C1: Aston Villa gifle Bruges et rejoint le PSG en quarts

Aston Villa, en roue libre mercredi en Angleterre face au Club Bruges (3-0), sera l’adversaire du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions.Le club de Birmingham, vainqueur 3-1 à l’aller en Venise du Nord, n’a jamais été inquiété par les champions de Belgique rapidement réduits à dix après l’exclusion au quart d’heure de Kyriani Sabbe suite à une faute sur Marcus Rashford qui filait droit vers le but de Simon Mignolet.Après Liverpool en 8es, les Parisiens de Luis Enrique devront donc affronter une deuxième équipe anglaise dans leur quête d’une première Coupe aux grandes oreilles. Match aller le 8 avril au Parc des Princes, retour le 15.Une rencontre que Dembelé et Cie aborderont avec le statut de favoris, Villa pointant actuellement à la huitième place de la Premier League à 25 points du leader… Liverpool.Sur le papier, il ne s’agira donc pas de l’adversaire le plus prestigieux du continent tandis que, par exemple, le Bayern devra se défaire de l’Inter Milan et le Barça du Borussia Dortmund.Si Villa et le PSG ne se sont jamais rencontrés sur la scène européenne, les Parisiens feront bien de se méfier d’une formation qui n’a connu qu’une seule défaite cette saison en C1, à Monaco fin janvier (1-0).Les protégés d’Unai Emery, ex-coach du PSG, ont ainsi dominé le Bayern (1-0) à l’automne avant d’accrocher la Juventus (0-0). Tout sauf un oiseau pour le chat, donc. Même si la forme des deux équipes a épousé des courbes opposées ces dernières semaines, le PSG formant un bloc compact de plus en plus impressionnant.- Retrouvailles pour Asensio, Enrique et Emery -Face aux Blauw en Zwart, Villa a donc eu très tôt (17e) la tâche facilitée par l’exclusion de Sabbe.Du pain béni pour les équipiers du capitaine John McGinn qui se sont fait plaisir via un doublé de l’Espagnol Marco Asensio (50e et 61e) et un but du défenseur néerlandais Ian Maatsen (57e).Villa s’offre une rencontre de prestige face au Paris SG. Un match qui sera l’occasion de retrouvailles pour Asensio, prêté cet hiver par le club français à Aston Villa où il a d’emblée conquis les exigeants fans du Midlands (sept buts: deux en Premier League, deux en FA Cup et donc désormais trois en Ligue des champions).Aucune clause du contrat de prêt de l’international espagnol ne l’empêche en effet d’affronter l’équipe à laquelle il appartient selon un contrat valable jusqu’en 2026.Et pour les entraîneurs Luis Enrique et Unai Emery, ce sera aussi l’occasion d’un nouveau duel. Au printemps 2017, le PSG entraîné par Emery avait battu le Barça d’Enrique (4-0) au Parc des Princes avant une remontada catalane au match retour (6-1).

