L’activité d’un abattoir corse suspendue après une plainte de L214

L’abattoir de Porto-Vecchio va devoir suspendre son activité, a annoncé jeudi la préfecture de Corse-du-Sud, un mois après une plainte pour “sévices graves et mauvais traitements” de l’association L214 qui a entraîné l’ouverture d’une enquête.Les installations de cet abattoir multi-espèces, propriété de la Collectivité de Corse et géré par le Syndicat mixte de l’abattage en Corse (Smac), “ne permettent plus de garantir une production dans le respect total des exigences réglementaires”, a admis la préfecture dans un communiqué. Cette suspension, qui intervient après une mise en demeure adressée le 5 août et plusieurs réunions entre les services de l’État, l’exploitant, les représentants du monde agricole et les collectivités, “entraîne l’arrêt immédiat de toute activité d’abattage sur le site”.”La levée de cette suspension sera notamment subordonnée à la réalisation de nouveaux investissements”, ajoute-t-elle, rappelant au passage que “depuis plusieurs années, les services de l’Etat accompagnent le Smac pour maintenir le réseau des abattoirs publics” en Corse. Fin juillet, L214 avait diffusé des vidéos filmées dans cet abattoir, dénonçant des “dysfonctionnements graves” dans l’abattage des vaches et des veaux, “saignés encore conscients après des étourdissements ratés”, et dans l’abattage rituel de vaches, veaux et moutons, qui “subissent des mouvements de cisaillement lors de la saignée à vif”.L’association animaliste avait également dénoncé une supposée “complicité des services de l’État, dont la Direction départementale de la protection des populations de Corse-du-Sud, dans les pratiques d’abattages illégales et des installations non-conformes de cet abattoir”, réclamant sa “fermeture immédiate”.La préfecture de Corse-du-Sud avait alors dénoncé des “accusations graves” et avait regretté “la mise en cause de l’intégrité professionnelle de plusieurs agents de l’État”.L214 avait en outre déposé plainte contre cet abattoir, ce qui avait entraîné l’ouverture d’une enquête “pour des manquements supposés aux règles de l’abattage et des non-conformités aux règles d’étourdissement des animaux” par le parquet d’Ajaccio. En attendant, d’autres abattoirs seront proposés aux éleveurs concernés.

Pousser “l’afro-luxe” sur la scène mondiale: l’ambition de la Nigériane Reni Folawiyo

