French dock workers block shipment of military material for Israel: union

French dock workers at a southern port were Thursday blocking the shipment of military material bound for Israel in protest at Israeli actions against Palestinians in Gaza, their union said.The stevedores at the port in Fos-sur-Mer outside Marseille have refused to load crates of links used to assist the rapid fire of bullets aboard the cargo vessel, the CGT trade union said.Links are small metal pieces, used to connect machine gun bullets and allow rapid bursts of fire. There has been concern in media and among rights groups that they have likely been used against civilians in the Gaza Strip.Christophe Claret, leader of the dock workers in the port, said they had been notified that the ship was due to be loaded on Thursday with the material.”We managed to identify it and set it aside,” he told AFP, emphasising that once dockers refuse to load a shipment, no one else can do it for them. The other containers for the ship will all be loaded.According to the union, the cargo is 19 pallets of links manufactured by the Marseille-based company Eurolinks.The CGT said the move made clear its refusal to “participate in the ongoing genocide orchestrated by the Israeli government.” Leading rights groups, including Amnesty International, have accused Israel of committing genocide in its military campaign, a charge vehemently rejected by the Israeli government.- ‘Humanism is not for sale’ -Anne Savinel-Barras, president of Amnesty International France, said such deliveries were taking place “in opacity and in total contradiction” with the recent statements by French President Emmanuel Macron who had expressed horror over the humanitarian situation in Gaza. “These weapons could be used to commit serious crimes under international law in Gaza and the West Bank,” she said, urging France to end its “double standards” and impose a total embargo on all arms destined for Israel.”If France continues to authorise the delivery of war material to Israel, it is fuelling this genocide,” she said in a statement.Amnesty said it hailed the actions of the stevedores and warned that French authorities “risked making France complicit in the ongoing genocide” if such deliveries were continued.Contacted by AFP, Eurolinks did not respond to a request for comment. The Port of Marseille-Fos had no comment.”We are very proud of this action led by our comrades and which is part of the CGT’s long internationalist tradition for peace,” CGT secretary general Sophie Binet told reporters in the eastern city of Strasbourg on Thursday. “It is unacceptable that CGT dockers should be the ones forced to uphold the fundamental principles of international law and French values. The government must immediately block all arms deliveries to the State of Israel,” she added.The move was also welcomed by hard-left and left-wing leaders in France.”Humanism is not for sale,” said Socialist Party leader Olivier Faure.According to the investigative website Disclose, which had access to maritime data, two other such shipments between Fos-sur-Mer and the Israeli port of Haifa took place on April 3 and May 22.French Defence Minister Sebastien Lecornu had stated at the time that these parts exported by the Marseille company would be “re-exported” through Israel and not used by the Israeli army.The latest war started after Hamas fighters attacked Israel on October 7, 2023. The attack resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures. Of the 251 hostages seized during the attack, 55 remain in Gaza, including 32 the Israeli military says are dead.Israel’s military offensive on Gaza since October 2023 has killed 54,677 people, mostly civilians, according to the health ministry in the occupied Palestinian territory, while the United Nations said on May 30 the territory’s entire population of more than two million people was at risk of famine.

Les Bourses européennes terminent éparpillées, entre BCE et dialogue commercial sino-américain

Les Bourses européennes ont terminé sans direction commune jeudi, après une séance marquée par une nouvelle baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) et la “fin” annoncée du cycle d’assouplissement monétaire, ainsi que par un appel “positif” entre les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping.Paris a cédé 0,18%. Londres a pris 0,11% et Milan 0,74%. Francfort a gagné 0,11%, après avoir atteint un nouveau record en clôture, à 24.479,42 points.

