Le procès de la reine des paparazzi Mimi Marchand s’est ouvert, avec un coup d’éclat de Piotr Pavlenski

Le procès de la papesse de la presse people Michèle (dite Mimi) Marchand, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Paris avec un coup d’éclat de l’artiste russe Piotr Pavlenski, aussitôt expulsé de la salle d’audience.Piotr Pavlenski, concerné par un autre volet du dossier, était arrivé en short et imperméable noirs, claquettes en plastique, bracelet électronique bien apparent à la cheville.Quand la présidente déclare l’audience ouverte, il se lève, au milieu du public.”Mesdames et Monsieur, je dois vous dire une chose”, lance d’une voix forte l’homme au crâne rasé et visage émacié. “Mimi Marchand doit être complétement relaxée il n’y a pas de préjudice, pas d’infraction dans cette affaire qui concerne du porno politique”, poursuit-il pendant que le tribunal ainsi que plusieurs policiers lui intiment l’ordre de se taire.En vain: ils finissent par l’attraper par les bras et le traînent hors de de la salle. A l’extérieur, il est selon des journalistes de l’AFP plaqué au sol par quatre policiers, puis embarqué. Aucune procédure n’a été ouverte à son encontre, a précisé le parquet, sollicité par l’AFP.Une scène qui ressemble étrangement à celle qui vaut sa venue ici: dans ce volet annexe à celui qui concerne Karine Le Marchand, des policiers sont jugés notamment pour violation du secret professionnel pour avoir donné “l’info” de la présence du “Russe” à Paris au célèbre paparazzi Sébastien Valiela. Cela avait permis à ce dernier de photographier l’arrestation de Piotr Pavlenski, plaqué au sol, menotté dans le dos, en pleine rue en 2020. Les photos avaient été vendues 15.000 euros à Paris Match via Mimi Marchand et son agence Bestimage, et s’étaient retrouvées en Une du magazine.Dans ce volet, contrairement à ce que semble penser Piotr Pavlenski, Mimi Marchand avait finalement bénéficié d’un non lieu.L’artiste et activiste de 41 ans est connu pour des performances extrêmes en Russie et est réfugié en France depuis 2017. Il avait été arrêté en février 2020, deux jours après la diffusion sur son site “Pornopolitique” de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, précipitant son retrait de la bataille des municipales.- Interpellation coordonnée -Piotr Pavlenski avait été condamné à six mois de prison aménagés sous bracelet électronique dans cette affaire et n’avait pas fait appel, expliquant que son “oeuvre d’art +Pornopolitique+ se terminait avec la condamnation du juge” – pas tout à fait visiblement, vu la séquence du jour. Il a ensuite été condamné à une peine d’un an de prison aménagée pour des violences en 2024, celle qui lui vaut a priori son actuel bracelet à la cheville.Dans le volet Paris Match, Piotr Pavlenski n’avait pas souhaité porter plainte pour la diffusion des images de lui menotté – pourtant interdites en France -, se disant “content” que “Mimi Marchand ait organisé et coordonné les journalistes et policiers” pour filmer son interpellation.La journée de lundi est uniquement consacrée à ce volet, dans lequel le paparazzo est jugé aux côtés des policiers, lui pour recel de violation du secret professionnel.Mardi, le tribunal se penchera sur les faits d’extorsion reprochés à Michèle Marchand. Veste noire, courts cheveux cendrés, la redoutée papesse de la presse people, 78 ans, a quitté la salle en début d’après-midi, après y avoir été autorisée par la présidente. Karine Le Marchand, en blazer bleu marine, a fait de même un peu plus tard.En février 2020, l’animatrice de “L’amour est dans le pré” avait été avertie par Mimi Marchand, communicante de l’ombre pour des stars et des politiques, que des photos de sa fille mineure sortant de garde à vue avaient été prises par un “jeune” photographe. La papesse de la presse people avait assuré avoir “bloqué” les photos en payant 3.000 euros, remboursés en partie par Karine Le Marchand. Les photos venaient en fait du paparazzo Sébastien Valiela et avaient été réclamées selon ce dernier par Mimi Marchand, qui s’était ainsi procuré un “moyen de contrainte”, selon les juges d’instruction.Mimi Marchand est par ailleurs mise en examen dans le dossier sur la rétractation, possiblement monnayée, de l’intermédiaire Ziad Takieddine concernant ses accusations de financement libyen contre Nicolas Sarkozy.

