Autriche: accusé de faux témoignage, l’ex-chancelier Kurz relaxé en appel

L’ancien chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz a été relaxé lundi par la Cour d’appel de Vienne devant laquelle il contestait sa condamnation à huit mois de prison avec sursis pour faux témoignage devant une commission parlementaire.”La relaxe est intervenue car l’élément objectif du délit de faux témoignage n’était pas rempli”, M. Kurz ayant “répondu à la question des députés correctement et complètement”, a expliqué le tribunal.”Dans sa réponse, aucun fait important n’a été caché”, a-t-il ajouté dans un communiqué publié après la décision.Sebastian Kurz, ex-prodige de la politique autrichienne ayant accédé au pouvoir à 31 ans en 2017 avant de démissionner en 2021, avait été reconnu coupable l’an dernier d’avoir menti devant des députés sur son rôle dans la nomination d’un proche à la tête d’une société publique. S’il affirmait n’avoir eu aucun rôle décisionnaire, la justice avait estimé en première instance avoir la preuve du contraire. Sa condamnation était une première en Autriche pour un ancien chancelier depuis plus de 30 ans.Désormais retiré de la politique, il avait rejeté les conclusions du tribunal, accusant la justice de partialité, ce qu’a nié la chambre lundi, disant n’avoir constaté aucun “préjugé” du premier magistrat.”Je n’avais absolument pas l’intention de faire une fausse déclaration”, s’est défendu lundi à la barre l’ex-chancelier, âgé aujourd’hui de 38 ans, avant d’exprimer son soulagement. Disant avoir été confronté à des accusations durant des années, il s’est félicité que “tout ça se soit écroulé tout seul”.- “Les mains libres” -Selon son avocat Otto Dietrich, la justice n’avait pas en première instance “correctement examiné des éléments essentiels”. Une peine de prison avec sursis de six mois a en revanche été confirmée à l’encontre de son ancien chef de cabinet Bernhard Bonelli. Il était également poursuivi pour faux témoignage.Le jugement est définitif.”Il s’est avéré, après une très longue procédure, que les accusations étaient injustifiées. Je me réjouis pour Sebastian Kurz”, a réagi le chancelier Christian Stocker, qui appartient à la même famille politique.Sebastian Kurz pourrait s’appuyer sur cette relaxe pour préparer “un éventuel retour dans le futur”, a estimé auprès de l’AFP le politologue Thomas Hofer. Il a “les mains libres” et ressort “moralement blanchi” jusqu’à nouvel ordre du tribunal.L’ancien chef du gouvernement n’en a cependant pas fini avec la justice.- Cercles proches de Trump -Dans une autre enquête du parquet, toujours en cours, il est soupçonné d’avoir détourné des fonds publics pour commander des enquêtes d’opinions truquées et s’assurer une couverture médiatique favorable dans des tabloïds. Ces affaires découlent du scandale de “l’Ibizagate” qui avait secoué l’Autriche en 2019. Une vidéo réalisée en caméra cachée sur l’île espagnole d’Ibiza à l’occasion de vacances de responsables autrichiens avait révélé des pratiques potentiellement douteuses dans la classe politique.Des révélations qui avaient conduit Sebastian Kurz à la démission à l’automne 2021. Il a depuis rejoint le secteur privé, et collabore avec des cercles proches du président américain Donald Trump. En 2023, il a aussi lancé une entreprise de cybersécurité avec l’ancien chef du groupe israélien NSO, qui fabrique le logiciel espion Pegasus.Il continue de prendre parfois publiquement position sur des sujets politiques.En 2017, il était devenu à 31 ans le plus jeune dirigeant élu de la planète. 

African players in Europe: Salah rescues Reds after special seasonMon, 26 May 2025 12:49:32 GMT

Mohamed Salah completed a memorable season by scoring to salvage a 1-1 Premier League draw for champions Liverpool against Crystal Palace in the final round at the weekend.It was the 29th goal of the season for the Premier League Golden Boot winner and the 32-year-old Egypt captain also claimed 18 assists.Apart from a record-equalling fourth …

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Contre les pucerons de la betterave, pas de pesticides: Agriodor parfume les champs

