Ligue des champions: Lille plie face à Dortmund et passe à côté de son histoire

En quête du premier quart de finale de son histoire, Lille a plié face à Dortmund (2-1) et au poids de l’événement mercredi au Stade Pierre-Mauroy en huitième retour de la Ligue des champions.Après un avantage d’un but acquis dès la cinquième minute grâce à Jonathan David, le Losc a été dominé par le finaliste de la dernière édition jusqu’à craquer par deux fois, puni par un pénalty d’Emre Can (54e) et une frappe de Maximilian Beier (65e).En position favorable une semaine après son match nul au Westfalenstadion (1-1), le club nordiste quitte finalement la plus prestigieuse compétition européenne entre clubs au stade des huitièmes, son plafond de verre.Les Dogues n’avaient jamais été aussi proches de le briser, après quatre défaites en autant de huitièmes de finale disputés contre Manchester United (1-0 deux fois) en 2007 et face à Chelsea (2-0, 2-1) en 2022.Mais dans l’enceinte de Villeneuve-d’Ascq et ses 48.000 supporters, en majorité parés de rouge pour former un mur comparable à celui, tout jaune, du club de la Ruhr, cette perspective vertigineuse était un trop lourd tribut pour les Nordistes.- Lille a “passé un cap” -C’est donc ainsi que se finit un parcours magnifique, ponctué de prouesses face aux grands de Madrid, le Real (1-0), puis l’Atlético (3-1), de performances solides contre la Juventus Turin (1-1), Bologne (2-1), Sturm Graz (3-2) et d’un festival offensif contre Feyenoord (6-1).”Il y a une vraie fierté par rapport à ça”, a souligné le président du Losc Olivier Létang.”Un club ne se construit pas non plus en attaquement de doigt, a-t-il souligné. Il faut une expérience au niveau européen. Ces deux dernières années, on a encore avancé. On a passé un cap.”Sur la pelouse, les joueurs de Bruno Genesio ont subi la majeure partie du match, loin du jeu de possession qui fait d’ordinaire leur force, offrant bien trop d’occasions au club allemand.C’est pourtant Dortmund qui a été très généreux en premier, quand son gardien Gregor Kobel a laissé passer entre ses jambes une reprise molle de Jonathan David (5e), après une montée pleine d’abnégation d’Ismaily.- Les choix perdants de Genesio -Le latéral gauche a fait partie des deux choix forts de Bruno Genesio au coup d’envoi, avec Rémy Cabella, positionné sur l’aile droite. Mais le Lyonnais de 58 ans, magicien depuis le début de la compétition, s’est trompé, cette fois, tant le milieu offensif de 35 ans a eu du mal à défendre dans ce côté droit qui a pris l’eau, avec Ngal’ayel Mukau, au profil plus défensif, en premier rideau plutôt qu’en deuxième.Après le but lillois, les joueurs de Niko Kovac ont eu nombre d’occasions en première période, et il a fallu des petits miracles, comme ce sauvetage sur sa ligne d’Alexsandro (17e), et cet autre de Thomas Meunier (20e), pour empêcher l’égalisation.Le gardien international Lucas Chevalier a dû s’employer à de multiples reprises (19e), effectuant notamment un triple arrêt (20e) de toute beauté.Mais il a dû s’incliner quand le capitaine des Jaune et Noir Emre Can s’est présenté au point de pénalty après une faute de Thomas Meunier sur Serhou Guirassy (54e).Cette égalisation, inévitable au vu du match, n’a fait que donner de la confiance aux Allemands, qui ont insisté (62e, 63e), jusqu’à prendre l’avantage d’une frappe en pleine lucarne de Maximilian Beier (65e).Ce n’est qu’après ce tournant que Bruno Genesio a fait entrer plusieurs joueurs (Chuba Akpom, Matias Fernandez-Pardo, Gabriel Gudmundsson, Osame Sahraoui, André Gomes). Mais c’était bien trop tard.Le Losc pourra regretter l’occasion nette de Benjamin André (34e), qui aurait pu être celle du K.-O., ainsi que la frappe à bout portant de David sur Kobel (79e) et la reprise de la tête trop tendre d’Akpom (84e).Bien plus fort athlétiquement, Dortmund a fait le match qu’il fallait, sans crainte ni retenue, et avec l’expérience de sa grande histoire dans cette compétition, ponctuée d’une victoire (1997) et de deux finales (2013, 2024). Il défiera le FC Barcelone en quart de finale.À l’inverse, Lille devra encore attendre pour écrire la sienne au-delà des huitièmes.

