Palestinian factions hand over weapons from Beirut camps: official

Palestinian factions in several Beirut refugee camps surrendered their weapons to the Lebanese army on Friday, an official said, as the government disarms non-state groups.Ramez Dimashkieh, chairman of the official Lebanese-Palestinian Dialogue Committee, told AFP that “the Palestine Liberation Organisation handed over three truckloads of weapons to the Lebanese army”, including rockets and heavy weapons.One truckload came from the Mar Elias camp and Shatila camps, and two from the Burj al-Barajneh camp in Beirut and its suburbs, he said, adding that “this completes the process of handing over” PLO weapons from the Beirut camps.At the entrance to the Burj al-Barajneh camp, AFP correspondents saw large wooden crates being moved to a nearby parking lot where soldiers inspected them before transporting them away, as troops deployed heavily to the area.The official National News Agency had earlier reported the arrival of army vehicles in the camp “to receive a new batch of Palestinian weapons”.During a visit to Beirut in May, Palestinian president Mahmud Abbas and Lebanese President Joseph Aoun agreed that weapons in Lebanon’s Palestinian refugee camps would be handed over to the Lebanese authorities.The implementation of the deal began last week as Abbas’s Fatah movement surrendered weapons in Burj al-Barajneh camp.Abbas’s Fatah is the most prominent PLO faction. Palestinian militant groups Hamas and Islamic Jihad, which are allied to Lebanon’s Hezbollah militant group, are not part of the organisation.Dimashkieh said Friday that “there are still other factions that have not surrendered their weapons but the process has started”.On Thursday, PLO factions handed over heavy weapons in south Lebanon’s Rashidieh, Al-Bass and Burj al-Shemali camps, the Lebanese-Palestinian dialogue committee said.The move to collect the Palestinian factions’ weapons comes as the Lebanese army draws up a plan to disarm Hezbollah by the end of the year.The plan, which is to be presented to the cabinet by the end of the month, was commissioned by the government under heavy US pressure and amid fears of expanded Israeli military action.During a year of hostilities between Israel and Hezbollah that largely ended with a November ceasefire, Palestinian groups including Hamas claimed rocket fire towards Israel.By longstanding convention, the Lebanese army stays out of the Palestinian camps and leaves Palestinian factions to handle security.

Wall Street marque le pas, l’inflation américaine ne surprend pas

La Bourse de New York évolue en baisse vendredi, au lendemain d’une séance marquée par plusieurs records, peu impressionnée par un nouvel indice d’inflation aux Etats-Unis dans la lignée des attentes.Après avoir atteint leur plus haut historique en clôture jeudi, le Dow Jones reculait vers 13H50 GMT vendredi de 0,29% et l’indice élargi S&P 500 de 0,41%. L’indice Nasdaq était aussi orienté à la baisse, lâchant 0,72%.L’inflation est restée stable à 2,6% sur un an en juillet aux Etats-Unis, selon l’indice officiel PCE publié vendredi. Hors prix volatils de l’énergie et l’alimentation, la hausse des prix a légèrement accéléré, à 2,9% en glissement annuel contre 2,8% le mois précédent.”Rien de tout cela n’est surprenant, dans la mesure où l’une des particularités du PCE est que la plupart des données qui le composent sont déjà connues” grâce aux publications des prix à la production (PPI) et à la consommation (CPI), commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.”Les économistes sont donc beaucoup plus à même d’estimer à quoi cela va ressembler”, selon M. Hogan.Pour l’analyste, ces données “laissent certainement la porte grande ouverte à une baisse des taux par la Réserve fédérale (Fed) en septembre”.La banque centrale des Etats-Unis vise une inflation à 2% sur un an. Mais son président Jerome Powell a récemment fait comprendre qu’il redoutait que le marché du travail se dégrade rapidement et a en conséquence ouvert la porte à des taux moins élevés afin de donner un coup de fouet à l’activité économique du pays.Selon l’outil de veille de CME, FedWatch, l’essentiel des analystes s’attendent à ce que la Fed ramène ses taux dans une fourchette comprise entre 4,00% et 4,25% (contre 4,25% à 4,50% actuellement) lors de sa réunion de politique monétaire de septembre.Sur le marché obligataire, vers 13H50 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans s’affichait à 4,24% contre 4,21% jeudi en clôture.Si la publication du PCE n’a pas constitué un véritable moteur pour la place américaine, “il sera très difficile de trouver un catalyseur autre que celui-ci” à l’approche d’un “long weekend”, juge Art HoganWall Street sera fermée lundi, jour férié de Labor Day.Côté entreprises, le géant technologique Alibaba (+8,83% à 130,13 dollars) était recherché après avoir annoncé un bond de son résultat net trimestriel, nettement supérieur aux attentes (+78% sur un an). Il profitait aussi de revenus en forte progression pour ses activités de “cloud computing” (informatique à distance).Le spécialiste des engins de chantier Caterpillar (-2,96% à 422,03 dollars) glissait après avoir annoncé jeudi avoir revu à la hausse l’estimation de l’impact des nouveaux droits de douane pour son exercice 2025, qui devrait se situer entre 1,5 et 1,8 milliard de dollars nets.Le fabricant d’ordinateurs et serveurs Dell (-9,63% à 121,14 dollars) pâtissait de prévisions pour son bénéfice net par action au troisième trimestre inférieures aux attentes du marché. Après un deuxième trimestre au-delà des anticipations, l’entreprise a cependant revu à la hausse ses objectifs annuels.