Le procès de la reine des paparazzi Mimi Marchand s’est ouvert, avec un coup d’éclat de Piotr Pavlenski

Le procès de la papesse de la presse people Michèle (dite Mimi) Marchand, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Paris avec un coup d’éclat de l’artiste russe Piotr Pavlenski, aussitôt expulsé de la salle d’audience.Piotr Pavlenski, concerné par un autre volet du dossier, était arrivé en short et imperméable noirs, claquettes en plastique, bracelet électronique bien apparent à la cheville.Quand la présidente déclare l’audience ouverte, il se lève, au milieu du public.”Mesdames et Monsieur, je dois vous dire une chose”, lance d’une voix forte l’homme au crâne rasé et visage émacié. “Mimi Marchand doit être complétement relaxée il n’y a pas de préjudice, pas d’infraction dans cette affaire qui concerne du porno politique”, poursuit-il pendant que le tribunal ainsi que plusieurs policiers lui intiment l’ordre de se taire.En vain: ils finissent par l’attraper par les bras et le traînent hors de de la salle. A l’extérieur, il est selon des journalistes de l’AFP plaqué au sol par quatre policiers, puis embarqué. Aucune procédure n’a été ouverte à son encontre, a précisé le parquet, sollicité par l’AFP.Une scène qui ressemble étrangement à celle qui vaut sa venue ici: dans ce volet annexe à celui qui concerne Karine Le Marchand, des policiers sont jugés notamment pour violation du secret professionnel pour avoir donné “l’info” de la présence du “Russe” à Paris au célèbre paparazzi Sébastien Valiela. Cela avait permis à ce dernier de photographier l’arrestation de Piotr Pavlenski, plaqué au sol, menotté dans le dos, en pleine rue en 2020. Les photos avaient été vendues 15.000 euros à Paris Match via Mimi Marchand et son agence Bestimage, et s’étaient retrouvées en Une du magazine.Dans ce volet, contrairement à ce que semble penser Piotr Pavlenski, Mimi Marchand avait finalement bénéficié d’un non lieu.L’artiste et activiste de 41 ans est connu pour des performances extrêmes en Russie et est réfugié en France depuis 2017. Il avait été arrêté en février 2020, deux jours après la diffusion sur son site “Pornopolitique” de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, précipitant son retrait de la bataille des municipales.- Interpellation coordonnée -Piotr Pavlenski avait été condamné à six mois de prison aménagés sous bracelet électronique dans cette affaire et n’avait pas fait appel, expliquant que son “oeuvre d’art +Pornopolitique+ se terminait avec la condamnation du juge” – pas tout à fait visiblement, vu la séquence du jour. Il a ensuite été condamné à une peine d’un an de prison aménagée pour des violences en 2024, celle qui lui vaut a priori son actuel bracelet à la cheville.Dans le volet Paris Match, Piotr Pavlenski n’avait pas souhaité porter plainte pour la diffusion des images de lui menotté – pourtant interdites en France -, se disant “content” que “Mimi Marchand ait organisé et coordonné les journalistes et policiers” pour filmer son interpellation.La journée de lundi est uniquement consacrée à ce volet, dans lequel le paparazzo est jugé aux côtés des policiers, lui pour recel de violation du secret professionnel.Mardi, le tribunal se penchera sur les faits d’extorsion reprochés à Michèle Marchand. Veste noire, courts cheveux cendrés, la redoutée papesse de la presse people, 78 ans, a quitté la salle en début d’après-midi, après y avoir été autorisée par la présidente. Karine Le Marchand, en blazer bleu marine, a fait de même un peu plus tard.En février 2020, l’animatrice de “L’amour est dans le pré” avait été avertie par Mimi Marchand, communicante de l’ombre pour des stars et des politiques, que des photos de sa fille mineure sortant de garde à vue avaient été prises par un “jeune” photographe. La papesse de la presse people avait assuré avoir “bloqué” les photos en payant 3.000 euros, remboursés en partie par Karine Le Marchand. Les photos venaient en fait du paparazzo Sébastien Valiela et avaient été réclamées selon ce dernier par Mimi Marchand, qui s’était ainsi procuré un “moyen de contrainte”, selon les juges d’instruction.Mimi Marchand est par ailleurs mise en examen dans le dossier sur la rétractation, possiblement monnayée, de l’intermédiaire Ziad Takieddine concernant ses accusations de financement libyen contre Nicolas Sarkozy.