‘Stranded’ astronauts closer to coming home after next ISS launch

A routine crew rotation at the International Space Station has taken on unusual significance: It paves the way for a pair of astronauts stranded for more than nine months to finally come home.The NASA-SpaceX Crew-10 mission is set to launch from Florida’s Kennedy Space Center on Wednesday at 7:48 pm (2348 GMT), bound for the ISS.”All systems are looking good and weather is a go,” SpaceX wrote Wednesday on X, as the team of two US astronauts, one Japanese astronaut and a Russian cosmonaut said their goodbyes to relatives and drove to the launch pad.All eyes however will be on Butch Wilmore and Suni Williams, the NASA duo who have been stuck aboard the ISS since June after their Boeing Starliner spacecraft developed propulsion issues and was deemed unfit for their return.Wilmore and Williams were initially slated for an eight-day mission but were reassigned to Crew-9 after its astronauts arrived in September aboard a SpaceX Dragon. The spacecraft carried only two crew members instead of the usual four to make room for Wilmore and Williams.Crew-9 can only return to Earth after Crew-10 arrives.”We came up prepared to stay long, even though we plan to stay short,” Wilmore said in a recent news conference. “That’s what your nation’s human space flight program is all about, planning for unknown, unexpected contingencies.”Crew-10 is expected to dock early Thursday, followed by a brief handover before Crew-9 departs on March 16 for an ocean splashdown off the Florida coast, weather permitting.Along with Wilmore and Williams, NASA astronaut Nick Hague and Russian cosmonaut Aleksandr Gorbunov will also be aboard the returning Dragon capsule.Space remains an area of cooperation between the United States and Russia despite the Ukraine conflict, with cosmonauts traveling to the ISS aboard SpaceX Crew Dragons and astronauts doing the same via Soyuz capsules launched from Kazakhstan.- Political flashpoint -Wilmore and Williams’s prolonged stay has recently become a political flashpoint, as President Donald Trump and his close advisor Elon Musk have accused ex-president Joe Biden’s administration of abandoning the pair.SpaceX boss Musk has suggested, without providing specifics, that he had offered Biden a “rescue” mission outside of the routine crew rotations. However, with Trump now in office for nearly two months, the astronauts are still set to return as originally planned.The issue recently sparked a heated online exchange between Musk and Danish astronaut Andreas Mogensen, whom Musk called a slur for mentally disabled people. Several retired astronauts quickly came to Mogensen’s defense.One astronaut who backed Musk however was Wilmore, who offered contradictory statements in last week’s press conference.”I can only say that Mr. Musk, what he says is absolutely factual,” he said, seemingly endorsing the SpaceX founder’s version of events, before adding “politics is not playing into this at all.”The Crew-10 team consists of NASA astronauts Anne McClain and Nichole Ayers, Japan’s Takuya Onishi, and Russia’s Kirill Peskov.McClain, the mission’s commander, will be making her second trip to space.”I’m looking forward to breaking bread with those guys, talking to them, giving them big hugs,” she said of Wilmore and Williams.During their mission, the new crew will conduct a range of scientific experiments, including flammability tests for future spacecraft designs and research into the effects of space on the human body.

