L’Assemblée force l’avancée d’un texte au Parlement sur la Nouvelle-Calédonie, face à un “barrage” des Insoumis

L’Assemblée a renvoyé mercredi vers une commission mixte députés-sénateurs une loi pour reporter les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, une tactique du camp gouvernemental contre un “barrage” d’amendements assumé par les Insoumis, qui voient dans ce texte l’amorce d’une réforme institutionnelle de l’archipel qui divise.Cette proposition de loi organique, déjà adoptée au Sénat, vise à reporter des élections provinciales cruciales pour la composition du Congrès et du gouvernement de l’archipel, programmées d’ici au 30 novembre. La version sénatoriale prévoit de les décaler au 28 juin 2026 “au plus tard”.Soutenue par le gouvernement, la loi serait un premier pas dans la difficile réforme institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, qui, à ce stade, doit passer par un accord signé à Bougival cet été entre l’État et les délégations indépendantistes et non-indépendantistes.Il prévoit notamment la création d’un “État de la Nouvelle-Calédonie” inscrit dans la Constitution et la reconnaissance d’une nationalité calédonienne, et nécessitera un projet de loi constitutionnelle, déposé en Conseil des ministres mi-octobre.Mais il prévoit également d’élargir le corps électoral des élections locales. Actuellement, seuls certains habitants peuvent voter, notamment ceux établis sur le territoire avant 1998 et leurs descendants, ce qui ulcère le camp loyaliste. C’est en partie au nom de ce “dégel” que les partisans du texte prônent le report des élections provinciales.Certains opposants estiment que le gouvernement veut s’appuyer dessus pour paver la voie de l’accord de Bougival, alors que ce dernier a été rejeté depuis sa signature par le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principale coalition indépendantiste.”Le texte va désormais suivre son cours. Ma boussole est la même: construire dans l’écoute et le respect. Mon objectif n’a pas changé: donner une chance au dialogue pour construire l’avenir de la Nouvelle-Calédonie”, a réagi auprès de l’AFP la ministre des Outre-mer Naïma Moutchou (Horizons), qui se rendra “très bientôt” en Nouvelle-Calédonie.- La semaine prochaine décisive -“Vous faites porter aux parlementaires la responsabilité d’une proposition de loi (…) pour permettre la mise en œuvre du projet d’accord Bougival”, avait critiqué auparavant le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou.La réforme constitutionnelle a “déjà été présentée en Conseil des ministres. Qui peut croire qu’il y a le temps et la volonté politique de discuter”, a lancé Bastien Lachaud (LFI).Des députés de son groupe ont déposé quelque 1.600 amendements, assumant un “barrage parlementaire” au texte.En réponse, deux députés du groupe macroniste, Vincent Caure et Nicolas Metzdorf, ont fait adopter une motion de rejet du texte, qu’ils soutiennent pourtant. Ce qui permet de le renvoyer immédiatement vers une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs, sans passer par les 1.600 amendements à l’Assemblée nationale. Cette “CMP” se tiendra lundi à 16H30 selon une source au sein de l’exécutif, avant un dernier vote nécessaire dans chaque chambre. La conférence des présidents du Sénat a déjà inscrit ce scrutin à son ordre du jour mercredi, ce qui devrait faire office d’adoption définitive.C’est “une réponse politique à une démarche politique” visant à “torpiller le débat”, a lancé le rapporteur Philippe Gosselin (LR) aux Insoumis. Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a lui accusé “macronie et PS” de “tourn(er) le dos aux indépendantistes Kanaks”.Le camp gouvernemental a voté pour la motion forçant l’avancée du texte, tout comme le RN et son allié, même s’ils sont eux opposés au report des élections. Cela “ne répond ni aux besoins du territoire, ni à l’exigence de légitimité démocratique”, a argué Yoann Gillet (RN).Les socialistes, qui soutiennent le report, n’ont pas voté la motion visant à contourner les amendements. Les débats, parfois tendus, se sont fait silencieux lors d’une intervention de Nicolas Metzdorf. “On était deux à Bougival dans cette salle”, a-t-il dit en rendant hommage à son collègue indépendantiste Emmanuel Tjibaou. “Rien ne se fera les uns sans les autres. Il y a 50% d’indépendantistes, 50% de non-indépendantistes”, a-t-il lancé.Philippe Gosselin souligne lui que “le mouvement indépendantiste est divisé sur le sujet”.Signataire de l’accord de Bougival, l’Union nationale pour l’indépendance avait appelé mardi les députés à “voter en faveur du report des élections provinciales” en “soutien au compromis, à la responsabilité et à la paix”.sac-ama-tbm-la/leo/abl