Litige Mbappé-PSG: la justice annule la saisie conservatoire de 55 millions d’euros sur les comptes du club

La saisie conservatoire de 55 millions d’euros sur les comptes du PSG, obtenue en avril par son ancien joueur Kylian Mbappé dans le cadre du litige financier entre les deux parties, a été annulée lundi par la justice.Le juge de l’exécution des peines du Tribunal judiciaire de Paris a ordonné “la mainlevée des saisies conservatoires” sur trois comptes du club, selon ordonnance consultée par l’AFP.Les avocats du PSG avaient plaidé le 12 mai pour cette annulation, estimant que la star n’avait “pas suffisamment apporté la preuve d’une apparence de créance et échoué à démontrer une quelconque menace pour le recouvrement”.”La saisie conservatoire est levée uniquement parce que le PSG s’est engagé à payer et a donné des garanties financières quant à sa solvabilité”, a réagi l’entourage de Kylian Mbappé. Sollicité, le PSG s’est refusé à tout commentaire.Kylian Mbappé, parti libre au Real Madrid durant l’été 2024, réclame 55 millions d’euros de primes et salaires impayés. Il avait obtenu le droit de pratiquer une saisie conservatoire à hauteur de quelque 55 millions d’euros, en attendant des décisions dans d’autres procédures. La saisie conservatoire n’avait dans les faits pu s’exercer que sur 14 millions d’euros.Les deux camps ont longtemps ferraillé devant les instances sportives, qui se sont dites inaptes à faire exécuter leurs décisions favorables au joueur, du fait d’une audience d’orientation demandée par le club devant le Tribunal judiciaire de Paris. Celle-ci devait se tenir lundi mais a été repoussée, a appris l’AFP de source proche du dossier. L’affaire devrait désormais se prolonger devant le Conseil des prud’hommes.  Le PSG assure que les deux parties avaient noué un accord verbal durant l’été 2023, stipulant que le joueur, appelé à partir sans indemnité de transfert, abandonnait environ une partie des sommes dues en fin de son contrat pour préserver la santé financière du club. Un “fantasme”, selon le camp Mbappé.