Le retour des astronautes américains coincés dans l’ISS se dessine

Une nouvelle mission habitée doit s’envoler mercredi vers la Station spatiale internationale à bord d’un vaisseau de l’entreprise d’Elon Musk, SpaceX, ouvrant la voie au retour des deux astronautes américains coincés dans l’espace depuis neuf mois.”Tous les systèmes sont en place et la météo est bonne”, a indiqué dans l’après-midi SpaceX sur le réseau social X.Le lancement doit se tenir à 19H48 locales (23H48 GMT) depuis Cap Canaveral, en Floride. Après plus de 10 heures de voyage, l’équipage formé de quatre personnes rejoindra la Station spatiale internationale (ISS), où les deux astronautes infortunés l’attendent.Si tout se déroule comme prévu et que la météo reste favorable, ces derniers, nommés Butch Wilmore et Suni Williams pourraient revenir sur Terre dès dimanche, a précisé la Nasa.Initialement partis pour une mission de huit jours, ces deux vétérans de l’espace sont coincés depuis juin dernier dans l’ISS en raison de défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés en juin.Un périple qui a récemment pris un tournant politique, le président Donald Trump et son grand allié Elon Musk accusant l’administration de l’ex-président Joe Biden de les avoir volontairement abandonnés à leur sort.Le multimilliardaire est chargé depuis l’été 2024 par la Nasa d’opérer leur retour, mais a récemment assuré qu’il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans toutefois préciser comment.- Rotation régulière -Son entreprise SpaceX a envoyé fin septembre vers l’ISS un vaisseau Crew Dragon avec seulement un astronaute américain et un cosmonaute russe à bord – au lieu des quatre passagers initialement prévus – afin de laisser de la place au retour pour Butch Wilmore et Suni Williams.Ces derniers attendent désormais l’arrivée de la mission suivante, Crew-10, qui doit décoller mercredi pour repartir.Le nouvel équipage est constitué de deux astronautes de la Nasa, Anne McClain et Nichole Ayers, d’un astronaute japonais Takuya Onishi et d’un nouvel cosmonaute russe, Kirill Peskov.En dépit de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis et la Russie ont poursuivi ces dernières années leur collaboration dans le domaine spatial, avec l’envoi de cosmonautes russes via SpaceX et d’astronautes américains par les fusées russes Soyouz lors de missions de rotation de l’équipage de l’ISS.C’est dans ce cadre que s’inscrit cette nouvelle mission. Ses participants seront chargés de réaliser de nombreuses expériences scientifiques et technologiques dans le laboratoire spatial.Après une période passation de quelques jours entre les deux équipages, Butch Wilmore et Suni Williams pourront revenir sur Terre aux côtés de l’Américain Nick Hague et du Russe Alexandre Gorbounov de Crew-9.Si la météo est favorable, le vaisseau Crew Dragon ayant acheminé M. Hague et M. Gorbounov devrait quitter la Station spatiale internationale avec tous les quatre à bord dimanche, a fait savoir vendredi une ingénieure de la Nasa, Dana Weigel, et amerrir au large de la côte Est américaine, grâce à des parachutes-freins.Si leur séjour dans l’espace s’est éternisé, Butch Wilmore et Suni Williams n’ont pas encore dépassé le record de l’astronaute américain Frank Rubio. Ce dernier avait vécu 371 jours à bord de l’ISS en 2023, au lieu de six mois prévus initialement, en raison d’une fuite de liquide de refroidissement à bord du vaisseau spatial russe prévu pour son retour.”Nous nous étions préparés à rester longtemps, même si nous ne pensions rester que très peu”, a récemment dit Butch Wilmore, assurant qu’il s’agissait de la “raison même” de leur entraînement: “se préparer à toutes les éventualités et imprévus”. 

Artificialisation des sols: au Sénat, une nouvelle offensive pour assouplir les contraintes