“Toute la différence avec les pesticides, c’est que les odeurs, ça ne tue pas”: dans son laboratoire de Rennes, Ené Leppik, cofondatrice de la jeune pousse française Agriodor, invente avec son équipe des parfums qui chassent les insectes ravageurs des cultures.En trois ans, l’entreprise a mis au point un produit de biocontrôle baptisé Insior qui donne des résultats très prometteurs contre le puceron vert, vecteur de la jaunisse de la betterave sucrière qui peut entraîner jusqu’à 30% de perte de récolte.Dans les champs traités, “les populations de pucerons sont réduites de moitié: ils sont perturbés, ils s’alimentent moins et se reproduisent moins (…), on a cassé la reproduction exponentielle dans la parcelle”, explique la chercheuse, directrice scientifique d’Agriodor.L’équipe, qui regroupe éthologues, entomologistes, agronomes et chimistes, a élaboré une “stratégie olfactive”: étudier le comportement du puceron vert pour déterminer les odeurs qu’il n’aime pas, avant de fabriquer le cocktail qui le fera fuir.- “Vin chaud” -Mais comment capturer une odeur ? Tout se passe au laboratoire analytique d’Agriodor à Rennes. Les plantes émettent des odeurs “à l’état de traces”. Pour les prélever, la technicienne Marie Gresle crée un espace fermé autour de la plante: une sorte de petite cage entourée de plastique transparent.L’air de la cage est pompé et dirigé sur une cartouche de résine, où les odeurs vont se fixer. Un solvant permet de les récupérer et de les analyser, notamment à l’aide d’un spectromètre de masse.C’est là que les effluves se transforment en chiffres. On peut identifier et quantifier les molécules composant les odeurs: “L’idée est de déterminer combien de molécules dans un certain volume d’air créent un comportement de fuite chez l’insecte”, explique Ené Leppik.Pour tester ses découvertes, Agriodor élève pucerons verts, mouches et autres ravageurs des cultures. Des travaux ont ainsi été lancés sur la Drosophila suzukii, qui s’attaque aux cerises, ou sur les thrips, présentes sur les cultures maraichères et tropicales. Diverses expériences permettent d’étudier leur appétence ou dégoût pour chacune des molécules.Le répulsif Insior qui éloigne Myzus persicae, le puceron de la betterave, est un concentré de différentes molécules synthétisées dans de minis granulés, à épandre à raison de quatre kilogrammes par hectare.La recette, secrète, contient des molécules olfactives présentes dans plus de 30 plantes communes, dont le romarin. Cela sent le clou de girofle, un agriculteur y reconnaît “l’odeur du vin chaud”.Autorisé en 2024 par dérogation sur 500 hectares, essentiellement en France mais aussi au Royaume-Uni et en Allemagne, ce répulsif est distribué depuis quelques mois par Syngenta: le géant mondial des pesticides, qui cherche à élargir sa palette de produits de biocontrôle, vante “l’approche innovante” d’Agriodor.L’enjeu est de taille pour les cultures industrielles: la France est deuxième producteur européen de sucre de betterave, derrière l’Allemagne, et exporte annuellement environ 2,4 millions de tonnes de sucre, soit près de la moitié de sa production.C’est notamment pour préserver cette filière sucrière que certains syndicats agricoles réclament la réautorisation en France d’un insecticide néonicotinoïde, très toxique pour les pollinisateurs. Cette réintroduction est prévue par une proposition de loi qui arrive lundi à l’Assemblée nationale.- “Approche holistique” -Mais pour l’agriculteur Benoit Ambeza, qui teste Insior dans ses champs de betteraves du Pas-de-Calais, il n’est pas question de “revenir en arrière”. “Il faut trouver des alternatives (aux néonicotinoïdes, NDLR) moins agressives pour la plante et plus acceptables pour le consommateur et pour nous (…), on met notre santé en jeu aussi”, affirme-t-il à l’AFP.Il utilise Insior “en préventif”: en piquant la plante pour se nourrir de sève, l’insecte perturbe la photosynthèse et donc la production de sucre. Le plant est sensible lorsqu’il développe ses premières feuilles. Mais au-delà de 12 feuilles, la culture est “assez forte” pour supporter l’assaut.Ce produit est-il une alternative aux pesticides conventionnels ? “C’est une solution de biocontrôle. On ne peut pas remplacer une solution qui tue 99% ou 100% des insectes”, répond Ené Leppik.”Le problème, c’est que (les néonicotinoïdes) tuent aussi les prédateurs du puceron. Avec notre solution olfactive, on empêche ou on retarde l’invasion des pucerons et cela donne le temps à ses prédateurs naturels, comme la coccinelle ou les syrphes, d’arriver”, explique-elle, défendant une “approche holistique”.

