Premier pas timide de l’UE vers l’utilisation des avoirs russes au profit de l’Ukraine

Un premier pas extrêmement prudent : les dirigeants de l’UE ont demandé jeudi à la Commission d’explorer les moyens de financer l’Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d’un prêt qui s’appuierait sur les avoirs russes gelés.Cette proposition a minima a été arrachée après plusieurs heures de négociations et sera à l’ordre du jour du prochain sommet européen en décembre, repoussant de facto les arbitrages les plus difficiles.Elle est délibérément formulée en termes vagues par rapport à la version qui circulait à Bruxelles il y a quelques jours, afin de prendre en compte les fortes réserves de la Belgique où se trouve l’essentiel de ces avoirs russes en Europe.Son Premier ministre Bart De Wever avait menacé, dès le début du sommet, de bloquer tout le processus s’il n’obtenait pas satisfaction sur les conditions qu’il a posées, au grand dam du président ukrainien. Selon un diplomate, plusieurs autres pays ont également exprimé des réserves.Présent à Bruxelles pour une partie des discussions, Volodymyr Zelensky avait exhorté les dirigeants à sauter ce pas sur les avoirs de la banque centrale russe.”J’espère qu’ils prendront une décision politique, une décision positive d’une manière ou d’une autre pour aider l’Ukraine”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.- Mutualisation des risques -Même avec ce timide feu vert politique, il faudra encore attendre une proposition légale officielle de la Commission européenne dans les semaines à venir.”C’est une grande réussite”, a affirmé un diplomate à l’AFP, se réjouissant qu’un mandat ait été confié, malgré un “langage un peu vague”. “C’est un texte qui ne ferme la porte à rien”, tempère un autre.Plus tôt dans la journée, les dirigeants européens, et M. Zelensky, avaient par ailleurs salué la décision des Etats-Unis, exaspérés par l’attitude de Vladimir Poutine, de prendre à leur tour des sanctions contre Moscou.Le chef de l’Etat russe a répondu que ces mesures contre le secteur pétrolier russe étaient “sérieuses” mais qu’elles n’auraient pas d'”impact significatif” sur l’économie de son pays. Il a plaidé en faveur de la poursuite du “dialogue”.La veille, Donald Trump avait manifesté son impatience envers Vladimir Poutine et annoncé des sanctions qu’il avait qualifiées d'”énormes” contre le secteur pétrolier russe.- “Nulle part” -Le président américain, qui s’est refusé pendant de longs mois à imposer ces sanctions, a estimé que ses conversations avec son homologue russe ne menaient “nulle part”, au lendemain du report sine die d’une rencontre entre eux envisagée à Budapest.Les sanctions impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et de Lukoil aux États-Unis ainsi qu’une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux géants pétroliers russes.Les cours du brut ont accéléré leur hausse jeudi, à plus de 5%, propulsés par ces annonces, susceptibles de limiter l’offre sur le marché pétrolier.La Russie a dénoncé des sanctions américaines “contre-productives” dont “le résultat sera négatif pour la stabilité de l’économie mondiale”, tout en se disant “immunisée”. La Chine a exprimé son opposition à ces mesures.- Flotte fantôme -Les Européens ont également ciblé le secteur pétrolier russe en annonçant mercredi soir un nouveau train de sanctions contre Moscou, le 19e depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Il prévoit notamment un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici à fin 2026 et des mesures supplémentaires contre la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales.Des frappes russes dans la nuit et tôt jeudi matin ont causé la mort d’un secouriste, perturbé le trafic ferroviaire et endommagé une synagogue, ont annoncé les autorités ukrainiennes. Deux journalistes ukrainiens de la chaîne Freedom TV ont été tués le même jour par un drone russe à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a rappelé jeudi à Bruxelles M. Zelensky.