La Bourse de Paris soulagée par la trêve douanière

La Bourse de Paris a terminé en nette progression lundi, rassurée par l’annonce d’une prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause avant la hausse des droits de douane américains sur les produits européens. Le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, a clôturé en augmentation de 1,21%, soit un gain de 93,73 points, pour s’établir à 7.833,13 points. Vendredi, l’indice vedette parisien avait perdu 1,65%.Deux jours après avoir menacé d’imposer des droits de douane de 50% sur les produits européens dès le 1er juin, le président américain Donald Trump a changé de pied dimanche, après une “très bonne conversation” téléphonique avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, suspendant la surtaxe jusqu’au 9 juillet.Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, a constaté “un peu de soulagement” sur les marchés européens, avec “l’espoir de pouvoir atteindre un accord commercial” à l’issue de la pause.”Les nouvelles étaient mauvaises vendredi, et maintenant, les nouvelles sont meilleures”, a-t-elle résumé.Le président français Emmanuel Macron s’est quant à lui dit “confiant” lundi au sujet des discussions commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis.”Les discussions avancent bien, il y a eu un bon échange entre le président Trump et la présidente von der Leyen, et je souhaite qu’on puisse poursuivre sur ce chemin, qui doit nous conduire à revenir à des tarifs les plus bas possibles”, a-t-il développé.Selon Charlotte de Montpellier, le marché comprend “que les droits de douane vont exister, et qu’ils vont perdurer”. “In fine, nous aurons donc davantage de droits de douane qu’au début de l’année”, raison pour laquelle “l’optimisme n’est pas totalement réapparu”, a-t-elle relevé. L’automobile en profiteLe constructeur automobile Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler), très présent aux Etats-Unis, a logiquement profité du revirement de M. Trump face à l’UE. Son action a terminé en hausse de 4,82%, à 9,17 euros.Les équipementiers ont suivi la dynamique, à l’image de Forvia (+4,75% à 8,21 euros) et Valeo (+4,92% à 9 euros).Du changement chez ErametL’assemblée générale des actionnaires d’Eramet (+2,18% à 50,15 euros) a approuvé lundi la séparation de la gouvernance du groupe minier français, avec l’arrivée du Brésilien Paulo Castellari à la direction générale, tandis que Christel Bories conserve la présidence du conseil d’administration.M. Castellari, dont la nomination avait été annoncée par le groupe en février au terme d’une recherche de plusieurs mois, “est un dirigeant expérimenté et très international avec une forte compétence minière, et nous partageons les mêmes valeurs concernant la mine responsable”, a déclaré Mme Bories devant les actionnaires.

Filmmaker Panahi cheered on return to Iran after Cannes triumph

Iranian filmmaker Jafar Panahi was given a hero’s welcome by supporters on his return to Tehran on Monday after winning the top prize at the Cannes film festival, footage posted on social media showed.After being banned from leaving Iran for years, forced to make films underground and enduring spells in prison, Panahi attended the French festival in person and sensationally walked away with the Palme d’Or for his latest movie, “It Was Just an Accident”.With some fans concerned that Panahi could face trouble on his return to Iran, he arrived without incident in the early hours of Monday at Tehran’s main international airport, named after the founder of the 1979 Islamic revolution Ayatollah Ruhollah Khomeini.Panahi was cheered by supporters waiting in the public area as he descended the escalator from passport control to baggage collection, footage posted by the Dadban legal monitor showed on social media.One person could be heard shouting “Woman. Life. Freedom!” — the slogan of the 2022-2023 protest movement that shook the Iranian authorities. On exiting, he was greeted by around a dozen supporters who had stayed up to welcome him, according to footage posted on Instagram by the Iranian director Mehdi Naderi and broadcast by the Iran International Channel, which is based outside Iran.Smiling broadly and waving, he was cheered, applauded, hugged and presented with flowers. “Fresh blood in the veins of Iranian independent cinema,” Naderi wrote.”He arrived in Tehran early this morning” and “has returned home,” French film producer Philippe Martin told AFP, citing his entourage.”He has even learned that he has obtained a visa to go to a festival in Sydney in about ten days’ time,” he said. The Sydney Film Festival has a retrospective of his work called “Cinema in Rebellion”.- ‘Gesture of resistance’ -The warm welcome at the airport contrasted with the lukewarm reaction from Iranian state media and officials to the first Palme d’Or for an Iranian filmmaker since “The Taste of Cherry” by the late Abbas Kiarostami in 1997.While evoked by state media including the IRNA news agency, Panahi’s triumph has received only thin coverage inside Iran and has also sparked a diplomatic row with France.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot called his victory “a gesture of resistance against the Iranian regime’s oppression” in a post on X, prompting Tehran to summon France’s charge d’affaires to protest the “insulting” comments.”I am not an art expert, but we believe that artistic events and art in general should not be exploited to pursue political objectives,” said foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei.The film is politically charged, showing five Iranians confronting a man they believe tortured them in prison, a story inspired by Panahi’s own time in detention.After winning the prize, Panahi made a call for freedom in Iran. “Let’s set aside all problems, all differences. What matters most right now is our country and the freedom of our country.”Fellow Iranian filmmaker Mohammad Rasoulof, who presented his politically-charged latest film “The Seed of the Sacred Fig” at the 2024 festival after fleeing Iran, paid tribute to Panahi.”It won’t be long before ‘It Was Just an Accident’ reaches its primary audience: the people of Iran,” Rasoulof wrote on Instagram, adding that “the decayed and hollow machinery of censorship under the Islamic Republic has been pushed back”.

