Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort, est entré au Panthéon

Robert Badinter est entré jeudi au Panthéon, le temple de l’universalisme républicain, “avec les Lumières” et “les principes de l’Etat de droit”, lors d’une cérémonie solennelle en hommage à l’artisan de l’abolition de la peine de mort.Emmanuel Macron a promis dans son discours de continuer à “porter” son combat “jusqu’à l’abolition universelle”. “Pour Robert Badinter, chaque jour devant nous doit être un 9 octobre”, date de la loi de 1981 portant l’abolition de la peine de mort, a dit le chef de l’Etat sous la nef du Panthéon.Peu avant, le cénotaphe, cercueil au nom de l’ancien avocat et garde des Sceaux décédé en février 2024 à l’âge de 95 ans, était entré dans l’ancienne église du centre de Paris, devenue monument funéraire portant sur son fronton la devise “Aux grands hommes, la patrie reconnaissante”.Sous les applaudissements du public venu nombreux, les mots du discours du ministre de la Justice de François Mitterrand ont résonné, quand il demanda à la tribune de l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981, et obtint “l’abolition de la peine de mort en France”, conformément à un engagement du président socialiste à rebours de l’opinion de l’époque.”Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue”, lançait l’homme de droit devenu homme politique aux députés dans un débat passionné.Parmi les temps forts, Julien Clerc a interprété sa chanson “L’assassin assassiné” consacrée en 1980 à la lutte pour l’abolition du châtiment suprême.Le comédien Guillaume Gallienne a lu un texte de Victor Hugo, précurseur dans ce même combat. Ce texte, comme d’autres, a été choisi par la veuve de l’avocat qui sauva plusieurs hommes de la guillotine, la philosophe Élisabeth Badinter, également applaudie à son arrivée sur place.”Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières et l’esprit de 1789″, “avec les principes de l’Etat de droit”, a déclaré Emmanuel Macron dans son discours.”Il entre au Panthéon et nous entendons sa voix qui plaide ses grands combats essentiels et inachevés: l’abolition universelle de la peine de mort, la lutte contre le poison antisémite et ses prêcheurs de haine, la lutte pour la défense de l’Etat de droit”, a ajouté le chef de l’Etat.Il a rappelé que Robert Badinter était “né dans les années vingt ravagées par la haine des Juifs” et “s’est éteint dans nos années vingt où à nouveau la haine des Juifs tue”. “N’éteignons jamais cette colère face à l’antisémitisme”, a martelé le président de la République.-“Universalisme républicain”-La journée a été ternie par une profanation de la tombe de Robert Badinter dans la matinée à Bagneux, où il est effectivement enterré. Les “tags qui insultent ses engagements contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l’homosexualité”, dénoncés par le maire de la ville, ont été rapidement nettoyés.”Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire”, avait immédiatement réagi Emmanuel Macron.Prévue de longue date, cette cinquième panthéonisation sous ses mandats sera une parenthèse en pleine crise politique pour le chef de l’Etat, qui doit décider d’ici vendredi soir quoi faire pour sortir le pays de l’impasse.Celui qui fut aussi président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 repose désormais symboliquement au Panthéon, à travers des objets déposés dans son cénotaphe: sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres dont un de Victor Hugo.Dans le caveau “des révolutionnaires de 1789″, où reposent Condorcet, l’abbé Grégoire et Gaspard Monge depuis le bicentenaire de la Révolution.Emmanuel Macron a déjà fait entrer dans la nécropole républicaine Simone Veil, rescapée d’Auschwitz et auteure de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse, l’écrivain chroniqueur de l’horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale Maurice Genevoix, la star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine Joséphine Baker, et le résistant communiste d’origine arménienne Missak Manouchian.L’historien et résistant Marc Bloch sera à son tour panthéonisé mi-juin, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944.Pour l’historien Denis Peschanski, le fil conducteur de ces choix présidentiels est l'”universalisme républicain”. “C’est la France des Lumières, qu’incarnait Robert Badinter à travers son combat abolitionniste mais aussi sa défense acharnée des victimes et sa lutte pour les droits”.

Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort, est entré au Panthéon

Robert Badinter est entré jeudi au Panthéon, le temple de l’universalisme républicain, “avec les Lumières” et “les principes de l’Etat de droit”, lors d’une cérémonie solennelle en hommage à l’artisan de l’abolition de la peine de mort.Emmanuel Macron a promis dans son discours de continuer à “porter” son combat “jusqu’à l’abolition universelle”. “Pour Robert Badinter, chaque jour devant nous doit être un 9 octobre”, date de la loi de 1981 portant l’abolition de la peine de mort, a dit le chef de l’Etat sous la nef du Panthéon.Peu avant, le cénotaphe, cercueil au nom de l’ancien avocat et garde des Sceaux décédé en février 2024 à l’âge de 95 ans, était entré dans l’ancienne église du centre de Paris, devenue monument funéraire portant sur son fronton la devise “Aux grands hommes, la patrie reconnaissante”.Sous les applaudissements du public venu nombreux, les mots du discours du ministre de la Justice de François Mitterrand ont résonné, quand il demanda à la tribune de l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981, et obtint “l’abolition de la peine de mort en France”, conformément à un engagement du président socialiste à rebours de l’opinion de l’époque.”Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue”, lançait l’homme de droit devenu homme politique aux députés dans un débat passionné.Parmi les temps forts, Julien Clerc a interprété sa chanson “L’assassin assassiné” consacrée en 1980 à la lutte pour l’abolition du châtiment suprême.Le comédien Guillaume Gallienne a lu un texte de Victor Hugo, précurseur dans ce même combat. Ce texte, comme d’autres, a été choisi par la veuve de l’avocat qui sauva plusieurs hommes de la guillotine, la philosophe Élisabeth Badinter, également applaudie à son arrivée sur place.”Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières et l’esprit de 1789″, “avec les principes de l’Etat de droit”, a déclaré Emmanuel Macron dans son discours.”Il entre au Panthéon et nous entendons sa voix qui plaide ses grands combats essentiels et inachevés: l’abolition universelle de la peine de mort, la lutte contre le poison antisémite et ses prêcheurs de haine, la lutte pour la défense de l’Etat de droit”, a ajouté le chef de l’Etat.Il a rappelé que Robert Badinter était “né dans les années vingt ravagées par la haine des Juifs” et “s’est éteint dans nos années vingt où à nouveau la haine des Juifs tue”. “N’éteignons jamais cette colère face à l’antisémitisme”, a martelé le président de la République.-“Universalisme républicain”-La journée a été ternie par une profanation de la tombe de Robert Badinter dans la matinée à Bagneux, où il est effectivement enterré. Les “tags qui insultent ses engagements contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l’homosexualité”, dénoncés par le maire de la ville, ont été rapidement nettoyés.”Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire”, avait immédiatement réagi Emmanuel Macron.Prévue de longue date, cette cinquième panthéonisation sous ses mandats sera une parenthèse en pleine crise politique pour le chef de l’Etat, qui doit décider d’ici vendredi soir quoi faire pour sortir le pays de l’impasse.Celui qui fut aussi président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 repose désormais symboliquement au Panthéon, à travers des objets déposés dans son cénotaphe: sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres dont un de Victor Hugo.Dans le caveau “des révolutionnaires de 1789″, où reposent Condorcet, l’abbé Grégoire et Gaspard Monge depuis le bicentenaire de la Révolution.Emmanuel Macron a déjà fait entrer dans la nécropole républicaine Simone Veil, rescapée d’Auschwitz et auteure de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse, l’écrivain chroniqueur de l’horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale Maurice Genevoix, la star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine Joséphine Baker, et le résistant communiste d’origine arménienne Missak Manouchian.L’historien et résistant Marc Bloch sera à son tour panthéonisé mi-juin, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944.Pour l’historien Denis Peschanski, le fil conducteur de ces choix présidentiels est l'”universalisme républicain”. “C’est la France des Lumières, qu’incarnait Robert Badinter à travers son combat abolitionniste mais aussi sa défense acharnée des victimes et sa lutte pour les droits”.

Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort, est entré au Panthéon

Robert Badinter est entré jeudi au Panthéon, le temple de l’universalisme républicain, “avec les Lumières” et “les principes de l’Etat de droit”, lors d’une cérémonie solennelle en hommage à l’artisan de l’abolition de la peine de mort.Emmanuel Macron a promis dans son discours de continuer à “porter” son combat “jusqu’à l’abolition universelle”. “Pour Robert Badinter, chaque jour devant nous doit être un 9 octobre”, date de la loi de 1981 portant l’abolition de la peine de mort, a dit le chef de l’Etat sous la nef du Panthéon.Peu avant, le cénotaphe, cercueil au nom de l’ancien avocat et garde des Sceaux décédé en février 2024 à l’âge de 95 ans, était entré dans l’ancienne église du centre de Paris, devenue monument funéraire portant sur son fronton la devise “Aux grands hommes, la patrie reconnaissante”.Sous les applaudissements du public venu nombreux, les mots du discours du ministre de la Justice de François Mitterrand ont résonné, quand il demanda à la tribune de l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981, et obtint “l’abolition de la peine de mort en France”, conformément à un engagement du président socialiste à rebours de l’opinion de l’époque.”Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue”, lançait l’homme de droit devenu homme politique aux députés dans un débat passionné.Parmi les temps forts, Julien Clerc a interprété sa chanson “L’assassin assassiné” consacrée en 1980 à la lutte pour l’abolition du châtiment suprême.Le comédien Guillaume Gallienne a lu un texte de Victor Hugo, précurseur dans ce même combat. Ce texte, comme d’autres, a été choisi par la veuve de l’avocat qui sauva plusieurs hommes de la guillotine, la philosophe Élisabeth Badinter, également applaudie à son arrivée sur place.”Robert Badinter entre au Panthéon avec les Lumières et l’esprit de 1789″, “avec les principes de l’Etat de droit”, a déclaré Emmanuel Macron dans son discours.”Il entre au Panthéon et nous entendons sa voix qui plaide ses grands combats essentiels et inachevés: l’abolition universelle de la peine de mort, la lutte contre le poison antisémite et ses prêcheurs de haine, la lutte pour la défense de l’Etat de droit”, a ajouté le chef de l’Etat.Il a rappelé que Robert Badinter était “né dans les années vingt ravagées par la haine des Juifs” et “s’est éteint dans nos années vingt où à nouveau la haine des Juifs tue”. “N’éteignons jamais cette colère face à l’antisémitisme”, a martelé le président de la République.-“Universalisme républicain”-La journée a été ternie par une profanation de la tombe de Robert Badinter dans la matinée à Bagneux, où il est effectivement enterré. Les “tags qui insultent ses engagements contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l’homosexualité”, dénoncés par le maire de la ville, ont été rapidement nettoyés.”Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire”, avait immédiatement réagi Emmanuel Macron.Prévue de longue date, cette cinquième panthéonisation sous ses mandats sera une parenthèse en pleine crise politique pour le chef de l’Etat, qui doit décider d’ici vendredi soir quoi faire pour sortir le pays de l’impasse.Celui qui fut aussi président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 repose désormais symboliquement au Panthéon, à travers des objets déposés dans son cénotaphe: sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres dont un de Victor Hugo.Dans le caveau “des révolutionnaires de 1789″, où reposent Condorcet, l’abbé Grégoire et Gaspard Monge depuis le bicentenaire de la Révolution.Emmanuel Macron a déjà fait entrer dans la nécropole républicaine Simone Veil, rescapée d’Auschwitz et auteure de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse, l’écrivain chroniqueur de l’horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale Maurice Genevoix, la star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine Joséphine Baker, et le résistant communiste d’origine arménienne Missak Manouchian.L’historien et résistant Marc Bloch sera à son tour panthéonisé mi-juin, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944.Pour l’historien Denis Peschanski, le fil conducteur de ces choix présidentiels est l'”universalisme républicain”. “C’est la France des Lumières, qu’incarnait Robert Badinter à travers son combat abolitionniste mais aussi sa défense acharnée des victimes et sa lutte pour les droits”.

