Foot: après Busquets, Jordi Alba (Inter Miami) annonce prendre sa retraite en fin d’année
Le défenseur espagnol Jordi Alba, coéquipier de Lionel Messi au FC Barcelone puis à l’Inter Miami, a annoncé mardi qu’il mettrait un terme à sa carrière à la fin de la saison du championnat nord-américain (MLS), soit d’ici la fin de l’année civile.Du quatuor d’anciens du Barça évoluant à Miami (Lionel Messi, Sergio Busquets, Luis Suarez et lui), le latéral gauche de 36 ans est le deuxième à effectuer une telle annonce après Busquets il y a 15 jours. Messi, 38 ans, a lui récemment prolongé son contrat au-delà de 2025, avec dans le viseur le Mondial-2026.”Je l’annonce avec conviction et un sentiment de plénitude et de joie, parce que je sens que j’ai tout donné, et que c’est le moment d’ouvrir un nouveau chapitre”, a déclaré Jordi Alba dans une vidéo postée sur son compte Instagram.Le défenseur catalan, qui a rejoint les Etats-Unis à l’été 2023 dans le sillage de Messi et Busquets, avait pourtant prolongé avec l’Inter Miami jusqu’en 2027. Son choix est strictement guidé par des considérations familiales, a précisé à l’AFP un membre de son entourage.Actuel 3e de la conférence Est, l’Inter Miami est qualifié pour les play-offs de MLS, qui débutent fin octobre et s’achèvent le 6 décembre avec la finale.”Le foot a été et sera toujours une part essentielle de ma vie. Merci, le foot. Merci, pour tout”, a encore déclaré le latéral catalan, au jeu porté vers l’avant et dont la complémentarité avec Leo Messi a souvent été louée.Avec le Barça, où il a évolué pendant plus de dix saisons (plus de 400 matches à son actif), Jordi Alba compte notamment à son palmarès une Ligue des champions, en 2015, et six titres de champion d’Espagne.Le défenseur, qui compte 93 sélections avec l’Espagne (9 buts), a remporté l’Euro-2012 avec la Roja, un an après sa première cape, ainsi qu’une Ligue des nations, en tant que capitaine, en 2023. Il avait annoncé prendre sa retraite internationale cette même année, peu après avoir rejoint l’Inter Miami.En Floride, où il touche environ 1,5 million de dollars par an, il a disputé plus de 60 matches, dont 28 cette saison, inscrivant 11 buts et délivrant une vingtaine de passes décisives.
Canada: Trump, aimable avec Carney, n’offre pas de concessions commerciales concrètes
Donald Trump s’est montré très aimable mardi avec le Premier ministre canadien Mark Carney et a vanté “beaucoup de progrès” dans les difficiles discussions commerciales entre leurs deux pays, mais sans offrir de concessions concrètes.”Je l’ai bien aimé dès le départ et nous avons une bonne relation. Nous avons un conflit commercial normal mais nous allons probablement régler cela”, a dit le président américain dans le Bureau ovale.S’il a abondamment complimenté son invité, le dirigeant républicain n’a pu s’empêcher de plaisanter à nouveau sur une “fusion” entre les deux pays, un scénario qu’il a plusieurs fois évoqué et que Mark Carney rejette absolument.”Nous allons obtenir le bon accord” pour le Canada, a dit le Premier ministre, alors que la guerre commerciale menée par l’administration Trump a profondément perturbé les relations bilatérales et fragilisé l’économie canadienne.Comme la plupart des dirigeants étrangers reçus par l’impulsif Donald Trump, Mark Carney s’est efforcé de le mettre dans de bonnes dispositions. Et ce dès son arrivée à la Maison Blanche, pour sa seconde visite depuis son élection au printemps.”Je porte du rouge pour vous”, a blagué le dirigeant canadien, qui arborait une cravate rouge, en serrant la main du président américain, dont c’est la couleur emblématique.- Dôme d’or -Il a aussi qualifié Donald Trump de “président transformateur”, et loué ses efforts de médiation dans plusieurs conflits, un sujet de prédilection du milliardaire républicain.Le président américain a assuré que la discussion mardi porterait aussi sur le bouclier antimissile américain, le “dôme d’or”. La semaine dernière, il avait dit que si le Canada devenait le 51ème Etat américain, il “obtiendrait gratuitement” cette protection.Contrairement à d’autres grands alliés des États-Unis, dont l’Union européenne, le Canada n’a pas encore conclu d’accord commercial global avec son voisin et principal partenaire économique. L’enjeu est de