Avec son architecture moderne, un cube rouge et noir, Alára, premier concept-store de mode et de décoration de luxe d’Afrique de l’Ouest, saute aux yeux dans le paysage de Lagos, la mégapole nigériane. Fondé il y a dix ans par la Nigériane Reni Folawiyo, il s’est imposé comme un temple de “l’afro-luxe”.”Alára, c’est mon regard et ma vision de ce à quoi ressemble une célébration de l’Afrique”, confie la femme d’affaires de 60 ans, lunettes de soleil aux verres roses sur le nez.Le bâtiment, qui reproduit les motifs de l’adire, un tissu traditionnel nigérian, incarne ce “jeu entre tradition et modernité” qui lui est cher et la boutique propose des créations mêlant designers africains et grandes marques occidentales, objets de décoration et livres.A l’intérieur, tout en sobriété chic, murs noirs et escalier en béton blanc, les créations s’affichent comme des oeuvres d’art, à des prix divers, mais hors de portée de l’immense majorité de la population nigériane, dont la moitié vit dans la pauvreté selon la Banque mondiale.Une robe verte de la marque nigériane Eki Kere s’affiche à 325.000 nairas (211 dollars) et côtoie une robe multicolore de la designer Onalaja à 2,3 million de nairas (1.500 dollars). Juste à côté, une poterie de la marque sud-africaine Sandile B Cele à 290.000 nairas est posée sur une table à 3 millions de nairas (2.000 dollars) du Salù Iwadi Studio sénégalo-nigérian.Avocate de formation, épouse du millionnaire Tunde Folawiyo et fille d’un éminent juriste, Lateef Adegbite, Reni Folawiyo est devenue au cours de la dernière décennie une figure incontournable du monde de la mode et du design en Afrique.Elle affirme avoir voulu créer un “outil”, plus qu’une simple boutique, capable d’accroître la visibilité de l’afro-luxe au-delà de l’Afrique et de toucher un public plus large, après avoir “lutté” pour convaincre “ses partenaires de la pertinence de son projet”, il y a plus de dix ans.- Valoriser les créateurs et les savoirs-faire -Son attrait pour la mode et le design puise ses racines dans sa culture yoruba, riche en tissus traditionnels, couleurs vives, bijoux symboliques et cérémonies fastueuses. Ses nombreux voyages à travers en Afrique l’ont également nourrie.Le Sénégal l’a marquée par son “design brut”, la Côte d’Ivoire par “la sophistication” de son artisanat, et le sud-ouest du Nigeria, où elle a grandi, par “son énergie créative”.”Beaucoup de belles choses que les personnes fabriquaient dans différentes régions d’Afrique n’étaient pas mises en valeur comme elles auraient dû l’être, selon moi”, déplore-t-elle, ajoutant que leur richesse culturelle était souvent éclipsée par des objets venus d’autres continents. Au Nigeria, l’une des premières économies d’Afrique, où une élite de riches acteurs du pétrole et du gaz cohabite avec l’extrême pauvreté d’une grande partie de la population, l’entrepreneuse défend un luxe puisant sa richesse dans les savoirs-faire artisanaux.”Une grande partie de notre savoir-faire, de notre créativité et de notre héritage se trouve dans nos zones rurales”, ajoute Reni Folawiyo.Derrière la boutique, située sur Victoria Island, un des quartiers les plus cossus de Lagos, Reni Folawiyo a installé NOK, un restaurant africain contemporain, dont la carte a été pensée par le chef sénégalais Pierre Thiam.- Dépasser les frontières -Et rien ne fait plus plaisir à celle que certains designers de Lagos ont surnommé “l’audacieuse” que quand des créateurs africains se font connaître hors du continent, lors d’événement prestigieux, notamment grâce à certaines stars de la musique nigériane jouant le rôle d’ambassadeurs.Lors du très select Met Gala à New York en mai dernier, les superstars de l’afrobeats Tems, Burna Boy et Ayra Starr étaient habillées par le créateur britannico-ghanéen Ozwald Boateng.Mme Folawiyo a entamé des collaborations avec des partenaires hors du continent comme le musée de Brooklyn ou le musée d’art du comté de Los Angeles, aux Etats-Unis.”Nous pensons qu’à l’heure actuelle, la meilleure façon de donner une visibilité aux designers en dehors de l’Afrique est de nouer des partenariats avec des institutions reconnues” et “repectées”, explique-t-elle.Reni Folawiyo organise aussi des défilés de mode à l’étranger, comme le CARIFESTA XV, à la Barbade, fin août.Selon elle, l’avenir du luxe africain repose sur un équilibre entre “créativité”, “structure solide” et “transmission des savoirs aux générations futures”.

French sports journalist ‘isolated’ in Algeria prisonThu, 28 Aug 2025 10:02:17 GMT

A prominent French sports journalist sentenced to seven years in prison in Algeria at the end of June is in “fighting mood” but feels “isolated”, his parents told AFP after visiting their son earlier this month.Christophe Gleizes, who is being held in the city of Tizi Ouzou, is being detained against the background of escalating …

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Motive probed for US shooting that killed two children, injured 17