Le Nobel de littérature décerné au Hongrois Laszlo Krasznahorkai, le “maître de l’apocalypse”

Le prix Nobel de littérature 2025 a été décerné jeudi à l’écrivain hongrois Laszlo Krasznahorkai, dont l’oeuvre explore les thèmes de la dystopie et de la mélancolie.Agé de 71 ans, il a été récompensé “pour son œuvre fascinante et visionnaire qui, au milieu d’une terreur apocalyptique, réaffirme le pouvoir de l’art”, a expliqué le jury.Né le 5 janvier 1954 à Gyula, dans le sud-est de la Hongrie, Laszlo Krasznahorkai est surtout lu en Allemagne, où il a vécu pendant des années, et en Hongrie, où il est considéré par beaucoup comme l’un des plus importants auteurs vivants du pays. Une région rurale reculée sert de décor à son premier roman, “Le Tango de Satan” (Satantango), paru en 1985. “Sensation littéraire” en Hongrie, ce roman marque la percée de l’auteur, explique le jury.”Je suis très heureux, calme et très nerveux à la fois”, a-t-il réagi, à chaud, auprès de la radio suédoise SR.Son nom revenait depuis plusieurs années dans les conjectures des critiques littéraires. La critique américaine Susan Sontag l’avait qualifié de “maître de l’apocalypse” après avoir lu son deuxième roman, “La mélancolie de la résistance” (1989), où l’on suit dans une petite ville du sud-est de la Hongrie Mme Pflaum, qui se débat avec une menace jamais nommée. La venue d’un cirque et l’exhibition d’une immense baleine sèment le trouble dans la communauté, puis précipitent la ville dans une explosion de violences.- “La réalité examinée jusqu’à la folie” -László Krasznahorkai est “un grand écrivain épique dans la tradition d’Europe centrale qui s’étend de Kafka à Thomas Bernhard et se caractérise par l’absurdisme et l’excès grotesque. Mais il a plus d’une corde à son arc et il se tourne également vers l’Orient en adoptant un ton plus contemplatif et finement calibré”, selon l’Académie.Outre “la syntaxe ample et sinueuse de Krasznahorkai qui est devenue sa marque distinctive en tant qu’écrivain, son style laisse également place à une certaine légèreté et à une grande beauté lyrique”, a estimé l’un des membres du comité de l’Académie suédoise, Steve Sem-Sandberg.Difficile et exigeant, son style a été décrit par le romancier hongrois lui-même comme “la réalité examinée jusqu’à la folie”. Son penchant pour les longues phrases et les rares coupures de paragraphe ont également valu à l’écrivain d’être qualifié d'”obsessionnel”. Krasznahorkai a grandi dans une famille juive de classe moyenne et puisé son inspiration dans son expérience du communisme ainsi que dans les nombreux voyages qu’il a entrepris après s’être installé à l’étranger pour la première fois, en 1987, à Berlin-Ouest, grâce à une bourse.Il partage sa vie entre Vienne, Trieste et Budapest.Le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban, envers lequel l’écrivain se montre critique en raison de sa politique nationaliste, l’a félicité.”La fierté de la Hongrie, premier prix Nobel originaire de Gyula, László Krasznahorkai. Félicitations !”, a-t-il écrit sur Facebook.- Kafka, Hendrix et Kyoto -En 2015, il remporte le prix britannique Man Booker International pour l’ensemble de sa carrière.”C’est le regard artistique de László Krasznahorkai, entièrement dépourvu d’illusions et capable de percevoir la fragilité de l’ordre social, associé à sa foi inébranlable dans le pouvoir de l’art” qui a motivé la décision du jury, a souligné Steve Sem-Sandberg.Deuxième auteur hongrois à recevoir ce prix, après Imre Kertész en 2002, le lauréat a cité l’auteur Franz Kafka, le chanteur Jimi Hendrix et la ville de Kyoto au Japon en tant que sources d’inspiration. Interrogé après avoir reçu son prix sur sa plus grande source d’inspiration, il a répondu : “l’amertume”.Le romancier s’est dit “très triste” face à “l’état du monde” actuel qu’il décrit comme une période “très, très sombre”.La littérature offre de l’espoir, a-t-il déclaré dans un communiqué envoyé à l’AFP par son agence littéraire RCW.”Et pour ceux qui la lisent, elle offre un certain espoir que la beauté, la noblesse et le sublime existent encore en elles-mêmes. Elle peut même offrir de l’espoir à ceux en qui la vie ne fait que vaciller à peine”, a-t-il ajouté.L’an dernier, l’écrivaine sud-coréenne Han Kang a remporté la prestigieuse récompense, devenant la première femme asiatique primée.Depuis sa création, le Nobel de littérature est dominé par les hommes et les lettres occidentales. Parmi les 122 lauréats, seules 18 femmes ont obtenu le prix et une minorité des auteurs récompensés sont de langues asiatiques ou moyen-orientales. Aucune langue africaine n’est représentée. Longtemps critiquée pour ses choix centrés sur des auteurs occidentaux, l’Académie suédoise, bouleversée par un scandale #Metoo en 2018, a fait peau neuve et plus de la moitié de ses membres ont été remplacés. Depuis, près d’un lauréat sur deux est une femme. Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille et un chèque de 11 millions de couronnes (environ un million d’euros). 

