Zelensky reçu par Charles III, avant une réunion des alliés de Kiev autour de Starmer

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été reçu vendredi matin par le roi Charles III au château de Windsor, avant une rencontre avec le Premier ministre Keir Starmer et des alliés de l’Ukraine pour discuter notamment de livraisons d’armes de longue portée à Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui participe à cette réunion au lendemain du sommet européen à Bruxelles, a été reçu par Charles avec salut royal et inspection d’un bataillon de la garde royale. C’est la troisième fois cette année que le dirigeant ukrainien a une audience avec le monarque au Royaume-Uni. M. Zelensky doit rejoindre ensuite dans l’après-midi Keir Starmer pour la rencontre de la Coalition des volontaires – 26 pays essentiellement européens. La Première ministre danoise Mette Frederiksen, son homologue néerlandais Dick Schoof et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte devaient se rendre à Londres, 20 autres dirigeants étant attendus en visioconférence, selon Downing Street.  Le chef du gouvernement travailliste, qui codirige cette coalition avec le président français Emmanuel Macron, devrait appeler à “placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible à l’approche de l’hiver” face aux forces russes, selon un communiqué de ses services.L’Ukraine a été ces dernières semaines la cible d’attaques russes redoublées sur ses infrastructures énergétiques, qui menacent de priver d’électricité et de chauffage sa population à l’approche de l’hiver.Keir Starmer devrait donc appeler à un renforcement des dons d'”armes de longue portée à Kiev” pour renforcer sa position.L’Ukraine produit certains missiles de ce type (Flamingo, Neptune) et reçoit des Européens des Scalp français ou encore des Storm Shadow britanniques, mais en petites quantités. Elle a réclamé, sans succès, des missiles allemands Taurus. Et les Américains ont refusé jusqu’ici de livrer les missiles Tomahawk que M. Zelensky espérait. Le président russe Vladimir Poutine a averti qu’une telle livraison constituerait “une nouvelle escalade”.- Utilisation d’avoirs russes – Pour financer la fourniture de “systèmes de longue portée” à l’Ukraine et la défense ukrainienne, M. Starmer doit appeler ses partenaires à “achever le travail” concernant l’utilisation des avoirs russes gelés, selon Downing Street.Dans ce domaine, les dirigeants européens réunis jeudi à Bruxelles ont effectué un premier pas timide, en demandant à la Commission d’explorer les moyens de financer l’Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d’un prêt qui s’appuierait sur ces avoirs.Immobilisés du fait de sanctions occidentales, les avoirs représentent quelque 210 milliards d’euros.Cette proposition a minima sera à l’ordre du jour du prochain sommet européen en décembre, repoussant de facto les arbitrages les plus difficiles. Elle est délibérément formulée en termes vagues pour tenir compte des réserves de la Belgique où se trouve l’essentiel des fonds. Selon un diplomate, plusieurs autres pays ont également exprimé des réserves.La saisie pure et simple de ces avoirs est une ligne rouge pour les pays de l’UE, mais la Commission propose, grâce à ces derniers, de financer un prêt de 140 milliards d’euros à Kiev.Présent à Bruxelles pour une partie des discussions, Volodymyr Zelensky avait exhorté les dirigeants à sauter le pas. Dans la soirée, il a salué sur X les “bons résultats” de ce sommet, affirmant, dans une formule optimiste, avoir obtenu “un soutien politique” sur ce thème.- Sanctions -Les dirigeants européens et M. Zelensky ont aussi salué jeudi à Bruxelles la décision des Etats-Unis, exaspérés par l’attitude de Vladimir Poutine, de prendre à leur tour des sanctions contre Moscou. Le président Donald Trump s’était refusé longtemps à imposer ces sanctions, mais a estimé que ses conversations avec son homologue russe ne menaient “nulle part”.Les sanctions impliquent un gel de tous les actifs des géants pétroliers Rosneft et Lukoil aux Etats-Unis, ainsi qu’une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire affaire avec eux. La Russie a dénoncé des sanctions américaines “contre-productives”, son président Vladimir Poutine jugeant qu’elles n’auraient pas d'”impact significatif” sur l’économie de son pays.Les Européens ont également ciblé le secteur pétrolier russe en annonçant mercredi un nouveau train de sanctions contre Moscou, le 19e depuis février 2022. Il prévoit un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici à fin 2026 et des mesures supplémentaires contre la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales.