Faut-il assouplir les objectifs de lutte contre l’artificialisation des sols? Le Sénat a commencé mercredi l’examen d’un texte pour revoir certains principes du “zéro artificialisation nette” (ZAN), régulièrement ciblé par la droite et dont la remise en cause inquiète la gauche et une partie de la macronie.Les débats, qui continueront jeudi et s’étireront jusqu’à un vote solennel prévu mardi, s’annoncent assez animés à la chambre haute sur l’un des chevaux de bataille de la majorité sénatoriale, une alliance entre Les Républicains et les centristes.Ces derniers ne cessent de fustiger les contraintes pesant sur les élus locaux dans le cadre du ZAN, qui fixe un objectif très ambitieux depuis la loi Climat de 2021: stopper l’étalement urbain d’ici 2050. A cette date, toute nouvelle surface urbanisée devra ainsi être compensée par la renaturation d’une surface équivalente.”Une logique planificatrice et dirigiste des gouvernements successifs”, s’alarme le sénateur LR Jean-Baptiste Blanc, qui a appelé en ouverture des débats à “changer de méthode, changer cette planification descendante”.Avec le centriste Guislain Cambier, il porte une proposition de loi pour suggérer divers aménagements, après de premiers assouplissements déjà votés en 2023.La mesure phare du texte entend revenir sur un objectif intermédiaire fixé à 2031, qui prévoit de diviser par deux le rythme d’artificialisation au cours de la décennie 2021-2031 par rapport à la décennie précédente (2011-2021). Sans remettre en cause néanmoins l’échéance de 2050 et l’objectif du “zéro artificialisation nette”.”Il faut assouplir, donner de la respiration et surtout donner la main aux territoires pour qu’ils décident eux-mêmes de leur propre trajectoire”, a expliqué la rapporteure centriste Amel Gacquerre.- “Trace” après “ZAN” -Pour lutter contre une loi jugée “descendante” et “désasphyxier” les collectivités, les sénateurs entendent aussi repousser les calendriers prévus par la loi, pour intégrer les objectifs de sobriété foncière dans les documents d’urbanisme, et donner plus de pouvoir aux élus locaux pour contraindre la région à revoir ses objectifs de désartificialisation.Ils souhaitent également exclure du décompte du ZAN, jusqu’en 2036, les implantations industrielles, les infrastructures de production d’énergie renouvelable et les constructions de logements sociaux dans les communes qui en sont déficitaires.Plus symbolique, les sénateurs proposent de supprimer l’appellation du ZAN – “devenue un repoussoir” selon eux – au profit de l’acronyme “Trace”, pour “Trajectoire de réduction de l’artificialisation concertée avec les élus locaux”.Autant d’aménagements qui inquiètent au plus haut point une partie de la gauche, et notamment le groupe écologiste, qui a tenu mardi une conférence de presse pour dénoncer une “loi de détricotage complet du ZAN”.”Nous dénonçons cette capitulation par rapport aux enjeux essentiels de sobriété foncière”, a fustigé le sénateur de Paris Yannick Jadot.- Objectif intermédiaire en 2034 ? -Si le gouvernement partage de son côté l’ambition “d’assouplir autant que possible” le dispositif, le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen a rappelé dans la soirée son opposition à certains objectifs du Sénat, craignant qu’ils soient “contreproductifs”.Un amendement gouvernemental propose ainsi de rétablir l’objectif intermédiaire d’une artificialisation réduite de moitié, mais en le repoussant de trois années, à 2034. “Il me semble indispensable de pouvoir essayer d’évaluer objectivement cette avancée, d’identifier les écarts et se donner la possibilité d’atteintre l’objectif en 2050 pour ceux qui seraient en retard”, a insisté le ministre.Le Sénat devrait rejeter la proposition gouvernementale, au profit d’un dispositif moins contraignant imposant aux collectivités de se fixer un objectif certes “crédible” pour 2034, mais dont le chiffrage sera à la main des territoires.L’initiative du Sénat va rapidement être éclairée par une mission parlementaire de l’Assemblée nationale, menée par la députée Renaissance Sandrine Le Feur et dont les conclusions, attendues fin mars, “s’opposeront à la proposition de loi du Sénat”, selon l’entourage de la présidente de la commission Développement durable de l’Assemblée. Les associations d’élus aussi accueillent diversement cette initiative. “Changer toutes les règles alors que tout le monde s’est mis au travail, recréer de l’incertitude chez les élus, je ne sais pas si c’est la meilleure des choses”, s’est interrogé mercredi Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France.

La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se réunissent au Canada pour discuter d’un possible cessez-le-feu en Ukraine, au moment où les menaces américaines visant son voisin du nord créent un climat tendu.Les ministres des Affaires étrangères – Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et États-Unis – se réunissent à Charlevoix, au Québec, de mercredi à vendredi pour leur première rencontre depuis que le président américain Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier.Pour Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, le G7 doit se concentrer sur l’Ukraine, qui est “le but de cette réunion”.Avant son arrivée au Canada en milieu d’après-midi, il a expliqué espérer que le club des grands pays industrialisés reconnaissent que “les États-Unis ont fait une bonne chose pour le monde”, après les récentes discussions en Arabie Saoudite.L’Ukraine a donné son accord mardi à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, après plus de huit heures de discussions à Jeddah.”Maintenant, nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie”, a déclaré Marco Rubio. La Russie, qui a l’avantage sur le front depuis plus d’un an, a affirmé de son côté qu’elle attendait d’être officiellement informée de cette proposition de trêve par les Etats-Unis, les deux pays ayant aussi entamé la relance de leurs relations.Jusque-là tenus à l’écart des négociations, les pays européens ont salué les avancées. Mais ils ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut. “Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée”, a insisté le chancelier allemand Olaf Scholz mercredi. De son côté, le ministre italien Antonio Tajani appuiera lors du G7 l’importance de “maintenir l’unité transatlantique pour parvenir à une paix juste et durable, qui garantisse l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine et en même temps la sécurité du continent européen”.- “Personne n’est à l’abri” -Les discussions pourraient toutefois être parasitées par les tensions commerciales, notamment entre le Canada et les Etats-Unis.Marco Rubio est le premier haut responsable de l’administration Trump à fouler le sol canadien alors que le président américain s’est attaqué au pays, assurant qu’il devrait devenir le “51e État” américain et lui imposant des droits de douane.A son arrivée à Québec, un petit tapis rouge a été installé sur le tarmac de l’aéroport avant son départ pour Charlevoix, au bord du fleuve St-Laurent.Les nombreuses annonces et les revirements de Donald Trump sur les droits de douane ont semé un vent de panique ces derniers jours sur les marchés.Marco Rubio a reconnu qu’il ne pourrait pas éviter le sujet des tensions commerciales lors de sa rencontre avec la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, jeudi matin.Mais “notre obligation est d’essayer d’éviter que les choses sur lesquelles nous travaillons ensemble soient affectées négativement par les choses sur lesquelles nous sommes en désaccord en ce moment”, a déclaré M. Rubio à la presse.”Ce n’est pas une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”, a-t-il ajouté.Cette question ne sera pas abordée car la souveraineté du Canada n’est “pas négociable”, a répliqué Mélanie Joly.Cette dernière, qui a durci le ton ces derniers jours face aux attaques de Donald Trump, compte aussi avertir les dirigeants européens de ne pas ignorer les menaces américaines estimant que le Canada pourrait n’être que le premier de la liste.Le futur Premier ministre canadien Mark Carney, qui doit prendre la place de Justin Trudeau dans les jours qui viennent, a prévenu que les Américains représentaient un “péril existentiel” pour le Canada.Pour Mélanie Joly: “Si les États-Unis peuvent faire cela à nous, leur plus proche ami et allié, alors personne n’est à l’abri”.

