Le RN pense obtenir la majorité absolue en cas de dissolution

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé mardi que son parti pouvait “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée nationale si des législatives anticipées étaient organisées à la suite d’une nouvelle dissolution. “Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue”, a déclaré le responsable d’extrême-droite sur RMC-BFMTV.Il a affirmé croire que “l’écroulement du bloc central” pourrait “amener une majorité Rassemblement national et alliés” de l’UDR d’Eric Ciotti, car le RN est selon lui “le garant de la stabilité” souhaitée par les Français.Interrogé sur des alliances possibles avec d’autres partis que celui d’Éric Ciotti, il a rejeté tout “bidouillage de cuisines ou d’arrières-salles”. “Ensuite, il y aura des députés, peut-être, d’autres bancs qui diront effectivement +leurs solutions valent le coup d’être mises en œuvre et on ira ou les voter ou tout simplement, on ne s’y opposera pas+”, a-t-il détaillé.Le président du parti d’extrême-droite Jordan Bardella, qui vise le poste de Premier ministre en cas de majorité, est “le bienvenu” pour être candidat aux législatives, a précisé Sébastien Chenu, assurant par ailleurs que Marine Le Pen, touchée par une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, “utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate”. Le Premier ministre François Bayrou va demander lundi la confiance de l’Assemblée nationale sur son projet de budget pour 2026. Il a très peu de chance de l’obtenir, la gauche et le Rassemblement national ayant annoncé leur intention de voter contre.

Le RN pense obtenir la majorité absolue en cas de dissolution

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé mardi que son parti pouvait “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée nationale si des législatives anticipées étaient organisées à la suite d’une nouvelle dissolution. “Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue”, a déclaré le responsable d’extrême-droite sur RMC-BFMTV.Il a affirmé croire que “l’écroulement du bloc central” pourrait “amener une majorité Rassemblement national et alliés” de l’UDR d’Eric Ciotti, car le RN est selon lui “le garant de la stabilité” souhaitée par les Français.Interrogé sur des alliances possibles avec d’autres partis que celui d’Éric Ciotti, il a rejeté tout “bidouillage de cuisines ou d’arrières-salles”. “Ensuite, il y aura des députés, peut-être, d’autres bancs qui diront effectivement +leurs solutions valent le coup d’être mises en œuvre et on ira ou les voter ou tout simplement, on ne s’y opposera pas+”, a-t-il détaillé.Le président du parti d’extrême-droite Jordan Bardella, qui vise le poste de Premier ministre en cas de majorité, est “le bienvenu” pour être candidat aux législatives, a précisé Sébastien Chenu, assurant par ailleurs que Marine Le Pen, touchée par une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, “utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate”. Le Premier ministre François Bayrou va demander lundi la confiance de l’Assemblée nationale sur son projet de budget pour 2026. Il a très peu de chance de l’obtenir, la gauche et le Rassemblement national ayant annoncé leur intention de voter contre.