Ligue des champions: le pari manqué de Bruno Genesio

L’entraineur de Lille, Bruno Genesio, fin stratège, qui a épinglé tous les plus grands clubs d’Europe à son tableau de chasse, a perdu son pari mercredi en huitième de finale retour de Ligue des champions face à Dortmund (2-1).C’est un plafond de verre qu’ils ne sont pas parvenus à briser ensemble. Dans son histoire, le Losc n’est jamais parvenu en quart de finale de la plus prestigieuse des coupes d’Europe. Dans sa carrière d’entraîneur, Bruno Genesio non plus, n’a jamais atteint ce stade de la compétition.Mercredi, le Losc et son entraîneur, n’ont jamais été aussi proches d’écrire la plus belle page de leur histoire en coupe d’Europe, mais se sont finalement inclinés face à l’expérience d’un Borussia Dortmund, à la saison chaotique, mais toujours vivant.Cette saison en Ligue des champions, Genesio a tenté beaucoup de paris et les a tous remportés. Face au Real Madrid en phase de Ligue, il a titularisé, le jour de ses 17 ans, Ayyoub Bouaddi contre les Galactiques et le Losc s’est imposé 1-0. A Bologne, au même stade de la compétition, il a placé Ngal’ayel Mukau en numéro 10 et l’international congolais a inscrit les deux buts de la victoire lilloise (2-1).Le catalogue n’est pas exhaustif, mais mercredi en titularisant Rémy Cabella à la place de Matias Fernandez-Pardo, véritable surprise de la composition des Dogues au coup d’envoi, le Lyonnais de Lille a échoué.Cabella, mis sur le terrain pour conserver le ballon et du même coup le score, si d’aventure Lille venait à marquer rapidement, ce qui a été le cas grâce à Jonathan David et une énorme bourde de Gregor Kobel, le portier suisse du club allemand, n’a pas eu l’influence escomptée.”On connait l’importance de l’expérience dans ces matches-là Rémy (Cabella), sous pression, est capable de réaliser de grandes choses” a expliqué Bruno Genesio en conférence de presse. “Il a fait une très bonne première période, mais c’est un secteur de jeu où on est un peu démunis ces temps-ci” a-t-il aussi concédé. Parce qu’une fois leur but inscrit, les Lillois n’ont pas eu le ballon, ont subi les rafales de Dortmund, ne menant à la pause 1-0 que grâce à un Lucas Chevalier en feu. Et dans cette configuration de match, le côté droit de Lille a particulièrement souffert des assauts souvent initiés par Julian Ryerson. Quand Genesio a changé son fusil d’épaule, remplacé Cabella par Gabriel Gudmundsson, rééquilibrant ainsi son équipe, le Borussia venait d’inscrire deux buts. Trop tard. “Le remplacement était prévu depuis longtemps, mais il y a eu un long laps de temps de préparation pour que le joueur soit apte à rentrer : c’est ça aussi le haut niveau, c’est gérer ça, on doit encore apprendre”, s’est justifié Genesio. Ironie de l’histoire, Genesio si brillant cette saison en Ligue des champions, s’est cassé les dents au pire des moments, tandis que son homologue allemand, Niko Kovac a probablement sauvé sa tête sur le banc de Dortmund grâce à cette qualification.Le technicien allemand, arrivé au chevet du BVB pour sauver ce qui pouvait encore l’être d’une saison franchement ratée, avait pourtant exprimé son impuissance après une énième défaite, à domicile, contre Augsbourg ce week-end (1-0). “On a obtenu ce que l’on a montré, à savoir: rien”, avait pesté le Croate de 53 ans après la rencontre. “On ne s’est pas créé d’occasion, pas de situation de but. Il n’y avait pas d’agressivité, pas d’intensité, pas de circulation de la balle”, avait-il tonné en forme de réquisitoire après ce match loupé.En titularisant Maximilian Beier, buteur et excellent mercredi, en lieu et place de Jamie Gittens que tout le monde attendait, Kovac a lui réussi son pari.