La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se réunissent au Canada pour discuter d’un possible cessez-le-feu en Ukraine, au moment où les menaces américaines visant son voisin du nord créent un climat tendu.Les ministres des Affaires étrangères – Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et États-Unis – se réunissent à Charlevoix, au Québec, de mercredi à vendredi pour leur première rencontre depuis que le président américain Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier.Pour Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, le G7 doit se concentrer sur l’Ukraine, qui est “le but de cette réunion”.Avant son arrivée au Canada en milieu d’après-midi, il a expliqué espérer que le club des grands pays industrialisés reconnaissent que “les États-Unis ont fait une bonne chose pour le monde”, après les récentes discussions en Arabie Saoudite.L’Ukraine a donné son accord mardi à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, après plus de huit heures de discussions à Jeddah.”Maintenant, nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie”, a déclaré Marco Rubio. La Russie, qui a l’avantage sur le front depuis plus d’un an, a affirmé de son côté qu’elle attendait d’être officiellement informée de cette proposition de trêve par les Etats-Unis, les deux pays ayant aussi entamé la relance de leurs relations.Jusque-là tenus à l’écart des négociations, les pays européens ont salué les avancées. Mais ils ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut. “Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée”, a insisté le chancelier allemand Olaf Scholz mercredi. De son côté, le ministre italien Antonio Tajani appuiera lors du G7 l’importance de “maintenir l’unité transatlantique pour parvenir à une paix juste et durable, qui garantisse l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine et en même temps la sécurité du continent européen”.- “Personne n’est à l’abri” -Les discussions pourraient toutefois être parasitées par les tensions commerciales, notamment entre le Canada et les Etats-Unis.Marco Rubio est le premier haut responsable de l’administration Trump à fouler le sol canadien alors que le président américain s’est attaqué au pays, assurant qu’il devrait devenir le “51e État” américain et lui imposant des droits de douane.A son arrivée à Québec, un petit tapis rouge a été installé sur le tarmac de l’aéroport avant son départ pour Charlevoix, au bord du fleuve St-Laurent.Les nombreuses annonces et les revirements de Donald Trump sur les droits de douane ont semé un vent de panique ces derniers jours sur les marchés.Marco Rubio a reconnu qu’il ne pourrait pas éviter le sujet des tensions commerciales lors de sa rencontre avec la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, jeudi matin.Mais “notre obligation est d’essayer d’éviter que les choses sur lesquelles nous travaillons ensemble soient affectées négativement par les choses sur lesquelles nous sommes en désaccord en ce moment”, a déclaré M. Rubio à la presse.”Ce n’est pas une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”, a-t-il ajouté.Cette question ne sera pas abordée car la souveraineté du Canada n’est “pas négociable”, a répliqué Mélanie Joly.Cette dernière, qui a durci le ton ces derniers jours face aux attaques de Donald Trump, compte aussi avertir les dirigeants européens de ne pas ignorer les menaces américaines estimant que le Canada pourrait n’être que le premier de la liste.Le futur Premier ministre canadien Mark Carney, qui doit prendre la place de Justin Trudeau dans les jours qui viennent, a prévenu que les Américains représentaient un “péril existentiel” pour le Canada.Pour Mélanie Joly: “Si les États-Unis peuvent faire cela à nous, leur plus proche ami et allié, alors personne n’est à l’abri”.