L’Iran a exécuté au moins 841 personnes jusqu’ici cette année

Plus de 800 personnes ont été exécutées en Iran depuis le début de l’année, a déclaré vendredi l’ONU, dénonçant “un schéma systématique d’utilisation de la peine de mort comme outil d’intimidation par l’Etat”. Le bureau des droits de l’homme des Nations Unies a indiqué qu’il y avait eu une “augmentation majeure des exécutions au cours du premier semestre 2025”. “Les autorités iraniennes ont exécuté au moins 841 personnes depuis le début de l’année et jusqu’au 28 août 2025”, a déclaré la porte-parole Ravina Shamdasani aux journalistes à Genève, avertissant que “la situation réelle pourrait être différente. Elle pourrait être pire, compte tenu du manque de transparence”. En juillet seulement, elle a déclaré que l’Iran avait exécuté au moins 110 individus – soit le double du nombre de personnes exécutées en juillet 2024. “Le nombre élevé d’exécutions indique un schéma systématique d’utilisation de la peine de mort comme outil d’intimidation d’État, avec une focalisation disproportionnée sur les minorités ethniques et les migrants”, a-t-elle mis en garde.Mme Shamdasani a notamment évoqué les exécutions de ressortissants afghans ainsi que de Kurdes d’Iran, d’Iraniens arabes ou de membres de la minorité baloutche. Au cours des six premiers mois de l’année, au moins 289 personnes ont été exécutées pour des infractions liées à la drogue. Selon la porte-parole du bureau des Nations Unies aux droits de l’homme, le schéma observé dans plusieurs pays montre que les gouvernements qui perçoivent une résistance à leur politique de maintien de l’ordre, deviennent plus répressifs et moins tolérants. -Pendaisons devant des enfants-Mme Shamdasani a particulièrement déploré l’utilisation des exécutions publiques en Iran, le bureau des droits ayant documenté sept de ces cas depuis le début de l’année, dont certaines devant des enfants. “Les exécutions publiques ajoutent une couche supplémentaire d’indignation à la dignité humaine, non seulement à la dignité des personnes concernées, celles qui sont exécutées, mais aussi à celles de tous ceux qui doivent en être témoins”, a-t-elle déclaré. “Le traumatisme psychologique d’assister à une pendaison publique, en particulier pour les enfants, est inacceptable”, s’est-elle indigné. Le bureau des droits de l’homme de l’ONU a déclaré qu’il existait de sérieuses préoccupations quant au respect de la procédure dans certaines condamnations à la peine capitale. “Ce qui nous inquiète particulièrement, c’est que beaucoup de ces condamnations à mort sont prononcées sur la base de lois floues,” a déclaré la porte-parole, comme lors d’accusations d’inimitié contre Dieu.Ravina Shamdasani a déclaré que 11 personnes faisaient actuellement face à une “exécution imminente” en Iran, dont six qui ont été accusées de “rébellion armée” en raison de leur appartenance présumée à l’opposition en exil des Moudjahidines du peuple d’Iran. Les cinq autres ont été condamnées à mort pour leur participation aux manifestations à grande échelle de 2022, a-t-elle indiqué, ajoutant que la Cour suprême iranienne avait confirmé la semaine dernière la condamnation à mort de la militante des droits des travailleurs Sharifeh Mohammadi.”La peine de mort est incompatible avec le droit à la vie et irréconciliable avec la dignité humaine”, a-t-elle insisté.”Elle crée un risque inacceptable d’exécuter des personnes innocentes. Elle ne devrait jamais être imposée pour des actes protégés par le droit international des droits de l’homme”, selon la militante. Le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, appelle Téhéran à imposer un moratoire sur l’application de la peine capitale, comme une étape vers son abolition.