Israël annonce que “toutes les parties” ont signé la première phase de l’accord sur Gaza

Israël et le Hamas ont signé jeudi la première phase d’un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice dans le territoire palestinien.La libération des captifs “devrait mettre fin à la guerre”, a déclaré le chef de la diplomatie israélienne, Gidéon Saar. Selon Shosh Bedrosian, une porte-parole du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, “la version finale de la première phase a été signée ce matin en Egypte par toutes les parties en vue de la libération de tous les otages” retenus à Gaza. “Tous nos otages, vivants et décédés, seront libérés (au plus tard) 72 heures (après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu), ce qui nous amène à lundi”, a précisé à l’AFP Mme Bedrosian.Le président américain a toutefois reconnu que les corps de certains otages seraient “un peu difficiles à trouver”.L’accord devait encore être validé jeudi par le cabinet de sécurité israélien, avant une réunion du gouvernement au complet.Dans les 24 heures suivant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée israélienne se retirera de zones où elle est déployée, mais gardera le contrôle de 53% du territoire de la bande de Gaza, selon la porte-parole.La signature intervient après quatre jours de négociations indirectes en Egypte ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.M. Trump, qui a annoncé l’accord, conclu sur la base d’un plan qu’il a présenté fin septembre, pourrait se rendre à Jérusalem dimanche, selon la présidence israélienne. Le président américain a par ailleurs affirmé qu’il “essaierait” de se rendre en Egypte, où le président Abdel Fattah al-Sissi l’a invité à une cérémonie pour célébrer l’accord de paix. La date n’a pas été précisée.   A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, dévastée et affamée, des Palestiniens ont applaudi, chanté et dansé à l’annonce de l’accord, salué par plusieurs pays dont l’Iran, soutien du Hamas et ennemi juré d’Israël.”Dieu merci! Malgré tous les morts et la perte d’êtres chers, nous sommes heureux aujourd’hui”, a dit Ayman al-Najjar à Khan Younès.- “Ils reviennent” -Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées, beaucoup arborant un autocollant avec l’inscription “Ils reviennent”, d’autres s’embrassant et se félicitant.”Nous attendons ce jour depuis 734 jours”, a dit Laurence Yitzhak, 54 ans. Sur les 251 personnes enlevées et emmenées à Gaza lors de l’attaque du Hamas contre Israël ayant déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 47 y sont toujours retenues dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.Lancée en riposte à l’attaque du 7-Octobre, l’offensive israélienne à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Jeudi soir, des journalistes de l’AFP et des témoins ont dit entendre encore des explosions et des tirs d’artillerie dans le centre et le sud du territoire palestinien. Le président égyptien Sissi a appelé Israël à “la désescalade ou à cesser le feu” jusqu’à la signature de l’accord pour ne pas compromettre son “esprit”.Selon un responsable palestinien, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, “simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d’aides humanitaires”. Il n’a pas mentionné les captifs morts. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé se préparer à repositionner ses troupes dans la bande de Gaza.Lors d’un appel jeudi, le Premier ministre israélien remercié M. Trump “pour ses efforts de leadership mondial ayant permis de rendre tout cela possible”.Il a jugé, tout comme le président égyptien, qu’il “mérite” le prix Nobel de la Paix”. – Prochaine étape -Les négociations pour la deuxième phase du plan Trump devaient commencer “immédiatement” après la signature de l’accord sur la première phase, avait annoncé un responsable du Hamas. Le plan Trump prévoit un cessez-le-feu, un échange dans les 72 heures des otages contre des prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas. Le président américain a dit jeudi qu’il y aurait “un désarmement” et un “retrait” de troupes dans une prochaine phase, précisant que la priorité était le retour des otages. L’accord prévoit aussi la création d’un “comité de la paix” présidé par M. Trump lui-même pour superviser le gouvernement de transition à Gaza.Interrogé par la chaîne Al Araby sur le comité, Osama Hamdan, un haut responsable du Hamas, a déclaré: “Aucun Palestinien ne pourrait accepter. Toutes les factions, y compris l’Autorité palestinienne, rejettent ceci (ce comité, ndlr)”.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.194 morts, en majorité des civils.Les besoins humanitaires sont colossaux: “Le cessez-le-feu, c’est le début d’un long chemin, parce qu’on a encore actuellement plus de 300.000 personnes qui sont dans la ville de Gaza et dans le Nord, et qui sont complètement coupées de tout”, a dit à l’AFP Antoine Renard, directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) dans les Territoires palestiniens.

