Météo-France: un été “plus chaud que la normale” est le scénario le “plus probable”

Des températures plus chaudes que la normale sur la France constituent le scénario le “plus probable” pour cet été (juin-août), en particulier en Corse, indique mardi Météo-France dans ses tendances à trois mois. Pour juin, juillet et août, période qui correspond à l’été météorologique, “des conditions plus chaudes que la normale sont les plus probables, associées à la tendance du changement climatique sur l’Europe”, indique l’établissement public.”Toutefois, des épisodes ponctuels plus frais ne sont pas exclus”, détaille Météo-France.Ces tendances moyennes à trois mois, mises à jour mensuellement, ne sont pas des prévisions et ne préjugent pas de canicules ou de records.La probabilité d’un scénario plus chaud que les normales (sur la période de référence 1991-2020) a été établi à 50% pour la France métropolitaine (60% pour la Corse), contre seulement 20% pour un scénario plus frais (10% en Corse), selon les météorologues. La probabilité que les températures soient conformes aux normales de saison est estimée à 30%, par l’observatoire.En revanche, pour les pluies, “aucun scénario n’est privilégié sur la France et une très large partie de l’Europe”, selon le bulletin.

Météo-France: un été “plus chaud que la normale” est le scénario le “plus probable”

Des températures plus chaudes que la normale sur la France constituent le scénario le “plus probable” pour cet été (juin-août), en particulier en Corse, indique mardi Météo-France dans ses tendances à trois mois. Pour juin, juillet et août, période qui correspond à l’été météorologique, “des conditions plus chaudes que la normale sont les plus probables, associées à la tendance du changement climatique sur l’Europe”, indique l’établissement public.”Toutefois, des épisodes ponctuels plus frais ne sont pas exclus”, détaille Météo-France.Ces tendances moyennes à trois mois, mises à jour mensuellement, ne sont pas des prévisions et ne préjugent pas de canicules ou de records.La probabilité d’un scénario plus chaud que les normales (sur la période de référence 1991-2020) a été établi à 50% pour la France métropolitaine (60% pour la Corse), contre seulement 20% pour un scénario plus frais (10% en Corse), selon les météorologues. La probabilité que les températures soient conformes aux normales de saison est estimée à 30%, par l’observatoire.En revanche, pour les pluies, “aucun scénario n’est privilégié sur la France et une très large partie de l’Europe”, selon le bulletin.

Congrès: les socialistes choisissent leur premier secrétaire, la présidentielle en ligne de mire