La cheffe des écologistes Marine Tondelier officiellement candidate à la présidentielle de 2027 (Nouvel Obs)

La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a annoncé au Nouvel Obs mercredi sa candidature à l’élection présidentielle de 2027, qui passera par une désignation officielle de son parti début décembre, et une primaire de la gauche en préparation.Pour l’élue de 39 ans, qui a pris la tête des Ecologistes en décembre 2022, cette candidature est “un acte d’amour pour la France”. Se disant “convaincue que le chemin existe pour une victoire” de la gauche et des Ecologistes, elle devrait sans surprise être désignée par son parti et espère remporter la primaire de la gauche et des Ecologistes, dont les règles seront connues avant la fin de l’année. Outre Mme Tondelier, les députés ex-LFI François Ruffin et Clémentine Autain, y sont déjà candidats. Jugeant que “la condition de la victoire, c’est une candidature dans laquelle un maximum d’électeurs de gauche se retrouvent”, elle se dit persuadée que la primaire de la gauche et des Ecologistes se tiendra, même si le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon et le dirigeant de Place Publique Raphaël Glucksmann refusent d’y participer.Mme Tondelier leur propose d’ailleurs “un débat sur le sujet”. “Je préfère en débattre avec eux maintenant que quand il sera trop tard et qu’ils se renverront la responsabilité de l’échec au visage”, dit-elle.”Je viens d’un territoire où on ne baisse pas la tête. Aujourd’hui, c’est celle de tout un pays que je veux aider à relever”, affirme l’élue d’Hénin-Baumont (Pas-de-Calais), qui s’est forgée politiquement en combattant l’extrême droite dans ce fief du Rassemblement national.”Je suis une femme, jeune, écologiste, je viens du bassin minier du Pas-de-Calais alors je devrai sans doute me battre deux fois plus que d’autres : j’y suis prête”, ajoute Mme Tondelier, qui considère qu'”une présidente écologiste doit être un bouclier pour les Français”.”J’y mettrai tout ce que j’ai en moi. Non seulement pour empêcher notre pays de basculer entre les mains de l’extrême droite, mais aussi pour réparer ce qui a été abîmé, les services publics, la démocratie, l’environnement, et aussi le lien entre les Français”, promet-elle.Persuadée que “le soutien populaire” aux solutions écologistes est “massif”, elle note que “notre défi est de le transformer en soutien politique. Ne pas présenter une candidature à la présidentielle, c’est faire l’impasse sur ce défi. Je ne me défilerai pas”.