LR: Wauquiez déplore les propos “malheureux” de son rival Retailleau

Le patron des députés LR Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence du parti, a déploré mercredi des propos “malheureux” de son rival Bruno Retailleau à son égard, tout en accusant “l’exécutif d’avoir capitulé” sur l’Algérie. “Je pense que c’était une phrase malheureuse et je suis sûr qu’il la regrette”, a déclaré à la presse le député de Haute-Loire à l’issue d’une réunion publique devant près de 250 personnes à Provins (Seine-et-Marne). Il réagissait ainsi aux déclarations du ministre de l’Intérieur qui avait répondu le matin sur RTL à une question sur des propos de Laurent Wauquiez par: “Les chiens aboient, la caravane tranquille passe”.”On n’est pas adversaires. Il ne faut pas qu’il y ait d’attaque, pas de phrases avec des mots qui peuvent être blessants”, a souligné le patron des députés LR qui brigue la présidence du parti face à Bruno Retailleau. Dans son discours, Laurent Wauquiez a aussi accusé “l’exécutif d’avoir capitulé avant même de livrer bataille” face à l’Algérie, reprochant au président Emmanuel Macron d’avoir refusé de dénoncer l’accord de 1968 avec Alger, qui donne un statut particulier aux Algériens en France en matière de circulation, de séjour et d’emploi.”Je ne peux accepter le choix qu’a imprimé Emmanuel Macron de dire que sur l’Algérie on ne peut rien faire, on ne va pas renégocier l’accord de 1968, on va continuer à se faire humilier”, a-t-il dénoncé.”Je le dis avec force. Il y a un seul chemin: on dénonce l’accord de 1968″, a-t-il insisté, recourant à ce qu’il présente comme “sa parole libre”. Une façon pour lui de se distinguer de Bruno Retailleau dont il affirme qu’il est bridé dans son expression par sa présence au gouvernement.”Il faut que celui qui sera demain le président de notre famille politique ait l’autonomie et la liberté de pouvoir le dire”, a-t-il expliqué.L’ancien patron du parti, Christian Jacob, qui lui a apporté son soutien, a abondé dans le même sens lors de la réunion publique: “la présidence de LR c’est un travail à plein temps”, a-t-il soutenu.”On n’a pas la parole totalement libre au gouvernement. On y est lié par la solidarité gouvernementale”, a-t-il ajouté.

Trump blasts Ireland on trade during traditional visit

It was perhaps not the welcome Irish Prime Minister Micheal Martin had hoped for on an annual US trip to mark Saint Patrick’s Day — a dressing down from Donald Trump on trade and tariffs.”We do have a massive deficit with Ireland,” the US president said in answer to the very first question he faced with Martin in the Oval Office, before going on to lambast the European Union in general.Trump promised to respond to tariffs imposed by the EU in retaliation for new US levies on steel and aluminum — an economic shockwave that could hit Ireland too.Certainly the encounter with the Irish taoiseach, or premier, was calmer than the scene less than two weeks ago when Trump and Ukraine’s President Volodymyr Zelensky got into a blazing row, also in the Oval Office.There was even a light-hearted moment as Trump ribbed Vice President JD Vance about the green-and-white shamrock socks he wore to honor Martin’s trip, a tradition by the Irish leader ahead of Saint Patrick’s Day on March 17.But despite the pleasantries during the visit, the 78-year-old president had a long list of grievances about the Emerald Isle.Trump said he had “great respect” for Ireland but in the same breath accused it of luring pharma and tech giants to its shores with low taxes.”This is this beautiful island of five million people, it’s got the entire US pharmaceutical industry in its grip,” Trump said.The United States is Ireland’s single biggest export market for pharmaceutical drugs and ingredients, mostly manufactured by American companies like Pfizer, Eli Lilly, and Johnson & Johnson.- ‘Very tough’ -“I’m not upset with you. I think I respect what you’ve done,” said Trump. “But the United States shouldn’t have let it happen.”The US president complained about “tremendously bad” treatment of tech titan Apple, which was ordered by Brussels to pay a multi-billion-euro tax settlement to Ireland.It then got personal, as it often seems to with Trump, as the billionaire former property developer complained about EU red tape holding up the expansion of a resort he owns in Ireland.Trump finally returned to one of his favorite themes as he launched a broader attack on the 27-nation European Union.”The EU was set up in order to take advantage of the United States,” Trump said. Trump also doubled down on his threats to impose reciprocal tariffs on the European Union in April.”So whatever they charge us, we’re charging them.”When Martin got a word in edgeways, he tried to strike a diplomatic tone.”It’s a two-way street,” Martin said, adding that Ireland was stepping up investments in the United States.”It’s a relationship that we can develop and that will endure into the future.” Trump agreed — and then went back to speaking about the deficit.The Irish and US leaders also ended up talking past each other on the subject of the Israel-Hamas war.Non-NATO member Ireland is one of the most pro-Palestinian countries in Europe, in stark contrast to Trump who has called for the US to “take over” Gaza.”It’s been our view that a two-state solution is the ideal,” Martin said.