Roland-Garros: Sabalenka s’offre sa première finale, la France attend Boisson

La N.1 mondiale Aryna Sabalenka jouera samedi sa première finale à Roland-Garros grâce à sa victoire contre la quadruple lauréate et triple tenante du titre Iga Swiatek (5e), avant l’autre affiche des demi-finales entre l’Américaine Coco Gauff (2e) et la Française Loïs Boisson (361e).. Swiatek rate la passe de 4La Polonaise, triple tenante du titre, comme Monica Seles (1990-1992) et Justine Henin (2005-2007) en leur temps, visait cette année un quatrième titre consécutif record sur la terre battue parisienne.Malheureusement pour l’ex-N.1 mondiale, détrônée par Aryna Sabalenka en octobre, sa grande rivale bélarusse est passée sur son chemin et l’a éliminé en trois sets, 7-6 (7/1), 4-6, 6-0.Sabalenka, 27 ans, a déjà remporté trois tournois du Grand Chelem (Open d’Australie 2023 et 2024, US Open 2024) mais n’avait jamais fait mieux qu’une demi-finale en 2024 à Paris.Après un premier set accroché, dans lequel chaque joueuse a cédé son service à quatre reprises, la Bélarusse a survolé le jeu décisif (7/1).Beaucoup plus solide ensuite sur son engagement, la Polonaise a su conserver avec autorité son break d’avance jusqu’au gain de la deuxième manche, avant de complètement s’écrouler dans le dernier acte.Sabalenka, qui a déjà raflé trois titres cette saison (Brisbane, Miami, Madrid), aura l’occasion samedi de remporter son premier Grand Chelem de la saison après sa finale perdue en janvier à l’Open d’Australie face à l’Américaine Madison Keys.”C’était un match piégeux” contre “l’adversaire la plus forte pour l’instant, surtout sur terre battue, surtout ici à Roland-Garros”, a commenté la native de Minsk, qui compte “laisser (son) équipe” regarder l’autre demi-finale.. Boisson pour rejoindre PierceAprès avoir battu Jessica Pegula (3e) et Mirra Andreeva (6e), la révélation française du tournoi Loïs Boisson (361e) devra monter d’une marche supplémentaire et gravir un nouvel Everest face à l’Américaine Coco Gauff (2e).Joueuse la moins bien classée en demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem depuis plus de 40 ans, elle serait – en cas de victoire – la première Française à atteindre la finale de Roland-Garros depuis Mary Pierce en 2005, dernière Tricolore – hommes et femmes confondus – couronnée Porte d’Auteuil (2000).Elle devrait pouvoir compter de nouveau sur le soutien d’une large majorité des 15.000 spectateurs du court Philippe-Chatrier, chauffés à blanc et électrisés à chacun de ses lourds coups droits liftés, son arme favorite depuis le début de la quinzaine.Assurée de devenir lundi la première Française au classement WTA, autour de la 65e place mondiale, elle pourrait même se hisser à la 35e place en cas de qualification pour la finale. Un bon gigantesque pour la Dijonnaise de 22 ans qui a glissé jusqu’à la 513e place début mai, un an après sa grave blessure au genou gauche qui l’a tenue éloignée des courts pendant neuf mois. Mais face à elle se dresse encore un gros morceau, Coco Gauff, qualifiée pour sa troisième demi-finale à Paris, à seulement 21 ans. Battue lors des trois dernières éditions par la future lauréate Iga Swiatek, désormais éliminée, Coco Gauff est en quête à 21 ans d’un premier titre à Paris, après un premier échec en finale en 2022.Seule joueuse à avoir atteint cette saison les finales des WTA 1000 de Madrid et Rome, également disputés sur ocre, la lauréate de l’US Open 2023 n’a jamais aussi bien préparé Roland-Garros.  Face à la Française, dont elle a reconnu qu’elle faisait “un excellent tournoi”, elle devra néanmoins éviter les trous d’air et les nombreuses fautes directes commises en quarts contre sa compatriote Madison Keys.

