In the black: the business of mourning Thailand’s queen mother

In a bustling Bangkok market, hundreds of wholesale vendors have been selling black clothing since dawn — several with hefty discounts — in honour of Thailand’s late former queen.Rows of black T-shirts at a small stall hang near a banner reading “black shirts 40 baht” — a fraction of the usual price of 200 to 500 baht ($6-15) — drawing a steady stream of shoppers.”We sell at this price so all Thais can wear black to pay respect to the queen mother,” said the business’s owner, Thanachote Siripadungdech, who launched the promotion shortly after the palace announced former queen Sirikit’s death.Sirikit, the mother of King Maha Vajiralongkorn, died on Friday last week at the age of 93.The royal family holds a central place in Thai society, with portraits of its members seen in homes, offices and public spaces across the country.Since Sirikit’s death, the government has declared a year-long mourning period for officials and urged the public to wear traditional Thai mourning colours of black or white for 90 days.The commerce ministry also has warned businesses against price gouging and set up a hotline for complaints.Some clothing stores in shopping malls and wholesale vendors have switched their stock to sombre hues, seeking to capitalise on the nation’s grief.But Thanachote, 53, said he had lost a significant sum in the past week by selling shirts at least 100 baht a piece below cost.”I am stable in life now and I have no debts so selling at a loss is fine by me,” he told AFP.”I just want to do something for the queen mother and the royal family,” added the vendor, dressed head-to-toe in black while fielding calls from suppliers in Thailand and China.”They had worked so hard for Thailand. Now it’s my time to pay back,” he said.Thanachote said he was giving away 200 shirts to senior citizens and low-income families.Nupap Khiaochaiyaphum, a 57-year-old farmer from northeastern Khon Kaen province, said she was grateful for the two free black polo shirts she got from his stall.”I have black shirts back in my hometown, but not here (in Bangkok),” she told AFP.”I love the monarchy so I will wear this to mourn the queen mother.”- ‘Selling at a loss’ -At another stall nearby, vendor Anut Pormsri and his assistant sat scrolling on their phones beneath a sign offering two black shirts for 100 baht.He said sales have plummeted compared to past royal mourning periods.”I used to sell a lot more,” Anut told AFP. “Now I am selling at a loss and hardly get any customers.”He said the low prices are both “a tribute and a clearance (discount)” on a large backstock of black shirts emblazoned with the Thai character for number nine which were made to mourn the late king Bhumibol Adulyadej, known as “Rama IX”.When Bhumibol, King Vajiralongkorn’s father and one of the world’s longest-reigning monarchs, died in 2016, the country observed a full year of mourning.At another stall, shop worker Chit Sopheak was selling shirts in various colours, including black, at regular prices, starting from 199 baht.He also said sales have dropped this year, and has recently only sold around 50 shirts a day, compared to up to 400 daily during the previous royal mourning period.”There is competition from online vendors,” he told AFP. “The economy also isn’t good now.”Analyst Pavin Chachavalpongpun, a former Thai diplomat and academic who studies the monarchy, noted a difference between the public mourning for Sirikit and the grief expressed for the late king, calling it “the clearest measure of how drastically Thailand’s political landscape has shifted”.”Older generations and state employees maintain dutiful compliance — observing government mandates for black attire and periods of official grief,” he told AFP.But the national mood in the past week has reflected “institutional observance” more than “organic, profound sorrow”, according to Pavin.Some vendors who spoke with AFP said their discounts were meant to express their personal appreciation and respect for the royal family.”I am thankful to be born in their majesties’ era,” said Thanachote.”I wasn’t born rich, but this kingdom gave me the chance to prosper.”