Les socialistes votent mardi une première fois pour choisir leur nouveau premier secrétaire, entre le sortant Olivier Faure et ses concurrents, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et le chef des députés socialistes Boris Vallaud, avec pour principal enjeu la stratégie pour la présidentielle de 2027.La bataille devrait se jouer essentiellement entre les deux rivaux du précédent congrès de Marseille, en 2023: Nicolas Mayer-Rossignol affirme qu’il sera en tête, le camp d’Olivier Faure évoque une lutte serrée, qui donnera la victoire, une nouvelle fois, à son champion.Quelque 40.000 adhérents peuvent voter pour ce premier tour, entre 17H00 et 22H00 dans les sections, pour choisir le prochain texte d’orientation du parti. Le résultat définira le rapport de forces dans ses instances.Les deux candidats dont les motions seront arrivées en tête seront départagés lors d’un deuxième tour le 5 juin avant un Congrès prévu du 13 au 15 juin à Nancy.Les résultats ne seront connus que tard dans la nuit, voire mercredi matin. Et risquent de faire l’objet d’accusations de tricheries, comme à Marseille.”Il est hors de question que 300 voix nous séparent de la victoire”, a déclaré l’élue parisienne Lamia El Aaraje, proche de Nicolas Mayer-Rossignol, qui n’a jamais accepté sa défaite, sur un fil, en 2023.Olivier Faure, à la tête du PS depuis 2018, défend l’union de la gauche non mélenchoniste pour la présidentielle de 2027, avec une plateforme programmatique allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin, en vue d’une candidature commune.”Je ne nous pardonnerai pas d’avoir, par notre division, déroulé le tapis rouge à l’extrême droite”, explique-t-il, appelant les militants à la “continuité” d’une ligne qui a remis le PS “au cÅ“ur de la gauche”.Mais le camp de Nicolas Mayer-Rossignol taxe celui qui a été l’un des artisans des accords de gauche Nupes (en 2022) et Nouveau Front populaire (en 2024) d'”ambiguïté” vis-à-vis de Jean-Luc Mélenchon, avec qui il a pourtant pris ses distances depuis plusieurs mois.Le maire de Rouen défend “l’affirmation socialiste” et prône la création d’un grand parti socialiste (un “GPS”) agrégeant “ceux qui sont au PS et ceux qui sont à l’extérieur”, comme Raphaël Glucksmann, Benoît Hamon ou Bernard Cazeneuve. De cette confédération émergera un candidat social-démocrate en vue de 2027, estime-t-il, jugeant prématuré de parler primaire avant les échéances municipales. – Faiseur de roi -Dans une vidéo adressée aux militants mardi, l’édile rouennais dit vouloir faire revenir au PS “toutes celles et ceux qui n’attendent que ça”, et ont quitté le parti ces dernières années, pour atteindre “100.000 militants”.  Surtout, il accuse Olivier Faure d'”une gestion clanique” et d’un manque de travail dans le parti.Les partisans du premier secrétaire sortant répondent que Nicolas Mayer-Rossignol a rassemblé autour de lui une coalition disparate de tous les “anti-Faure”, de la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy à la présidente d’Occitanie Carole Delga, en passant par le député de l’Eure Philippe Brun et le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane.  Et ils prédisent une candidature de l’ex-président François Hollande en 2027, si le maire de Rouen gagne le congrès. Le troisième homme du congrès, Boris Vallaud, qui a critiqué la “division” du parti sous l’ère Faure, se veut le candidat de “la réconciliation” et de “la doctrine”. Il a notamment développé le concept de “démarchandisation” de la société, et a lancé un institut de formation et un média interne.Sur France 2, il a expliqué mardi être “le seul à faire une vraie proposition de rassemblement”, et appelé les militants à choisir “la perspective du meilleur” contre l’extrême droite. Quel que soit son score – 15 à 20% selon ses rivaux -, il pourrait être faiseur de roi, s’il décide au second tour de se ranger derrière un de ses adversaires. Le reste de la gauche scrute ce congrès. La cheffe des Écologistes Marine Tondelier ou l’ex-député LFI François Ruffin, favorables à l’union de la gauche en 2027, souhaitent la victoire d’Olivier Faure.A l’inverse, Raphaël Glucksmann, qui refuse toute idée de primaire, penche plus pour une victoire de M. Mayer-Rossignol. Comme Jean-Luc Mélenchon, qui trace son chemin vers la présidentielle et entend bien se présenter comme “la vraie gauche”.   