Adolescent fauché en marge du Mondial 2022: “C’était un accident”, dit l’accusé

“C’était un accident”: un jeune homme jugé mercredi à Montpellier pour avoir mortellement fauché Aymen, 13 ans, en marge des célébrations de la demi-finale France-Maroc de la Coupe du monde de football 2022, a soutenu n’avoir “jamais voulu faire de mal” à personne.”Je voudrais m’excuser à la famille…”, a déclaré depuis le box des accusés, William C., 23 ans, t-shirt blanc, petite barbe et cheveux noirs noués en catogan, à l’ouverture de son procès devant la cour criminelle de l’Hérault.Comme il l’avait affirmé devant les enquêteurs, il a répété que, pour lui, c’était “un accident” et qu’il n’avait “jamais voulu faire de mal” à personne.L’audience de mercredi a été ajournée en fin de journée mais William C. doit être interrogé sur les faits jeudi matin, avant le réquisitoire de l’avocat général, les plaidoiries et le verdict, attendu le jour même.La mère d’Aymen, vêtue d’un t-shirt portant une photo de son fils et les mots “mon ange”, son père, son frère et ses deux soeurs, assis sur le banc des parties civiles, n’ont pas réagi à ses excuses.”Ca vient un peu tard”, a déclaré lors d’une suspension Me Marc Gallix, avocat de la famille, soulignant que les proches d’Aymen “attendent beaucoup de la décision qui va être rendue (mais) ne sont pas animés par des sentiments de haine ou de vengeance”.L’accusé est jugé jusqu’à jeudi pour “violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner”. Il encourt jusqu’à 20 ans de prison.- Trois piétons percutés -Le décès d’Aymen avait endeuillé Montpellier durant le Mondial et un millier de personnes avaient défilé, roses blanches à la main, pour rendre hommage à l’adolescent. Sa mort avait aussi provoqué des échauffourées dans le quartier défavorisé où s’était déroulé le drame.Le 14 décembre 2022, des dizaines de supporters arborant le drapeau marocain étaient descendus dans les rues du quartier de La Mosson, en périphérie de Montpellier, à l’issue de la demi-finale remportée 2-0 par la France. Certains, le visage dissimulé, ont mis le feu à des poubelles et procédé à des tirs de mortiers.Au même moment, William C., alors âgé de 20 ans, a décidé d’aller fêter la victoire de la France en paradant au volant de la Citroën C4 de sa mère, drapeau tricolore accroché à la portière.Il s’était retrouvé bloqué entre deux véhicules à un feu rouge, à proximité des supporters du Maroc, selon des vidéos tournées par des témoins et projetées à l’audience. On le voit se faire chahuter par des jeunes et l’un d’entre eux arracher le drapeau français.William C. démarre alors brusquement, effectue un demi-tour sur les voies du tramway où se trouvent des dizaines de personnes et en percute trois, dont Aymen.Sur l’une des vidéos, on voit l’adolescent gisant inanimé pendant que la C4 s’éloigne à toute allure et que la foule affolée lui lance des invectives et tente de l’atteindre avec une pierre.Grièvement blessé, Aymen, qui avait regardé le match dans le snack de son grand frère avant de rejoindre ses amis pour faire la fête, est décédé peu après sa prise en charge. Un autre ado, légèrement blessé, s’est constitué partie civile.- Fuite en Espagne -Activement recherché, le chauffard était interpellé 12 jours plus tard dans les Pyrénées-Orientales après avoir passé plusieurs jours en Espagne avec l’aide de sa famille maternelle, qui a dit avoir craint des représailles de la part de la communauté marocaine envers la communauté gitane.Né d’un père marocain, William C. a été élevé par une mère issue de la communauté des gens du voyage. Ayant arrêté l’école au primaire, il est illettré et n’a jamais vraiment travaillé.”Il s’est retrouvé dans une situation qu’il n’a pas su gérer du fait qu’il s’est senti agressé. C’est un mouvement de panique qui empêche toute réflexion et prise en compte de l’autre”, a avancé l’experte psychologue qui l’a examiné, entendue mercredi par la cour.Elle a aussi estimé qu’il présente un “niveau scolaire de cour préparatoire” et un intelligence pratique “de l’ordre d’un âge mental de neuf ans”.