Investigators were seeking to find out why a heavily armed shooter opened fire on children at a church service in Minneapolis on Wednesday, killing two pupils and wounding 17 people in the latest violent tragedy to jolt the United States.City police chief Brian O’Hara said that the attacker sprayed bullets through the windows of the Annunciation Church as dozens of young students were at a Mass marking their first week back at school.The church sits next to an affiliated Catholic school in Minneapolis, the largest city in the Midwestern state of Minnesota, where hundreds attended vigils for the victims on Wednesday evening.The FBI is investigating the shooting as an act of domestic terrorism and a hate crime targeting Catholics, according to Director Kash Patel.Authorities identified the attacker as Robin Westman, a 23-year-old transgender woman, who according to US media, had attended the school.”Two young children, ages eight and 10, were killed where they sat in the pews,” O’Hara said. Fourteen wounded children were expected to survive, while three elderly parishioners were also shot, he added.The shooter fired a rifle, shotgun, and pistol before dying by suicide in the parking lot. The attacker had recently purchased the weapons legally, police said.One 10-year-old said he had survived the shooting thanks to a friend who covered him with his body.”I just ran under the pew, and then I covered my head,” he told broadcaster CBS. “My friend Victor saved me though, because he laid on top of me, but he got hit.”A joint statement from the school’s principal and pastor said that within seconds of the start of shooting, “our heroic staff moved students under the pews.”- ‘Unthinkable’ -The mass shooting is the latest in a long line of deadly school attacks in the US, where attempts to restrict easy access to firearms face political deadlock.FBI Director Patel Patel identified the shooter as “Robin Westman, a male born as Robert Westman.”Westman, 23, legally changed name in 2020 and identified as female, court papers show.In a post on X, Homeland Security Secretary Kristi Noem said the shooter was “claiming to be transgender” and called the attack “unthinkable.”Minneapolis Mayor Jacob Frey warned against using the attack to lash out at transgender people, and addressed the issue of gun ownership in the US.”Anybody who is using this… as an opportunity to villainize our trans community, or any other community out there, has lost their sense of common humanity,” Frey told reporters.”We’ve got more guns in this country than we have people… we can’t just say that this shouldn’t happen again and then allow it to happen again and again.”- Vigil for victims -More than 600 people attended a vigil mourning the victims at a nearby school on Wednesday evening, the Minnesota Star Tribune reported. One attendee, Louise Fowler, told the newspaper she knew the suspect’s mother when she worked at the church.”The family worked hard with this child who had a lot of problems,” she said of Westman.Videos posted online by the shooter showed a multi-page manifesto, and names and drawings of firearms.O’Hara, the police chief, said the manifesto appeared to show Westman “at the scene and included some disturbing writings and content (that) has since been taken down.””We don’t have a motive at this time,” O’Hara said.The attack drew condemnation and expressions of grief from many including President Donald Trump, who directed US flags at the White House be lowered to half-staff.Pope Leo XIV — the first American to head the Catholic Church — said he was “profoundly saddened” by the tragedy.Minneapolis Archbishop Bernard Hebda pointed out that the attack came just a day after another school shooting near the city, adding in a statement: “We need an end to gun violence.”Former president Barack Obama called it “yet another act of unspeakable, unnecessary violence.”This year, there have been at least 287 mass shootings — defined as a shooting involving at least four victims, dead or wounded — across the country, according to the Gun Violence Archive.

Après quatre ans d’attente, les retraités afghans soulagés de toucher leurs pensions