taille pour le pays, dont 75% des exportations partent vers son voisin du sud, et qui a vu son PIB reculer d’environ 1,5% au deuxième trimestre.En face, le président américain s’estime en position de force. Il a déjà imposé des droits de douane aux secteurs canadiens du bois d’œuvre, de l’aluminium, de l’acier et de l’automobile. Il a ajouté lundi les poids lourds importés aux États-Unis, taxés à hauteur de 25% dès le 1er novembre. Et si la grande majorité des échanges reste protégée par l’ACEUM – accord de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique – celui-ci doit faire l’objet de nouvelles négociations prochainement et Donald Trump souhaite en revoir les termes pour favoriser davantage les industriels américains. – Pression sur Carney -Dans ce contexte, l’ancien banquier central, Mark Carney, qui est entré en politique il y a moins d’un an, fait face à des critiques croissantes. Il a mené campagne en expliquant que sa grande expérience de gestion des crises faisait de lui le candidat idéal pour défendre le Canada.Six mois plus tard, “la pression monte pour au moins obtenir une baisse de certains droits de douane, comme ceux qui pèsent sur l’acier et l’aluminium”, explique Daniel Béland, politologue à l’Université McGill de Montréal.”Mark Carney n’a pas le choix, il doit revenir de Washington avec des progrès”, ajoute le professeur, rappelant que le Premier ministre a accepté plusieurs concessions sans rien obtenir en retour pour l’instant.Fin juin, M. Carney a en effet annulé une taxe ciblant les géants technologiques américains sous la pression de Donald Trump qui l’avait jugée “scandaleuse”. Il a également levé une grande partie des droits de douane instaurés par le précédent gouvernement.L’absence de réaction de Washington à ces gestes d’ouverture a suscité de vives critiques de l’opposition au Canada.”Si vous ne revenez qu’avec des excuses, des promesses brisées et des séances de photos, vous aurez laissé tomber nos travailleurs, nos entreprises et notre pays”, a écrit lundi Pierre Poilievre, le chef de l’opposition conservatrice, dans une lettre à Mark Carney.
La Bourse de Paris conclut sur un surplace après la crise politique
La Bourse de Paris, qui avait commencé dans le rouge, a terminé stable mardi, reprenant son souffle au cours d’une séance calme au lendemain de la démission surprise du Premier ministre français Sébastien Lecornu.L’indice vedette CAC 40 a grappillé 0,04% pour s’établir à 7.974,85 points.La crise politique se poursuit pourtant mardi, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron apparaissant de plus en plus isolé. Il a demandé au Premier ministre démissionnaire de poursuivre “d’ultimes négociations” pour tenter de composer une coalition.Ces négociations de la dernière chance laissent planer la menace d’une dissolution de l’Assemblée nationale, voire d’une élection présidentielle anticipée.A la Bourse, “après le petit mouvement d’humeur” lundi, au cours duquel le CAC 40 a perdu 1,36%, “on reprend son souffle”, a commenté auprès de l’AFP Lionel Melka, associé chez Swann Capital. “Il ne faut pas surestimer l’impact des crises politiques”, a assuré l’analyste qui ne croit “pas du tout à un effet de panique ou de château de cartes”.Il a toutefois pointé “un léger impact” sur les rendements obligataires et sur l’euro dans l’immédiat.Le taux d’intérêt de l’emprunt de la France à dix ans qui avait grimpé lundi jusqu’à 3,61%, se stabilisait mardi à 3,56% contre 2,70% pour l’Allemagne, la référence européenne.Vers 18H00 locales, l’euro baissait 0,25% par rapport au dollar à 1,1679 dollar pour un euro.Le luxe en hausseLes analystes de la banque américaine Morgan Stanley ont salué des fashion weeks de Milan et de Paris, dans une note sur le secteur du luxe publiée mardi. Selon eux, “les consommateurs se sentent souvent encouragés à acheter davantage de pièces pour superposer, mélanger les motifs ou expérimenter des looks audacieux”, par conséquent, “le nombre d’articles achetés par client tend à augmenter”.En conséquence, ils rehaussent leur recommandation pour Kering et LVMH, jugeant qu’ils seront les “principaux bénéficiaires de cette explosion de créativité”.A la cote parisienne, Kering a grimpé de 5,75% à 309,20 euros à Paris. LVMH a pris 3,63% à 560 euros.