Oil prices surge as Trump hits Russian crude with sanctions

Oil prices jumped more than five percent Thursday after US President Donald Trump targeted Russia’s key oil industry with new sanctions in a bid to end the war in Ukraine.The surge in crude prices came as major US equity indices rebounded from the prior day’s pullback after the White House confirmed a plan for Trump to meet with Chinese leader Xi Jinping next week to discuss trade.Trump on Wednesday announced new sanctions against Russia’s two largest oil companies, Rosneft and Lukoil, saying his peace talks with President Vladimir Putin were not going “anywhere.”The move was joined by another round of punishment by the European Union as part of attempts to pressure Moscow to end its three-and-a-half-year invasion of Ukraine.”These new sanctions are likely to have a real impact,” said Arne Lohmann Rasmussen, an analyst at Global Risk Management.According to industry analysts the two companies account for just over half of Russia’s oil output, and both also produce natural gas.Analysts at Capital Economics said the move “could be a big enough shock to flip the global oil market into a deficit next year,” although they said the impact depends on the effectiveness of enforcement measures.Russia’s foreign ministry warned that the sanctions risked jeopardizing diplomatic efforts to end the Ukraine war, and that it had developed a “strong immunity” to them.Trump had resisted imposing new restrictions against Moscow for months, but his patience snapped after plans for a new summit with Putin in Budapest collapsed.He had already claimed that India had agreed to cut its Russian oil purchases as part of a US trade deal, something New Delhi has not confirmed. Bloomberg on Thursday cited unnamed Indian refinery sources as saying flows of Russian crude were expected to plunge almost to zero as a result of the US sanctions.”As Rosneft and Lukoil produce around four million barrels per day between them, if India were to reduce its purchases, that would severely hamper Russia’s ability to fund its war,” said Trade Nation analyst David Morrison.Trump in August raised tariffs on Indian exports to the United States to 50 percent, with Trump’s aides accusing India of fueling Russia’s war in Ukraine.Major stock markets mostly rose as traders assessed US-China trade prospects and another batch of mixed company earnings.Trump is scheduled to embark on a major trip to Asia this week, his first visit to the region since he returned to the White House.The highlight will be his talks with Xi in South Korea, which Trump’s spokeswoman confirmed would take place on October 30 on the sidelines of an Asia-Pacific Economic Cooperation summit.Trump had previously threatened to scrap the meeting amid a flare-up in the trade war between Washington and Beijing. Gold, seen as a safe haven, recovered from recent heavy selling to rise more than one percent to around $4,100 an ounce, though still well below the record high above $4,381 touched earlier this week. Markets are looking forward to Friday’s US consumer price data, which will be released despite a government shutdown. The figure, closely watched for its implications for US monetary policy, is “always important but it’s even bigger this time because there’s no other data,” said FHN Financial’s Chris Low.- Key figures at around 2020 GMT -Brent North Sea Crude: UP 5.4 percent at $65.99 per barrelWest Texas Intermediate: UP 5.6 percent at $61.79 per barrelNew York – Dow: UP 0.3 percent at 46,734.61 (close)New York – S&P 500: UP 0.6 percent at 6,738.44 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.9 percent at 22,941.80 (close)London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 9,578.57 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 8,225.78 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 24,207.79 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.4 percent at 48,641.61 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,967.98 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,922.41 (close)Euro/dollar: UP at $1.1615 from $1.1611 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3323 from $1.3356Dollar/yen: UP at 152.60 from 151.98 yenEuro/pound: UP at 87.18 pence from 86.93 penceburs-jmb/dw

