Terrified Tigrayans seek to flee renewed tensions in north EthiopiaFri, 14 Mar 2025 11:54:37 GMT

Residents sought to flee mounting tensions in the Tigray region of Ethiopia on Friday as a political faction confirmed to AFP they had seized control of the town hall in state capital Mekele.Ethiopia’s most northerly state, which borders Eritrea, saw a devastating conflict between Tigrayan rebels and the federal government in 2020-22 which claimed up …

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Droits de douane: Eric Lombard déplore une “guerre idiote”

Le ministre de l’Economie Eric Lombard a regretté vendredi une “guerre idiote” avec les Etats-Unis, après les menaces de Donald Trump d’imposer à la France et à l’Union européenne des droits de douanes de 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools.”Les Etats-Unis en faisant ça, se font mal”, a estimé Eric Lombard dans l’émission les 4 vérités sur France 2.”On va être dans une phase d’escalade, ils ont taxé à 25% l’acier et l’aluminium européen, nous avons répondu, ils répondent à nouveau, ça s’est passé comme ça il y a huit ans”, a-t-il poursuivi, déplorant une “guerre idiote”.”Il faut qu’on discute avec les Américains pour refaire baisser la tension”, a encore déclaré Eric Lombard précisant qu’il se rendrait aux États-Unis pour rencontrer ses homologues “dans les jours qui viennent”.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a lancé une série d’offensives commerciales contre ses alliés comme ses concurrents, affirmant que les Etats-Unis étaient injustement traités dans les échanges internationaux.Sont ainsi entrées en vigueur mercredi des surtaxes de 25% sur l’acier et l’aluminium, auxquelles l’UE a riposté en annoncant le jour même des droits de douane sur plusieurs produits américains dont le bourbon, les motos ou les bateaux. Le président américain a surenchéri avec ses menaces sur les alcools européens.”On sait que Trump est un négociateur et que sa façon de négocier, c’est d’abord d’augmenter les droits de douane”, a estimé Eric Lombard. Et “si on veut pouvoir négocier avec lui, il faut qu’on se mette à armes égales”, a-t-il justifié. Interrogée vendredi sur Sud Radio, la ministre du Commerce Véronique Louwagie a indiqué de son côté qu’il y avait “une autre liste de 90 pages qui est prête au niveau européen pour taxer d’autres produits venant des Etats-Unis”, mais sans détailler lesquels.”Il ne faut surtout pas, s’il y avait un deuxième paquet de sanctions (européennes, NDLR), y adjoindre des vins et des spiritueux,” a pour sa part dit vendredi à l’AFP la ministre de l’Agriculture Annie Genevard.”Je regrette, avec les producteurs (d’alcools européens NDLR), qu’on ait intégré dans la liste des produits sanctionnables, le bourbon. C’était un chiffon rouge”, a-t-elle ajouté, condamnant la menace américaine et espérant “que le travail de discussion entre les Etats-Unis et l’Union européenne va s’engager de façon à revenir à la raison”.Le Canada de son côté a déposé plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), estimant que les surtaxes américaines vont “à l’encontre des obligations des Etats-Unis” en matière de commerce international.

Droits de douane: Eric Lombard déplore une “guerre idiote”

Le ministre de l’Economie Eric Lombard a regretté vendredi une “guerre idiote” avec les Etats-Unis, après les menaces de Donald Trump d’imposer à la France et à l’Union européenne des droits de douanes de 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools.”Les Etats-Unis en faisant ça, se font mal”, a estimé Eric Lombard dans l’émission les 4 vérités sur France 2.”On va être dans une phase d’escalade, ils ont taxé à 25% l’acier et l’aluminium européen, nous avons répondu, ils répondent à nouveau, ça s’est passé comme ça il y a huit ans”, a-t-il poursuivi, déplorant une “guerre idiote”.”Il faut qu’on discute avec les Américains pour refaire baisser la tension”, a encore déclaré Eric Lombard précisant qu’il se rendrait aux États-Unis pour rencontrer ses homologues “dans les jours qui viennent”.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a lancé une série d’offensives commerciales contre ses alliés comme ses concurrents, affirmant que les Etats-Unis étaient injustement traités dans les échanges internationaux.Sont ainsi entrées en vigueur mercredi des surtaxes de 25% sur l’acier et l’aluminium, auxquelles l’UE a riposté en annoncant le jour même des droits de douane sur plusieurs produits américains dont le bourbon, les motos ou les bateaux. Le président américain a surenchéri avec ses menaces sur les alcools européens.”On sait que Trump est un négociateur et que sa façon de négocier, c’est d’abord d’augmenter les droits de douane”, a estimé Eric Lombard. Et “si on veut pouvoir négocier avec lui, il faut qu’on se mette à armes égales”, a-t-il justifié. Interrogée vendredi sur Sud Radio, la ministre du Commerce Véronique Louwagie a indiqué de son côté qu’il y avait “une autre liste de 90 pages qui est prête au niveau européen pour taxer d’autres produits venant des Etats-Unis”, mais sans détailler lesquels.”Il ne faut surtout pas, s’il y avait un deuxième paquet de sanctions (européennes, NDLR), y adjoindre des vins et des spiritueux,” a pour sa part dit vendredi à l’AFP la ministre de l’Agriculture Annie Genevard.”Je regrette, avec les producteurs (d’alcools européens NDLR), qu’on ait intégré dans la liste des produits sanctionnables, le bourbon. C’était un chiffon rouge”, a-t-elle ajouté, condamnant la menace américaine et espérant “que le travail de discussion entre les Etats-Unis et l’Union européenne va s’engager de façon à revenir à la raison”.Le Canada de son côté a déposé plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), estimant que les surtaxes américaines vont “à l’encontre des obligations des Etats-Unis” en matière de commerce international.

