Roland-Garros: Garcia tombe d’entrée pour sa dernière, Gasquet prolonge l’aventure

Quelques jours après l’annonce de sa retraite imminente, Caroline Garcia a été éliminée lundi dès le premier tour de son dernier Roland-Garros, où Richard Gasquet a, lui, prolongé l’aventure en s’imposant en quatre sets.Les au revoir s’enchaînent sur la terre battue parisienne: au lendemain de l’émouvante cérémonie dédiée à Rafael Nadal, Caroline Garcia a fait ses adieux au Grand Chelem parisien après sa défaite 6-4, 6-4 face à l’Américaine Bernarda Pera (83e mondiale).”J’ai fait mon maximum avec ce que j’avais en moi et j’ai essayé de me battre jusqu’au bout”, a déclaré la Française, en larmes sur le court Suzanne-Lenglen où le public a scandé “Merci Caro” à l’issue de la rencontre.”A la fin du match ça m’a fait très chaud au coeur de pouvoir recevoir leur amour, le soutien et le respect par rapport à ma carrière”, a commenté Garcia en conférence de presse.Émue dès l’entrée sur le court, elle a raconté avoir “vraiment (voulu) vivre ce moment à fond, avec toutes les émotions qui allaient venir”, tout en reconnaissant qu’elle ne s’attendait “pas à des merveilles” niveau tennis, étant toujours un peu diminué au dos.La joueuse de 31 ans, retombée au 144e rang mondial après avoir été N.4 et lauréate du Masters 2022, devrait s’aligner encore dans “quelques tournois” dont le Queen’s, Wimbledon et l’US Open. Mais elle avait expliqué samedi être “en paix” avec une décision prise “en début de saison”.La Lyonnaise disputera encore au moins une rencontre sur la terre battue parisienne, en double au côté de Diane Parry.- Gasquet joue les prolongations -Quelques heures après l’élimination de Garcia, Richard Gasquet aurait aussi pu faire ses adieux à Roland-Garros. L’ex-N.7 mondial et chouchou du public français avait indiqué en octobre qu’il mettrait un terme à sa carrière à l’issue du tournoi majeur français, à près de 39 ans.Mais le Biterrois a retardé l’échéance en s’imposant 6-2, 2-6, 6-3, 6-0 face à son compatriote Terence Atmane (121e), touché à la cuisse droite, pour s’offrir un deuxième tour qu’il pourrait disputer face au N.1 mondial Jannik Sinner.”Ça me fait plaisir de me dire que ce soir je suis encore joueur de tennis, ça aurait pu ne pas être le cas”, a souligné Gasquet en conférence de presse.”Si je peux jouer le N.1 mondial jeudi, c’est sur que c’est une belle affiche pour moi. Quand tu es en fin de carrière, que tu joues peut-être ton dernier match, le N.1 mondial c’est fabuleux! Je ne peux pas rêver mieux”, a ajouté Gasquet.Également engagés lundi, Arthur Fils (14e) et Ugo Humbert (21e) se sont qualifiés pour le deuxième tour en dominant respectivement le Chilien Nicolas Jarry (149e) et l’Australien Christopher O’Connell (82e).Vainqueur de l’Open d’Australie en janvier et de retour d’une suspension de trois mois en vertu d’un accord conclu avec l’Agence mondiale antidopage (AMA), après deux contrôles positifs attribués à une contamination accidentelle, Sinner va entrer en lice dans la soirée face au Français Arthur Rinderknech (75e).Si l’Italien de 23 ans a estimé avoir encore “besoin de temps” pour rejouer à son meilleur niveau, il espère que sa finale romaine lui aura redonné “un peu de confiance”.- Alcaraz et Swiatek sans encombres -En attendant Sinner, le tenant du titre Carlos Alcaraz a tranquillement déroulé son tennis sur la terre battue parisienne, comme la lauréate 2024 Iga Swiatek.La Polonaise, ancienne N.1 mondiale, n’a plus remporté de tournoi depuis son troisième sacre consécutif sur la terre battue parisienne et n’aborde pas le tournoi dans les meilleures conditions. Mais elle s’est rassurée en battant sans trembler la Slovaque Rebecca Sramkova (42e) 6-3, 6-3. Carlos Alcaraz lui aussi s’est tranquillement qualifié pour le deuxième tour en battant 6-3, 6-4, 6-2 l’Italien Giulio Zeppieri, issu des qualifications. “Ce sont les montagnes russes pour moi depuis le début de saison. Mais en ce moment, j’ai retrouvé un très bon niveau et j’espère garder cette intensité pendant tous les matches sur le tournoi”, a expliqué l’Espagnol en conférence de presse. Il affrontera au prochain tour le Hongrois Fabian Marozsan (56e).alh-aco-bdu-ole/cyj/bm