Adolescent fauché en marge du Mondial 2022: “C’était un accident”, dit l’accusé

“C’était un accident”: un jeune homme jugé mercredi à Montpellier pour avoir mortellement fauché Aymen, 13 ans, en marge des célébrations de la demi-finale France-Maroc de la Coupe du monde de football 2022, a soutenu n’avoir “jamais voulu faire de mal” à personne.”Je voudrais m’excuser à la famille…”, a déclaré depuis le box des accusés, William C., 23 ans, t-shirt blanc, petite barbe et cheveux noirs noués en catogan, à l’ouverture de son procès devant la cour criminelle de l’Hérault.Comme il l’avait affirmé devant les enquêteurs, il a répété que, pour lui, c’était “un accident” et qu’il n’avait “jamais voulu faire de mal” à personne.L’audience de mercredi a été ajournée en fin de journée mais William C. doit être interrogé sur les faits jeudi matin, avant le réquisitoire de l’avocat général, les plaidoiries et le verdict, attendu le jour même.La mère d’Aymen, vêtue d’un t-shirt portant une photo de son fils et les mots “mon ange”, son père, son frère et ses deux soeurs, assis sur le banc des parties civiles, n’ont pas réagi à ses excuses.”Ca vient un peu tard”, a déclaré lors d’une suspension Me Marc Gallix, avocat de la famille, soulignant que les proches d’Aymen “attendent beaucoup de la décision qui va être rendue (mais) ne sont pas animés par des sentiments de haine ou de vengeance”.L’accusé est jugé jusqu’à jeudi pour “violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner”. Il encourt jusqu’à 20 ans de prison.- Trois piétons percutés -Le décès d’Aymen avait endeuillé Montpellier durant le Mondial et un millier de personnes avaient défilé, roses blanches à la main, pour rendre hommage à l’adolescent. Sa mort avait aussi provoqué des échauffourées dans le quartier défavorisé où s’était déroulé le drame.Le 14 décembre 2022, des dizaines de supporters arborant le drapeau marocain étaient descendus dans les rues du quartier de La Mosson, en périphérie de Montpellier, à l’issue de la demi-finale remportée 2-0 par la France. Certains, le visage dissimulé, ont mis le feu à des poubelles et procédé à des tirs de mortiers.Au même moment, William C., alors âgé de 20 ans, a décidé d’aller fêter la victoire de la France en paradant au volant de la Citroën C4 de sa mère, drapeau tricolore accroché à la portière.Il s’était retrouvé bloqué entre deux véhicules à un feu rouge, à proximité des supporters du Maroc, selon des vidéos tournées par des témoins et projetées à l’audience. On le voit se faire chahuter par des jeunes et l’un d’entre eux arracher le drapeau français.William C. démarre alors brusquement, effectue un demi-tour sur les voies du tramway où se trouvent des dizaines de personnes et en percute trois, dont Aymen.Sur l’une des vidéos, on voit l’adolescent gisant inanimé pendant que la C4 s’éloigne à toute allure et que la foule affolée lui lance des invectives et tente de l’atteindre avec une pierre.Grièvement blessé, Aymen, qui avait regardé le match dans le snack de son grand frère avant de rejoindre ses amis pour faire la fête, est décédé peu après sa prise en charge. Un autre ado, légèrement blessé, s’est constitué partie civile.- Fuite en Espagne -Activement recherché, le chauffard était interpellé 12 jours plus tard dans les Pyrénées-Orientales après avoir passé plusieurs jours en Espagne avec l’aide de sa famille maternelle, qui a dit avoir craint des représailles de la part de la communauté marocaine envers la communauté gitane.Né d’un père marocain, William C. a été élevé par une mère issue de la communauté des gens du voyage. Ayant arrêté l’école au primaire, il est illettré et n’a jamais vraiment travaillé.”Il s’est retrouvé dans une situation qu’il n’a pas su gérer du fait qu’il s’est senti agressé. C’est un mouvement de panique qui empêche toute réflexion et prise en compte de l’autre”, a avancé l’experte psychologue qui l’a examiné, entendue mercredi par la cour.Elle a aussi estimé qu’il présente un “niveau scolaire de cour préparatoire” et un intelligence pratique “de l’ordre d’un âge mental de neuf ans”.

Tempête Benjamin: gros coup de vent jeudi sur le littoral et à l’intérieur du pays