Royaume-Uni: l’économie fait marche arrière et met le gouvernement sous pression

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni est reparti à la baisse en janvier, une mauvaise surprise qui accroît la pression sur le gouvernement travailliste, à quelques jours d’annonces budgétaires aussi attendues que redoutées, sur de possibles coupes drastiques dans les dépenses de l’Etat.L’exécutif du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci ne décolle pas depuis son retour au pouvoir en juillet. Elle s’affiche en recul de 0,1% en janvier, selon les chiffres officiels vendredi, là où une petite progression était espérée.Le pays s’attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires.”Le monde a changé” et “c’est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour protéger notre pays, réformer nos services publics et relancer la croissance économique”, a assuré vendredi dans un communiqué la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.La Chancelière de l’Echiquier, de son titre officiel, doit prononcer un discours sur les finances publiques le 26 mars et a déjà prévenu la semaine dernière qu’elle comptait “réformer” le système de protection sociale du pays, qui “coûte trop cher” -des annonces sont attendues dès la semaine prochaine.- Discipline de fer -“Le gouvernement aurait voulu éviter” de telles annonces budgétaires avant l’automne, mais il risque d’y être forcé par “l’augmentation des dépenses de défense, l’intensification des tensions commerciales (avec les Etats-Unis, ndlr) et une économie fragile”, commente Danni Hewson, analyste chez AJ Bell.Le PIB du Royaume-Uni, qui avait progressé de 0,4% en décembre et de 0,1% sur le dernier trimestre de 2024, a notamment pâti en janvier d’un “ralentissement notable de la production manufacturière”, selon l’Office national des statistiques (ONS).Les secteurs de la production de pétrole et de gaz ainsi que la construction “ont aussi connu des mois difficiles”, a ajouté la directrice des statistiques économiques de l’ONS, Liz McKeown, notant cependant que “les services ont poursuivi leur croissance en janvier”.Mme Reeves avait présenté en octobre le premier budget du nouveau gouvernement travailliste, fait d’une forte hausse des cotisations patronales, très décriée par les entreprises, et d’emprunts exceptionnels pour investir et relancer la croissance.Mais la cheffe des Finances britanniques, qui a promis une discipline de fer sur les comptes publics, a vu ces derniers mois sa marge de manÅ“uvre budgétaire se réduire. Les taux d’emprunt de la dette britannique ont atteint en janvier leur sommet depuis 25 ans, avant de redescendre un peu.- “Réduire la bureaucratie” -La ministre a lancé jusqu’en juin un examen détaillé des dépenses du gouvernement. Elle avait appelé en décembre les ministères britanniques à chercher des économies dans leurs budgets à hauteur de 5% mais pourrait aller plus loin.Le gouvernement britannique a aussi annoncé jeudi une réorganisation pour “réduire la bureaucratie” dans le système public de santé en crise, ce qui va entraîner la disparition de milliers d’emplois, dans un cadre plus large visant à rendre la fonction publique britannique “plus agile”.Downing Street compte aussi supprimer les “réglementations inutiles afin de stimuler la croissance”: l’autorité de régulation des systèmes de paiement, un organisme chargé de superviser notamment Visa et Mastercard, dont la disparition a été annoncée cette semaine, en a déjà fait les frais.Aux difficultés économiques du Royaume-Uni s’ajoute l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, dont les décisions sur les droits de douane pourraient encore entraver l’activité.Les chiffres de vendredi sont le signe “d’une économie stagnante”, selon Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.L’économie britannique pourrait, selon lui, connaître une certaine amélioration dans le courant de 2025, mais “il devient de plus en plus clair que la chancelière Rachel Reeves se trouve dans une position très difficile”.