Narcotrafic: 30 ans de réclusion pour “un Everest de folie meurtrière” à Marseille en 2016

Neuf ans après “l’Everest de folie meurtrière” qu’avait connu la cité marseillaise de Bassens, en avril 2016, avec la mort de trois hommes, abattus alors qu’ils regardaient un match dans l’épicerie du quartier, la justice a rendu son verdict lundi, avec 30 ans de réclusion pour les trois auteurs. Pour ces trois membres présumés du narcobanditisme marseillais dont un, en fuite, ne s’est jamais présenté au procès, entamé le 12 mai devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, cette peine a été assortie d’une période de sûreté des deux tiers.L’avocat général, Pierre Cortes, avait lui requis la perpétuité pour les trois hommes, tous jugés en état de récidive légale. Les avocats des trois accusés avaient, eux, plaidé l’acquittement. Le 2 avril  2016, un commando avait fait irruption dans la petite épicerie-alimentation de la cité Bassens, dans les quartiers populaires du nord de la cité phocéenne, où une quinzaine de personnes regardaient un match de foot  à la télévision. Visiblement recherchés par les agresseurs, deux hommes âgés de 30 ans avaient été criblés de balles, tandis qu’un troisième, un chauffeur routier de 21 ans, était mortellement atteint par une balle perdue.Ce dernier était rapidement apparu comme une victime collatérale, dans une fusillade qui avait aussi fait trois blessés.Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, avait alors dénoncé “un Everest de folie meurtrière, (…) une folie meurtrière inadmissible qui interpelle sur l’état d’inhumanité de ses auteurs”.Pour l’accusation, ce triple assassinat s’inscrivait dans le cycle de violences opposant alors deux clans adverses, les “blacks” et les “gitans”, sur fond de guerre de territoires pour le contrôle des points de vente de stupéfiants. La tuerie de l’épicerie apparaissait également aux yeux des enquêteurs comme une riposte à un triple assassinat perpétré en décembre 2011, ayant coûté la vie à des proches des accusés et pour lequel les patrons du “plan stups” de Bassens avaient été condamnés.- “Donneur de +go+” -Durant l’audience, Lenny Albarello, 28 ans, alias “Bobotte”, et Mehdi Lekhetari, 39 ans, se sont opposés d’arrache-pied à un dossier basé sur des éléments de téléphonie occulte, des reconnaissances de témoins et des renseignements parvenus anonymement aux policiers. Driss Allouche, l’accusé absent lors des débats et contre lequel la cour a décerné un mandat d’arrêt, avait lui contesté être l’agresseur accidentellement blessé par le tir d’un de ses deux complices, qui avait abandonné sur place un fusil à pompe. Durant l’enquête, il avait nié avoir fait partie de ce commando, affirmant avoir été blessé alors qu’il venait acheter du cannabis à Bassens.Un individu désigné par des renseignements anonymes comme le “donneur de +go+”, celui qui aurait confirmé au commando la présence des futures victimes ce soir-là à la cité Bassens, avait été assassiné deux mois plus tard, après avoir échappé à une première tentative d’assassinat peu de temps après la fusillade de l’alimentation.Initialement programmé en février 2024, ce procès avait dû être reporté en raison de la violente agression subie par Lenny Albarello lors d’une promenade à la maison d’arrêt d’Aix-Luynes.