La tempête Benjamin occasionnera de “fortes rafales” de vent sur une “bonne partie du territoire” jeudi, avec de grosses vagues sur le littoral atlantique et les côtes de la Manche, selon Météo France qui a placé 18 départements au total en vigilance orange.Seize sont concernés par l’épisode venteux: le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Manche, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime et la Charente, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, ainsi que le Puy-de-Dôme, l’Aude, les Pyrénées-Orientales et les deux départements de Corse.La trajectoire et l’intensité de cette dépression automnale, qui survient “après une longue période de temps calme”, sont encore incertains, indique l’institut national dans son dernier bulletin.Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l’intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs du Puy-de-Dôme, les Corbières ou les plaines des Pyrénées-Orientales, avertit le prévisionniste.Les rafales atteindront 160 à 170 km/h sur le Cap Corse, ce vent violent se maintenant dans la nuit de jeudi à vendredi.Sur les côtes de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, ainsi qu’en Seine-Maritime, les vents forts soufflant d’ouest à nord-ouest, qui se renforceront en cours de nuit dans le golfe de Gascogne puis en Manche jeudi matin, engendreront “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, ajoute Météo-France.Ce phénomène, combiné à des coefficients de marée “de vive-eau” (autour de 80), pourrait provoquer des “submersions marines” sur le littoral de ces quatre départements placés en vigilance orange à ce titre, le risque étant le plus marqué au moment des pleines mers.Enfin, après plusieurs jours de précipitations abondantes avec des cumuls compris entre 40 et 90 mm (soit 40 à 90 litres d’eau par mètre carré), le département de la Corrèze est placé quant à lui en vigilance orange pour le risque d’inondation.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Tempête Benjamin: gros coup de vent jeudi sur le littoral et à l’intérieur du pays

La tempête Benjamin occasionnera de “fortes rafales” de vent sur une “bonne partie du territoire” jeudi, avec de grosses vagues sur le littoral atlantique et les côtes de la Manche, selon Météo France qui a placé 18 départements au total en vigilance orange.Seize sont concernés par l’épisode venteux: le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Manche, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime et la Charente, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, ainsi que le Puy-de-Dôme, l’Aude, les Pyrénées-Orientales et les deux départements de Corse.La trajectoire et l’intensité de cette dépression automnale, qui survient “après une longue période de temps calme”, sont encore incertains, indique l’institut national dans son dernier bulletin.Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l’intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs du Puy-de-Dôme, les Corbières ou les plaines des Pyrénées-Orientales, avertit le prévisionniste.Les rafales atteindront 160 à 170 km/h sur le Cap Corse, ce vent violent se maintenant dans la nuit de jeudi à vendredi.Sur les côtes de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, ainsi qu’en Seine-Maritime, les vents forts soufflant d’ouest à nord-ouest, qui se renforceront en cours de nuit dans le golfe de Gascogne puis en Manche jeudi matin, engendreront “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, ajoute Météo-France.Ce phénomène, combiné à des coefficients de marée “de vive-eau” (autour de 80), pourrait provoquer des “submersions marines” sur le littoral de ces quatre départements placés en vigilance orange à ce titre, le risque étant le plus marqué au moment des pleines mers.Enfin, après plusieurs jours de précipitations abondantes avec des cumuls compris entre 40 et 90 mm (soit 40 à 90 litres d’eau par mètre carré), le département de la Corrèze est placé quant à lui en vigilance orange pour le risque d’inondation.

Tempête Benjamin: gros coup de vent jeudi sur le littoral et à l’intérieur du pays

La tempête Benjamin occasionnera de “fortes rafales” de vent sur une “bonne partie du territoire” jeudi, avec de grosses vagues sur le littoral atlantique et les côtes de la Manche, selon Météo France qui a placé 18 départements au total en vigilance orange.Seize sont concernés par l’épisode venteux: le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Manche, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime et la Charente, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, ainsi que le Puy-de-Dôme, l’Aude, les Pyrénées-Orientales et les deux départements de Corse.La trajectoire et l’intensité de cette dépression automnale, qui survient “après une longue période de temps calme”, sont encore incertains, indique l’institut national dans son dernier bulletin.Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l’intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs du Puy-de-Dôme, les Corbières ou les plaines des Pyrénées-Orientales, avertit le prévisionniste.Les rafales atteindront 160 à 170 km/h sur le Cap Corse, ce vent violent se maintenant dans la nuit de jeudi à vendredi.Sur les côtes de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, ainsi qu’en Seine-Maritime, les vents forts soufflant d’ouest à nord-ouest, qui se renforceront en cours de nuit dans le golfe de Gascogne puis en Manche jeudi matin, engendreront “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, ajoute Météo-France.Ce phénomène, combiné à des coefficients de marée “de vive-eau” (autour de 80), pourrait provoquer des “submersions marines” sur le littoral de ces quatre départements placés en vigilance orange à ce titre, le risque étant le plus marqué au moment des pleines mers.Enfin, après plusieurs jours de précipitations abondantes avec des cumuls compris entre 40 et 90 mm (soit 40 à 90 litres d’eau par mètre carré), le département de la Corrèze est placé quant à lui en vigilance orange pour le risque d’inondation.