Municipales à Paris: Francis Szpiner candidat à l’investiture de la droite

Le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a annoncé mercredi vouloir être le candidat de la droite pour les élections municipales de 2026 dans la capitale, une investiture déjà briguée par Rachida Dati.”Je demanderai en effet aux Républicains et aux Centristes d’être leur candidat à la mairie de Paris. Il appartiendra à la Commission nationale d’investiture (de LR, NDLR) de se prononcer”, a indiqué Francis Szpiner dans un entretien au Parisien publié mercredi soir.Avocat et ancien maire (LR) du 16e arrondissement, Francis Szpiner, 70 ans, dirige l’un des trois groupes de droite au Conseil de Paris, Demain Paris (16 élus, LR et centristes), qu’il a créé il y a un an pour marquer son désaccord avec le rapprochement imposé par Rachida Dati avec la majorité présidentielle lors de son entrée au gouvernement.La ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement “est aujourd’hui la candidate du macronisme, elle n’est plus membre des Républicains”, commente le sénateur LR.”Je ne peux pas lui laisser le monopole de l’opposition car les faits démontrent qu’elle n’arrive pas à rassembler”, ajoute-t-il.Mais en janvier, la patronne de la fédération LR de Paris, la sénatrice Agnès Evren, avait appelé “toute la droite parisienne” à se rassembler derrière Rachida Dati. L’appel d’Agnès Evren n’engageait pas l’ensemble du groupe Union capitale, première force d’opposition au Conseil de Paris (22 élus), dont elle partage la présidence avec le LR Geoffroy Boulard et l’ex-député Horizons Pierre-Yves Bournazel. Ce dernier, proche d’Edouard Philippe, dit qu’il sera candidat en 2026.Rachida Dati co-dirige le groupe Changer Paris, deuxième groupe d’opposition à Anne Hidalgo avec 19 élus.La gauche est partie en ordre dispersée pour succéder à Anne Hidalgo à l’Hôtel de Ville. Les socialistes se livrent un duel fratricide entre le sénateur Rémi Féraud, dauphin adoubé par la maire sortante pour reprendre le flambeau, et le député Emmanuel Grégoire, son ancien premier adjoint avec lequel elle a rompu les liens.Leur primaire devrait se tenir le 30 juin, dans la foulée du congrès national du PS.Les écologistes doivent quant à eux investir leur candidat à partir de vendredi, en départageant quatre candidats, un mois avant le congrès national.