Le rebond des valeurs technologiques tire Wall Street

La Bourse de New York a terminé globalement en hausse mercredi, effectuant un rebond technique après plusieurs séances consécutives en baisse, soutenue en particulier par les valeurs de la tech.Le Dow Jones a reculé de 0,20% tandis que l’indice Nasdaq a gagné 1,22% et l’indice élargi S&P 500 a pris 0,49%.Il s’agit d’une “correction technique”, estime auprès de l’AFP Karl Haeling, de LBBW, assurant qu’il “y a eu tellement de ventes que le marché est un peu épuisé à l’heure actuelle”.Sur une semaine glissante, les trois principaux indices de Wall Street ont lâché autour de 4%.”Les valeurs technologiques ont été les plus touchées, et ce sont elles qui rebondissent le plus” ce mercredi, ajoute l’analyste.En bonne place parmi ces facteurs de progression, le pionnier des véhicules électriques Tesla a bondi (+7,59%) après que Trump a volé au secours de la marque dirigée par son allié Elon Musk mardi à la Maison Blanche. Lundi, l’action de Tesla avait dégringolé de plus de 15% lors de sa pire séance en Bourse depuis 2020, le constructeur souffrant notamment d’un plongeon de ses ventes.Les géants du secteur de la tech ont pour la plupart avancé mercredi: Meta a gagné 2,29%, Microsoft 0,74%, Alphabet 1,82%, Amazon 1,17% et Nvidia s’est envolé de 6,43%. Seul Apple a fini dans le rouge (-1,75%).La publication, avant séance, des derniers chiffres de l’inflation aux Etats-Unis “a constitué un répit bienvenu pour un marché qui a connu une période difficile ces derniers temps et qui aurait besoin d’un peu de soutien de la part de données favorables”, a écrit Jose Torres, d’Interactive Brokers.L’indice des prix à la consommation – mesurant l’évolution d’un panier de biens et services – a augmenté en février de 2,8% en rythme annuel, contre 3% en janvier, selon le ministère américain du Travail. Sur un mois, l’indice a aussi ralenti à 0,2% (contre +0,5%).Les analystes s’attendaient plutôt à une hausse de 2,9% en glissement annuel et de 0,3% sur un mois, selon le consensus publié par MarketWatch.Pour Karl Haeling, ces données ont toutefois pu “être prises avec des pincettes”, certains investisseurs les considérant comme déjà “de vieilles nouvelles” car il y avait peu de nouveaux droits de douane effectifs en février.”Les données de mars que nous obtiendrons en avril seront le début de données plus significatives pour voir quel est l’effet des surtaxes”, estime M. Haeling.Les spécialistes s’attendent à voir les prix commencer à grimper sur le marché intérieur américain à mesure que les droits de douane entrent en vigueur.L’Union européenne (UE), la Chine et le Canada ont annoncé mercredi des représailles pour répondre aux droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium imposés à minuit par Donald Trump, ce qui a poussé le président américain à promettre de nouvelles mesures de rétorsion.Donald Trump a ensuite promis de “répliquer”, soulignant au passage que les droits de douane dits “réciproques”, qui doivent entrer en vigueur le 2 avril, pourraient être “un peu plus que réciproques” dans certains cas.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est tendu à 4,31%, contre 4,28% mardi en clôture.Ailleurs à la cote, les compagnies aériennes ont souffert: American Airlines a perdu 4,62%, JetBlue 3,57%, United Airlines 4,73%, Delta 2,96%.Elles sont affectées par les incertitudes macroéconomiques, mais aussi des accidents spectaculaires et des incendies, contraignant plusieurs d’entre elles à abaisser leurs prévisions pour le premier trimestre.Le géant historique des puces Intel a été recherché (+4,55%) après des informations de l’agence Reuters selon lesquelles Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) a approché d’autres géant du secteur comme Nvidia, Broadcom ou Advanced Micro Devices (AMD), afin d’assurer conjointement l’exploitation d’usines d’Intel.