Trump eyes Egypt trip, says hostages to be freed early next week

US President Donald Trump said he would try to go to Egypt for the signing of a Gaza ceasefire deal, adding that he expected Hamas to free hostages on Monday or Tuesday under the long-sought agreement.Speaking at a cabinet meeting on Thursday, Trump said the agreement between Israel and Palestinian militant group had “ended the war in Gaza” and would lead to broader Middle East peace.”We secured the release of all of the remaining hostages, and they should be released on Monday or Tuesday,” Trump told his assembled cabinet secretaries at the White House.But Trump said that the bodies of some of the dead hostages would be “hard to find.” Trump announced plans to travel to the Middle East even before he unveiled the first phase of the peace deal on Wednesday, but said arrangements were still being made for a possible stop in Egypt.”I’m going to try and make a trip over. We’re going to try and get over there, and we’re working on the timing, the exact timing,” Trump said Thursday.Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi said earlier that he had invited his US counterpart to take part in a “celebration to be held in Egypt” for the agreement for the first phase of a ceasefire.Trump said he also expected to visit Israel, adding that he had been invited to address the Israeli parliament.”They asked me to speak at the Knesset and… I’ve agreed to, if they would like me to, I will do it,” Trump said in response to a question from a reporter.Trump falsely claimed that he would be the first president to do so. The Knesset website lists US presidents George W. Bush, Bill Clinton and Jimmy Carter among foreign leaders who have addressed the parliament in the past.- ‘Extraordinary phone calls’ -The Republican gave few details about the second phase of the peace deal and the future of Gaza.Trump said “there will be disarming, there will be pullbacks,” in apparent reference to Israel’s demand that Hamas disarm and calls by the Palestinian militant group for Israel to withdraw its forces, but did not elaborate.He added that Gaza would be “slowly redone” and indicated that Arab states with “tremendous wealth” would help it rebuild, as well as possibly taking part in peacekeeping efforts.Trump did not comment on whether he now expected to achieve his long-held dream of winning the Nobel Peace Prize.But his cabinet officials lined up to praise him, led by Secretary of State Marco Rubio, who had on Wednesday handed the US president a note during an event saying a deal was imminent.”Frankly, I don’t know of any American president in the modern era that could have made this possible,” Rubio said.Rubio also hinted at the tough negotiations that led to the agreement, which saw Trump pressure Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and rally Arab and Muslim states to lean on Hamas.”One day, perhaps the entire story will be told,” Rubio said.”The president had some extraordinary phone calls and meetings that required a high degree of intensity and commitment and made this happen.”