Les députés votent sur la création d’un droit à l’aide à mourir

Réforme sociétale majeure du second quinquennat d’Emmanuel Macron, la création d’un droit à l’aide à mourir pourrait franchir mardi une étape cruciale, en étant adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale.Les députés voteront en fin d’après-midi sur deux textes: une proposition de loi d’Annie Vidal (Renaissance) relative à l’accompagnement et aux soins palliatifs, et une autre d’Olivier Falorni (groupe MoDem) créant un “droit à l’aide à mourir”, après des explications de vote communes.Si la première devrait être approuvée à l’unanimité, le vote de la seconde est plus incertain, même si la ministre de la Santé Catherine Vautrin “s’attend à ce qu’elle soit adoptée”, selon son entourage.Une dichotomie illustrée par François Bayrou, historiquement réticent à l’aide à mourir: sur RMC et BFMTV mardi matin, le Premier ministre a affirmé avoir toujours des “interrogations” sur le texte de M. Falorni et indiqué que s’il était député, il “s’abstiendrai(t)”.”J’ai confiance dans la démarche parlementaire pour que toutes les interrogations soient levées”, a-t-il ajouté, évoquant le passage du texte au Sénat, dominé par la droite et le centre et nettement moins acquis à cette réforme.A l’Assemblée, chaque groupe laissera la liberté de vote à ses membres, mais l’hémicycle devrait grosso modo se partager entre d’un côté la gauche et le “bloc central”, favorables au texte, de l’autre la droite et l’extrême droite, qui y sont hostiles.La proposition de loi de M. Falorni crée un “droit à l’aide à mourir” consistant à “autoriser et à accompagner une personne qui a exprimé la demande à recourir à une substance létale”, qu’elle devra s’administrer ou se faire administrer “lorsqu’elle n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”.Elle définit cinq critères cumulatifs, dont le fait d’être atteint “d’une affection grave et incurable” qui “engage le pronostic vital, en phase avancée” ou “terminale”, et présentant “une souffrance physique ou psychologique constante”.- Un modèle “strict et encadré” -Mme Vautrin a défendu ce week-end dans La Tribune Dimanche une loi ouvrant la voie à un “modèle français” d’aide à mourir, “strict et encadré”.Le gouvernement a obtenu au cours des débats l’approbation d’un certain nombre d’amendements, de sorte que “le texte est revenu dans son esprit originel”, se félicite l’entourage de la ministre.La proposition de loi de M. Falorni est en effet issue d’un projet de loi dont les grandes lignes avaient été présentées par Emmanuel Macron en mars 2024. Défendu à l’Assemblée par Mme Vautrin, son examen avait été interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, scindant le texte en deux de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.Un amendement du gouvernement a refait de l’auto-administration du produit létal la règle, et de l’administration par un médecin ou un infirmier l’exception, alors que la commission des Affaires sociales avait décidé de laisser le libre choix au patient.Le gouvernement a aussi fait préciser un des critères d’éligibilité. Tenant compte d’un avis de la Haute Autorité de Santé, le texte affirme désormais que la phase “avancée” d’une maladie se caractérise par “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade qui affecte sa qualité de vie”.Les députés ont également approuvé un amendement du président de la commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux (Horizons), renforçant la collégialité de la procédure, et un autre du gouvernement rétablissant un délai minimum de deux jours pour que le malade confirme sa décision.- Le texte au Sénat à l’automne ? -“C’est un texte qui est profondément équilibré” avec des “critères strictement définis”, a défendu devant la presse mardi M. Falorni, soulignant que certains parlementaires avaient pu trouver pendant les débats la loi “trop restrictive” et d’autres “trop permissive”.La droite continue à y être farouchement opposée, s’alarmant que les malades recourent au “suicide assisté” faute de pouvoir accéder aux soins palliatifs, alors que seule la moitié des besoins sont couverts.”La loi prétend être sur la fin de vie: c’est faux ! Certaines personnes éligibles peuvent vivre des décennies. On dit qu’il y a des critères stricts, c’est faux. Les malades psychiatriques ne seront pas exclus d’emblée”, a dénoncé dans le JDD le député LR et médecin Philippe Juvin. Une position qui augure mal de l’accueil de la proposition de loi au Sénat, où Mme Vautrin espère qu’elle sera examinée “cet automne, avec un retour à l’Assemblée nationale début 2026”.