Stocks advance on US inflation slowing, Ukraine ceasefire plan

Stock markets mostly rose Wednesday on both sides of the Atlantic as investors shrugged off Washington’s latest tariffs to focus on cooling US inflation and a Ukraine ceasefire plan.Global markets have endured severe swings this month as US President Donald Trump looks to ramp up pressure on global partners by imposing or threatening hefty duties on their goods, citing trade imbalances and other concerns.Markets have worried that the tariffs could spark a surge in US inflation and drive a stake into the chances that the Federal Reserve cuts interest rates further.But government data released Wednesday showed US consumer inflation had slowed slightly to 2.8 percent in February — the first full month of Trump’s White House return.That was slightly better than analysts expected. Core inflation, which excludes volatile food and energy prices, dipped to an annual rate of 3.1 percent.”The inflation data are a bright spot in the Federal Reserve’s battle against rising prices. They reinforce the expectation of three rate cuts later in 2025,” said Jochen Stanzl, chief market analyst at CMC Markets.”Sentiment on Wall Street is so negative that these positive inflation figures could spark a broader recovery in stock prices,” he added.Wall Street’s main stock indices mostly closed higher with the tech-heavy Nasdaq Composite rising 1.2 percent.But the Dow dipped into the red, losing 0.2 percent.The “momentum has struggled to sustain itself,” said Daniela Sabin Hathorn, senior market analyst at Capital.com.In Europe, Frankfurt stocks jumped 1.6 percent, while Paris gained 0.6 percent and London added 0.5 percent.Analysts said support also came from Ukraine endorsing an American proposal for a 30-day ceasefire, with Russia yet to issue a response.Stanzl said further developments in US trade policy could shift sentiment “as many investors link tariffs with higher inflation, which could soon undo the hard-won declines achieved by the Federal Reserve.”In Trump’s latest move, sweeping 25 percent levies on all US aluminum and steel imports came into effect, hitting numerous nations from Brazil to South Korea, as well as the European Union.Trump had threatened to double those tariffs on Canada after Ontario imposed an electricity surcharge on three US states, but he called that off after the province halted the charge.The move nonetheless brought swift ripostes from Canada, which announced nearly $21 billion in additional tariffs on US goods, while the EU said it would target $28 billion in US imports starting April.China vowed to strike back, but Brazil, Britain and Mexico held off taking countermeasures.The on-off nature of Trump’s trade policies has fueled uncertainty in markets, and has sent the VIX “fear index” of volatility to its highest level since August.Analysts said high uncertainty in US stock markets made other regions more attractive as investors seek stability.”Investors are increasingly looking overseas as concerns mount over US stock valuations, monetary policy, and economic uncertainty,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo.Asian markets ended mostly lower on Wednesday.- Key figures around 2030 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 41,350.93 points (close)New York – S&P 500: UP 0.5 percent at 5,599.30 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 1.2 percent at 17,648.45 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,540.97 (close)Paris – CAC 40: UP 0.6 percent at 7,988.96 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.6 percent at 22,676.41 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 36,819.09 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 23,600.31 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,371.92 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0890 from $1.0915 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2969 from $1.2954Dollar/yen: UP at 148.32 yen from 147.70 yenEuro/pound: DOWN at 83.97 pence from 84.26 penceBrent North Sea Crude: UP 2.0 percent at $70.95 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.2 percent at $67.68 per barrelburs/rl/bc/bys/des