Une femme séquestrée dans un garage pendant cinq ans, deux suspects mis en examen

La victime avait “disparu des radars”. Le parquet de Nantes a annoncé mercredi la mise en examen d’un homme de 82 ans et d’une femme de 60 ans pour la “séquestration avec torture ou actes de barbarie” d’une femme pendant plusieurs années à Saint-Molf, en Loire-Atlantique.La victime, âgée de 45 ans et “fragile psychologiquement”, a été hospitalisée en état “d’hypothermie”, a indiqué à l’AFP le procureur de Nantes, Antoine Leroy, confirmant des informations du quotidien Ouest-France. Elle a été contrainte de vivre pendant cinq ans dans le jardin et un garage attenant à la maison où habitaient les mis en cause, a-t-il précisé.La femme a été placée en détention provisoire, selon le parquet, tandis que l’homme avec lequel elle vivait a été placé sous contrôle judiciaire.Celui-ci était enfermé chez lui mercredi, derrière les volets fermés de cette maison située dans le calme hameau de Kerhudal, à Saint-Molf, au nord de Guérande. Derrière sa porte close, il a répondu brièvement à quelques questions de journalistes. La femme qui habitait avec lui était une “amie” et la victime une “personne qui travaillait avec elle”, a-t-il dit. “Elles se sont embrouillées toutes les deux et puis ça a pris des proportions…”, a-t-il ajouté. “C’est grave”.- Tente et garage -Le 14 octobre, profitant d’un moment où le mis en cause regardait la télévision pour “sortir de l’enclos extérieur dans lequel elle était enfermée”, la quadragénaire s’est présentée vers 21H30 chez des voisins, a expliqué le procureur. “Dévêtue en grande partie, elle est venue frapper à la fenêtre” et a affirmé être “séquestrée” depuis environ cinq ans.”Je l’ai faite rentrer, je l’ai couverte, je lui ai donné de l’eau”, a raconté la voisine qui lui a porté secours ce soir-là. “Il y a cinq ans, elle vivait avec une dame. Donc évidemment, on se croisait dans le jardin. Après, on ne l’a plus vue, il y a une autre personne qui est arrivée”, a-t-elle raconté.De son côté, la victime a expliqué qu’elle “vivait en colocation dans la maison avec une autre femme” jusqu’à l’arrivée de l’homme mis en cause. Elle a alors “été priée de quitter les lieux pour aller vivre dans le jardin, soit dehors, soit dans une tente, soit dans un garage attenant à la maison”, a poursuivi M. Leroy.Le plus souvent enfermée dans le garage, “elle dormait dans des conditions précaires, sur un transat. Elle faisait ses besoins dans un pot ou dans des sacs plastique. Elle mangeait de la bouillie mélangée à du liquide vaisselle”, a indiqué le procureur. “Elle était empêchée de sortir”. Sur place, les gendarmes ont constaté que la porte du garage était bloquée depuis l’extérieur par des parpaings.A Saint-Molf, “la première réaction, c’est la stupéfaction”, a déclaré à l’AFP le maire, Hubert Delorme.”On n’entendait rien, on ne voyait rien (…) De se dire que ça s’est passé juste à côté de chez vous, c’est très surprenant”, a témoigné Laurence Allaire, 56 ans, une femme au foyer habitant le hameau de Kerhudal.- “Vulnérabilité” -La victime “est une femme particulièrement fragile psychologiquement et donc en état de vulnérabilité, sinon elle se serait probablement défendue autrement. Elle a réussi à sortir quelquefois de la maison mais elle y revenait”, a expliqué le procureur. Elle “pouvait passer des journées entières dehors, dans le froid, sous la pluie, et elle a indiqué également être victime de violences”.Le médecin légiste a prescrit à la victime 30 jours d’incapacité totale de travail (ITT).D’après le magistrat, cette femme avait “disparu des radars” depuis avril 2022, date correspondant à son divorce. “Ses comptes bancaires n’étaient plus actifs sauf à verser des sommes d’argent importantes” aux mis en cause.Ces deux personnes “ont admis une partie de la matérialité des faits mais en les minimisant considérablement”, selon M. Leroy.Outre la “séquestration avec torture ou actes de barbarie”, crime passible de la prison à perpétuité, ils ont aussi été mis en examen pour “abus frauduleux” de “l’état de sujétion psychologique ou physique d’une personne” et de la “faiblesse d’une personne vulnérable”.