US trading partners hit back on steel, aluminum tariffs

Major US trading partners announced countermeasures Wednesday after Donald Trump’s blanket tariffs on steel and aluminum imports took effect, prompting the president to vow a further response.The steep 25-percent levies contained no exemptions despite countries’ efforts to avert them, marking an expansion from Trump’s recent duties on Canada, Mexico and China since returning to the White House.The European Union swiftly unveiled counter tariffs hitting some $28 billion of US goods in stages from April, while Canada announced additional levies on $20.7 billion of American products from Thursday.China vowed “all necessary measures” in response, as Washington edged toward an all-out trade war with allies and competitors alike.European Commission chief Ursula von der Leyen maintained that the retaliation, affecting products ranging from bourbon to motorbikes, is “strong but proportionate.”Trump told reporters Wednesday that Washington would “of course” respond to the countermeasures.He claimed his country would “win that financial battle” with the EU.- ‘Significant costs’ -Canada, which is heavily exposed to the US steel and aluminum levies, said its own tariffs will hit steel products, aluminum, and goods ranging from computers to sports equipment.Incoming prime minister Mark Carney later added that he was ready to negotiate with Trump on a renewed trade accord.His country supplied about half of US aluminum imports and 20 percent of its steel imports, according to a recent note by EY chief economist Gregory Daco.Besides Canada, Brazil and Mexico are also key US suppliers of steel, while the United Arab Emirates and South Korea are among providers of aluminum.The Alliance for American Manufacturing said it supported the tariffs and their inclusion of steel derivatives: “This addition will ensure that importers can’t game the system.”But the American Automotive Policy Council (AAPC) representing the “Big Three” automakers — Ford, General Motors and Stellantis — said it was reviewing the levies.The group’s president Matt Blunt warned that tariffs, including their extension to auto parts with steel and aluminum, “will add significant costs for automakers, suppliers and consumers”- ‘Enough war’ -US Trade Representative Jamieson Greer criticized the EU’s promises of retaliation, calling the bloc’s economic policies “out of step with reality.””The EU’s punitive action completely disregards the national security imperatives of the United States –- and indeed international security,” Greer said.His remark came after EU Council chief Antonio Costa called on Washington to de-escalate the situation and enter dialogue.”I think we have enough war in the world, we need to stop the wars we have and not create a trade war,” Costa said.German Chancellor Olaf Scholz, head of Europe’s largest and heavily export-oriented economy, condemned Washington’s moves as “wrong” and warned of increased inflation.Beijing’s foreign ministry said “there are no winners in trade wars.” China is the world’s leading steel manufacturer, although not a major exporter of the product to the United States.Trump’s steel and aluminum tariffs will likely balloon costs of producing goods from home appliances to automobiles and cans used for drinks, threatening to raise consumer prices down the road, experts say.- ‘Massive uncertainty’ -Uncertainty over Trump’s trade plans and worries that they could trigger a recession have roiled financial markets. But US stocks regained some ground Wednesday even as some Asia markets retreated.The threat of protectionism, said Cato Institute research fellow Clark Packard, has allowed US steel and aluminum firms to raise prices: “It’s creating massive amounts of uncertainty.”Trump also targeted both metals in his first presidency.The president has promised further “reciprocal tariffs” from April 2 to tackle what he considers unfair behavior.The lack of exemptions Wednesday came despite efforts to push for exclusions.Tokyo expressed regret it had not succeeded while Canberra called the tariffs unjustified.Canberra and London stopped short of retaliation. The Mexican government said it would not immediately strike back and Brazil said it would not react.burs-bys/des

US trading partners hit back on steel, aluminum tariffs

Major US trading partners announced countermeasures Wednesday after Donald Trump’s blanket tariffs on steel and aluminum imports took effect, prompting the president to vow a further response.The steep 25-percent levies contained no exemptions despite countries’ efforts to avert them, marking an expansion from Trump’s recent duties on Canada, Mexico and China since returning to the White House.The European Union swiftly unveiled counter tariffs hitting some $28 billion of US goods in stages from April, while Canada announced additional levies on $20.7 billion of American products from Thursday.China vowed “all necessary measures” in response, as Washington edged toward an all-out trade war with allies and competitors alike.European Commission chief Ursula von der Leyen maintained that the retaliation, affecting products ranging from bourbon to motorbikes, is “strong but proportionate.”Trump told reporters Wednesday that Washington would “of course” respond to the countermeasures.He claimed his country would “win that financial battle” with the EU.- ‘Significant costs’ -Canada, which is heavily exposed to the US steel and aluminum levies, said its own tariffs will hit steel products, aluminum, and goods ranging from computers to sports equipment.Incoming prime minister Mark Carney later added that he was ready to negotiate with Trump on a renewed trade accord.His country supplied about half of US aluminum imports and 20 percent of its steel imports, according to a recent note by EY chief economist Gregory Daco.Besides Canada, Brazil and Mexico are also key US suppliers of steel, while the United Arab Emirates and South Korea are among providers of aluminum.The Alliance for American Manufacturing said it supported the tariffs and their inclusion of steel derivatives: “This addition will ensure that importers can’t game the system.”But the American Automotive Policy Council (AAPC) representing the “Big Three” automakers — Ford, General Motors and Stellantis — said it was reviewing the levies.The group’s president Matt Blunt warned that tariffs, including their extension to auto parts with steel and aluminum, “will add significant costs for automakers, suppliers and consumers”- ‘Enough war’ -US Trade Representative Jamieson Greer criticized the EU’s promises of retaliation, calling the bloc’s economic policies “out of step with reality.””The EU’s punitive action completely disregards the national security imperatives of the United States –- and indeed international security,” Greer said.His remark came after EU Council chief Antonio Costa called on Washington to de-escalate the situation and enter dialogue.”I think we have enough war in the world, we need to stop the wars we have and not create a trade war,” Costa said.German Chancellor Olaf Scholz, head of Europe’s largest and heavily export-oriented economy, condemned Washington’s moves as “wrong” and warned of increased inflation.Beijing’s foreign ministry said “there are no winners in trade wars.” China is the world’s leading steel manufacturer, although not a major exporter of the product to the United States.Trump’s steel and aluminum tariffs will likely balloon costs of producing goods from home appliances to automobiles and cans used for drinks, threatening to raise consumer prices down the road, experts say.- ‘Massive uncertainty’ -Uncertainty over Trump’s trade plans and worries that they could trigger a recession have roiled financial markets. But US stocks regained some ground Wednesday even as some Asia markets retreated.The threat of protectionism, said Cato Institute research fellow Clark Packard, has allowed US steel and aluminum firms to raise prices: “It’s creating massive amounts of uncertainty.”Trump also targeted both metals in his first presidency.The president has promised further “reciprocal tariffs” from April 2 to tackle what he considers unfair behavior.The lack of exemptions Wednesday came despite efforts to push for exclusions.Tokyo expressed regret it had not succeeded while Canberra called the tariffs unjustified.Canberra and London stopped short of retaliation. The Mexican government said it would not immediately strike back and Brazil said it would not react.burs-bys/des