Trump eyes Egypt trip, says hostages to be freed early next week

US President Donald Trump said he would try to go to Egypt for the signing of a Gaza ceasefire deal, adding that he expected Hamas to free hostages on Monday or Tuesday under the long-sought agreement.Speaking at a cabinet meeting on Thursday, Trump said the agreement between Israel and Palestinian militant group had “ended the war in Gaza” and would lead to broader Middle East peace.”We secured the release of all of the remaining hostages, and they should be released on Monday or Tuesday,” Trump told his assembled cabinet secretaries at the White House.But Trump said that the bodies of some of the dead hostages would be “hard to find.” Trump announced plans to travel to the Middle East even before he unveiled the first phase of the peace deal on Wednesday, but said arrangements were still being made for a possible stop in Egypt.”I’m going to try and make a trip over. We’re going to try and get over there, and we’re working on the timing, the exact timing,” Trump said Thursday.Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi said earlier that he had invited his US counterpart to take part in a “celebration to be held in Egypt” for the agreement for the first phase of a ceasefire.Trump said he also expected to visit Israel, adding that he had been invited to address the Israeli parliament.”They asked me to speak at the Knesset and… I’ve agreed to, if they would like me to, I will do it,” Trump said in response to a question from a reporter.Trump falsely claimed that he would be the first president to do so. The Knesset website lists US presidents George W. Bush, Bill Clinton and Jimmy Carter among foreign leaders who have addressed the parliament in the past.- ‘Extraordinary phone calls’ -The Republican gave few details about the second phase of the peace deal and the future of Gaza.Trump said “there will be disarming, there will be pullbacks,” in apparent reference to Israel’s demand that Hamas disarm and calls by the Palestinian militant group for Israel to withdraw its forces, but did not elaborate.He added that Gaza would be “slowly redone” and indicated that Arab states with “tremendous wealth” would help it rebuild, as well as possibly taking part in peacekeeping efforts.Trump did not comment on whether he now expected to achieve his long-held dream of winning the Nobel Peace Prize.But his cabinet officials lined up to praise him, led by Secretary of State Marco Rubio, who had on Wednesday handed the US president a note during an event saying a deal was imminent.”Frankly, I don’t know of any American president in the modern era that could have made this possible,” Rubio said.Rubio also hinted at the tough negotiations that led to the agreement, which saw Trump pressure Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and rally Arab and Muslim states to lean on Hamas.”One day, perhaps the entire story will be told,” Rubio said.”The president had some extraordinary phone calls and meetings that required a high degree of intensity and commitment and made this happen.”

An urgent note, a whisper — and a Gaza deal long sought by Trump

It began with a hastily written note and a whisper. It ended with a Gaza deal long sought by Donald Trump.Something was obviously going on when US Secretary of State Marco Rubio made an unexpected appearance during a roundtable at the White House on the left-wing Antifa movement on Wednesday.”By the way, we have Marco Rubio. Marco, come on up here please,” Trump said, beckoning him over to his side of the White House’s State Dining Room. “Anything we should know about the Middle East?”There was. But the scrupulously low-key Rubio was not about to do it in public. “That’s what we’re hoping to talk to you about Mr President, once they leave,” said Rubio, pointing to journalists and eliciting a laugh from the 79-year-old Trump.What followed next was history playing out in real time — an extraordinary moment even for a reality TV star-turned-president with a flair for showmanship.With reporters watching carefully for signs about the progress of the Israel-Hamas peace talks in Egypt, Rubio took a seat vacated by White House Chief of Staff Susie Wiles and briefly gave Trump the thumbs up.The top US diplomat then reached over and took a pen and a White House notepad from Deputy Chief of Staff Stephen Miller to his right.While Trump answered a question about “cutting the head off the snake” of Antifa, Rubio scribbled for nearly a minute as Miller leaned over to look.- ‘Very close’ -Rubio then showed the note to Miller, and leaned over to Press Secretary Karoline Leavitt, seated on Miller’s right. The three of them consulted briefly together before Rubio tore off a sheet of paper.Seconds later, Rubio reached behind the back of US Attorney General Pam Bondi as she answered another reporter’s question, and handed Trump the piece of paper.As the cameras rolled, Trump sat back in his chair and read the note for 10 seconds, with an approving nod.Rubio then got up and went over to Trump and whispered in his ear, with his hand covering his mouth.It was perhaps the most notable presidential whisper since George W. Bush’s chief of staff Andy Card interrupted him during an event at a Florida school to tell him that a second plane had hit the World Trade Center on September 11, 2001.”Ok,” said Trump as Rubio went back to his seat, motioning for reporters to be quiet as they shouted questions. “I was just given a note by the secretary of state saying that we’re very close to a deal in the Middle East and they’re going to need me pretty quickly, so we’ll take a couple more questions.” Reporters could not immediately see what the note said. But photographs, including an AFP picture, later revealed the contents of Rubio’s history-making note to the president.”Very close. We need you to approve a Truth Social post soon so you can announce deal first,” it said, referring to Trump’s social network.The words “very close” were underlined twice.- ‘Blessed are the peacemakers’ -At the end, Rubio stood waiting for Trump, who shook hands with the roundtable attendees on his way out as the clock ticked.Images later shared by the White House showed the urgency of the moment.Trump, Vice President JD Vance, Rubio and Wiles strode purposefully through the Rose Garden colonnade towards the Oval Office as they made the final preparations to announce the deal, in a video posted on social media by Deputy Chief of Staff Dan Scavino.Almost exactly two hours after Rubio’s intervention, Trump’s Truth Social finally went out. “BLESSED ARE THE PEACEMAKERS!” it proclaimed.