Une femme séquestrée dans un garage pendant cinq ans, deux suspects mis en examen

La victime avait “disparu des radars”. Le parquet de Nantes a annoncé mercredi la mise en examen d’un homme de 82 ans et d’une femme de 60 ans pour la “séquestration avec torture ou actes de barbarie” d’une femme pendant plusieurs années à Saint-Molf, en Loire-Atlantique.La victime, âgée de 45 ans et “fragile psychologiquement”, a été hospitalisée en état “d’hypothermie”, a indiqué à l’AFP le procureur de Nantes, Antoine Leroy, confirmant des informations du quotidien Ouest-France. Elle a été contrainte de vivre pendant cinq ans dans le jardin et un garage attenant à la maison où habitaient les mis en cause, a-t-il précisé.La femme a été placée en détention provisoire, selon le parquet, tandis que l’homme avec lequel elle vivait a été placé sous contrôle judiciaire.Celui-ci était enfermé chez lui mercredi, derrière les volets fermés de cette maison située dans le calme hameau de Kerhudal, à Saint-Molf, au nord de Guérande. Derrière sa porte close, il a répondu brièvement à quelques questions de journalistes. La femme qui habitait avec lui était une “amie” et la victime une “personne qui travaillait avec elle”, a-t-il dit. “Elles se sont embrouillées toutes les deux et puis ça a pris des proportions…”, a-t-il ajouté. “C’est grave”.- Tente et garage -Le 14 octobre, profitant d’un moment où le mis en cause regardait la télévision pour “sortir de l’enclos extérieur dans lequel elle était enfermée”, la quadragénaire s’est présentée vers 21H30 chez des voisins, a expliqué le procureur. “Dévêtue en grande partie, elle est venue frapper à la fenêtre” et a affirmé être “séquestrée” depuis environ cinq ans.”Je l’ai faite rentrer, je l’ai couverte, je lui ai donné de l’eau”, a raconté la voisine qui lui a porté secours ce soir-là. “Il y a cinq ans, elle vivait avec une dame. Donc évidemment, on se croisait dans le jardin. Après, on ne l’a plus vue, il y a une autre personne qui est arrivée”, a-t-elle raconté.De son côté, la victime a expliqué qu’elle “vivait en colocation dans la maison avec une autre femme” jusqu’à l’arrivée de l’homme mis en cause. Elle a alors “été priée de quitter les lieux pour aller vivre dans le jardin, soit dehors, soit dans une tente, soit dans un garage attenant à la maison”, a poursuivi M. Leroy.Le plus souvent enfermée dans le garage, “elle dormait dans des conditions précaires, sur un transat. Elle faisait ses besoins dans un pot ou dans des sacs plastique. Elle mangeait de la bouillie mélangée à du liquide vaisselle”, a indiqué le procureur. “Elle était empêchée de sortir”. Sur place, les gendarmes ont constaté que la porte du garage était bloquée depuis l’extérieur par des parpaings.A Saint-Molf, “la première réaction, c’est la stupéfaction”, a déclaré à l’AFP le maire, Hubert Delorme.”On n’entendait rien, on ne voyait rien (…) De se dire que ça s’est passé juste à côté de chez vous, c’est très surprenant”, a témoigné Laurence Allaire, 56 ans, une femme au foyer habitant le hameau de Kerhudal.- “Vulnérabilité” -La victime “est une femme particulièrement fragile psychologiquement et donc en état de vulnérabilité, sinon elle se serait probablement défendue autrement. Elle a réussi à sortir quelquefois de la maison mais elle y revenait”, a expliqué le procureur. Elle “pouvait passer des journées entières dehors, dans le froid, sous la pluie, et elle a indiqué également être victime de violences”.Le médecin légiste a prescrit à la victime 30 jours d’incapacité totale de travail (ITT).D’après le magistrat, cette femme avait “disparu des radars” depuis avril 2022, date correspondant à son divorce. “Ses comptes bancaires n’étaient plus actifs sauf à verser des sommes d’argent importantes” aux mis en cause.Ces deux personnes “ont admis une partie de la matérialité des faits mais en les minimisant considérablement”, selon M. Leroy.Outre la “séquestration avec torture ou actes de barbarie”, crime passible de la prison à perpétuité, ils ont aussi été mis en examen pour “abus frauduleux” de “l’état de sujétion psychologique ou physique d’une personne” et de la “faiblesse d’une personne vulnérable”.