Dans l’Arctique finlandais, les éleveurs de rennes cohabitent difficilement avec l’armée

La présence militaire croissante dans l’Arctique devient un casse-tête pour certains éleveurs de rennes du nord de la Finlande, perturbant les animaux et fragilisant les revenus de leurs propriétaires. Un avion de chasse traverse le ciel gris, son vrombissement rompant la tranquillité de la forêt boréale près de Kemijarvi, dans le nord de la Finlande, où la présence de soldats est devenue aussi courante que celle de rennes en pâture. “L’activité militaire a considérablement augmenté ici depuis que la Finlande a rejoint l’Otan”, souligne l’éleveur de rennes Kyösti Uutela en montrant à l’AFP Rovajärvi, le plus grand champ d’entraînement d’artillerie d’Europe occidentale, situé à une centaine de kilomètres de la frontière russe. D’une superficie de 1.070 km2, le champ de tir, créé en 1949, est situé sur des terres qui font également partie de la zone d’élevage de rennes que dirige M. Uutela. La Finlande, qui partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie, a mis fin à des décennies de non-alignement militaire en rejoignant l’Otan en 2023. En 2024, le pays a également mis en oeuvre un accord de coopération de défense (DCA) avec les États-Unis. “Les activités de formation et les exercices ont augmenté depuis le début de la guerre en Ukraine”, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, a confirmé l’armée finlandaise à l’AFP dans un courriel. “Cela se reflète naturellement à Rovajärvi”, ajoute-t-elle, relevant que le champ de tir offrait des possibilités d’entraînement militaire uniques en raison de sa taille, de son terrain et de la variété des conditions climatiques. En 2024, le pays nordique a participé à 103 exercices militaires en Finlande et à l’étranger, contre 89 en 2023. – Pâturages détruits -Depuis le sommet d’une petite colline où la forêt a été coupée à blanc et des tranchées creusées pour permettre aux soldats de s’entraîner, M. Uutela relève que la colline “est perdue” pour le pâturage. “Les rennes ne pourront plus vivre ici”.”L’utilisation de chars lourds et la présence de milliers de soldats dans la forêt détruisent les pâturages de lichen”, principale source d’alimentation des rennes, alerte M. Uutela. La Finlande compte 4.305 propriétaires de rennes et 183.832 rennes vivant dans 57 districts d’élevage couvrant 36% de la superficie totale du pays. La viande et les produits dérivés constituent leur principale source de revenus.Depuis des générations, l’élevage de rennes fait partie intégrante de la culture autochtone sami, pratiqué comme moyen de subsistance traditionnel semi-nomade dans leur région natale de Sapmi, qui chevauche les parties septentrionales de la Finlande, de la Suède, de la Norvège et de la Russie. En Finlande, des non-samis pratiquent également l’élevage de rennes, par exemple près du champ de tir de Rovajärvi. Selon Riikka Poropudas, éleveuse de rennes de ce district, la présence militaire accrue dans la région oblige les éleveurs à nourrir leurs rennes dans des zones clôturées plus souvent qu’auparavant. Elle craint qu’un vaste exercice de tir réel et de combat auquel participent environ 6.500 soldats finlandais, suédois et britanniques en mai ne perturbe ses rennes, la saison de mise bas étant la plus active à la mi-mai. “Les activités stressent les rennes femelles et les nouveau-nés, et les éloignent de leurs pâturages naturels”, dit-elle. Selon l’armée, les besoins des éleveurs de rennes sont “pris en compte dans la planification des exercices, par exemple en ce qui concerne les horaires et les lieux” et les forces armées disent être en contact quotidien avec eux.- Planifier les exercices -Le réchauffement climatique et les modifications de l’utilisation des terres – dont la militarisation – posent des défis à la culture indigène et à l’élevage de rennes en tant que moyen de subsistance pour environ 1.200 Sami, insiste Tuomas Aslak Juuso, président en exercice du Parlement sami en Finlande.”Notre mode d’élevage des rennes dépend entièrement de la possibilité pour les rennes de paître librement sur les pâturages naturels”, a-t-il déclaré. Un exercice militaire international de grande envergure mené dans la région finlandaise de Sapmi en 2023 a été “une expérience négative”, raconte-t-il. “Les éleveurs de rennes locaux n’avaient pas été informés à l’avance, les conditions de pâturage ont été dégradées et les tracteurs ont endommagé la couverture de lichen qui risque de ne jamais repousser”, ajoute-t-il. Les populations indigènes ont droit à un “consentement préalable et éclairé” pour toute activité ayant un impact sur leurs territoires ou leurs droits humains, y compris les exercices militaires, rappelle le représentant sami. 