L’UE accuse Meta et TikTok de ne pas respecter ses règles sur les contenus en ligne

L’Union européenne a accusé vendredi Meta et TikTok de commettre des infractions au règlement sur les contenus numériques, ce qui pourrait leur valoir potentiellement de lourdes amendes.Tout d’abord, la Commission européenne reproche aux deux géants des réseaux sociaux de ne pas accorder aux chercheurs un accès adéquat à leurs données internes, alors que la législation européenne sur les contenus numériques (Digital services act, DSA) les y oblige dans un objectif de transparence.Selon la Commission, les procédures d’accès à ces données sont trop longues et décourageantes, compliquant la tâche des chercheurs indépendants qui veulent travailler sur des sujets d’intérêt public, comme la protection des mineurs en ligne, la désinformation, ou les méfaits des réseaux sur la santé mentale.Parallèlement, Bruxelles a accusé Meta de ne pas avoir mis en place des mécanismes de signalement et de traitement des contenus illégaux sur Facebook et Instagram facilement accessibles et simples à utiliser, comme le prévoit le DSA.- Interfaces trompeuses -Selon cette loi phare, les plateformes doivent permettre à toute personne ou entité de demander la suppression des contenus qu’ils estiment illicites (tels que des propos haineux, des publications faisant l’apologie du terrorisme ou des images pédopornographiques).Or la procédure de signalement sur Facebook et Instagram serait dissuasive, avec de multiples étapes à franchir, et des interfaces trompeuses (“dark patterns”, en anglais) qui déroutent les utilisateurs. Cette infraction touche à un aspect fondamental du DSA, la modération des contenus. Habituellement les plateformes ne sont pas responsables vis-à-vis des contenus diffusés par leurs utilisateurs, sauf à partir du moment où ils ont été signalés. A partir de là, les plateformes ont une obligation d’agir. D’où l’importance pour les citoyens de pouvoir le faire.Enfin, la Commission estime que les utilisateurs qui veulent contester la suppression de leurs contenus par Facebook et Instagram ne peuvent pas soumettre des documents à l’appui de leurs demandes, entravant ainsi leur droit de faire appel.Alors que certains accusent le DSA d’être un outil de censure, “nous prouvons que c’est tout le contraire, il protège la liberté d’expression et le droit des citoyens de l’UE à combattre les décisions de modération des contenus prises par les géants de la tech”, a déclaré Thomas Régnier, porte-parole de la Commission européenne.”Nous contestons toute allégation de violation du DSA et poursuivons nos négociations avec la Commission européenne sur ces questions”, a assuré de son côté un porte-parole de Meta, interrogé par l’AFP.Depuis l’entrée en vigueur du texte, “nous avons apporté des modifications à nos options de signalement de contenu, à notre procédure de recours et à nos outils d’accès aux données au sein de l’Union européenne, et nous sommes convaincus que ces solutions sont conformes aux exigences légales de l’UE”, a-t-il ajouté.- Conflit de réglementation -“TikTok s’engage en faveur de la transparence et valorise la contribution des chercheurs à notre plateforme et à l’ensemble du secteur”, a assuré de son côté un porte-parole du réseau social.”Nous examinons actuellement les conclusions de la Commission européenne”, mais les exigences en matière d’accès des chercheurs aux données “mettent en conflit direct le DSA et le RGPD”, le règlement sur la protection des données, a précisé le porte-parole de TikTok.Les deux groupes risquent des amendes pouvant peser jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial annuel. Mais l’UE n’en est pas encore au stade d’une sanction.Les deux groupes devront répondre à la Commission et proposer des mesures pour remédier aux problèmes qu’elle a soulevés, et si les solutions sont jugées satisfaisantes, ils pourraient éviter des sanctions.