Après quatre ans passés à s’inquiéter de son prochain repas, Abdul Sabir, 71 ans, a poussé un soupir de soulagement lorsque le gouvernement taliban a annoncé qu’il allait enfin payer les pensions de milliers de retraités afghans, restés jusqu’ici sur le carreau.Ces retraités ont longuement réclamé leur dû devant le siège de l’Assurance retraite à Kaboul, alors que le gouvernement a carrément annoncé en 2024 abolir le système de pension pour les fonctionnaires en poste.En ravissant le pouvoir à la République islamique en 2021, les talibans ont hérité d’une masse salariale publique qu’ils ont en partie écrémée.D’après des observateurs, une grande part du budget –qui est tenu secret– va au ministère de la Défense. Et l’aide étrangère, qui maintenait le service public à flot, a drastiquement baissé car la communauté internationale ne reconnaît pas l'”Emirat islamique d’Afghanistan” –seul Moscou a sauté ce pas.Dimanche, le ministère des Finances a finalement annoncé s’apprêter à payer les 150.000 fonctionnaires et retraités de l’armée, en commençant par neuf branches du secteur public.”Toutes les sommes manquantes seront distribuées”, a affirmé lundi Mohammed Rahmani, directeur général de l’Assurance retraite, tandis que Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, précisait que le versement serait rétroactif.A cette nouvelle, Abdul Sabir s’est rué vers le centre de paiement.- Retraite supprimée -Sur place, les personnes interrogées par l’AFP disent devoir toucher entre 40.000 et 45.000 afghanis de pension (500-565 euros) par an.”Quand vous êtes à la maison, sans travail et sans rien, vous vous inquiétez de trouver de la nourriture”, dit M. Sabir, retraité de l’Autorité de gestion des catastrophes. “Alors si on vous dit que vous allez recevoir votre paie, évidemment vous êtes contents”.Les retraites bénéficient à 150.000 familles en Afghanistan, soit environ un million de personnes, dont certaines en dépendent entièrement, indiquait le Réseau d’analystes afghans (AAN) dans un rapport de 2024.Le système était déjà éprouvé avant le retour des talibans, mais la baisse de l’aide étrangère et la crise économique l’ont mis à terre, notait ce texte, soulignant que les recettes publiques étaient “simplement insuffisantes pour gérer le pays et répondre aux obligations vis-à-vis des retraités”.Si les retraites sont progressivement payées, il reste encore à s’occuper des fonctionnaires en exercice qui se plaignent régulièrement de retards de paiement.Mais le pire est à venir pour eux: le système de retraite est désormais tout bonnement supprimé pour les fonctionnaires qui atteignent les 65 ans, l’âge légal pour raccrocher les crampons, a confirmé M. Rahmani à l’AFP, après une annonce en ce sens l’an dernier.Ils risquent donc de subir le même sort que les retraités impayés avant eux, plongés dans une grande précarité.- Trop âgé pour travailler -D’après la Banque mondiale, près de la moitié de la population afghane vit dans la pauvreté et le chômage touche plus de 13% des habitants.Abdul Wasse Kargar, 74 ans, a accumulé 31.000 afghanis (390 euros) d’emprunts auprès d’amis pour survivre sans sa pension, après 45 ans de bons et loyaux services au sein du ministère de l’Education.”Si on nous donne notre pension, cela résoudra 50% des problèmes, on pourra joindre les deux bouts et être en partie épargnés par la pauvreté et la détresse”, dit M. Kargar à l’AFP, épuisé de faire du porte-à-porte pour un peu d’argent.Pour se sortir de la misère, Shah Rassoul Omari, 70 ans, a tenté de retrouver un emploi, avec toujours la même réponse: trop âgé.”On veut un jeune homme qui peut travailler et à qui on peut donner des ordres”, lui a-t-on dit récemment lorsqu’il a proposé d’être cuisinier.”Mes six fils et leurs enfants dépendent tous de ma pension”, se désole l’ancien soldat de l’armée de l’air, qui vit aujourd’hui dans une modeste maison de terre battue.Les défaillances du système de retraite font regretter à Nabiullah Attai sa carrière au sein de la police.”J’ai donné 38 années à ce pays, les meilleures de ma vie”, souffle-t-il. “Mais aujourd’hui, cela ne représente rien”.