Les députés votent sur la création d’un droit à l’aide à mourir

Réforme sociétale majeure du second quinquennat d’Emmanuel Macron, la création d’un droit à l’aide à mourir pourrait franchir mardi une étape cruciale, en étant adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale.Les députés voteront en fin d’après-midi sur deux textes: une proposition de loi d’Annie Vidal (Renaissance) relative à l’accompagnement et aux soins palliatifs, et une autre d’Olivier Falorni (groupe MoDem) créant un “droit à l’aide à mourir”, après des explications de vote communes.Si la première devrait être approuvée à l’unanimité, le vote de la seconde est plus incertain, même si la ministre de la Santé Catherine Vautrin “s’attend à ce qu’elle soit adoptée”, selon son entourage.Une dichotomie illustrée par François Bayrou, historiquement réticent à l’aide à mourir: sur RMC et BFMTV mardi matin, le Premier ministre a affirmé avoir toujours des “interrogations” sur le texte de M. Falorni et indiqué que s’il était député, il “s’abstiendrai(t)”.”J’ai confiance dans la démarche parlementaire pour que toutes les interrogations soient levées”, a-t-il ajouté, évoquant le passage du texte au Sénat, dominé par la droite et le centre et nettement moins acquis à cette réforme.A l’Assemblée, chaque groupe laissera la liberté de vote à ses membres, mais l’hémicycle devrait grosso modo se partager entre d’un côté la gauche et le “bloc central”, favorables au texte, de l’autre la droite et l’extrême droite, qui y sont hostiles.La proposition de loi de M. Falorni crée un “droit à l’aide à mourir” consistant à “autoriser et à accompagner une personne qui a exprimé la demande à recourir à une substance létale”, qu’elle devra s’administrer ou se faire administrer “lorsqu’elle n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”.Elle définit cinq critères cumulatifs, dont le fait d’être atteint “d’une affection grave et incurable” qui “engage le pronostic vital, en phase avancée” ou “terminale”, et présentant “une souffrance physique ou psychologique constante”.- Un modèle “strict et encadré” -Mme Vautrin a défendu ce week-end dans La Tribune Dimanche une loi ouvrant la voie à un “modèle français” d’aide à mourir, “strict et encadré”.Le gouvernement a obtenu au cours des débats l’approbation d’un certain nombre d’amendements, de sorte que “le texte est revenu dans son esprit originel”, se félicite l’entourage de la ministre.La proposition de loi de M. Falorni est en effet issue d’un projet de loi dont les grandes lignes avaient été présentées par Emmanuel Macron en mars 2024. Défendu à l’Assemblée par Mme Vautrin, son examen avait été interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, scindant le texte en deux de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.Un amendement du gouvernement a refait de l’auto-administration du produit létal la règle, et de l’administration par un médecin ou un infirmier l’exception, alors que la commission des Affaires sociales avait décidé de laisser le libre choix au patient.Le gouvernement a aussi fait préciser un des critères d’éligibilité. Tenant compte d’un avis de la Haute Autorité de Santé, le texte affirme désormais que la phase “avancée” d’une maladie se caractérise par “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé de la personne malade qui affecte sa qualité de vie”.Les députés ont également approuvé un amendement du président de la commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux (Horizons), renforçant la collégialité de la procédure, et un autre du gouvernement rétablissant un délai minimum de deux jours pour que le malade confirme sa décision.- Le texte au Sénat à l’automne ? -“C’est un texte qui est profondément équilibré” avec des “critères strictement définis”, a défendu devant la presse mardi M. Falorni, soulignant que certains parlementaires avaient pu trouver pendant les débats la loi “trop restrictive” et d’autres “trop permissive”.La droite continue à y être farouchement opposée, s’alarmant que les malades recourent au “suicide assisté” faute de pouvoir accéder aux soins palliatifs, alors que seule la moitié des besoins sont couverts.”La loi prétend être sur la fin de vie: c’est faux ! Certaines personnes éligibles peuvent vivre des décennies. On dit qu’il y a des critères stricts, c’est faux. Les malades psychiatriques ne seront pas exclus d’emblée”, a dénoncé dans le JDD le député LR et médecin Philippe Juvin. Une position qui augure mal de l’accueil de la proposition de loi au Sénat, où Mme Vautrin espère qu’elle sera examinée “cet automne, avec un retour à l’Assemblée nationale début 2026”.

Ronaldo says Al-Nassr chapter ‘over’

Questions swirled over Cristiano Ronaldo’s future in Saudi Arabia on Tuesday, hours after the superstar indicated he might be leaving Al Nassr in a social media post, just hours following the end of the Saudi Pro League season.The 40-year-old Portuguese forward joined Al Nassr in 2022 from Manchester United and his contract with the Saudi club ends this summer.A special transfer window runs from June 1-10 to allow the 32 clubs involved in the Club World Cup to sign players.Al-Nassr are not at the Club World Cup unlike fellow Saudi side Al Hilal.FIFA president Gianni Infantino last week said “there are discussions” over the former United, Real Madrid, Juventus and Sporting Lisbon star playing at the enlarged tournament in the United States starting on June 14.”This chapter is over,” Ronaldo cryptically said on social media with a photo of him in an Al Nassr shirt.”The story? Still being written. Grateful to all.”- Top scorer -Ronaldo’s potential exit from Saudi Arabia will likely raise fresh questions about how the future of the Saudi Pro League would fair in his absence, with rumours already circulating of other ageing football stars eyeing opportunities in the kingdom. On Monday, Simone Inzaghi played down rumours he is set to leave Inter Milan after the Champions League final amid widespread reports of interest from Saudi Pro League club Al Hilal. Ronaldo’s announcement comes just months after Brazilian star Neymar ended his injury-plagued 18 month stay in the kingdom, where he played just seven times with Al Hilal after joining the club in August 2023 — despite a reported salary of around $104 million a year.The cryptic post from Ronaldo comes after Al Nassr lost in the semi-finals of the Asian Champions League last month to Japan’s Kawasaki Frontale and finished third in the Saudi Pro League.Ronaldo was the league’s top goal scorer on 25.Last year, the five-time Ballon d’Or winner said he could end his career with Al Nassr.Ronaldo’s great rival Lionel Messi will play at the Club World Cup with Inter Miami.During a recent interview with YouTuber and streamer IShowSpeed, Infantino said: “And Ronaldo might play for one of the teams as well at the Club World Cup.”There are discussions with some clubs, so if any club is watching and is interested in hiring Ronaldo for the Club World Cup… who knows, who knows.”- Football frenzy -Saudi Arabia has shaken up football by spending heavily on stars from Europe, starting with Ronaldo’s move in late 2022, and the desert nation will host the World Cup in 2034.For nearly two years, Saudi football fans could watch the likes of Ronaldo and Karim Benzema, with six Ballons d’Or between them, on any given weekend during the football season in the kingdom.However, the oil-fuelled Saudi football project has drawn comparisons with the Chinese Super League, which imported players on exorbitant salaries until team owners went bust as the Chinese economy fizzled.But with Saudi Arabia set to host the 2034 World Cup, and desperate to re-model itself as a tourism and business magnet before global oil demand falls for good, there is probably more to come from the Pro League.The Portuguese great appeared to trade an end-of-career payday for football obscurity when he moved to Riyadh’s Al Nassr two years ago in a deal said to be worth $250 million.But his influence became clear when he was followed by a parade of ageing superstars to the big-spending Saudi Pro League.