L’UE accuse Meta et TikTok de ne pas respecter ses règles sur les contenus en ligne

L’Union européenne a accusé vendredi Meta et TikTok de commettre des infractions au règlement sur les contenus numériques, ce qui pourrait leur valoir potentiellement de lourdes amendes.Tout d’abord, la Commission européenne reproche aux deux géants des réseaux sociaux de ne pas accorder aux chercheurs un accès adéquat à leurs données internes, alors que la législation européenne sur les contenus numériques (Digital services act, DSA) les y oblige dans un objectif de transparence.Selon la Commission, les procédures d’accès à ces données sont trop longues et décourageantes, compliquant la tâche des chercheurs indépendants qui veulent travailler sur des sujets d’intérêt public, comme la protection des mineurs en ligne, la désinformation, ou les méfaits des réseaux sur la santé mentale.Parallèlement, Bruxelles a accusé Meta de ne pas avoir mis en place des mécanismes de signalement et de traitement des contenus illégaux sur Facebook et Instagram facilement accessibles et simples à utiliser, comme le prévoit le DSA.- Interfaces trompeuses -Selon cette loi phare, les plateformes doivent permettre à toute personne ou entité de demander la suppression des contenus qu’ils estiment illicites (tels que des propos haineux, des publications faisant l’apologie du terrorisme ou des images pédopornographiques).Or la procédure de signalement sur Facebook et Instagram serait dissuasive, avec de multiples étapes à franchir, et des interfaces trompeuses (“dark patterns”, en anglais) qui déroutent les utilisateurs. Cette infraction touche à un aspect fondamental du DSA, la modération des contenus. Habituellement les plateformes ne sont pas responsables vis-à-vis des contenus diffusés par leurs utilisateurs, sauf à partir du moment où ils ont été signalés. A partir de là, les plateformes ont une obligation d’agir. D’où l’importance pour les citoyens de pouvoir le faire.Enfin, la Commission estime que les utilisateurs qui veulent contester la suppression de leurs contenus par Facebook et Instagram ne peuvent pas soumettre des documents à l’appui de leurs demandes, entravant ainsi leur droit de faire appel.Alors que certains accusent le DSA d’être un outil de censure, “nous prouvons que c’est tout le contraire, il protège la liberté d’expression et le droit des citoyens de l’UE à combattre les décisions de modération des contenus prises par les géants de la tech”, a déclaré Thomas Régnier, porte-parole de la Commission européenne.”Nous contestons toute allégation de violation du DSA et poursuivons nos négociations avec la Commission européenne sur ces questions”, a assuré de son côté un porte-parole de Meta, interrogé par l’AFP.Depuis l’entrée en vigueur du texte, “nous avons apporté des modifications à nos options de signalement de contenu, à notre procédure de recours et à nos outils d’accès aux données au sein de l’Union européenne, et nous sommes convaincus que ces solutions sont conformes aux exigences légales de l’UE”, a-t-il ajouté.- Conflit de réglementation -“TikTok s’engage en faveur de la transparence et valorise la contribution des chercheurs à notre plateforme et à l’ensemble du secteur”, a assuré de son côté un porte-parole du réseau social.”Nous examinons actuellement les conclusions de la Commission européenne”, mais les exigences en matière d’accès des chercheurs aux données “mettent en conflit direct le DSA et le RGPD”, le règlement sur la protection des données, a précisé le porte-parole de TikTok.Les deux groupes risquent des amendes pouvant peser jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial annuel. Mais l’UE n’en est pas encore au stade d’une sanction.Les deux groupes devront répondre à la Commission et proposer des mesures pour remédier aux problèmes qu’elle a soulevés, et si les solutions sont jugées satisfaisantes, ils pourraient éviter des sanctions.

L’UE accuse Meta et TikTok de ne pas respecter ses règles sur les contenus en ligne