An urgent note, a whisper — and a Gaza deal long sought by Trump

It began with a hastily written note and a whisper. It ended with a Gaza deal long sought by Donald Trump.Something was obviously going on when US Secretary of State Marco Rubio made an unexpected appearance during a roundtable at the White House on the left-wing Antifa movement on Wednesday.”By the way, we have Marco Rubio. Marco, come on up here please,” Trump said, beckoning him over to his side of the White House’s State Dining Room. “Anything we should know about the Middle East?”There was. But the scrupulously low-key Rubio was not about to do it in public. “That’s what we’re hoping to talk to you about Mr President, once they leave,” said Rubio, pointing to journalists and eliciting a laugh from the 79-year-old Trump.What followed next was history playing out in real time — an extraordinary moment even for a reality TV star-turned-president with a flair for showmanship.With reporters watching carefully for signs about the progress of the Israel-Hamas peace talks in Egypt, Rubio took a seat vacated by White House Chief of Staff Susie Wiles and briefly gave Trump the thumbs up.The top US diplomat then reached over and took a pen and a White House notepad from Deputy Chief of Staff Stephen Miller to his right.While Trump answered a question about “cutting the head off the snake” of Antifa, Rubio scribbled for nearly a minute as Miller leaned over to look.- ‘Very close’ -Rubio then showed the note to Miller, and leaned over to Press Secretary Karoline Leavitt, seated on Miller’s right. The three of them consulted briefly together before Rubio tore off a sheet of paper.Seconds later, Rubio reached behind the back of US Attorney General Pam Bondi as she answered another reporter’s question, and handed Trump the piece of paper.As the cameras rolled, Trump sat back in his chair and read the note for 10 seconds, with an approving nod.Rubio then got up and went over to Trump and whispered in his ear, with his hand covering his mouth.It was perhaps the most notable presidential whisper since George W. Bush’s chief of staff Andy Card interrupted him during an event at a Florida school to tell him that a second plane had hit the World Trade Center on September 11, 2001.”Ok,” said Trump as Rubio went back to his seat, motioning for reporters to be quiet as they shouted questions. “I was just given a note by the secretary of state saying that we’re very close to a deal in the Middle East and they’re going to need me pretty quickly, so we’ll take a couple more questions.” Reporters could not immediately see what the note said. But photographs, including an AFP picture, later revealed the contents of Rubio’s history-making note to the president.”Very close. We need you to approve a Truth Social post soon so you can announce deal first,” it said, referring to Trump’s social network.The words “very close” were underlined twice.- ‘Blessed are the peacemakers’ -At the end, Rubio stood waiting for Trump, who shook hands with the roundtable attendees on his way out as the clock ticked.Images later shared by the White House showed the urgency of the moment.Trump, Vice President JD Vance, Rubio and Wiles strode purposefully through the Rose Garden colonnade towards the Oval Office as they made the final preparations to announce the deal, in a video posted on social media by Deputy Chief of Staff Dan Scavino.Almost exactly two hours after Rubio’s intervention, Trump’s Truth Social finally went out. “BLESSED ARE THE PEACEMAKERS!” it proclaimed.

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