Résultats d’entreprises et optimisme commercial soutiennent Wall Street

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, satisfaite jusqu’à présent de la saison des résultats d’entreprises, et encouragée par la confirmation d’une rencontre entre les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping.Après une ouverture sans entrain, le Dow Jones a finalement gagné 0,31%, l’indice Nasdaq a pris 0,89% et l’indice élargi S&P 500 0,58%.Donald Trump va entamer à la fin de la semaine une importante tournée en Asie, qui sera marquée par une rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, aux enjeux majeurs pour l’économie mondiale.Pour Christopher Low, de FHN Financial, il s’agit sans conteste de “la nouvelle la plus importante du jour”.”Cela ne sera peut-être pas productif, mais nous pouvons l’espérer, et une rencontre vaut mieux que pas de rencontre du tout”, a commenté l’analyste auprès de l’AFP.Le président américain avait laissé planer un doute sur la tenue de cette rencontre sur fond de tensions commerciales, tout en assurant s’attendre à conclure un “bon” accord entre les deux premières économies de la planète.”Au-delà de cela, les résultats financiers de ce trimestre ont été plutôt solides, pas pour tout le monde, mais un pourcentage plus élevé que d’habitude d’entreprises ont dépassé les attentes”, a relevé Christopher Low.Les grandes banques américaines ont ainsi profité des larges commissions engrangées dans la gestion d’actifs et la banque d’affaires, tandis que les industriels de la défense ont bénéficié d’une forte demande, en raison des tensions géopolitiques.Il reste encore à connaître les performances de plusieurs géants de la tech, qui pèsent lourd sur les indices de la place américaine, ainsi que celles des distributeurs, susceptibles de donner un nouvel aperçu de l’état de santé des consommateurs.”L’autre sujet dont tout le monde parle est le rapport du CPI (sur l’inflation, ndlr) qui sera publié vendredi”, a souligné Christopher Low.Cette publication “est toujours importante, mais elle l’est encore plus cette fois-ci, car il n’y a pas d’autres données” gouvernementales disponibles sur l’économie américaine en raison de la paralysie budgétaire qui touche le pays, a ajouté l’analyste.Une inflation plus forte qu’attendu pourrait réduire les perspectives d’assouplissement monétaire de la Réserve fédérale (Fed). Les spécialistes sont jusqu’à présent pratiquement unanimes: la banque centrale américaine devrait encore réduire ses taux d’un demi-point d’ici la fin de l’année, avec une première baisse dès la réunion de politique monétaire prévue la semaine prochaine.Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’État américain retrouvait le seuil de 4%.Côté entreprises, l’action du spécialiste des véhicules électriques Tesla a pris 2,28% à 448,98 dollars. En début de journée, le groupe du milliardaire Elon Musk avait été plombé par la chute de son bénéfice net au troisième trimestre (-37%), en raison d’une hausse des dépenses opérationnelles et par les droits de douane. Le groupe pétrochimique américain Dow (+12,95% à 24,51 dollars) a profité de l’annonce d’un bénéfice net de 62 millions de dollars au 3T, après trois trimestres de perte.Les marchés s’attendaient à une nouvelle perte, cette fois de 269 millions de dollars.Le spécialiste des serveurs et des infrastructures d’informatique à distance Super Micro Computer (-8,72% à 47,92 dollars) a souffert d’un abaissement de ses prévisions pour le premier trimestre de son exercice décalé. L’entreprise s’attend à réaliser un chiffre d’affaires d’environ 5 milliards de dollars alors qu’elle tablaient auparavant sur plus de 6 milliards.

Bolsonaro’s son urges US to bomb narco boats in Rio

Brazilian senator Flavio Bolsonaro, son of former far-right president Jair Bolsonaro, on Thursday urged the United States to bomb boats in Rio de Janeiro to fight drug trafficking, as it has done in the Caribbean and Pacific.Washington has deployed stealth warplanes and Navy ships in the Caribbean as part of what it calls counter-narcotics efforts, destroying nine vessels and killing at least 37 people, according to US figures. President Donald Trump’s government alleges the boats were involved in drug trafficking, although it has not shared evidence to back that assertion and some family members of those killed say they were innocent fishermen.Flavio Bolsonaro said he was “envious” in a post on the X social media platform responding to one by Pentagon chief Pete Hegseth, featuring a video of the moment a boat sailing at sea is hit by a missile and set ablaze.”I heard there are boats like this here in Rio de Janeiro, in Guanabara Bay, flooding Brazil with drugs. Wouldn’t you like to spend a few months here helping us fight these terrorist organizations?”Trump last week said he had authorized covert CIA action against Venezuela and was considering strikes against alleged drug cartels on land.The US actions — which killed at least one Colombian — have also enraged that country’s leftist President Gustavo Petro and shattered ties between Washington and Bogota.Petro said Trump was “carrying out extrajudicial executions” that “violate international law” by striking alleged drug-trafficking boats. Washington has not released evidence to support its assertion that the targets of its strikes are drug smugglers, and experts say the summary killings are illegal even if they hit confirmed narcotics traffickers.The Bolsonaro family has close ties to Trump.The former president was sentenced last month to 27 years in prison over a botched coup attempt in what Trump said was a “witch hunt” against his ally.Another son of the former president, Eduardo, lobbied hard for Washington to impose punitive tariffs on Brazil and sanctions against top officials.However, tensions between Brasilia and Washington have thawed in recent weeks with a potential meeting on the cards between Trump and leftist President Luiz Inacio Lula da Silva at a summit starting this weekend in Malaysia.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La tempête Benjamin fait une victime en Corse, peu de dommages ailleurs