Crainte face à la disparition progressive des manuels dans les lycées

Plus de 500 professeurs, écrivains et éditeurs s’alarment, dans une tribune publiée mardi par Le Monde, du remplacement progressif en Ile-de-France des manuels scolaires par une plateforme numérique qui va conduire, selon eux, à une “école sans boussole, réduite à du scroll”.Cette mobilisation fait suite à l’annonce par la présidente de la région, Valérie Pécresse (LR), de mettre à disposition des lycéens un portail unique, Pearltrees, proposant une cinquantaine de manuels numériques dit “libres”, qui fonctionnent avec l’intelligence artificielle. Mme Pécresse a justifié cette mesure par le fait que les traditionnels manuels d’éditeurs “n’étaient pas souvent ouverts par les élèves” et que “deux tiers des enseignants” étaient “aujourd’hui utilisateurs de manuels libres”.”Le choix a été fait par le conseil d’administration de chaque établissement: soit garder le papier, soit passer au numérique. Ceux qui sont passés au numérique l’ont fait, je pense, pour des raisons qui tiennent au fait qu’aujourd’hui, les élèves font leurs devoirs sur le numérique”, avait-elle insisté lors d’une conférence de presse la semaine dernière, précisant qu’il y avait “la moitié des lycées en Ile-de-France où les élèves ont tous leurs manuels en papier”.Les auteurs de la tribune regrettent que “ce basculement n’ait fait l’objet d’aucun débat public”: “il s’est imposé en silence, sans demander l’avis des enseignants, sans écouter les parents et sans tenir compte des élèves”.Pour eux, la plateforme unique est “une mosaïque de fragments sans hiérarchie ni structuration”. “Plus de fil conducteur, plus de vision d’ensemble, plus de repères : c’est l’école sans boussole, réduite à du scroll. Ce n’est plus un chemin d’apprentissage, mais un puzzle éclaté où chaque élève est livré à lui-même”, estiment les signataires. “Nous ne sommes ni nostalgiques, ni technophobes. Mais nous affirmons que l’éradication du manuel scolaire comme repère partagé est une erreur pédagogique, sociale et démocratique”, précisent-ils encore.La tribune appelle donc “à un moratoire sur les plateformes uniques, à une évaluation indépendante de leurs effets, à la reconnaissance du manuel – enrichi du numérique – comme colonne vertébrale de l’apprentissage, de qualité et d’égalité”.Parmi les quelque 530 signataires ayant approuvé le texte mardi matin figurent des dirigeants de maisons d’édition de manuels, de professeurs de lycées, ainsi que des écrivains comme Aurélie Valognes et Sorj Chalandon ou l’animateur Stéphane Bern.

Crainte face à la disparition progressive des manuels dans les lycées

Plus de 500 professeurs, écrivains et éditeurs s’alarment, dans une tribune publiée mardi par Le Monde, du remplacement progressif en Ile-de-France des manuels scolaires par une plateforme numérique qui va conduire, selon eux, à une “école sans boussole, réduite à du scroll”.Cette mobilisation fait suite à l’annonce par la présidente de la région, Valérie Pécresse (LR), de mettre à disposition des lycéens un portail unique, Pearltrees, proposant une cinquantaine de manuels numériques dit “libres”, qui fonctionnent avec l’intelligence artificielle. Mme Pécresse a justifié cette mesure par le fait que les traditionnels manuels d’éditeurs “n’étaient pas souvent ouverts par les élèves” et que “deux tiers des enseignants” étaient “aujourd’hui utilisateurs de manuels libres”.”Le choix a été fait par le conseil d’administration de chaque établissement: soit garder le papier, soit passer au numérique. Ceux qui sont passés au numérique l’ont fait, je pense, pour des raisons qui tiennent au fait qu’aujourd’hui, les élèves font leurs devoirs sur le numérique”, avait-elle insisté lors d’une conférence de presse la semaine dernière, précisant qu’il y avait “la moitié des lycées en Ile-de-France où les élèves ont tous leurs manuels en papier”.Les auteurs de la tribune regrettent que “ce basculement n’ait fait l’objet d’aucun débat public”: “il s’est imposé en silence, sans demander l’avis des enseignants, sans écouter les parents et sans tenir compte des élèves”.Pour eux, la plateforme unique est “une mosaïque de fragments sans hiérarchie ni structuration”. “Plus de fil conducteur, plus de vision d’ensemble, plus de repères : c’est l’école sans boussole, réduite à du scroll. Ce n’est plus un chemin d’apprentissage, mais un puzzle éclaté où chaque élève est livré à lui-même”, estiment les signataires. “Nous ne sommes ni nostalgiques, ni technophobes. Mais nous affirmons que l’éradication du manuel scolaire comme repère partagé est une erreur pédagogique, sociale et démocratique”, précisent-ils encore.La tribune appelle donc “à un moratoire sur les plateformes uniques, à une évaluation indépendante de leurs effets, à la reconnaissance du manuel – enrichi du numérique – comme colonne vertébrale de l’apprentissage, de qualité et d’égalité”.Parmi les quelque 530 signataires ayant approuvé le texte mardi matin figurent des dirigeants de maisons d’édition de manuels, de professeurs de lycées, ainsi que des écrivains comme Aurélie Valognes et Sorj Chalandon ou l’animateur Stéphane Bern.