Sophie Binet (CGT) appelle à réserver MaPrimeRénov’ au Made in France

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi à maintenir MaPrimeRénov’ pour les équipements produits en France, afin de préserver l’emploi, lors d’un rassemblement en soutien aux salariés du chauffagiste BDR Thermea à Mertzwiller (Bas-Rhin).”Il faut que MaPrimeRénov’ soit maintenue. C’est indispensable d’un point de vue environnemental, mais c’est aussi indispensable d’un point de vue social”, a-t-elle déclaré à des journalistes, quelques heures après l’annonce du gouvernement de suspendre ces aides de l’Etat pour la rénovation énergétique des logements.”Et il faut que dans MaPrimeRénov’, il y ait des conditions de production locale et de Made in France. Il faut que MaPrimeRénov’ finance les équipements qui sont produits en France”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant après un rassemblement devant l’usine BDR Thermea où 320 emplois sont menacés.”Nous interpellons le gouvernement pour qu’il utilise tous les instruments à sa disposition pour empêcher ce plan de licenciements”, a-t-elle insisté.Le chauffagiste BDR Thermea a annoncé en mai la suppression de quelque 370 emplois en France.L’essentiel des suppressions de postes, soit environ 320, concerne le site de Mertzwiller qui emploie environ 800 personnes et où sont produits pompes à chaleur, ballons d’eau chaude et chaudières.En mai, BDR Thermea a justifié ces suppressions d’emplois par un “contexte difficile”, expliquant que “le marché des pompes à chaleur s’est effondré en France et en Europe au cours des dernières années”.BDR Thermea est issu depuis 2009 de la fusion entre De Dietrich Thermique (cédé en 2004 par le groupe De Dietrich) et ses confrères britannique Baxi et néerlandais Remeha.Le groupe emploie au total environ 7.000 personnes et travaille dans le monde entier.

Sophie Binet (CGT) appelle à réserver MaPrimeRénov’ au Made in France

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi à maintenir MaPrimeRénov’ pour les équipements produits en France, afin de préserver l’emploi, lors d’un rassemblement en soutien aux salariés du chauffagiste BDR Thermea à Mertzwiller (Bas-Rhin).”Il faut que MaPrimeRénov’ soit maintenue. C’est indispensable d’un point de vue environnemental, mais c’est aussi indispensable d’un point de vue social”, a-t-elle déclaré à des journalistes, quelques heures après l’annonce du gouvernement de suspendre ces aides de l’Etat pour la rénovation énergétique des logements.”Et il faut que dans MaPrimeRénov’, il y ait des conditions de production locale et de Made in France. Il faut que MaPrimeRénov’ finance les équipements qui sont produits en France”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant après un rassemblement devant l’usine BDR Thermea où 320 emplois sont menacés.”Nous interpellons le gouvernement pour qu’il utilise tous les instruments à sa disposition pour empêcher ce plan de licenciements”, a-t-elle insisté.Le chauffagiste BDR Thermea a annoncé en mai la suppression de quelque 370 emplois en France.L’essentiel des suppressions de postes, soit environ 320, concerne le site de Mertzwiller qui emploie environ 800 personnes et où sont produits pompes à chaleur, ballons d’eau chaude et chaudières.En mai, BDR Thermea a justifié ces suppressions d’emplois par un “contexte difficile”, expliquant que “le marché des pompes à chaleur s’est effondré en France et en Europe au cours des dernières années”.BDR Thermea est issu depuis 2009 de la fusion entre De Dietrich Thermique (cédé en 2004 par le groupe De Dietrich) et ses confrères britannique Baxi et néerlandais Remeha.Le groupe emploie au total environ 7.000 personnes et travaille dans le monde entier.