La tempête automnale Benjamin a fait une victime en Corse, un vacancier allemand emporté par la crue d’une rivière jeudi après-midi, et sept blessés ailleurs dans le pays, placé en alerte renforcée mais globalement épargné.L’homme âgé de 45 ans se baignait avec sa femme et ses deux enfants lorsqu’ils ont été été emportés vers 15H00 par la montée rapide des eaux de la rivière du Fango dans la commune de Galeria (Haute-Corse), suite aux orages survenus en montagne, ont indiqué les pompiers de Haute-Corse (SIS 2B).Le corps du père de famille a été retrouvé près d’un pont en aval et “la femme âgée de 39 ans et deux enfants de 9 et 13 ans ont été pris en charge par les sapeurs pompiers et ont étés ramenés à leur domicile”, a précisé le SIS 2B à l’AFP.Alors que les effets de la tempête se dissipent, Météo-France ne maintient que les deux départements de la Corse en vigilance orange pour vents violents dans son dernier bulletin. Lors d’un point dans l’après-midi au PC crise de la sécurité civile, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé qu’il y avait “un blessé assez sérieusement et six blessés légers”. Il a précisé que le blessé grave était “une sapeur-pompier blessée en Gironde”, mais dont les “jours se sont pas en danger”.En outre, 38.000 foyers sont encore privés d’électricité, a annoncé dans la soirée le ministre de l’Économie Roland Lescure au journal télévisé de France 2. Et “70% des foyers impactés ont pu être réalimentés dans la journée”, a précisé Enedis dans un communiqué.En Haute-Corse, la vigilance orange est maintenue jusqu’à vendredi 06H00. Les rafales attendues sont de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne, jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse. Le vent a soufflé à plus de 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi avec le passage de la tempête Benjamin, qualifiée de “forte” avec des pointes relevées à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).L’accalmie se fait progressivement par l’ouest, les vents vont faiblir dans les heures qui viennent, précise Météo-France.- “Peu de dégâts matériels” -À Royan, trois personnes ont été très légèrement blessées, sans devoir être hospitalisées, par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même que la sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains” selon la préfecture.La circulation des trains entre Cannes et Grasse a été interrompue entre 14H00 et 17H00.Sur les côtes atlantique et de la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode en raison du risque de chutes d’arbres et de branches.jed-tsq-we-sm-cor-meh-tg/uh/abl  

