Iraq says seeking alternatives to Iran gas

Iraq is exploring alternatives to Iranian gas imports, including options in the Gulf, a government official said, as it seeks to reduce dependence on its sanctions-hit neighbour.The administration of US President Donald Trump announced at the weekend its decision to end a sanctions waiver that had allowed Iraq to buy electricity from Iran, though it has yet to bar gas imports.Iran’s gas and electricity supply accounts for a third of Iraq’s energy needs.”Previously, we only had imports from Iran, but there are government directives and a political will to rely on multiple sources of imports,” said Saad Jassem, an official at Iraq’s electricity ministry.”We have not yet stopped Iranian gas imports,” the director of the ministry’s fuel department told AFP in an interview on Wednesday.His remarks come amid rising tensions between Washington and Tehran, after Iran rejected a US offer of talks on its nuclear programme.”The administration has made clear to the Iraqi government that it needs to make swift progress in eliminating all Iranian natural gas purchases,” a US diplomat told AFP on condition of anonymity.Despite its vast oil wealth, Iraq has been ravaged by decades of conflict, suffers from crumbling infrastructure and is plagued by daily power cuts.”We must consider the worst-case scenario — if there is an interruption, we have prepared alternatives,” said Jassem.”In the region, Qatar is the largest natural gas producer — we have made several visits, and they are ready to help Iraq with preferential rates,” the official said, adding that “Oman is also an option”.Negotiations were also underway to buy gas from Turkmenistan to be delivered via pipelines across Iran, he added.- ‘Vital’ -Iraq is setting up two floating liquefied natural gas terminals in the southern Khor al-Zubair region, Jassem said, expressing hope they will be operational by June.The facilities could be used to process 14 to 19 million cubic metres (500 to 700 million cubic feet) a day, he said.”If we manage to set up a third unit we could hit 800 to 900 million cubic feet,” he added, saying this would help offset the shortfall of Iranian gas that southern Iraq depends on.”The question of energy is vital for citizens: cutting off gas would mean a significant reduction in electricity supply,” Jassem said.Iraq faces the challenge of balancing relations with Iran and its strategic partner, the United States.In a bid to make Iraq self-sufficient, Prime Minister Mohammed Shia al-Sudani’s government wants to stop gas flaring in Iraq’s oil fields by 2028, and to use it instead to supply power stations.Since his return to the White House in January, Trump has called for a new nuclear deal with Tehran while reinstating his “maximum pressure” policy of sanctions.Even before the United States ended its sanctions waiver, Iran’s gas supply to Iraq had already started to become erratic, with Baghdad falling behind on payments while Iraqi domestic consumption increased.Iran has regularly cut its deliveries, exacerbating life for Iraq’s 46 million people, especially during climate change-driven heatwaves.In 2024, Iraq and Iran renewed for five years their gas import agreement for the purchase of up to 50 million cubic metres a day.But Iraq currently receives no more than 15 million cubic metres, sharply down from the agreed amount.For Iraq, electricity shortages remain a sensitive issue, as power cuts have sparked protests, particularly during the summer months.

Algues vertes: la justice ordonne à l’État de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates

Le tribunal administratif de Rennes, saisi par l’association Eau et Rivières de Bretagne, a reconnu jeudi “que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”.Saisi de deux recours déposés par l’association, le tribunal “enjoint au préfet de la région Bretagne de prendre dans un délai de dix mois toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique résultant de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole”. Le préfet devra se doter “d’outils de contrôle permettant un pilotage effectif des actions menées”, ajoute le tribunal.En octobre 2022, l’association Eau et Rivières de Bretagne avait déposé deux recours contre l’État, le premier lui demandant de prendre “toutes mesures utiles” pour “pallie(r) les insuffisances de sa politique de gestion des pollutions azotées”.L’association avait demandé au tribunal de laisser à l’État un délai d’un mois pour agir et de lui imposer des astreintes d’un million d’euros par mois de retard.Elle n’a pas été suivie sur ce point par le tribunal, qui a estimé dans sa décision que si le préfet doit “compléter les plans et programmes adoptés par toute mesure de maîtrise de la fertilisation azotée”, “il n’y pas lieu, dans les circonstances de l’espèce, d’assortir cette injonction d’une astreinte”.Le deuxième recours portait sur une demande de “réparation des préjudices écologiques et moraux”, le préjudice moral étant chiffré par l’association à 3,2 millions d’euros.Le tribunal a condamné l’État à verser 5.000 euros à Eau et Rivières de Bretagne au titre du préjudice moral.”Le tribunal administratif reconnaît que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”, résume le tribunal dans un communiqué.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. En pourrissant, elles dégagent du sulfure d’hydrogène, un gaz mortel en cas d’exposition à de fortes concentrations. Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé à partir des années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.La France en est à son septième programme d’action régional depuis 2010, “aux effets incertains sur la qualité des eaux”, selon la Cour des comptes.