Eramet: la nouvelle direction au défi de développer les métaux pour l’Europe face à l’hégémonie chinoise

Eramet a changé lundi de patron, le Brésilien d’origine italienne Paulo Castellari accédant à la direction générale aux côtés de la présidente Christel Bories, dans l’espoir de développer les mines et l’autonomie métallique européenne face à l’hégémonie chinoise et aux ambitions américaines.Après avoir transformé en huit ans le groupe français essentiellement métallurgique en minier, Christel Bories a cédé son siège à la direction générale lundi au cours d’une assemblée générale des actionnaires et d’un conseil d’administration.M. Castellari, dont la nomination avait été annoncée en février, “est un dirigeant expérimenté et très international avec une forte compétence minière et nous partageons les mêmes valeurs concernant la mine responsable”, a déclaré Mme Bories lors de l’AG.Le groupe français, qui était essentiellement tourné vers la transformation du métal, est devenu sous l’impulsion de Mme Bories le seul groupe minier français centré sur les minerais et métaux de la transition énergétique (lithium, nickel..) et de l’industrie en général (manganèse).Au passage, le groupe a cédé les métallurgistes Aubert et Duval, Erasteel et Sandouville. Il s’est aussi délesté auprès de l’État français du poids financier des mines de nickel calédoniennes en crise (SLN), dont il continue néanmoins à suivre le volet opérationnel.Sur la période, Eramet a doublé la taille de sa mine de manganèse au Gabon, devenue la plus grande mondiale avec “15% de la production mondiale”, selon Mme Bories. Il aussi racheté en 2018 les 50% dont il ne disposait pas dans sa mine de sable minéralisé au Sénégal et il a mis en exploitation deux gisements majeurs, de nickel à Weda bay en Indonésie avec le groupe chinois Tsingshan et le gouvernement indonésien, et de lithium, à Centario en Argentine, également qualifié de “l’un des plus gros gisements au monde de lithium”.- “montée en puissance” en Indonésie-“L’objectif maintenant, c’est de délivrer le plein potentiel de ce nouveau portefeuille d’Eramet”, a ajouté Mme Bories.M. Castellari, à qui revient ce défi, s’est présenté en français devant les actionnaires. “Brésilien, issu d’une famille italienne, j’ai travaillé 32 ans dans le secteur minier sur presque tous les continents”, a-t-il dit.A peine nommé, M. Castellari devait rejoindre le président français Emmanuel Macron en voyage officiel en Indonésie, où le groupe souhaiterait obtenir un relèvement de son permis de production dans la plus grosse mine de nickel du monde, exploitée depuis 2019.Eramet et ses partenaires aimeraient obtenir du gouvernement indonésien un droit d’extraction au-delà de la limite actuelle de 32 millions de tonnes par an.”Nous sommes relativement confiants [dans le fait que] nous devrions avoir une montée en puissance à 60 millions de tonnes, mais on ne sait pas quand”, a dit Mme Bories lors de l’assemblée générale.- “dans quelles mains?” -“On n’est pas [face à un] risque de pénurie parce qu’on [manquerait] de métaux dans le monde. Il y a suffisamment de métaux disponibles sur la planète pour alimenter nos chaînes de valeur. Le problème, c’est dans quelles mains sont-ils ? Et ça s’est beaucoup concentré sur les dernières années”, avait mis en garde samedi Mme Bories sur France Inter.Revenant sur le nickel, stratégique autant pour l’industrie de base (acier inoxydable) que pour la transition énergétique (batteries des véhicules électriques), elle a souligné que 75% du nickel mondial était raffiné par des intérêts chinois.”Et les États-Unis essaient de prendre ce qu’il reste”, a-t-elle relevé. Idem pour le reste des métaux dits stratégiques, dont la Chine “contrôle déjà 40% à 50% des gisements mondiaux”, a souligné Mme Bories dans les Échos.”Donc, si l’Europe ne bouge pas, il ne va plus rester grand chose et on va être dépendants soit de l’un, soit de l’autre, pour notre alimentation en matières critiques”, selon elle.Pour alimenter ses ambitions, le groupe assure être un exemple de “mine responsable”. Les récentes critiques contre les activités au Sénégal, où Eramet est accusé d’avoir causé le déplacement de milliers d’habitants et d’avoir engouffré des kilomètres de terres le long de la côte, sont notamment “erronées”, affirme-t-elle, en assurant que le groupe y agit “de manière extrêmement responsable en termes de gestion de l’eau, de biodiversité, de relations avec les communautés”.