La Bourse de Paris se replie après un record la veille

La Bourse de Paris a terminé en repli mercredi, reprenant son souffle après un record la veille et quelques résultats d’entreprises mitigés.L’indice vedette CAC 40 a cédé 51,99 points, soit 0,63%, à 8.206,87 points.Mardi, l’indice phare de la place parisienne avait atteint de nouveaux sommets historiques, à 8.271,48 points en séance et à 8.258,86 points en clôture, balayant les précédents records datant de mai 2024.”La Bourse de Paris est assez stable”, a jugé Mike O’Sullivan, économiste en chef chez Moonfare. “Trois facteurs ont animé le CAC 40 ces deux dernières semaines: la chute de BNP Paribas pour une raison spécifique (une condamnation par un tribunal américain à des dommages de 20,75 millions de dollars, ndlr), le rebond de LVMH et l’achat de la division beauté de Kering par L’Oréal”, a-t-il expliqué. Sur le plan politique, les investisseurs “sont un peu plus optimistes au niveau du budget” de la France, a estimé l’économiste.L’Oréal plongeLe titre L’Oréal a perdu 6,70% à 371,35 euros, connaissant sa pire séance boursière depuis février 2024, au lendemain de la publication d’un chiffre d’affaires trimestriel décevant.Les ventes de l’Oréal ont progressé de 0,5% à 10,3 milliard d’euros. A périmètre et taux de change comparable, la hausse est de 4,2%.Hermès a terminé en repli de 2,27% à 2.199 euros, bien qu’il ait annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 5% à 3,9 milliards d’euros.Ipsen recherchéLe groupe pharmaceutique français Ipsen a gagné 5,31% à 119,10 euros après avoir annoncé son intention d’acquérir la société de biotechnologie marseillaise ImCheck Therapeutics, une transaction pouvant aller jusqu’à un milliard d’euros qui le renforce en oncologie, l’un des piliers de sa stratégie.Cette acquisition porte sur un anticorps monoconal en développement dans le traitement de première ligne de la leucémie myéloïde aiguë (LMA), un cancer du sang, chez des patients qui ne peuvent pas tolérer une chimiothérapie intensive. Les ventes d’Ipsen au 3e trimestre ont par ailleurs largement dépassé les attentes (+9,4% à 915 millions d’euros), selon les analystes de Jefferies. Worldline s’envoleLe spécialiste français des paiements électroniques Worldline s’est envolé de 7,91% à 2,66 euros, après un bond de plus de 18% en début de séance.Il a connu une légère baisse de 0,8% de son chiffre d’affaires au 3e trimestre à 1,15 milliard d’euros et ajusté ses prévisions pour l’année 2025.Depuis le début de l’année, le titre Worldline, ancienne filiale du français Atos, a dévissé de plus de 65% en raison de crises successives.