Aux ateliers Saint-James, le flou sur les droits de douane américains entretient l’expectative

“On a besoin d’avoir des règles”. Au siège de Saint-James (Manche), la direction de la marque qui confectionne et exporte la célèbre marinière souhaite plus de stabilité, en pleines discussions commerciales entre l’UE et les Etats-Unis sur les droits de douane.Non loin du Mont-Saint-Michel, les ouvrières textiles dans les ateliers Saint-James (qu’il convient de prononcer “Saint-Geamme”) produisent pulls, cabans et marinières, pour une marque dont le chiffre d’affaires avoisine les 80 millions d’euros dont 40% à l’export pour un tiers en Amérique du Nord.Naturellement dans cette entreprise de taille intermédiaire (ETI) de 400 salariés, dont 300 sur le site normand, on suit de très près les annonces de l’administration américaine sur les droits de douane.  La marinière en coton, affichée au prix de 95 euros en France, est “vendue actuellement (aux USA, ndlr) 140 dollars. Avec des droits de douane quand même à 16,5%, elle passerait à 155 dollars”, explique Luc Lesénécal, président de Saint-James qui revient d’un déplacement à New York consacré à l’ouverture d’un magasin éphémère.”Ca fait quand même une hausse significative d’autant plus que ces deux dernières années il y a eu beaucoup d’augmentation de prix suite à l’augmentation des matières premières, du coton, du coût salarial, de l’énergie…”, égrène M. Lesénécal. Quand on exporte, “on a l’habitude de gérer les taux de change, les fluctuations de matières premières, de l’énergie… Là, les changements de taux de douane, qui sont parfois rétroactifs, c’est plus compliqué de se projeter!”, relève le président de la marque fondée en 1889.Lundi, Emmanuel Macron s’est dit “confiant” au sujet des discussions commerciales entre l’UE et les Etats-Unis, après que Donald Trump a annoncé la prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause dans les droits de douane visant l’UE. Vendredi, le président américain avait menacé d’imposer des taxes douanières de 50% sur les importations en provenance des Vingt-Sept dès le 1er juin.Dans cette période agitée, Manuela Horeau, directrice commerciale grand export des Tricots Saint-James, évoque, elle, la “question du timing” dans un secteur textile où l’on travaille six mois en avance sur la saison.”Est-ce qu’on répercute la hausse complètement ou pas, immédiatement ou pas ? Ça a des impacts assez significatifs. Et que vont faire les autres marques ?”, s’interroge-t-elle. – Brad Pitt et George Clooney -Alors que Saint-James est présent depuis plus de 20 ans aux Etats-unis dans 150 boutiques, M. Lesénécal ne fait pas preuve de “pessimisme”, convaincu que les vêtements de sa marque incarnent “l’art de vivre à la française” avec un savoir-faire spécifique qu’apprécient les Américains. Dans le grand atelier, les ouvrières textiles s’activent sous le regard de… Brad Pitt et de George Clooney. Une grande affiche en noir et blanc avec les deux vedettes américaines vêtues en Saint-James sur un side-car les contemple.Des petites mains, essentiellement féminines, s’activent pour fabriquer notamment le pull matelot qui nécessite 18 étapes de confection, 23 km de fil de laine et pas moins de quinze jours entre le tricotage et les finitions. Viviane Rête, responsable de la salle de raccoutrage, où les couturières veillent à éliminer les imperfections, insiste sur l’aspect artisanal de la production. “On travaille avec nos mains: les machines ne peuvent pas le faire, on travaille juste avec une aiguille à tricoter et puis nos yeux”.Preuve du lien historique entre Saint-James et les Etats-unis, la Bannière étoilée flotte à proximité de l’entrée du siège. Ici, une stèle rappelle que le 2 août 1944 les autorités militaires américaines établirent une base avancée et que 4.410 GI’s reposent au cimetière américain de la petite ville normande. 