Trump says ‘real chance’ of Gaza peace deal
US President Donald Trump said Tuesday there was a “real chance” of a Gaza peace deal, as Hamas and Israeli negotiators held indirect talks on the second anniversary of the October 7 attack. “We are very close to making a deal on the Middle East that will bring peace to the Middle East,” Trump told reporters in the Oval Office alongside Canadian Prime Minister Mark Carney.Trump said that US negotiators were involved in the talks now taking place in Egypt. The White House said on Monday that Trump’s special envoy Steve Witkoff and son-in-law Jared Kushner would play a role.”There’s a real chance that we could do something,” Trump said. “I think there’s a possibility that we could have peace in the Middle East. It’s something even beyond the Gaza situation. We want a release of the hostages immediately.” “Our team is over there now, another team just left, and other countries, literally every country in the world, has supported the plan.”Trump added that the United States would to “everything possible to make sure everyone adheres to the deal” if Hamas and Israel do agree on a ceasefire to end the war.
L’UE déploie un arsenal sans précédent pour sauver sa production d’acier
L’Union européenne passe à l’offensive sur l’acier: la Commission a dévoilé mardi des mesures sans précédent, dont le doublement des droits de douane sur les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante et jugée déloyale.”En 2024, 18.000 emplois directs ont été supprimés dans la sidérurgie, c’est trop et cela devait cesser”, a souligné le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, en présentant ces mesures à la presse.La Commission entend tout d’abord réduire de 47% les quotas d’acier étranger qui peuvent être importés chaque année dans l’UE sans droits de douane.Ces quotas détaxés devraient ainsi être ramenés à 18,3 millions de tonnes. Soit le volume total d’acier qu’importait l’Union européenne en 2013, avant que le marché ne se retrouve durablement déséquilibré par le développement d’importantes surcapacités de production.”Au nom de tous les salariés d’ArcelorMittal en Europe, je suis sincèrement soulagé”, a réagi Aditya Mittal, le patron du groupe, remerciant l’UE “d’avoir compris la gravité de la situation et d’avoir agi de manière ferme et adaptée”. “Les surcapacités mondiales sont cinq fois plus importantes que la consommation d’acier annuelle de l’UE”, a rappelé le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic.Autre mesure radicale, les importations dépassant les quotas vont subir des droits de douane doublés, qui passeront de 25% à 50%.Ils grimperont ainsi à des niveaux similaires à ceux mis en place aux Etats-Unis et au Canada, selon les propositions de la Commission, qui doivent encore être validées par les 27 et le Parlement européen.Enfin, les importateurs de produits en acier transformé seront tenus de déclarer dans quel pays le métal d’origine a été “fondu et coulé”, une clause qui vise à éviter le contournement des barrières douanières.- “Au bord de l’effondrement” -Ce nouveau plan “pour sauver nos aciéries et nos emplois européens”, selon M. Séjourné, doit remplacer la “clause de sauvegarde” mise en place en 2019 par l’UE pour aider les producteurs européens, qui expire mi-2026.”L’industrie sidérurgique européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons pour qu’elle puisse investir, décarboner et ainsi redevenir compétitive”, avait promis en amont de ces annonces le vice-président de la Commission.Les sidérurgistes ont aussitôt salué ce plan, appelant à le mettre en oeuvre au plus vite. L’organisation professionnelle du secteur, Eurofer, a applaudi “une bouée de sauvetage pour les sidérurgistes et les ouvriers”.Bruxelles veut mettre en place ces mesures le plus tôt possible, et au plus tard d’ici la fin des mesures de protection existantes, le 1er juillet 2026. “Nous devons agir maintenant”, a martelé dans un communiqué la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, appelant les 27 et les eurodéputés à entériner “rapidement” ces mesures.Parallèlement, l’UE continue de négocier avec Washington une exemption de droits de douane pour l’acier européen. L’objectif étant que l’Europe et les Etats-Unis s’épaulent mutuellement, pour mieux résister face au rouleau compresseur chinois.- Plans sociaux -Les chiffres parlent d’eux-mêmes: l’an dernier, la Chine a fabriqué à elle seule plus de 1.000 millions de tonnes d’acier, soit plus de la moitié de la production mondiale, très loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les Etats-Unis (79 millions), selon l’organisation professionnelle World Steel.A côté, les pays européens font pâle figure: l’Allemagne n’a produit que 37 millions de tonnes, l’Espagne 12 et la France moins de 11.Les industriels européens sont profondément déstabilisés depuis des années par leurs concurrents chinois massivement subventionnés. Et ils subissent de plein fouet les surcapacités entretenues par Pékin, qui tirent les prix mondiaux à la baisse.Résultat, ils multiplient les plans sociaux et fermetures de sites, faisant craindre des conséquences en cascade, dans un secteur comptant encore 300.000 emplois directs et 2,5 millions indirects dans l’UE.En Allemagne, le conglomérat Thyssenkrupp envisage de vendre sa division acier à l’Indien Jindal Steel, tandis qu’en France, ArcelorMittal vient de supprimer 600 postes et a menacé d’abandonner la décarbonation de ses hauts-fourneaux à Dunkerque.