Contre les pucerons de la betterave, pas de pesticides: Agriodor parfume les champs

“Toute la différence avec les pesticides, c’est que les odeurs, ça ne tue pas”: dans son laboratoire de Rennes, Ené Leppik, cofondatrice de la jeune pousse française Agriodor, invente avec son équipe des parfums qui chassent les insectes ravageurs des cultures.En trois ans, l’entreprise a mis au point un produit de biocontrôle baptisé Insior qui donne des résultats très prometteurs contre le puceron vert, vecteur de la jaunisse de la betterave sucrière qui peut entraîner jusqu’à 30% de perte de récolte.Dans les champs traités, “les populations de pucerons sont réduites de moitié: ils sont perturbés, ils s’alimentent moins et se reproduisent moins (…), on a cassé la reproduction exponentielle dans la parcelle”, explique la chercheuse, directrice scientifique d’Agriodor.L’équipe, qui regroupe éthologues, entomologistes, agronomes et chimistes, a élaboré une “stratégie olfactive”: étudier le comportement du puceron vert pour déterminer les odeurs qu’il n’aime pas, avant de fabriquer le cocktail qui le fera fuir.- “Vin chaud” -Mais comment capturer une odeur ? Tout se passe au laboratoire analytique d’Agriodor à Rennes. Les plantes émettent des odeurs “à l’état de traces”. Pour les prélever, la technicienne Marie Gresle crée un espace fermé autour de la plante: une sorte de petite cage entourée de plastique transparent.L’air de la cage est pompé et dirigé sur une cartouche de résine, où les odeurs vont se fixer. Un solvant permet de les récupérer et de les analyser, notamment à l’aide d’un spectromètre de masse.C’est là que les effluves se transforment en chiffres. On peut identifier et quantifier les molécules composant les odeurs: “L’idée est de déterminer combien de molécules dans un certain volume d’air créent un comportement de fuite chez l’insecte”, explique Ené Leppik.Pour tester ses découvertes, Agriodor élève pucerons verts, mouches et autres ravageurs des cultures. Des travaux ont ainsi été lancés sur la Drosophila suzukii, qui s’attaque aux cerises, ou sur les thrips, présentes sur les cultures maraichères et tropicales. Diverses expériences permettent d’étudier leur appétence ou dégoût pour chacune des molécules.Le répulsif Insior qui éloigne Myzus persicae, le puceron de la betterave, est un concentré de différentes molécules synthétisées dans de minis granulés, à épandre à raison de quatre kilogrammes par hectare.La recette, secrète, contient des molécules olfactives présentes dans plus de 30 plantes communes, dont le romarin. Cela sent le clou de girofle, un agriculteur y reconnaît “l’odeur du vin chaud”.Autorisé en 2024 par dérogation sur 500 hectares, essentiellement en France mais aussi au Royaume-Uni et en Allemagne, ce répulsif est distribué depuis quelques mois par Syngenta: le géant mondial des pesticides, qui cherche à élargir sa palette de produits de biocontrôle, vante “l’approche innovante” d’Agriodor.L’enjeu est de taille pour les cultures industrielles: la France est deuxième producteur européen de sucre de betterave, derrière l’Allemagne, et exporte annuellement environ 2,4 millions de tonnes de sucre, soit près de la moitié de sa production.C’est notamment pour préserver cette filière sucrière que certains syndicats agricoles réclament la réautorisation en France d’un insecticide néonicotinoïde, très toxique pour les pollinisateurs. Cette réintroduction est prévue par une proposition de loi qui arrive lundi à l’Assemblée nationale.- “Approche holistique” -Mais pour l’agriculteur Benoit Ambeza, qui teste Insior dans ses champs de betteraves du Pas-de-Calais, il n’est pas question de “revenir en arrière”. “Il faut trouver des alternatives (aux néonicotinoïdes, NDLR) moins agressives pour la plante et plus acceptables pour le consommateur et pour nous (…), on met notre santé en jeu aussi”, affirme-t-il à l’AFP.Il utilise Insior “en préventif”: en piquant la plante pour se nourrir de sève, l’insecte perturbe la photosynthèse et donc la production de sucre. Le plant est sensible lorsqu’il développe ses premières feuilles. Mais au-delà de 12 feuilles, la culture est “assez forte” pour supporter l’assaut.Ce produit est-il une alternative aux pesticides conventionnels ? “C’est une solution de biocontrôle. On ne peut pas remplacer une solution qui tue 99% ou 100% des insectes”, répond Ené Leppik.”Le problème, c’est que (les néonicotinoïdes) tuent aussi les prédateurs du puceron. Avec notre solution olfactive, on empêche ou on retarde l’invasion des pucerons et cela donne le temps à ses prédateurs naturels, comme la coccinelle ou les syrphes, d’arriver”, explique-elle, défendant une “approche holistique”.