Pretoria a proposé d’acheter du gaz à Washington contre des exemptions de droits de douanes

L’Afrique du Sud a proposé d’acheter du gaz à Washington  en échange d’exemption de droits de douanes sur des quotas de véhicules, d’acier et d’aluminium exportés vers les Etats-Unis, a confirmé lundi à l’AFP le porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa.La rencontre de mercredi dernier à Washington entre ce dernier, qui préside actuellement le G20, et son homologue américain Donald Trump, marquée par la projection d’une vidéo censée prouver la prétendue “persécution” de fermiers blancs, visait à rebâtir la relation commerciale entre les deux pays après des mois d’attaques de la Maison Blanche.Une ministre auprès de la présidence sud-africaine avait évoqué dimanche dans le journal local Sunday Times les “grandes lignes” d’un accord comprenant l’achat aux Etats-Unis de gaz naturel liquéfié (GNL) à hauteur de “900 millions à 1,2 milliard de dollars” par an pendant dix ans, l’équivalent de 75 à 100 pétajoules de GNL.En échange, Pretoria souhaite obtenir pour ses exportations un “quota de 40.000 véhicules par an exonéré de droits de douane dans le secteur automobile” ainsi que “385.000 tonnes d’acier et de 132.000 tonnes d’aluminium” également exemptés de taxes douanières.”Ces chiffres figurent dans la proposition d’accord commercial que l’Afrique du Sud a présentée à l’USTR (Bureau du commerce américain, NDLR) pour examen et poursuite des négociations”, a expliqué lundi à l’AFP le porte-parole de la présidence sud-africaine Vincent Magwenya.La ministre auprès de la présidence mentionnait aussi dans la presse la “coopération dans des technologies cruciales, telles que la fracturation hydraulique” pour doper la production de gaz en Afrique du Sud.Jusqu’aux récents droits de douanes mis en place par Donald Trump dans l’automobile et la sidérurgie, Pretoria exportait environ 25.000 voitures particulières vers les Etats-Unis qui étaient exemptés de taxes douanières en vertu de l’AGOA, un ensemble de conditions d’exportations préférentielles que Washington accordait à de nombreux pays d’Afrique.Or l’AGOA, remis en cause par les taxes douanières déjà annoncées, arrive à échéance en septembre.L’organisation patronale du secteur automobile en Afrique du Sud (Naamsa) estime à 86.000 le nombre d’emplois liés directement à l’AGOA dans l’automobile, et à 125.000 en incluant leurs sous-traitants.Un “investissement dans les minerais importants” entre les deux pays était également évoqué sans plus de précision par la ministre auprès de la présidence.L’Afrique du Sud possède au niveau mondial plus des trois quarts des réserves des métaux rares du groupe du platine, d’après l’US Geological Survey, les plus grandes réserve de manganèse (un tiers) et figure sur le podium pour le chrome.