Iran has executed at least 841 people this year: UN

At least 841 people have been executed in Iran since the start of the year, the UN said Friday, decrying “a systematic pattern of using the death penalty as a tool of state intimidation”.The United Nations’ human rights office said there had been a “major increase in executions” by Tehran during the first half of 2025.”Iranian authorities have executed at least 841 people since the beginning of the year,” spokeswoman Ravina Shamdasani told reporters in Geneva.”The real situation might be different,” she added. “It might be worse, given the lack of transparency.”In July alone, she said, Iran had executed at least 110 individuals — twice the number of people executed in July 2024.”The high number of executions indicates a systematic pattern of using death penalty as a tool of state intimidation, with disproportionate targeting of ethnic minorities and migrants,” Shamdasani added.She cited the executions of Afghan nationals, and of Baluch, Kurdish and Arab citizens.In the first six months of the year, at least 289 people were executed for drug-related offences.Shamdasani said the pattern witnessed across multiple countries showed that when their governments perceive threats to their grip on public order, they become increasingly repressive and less tolerant of dissent.- Hangings before children -The spokeswoman in particular criticised the staging of public executions in Iran. The rights office documented seven such cases since the beginning of the year — some reportedly in front of children.”Public executions add an extra layer of outrage upon human dignity… not only on the dignity of the people concerned — the people who are executed — but also on all those who have to bear witness,” she said.”The psychological trauma of bearing witness to somebody being hanged in public, particularly for children, is unacceptable.”The UN human rights office said there were serious concerns over due process in capital punishment cases.”What we are particularly worried about is that a lot of these death sentences are imposed based on vague laws,” the spokeswoman said, such as charges of enmity against God.Shamdasani said that 11 individuals were currently facing “imminent execution” in Iran, including six charged with “armed rebellion” due to alleged membership of the exiled opposition People’s Mujahedeen Organization of Iran (MEK).The other five had been sentenced to death over their participation in large-scale protests in 2022, she said. Iran’s supreme court last week confirmed the death sentence against workers’ rights activist Sharifeh Mohammadi, she added.The UN rights office was urging Iran’s government “not to implement the death penalty against these and other individuals on death row”, Shamdasani said.”The death penalty is incompatible with the right to life and irreconcilable with human dignity,” she added.”It creates an unacceptable risk of executing innocent people. It should never be imposed for conduct that is protected under international human rights law.”UN human rights chief Volker Turk is calling on Tehran to impose a moratorium on the application of the capital punishment, as a step towards abolition.