L’UE déploie un arsenal sans précédent pour sauver sa production d’acier
L’Union européenne passe à l’offensive sur l’acier: la Commission a dévoilé mardi des mesures sans précédent, dont le doublement des droits de douane sur les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante et jugée déloyale.”En 2024, 18.000 emplois directs ont été supprimés dans la sidérurgie, c’est trop et cela devait cesser”, a souligné le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, en présentant ces mesures à la presse.La Commission entend tout d’abord réduire de 47% les quotas d’acier étranger qui peuvent être importés chaque année dans l’UE sans droits de douane.Ces quotas détaxés devraient ainsi être ramenés à 18,3 millions de tonnes. Soit le volume total d’acier qu’importait l’Union européenne en 2013, avant que le marché ne se retrouve durablement déséquilibré par le développement d’importantes surcapacités de production.”Au nom de tous les salariés d’ArcelorMittal en Europe, je suis sincèrement soulagé”, a réagi Aditya Mittal, le patron du groupe, remerciant l’UE “d’avoir compris la gravité de la situation et d’avoir agi de manière ferme et adaptée”. “Les surcapacités mondiales sont cinq fois plus importantes que la consommation d’acier annuelle de l’UE”, a rappelé le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic.Autre mesure radicale, les importations dépassant les quotas vont subir des droits de douane doublés, qui passeront de 25% à 50%.Ils grimperont ainsi à des niveaux similaires à ceux mis en place aux Etats-Unis et au Canada, selon les propositions de la Commission, qui doivent encore être validées par les 27 et le Parlement européen.Enfin, les importateurs de produits en acier transformé seront tenus de déclarer dans quel pays le métal d’origine a été “fondu et coulé”, une clause qui vise à éviter le contournement des barrières douanières.- “Au bord de l’effondrement” -Ce nouveau plan “pour sauver nos aciéries et nos emplois européens”, selon M. Séjourné, doit remplacer la “clause de sauvegarde” mise en place en 2019 par l’UE pour aider les producteurs européens, qui expire mi-2026.”L’industrie sidérurgique européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons pour qu’elle puisse investir, décarboner et ainsi redevenir compétitive”, avait promis en amont de ces annonces le vice-président de la Commission.Les sidérurgistes ont aussitôt salué ce plan, appelant à le mettre en oeuvre au plus vite. L’organisation professionnelle du secteur, Eurofer, a applaudi “une bouée de sauvetage pour les sidérurgistes et les ouvriers”.Bruxelles veut mettre en place ces mesures le plus tôt possible, et au plus tard d’ici la fin des mesures de protection existantes, le 1er juillet 2026. “Nous devons agir maintenant”, a martelé dans un communiqué la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, appelant les 27 et les eurodéputés à entériner “rapidement” ces mesures.Parallèlement, l’UE continue de négocier avec Washington une exemption de droits de douane pour l’acier européen. L’objectif étant que l’Europe et les Etats-Unis s’épaulent mutuellement, pour mieux résister face au rouleau compresseur chinois.- Plans sociaux -Les chiffres parlent d’eux-mêmes: l’an dernier, la Chine a fabriqué à elle seule plus de 1.000 millions de tonnes d’acier, soit plus de la moitié de la production mondiale, très loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les Etats-Unis (79 millions), selon l’organisation professionnelle World Steel.A côté, les pays européens font pâle figure: l’Allemagne n’a produit que 37 millions de tonnes, l’Espagne 12 et la France moins de 11.Les industriels européens sont profondément déstabilisés depuis des années par leurs concurrents chinois massivement subventionnés. Et ils subissent de plein fouet les surcapacités entretenues par Pékin, qui tirent les prix mondiaux à la baisse.Résultat, ils multiplient les plans sociaux et fermetures de sites, faisant craindre des conséquences en cascade, dans un secteur comptant encore 300.000 emplois directs et 2,5 millions indirects dans l’UE.En Allemagne, le conglomérat Thyssenkrupp envisage de vendre sa division acier à l’Indien Jindal Steel, tandis qu’en France, ArcelorMittal vient de supprimer 600 postes et a menacé d’abandonner la décarbonation de ses hauts-fourneaux à Dunkerque.