Gold rushes to new high as Asia stocks mixed

Gold hit a record high Tuesday as a weaker dollar and expectations of a US interest rate cut made the safe haven an attractive investment.Stocks, meanwhile, were mixed as investors awaited fresh direction from Wall Street after it was closed on Monday for Labor Day.Gold reached $3,501.59 an ounce during early trading in Asia, soaring past its previous record of $3,500.10 in April.”The rally reflects a softer dollar but also strong central-bank and institutional demand as investors rotate out of US Treasuries,” said Ipek Ozkardeskaya at Swissquote Bank.”The share of US Treasuries held by foreign central banks has been declining for over a decade, but that shift into gold accelerated this year amid US debt concerns, ratings downgrades, trade tensions and geopolitical risks,” she said.On equity markets, Tokyo, Seoul and Jakarta were all up, while Hong Kong and Shanghai turned negative after early gains.On the Hang Seng, Alibaba was down slightly a day after rocketing almost 20 percent following bumper results and a surge in AI revenue.”While US giants face mounting questions around AI monetization and stretched valuations, Chinese firms are showing tangible earnings lift from AI and cloud,” Charu Chanana at Saxo Markets told AFP.The Japanese corporate world was, meanwhile, rocked by the shock resignation of the CEO of drinks giant Suntory over an illegal drugs probe.Oil prices moved higher ahead of a weekend OPEC+ meeting to decide on output for October. The cartel is expected to keep supplies unchanged.- Key figures at around 0700 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 42,310.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 25,535.03Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,849.79New York – Dow: Closed Monday for a public holidayEuro/dollar: UP at 1.1704 from $1.1705 on MondayPound/dollar: DOWN at 1.3526 at from $1.3547Dollar/yen: UP at 148.00 from 147.27 yen Euro/pound: DOWN at 86.53 pence from 86.57 penceBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $68.55 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $65.04 per barrel