Zucman, patrimoine et retraites, “journée majeure” vendredi à l’Assemblée

Deux gros morceaux pour le prix d’un: les députés débattent vendredi dans l’hémicycle de taxation du patrimoine, sur fond d’ultimatum du PS pour davantage de “justice fiscale”, et une partie des parlementaires doivent se prononcer en commission sur la suspension de la réforme des retraites, autre clé d’une non-censure.Dès 9H00, les députés rouvriront les débats sur le projet de budget de l’Etat, avec la question sensible de la fiscalité du patrimoine et la désormais fameuse taxe Zucman, après avoir approuvé ces derniers jours plusieurs taxes sur les grandes entreprises ou les géants des technologies.Signe de l’importance du moment, le Premier ministre Sébastien Lecornu devrait se rendre à l’Assemblée dans la journée pour participer aux débats, selon son entourage, alors que le PS menace de censurer en cas de refus du gouvernement d’imposer les hauts patrimoines.”La journée est majeure”, souligne un ministre.Au menu notamment, une taxe proposée par le gouvernement sur certaines holdings, des sociétés qui détiennent des participations dans d’autres entreprises, et qui fait débat dans son propre camp.Puis viendront des propositions de tous bords. Le Rassemblement national et le MoDem proposeront par exemple leurs versions d’un impôt sur la fortune. La gauche défendra entre autres l’instauration de la taxe de l’économiste Gabriel Zucman, impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros.- “Troisième voie” -Les socialistes proposeront en sus leur version de compromis au camp gouvernemental: 3% à partir de 10 millions d’euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales.Philippe Brun (PS), négociateur pour son groupe sur le budget, estime son rendement à “15 milliards”, une estimation nettement rehaussée pour cette Zucman bis par rapport à de précédents calculs.Mais elle peine à convaincre le reste de la gauche. “On n’a jamais été contre voter des amendements de repli” mais “c’est une taxe passoire”, estime Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances.Et l’horizon paraît bouché face à une levée de boucliers au centre et au RN.”On est contre toutes les versions”, assume Sylvain Maillard (Renaissance). Zucman, c’est “non, ni light ni hard ni rien du tout”, a martelé Marine Le Pen, patronne du RN. Quant à Sébastien Lecornu, il a estimé jeudi qu'”il ne faudrait pas que des impôts improvisés créent des faillites certaines” d’entreprises. De quoi susciter le pessimisme : “Zucman ça passe pas, l’amendement (de repli) non plus”, pensent séparément deux députés PS.Pour autant, certains imaginent en cas d’échec un autre chemin, comme un amendement du gouvernement lors de la séance qui viendrait réconcilier plusieurs camps.”Si cela rapporte autant que la taxe Zucman, nous le regardons”, a affirmé jeudi le patron des députés PS Boris Vallaud. S’il y a une “troisième voie, au gouvernement de la proposer”.  – Suspense sur les retraites ? -Dans l’ombre de l’hémicycle, la commission des Affaires sociales examinera toute la journée le budget de la Sécurité sociale. Les enjeux sont moindres puisque les députés repartiront dans l’hémicycle, la semaine prochaine, de la copie initiale du gouvernement.Plusieurs points chauds seront abordés: gel des prestations sociales, montant prévu des dépenses de l’Assurance maladie, etc… Mais le vote attendu sera celui sur la suspension de la réforme des retraites, autre condition de la non-censure du PS à laquelle le Premier ministre a consenti.S’il existe une majorité à l’Assemblée pour abroger purement et simplement la réforme, le sort de cet article en commission est incertain.LR et Horizons (le parti d’Edouard Philippe) proposeront sa suppression, et pourraient être soutenus par des macronistes. Le RN devrait voter pour selon une source au groupe, tout comme les socialistes.Mais les Insoumis ne voteront pas l’article en commission, simple “report de la hausse de l’âge légal de départ”, argue Hadrien Clouet. Les écologistes l’envisagent aussi et décideront vendredi: “Hélas Macron a raison, c’est un décalage et non pas une suspension, qui quelque part entérine les 64 ans”, souligne Danielle Simonnet.