LR: la campagne s’envenime entre Retailleau et Wauquiez

Coups de “poignards dans le dos” et “chiens qui aboient”: A deux mois du congrès qui désignera le nouveau président de LR, le ton monte entre les deux candidats Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, qui multiplient les piques à distance.A en croire les entourages des deux candidats, il n’y a pas de guerre des chefs: “Bruno Retailleau ne parle jamais de Laurent Wauquiez dans ses meetings”, assure le camp du ministre de l’Intérieur. “Il n’y a aucune attaque personnelle ou de critique de son action au gouvernement”, réplique celui du patron des députés LR.Malgré ces déclarations de bonnes intentions, le ton monte : “Les chiens aboient, la caravane tranquille passe”, a dit le ministre de l’Intérieur sur RTL, répondant aux doutes émis sur sa capacité à obtenir des résultats en étant “sous la tutelle de François Bayrou”.”Je pense que c’était une phrase malheureuse et je suis sûr qu’il la regrette”, a déclaré à la presse le député de Haute-Loire à l’issue d’une réunion publique devant près de 250 personnes à Provins (Seine-et-Marne). “On n’est pas adversaires. Il ne faut pas qu’il y ait d’attaque, pas de phrases avec des mots qui peuvent être blessants”, a-t-il ajouté, tandis que l’un de ses proches taclait “la fébrilité” du ministre et l’appelait “à garder son calme”.Dans l’entourage de Bruno Retailleau, en vogue dans les sondages, on nie un quelconque dédain dans l’utilisation de cette expression, assurant qu’elle témoigne de la volonté de Bruno Retailleau de montrer que “ça ne l’empêche pas d’avancer” dans sa tâche à Beauvau.Surtout, c’est une manière de dire “ça suffit” à Laurent Wauquiez qui “passe son temps à nous taper dessus avec des sous-entendus”, explique la source, agacée par les attaques sur le manque de liberté du ministre en tant que membre du gouvernement.Et l’entourage du Vendéen de contre-attaquer: “Pour décrédibiliser le ministre de l’Intérieur, Laurent Wauquiez se sert du récit de nos adversaires du RN”. A l’image du vice-président Sébastien Chenu qui a récemment présenté le ministre comme “l’homme des accommodements”.- “La campagne contre la ville” -Ces premiers échanges musclés entre les deux candidats coïncident avec l’accentuation de la “chiraquisation” de la campagne de Laurent Wauquiez.Le député de Haute-Loire l’a d’ailleurs reconnu mardi sur Europe 1, citant dès les premières secondes de l’interview le nom de l’ancien président et affichant sa volonté de vouloir “sillonner la France” comme lui pour aller à la rencontre des adhérents LR. Un parallèle qu’il a cherché à renforcer en parlant des “poignards qu’on lui a plantés dans le dos”. Allusion à la trahison infligée à Jacques Chirac par Edouard Balladur, son meilleur ennemi à droite, qui s’était finalement aussi jeté dans la course à l’Elysée en 1995 porté par des sondages favorables… avant de se faire doubler par celui qui deviendra au final président.   “C’est la campagne contre la ville”, observe un élu auvergnat en comparant la stratégie de Laurent Wauquiez, qui prend son temps pour prendre un verre après ses meetings avec les militants et celle du ministre de l’Intérieur dont les fonctions le privent de la même disponibilité.Le patron des députés LR a d’ailleurs l’intention de mener sa campagne jusqu’au congrès du 17 et 18 mai au “rythme de deux réunions par jour avec les fédérations, voire trois” pour pouvoir les rencontrer toutes, commente un proche.C’est déjà le cas cette semaine où il est allé mercredi à la rencontre des militants en Côte d’Or et en Seine-et-Marne, avant de mettre le cap jeudi et vendredi sur l’Aude, l’Hérault, le Tarn et Toulouse.Un emploi du temps chargé qui donne au camp de Bruno Retailleau l’occasion de riposter aux attaques de son adversaire qui souligne sans cesse que “la France a besoin d’un ministre à temps plein”.A Beauvau, on déplore que cette campagne se fasse aux dépens de sa présidence des députés LR: “Il était absent lors du débat sur l’Ukraine…”, relève un proche du ministre.Pour sa part, le ministre accélère également et avance au rythme de trois réunions publiques par semaine, auxquelles s’ajoutent celles de son directeur de campagne Othman Nasrou qui se rend jeudi à Marseille.