Après quatre ans d’attente, les retraités afghans soulagés de toucher leurs pensions

Après quatre ans passés à s’inquiéter de son prochain repas, Abdul Sabir, 71 ans, a poussé un soupir de soulagement lorsque le gouvernement taliban a annoncé qu’il allait enfin payer les pensions de milliers de retraités afghans, restés jusqu’ici sur le carreau.Ces retraités ont longuement réclamé leur dû devant le siège de l’Assurance retraite à Kaboul, alors que le gouvernement a carrément annoncé en 2024 abolir le système de pension pour les fonctionnaires en poste.En ravissant le pouvoir à la République islamique en 2021, les talibans ont hérité d’une masse salariale publique qu’ils ont en partie écrémée.D’après des observateurs, une grande part du budget –qui est tenu secret– va au ministère de la Défense. Et l’aide étrangère, qui maintenait le service public à flot, a drastiquement baissé car la communauté internationale ne reconnaît pas l'”Emirat islamique d’Afghanistan” –seul Moscou a sauté ce pas.Dimanche, le ministère des Finances a finalement annoncé s’apprêter à payer les 150.000 fonctionnaires et retraités de l’armée, en commençant par neuf branches du secteur public.”Toutes les sommes manquantes seront distribuées”, a affirmé lundi Mohammed Rahmani, directeur général de l’Assurance retraite, tandis que Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, précisait que le versement serait rétroactif.A cette nouvelle, Abdul Sabir s’est rué vers le centre de paiement.- Retraite supprimée -Sur place, les personnes interrogées par l’AFP disent devoir toucher entre 40.000 et 45.000 afghanis de pension (500-565 euros) par an.”Quand vous êtes à la maison, sans travail et sans rien, vous vous inquiétez de trouver de la nourriture”, dit M. Sabir, retraité de l’Autorité de gestion des catastrophes. “Alors si on vous dit que vous allez recevoir votre paie, évidemment vous êtes contents”.Les retraites bénéficient à 150.000 familles en Afghanistan, soit environ un million de personnes, dont certaines en dépendent entièrement, indiquait le Réseau d’analystes afghans (AAN) dans un rapport de 2024.Le système était déjà éprouvé avant le retour des talibans, mais la baisse de l’aide étrangère et la crise économique l’ont mis à terre, notait ce texte, soulignant que les recettes publiques étaient “simplement insuffisantes pour gérer le pays et répondre aux obligations vis-à-vis des retraités”.Si les retraites sont progressivement payées, il reste encore à s’occuper des fonctionnaires en exercice qui se plaignent régulièrement de retards de paiement.Mais le pire est à venir pour eux: le système de retraite est désormais tout bonnement supprimé pour les fonctionnaires qui atteignent les 65 ans, l’âge légal pour raccrocher les crampons, a confirmé M. Rahmani à l’AFP, après une annonce en ce sens l’an dernier.Ils risquent donc de subir le même sort que les retraités impayés avant eux, plongés dans une grande précarité.- Trop âgé pour travailler -D’après la Banque mondiale, près de la moitié de la population afghane vit dans la pauvreté et le chômage touche plus de 13% des habitants.Abdul Wasse Kargar, 74 ans, a accumulé 31.000 afghanis (390 euros) d’emprunts auprès d’amis pour survivre sans sa pension, après 45 ans de bons et loyaux services au sein du ministère de l’Education.”Si on nous donne notre pension, cela résoudra 50% des problèmes, on pourra joindre les deux bouts et être en partie épargnés par la pauvreté et la détresse”, dit M. Kargar à l’AFP, épuisé de faire du porte-à-porte pour un peu d’argent.Pour se sortir de la misère, Shah Rassoul Omari, 70 ans, a tenté de retrouver un emploi, avec toujours la même réponse: trop âgé.”On veut un jeune homme qui peut travailler et à qui on peut donner des ordres”, lui a-t-on dit récemment lorsqu’il a proposé d’être cuisinier.”Mes six fils et leurs enfants dépendent tous de ma pension”, se désole l’ancien soldat de l’armée de l’air, qui vit aujourd’hui dans une modeste maison de terre battue.Les défaillances du système de retraite font regretter à Nabiullah Attai sa carrière au sein de la police.”J’ai donné 38 années à ce pays, les meilleures de ma vie”, souffle-t-il. “Mais aujourd’hui, cela ne représente rien”.