Canadian PM visits Trump in bid to ease tariffs
Canadian Prime Minister Mark Carney met President Donald Trump at the White House Tuesday seeking to ease US tariffs that are hitting Canada’s economy — and his popularity at home.Carney is making his second visit to the Oval Office since April, but unlike other US allies Canada has still not sealed a deal with Washington to take the edge off Trump’s trade wars.The 60-year-old former central banker entered politics less than a year ago but now faces growing criticism domestically, where he campaigned on his extensive crisis management experience.”I wore red for you!” Carney joked, pointing to his tie as the US president greeted him outside the West Wing. Trump often wears a red tie, although on this occasion he was wearing a blue one.A day earlier, Trump said when asked about Carney’s visit that “I guess he’s going to ask about tariffs, because a lot of companies from Canada are moving into the United States.”The 79-year-old US president has also recently repeated his desire to make Canada “the 51st state”, an issue that caused tensions before Carney’s previous trip.The Canadian government said that during Carney’s “working visit” he seeks to restore bilateral relations and discuss “shared priorities in a new economic and security relationship between Canada and the US.”Unlike other US allies such as Britain and the European Union, Canada has not yet cut a deal for a comprehensive trade agreement with its North American neighbor.The United States is Canada’s main economic partner, with 75 percent of Canada’s exports being sold across its southern border. Canada saw its GDP decline by 1.5 percent in the second quarter, adding to the economic pressure.Trump has already imposed tariffs on lumber, aluminum, steel and automobiles. On Monday, he announced 25 percent tariffs on heavy trucks starting November 1.For now, the vast majority of trade remains protected by the USMCA, a free-trade agreement between the United States, Canada and Mexico. But the agreement faces renegotiation soon, and Trump has already called for a revision that would favor US industries.- ‘No choice’ -The Canadian premier is under major pressure at home to seal a deal.”Mark Carney has no choice, he must return from Washington with progress,” said Daniel Beland, a political scientist at McGill University in Montreal, pointing to the steel and aluminium tariffs as key areas.Carney faces particular criticism for making concessions while getting little in return.At the end of June, Carney canceled a tax targeting American tech giants under pressure from Trump, who called it outrageous. He also lifted many of the tariffs imposed by the previous government. “If you return with excuses, broken promises and photo ops, you will have failed our workers, our businesses and our country,” conservative opposition leader Pierre Poilievre wrote in an open letter to Carney on Monday.Carney faces risks, too, as he appears in the Oval Office. The Canadian safely navigated his first appearance there six months ago, but Trump has previously savaged visiting foreign leaders in the gilded room including Ukraine’s Volodymyr Zelensky.”These meetings can easily go off track, and everything plays out publicly,” said Genevieve Tellier, a political scientist at the University of Ottawa.Last week, Trump once again brought up the possibility of annexing Canada during a speech to US generals and admirals, referencing the country’s potential participation in a new “Golden Dome” missile shield.”Canada called me a couple of weeks ago, they want to be part of it,” Trump claimed. “To which I said, well, why don’t you just join our country” and “become the 51st state, and you get it for free.”