Stocks rise as Trump, Xi speak amid trade tensions

Wall Street stocks bounced higher Thursday after US President Donald Trump and Chinese leader Xi Jinping spoke amid their trade war, while the euro got a boost from the European Central Bank signalling an end to its rate-cut cycle.Wall Street’s major indices recovered from earlier losses after Trump posted that the call was positive.”The call lasted approximately one and a half hours, and resulted in a very positive conclusion for both Countries,” Trump said on Truth Social, adding that US and Chinese trade teams would hold a new meeting “shortly”.The call follows officials from the world’s two biggest economies accusing each other of jeopardising a trade war truce agreed last month in Geneva. City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada said “the markets were hoping that the direct line between Washington and Beijing could ease trade tensions, even if temporarily”.While he said that appears to have been the case, he added “it is super important that the Trump-Xi call now leads to some concrete movement”.After his return to the White House Trump launched a tariffs blitz, introducing a 10 percent minimum tariff and higher rates on many countries, with China subject to the highest rates.Some of the higher rates have been suspended as negotiations are under way.European stock markets closed mixed even though the ECB cut its key deposit rate a quarter point to two percent, as expected.It was its eighth reduction since June last year when it began lowering borrowing costs.But ECB President Christine Lagarde stated the central bank is “getting to the end” of the rate-cutting cycle, as inflation has largely dropped to its two percent target in the 20-nation currency bloc.That sent the euro surging against the dollar and European stocks gave up earlier gains.The ECB’s series of cuts stands in contrast to the US Federal Reserve, which has kept rates on hold recently amid fears that Trump’s levies could stoke inflation in the world’s top economy.Investors are now looking to the release on Friday of US non-farm payrolls data, which the Fed uses to help shape monetary policy.Other data released this week has been mixed. April jobs openings data beat expectations, but according to payroll firm ADP private-sector jobs rose by only 37,000 last month.This was a sharp slowdown from April’s 60,000 and less than a third of the amount forecast in a Bloomberg survey.Another survey showed activity in the US services sector contracted in May for the first time since June last year.The readings stoked concerns that the world’s number one economy was stuttering, with the Fed’s closely watched “Beige Book” study noting that “economic activity has declined slightly”.The readings ramped up bets on a Fed cut, with markets pricing in two by the end of the year, starting in September. Still, there is some concern that Trump’s tariff blitz will ramp up inflation, which could put pressure on the US central bank to keep borrowing costs elevated.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 42,559.64 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 5,996.55New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 19,602.62Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,790.27 (close) Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 24,323.58 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,811.04 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 37,554.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 23,906.97 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,384.10 (close)Euro/dollar: UP at $1.1448 from $1.1417 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3593 from $1.3548Dollar/yen: UP at 143.70 yen from 142.86 yenEuro/pound: DOWN at 84.23 pence from 84.26 penceBrent North Sea Crude: UP 1.1 percent at $65.57 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.2 percent at $63.57 per barrelburs-rl/phz

Germany says recognising Palestinian state now would send ‘wrong signal’

German Foreign Minister Johann Wadephul said Thursday that recognising a Palestinian state now would send “the wrong signal”, despite moves by other European countries in that direction.Speaking at a Berlin press conference with his Israeli counterpart Gideon Saar, Wadephul stressed German support for a two-state solution but said “negotiations between Israel and the Palestinians must be concluded” first.Spain, Ireland and Norway a year ago recognised a Palestinian state and President Emmanuel Macron has said France could do so by June, leading Israel to accuse him of a “crusade against the Jewish state”.Germany, as it has sought to atone for the Holocaust, has long been one of Israel’s most steadfast supporters, but has recently sharpened its criticism of its ally over the Gaza war.Wadephul said “too little” aid was reaching civilians in the war-battered territory, where the United Nations warned last month that the entire population was at risk of famine. Germany’s top diplomat added that he had renewed to Saar his “urgent request to allow humanitarian aid to Gaza” as required by international law.He stressed that Israel has a right to defend itself against Hamas and other enemies, and that “therefore Germany will of course continue to support Israel with arms deliveries, that was never in doubt”.Last week, Wadephul had said Germany was assessing “whether what is happening in Gaza is in line with international law” and that arms sales to Israel would be evaluated on this basis.This brought criticism from some within Wadephul’s own CDU/CSU conservative alliance, who accused him of insufficient support for Israel.- ‘Difficult hours’ -Wadephul also said he was “concerned about the extremely tense situation in the West Bank” and that Berlin rejects the creation of new Israeli settlements there.”This settlement policy in this form is contrary to international law, it literally blocks the possibility of a two-state solution,” said Wadephul.Last week Israeli Defence Minister Israel Katz vowed to build a “Jewish Israeli state” in the occupied West Bank after the government announced the creation of 22 new settlements there.Saar, speaking earlier Thursday at Berlin’s Holocaust memorial, said that Israel is “surrounded by enemies seeking its elimination” and that “the only difference between Hamas and the Nazis was their capabilities”.He said a Palestinian state would mean “the biggest prize is being offered to the murderers, establishing a new terrorist state in the heart of our homeland”.Israel has faced growing international pressure to end its war in Gaza, which was triggered by the unprecedented October 7, 2023 attack by Hamas on Israeli soil. The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 54,607 people have been killed by Israel’s offensive in the territory, mostly civilians.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, also mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Saar charged that “only Hamas is responsible for the suffering on both sides” and said that “we need Germany’s support today in these difficult hours”.