L’Union européenne a accusé vendredi Meta et TikTok de commettre des infractions au règlement sur les contenus numériques, ce qui pourrait leur valoir potentiellement de lourdes amendes.Tout d’abord, la Commission européenne reproche aux deux géants des réseaux sociaux de ne pas accorder aux chercheurs un accès adéquat à leurs données internes, alors que la législation européenne sur les contenus numériques (Digital services act, DSA) les y oblige dans un objectif de transparence.Selon la Commission, les procédures d’accès à ces données sont trop longues et décourageantes, compliquant la tâche des chercheurs indépendants qui veulent travailler sur des sujets d’intérêt public, comme la protection des mineurs en ligne, la désinformation, ou les méfaits des réseaux sur la santé mentale.Parallèlement, Bruxelles a accusé Meta de ne pas avoir mis en place des mécanismes de signalement et de traitement des contenus illégaux sur Facebook et Instagram facilement accessibles et simples à utiliser, comme le prévoit le DSA.- Interfaces trompeuses -Selon cette loi phare, les plateformes doivent permettre à toute personne ou entité de demander la suppression des contenus qu’ils estiment illicites (tels que des propos haineux, des publications faisant l’apologie du terrorisme ou des images pédopornographiques).Or la procédure de signalement sur Facebook et Instagram serait dissuasive, avec de multiples étapes à franchir, et des interfaces trompeuses (“dark patterns”, en anglais) qui déroutent les utilisateurs. Cette infraction touche à un aspect fondamental du DSA, la modération des contenus. Habituellement les plateformes ne sont pas responsables vis-à-vis des contenus diffusés par leurs utilisateurs, sauf à partir du moment où ils ont été signalés. A partir de là, les plateformes ont une obligation d’agir. D’où l’importance pour les citoyens de pouvoir le faire.Enfin, la Commission estime que les utilisateurs qui veulent contester la suppression de leurs contenus par Facebook et Instagram ne peuvent pas soumettre des documents à l’appui de leurs demandes, entravant ainsi leur droit de faire appel.Alors que certains accusent le DSA d’être un outil de censure, “nous prouvons que c’est tout le contraire, il protège la liberté d’expression et le droit des citoyens de l’UE à combattre les décisions de modération des contenus prises par les géants de la tech”, a déclaré Thomas Régnier, porte-parole de la Commission européenne.”Nous contestons toute allégation de violation du DSA et poursuivons nos négociations avec la Commission européenne sur ces questions”, a assuré de son côté un porte-parole de Meta, interrogé par l’AFP.Depuis l’entrée en vigueur du texte, “nous avons apporté des modifications à nos options de signalement de contenu, à notre procédure de recours et à nos outils d’accès aux données au sein de l’Union européenne, et nous sommes convaincus que ces solutions sont conformes aux exigences légales de l’UE”, a-t-il ajouté.- Conflit de réglementation -“TikTok s’engage en faveur de la transparence et valorise la contribution des chercheurs à notre plateforme et à l’ensemble du secteur”, a assuré de son côté un porte-parole du réseau social.”Nous examinons actuellement les conclusions de la Commission européenne”, mais les exigences en matière d’accès des chercheurs aux données “mettent en conflit direct le DSA et le RGPD”, le règlement sur la protection des données, a précisé le porte-parole de TikTok.Les deux groupes risquent des amendes pouvant peser jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial annuel. Mais l’UE n’en est pas encore au stade d’une sanction.Les deux groupes devront répondre à la Commission et proposer des mesures pour remédier aux problèmes qu’elle a soulevés, et si les solutions sont jugées satisfaisantes, ils pourraient éviter des sanctions.