Algues vertes: la justice ordonne à l’État de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates

Le tribunal administratif de Rennes, saisi par l’association Eau et Rivières de Bretagne, a reconnu jeudi “que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”.Saisi de deux recours déposés par l’association, le tribunal “enjoint au préfet de la région Bretagne de prendre dans un délai de dix mois toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique résultant de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole”. Le préfet devra se doter “d’outils de contrôle permettant un pilotage effectif des actions menées”, ajoute le tribunal.En octobre 2022, l’association Eau et Rivières de Bretagne avait déposé deux recours contre l’État, le premier lui demandant de prendre “toutes mesures utiles” pour “pallie(r) les insuffisances de sa politique de gestion des pollutions azotées”.L’association avait demandé au tribunal de laisser à l’État un délai d’un mois pour agir et de lui imposer des astreintes d’un million d’euros par mois de retard.Elle n’a pas été suivie sur ce point par le tribunal, qui a estimé dans sa décision que si le préfet doit “compléter les plans et programmes adoptés par toute mesure de maîtrise de la fertilisation azotée”, “il n’y pas lieu, dans les circonstances de l’espèce, d’assortir cette injonction d’une astreinte”.Le deuxième recours portait sur une demande de “réparation des préjudices écologiques et moraux”, le préjudice moral étant chiffré par l’association à 3,2 millions d’euros.Le tribunal a condamné l’État à verser 5.000 euros à Eau et Rivières de Bretagne au titre du préjudice moral.”Le tribunal administratif reconnaît que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”, résume le tribunal dans un communiqué.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. En pourrissant, elles dégagent du sulfure d’hydrogène, un gaz mortel en cas d’exposition à de fortes concentrations. Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé à partir des années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.La France en est à son septième programme d’action régional depuis 2010, “aux effets incertains sur la qualité des eaux”, selon la Cour des comptes.

Algues vertes: la justice ordonne à l’État de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates

Le tribunal administratif de Rennes, saisi par l’association Eau et Rivières de Bretagne, a reconnu jeudi “que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”.Saisi de deux recours déposés par l’association, le tribunal “enjoint au préfet de la région Bretagne de prendre dans un délai de dix mois toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique résultant de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole”. Le préfet devra se doter “d’outils de contrôle permettant un pilotage effectif des actions menées”, ajoute le tribunal.En octobre 2022, l’association Eau et Rivières de Bretagne avait déposé deux recours contre l’État, le premier lui demandant de prendre “toutes mesures utiles” pour “pallie(r) les insuffisances de sa politique de gestion des pollutions azotées”.L’association avait demandé au tribunal de laisser à l’État un délai d’un mois pour agir et de lui imposer des astreintes d’un million d’euros par mois de retard.Elle n’a pas été suivie sur ce point par le tribunal, qui a estimé dans sa décision que si le préfet doit “compléter les plans et programmes adoptés par toute mesure de maîtrise de la fertilisation azotée”, “il n’y pas lieu, dans les circonstances de l’espèce, d’assortir cette injonction d’une astreinte”.Le deuxième recours portait sur une demande de “réparation des préjudices écologiques et moraux”, le préjudice moral étant chiffré par l’association à 3,2 millions d’euros.Le tribunal a condamné l’État à verser 5.000 euros à Eau et Rivières de Bretagne au titre du préjudice moral.”Le tribunal administratif reconnaît que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”, résume le tribunal dans un communiqué.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. En pourrissant, elles dégagent du sulfure d’hydrogène, un gaz mortel en cas d’exposition à de fortes concentrations. Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé à partir des années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.La France en est à son septième programme d’action régional depuis 2010, “aux effets incertains sur la qualité des eaux”, selon la Cour des comptes.

Algues vertes: la justice ordonne à l’État de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates

Le tribunal administratif de Rennes, saisi par l’association Eau et Rivières de Bretagne, a reconnu jeudi “que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”.Saisi de deux recours déposés par l’association, le tribunal “enjoint au préfet de la région Bretagne de prendre dans un délai de dix mois toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique résultant de la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole”. Le préfet devra se doter “d’outils de contrôle permettant un pilotage effectif des actions menées”, ajoute le tribunal.En octobre 2022, l’association Eau et Rivières de Bretagne avait déposé deux recours contre l’État, le premier lui demandant de prendre “toutes mesures utiles” pour “pallie(r) les insuffisances de sa politique de gestion des pollutions azotées”.L’association avait demandé au tribunal de laisser à l’État un délai d’un mois pour agir et de lui imposer des astreintes d’un million d’euros par mois de retard.Elle n’a pas été suivie sur ce point par le tribunal, qui a estimé dans sa décision que si le préfet doit “compléter les plans et programmes adoptés par toute mesure de maîtrise de la fertilisation azotée”, “il n’y pas lieu, dans les circonstances de l’espèce, d’assortir cette injonction d’une astreinte”.Le deuxième recours portait sur une demande de “réparation des préjudices écologiques et moraux”, le préjudice moral étant chiffré par l’association à 3,2 millions d’euros.Le tribunal a condamné l’État à verser 5.000 euros à Eau et Rivières de Bretagne au titre du préjudice moral.”Le tribunal administratif reconnaît que les mesures mises en Å“uvre par le préfet de la région Bretagne sont insuffisantes pour lutter contre les échouages d’algues vertes sur le littoral breton”, résume le tribunal dans un communiqué.Depuis 1971, des tonnes d’algues vertes s’échouent chaque année sur les plages bretonnes. En pourrissant, elles dégagent du sulfure d’hydrogène, un gaz mortel en cas d’exposition à de fortes concentrations. Selon un rapport de la Cour des comptes de 2021, cette prolifération d’algues vertes est “à plus de 90% d’origine agricole” dans cette région où le recours aux engrais azotés a fortement progressé à partir des années 1960, et qui compte aujourd’hui 140.000 emplois dans l’agroalimentaire.La France en est à son septième programme d’action régional depuis 2010, “aux effets incertains sur la qualité des eaux”, selon la Cour des comptes.

Droits humains : quand le Parlement européen s’interroge sur l’utilité de ses votes

A chaque séance plénière à Strasbourg, les eurodéputés adoptent des résolutions condamnant des violations des droits humains aux quatre coins de la planète. Mais quelle est la réelle portée de ces textes non contraignants? Certains s’interrogent.”Tout cela ne sert à rien!”, a lancé cette semaine l’eurodéputé français Mounir Satouri, qui préside la sous-commission en charge des droits de l’homme. Et de citer les votes répétés de résolutions d’urgence sur les prisonniers politiques en Azerbaïdjan ou sur les femmes iraniennes.Depuis les élections européennes de juin, le Parlement a voté quelque 21 résolutions d’urgence.Toutes ces causes sont bien sûr “légitimes”, explique l’élu à l’AFP. Mais “cela manque de cohérence par rapport à ce qui se passe dans le monde”, ajoute-t-il regrettant par exemple que les situations à Gaza ou au Soudan n’aient, elles, pas fait l’objet de résolution.”On a besoin d’une résolution sur la Tunisie” où la situation des droits humains est menacée, expose-t-il ainsi. Or, mois après mois, “la discussion entre les différents groupes politiques ne permet pas de dégager de majorité” pour soumettre un texte aux eurodéputés, regrette-t-il, accusant droite et extrême-droite d’obstruction. En revanche, la situation en Azerbaïdjan, qui a déjà fait l’objet de résolutions en octobre puis en décembre, a de nouveau été mise à l’agenda cette semaine avec un vote prévu ce jeudi.”S’il faut voter tous les mois pour défendre les droits de l’homme, je le ferai tous les mois”, rétorque François-Xavier Bellamy, eurodéputé français membre du PPE (chrétien-démocrate), le principal groupe au Parlement de Strasbourg.- “On prend acte” -Pour Mounir Satouri, il faudrait surtout que ces textes adoptés par le Parlement à Strasbourg provoquent “une réaction des institutions”. “Ces résolutions ne sont pas faites pour faire plaisir aux députés!”, tempête-t-il.A Bruxelles, où se trouvent la Commission européenne et le Conseil qui rassemble les Etats membres, “on tient à peine compte” de ces résolutions, reconnaît un diplomate européen. Et lorsqu’elles dénoncent la situation des droits humains dans des pays avec lesquels l’Europe maintient des relations étroites, “on prend acte en soulignant le caractère non contraignant” de ces textes, explique un autre. Une manière de dire aux pays concernés que rien n’oblige les 27 à réagir, comme ce fut le cas dernièrement avec l’Egypte ou le Maroc.Ces résolutions, même non contraignantes, ont cependant un impact: les Etats n’aiment pas être épinglés. D’autant que tout le monde ne fait pas toujours la distinction entre les différentes institutions européennes et que le message qui reste in fine est souvent que tel ou tel pays a été pointé du doigt “par l’UE”.Ces votes “peuvent être utiles, mais sans toujours avoir l’impact désiré, faute d’un suivi plus conséquent”, juge de son côté Hussein Baoumi, un des responsables du bureau bruxellois d’Amnesty International, qui déplore que certains pays ne soient jamais à l’agenda du Parlement européen.La meilleure réponse à la question de l’utilité de ces dizaines de textes votés chaque année par les eurodéputés a sans doute été donnée mardi dans l’hémicycle du Parlement à Strasbourg par l’ex-prisonnière politique bélarusse Palina Charenda-Panassiouk.”J’ai été libérée, en partie grâce aux positions” prises par le Parlement européen, a ainsi affirmé, les larmes aux yeux, celle qui a passé quatre ans en détention dans son pays.