La BCE sûre de son cap dans une mer d’incertitudes, pause en vue sur les taux

La Banque centrale européenne (BCE) se voit en “bonne position” pour affronter “les incertitudes” économiques liées aux droits de douane, après une nouvelle baisse jeudi de ses taux d’intérêt qui alimente les spéculations sur une pause prochaine dans ce long cycle de détente ayant accompagné le reflux de l’inflation.Les gardiens de l’euro réunis jeudi à Francfort n’ont pas officiellement crié victoire dans leur lutte pour stabiliser les prix, mais leur communication s’y apparente.L’institution a, comme attendu, baissé ses taux – pour la huitième fois en un an – grâce à l’inflation dans la zone euro qui “se situe actuellement autour” de l’objectif de 2,0% visé par la BCE.Depuis juin 2024, le reflux de l’inflation en zone euro a permis de lâcher du lest sur les taux, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour endiguer la flambée des prix, avec un taux de dépôt grimpant jusqu’à un plus haut historique de 4,0%.Ce taux, qui sert de référence, a été diminué jeudi d’un quart de point, le plaçant à 2,0%, niveau qui n’est plus pénalisant pour l’économie.Sans dire explicitement que la BCE pourrait faire une pause dans ses baisses de taux, la présidente de l’institution, Christine Lagarde a souligné qu'”au niveau actuel des taux d’intérêt”, la BCE arrive “à la fin d’un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique”, qui avaient fait s’envoler les prix.Toujours prudente, dans le climat “d’incertitudes exceptionnelles” que fait régner l’offensive douanière américaine, la BCE continue d’affirmer qu’elle décidera de son cap en fonction des “données”, “réunion par réunion”.Après avoir affronté un enchaînement de crises, les gardiens de l’euro semblent aujourd’hui convaincus d’avoir atteint un point d’équilibre, même sans connaître “le résultat des négociations” entre l’UE et les Etats-Unis sur les droits de douane, ni le “niveau de représailles”, avec de possibles impacts sur l’économie, a déclaré Mme Lagarde.En zone euro, “l’incertitude autour des politiques commerciales” freinera à court terme l’investissement et les exportations, mais la hausse des investissements publics et la solidité du marché du travail soutiendront la croissance et la consommation, “rendant l’économie plus résistante face aux chocs mondiaux”, a expliqué la BCE.- Nouvelles prévisions -Dans ses nouvelles macroéconomiques, la BCE a ramené sa prévision d’inflation à sa cible de 2,0% pour 2025, contre 2,3% précédemment, et l’a également abaissée, à 1,6%, pour 2026, en raison de la baisse des prix de l’énergie et d’un euro plus fort. Le PIB de la zone euro devrait quant à lui croître de 0,9% en 2025, comme estimé en mars, mais ne grimper que d’1,1% l’an prochain, contre 1,2% prévu auparavant, en raison de “l’incertitude” liée aux droits de douanes.Le président américain Donald Trump, qui ne cesse de s’emporter contre l’important excédent commercial envers les États-Unis, maintient une forte incertitude quant à l’ampleur du choc à venir. Son ultimatum sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet.Washington a porté mercredi à 50 % les droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens, une décision “fortement” déplorée par le commissaire Maros Sefcovic, qui y voit un obstacle aux négociations en cours.- Pause en juillet ? -Après la baisse du loyer de l’argent décidée jeudi, “la BCE ne semble pas pressée de réduire à nouveau ses taux en juillet, sauf en cas de nouvelle escalade des tensions commerciales”, a commenté Carsten Brzeski, analyste chez ING.Contrairement à ce qu’avait déclaré Mme Lagarde plus tôt cette année, la BCE “ne voit désormais plus de risque important de hausse de l’inflation liée aux droits de douane, en raison de représailles limitées de l’UE jusqu’à présent et de l’appréciation de l’euro”, ont relevé les analystes d’HSBC.Démentant toute intention de rejoindre le Forum économique mondial de Davos, Mme Lagarde a affirmé jeudi qu’elle était “pleinement déterminée à remplir [sa] mission et à achever [son] mandat” à la tête de la BCE, qui court jusqu’à fin octobre 2027.