Conflit dans l’est de la RDC: extraction suspendue dans la 3e mine d’étain au monde (propriétaire)

L’entreprise minière Alphamin a suspendu ses activités dans la mine d’étain de Bisie, la troisième au monde en terme de production, face à l’avancée de groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), selon un communiqué reçu vendredi.La mine de Bisie a produit en 2024 17.300 tonnes de concentré d’étain, soit environ 6% de l’offre mondiale de minerai d’étain, selon l’Association internationale de l’étain (ITA).Après l’annonce de la suspension de ses activités, les cours de l’étain ont grimpé de près de 10% sur le marché des matières premières à Londres (LME), s’établissant vendredi à 36,315 dollars la tonne, son prix le plus haut depuis août 2022.L’est de la RDC est actuellement secoué par les avancées du groupe armé antigouvernemental M23 qui, allié aux forces rwandaises, qui a notamment conquis ces deux derniers mois les deux principales ville de la région, Goma et Bukavu, à la faveur d’une offensive éclair.Alphamin a pris jeudi “la difficile décision de cesser temporairement les opérations dans sa mine d’étain de Bisie (…) dans la province du Nord-Kivu”, en raison de la “récente avancée de groupes insurgés en direction de la mine”, indique la société, dont le siège est basé à Maurice.”La sécurité des employés et sous-traitants de l’entreprise est sa principale priorité et elle ne peut être garantie à l’heure actuelle. Tout le personnel lié aux activités d’extraction sont en cours d’évacuation”, poursuit Alphamin.Seuls resteront sur place des employés essentiels à l’entretien, la maintenance et la sécurité du site, ajoute-t-elle en indiquant “suivre attentivement l’évolution de la situation afin de pouvoir faire revenir son personnel sur le site minier et reprendre les opérations quand elle pensera sûr de le faire”.Soutenu, selon des experts de l’ONU, par des troupes rwandaises, le mouvement M23, qui affirme se battre pour défendre les intérêts des populations tutsi de l’est de la RDC, a repris les armes en 2021 contre le gouvernement de Kinshasa.Il s’est emparé depuis de vastes pans de territoires dans les provinces minières des Nord- et Sud-Kivu.Il a notamment pris le contrôle en avril 2024 de la mine de Rubaya, dans le Nord-Kivu, la plus grande mine de coltan de RDC, un minerai crucial dans la fabrication des produits électronique modernes.

L’ex-président philippin Duterte s’apprête à comparaître devant la CPI

L’ancien président philippin Rodrigo Duterte doit comparaître pour la première fois devant la Cour pénale internationale vendredi, pour répondre d’accusations de crimes contre l’humanité pendant des meurtres commis au nom de sa “guerre contre la drogue”.L’ex-dirigeant de 79 ans comparaîtra devant des juges de la CPI, qui siège à La Haye, pour être informé des crimes dont il est accusé et de ses droits à la défense.Sa fille, la vice-présidente philippine Sara Duterte, qui se trouve aux Pays-Bas pour soutenir son père, a annoncé avoir déposé une requête de dernière minute pour faire reporter l’audience. “Nous prions et espérons que la Cour acceptera notre demande de reporter la première comparution afin que nous puissions nous réunir comme il faut avec l’ex-président pour discuter des stratégies juridiques, car nous ne lui avons pas encore parlé”, a déclaré à l’AFP à l’extérieur du tribunal Mme Duterte.Avant son départ de Manille, elle avait évoqué, à propos de son transfert, une “oppression” et “une persécution”.L’ancien chef d’Etat, 79 ans, président de 2016 à 2022, est suspecté de crimes contre l’humanité pour des meurtres commis pendant sa campagne contre les usagers et trafiquants de drogue, qui fait des dizaines de milliers de morts aux Philippines, selon des ONG de défense des droits humains.Pour l’accusation, les crimes reprochés à M. Duterte s’inscrivaient “dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique dirigée contre la population civile des Philippines”.”Des dizaines de milliers de meurtres ont potentiellement été perpétrés”, a affirmé le procureur à propos de cette campagne, qui a pris pour cible surtout des hommes pauvres, souvent sans preuve de leur lien avec le trafic de drogue.Alors que les familles des victimes espèrent enfin obtenir justice, les partisans de M. Duterte estiment eux qu’il a été kidnappé et envoyé à La Haye, victime des quarelles intestines au sommet de l’Etat et de la brouille entre la famille Duterte et celle du président Marcos, jusque-là alliées pour diriger les Philippines.Un groupe composé de membres de famille des victimes, ainsi que d’avocats et de militants pour les droits humains doit se réunir à Manille vendredi soir pour assister en direct à la diffusion vidéo de l’audience de la CPI.Selon des experts en droit international, cette affaire médiatisée tombe à un moment crucial pour la CPI, sous le feu des critiques et même sous le coup de sanctions américaines.”Je considère l’arrestation et la remise de Duterte comme un cadeau à un moment important”, a déclaré auprès de l’AFP Willemvan Genugten, professeur de droit international à l’université de Tilburg (Pays-Bas).L’audience de comparution initiale est prévue à 14H00 heure locale (1300 GMT). Des manifestations sont attendues à l’extérieur.- “J’assume” -Alors qu’il s’apprêtait à atterrir aux Pays-Bas mercredi, Rodrigo Duterte a dit assumer ses “responsabilités”, dans une vidéo partagée sur Facebook.  “Je suis celui qui a dirigé les forces de l’ordre et l’armée. J’ai dit que je vous protégerai et j’assume mes responsabilités. (…) J’ai dit à la police, à l’armée, que c’était mon travail et que j’en étais responsable”, a-t-il déclaré.M. Duterte a subi des examens médicaux après son arrivée à La Haye. L’ambassade des Philippines a indiqué que l’ancien président avait déclaré à un agent consulaire avoir reçu des soins médicaux et qu’il se portait globalement bien.Lors d’une comparution initiale, un suspect peut demander une mise en liberté provisoire en attendant un procès, selon le règlement de la CPI.Après la première audience de vendredi, la prochaine étape sera une audience pour confirmer les charges, durant laquelle un suspect peut contester les preuves de l’accusation.Après cette deuxième étape, la cour décidera si elle poursuit la procédure jusqu’au procès, un processus qui peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années.”Beaucoup disent que la justice internationale n’est pas aussi forte que nous le voudrions, et je suis d’accord avec cela”, a déclaré le procureur de la CPI Karim Khan.Mais, dit-il, “la justice internationale n’est pas aussi faible que certains pourraient croire”.