Starmer réunit les alliés de Kiev, les armes de longue portée sur la table

Les alliés de l’Ukraine se réunissent vendredi autour du Premier ministre britannique Keir Starmer pour discuter de livraisons d’armes de longue portée à Kiev, et essayer d’accélérer des discussions difficiles sur l’utilisation des avoirs russes gelés.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui participe à cette réunion au lendemain du sommet européen à Bruxelles, a été reçu dans la matinée par le roi Charles III au château de Windsor.C’est la troisième fois cette année que le dirigeant ukrainien a une audience avec le monarque au Royaume-Uni. Il doit rejoindre ensuite dans l’après-midi Keir Starmer pour la rencontre de la Coalition des volontaires – 26 pays essentiellement européens.Le chef du gouvernement travailliste, qui codirige cette coalition avec le président français Emmanuel Macron, devrait appeler à “placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible à l’approche de l’hiver” face aux forces russes, selon un communiqué de ses services.L’Ukraine a été ces dernières semaines la cible d’attaques russes redoublées sur ses infrastructures énergétiques, qui menacent de priver d’électricité et de chauffage sa population à l’approche de l’hiver.Keir Starmer devrait donc appeler à un renforcement des dons d'”armes de longue portée à Kiev” pour renforcer sa position.L’Ukraine produit certains missiles de ce type (Flamingo, Neptune) et reçoit des Européens des Scalp français ou encore des Storm Shadow britanniques, mais en petites quantités. Elle a réclamé, sans succès, des missiles allemands Taurus. Et les Américains ont refusé jusqu’ici de livrer les missiles Tomahawk que M. Zelensky espérait. Le président russe Vladimir Poutine a averti qu’une telle livraison constituerait “une nouvelle escalade”.- Utilisation d’avoirs russes – Pour financer la fourniture de “systèmes de longue portée” à l’Ukraine et la défense ukrainienne, M. Starmer doit appeler ses partenaires à “achever le travail” concernant l’utilisation des avoirs russes gelés, selon Downing Street.Dans ce domaine, les dirigeants européens réunis jeudi à Bruxelles ont effectué un premier pas timide, en demandant à la Commission d’explorer les moyens de financer l’Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d’un prêt qui s’appuierait sur ces avoirs.Immobilisés du fait de sanctions occidentales, les avoirs représentent quelque 210 milliards d’euros.Cette proposition a minima sera à l’ordre du jour du prochain sommet européen en décembre, repoussant de facto les arbitrages les plus difficiles. Elle est délibérément formulée en termes vagues pour tenir compte des réserves de la Belgique où se trouve l’essentiel des fonds. Selon un diplomate, plusieurs autres pays ont également exprimé des réserves.La saisie pure et simple de ces avoirs est une ligne rouge pour les pays de l’UE, mais la Commission propose, grâce à ces derniers, de financer un prêt de 140 milliards d’euros à Kiev.Présent à Bruxelles pour une partie des discussions, Volodymyr Zelensky avait exhorté les dirigeants à sauter le pas. Dans la soirée, il a salué sur X les “bons résultats” de ce sommet, affirmant, dans une formule optimiste, avoir obtenu “un soutien politique” sur ce thème.- Sanctions -Les dirigeants européens et M. Zelensky ont aussi salué jeudi à Bruxelles la décision des Etats-Unis, exaspérés par l’attitude de Vladimir Poutine, de prendre à leur tour des sanctions contre Moscou. Le président Donald Trump s’était refusé longtemps à imposer ces sanctions, mais a estimé que ses conversations avec son homologue russe ne menaient “nulle part”.Les sanctions impliquent un gel de tous les actifs des géants pétroliers Rosneft et de Lukoil aux Etats-Unis, ainsi qu’une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire affaire avec eux. La Russie a dénoncé des sanctions américaines “contre-productives”, son président Vladimir Poutine jugeant qu’elles n’auraient pas d'”impact significatif” sur l’économie de son pays.Les Européens ont également ciblé le secteur pétrolier russe en annonçant mercredi un nouveau train de sanctions contre Moscou, le 19e depuis février 2022. Il prévoit un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici à fin 2026 et des mesures supplémentaires contre la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales.