En Afghanistan, course contre la montre pour trouver des rescapés du séisme

Au lendemain du séisme ayant tué plus de 800 personnes dans l’est de l’Afghanistan, secouristes et soignants s’activent: les premiers continuent mardi d’extraire des corps des décombres, tandis que les seconds tentent de soigner et de réconforter ceux qui ont tout perdu.D’une magnitude 6 et suivi d’au moins cinq fortes répliques, le tremblement de terre a touché au coeur de la nuit de dimanche à lundi des zones reculées dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.”Il faut nous aider”, plaide Akhlaq, 14 ans, depuis le lit d’hôpital à Jalalabad, chef-lieu de Nangarhar où il a été transporté par hélicoptère. Au moment du séisme, ils étaient dix dans la maison familiale.”Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts, les quatre autres membres de ma famille sont maintenant sans-abri et n’ont ni nourriture, ni eau”, dit-il à l’AFP.Le chef de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province de Kounar, la plus dévastée, Ehsanullah Ehsan, assure que “les opérations ont continué toute la nuit”.- “Devoir d’aider” -“Grâce à la mobilisation de nos employés et d’habitants venus des districts alentours, les recherches n’ont pas cessé”, affirme-t-il à l’AFP, alors que les secours peinent encore à approcher certains villages coupés du monde par des glissements de terrain.”La priorité est d’aider les blessés, puis nous distribuerons des tentes et des repas chauds aux sans-abris”, ajoute M. Ehsan.Les autorités talibanes ont annoncé lundi un bilan provisoire de 800 morts et 2.500 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans celle de Nangarhar.La province de Laghman déplore aussi des dizaines de blessés, d’après le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid.Depuis plus de 36 heures, des dizaines d’habitants des villages de Wadir et de Mazar Dara, sur les coteaux verdoyants de Kounar, déblayent à la pelle ou à la main ce qu’il reste des maisons écroulées.Oubadullah Stouman a accouru à Wadir de son village à la lisière du Pakistan, plus à l’est, pour obtenir des nouvelles de ses proches.”Ici, les gens sont pauvres, c’est notre devoir de les aider”, dit à l’AFP cet Afghan de 26 ans, lui-même sorti brutalement de son sommeil par le séisme, mais dont le village n’a pas été touché.A Wadir en revanche, “il n’y a plus que des pierres, je ne sais même pas comment décrire cela, c’est très, très dur à voir”, lâche-t-il, la gorge nouée.Partout alentours, après des prières funéraires, des rangées de corps, parfois d’enfants, enveloppés dans un linceul blanc conformément au rite musulman, sont mis en terre.- Aide internationale -Toute la journée lundi, des hélicoptères militaires se sont succédé pour acheminer de l’aide et évacuer des dizaines de morts et de blessés. Mardi, une fois le jour levé, leur ballet a repris.L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l’étendue des dégâts.L’Afghanistan, dont les autorités talibanes ne sont reconnues que par Moscou, est l’un des pays les plus pauvres du globe.Les agences onusiennes ont toutes lancé des campagnes d’appel au don et un montant initial de cinq millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d’intervention d’urgence de l’ONU.Londres, de son côté, a annoncé débloquer un million de livres pour aider au soutien des familles touchées.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés à un autre séisme d’ampleur: en 2023, dans la région d’Hérat, à l’autre extrémité de l’Afghanistan, à la frontière avec l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites. Ce tremblement de terre de magnitude 6,3 avait été le plus meurtrier dans ce pays en plus de 25 ans.

En Afghanistan, course contre la montre pour trouver des rescapés du séisme

Au lendemain du séisme ayant tué plus de 800 personnes dans l’est de l’Afghanistan, secouristes et soignants s’activent: les premiers continuent mardi d’extraire des corps des décombres, tandis que les seconds tentent de soigner et de réconforter ceux qui ont tout perdu.D’une magnitude 6 et suivi d’au moins cinq fortes répliques, le tremblement de terre a touché au coeur de la nuit de dimanche à lundi des zones reculées dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.”Il faut nous aider”, plaide Akhlaq, 14 ans, depuis le lit d’hôpital à Jalalabad, chef-lieu de Nangarhar où il a été transporté par hélicoptère. Au moment du séisme, ils étaient dix dans la maison familiale.”Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts, les quatre autres membres de ma famille sont maintenant sans-abri et n’ont ni nourriture, ni eau”, dit-il à l’AFP.Le chef de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province de Kounar, la plus dévastée, Ehsanullah Ehsan, assure que “les opérations ont continué toute la nuit”.- “Devoir d’aider” -“Grâce à la mobilisation de nos employés et d’habitants venus des districts alentours, les recherches n’ont pas cessé”, affirme-t-il à l’AFP, alors que les secours peinent encore à approcher certains villages coupés du monde par des glissements de terrain.”La priorité est d’aider les blessés, puis nous distribuerons des tentes et des repas chauds aux sans-abris”, ajoute M. Ehsan.Les autorités talibanes ont annoncé lundi un bilan provisoire de 800 morts et 2.500 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans celle de Nangarhar.La province de Laghman déplore aussi des dizaines de blessés, d’après le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid.Depuis plus de 36 heures, des dizaines d’habitants des villages de Wadir et de Mazar Dara, sur les coteaux verdoyants de Kounar, déblayent à la pelle ou à la main ce qu’il reste des maisons écroulées.Oubadullah Stouman a accouru à Wadir de son village à la lisière du Pakistan, plus à l’est, pour obtenir des nouvelles de ses proches.”Ici, les gens sont pauvres, c’est notre devoir de les aider”, dit à l’AFP cet Afghan de 26 ans, lui-même sorti brutalement de son sommeil par le séisme, mais dont le village n’a pas été touché.A Wadir en revanche, “il n’y a plus que des pierres, je ne sais même pas comment décrire cela, c’est très, très dur à voir”, lâche-t-il, la gorge nouée.Partout alentours, après des prières funéraires, des rangées de corps, parfois d’enfants, enveloppés dans un linceul blanc conformément au rite musulman, sont mis en terre.- Aide internationale -Toute la journée lundi, des hélicoptères militaires se sont succédé pour acheminer de l’aide et évacuer des dizaines de morts et de blessés. Mardi, une fois le jour levé, leur ballet a repris.L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l’étendue des dégâts.L’Afghanistan, dont les autorités talibanes ne sont reconnues que par Moscou, est l’un des pays les plus pauvres du globe.Les agences onusiennes ont toutes lancé des campagnes d’appel au don et un montant initial de cinq millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d’intervention d’urgence de l’ONU.Londres, de son côté, a annoncé débloquer un million de livres pour aider au soutien des familles touchées.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés à un autre séisme d’ampleur: en 2023, dans la région d’Hérat, à l’autre extrémité de l’Afghanistan, à la frontière avec l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites. Ce tremblement de terre de magnitude 6,3 avait été le plus meurtrier dans ce pays en plus de 25 ans.