US shutdown threat piles pressure on government hit by Trump cuts

The US government was hours from shutting down Friday as Democrats smarting over President Donald Trump’s spending cuts threatened to block his federal funding plans — although hopes were high for a resolution to the impasse.Facing a Friday night deadline to fund the government or allow it to start winding down, the Senate is set to vote ahead of the midnight cut-off on a Trump-backed bill passed by the House of Representatives.The deal would keep federal operations going for another six months, but Democrats are under pressure from their grassroots activists to defy Trump and reject a text they say is full of harmful spending cuts. Top Senate Democrat Chuck Schumer — who has long insisted that it is bad politics to shut down the government — said he would support the bill, a move seen as improving its chances of success.”President Trump and Republicans leaders would like nothing more than to pull us into the mud of a protracted government shutdown. For Donald Trump, a shutdown would be a gift,” Schumer said on the Senate floor.”It would be the best distraction he could ask for from his awful agenda. Right now, Donald Trump owns the chaos in the government.”He was joined by Pennsylvania’s John Fetterman, while other Democrats — worried that they would be blamed over a stoppage with no obvious exit ramp — also appeared ready to back down.But Schumer has not explicitly told his troops which way to jump, telling reporters “each is making his or her own decision” and adding to the suspense of a vote that could still go either way.- ‘Fish or cut bait’ -There have been four shutdowns where operations were affected for more than one business day, with the last occurring during Trump’s first term.During the disruption, up to 900,000 federal employees can be furloughed, while another million deemed essential workers — from air traffic controllers to police — work without pay. Social Security and other benefits are protected, but there are typically delays in a variety of services while parks shut and food-safety inspections are halted.The latest tussle is focused on Trump’s Department of Government Efficiency (DOGE), unofficially spearheaded by tycoon Elon Musk, the world’s richest man.DOGE aims to cut federal spending by $1 trillion this year and claims to have made savings so far of more than $100 billion, although verified cost savings amount to less than a tenth of that figure.Grassroots Democrats, infuriated by what they see as the SpaceX and Tesla CEO’s lawless rampage through the federal bureaucracy, want their leaders to fight hard to defy DOGE and Trump.While Republicans control 53 seats in the 100-member Senate, legislation in the upper chamber requires a preliminary ballot with a 60-vote threshold.The Senate has rules to encourage bipartisan working, meaning the funding bill is likely to need support from eight members of the Democratic minority.This looked like a bridge too far earlier in the week for Democrats furious that the legislation contained no language to rein in Musk. But several top party figures have warned that a shutdown could play into Musk’s hands, distracting from DOGE’s most unpopular actions and making it easier for him to announce more layoffs.Republicans voiced confidence that the needed Democratic support would be available, with several opposition senators facing challenging reelection fights in the 2026 midterms and wary of being blamed for chaos in Congress.One of the most vulnerable, Georgia’s Jon Ossof, said however that he was a firm no, berating Republican authors of the bill for failing to “impose any constraints on the reckless and out-of-control Trump administration.”But John Thune, the Republican leader of the Senate, put Democrats on notice that it was “time for Democrats to fish or cut bait.””Democrats need to decide if they’re going to support this funding legislation, or if they’re going to shut down the government,” he said.