Christine Lagarde (BCE) critique les propos “terribles” de Trump sur l’UE

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a critiqué lundi le “langage terrible” du président Donald Trump à l’égard de l’Union européenne, en réponse à ses commentaires selon lesquels le bloc aurait été formé pour “nuire” aux États-Unis. Elle a déclaré à la chaîne allemande ARD que les États-Unis avaient encouragé la formation de l’Union européenne, ajoutant qu’affirmer “qu’elle avait été créée dans l’intention de réellement porter atteinte aux États-Unis est complètement contre-intuitif. Cela va à l’encontre de l’histoire. Et ce n’est certainement pas le but de cette région”.Le président américain a fait ce type de commentaires sur l’UE plus tôt cette année lorsqu’il a menacé de frapper le bloc avec de lourdes taxes douanières en raison de son excédent commercial avec les États-Unis.Mme Lagarde a estimé que les remarques de Donald Trump faisaient “partie de la provocation habituelle à laquelle nous nous habituons, malheureusement”, mais elle a encouragé l’UE à dialoguer avec les États-Unis pour essayer de parvenir à un accord. Dans sa dernière attaque contre l’UE, le président américain a menacé vendredi d’imposer des droits de douane de 50% sur le bloc à partir du 1er juin, estimant que les négociations “n’avancent nulle part”.Mais il a ensuite accepté dimanche de reporter la date fatidique de la mise en place des droits de douane sur les exportations de l’UE jusqu’au 9 juillet après un appel téléphonique avec le chef de l’UE Ursula von der Leyen. Pour Christine Lagarde, on ne peut pas “simplement rester les bras croisés et faire semblant”. “Nous devons engager le dialogue, nous devons travailler avec son équipe et nous devons écouter leur proposition. Nous devons faire des propositions et nous devons négocier”, a-t-elle martelé.L’UE reste soumise à une taxe de 10 % que Donald Trump a imposée le mois dernier sur les importations de presque tous les pays du monde, ainsi qu’à des droits de douane de 25% sur les voitures, l’acier et l’aluminium.Le responsable du commerce de l’UE et son homologue américain devaient s’entretenir lundi après-midi après que Donald Trump a fait marche arrière sur les droits de douane de 50%, selon la Commission européenne. 

Christine Lagarde (BCE) critique les propos “terribles” de Trump sur l’UE

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a critiqué lundi le “langage terrible” du président Donald Trump à l’égard de l’Union européenne, en réponse à ses commentaires selon lesquels le bloc aurait été formé pour “nuire” aux États-Unis. Elle a déclaré à la chaîne allemande ARD que les États-Unis avaient encouragé la formation de l’Union européenne, ajoutant qu’affirmer “qu’elle avait été créée dans l’intention de réellement porter atteinte aux États-Unis est complètement contre-intuitif. Cela va à l’encontre de l’histoire. Et ce n’est certainement pas le but de cette région”.Le président américain a fait ce type de commentaires sur l’UE plus tôt cette année lorsqu’il a menacé de frapper le bloc avec de lourdes taxes douanières en raison de son excédent commercial avec les États-Unis.Mme Lagarde a estimé que les remarques de Donald Trump faisaient “partie de la provocation habituelle à laquelle nous nous habituons, malheureusement”, mais elle a encouragé l’UE à dialoguer avec les États-Unis pour essayer de parvenir à un accord. Dans sa dernière attaque contre l’UE, le président américain a menacé vendredi d’imposer des droits de douane de 50% sur le bloc à partir du 1er juin, estimant que les négociations “n’avancent nulle part”.Mais il a ensuite accepté dimanche de reporter la date fatidique de la mise en place des droits de douane sur les exportations de l’UE jusqu’au 9 juillet après un appel téléphonique avec le chef de l’UE Ursula von der Leyen. Pour Christine Lagarde, on ne peut pas “simplement rester les bras croisés et faire semblant”. “Nous devons engager le dialogue, nous devons travailler avec son équipe et nous devons écouter leur proposition. Nous devons faire des propositions et nous devons négocier”, a-t-elle martelé.L’UE reste soumise à une taxe de 10 % que Donald Trump a imposée le mois dernier sur les importations de presque tous les pays du monde, ainsi qu’à des droits de douane de 25% sur les voitures, l’acier et l’aluminium.Le responsable du commerce de l’UE et son homologue américain devaient s’entretenir lundi après-midi après que Donald Trump a fait marche arrière sur les droits de douane de 50%, selon la Commission européenne.Â