La tempête Benjamin fait une victime en Corse, peu de dommages ailleurs

La tempête automnale Benjamin a fait une victime en Corse, un vacancier allemand emporté par la crue d’une rivière jeudi après-midi, et sept blessés ailleurs dans le pays, placé en alerte renforcée mais globalement épargné.L’homme âgé de 45 ans se baignait avec sa femme et ses deux enfants lorsqu’ils ont été été emportés vers 15H00 par la montée rapide des eaux de la rivière du Fango dans la commune de Galeria (Haute-Corse), suite aux orages survenus en montagne, ont indiqué les pompiers de Haute-Corse (SIS 2B).Le corps du père de famille a été retrouvé près d’un pont en aval et “la femme âgée de 39 ans et deux enfants de 9 et 13 ans ont été pris en charge par les sapeurs pompiers et ont étés ramenés à leur domicile”, a précisé le SIS 2B à l’AFP.Alors que les effets de la tempête se dissipent, Météo-France ne maintient que les deux départements de la Corse en vigilance orange pour vents violents dans son dernier bulletin. Lors d’un point dans l’après-midi au PC crise de la sécurité civile, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé qu’il y avait “un blessé assez sérieusement et six blessés légers”. Il a précisé que le blessé grave était “une sapeur-pompier blessée en Gironde”, mais dont les “jours se sont pas en danger”.En outre, 38.000 foyers sont encore privés d’électricité, a annoncé dans la soirée le ministre de l’Économie Roland Lescure au journal télévisé de France 2. Et “70% des foyers impactés ont pu être réalimentés dans la journée”, a précisé Enedis dans un communiqué.En Haute-Corse, la vigilance orange est maintenue jusqu’à vendredi 06H00. Les rafales attendues sont de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne, jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse. Le vent a soufflé à plus de 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi avec le passage de la tempête Benjamin, qualifiée de “forte” avec des pointes relevées à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).L’accalmie se fait progressivement par l’ouest, les vents vont faiblir dans les heures qui viennent, précise Météo-France.- “Peu de dégâts matériels” -À Royan, trois personnes ont été très légèrement blessées, sans devoir être hospitalisées, par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même que la sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains” selon la préfecture.La circulation des trains entre Cannes et Grasse a été interrompue entre 14H00 et 17H00.Sur les côtes atlantique et de la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode en raison du risque de chutes d’arbres et de branches.jed-tsq-we-sm-cor-meh-tg/uh/abl  

La tempête Benjamin fait une victime en Corse, peu de dommages ailleurs

La tempête automnale Benjamin a fait une victime en Corse, un vacancier allemand emporté par la crue d’une rivière jeudi après-midi, et sept blessés ailleurs dans le pays, placé en alerte renforcée mais globalement épargné.L’homme âgé de 45 ans se baignait avec sa femme et ses deux enfants lorsqu’ils ont été été emportés vers 15H00 par la montée rapide des eaux de la rivière du Fango dans la commune de Galeria (Haute-Corse), suite aux orages survenus en montagne, ont indiqué les pompiers de Haute-Corse (SIS 2B).Le corps du père de famille a été retrouvé près d’un pont en aval et “la femme âgée de 39 ans et deux enfants de 9 et 13 ans ont été pris en charge par les sapeurs pompiers et ont étés ramenés à leur domicile”, a précisé le SIS 2B à l’AFP.Alors que les effets de la tempête se dissipent, Météo-France ne maintient que les deux départements de la Corse en vigilance orange pour vents violents dans son dernier bulletin. Lors d’un point dans l’après-midi au PC crise de la sécurité civile, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé qu’il y avait “un blessé assez sérieusement et six blessés légers”. Il a précisé que le blessé grave était “une sapeur-pompier blessée en Gironde”, mais dont les “jours se sont pas en danger”.En outre, 38.000 foyers sont encore privés d’électricité, a annoncé dans la soirée le ministre de l’Économie Roland Lescure au journal télévisé de France 2. Et “70% des foyers impactés ont pu être réalimentés dans la journée”, a précisé Enedis dans un communiqué.En Haute-Corse, la vigilance orange est maintenue jusqu’à vendredi 06H00. Les rafales attendues sont de l’ordre de 120 à 140 km/h sur la Balagne, jusqu’à 160 à 170 km/h sur le Cap Corse. Le vent a soufflé à plus de 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi avec le passage de la tempête Benjamin, qualifiée de “forte” avec des pointes relevées à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).L’accalmie se fait progressivement par l’ouest, les vents vont faiblir dans les heures qui viennent, précise Météo-France.- “Peu de dégâts matériels” -À Royan, trois personnes ont été très légèrement blessées, sans devoir être hospitalisées, par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même que la sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains” selon la préfecture.La circulation des trains entre Cannes et Grasse a été interrompue entre 14H00 et 17H00.Sur les côtes atlantique et de la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode en raison du risque de chutes d’arbres et de branches.jed-tsq-we-sm-cor-meh-tg/uh/abl  