Merz says Kyiv’s key allies no longer limit range of weapons

Chancellor Friedrich Merz said Monday that Germany along with Ukraine’s other key Western backers had lifted range restrictions on weapons they send to Kyiv to fight against Russia.Russia in response warned that such a move would be “at odds” of reaching a peace agreement.  Merz, who took office early this month, also vowed that “we will do everything in our power to continue supporting Ukraine, including militarily”, in close coordination with other supporters.”There are no longer any range restrictions on weapons delivered to Ukraine — neither by the British nor by the French nor by us nor by the Americans,” he said in a wide-ranging TV interview.”This means that Ukraine can now defend itself, for example, by attacking military positions in Russia… With very few exceptions, it didn’t do that until recently. It can now do that.”Merz did not specify at which stage which country, including his own, had decided on any changes, sparking some confusion.Former US president Joe Biden decided in November 2024 to authorise Ukraine to use long-range Army Tactical Missile System, or ATACMS, against targets inside Russia.Also in November, Ukraine fired UK-supplied Storm Shadow missiles into Russia for the first time, after being given the green light from London, British media reported at the time.France, which has supplied Scalp missiles to Ukraine, reiterated at the time that strikes on military targets inside Russia were an option.The Kremlin said on Monday after Merz’s comments that any Western decision to lift range limits on arms delivered to Ukraine would be “dangerous”.”If these decisions have indeed been made, they are completely at odds with our aspirations for a political (peace) settlement… These are quite dangerous decisions, if they have been made,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov told Russian journalist Alexander Yunashev.The previous German government of centre-left chancellor Olaf Scholz strongly backed Kyiv but shied away from sending it long-range Taurus missiles, worried that this might escalate tensions with the nuclear power.Merz has in the past said he favours delivery of Taurus, but he did not say Monday whether Germany would now do so or whether he was referring to other weapons systems.His new government has stressed it would no longer detail what arms it is sending to Ukraine, preferring a stance of strategic ambiguity.The recently appointed chancellor however took the opportunity to slam Russian President Vladimir Putin’s reluctance to engage in talks to end the sighting in Ukraine.The Kremlin chief has responded to diplomatic efforts to bring the conflict to a close by prosecuting the war “harder than before”, Merz told WDR.”Putin obviously sees offers of talks as a sign of weakness,” Merz said.Since US President Donald Trump returned to the White House this year, he has sought to push the two sides in the conflict toward direct talks at the highest level.Trump last week suggested the Vatican as a possible host for a meeting, with the Italian government saying the leader of the Catholic Church was ready to organise talks. But Moscow has cast doubt on the potential for the Holy See as a host. Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said it would be “inelegant” for the Catholic Church to mediate discussions between two principally Orthodox Christian countries. Merz said that Ukraine’s Western backers had sought to use all the diplomatic options available to them to initiate talks.”After the last three weeks, no one can seriously accuse us of not having exhausted all available diplomatic means,” Merz said. Short of “raising the white flag”, Ukraine’s supporters had “done everything” they could.”If even an offer to meet at the Vatican does not get (Putin’s) approval, then we must be prepared for this war to last longer than we all wish or can imagine.”