Avant la Saint-Patrick, Trump critique l’Irlande sur le commerce

A quelques jours de la Saint-Patrick, Donald Trump a accueilli mercredi le Premier ministre irlandais Micheal Martin à la Maison Blanche avec des remontrances sur les relations commerciales entre l’Irlande et les Etats-Unis. “Nous avons un gros déficit avec l’Irlande”, a déclaré le président américain depuis le Bureau ovale, avant de dérouler – une nouvelle fois – sa liste de griefs contre l’Union européenne. Le milliardaire américain a ainsi assuré qu’il allait “bien sûr” répliquer aux droits de douane annoncés par Bruxelles, en représailles à ceux mis en place par les Etats-Unis, sur l’acier et l’aluminium.Des mesures qui pourraient donc toucher l’Irlande, un pays pour lequel le président de 78 ans a dit avoir “un grand respect”, même s’il l’a accusé de séduire les industries pharmaceutiques et de la tech avec ses faibles taux d’imposition.  “Cette belle île de cinq millions d’habitants tient fermement toute l’industrie pharmaceutique américaine”, a noté Donald Trump.Les Etats-Unis sont le plus grand marché d’exportation irlandais pour les médicaments et ingrédients pharmaceutiques, principalement fabriqués par les sociétés américaines Pfizer, Eli Lilly, Johnson & Johnson.La plupart des géants américains de la tech comme Apple, Microsoft et Google ont également leur siège européen en Irlande.”Je ne vous en veux pas. Je respecte ce que vous avez fait. Mais les Etats-Unis n’auraient pas dû laisser se passer tout ça”, a appuyé Donald Trump, qui s’est fait élire en portant un discours protectionniste, aux côtés de Micheal Martin.Le successeur de Joe Biden s’est également plaint du traitement “terrible” réservé selon lui à Apple, condamné l’année dernière par la justice européenne à rembourser 13 milliards d’euros d’arriérés fiscaux à l’Irlande.Selon les données du Bureau d’analyse économique américain, le déficit commercial avec l’Irlande a atteint l’an dernier près de 87 milliards de dollars (80 milliards d’euros), soit le quatrième plus important derrière la Chine, le Mexique et le Vietnam, hors UE dans son ensemble.”Ca va dans les deux sens”, a répondu Micheal Martin à propos de la relation entre Washington et Bruxelles, précisant que son pays allait augmenter ses investissements sur les sol américain. Mais la visite du Premier ministre irlandais s’est quand même passée dans un climat beaucoup plus détendu que celle de Volodymyr Zelensky il y a deux semaines.Signe qui ne trompe pas: le vice-président JD Vance – qui avait joué un gros rôle dans l’altercation avec le président ukrainien – arborait des chaussettes à trèfle pour l’occasion. “J’essaye de rester concentré mais je suis très impressionné par les chaussettes du vice-président”, a plaisanté Donald Trump.Â