New York se mobilise contre Trump et sa police de l’immigration

“Bas les pattes !” répètent les New-Yorkais depuis une intervention spectaculaire de la police fédérale de l’immigration contre des vendeurs illégaux dans une rue commerçante de la ville, orchestrée par l’administration Trump.En temps normal, ces policiers — au visage caché par des masques et des casquettes — sont surtout présents dans les couloirs du 26 Federal Plaza, à Manhattan, cour de justice où sont entendus les immigrants tentant de régulariser leur situation. Mardi, c’est à Canal Street, dans le quartier chinois tout proche, qu’ils sont apparus, arrêtant  neuf Africains soupçonnés d’être en situation irrégulière puis les plaçant en détention, lors d’une opération “axée sur des activités criminelles liées à la vente de contrefaçons”, selon un communiqué du ministère de la Sécurité intérieure.Quatre personnes ayant tenté d’empêcher ces arrestations ont aussi été appréhendées, puis libérées sans être poursuivies.Le directeur de la police fédérale de l’immigration (ICE), Todd Lyons, a annoncé dans la foulée que New York allait voir “augmenter les arrestations” car la ville, dite “sanctuaire”, protège les migrants en situation irrégulière. M. Lyons a ajouté que ces interventions ne sont pas “aléatoires” mais “fondées sur du renseignement criminel”.- “Quitter la ville” -L’événement a fait descendre dans la rue quelques dizaines de New-Yorkais mardi soir, des centaines mercredi soir.Parmi eux, Lorelei Crean, 18 ans, s’est inquiété auprès de l’AFP que la police de l’immigration ait “pris le contrôle de tout le pays”. “Maintenant, ça arrive à New York et New York montre qu’ICE doit quitter la ville”.Des représentants politiques et religieux sont eux aussi montés au créneau lors d’une conférence de presse, jeudi, autour de la présidente du conseil municipal, Adrienne Adams.”Nous sommes réunis pour envoyer à l’unisson un message clair à l’administration Trump: ne touchez pas à New York. Cessez de menacer notre sécurité publique et notre économie”, a lancé cette dernière.Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, les militaires réservistes de la Garde nationale ont été déployés dans plusieurs grandes villes démocrates (Portland, Chicago, Washington, Memphis et Los Angeles) et “New York ne veut pas et n’a pas besoin d’une occupation militaire ou fédérale”, a martelé Adrienne Adams.Fervente opposante au président, la procureure générale de l’Etat, Letitia James, a pour sa part lancé un formulaire en ligne destiné à recueillir des informations, photos et vidéos sur les activités de la police de l’immigration dans la ville.- “Déclarer la guerre” -Le sujet a aussi fait l’ouverture, dans la soirée de mercredi, du dernier débat entre les candidats à l’élection municipale du 4 novembre.Tous trois sont opposés à l’intervention de la police fédérale dans leur ville, le favori démocrate Zohran Mamdani allant jusqu’à qualifier ICE d'”entité irresponsable qui se soucie peu de la loi et encore moins des personnes qu’elle est censée servir”.M. Mamdani, qui estime que Donald Trump “cherche à déclarer la guerre” aux New-Yorkais, et ses adversaires Andrew Cuomo (démocrate concourant sous l’étiquette d’indépendant) et Curtis Sliwa (républicain) ont rapidement amené la conversation sur leur relation avec le président s’ils étaient élus.Le premier ne se dit prêt à discuter que sur la question du coût de la vie. Le second, qui était gouverneur de l’Etat de New York pendant le premier mandat du président, affirme qu’il faut “l’affronter”. Le troisième voit la “négociation” comme seule issue.Pour l’heure, la première option est la plus probable: les derniers sondages donnent à Zohran Mamdani une avance de plus de 10 points sur Andrew Cuomo.