La BCE sûre de son cap dans une mer d’incertitudes, pause en vue sur les taux

La Banque centrale européenne (BCE) se voit en “bonne position” pour affronter “les incertitudes” économiques liées aux droits de douane, après une nouvelle baisse jeudi de ses taux d’intérêt qui alimente les spéculations sur une pause prochaine dans ce long cycle de détente ayant accompagné le reflux de l’inflation.Les gardiens de l’euro réunis jeudi à Francfort n’ont pas officiellement crié victoire dans leur lutte pour stabiliser les prix, mais leur communication s’y apparente.L’institution a, comme attendu, baissé ses taux – pour la huitième fois en un an – grâce à l’inflation dans la zone euro qui “se situe actuellement autour” de l’objectif de 2,0% visé par la BCE.Depuis juin 2024, le reflux de l’inflation en zone euro a permis de lâcher du lest sur les taux, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour endiguer la flambée des prix, avec un taux de dépôt grimpant jusqu’à un plus haut historique de 4,0%.Ce taux, qui sert de référence, a été diminué jeudi d’un quart de point, le plaçant à 2,0%, niveau qui n’est plus pénalisant pour l’économie.Sans dire explicitement que la BCE pourrait faire une pause dans ses baisses de taux, la présidente de l’institution, Christine Lagarde a souligné qu'”au niveau actuel des taux d’intérêt”, la BCE arrive “à la fin d’un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique”, qui avaient fait s’envoler les prix.Toujours prudente, dans le climat “d’incertitudes exceptionnelles” que fait régner l’offensive douanière américaine, la BCE continue d’affirmer qu’elle décidera de son cap en fonction des “données”, “réunion par réunion”.Après avoir affronté un enchaînement de crises, les gardiens de l’euro semblent aujourd’hui convaincus d’avoir atteint un point d’équilibre, même sans connaître “le résultat des négociations” entre l’UE et les Etats-Unis sur les droits de douane, ni le “niveau de représailles”, avec de possibles impacts sur l’économie, a déclaré Mme Lagarde.En zone euro, “l’incertitude autour des politiques commerciales” freinera à court terme l’investissement et les exportations, mais la hausse des investissements publics et la solidité du marché du travail soutiendront la croissance et la consommation, “rendant l’économie plus résistante face aux chocs mondiaux”, a expliqué la BCE.- Nouvelles prévisions -Dans ses nouvelles macroéconomiques, la BCE a ramené sa prévision d’inflation à sa cible de 2,0% pour 2025, contre 2,3% précédemment, et l’a également abaissée, à 1,6%, pour 2026, en raison de la baisse des prix de l’énergie et d’un euro plus fort. Le PIB de la zone euro devrait quant à lui croître de 0,9% en 2025, comme estimé en mars, mais ne grimper que d’1,1% l’an prochain, contre 1,2% prévu auparavant, en raison de “l’incertitude” liée aux droits de douanes.Le président américain Donald Trump, qui ne cesse de s’emporter contre l’important excédent commercial envers les États-Unis, maintient une forte incertitude quant à l’ampleur du choc à venir. Son ultimatum sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet.Washington a porté mercredi à 50 % les droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens, une décision “fortement” déplorée par le commissaire Maros Sefcovic, qui y voit un obstacle aux négociations en cours.- Pause en juillet ? -Après la baisse du loyer de l’argent décidée jeudi, “la BCE ne semble pas pressée de réduire à nouveau ses taux en juillet, sauf en cas de nouvelle escalade des tensions commerciales”, a commenté Carsten Brzeski, analyste chez ING.Contrairement à ce qu’avait déclaré Mme Lagarde plus tôt cette année, la BCE “ne voit désormais plus de risque important de hausse de l’inflation liée aux droits de douane, en raison de représailles limitées de l’UE jusqu’à présent et de l’appréciation de l’euro”, ont relevé les analystes d’HSBC.Démentant toute intention de rejoindre le Forum économique mondial de Davos, Mme Lagarde a affirmé jeudi qu’elle était “pleinement déterminée à remplir [sa] mission et à achever [son] mandat” à la tête de la BCE, qui court jusqu’à fin octobre 2027.