US envoys head to Moscow for Ukraine ceasefire talks

President Donald Trump expressed optimism Wednesday that US negotiators headed to Moscow could secure a ceasefire in the Ukraine war, with officials saying the United States wants Russia to agree to an unconditional halt to hostilities.The Kremlin said it was awaiting details of a US-Ukrainian proposal agreed this week, and gave no indication of its readiness to stop fighting that has left tens of thousands dead in the past three years.President Vladimir Putin visited Russian troops who have made gains against Ukrainian forces battling to keep Russian territory seized in an offensive last year.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky said his country was ready to embrace a deal, and the United States had indicated it would issue a “strong” response if Putin refuses an accord.”People are going to Russia right now as we speak. And hopefully we can get a ceasefire from Russia,” Trump told reporters during an Oval Office meeting with Ireland’s prime minister Micheal Martin.The White House said that Trump’s envoy Steve Witkoff, a mediator in the Gaza and Ukraine wars, would be in Moscow this week.Trump on Wednesday did not mention whether he would speak with Putin, but added that there had been “positive messages” from Moscow, saying: “I hope he’s going to have a ceasefire.”- ‘Horrible bloodbath’ -Trump said that if the fighting could be halted, “I think that would be 80 percent of the way to getting this horrible bloodbath finished.”US Secretary of State Marco Rubio said Washington wanted Moscow’s agreement with no strings attached. “That’s what we want to know — if they’re prepared to do it unconditionally,” Rubio said on a plane heading to a G7 meeting in Canada.”If the response is, ‘yes’, then we know we’ve made real progress, and there’s a real chance of peace. If their response is ‘no’, it would be highly unfortunate, and it’ll make their intentions clear,” he added.Russian news agencies reported earlier that the heads of the CIA and Russia’s SVR foreign intelligence agency had held their first phone call in several years.Rubio was to give an update on the initiative at the G7 meeting in Charlevoix, Canada. The defense ministers of France, Britain, Germany, Italy and Poland met in Paris to discuss how they could support Ukraine, and any ceasefire.While the Kremlin made no immediate comment on the US-Ukraine proposal — agreed at a meeting in Saudi Arabia on Tuesday — the Russian foreign ministry said earlier this month that a temporary ceasefire would be unacceptable.Trump said “devastating” sanctions were possible if Russia refused a deal but added: “I hope that’s not going to be necessary.”- ‘None of us trust the Russians’ -“I can do things financially that would be very bad for Russia. I don’t want to do that because I want to get peace,” Trump said.The latest dramatic diplomatic swing came less than two weeks after Trump kicked Zelensky out of the White House complaining about the Ukrainian leader’s attitude to US assistance.Trump halted military aid and intelligence sharing with Kyiv, but that resumed after the truce proposal was agreed on Tuesday.Trump had previously said he was ready to welcome Zelensky back to the White House and speculated he could speak with Putin this week.In Kyiv, Zelensky said the United States would pile pressure on Moscow if it did not accept a ceasefire.”I understand that we can count on strong steps. I don’t know the details yet but we are talking about sanctions and strengthening Ukraine,” Zelensky told reporters.”Everything depends on whether Russia wants a ceasefire and silence, or it wants to continue killing people,” the Ukrainian leader added.He said Ukrainians had no confidence that fighting would stop. “I have emphasized this many times, none of us trust the Russians.”Ukraine is increasingly suffering on the battlefield, losing ground in the east and south of the country, where officials said eight people were killed on Wednesday.Russia has also reclaimed territory in its western Kursk region, pushing back Ukrainian troops who staged a shock offensive last August.Putin was shown on Russian television visiting troops in Kursk on Wednesday.”I am counting on the fact that all the combat tasks facing our units will be fulfilled, and the territory of the Kursk region will soon be completely liberated from the enemy,” Putin said.Russian chief of staff General Valery Gerasimov said that 430 Ukrainian troops had been captured and Putin called them “terrorists.”Ukraine military commander-in-chief General Oleksandr Syrsky indicated that some forces in Kursk were pulling back to “more favorable positions.”burs-jc/tw/jgc