Taxes douanières américaines: Macron se dit “confiant”, espère un retour aux “tarifs les plus bas possibles”

Le président Emmanuel Macron s’est dit lundi “confiant” au sujet des discussions commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, après que son homologue américain Donald Trump a annoncé la prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause dans les droits de douane visant l’UE.”Je suis confiant”, a déclaré aux journalistes le dirigeant français, depuis la capitale du Vietnam, Hanoï. “Les discussions avancent bien, il y a eu un bon échange entre le président Trump et la présidente Von der Leyen, et je souhaite qu’on puisse poursuivre sur ce chemin, qui doit nous conduire à revenir à des tarifs les plus bas possibles”, a-t-il développé.”Nous pensons que les déséquilibres commerciaux, quand ils existent, ne se règlent pas par des tarifs”, a-t-il dit. Donald Trump a affirmé vendredi qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec l’Union européenne et a menacé d’imposer des droits de douane de 50% sur les importations en provenance des Vingt-Sept dès le 1er juin.La Commission européenne, qui négocie les accords commerciaux au nom de l’UE, avait aussitôt réagi en réclamant du respect de la part de Washington.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé dimanche avoir eu un “bon appel” avec Donald Trump, qui a confirmé dans la foulée une suspension jusqu’au 9 juillet des tarifs visant l’UE.Le Vietnam est également dans le collimateur de l’administration Trump, qui menace d’imposer une surtaxe de 46% sur ses exportations vietnamiennes à destination du marché américain, si un accord n’est pas trouvé dans les prochaines semaines.

Taxes douanières américaines: Macron se dit “confiant”, espère un retour aux “tarifs les plus bas possibles”

Le président Emmanuel Macron s’est dit lundi “confiant” au sujet des discussions commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, après que son homologue américain Donald Trump a annoncé la prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause dans les droits de douane visant l’UE.”Je suis confiant”, a déclaré aux journalistes le dirigeant français, depuis la capitale du Vietnam, Hanoï. “Les discussions avancent bien, il y a eu un bon échange entre le président Trump et la présidente Von der Leyen, et je souhaite qu’on puisse poursuivre sur ce chemin, qui doit nous conduire à revenir à des tarifs les plus bas possibles”, a-t-il développé.”Nous pensons que les déséquilibres commerciaux, quand ils existent, ne se règlent pas par des tarifs”, a-t-il dit. Donald Trump a affirmé vendredi qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec l’Union européenne et a menacé d’imposer des droits de douane de 50% sur les importations en provenance des Vingt-Sept dès le 1er juin.La Commission européenne, qui négocie les accords commerciaux au nom de l’UE, avait aussitôt réagi en réclamant du respect de la part de Washington.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé dimanche avoir eu un “bon appel” avec Donald Trump, qui a confirmé dans la foulée une suspension jusqu’au 9 juillet des tarifs visant l’UE.Le Vietnam est également dans le collimateur de l’administration Trump, qui menace d’imposer une surtaxe de 46% sur ses exportations vietnamiennes à destination du marché américain, si un accord n’est pas trouvé dans les prochaines semaines.

Taxes douanières américaines: Macron se dit “confiant”, espère un retour aux “tarifs les plus bas possibles”

Le président Emmanuel Macron s’est dit lundi “confiant” au sujet des discussions commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, après que son homologue américain Donald Trump a annoncé la prolongation jusqu’au 9 juillet de la pause dans les droits de douane visant l’UE.”Je suis confiant”, a déclaré aux journalistes le dirigeant français, depuis la capitale du Vietnam, Hanoï. “Les discussions avancent bien, il y a eu un bon échange entre le président Trump et la présidente Von der Leyen, et je souhaite qu’on puisse poursuivre sur ce chemin, qui doit nous conduire à revenir à des tarifs les plus bas possibles”, a-t-il développé.”Nous pensons que les déséquilibres commerciaux, quand ils existent, ne se règlent pas par des tarifs”, a-t-il dit. Donald Trump a affirmé vendredi qu’il ne “cherchait pas d’accord” commercial avec l’Union européenne et a menacé d’imposer des droits de douane de 50% sur les importations en provenance des Vingt-Sept dès le 1er juin.La Commission européenne, qui négocie les accords commerciaux au nom de l’UE, avait aussitôt réagi en réclamant du respect de la part de Washington.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé dimanche avoir eu un “bon appel” avec Donald Trump, qui a confirmé dans la foulée une suspension jusqu’au 9 juillet des tarifs visant l’UE.Le Vietnam est également dans le collimateur de l’administration Trump, qui menace d’imposer une surtaxe de 46% sur ses exportations vietnamiennes à destination du marché américain, si un accord n’est pas trouvé dans les prochaines semaines.

Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens, dont 33 dans une école, selon les secours

Au moins 52 personnes ont été tuées lundi par des bombardements israéliens à Gaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés, où l’armée israélienne a dit avoir visé des “terroristes de premier plan”. Ces nouvelles frappes meurtrières interviennent alors qu’Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien dévasté et affamé, malgré les pressions internationales croissantes pour faire taire les armes.La Défense civile a recensé 33 morts et des dizaines de blessés, des enfants en majorité, dans un “massacre” à l’école Fahmi AlJarjaoui de Gaza-ville, puis fait état de 19 personnes tuées dans un bombardement israélien sur une maison de Jabalia, dans la même région du nord de Gaza. L’armée israélienne a dit avoir visé dans la zone de l’école “des terroristes de premier plan (…) dans un centre de commandement et de contrôle”. Elle accuse régulièrement le Hamas d’opérer à partir d’établissements scolaires ou de santé – qu’elle a frappés à plusieurs reprises – ce que le mouvement islamiste palestinien nie.  Dans la cour de l’école, remplie de tentes, des résidents tentent de sauver quelques biens, ou du bois à brûler, dans les décombres. Déplacée de Beit Hanoun, plus au nord, avec sa famille, Farah Nasser a été réveillée par le bombardement pour découvrir “horreur et  confusion”, dans une “odeur de mort, de brûlé, de soufre et de sang”. A l’hôpital Al-Ahli de la ville, des femmes pleurent leurs proches devant leurs linceuls blancs.- “Plus de 200 cibles” -En début d’après-midi, l’armée israélienne a émis un ordre d’évacuation de certains quartiers de Khan Younès, invoquant des tirs de roquettes depuis ce secteur, dans le sud. Elle avait auparavant fait état de trois “projectiles” tirés depuis cette zone – l’un intercepté, les autres tombés à Gaza – au moment où Israël s’apprête à célébrer la “Journée de Jérusalem”, qui marque la prise du secteur oriental de la ville lors de la guerre israélo-arabe de 1967. Elle a indiqué avoir frappé ces dernières 48 heures “plus de 200 cibles” dont des “terroristes (…) des postes de tireurs d’élite et de missiles antichars, et des puits de tunnels”. Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive mi-mars, et intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d’anéantir le Hamas – dont l’attaque en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre – , libérer les derniers otages et prendre le contrôle de la bande de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes. Plus de 53.977 personnes, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Dans la bande de Gaza, les Palestiniens manquent de tout – nourriture, eau, carburant et médicaments – après plus de deux mois d’un total blocage de l’aide humanitaire, qu’Israël n’a que partiellement levé lundi dernier pour des livraisons au compte-gouttes. Moins de 5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables et/ou accessibles, exacerbant encore le risque de famine, selon le dernier bilan satellitaire, lundi, de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).- Berlin “ne comprend plus” – L’escalade militaire et les souffrances des civils nourrissent une indignation internationale croissante, y compris parmi les plus fidèles alliés d’Israël. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a ainsi affirmé lundi “ne plus comprendre l’objectif de l’armée” israélienne, menaçant de ne plus pouvoir continuer à soutenir le gouvernement de Benjamin Netanyahu.Jake Wood, le chef de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Gaza, a par ailleurs annoncé sa démission faute de pouvoir opérer dans le respect des principes humanitaires de “neutralité, impartialité et indépendance”.L’organisation, qui siège à Genève, avait annoncé le 14 mai se préparer à distribuer quelque 300 millions de repas sur trois mois. L’ONU et des ONG ont affirmé qu’elles ne participeraient pas à ses opérations, l’accusant de travailler avec Israël.”Nos camions sont chargés et prêts à partir. A partir du lundi 26 mai, la GHF commencera à livrer directement de l’aide à Gaza”, pour “atteindre plus d’un million de Palestiniens d’ici la fin de la semaine”, a insisté sa direction dans un communiqué. Rien toutefois ne permettait de confirmer lundi à la mi-journée le lancement effectif de ces opérations.  

Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens, dont 33 dans une école, selon les secours

Au moins 52 personnes ont été tuées lundi par des bombardements israéliens à Gaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés, où l’armée israélienne a dit avoir visé des “terroristes de premier plan”. Ces nouvelles frappes meurtrières interviennent alors qu’Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien dévasté et affamé, malgré les pressions internationales croissantes pour faire taire les armes.La Défense civile a recensé 33 morts et des dizaines de blessés, des enfants en majorité, dans un “massacre” à l’école Fahmi AlJarjaoui de Gaza-ville, puis fait état de 19 personnes tuées dans un bombardement israélien sur une maison de Jabalia, dans la même région du nord de Gaza. L’armée israélienne a dit avoir visé dans la zone de l’école “des terroristes de premier plan (…) dans un centre de commandement et de contrôle”. Elle accuse régulièrement le Hamas d’opérer à partir d’établissements scolaires ou de santé – qu’elle a frappés à plusieurs reprises – ce que le mouvement islamiste palestinien nie.  Dans la cour de l’école, remplie de tentes, des résidents tentent de sauver quelques biens, ou du bois à brûler, dans les décombres. Déplacée de Beit Hanoun, plus au nord, avec sa famille, Farah Nasser a été réveillée par le bombardement pour découvrir “horreur et  confusion”, dans une “odeur de mort, de brûlé, de soufre et de sang”. A l’hôpital Al-Ahli de la ville, des femmes pleurent leurs proches devant leurs linceuls blancs.- “Plus de 200 cibles” -En début d’après-midi, l’armée israélienne a émis un ordre d’évacuation de certains quartiers de Khan Younès, invoquant des tirs de roquettes depuis ce secteur, dans le sud. Elle avait auparavant fait état de trois “projectiles” tirés depuis cette zone – l’un intercepté, les autres tombés à Gaza – au moment où Israël s’apprête à célébrer la “Journée de Jérusalem”, qui marque la prise du secteur oriental de la ville lors de la guerre israélo-arabe de 1967. Elle a indiqué avoir frappé ces dernières 48 heures “plus de 200 cibles” dont des “terroristes (…) des postes de tireurs d’élite et de missiles antichars, et des puits de tunnels”. Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive mi-mars, et intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d’anéantir le Hamas – dont l’attaque en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre – , libérer les derniers otages et prendre le contrôle de la bande de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes. Plus de 53.977 personnes, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Dans la bande de Gaza, les Palestiniens manquent de tout – nourriture, eau, carburant et médicaments – après plus de deux mois d’un total blocage de l’aide humanitaire, qu’Israël n’a que partiellement levé lundi dernier pour des livraisons au compte-gouttes. Moins de 5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables et/ou accessibles, exacerbant encore le risque de famine, selon le dernier bilan satellitaire, lundi, de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).- Berlin “ne comprend plus” – L’escalade militaire et les souffrances des civils nourrissent une indignation internationale croissante, y compris parmi les plus fidèles alliés d’Israël. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a ainsi affirmé lundi “ne plus comprendre l’objectif de l’armée” israélienne, menaçant de ne plus pouvoir continuer à soutenir le gouvernement de Benjamin Netanyahu.Jake Wood, le chef de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Gaza, a par ailleurs annoncé sa démission faute de pouvoir opérer dans le respect des principes humanitaires de “neutralité, impartialité et indépendance”.L’organisation, qui siège à Genève, avait annoncé le 14 mai se préparer à distribuer quelque 300 millions de repas sur trois mois. L’ONU et des ONG ont affirmé qu’elles ne participeraient pas à ses opérations, l’accusant de travailler avec Israël.”Nos camions sont chargés et prêts à partir. A partir du lundi 26 mai, la GHF commencera à livrer directement de l’aide à Gaza”, pour “atteindre plus d’un million de Palestiniens d’ici la fin de la semaine”, a insisté sa direction dans un communiqué. Rien toutefois ne permettait de confirmer lundi à la mi-journée le lancement effectif de ces opérations.  

Namibia to hold first commemoration of German genocideMon, 26 May 2025 11:46:08 GMT

Namibia will on Wednesday hold its first national commemoration for victims of mass killings by German occupiers in what is widely recognised as the first genocide of the 20th century, the government said.Colonial-era German troops massacred tens of thousands of indigenous Herero and Nama people who rebelled against their rule in the southern African country …

Namibia to hold first commemoration of German genocideMon, 26 May 2025 11:46:08 GMT Read More »