Zucman, patrimoine et retraites, “journée majeure” vendredi à l’Assemblée

Deux gros morceaux pour le prix d’un: les députés débattent vendredi dans l’hémicycle de taxation du patrimoine, sur fond d’ultimatum du PS pour davantage de “justice fiscale”, et une partie des parlementaires doivent se prononcer en commission sur la suspension de la réforme des retraites, autre clé d’une non-censure.Dès 9H00, les députés rouvriront les débats sur le projet de budget de l’Etat, avec la question sensible de la fiscalité du patrimoine et la désormais fameuse taxe Zucman, après avoir approuvé ces derniers jours plusieurs taxes sur les grandes entreprises ou les géants des technologies.Signe de l’importance du moment, le Premier ministre Sébastien Lecornu devrait se rendre à l’Assemblée dans la journée pour participer aux débats, selon son entourage, alors que le PS menace de censurer en cas de refus du gouvernement d’imposer les hauts patrimoines.”La journée est majeure”, souligne un ministre.Au menu notamment, une taxe proposée par le gouvernement sur certaines holdings, des sociétés qui détiennent des participations dans d’autres entreprises, et qui fait débat dans son propre camp.Puis viendront des propositions de tous bords. Le Rassemblement national et le MoDem proposeront par exemple leurs versions d’un impôt sur la fortune. La gauche défendra entre autres l’instauration de la taxe de l’économiste Gabriel Zucman, impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros.- “Troisième voie” -Les socialistes proposeront en sus leur version de compromis au camp gouvernemental: 3% à partir de 10 millions d’euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales.Philippe Brun (PS), négociateur pour son groupe sur le budget, estime son rendement à “15 milliards”, une estimation nettement rehaussée pour cette Zucman bis par rapport à de précédents calculs.Mais elle peine à convaincre le reste de la gauche. “On n’a jamais été contre voter des amendements de repli” mais “c’est une taxe passoire”, estime Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances.Et l’horizon paraît bouché face à une levée de boucliers au centre et au RN.”On est contre toutes les versions”, assume Sylvain Maillard (Renaissance). Zucman, c’est “non, ni light ni hard ni rien du tout”, a martelé Marine Le Pen, patronne du RN. Quant à Sébastien Lecornu, il a estimé jeudi qu'”il ne faudrait pas que des impôts improvisés créent des faillites certaines” d’entreprises. De quoi susciter le pessimisme : “Zucman ça passe pas, l’amendement (de repli) non plus”, pensent séparément deux députés PS.Pour autant, certains imaginent en cas d’échec un autre chemin, comme un amendement du gouvernement lors de la séance qui viendrait réconcilier plusieurs camps.”Si cela rapporte autant que la taxe Zucman, nous le regardons”, a affirmé jeudi le patron des députés PS Boris Vallaud. S’il y a une “troisième voie, au gouvernement de la proposer”.  – Suspense sur les retraites ? -Dans l’ombre de l’hémicycle, la commission des Affaires sociales examinera toute la journée le budget de la Sécurité sociale. Les enjeux sont moindres puisque les députés repartiront dans l’hémicycle, la semaine prochaine, de la copie initiale du gouvernement.Plusieurs points chauds seront abordés: gel des prestations sociales, montant prévu des dépenses de l’Assurance maladie, etc… Mais le vote attendu sera celui sur la suspension de la réforme des retraites, autre condition de la non-censure du PS à laquelle le Premier ministre a consenti.S’il existe une majorité à l’Assemblée pour abroger purement et simplement la réforme, le sort de cet article en commission est incertain.LR et Horizons (le parti d’Edouard Philippe) proposeront sa suppression, et pourraient être soutenus par des macronistes. Le RN devrait voter pour selon une source au groupe, tout comme les socialistes.Mais les Insoumis ne voteront pas l’article en commission, simple “report de la hausse de l’âge légal de départ”, argue Hadrien Clouet. Les écologistes l’envisagent aussi et décideront vendredi: “Hélas Macron a raison, c’est un décalage et non pas une suspension, qui quelque part entérine les 64 ans”, souligne Danielle Simonnet.

India savours ‘greatest day’ after Women’s World Cup heroics

India’s stunning World Cup semi-final win over Australia was described Friday as the greatest day in the history of women’s cricket in the country, with Jemimah Rodrigues hailed for her “innings of a lifetime”.Batter Rodrigues hit an unbeaten 127 as the hosts chased down a record 339 in Mumbai on Thursday to oust reigning seven-time champions Australia in Mumbai.India face South Africa in the final at the same venue on Sunday as both teams attempt to win the one-day tournament for the first time in its 52-year history.Amanjot Kaur hit the winning boundary to take India into their third final of an ODI World Cup, triggering emotional scenes.The 25-year-old Rodrigues sank to her knees in tears while her teammates rushed to celebrate the sensational upset.”This is the greatest day in the history of Indian women’s cricket,” veteran commentator Harsha Bhogle said on X.Virat Kohli, the star batsman from the men’s team, called Rodrigues’s display the “standout performance”.”A true display of resilience, belief and passion,” he said on social media.Former men’s captain Sunil Gavaskar called the victory “exhilarating” and “absolutely thrilling”, especially because they were clear underdogs.”They’d lost to three big guns in the tournament and then to come back the way they have just tells you the determination of this team,” the batting great said on TV channel India Today.  “So clearly you can say that the Indian women’s team has definitely come of age.”India lost three successive matches in the league phase before clinching the last semi-final spot, in contrast to Australia’s unbeaten run into the final four.India were in trouble at 59-2 in reply to Australia’s massive 338 when Rodrigues turned the game on its head in a 167-run third-wicket partnership with skipper Harmanpreet Kaur, who hit 89.Rodrigues, a middle-order batter who had a modest start in the tournament and was dropped in the league game against England, was promoted to number three and delivered when it mattered.”When you are left and then come back into the team the pressure is way too high… today’s innings was a marvellous innings,” said Gavaskar.That was echoed by former national cricketer Mohammad Kaif, who called it an “innings of a lifetime”.”Fantastic to watch free-flowing cricket by Jemimah Rodrigues,” he said on X.”In and out from the team but she never stopped believing.”India have twice been runners-up, in 2005 and 2017.In 2017 they beat Australia in the semi-finals before losing to England.

Après le saccage et la curée, le retour à la vie du parc ivoirien de la Comoé

“L’animal le plus dangereux, ici, c’est l’homme” prévient d’emblée le chef de la patrouille qui traque braconniers et orpailleurs dans le parc national de la Comoé, l’un des plus grands d’Afrique de l’Ouest.Laissé à l’abandon et saccagé pendant toute la crise politico-militaire qui a fait sombrer la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011, le parc …

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