La contrôleure générale préconise “la fermeture” de la prison pour mineurs de Marseille

La contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) réclame “la fermeture, au moins partielle”, de la prison pour mineurs de Marseille en raison de conditions d’incarcération indignes, dans un avis publié vendredi.Une recommandation “très rare mais je ne vois pas autre chose que de fermer pour rouvrir dans de meilleures conditions”, a déclaré à l’AFP la contrôleure, Dominique Simonnot.Dans cet établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Marseille-La Valentine, “des mesures urgentes doivent être prises pour remédier à l’indignité des conditions matérielles de prise en charge des mineurs détenus et aux conséquences catastrophiques de la démobilisation et de l’absence du personnel pénitentiaire et éducatif”, dénonce Mme Simonnot.Dans une réponse écrite, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué avoir ordonné une inspection de l’établissement, avec “un pré-rapport attendu sous un mois”.La prison marseillaise dispose de 59 places exclusivement pour des garçons âgés de 13 à 18 ans, dans une ville où les mineurs sont de plus en plus impliqués dans les trafics de drogue. Elle a été inspectée du 7 au 11 juillet par la contrôleure générale et cinq inspecteurs.Les murs des cellules “sont partout couverts de graffiti, dont la couleur et la texture évoquent parfois de la matière fécale ou du sang”, détaille le rapport, photos à l’appui. Les salles d’eau privatives sont dépourvues de portes, “tous les matelas sont en mauvais état”, parfois un simple morceau de mousse sans housse de protection et sans drap.M. Darmanin a assuré que des travaux ont été effectués entre 2024 et 2025 mais que “les fortes dégradations” sont “commises par la population pénale mineure”, dans sa réponse à Mme Simonnot. “Une à deux unités” de la prison seront fermées en septembre pour “la réfection progressive des cellules”, poursuit-il.- “Faim” -A Marseille, où les étés peuvent être caniculaires, il est “interdit” de poser des rideaux aux fenêtres des cellules et seuls les jeunes reconnus sans ressources peuvent bénéficier d’un ventilateur gratuit. Les repas distribués sont frugaux et nombre des jeunes entendus ont déclaré “avoir constamment faim”.Selon le ministère, les quantités de nourriture sont réglementaires et “l’unité sanitaire n’a jamais alerté la direction de la structure d’un amaigrissement inquiétant d’aucun mineur lié à son alimentation”.Lors de son inspection inopinée, la contrôleure a également constaté un procédé “dégradant” dit de “mise en grille”, consistant à enfermer un adolescent dans des “locaux barreaudés, dépourvus d’assise, de point d’eau potable et de WC, où aucune surveillance continue n’est assurée”. Cette pratique, pouvant durer jusqu’à cinq heures, “doit être immédiatement et définitivement proscrite”, intime Mme Simonnot.Elle “venait répondre exceptionnellement à l’absence de salle d’attente permettant de séparer des mineurs lors d’incidents”, indique le ministre, annonçant que “l’arrêt immédiat” de cette “pratique locale” a été “acté” le 20 août.Evoquant des “enfants laissés à l’abandon”, Mme Simonnot réclame que “l’administration (pénitentiaire et protection judiciaire de la jeunesse) donne au personnel les moyens de répondre aux besoins des mineurs détenus”.”Le ministre porte la responsabilité des dégradations sur les enfants mais vous avez des enfants encellulés 23h sur 24, c’est de la maltraitance, il n’y a pas d’accompagnement éducatif, pas de suivi psychiatrique”, reproche en écho Marc Hernandez, co-secrétaire du syndicat SNPES-PJJ/FSU.Les constations de la contrôleure “sont factuelles et objectives”, selon Kamel Belghanem du syndicat Ufap-Unsa Justice qui réclame l’embauche de personnels. “Dimanche, il y avait 4 agents, aujourd’hui, il en manque deux. C’est un public difficile à gérer, imprévisible avec de nombreuses interventions à gérer”, ajoute le syndicaliste, dénonçant par ailleurs un “management toxique”. Ouverts en 2007, les six EPM du territoire hexagonal avaient pour mission de pallier les dysfonctionnements des quartiers des mineurs des prisons en donnant la priorité à l’éducatif.Mais le fort taux d’absentéisme du personnel entraîne aussi bien le “surenfermement” que la privation de scolarité, pointent la CGLPL et l’Observatoire international des prisons.Le directeur de l’administration pénitentiaire (AP) et celui de la protection judiciaire de la jeunesse doivent se rendre mercredi à Marseille.