Aux ateliers Saint-James, le flou sur les droits de douane américains entretient l’expectative

“On a besoin d’avoir des règles”. Au siège de Saint-James (Manche), la direction de la marque qui confectionne et exporte la célèbre marinière souhaite plus de stabilité, en pleines discussions commerciales entre l’UE et les Etats-Unis sur les droits de douane.Non loin du Mont-Saint-Michel, les ouvrières textiles dans les ateliers Saint-James (qu’il convient de prononcer “Saint-Geamme”) produisent pulls, cabans et marinières, pour une marque dont le chiffre d’affaires avoisine les 80 millions d’euros dont 40% à l’export pour un tiers en Amérique du Nord.Naturellement dans cette entreprise de taille intermédiaire (ETI) de 400 salariés, dont 300 sur le site normand, on suit de très près les annonces de l’administration américaine sur les droits de douane.  La marinière en coton, affichée au prix de 95 euros en France, est “vendue actuellement (aux USA, ndlr) 140 dollars. Avec des droits de douane quand même à 16,5%, elle passerait à 155 dollars”, explique Luc Lesénécal, président de Saint-James qui revient d’un déplacement à New York consacré à l’ouverture d’un magasin éphémère.”Ca fait quand même une hausse significative d’autant plus que ces deux dernières années il y a eu beaucoup d’augmentation de prix suite à l’augmentation des matières premières, du coton, du coût salarial, de l’énergie…”, égrène M. Lesénécal. Quand on exporte, “on a l’habitude de gérer les taux de change, les fluctuations de matières premières, de l’énergie… Là, les changements de taux de douane, qui sont parfois rétroactifs, c’est plus compliqué de se projeter!”, relève le président de la marque fondée en 1889.Lundi, Emmanuel Macron s’est dit “confiant” au sujet des discussions commerciales entre l’UE et les Etats-Unis, après que Donald Trump a annoncé la prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause dans les droits de douane visant l’UE. Vendredi, le président américain avait menacé d’imposer des taxes douanières de 50% sur les importations en provenance des Vingt-Sept dès le 1er juin.Dans cette période agitée, Manuela Horeau, directrice commerciale grand export des Tricots Saint-James, évoque, elle, la “question du timing” dans un secteur textile où l’on travaille six mois en avance sur la saison.”Est-ce qu’on répercute la hausse complètement ou pas, immédiatement ou pas ? Ça a des impacts assez significatifs. Et que vont faire les autres marques ?”, s’interroge-t-elle. – Brad Pitt et George Clooney -Alors que Saint-James est présent depuis plus de 20 ans aux Etats-unis dans 150 boutiques, M. Lesénécal ne fait pas preuve de “pessimisme”, convaincu que les vêtements de sa marque incarnent “l’art de vivre à la française” avec un savoir-faire spécifique qu’apprécient les Américains. Dans le grand atelier, les ouvrières textiles s’activent sous le regard de… Brad Pitt et de George Clooney. Une grande affiche en noir et blanc avec les deux vedettes américaines vêtues en Saint-James sur un side-car les contemple.Des petites mains, essentiellement féminines, s’activent pour fabriquer notamment le pull matelot qui nécessite 18 étapes de confection, 23 km de fil de laine et pas moins de quinze jours entre le tricotage et les finitions. Viviane Rête, responsable de la salle de raccoutrage, où les couturières veillent à éliminer les imperfections, insiste sur l’aspect artisanal de la production. “On travaille avec nos mains: les machines ne peuvent pas le faire, on travaille juste avec une aiguille à tricoter et puis nos yeux”.Preuve du lien historique entre Saint-James et les Etats-unis, la Bannière étoilée flotte à proximité de l’entrée du siège. Ici, une stèle rappelle que le 2 août 1944 les autorités militaires américaines établirent une base avancée et que 4.410 GI’s reposent au cimetière américain de la petite ville normande.Â