European markets rally as Trump delays 50% EU tariffs

European stock markets rallied Monday after US President Donald Trump delayed 50-percent tariffs on the European Union until July 9 to give more time for negotiations.Trump sent the markets into a tailspin again on Friday when he threatened to hit EU goods with the huge tariff from June 1 as talks were “going nowhere”.Along with that threat, he warned that he would hit smartphone makers with 25-percent tariffs if they did not make their handsets in the United States.Trump provided some relief Sunday by saying he was putting off the EU tariffs until July 9 after a “very nice call” with European Commission President Ursula von der Leyen, adding that officials will “rapidly get together and see if we can work something out”.Von der Leyen vowed to move “swiftly” to reach a deal.On Monday the Paris CAC 40 index closed 1.2 percent higher while the Frankfurt gained 1.7 percent.London and Wall Street were closed for holidays, but US futures were higher while Asia struggled.Analysts said the latest unexpected salvos from the White House highlighted the uncertain path investors are having to walk owing to the president’s volatile policy pivots.”The stock market seems to dance to Trump’s tune: first a threat, then a pullback, quickly followed by a rebound as speculative investors anticipate a concession from the US president,” said Jochen Stanzl, chief market analyst at CMC Markets trading platform.”This morning’s confirmation of such expectations reinforces the so-called ‘Trump Pattern’, which is increasingly seen as a successful strategy for risk-tolerant investors.”The dollar remained under pressure after dropping Friday.Oil prices fluctuated and ended flat, with producers’ group OPEC+ expected this week to continue to raise production despite low prices, after pressure from Trump.- Steel saga -Investors have also fretted over Trump’s economic policies, with US long-term government bond yields surging last week over concerns that his tax relief and spending cuts plan — which was approved by the House — will increase the US debt pile.Traders are also looking ahead to Wednesday’s release of minutes from the Fed’s earlier May policy meeting, hoping for an idea about the central bank’s views on the economy.That is followed by the Fed’s preferred measure of inflation — US personal consumption expenditures — on Friday.In company news, shares in Seoul-listed Samsung rose almost one percent despite Trump’s threat of tariffs on smartphone makers.In Tokyo, Nippon Steel rallied as much as 7.4 percent after Trump threw his support behind a new “partnership” between the Japanese firm and US Steel. It ended up 2.1 percent.US Steel soared 21 percent in New York on Friday.In Europe, shares in steel giant ThyssenKrupp surged 8.7 percent after the firm said it planned a major overhaul that will split the vast conglomerate into several standalone businesses.Swedish carmaker Volvo rose more than two percent after it announced it would cut 3,000 jobs as part of a $1.9 billion cost-cutting plan.- Key figures at around 1545 GMT -Paris – CAC 40: UP 1.2 percent at 7,828.13 pointsFrankfurt – DAX: UP 1.7 percent at 24,027.65Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 37,531.53 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.4 percent at 23,282.33 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,346.84 (close)Euro/dollar: UP at $1.1382 from $1.1369 on FridayPound/dollar: UP at $1.3563 from $1.3535Dollar/yen: UP at 142.81 yen from 142.57 yenEuro/pound: DOWN at 83.91 pence from 83.96 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $61.62 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $64.88 per barrelNew York – Dow: Closed for a holidayLondon – FTSE 100: Closed for a holiday