EU accuses Meta, TikTok of breaking digital content rules

The EU accused Meta and TikTok on Friday of breaking the bloc’s digital content rules, putting the companies at risk of hefty fines.The European Union has a bolstered legal armoury that demands Big Tech prevent the spread of illegal content and ensure digital markets are open to competition.On Friday the European Commission said Meta’s Facebook and Instagram platforms and TikTok breached the Digital Services Act (DSA), the EU’s content moderation law attacked by US President Donald Trump’s administration.It is the first time the commission has accused Meta of breaching the DSA, which the US giant rejected.Although the announcement includes TikTok, owned by China’s ByteDance, it risks angering Trump, who has threatened to impose fresh tariffs on countries with regulations that seek to “harm” American technology.Despite his threats, the EU has said it will enforce its rules.Brussels said in its preliminary view that Meta and TikTok were failing to grant researchers “adequate access to public data”.EU regulators insist the rules are not just about transparency but ensuring researchers are able to carry out essential work, such as understanding how much children are exposed to dangerous content on popular platforms.TikTok insisted it was “committed to transparency”.”We are reviewing the European Commission’s findings, but requirements to ease data safeguards place the DSA and GDPR in direct tension,” a TikTok spokesperson said, referring to the bloc’s landmark data protection rules.”If it is not possible to fully comply with both, we urge regulators to provide clarity on how these obligations should be reconciled,” the spokesperson said.- Risk of fines -The EU also said Meta’s platforms Facebook and Instagram were not providing user-friendly mechanisms to flag illegal content, and not providing effective systems for their users to challenge content-moderation decisions.Regulators accused Facebook and Instagram of suspected deceptive practices — known as “dark patterns” when it comes to the “Notice and Action” mechanisms.”Such practices can be confusing and dissuading,” the commission said.The DSA stipulates that platforms must explain content-moderation decisions, which Facebook and Instagram have been failing to do, the EU said.Meta said: “We disagree with any suggestion that we have breached the DSA” and continued its talks with the EU.”In the European Union, we have introduced changes to our content reporting options, appeals process, and data access tools since the DSA came into force and are confident that these solutions match what is required under the law,” it said in a statement.- ‘Protecting free speech’ -Meta and TikTok will now be able to access the EU’s files and offer commitments that address Brussels’ concerns.If Brussels is not satisfied with the giants’ proposals, it can impose fines on the companies per breach per platform.EU digital spokesman Thomas Regnier pushed back on Friday against accusations, especially from the United States, that the DSA is a tool of censorship.”When accused of censorship, we prove that the DSA is doing the opposite. It is protecting free speech, allowing citizens in the EU to fight back against unilateral content moderation decisions taken by Big Tech,” he said.Both Meta and TikTok are under investigation in several EU probes, including one looking into concerns they are not doing enough to combat the addictive nature of their platforms for children.

EU accuses Meta, TikTok of breaking digital content rules

The EU accused Meta and TikTok on Friday of breaking the bloc’s digital content rules, putting the companies at risk of hefty fines.The European Union has a bolstered legal armoury that demands Big Tech prevent the spread of illegal content and ensure digital markets are open to competition.On Friday the European Commission said Meta’s Facebook and Instagram platforms and TikTok breached the Digital Services Act (DSA), the EU’s content moderation law attacked by US President Donald Trump’s administration.It is the first time the commission has accused Meta of breaching the DSA, which the US giant rejected.Although the announcement includes TikTok, owned by China’s ByteDance, it risks angering Trump, who has threatened to impose fresh tariffs on countries with regulations that seek to “harm” American technology.Despite his threats, the EU has said it will enforce its rules.Brussels said in its preliminary view that Meta and TikTok were failing to grant researchers “adequate access to public data”.EU regulators insist the rules are not just about transparency but ensuring researchers are able to carry out essential work, such as understanding how much children are exposed to dangerous content on popular platforms.TikTok insisted it was “committed to transparency”.”We are reviewing the European Commission’s findings, but requirements to ease data safeguards place the DSA and GDPR in direct tension,” a TikTok spokesperson said, referring to the bloc’s landmark data protection rules.”If it is not possible to fully comply with both, we urge regulators to provide clarity on how these obligations should be reconciled,” the spokesperson said.- Risk of fines -The EU also said Meta’s platforms Facebook and Instagram were not providing user-friendly mechanisms to flag illegal content, and not providing effective systems for their users to challenge content-moderation decisions.Regulators accused Facebook and Instagram of suspected deceptive practices — known as “dark patterns” when it comes to the “Notice and Action” mechanisms.”Such practices can be confusing and dissuading,” the commission said.The DSA stipulates that platforms must explain content-moderation decisions, which Facebook and Instagram have been failing to do, the EU said.Meta said: “We disagree with any suggestion that we have breached the DSA” and continued its talks with the EU.”In the European Union, we have introduced changes to our content reporting options, appeals process, and data access tools since the DSA came into force and are confident that these solutions match what is required under the law,” it said in a statement.- ‘Protecting free speech’ -Meta and TikTok will now be able to access the EU’s files and offer commitments that address Brussels’ concerns.If Brussels is not satisfied with the giants’ proposals, it can impose fines on the companies per breach per platform.EU digital spokesman Thomas Regnier pushed back on Friday against accusations, especially from the United States, that the DSA is a tool of censorship.”When accused of censorship, we prove that the DSA is doing the opposite. It is protecting free speech, allowing citizens in the EU to fight back against unilateral content moderation decisions taken by Big Tech,” he said.Both Meta and TikTok are under investigation in several EU probes, including one looking into concerns they are not doing enough to combat the addictive nature of their platforms for children.