Mexique: les premiers juges élus au suffrage universel ont pris leurs fonctions

Les premiers juges élus au suffrage universel ont pris leurs fonctions lundi au Mexique, une première mondiale défendue par la gauche au pouvoir pour lutter contre la “corruption” au sein de la justice.Des juges de la Cour suprême, du tribunal électoral, mais aussi de nombreux tribunaux locaux ont pris leur poste.Les neuf ouveaux juges de la Cour suprême ont été intronisés lors d’une cérémonie traditionnelle. Les autorités des peuples autochtones ont remis un “bâton de commandement” aux membres de la plus haute juridiction du pays, au milieu de danses, de fumée d’encens et de discours en langues autochtones.Dans la soirée, lors d’une deuxième cérémonie à laquelle a assisté la présidente Claudia Sheinbaum, l’avocat autochtone Hugo Aguilar, nouveau chef de la Cour suprême, a ouvert les portes du siège de l’institution, acclamé par la foule. “Ceci est une invitation. Toutes les personnes qui ont besoin de la Cour suprême auront, à partir de demain, les portes grandes ouvertes”, a-t-il déclaré.L’élection unique au monde s’était déroulée en juin dernier avec un taux de participation d’à peine 13%. Cette faible participation a été largement critiquée par les opposants à la réforme, menée par la gauche au pouvoir.Ses adversaires accusent le Mouvement pour la régénération nationale (Morena, gauche) au pouvoir depuis décembre 2018 de vouloir faire main basse sur l’appareil judiciaire.L’élection était la pierre angulaire d’une réforme constitutionnelle défendue par le prédécesseur et mentor politique de Mme Sheinbaum, Andres Manuel Lopez Obrador, juste avant de lui remettre le pouvoir le 1er octobre.Les Etats-Unis avaient également critiqué la réforme lorsqu’elle était encore un projet. En 2024, l’ambassadeur des Etats-Unis à Mexico sous l’administration Biden l’avait qualifiée de “risque” pour la démocratie.La lutte contre l’impunité est un enjeu important de cette élection. Le Mexique, qui compte près de 130 millions d’habitants, enregistre chaque année 30.000 homicides. La plupart restent impunis. Des élections complémentaires auront lieu en 2027, mettant en jeu d’autres postes au niveau fédéral et local.