Australian doctors in Gaza recount horrific bloodshed, trauma

Two Australian doctors returning from Gaza told AFP they had witnessed “slaughterhouse” scenes in the devastated territory, describing children torn apart by relentless Israeli bombardments and hospitals overwhelmed by the dead and wounded.Saya Aziz, an anaesthetist, said that while images of the destruction in Gaza have flooded global media, they still fail to capture the full reality on the ground.”The things that you didn’t get through the video was the smell, the wailing, the distress of the parents crying, witnessing their children dying, suffering in pain,” Aziz said on Saturday.What Gaza was witnessing, she added, was “mass casualty after mass casualty”.”Torn, disintegrated bodies, blood, broken heads, broken arms, chopped limbs — not just chopped, like disintegrated,” she said. “You would never see such scenes in your life, blood everywhere… It’s like a slaughterhouse.”Aziz and fellow doctor Nada Abu al-Rub, a Palestinian-Australian, had been on a four-week mission to Gaza. They left the territory on Sunday morning.Over the past two years, the devastation in Gaza has been vast, with entire neighbourhoods flattened and millions of tonnes of rubble now covering areas where families once lived.Residential buildings, hospitals, schools, and water and sanitation systems have been hit hard by Israeli attacks, and the humanitarian consequences for the territory’s more than two million people have been severe.Hundreds of thousands of homeless Gazans have crowded into shelters, makeshift camps and open areas, lacking even basic protections.According to the health ministry in the Hamas-run territory, at least 67,139 people — mostly civilians — have been killed since Israel launched its military campaign following Hamas’s October 7, 2023 attacks.The United Nations considers the ministry’s figures reliable.The October 7 attacks on southern Israel resulted in the deaths of 1,219 people, also mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.- Children hit hardest -While the Gaza health ministry does not specify how many of those killed were Hamas militants, a vast number of the victims are women and children, as seen from video footage and pictures.The territory’s children were suffering the most, Aziz said.”The hardest has been for the children who are unwell, unconscious, bleeding — you’re having to anaesthetise them knowing they’ve got no surviving family members left,” she said.”Who’s going to tell them, who’s going to look after them?”Rub said Israeli authorities had restricted the entry of essential supplies, including baby formula and nutritional products for children.”They basically threatened that any organisation that brings baby formula will be completely closed and no doctors” from that organisation would be allowed to enter Gaza again, Rub said.”What is scary about baby formula?”Peanut butter and total parenteral nutrition (TPN), which is critical for children recovering from major bowel surgeries, were also blocked, Rub said.”Those bottles they broke and didn’t let us bring it in.”Rub described the scenes she witnessed as “horrific”.”People are dying from explosions, their bodies shredded into pieces, whole families wiped out or having one survivor (left) with severe injuries,” she said.Every colleague she worked with had lost many family members, she added, along with their homes, personal possessions and cars.”Everything they have is just lost, nothing is left here in Gaza to survive on.”

Eric Woerth, un partisan de la décentralisation à la tête de l’Aménagement du terrioire

Désigné dimanche ministre de l’Aménagement du territoire, l’ex-LR Eric Woerth, 69 ans, est un partisan de la décentralisation qu’il a tenté de relancer dans un rapport présenté l’an dernier au président Emmanuel Macron. Dix jours après été relaxé dans l’affaire financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, dont il a été le trésorier, Eric Woerth, 69 ans, entre au sein du gouvernement de Sébastien Lecornu, un ex-LR comme lui.En 2022, Eric Woerth avait abandonné son parti de toujours pour rejoindre la macronie et a présenté un an plus tard un rapport avec 51 propositions pour “rétablir la confiance” entre Etat et collectivités. Outre l’Aménagement du territoire, il aura dans son porte-feuille la Décentralisation et le Logement, succédant à l’ancien socialiste François Rebsamen qui avait annoncé dès samedi son départ du gouvernement. Parlementaire respecté, réputé pour son calme en toutes circonstances, il est devenu l’archétype du dirigeant inquiété par la justice et finalement mis hors de cause au terme d’un long calvaire médiatique. Réélu député de l’Oise en 2017 et 2022, Eric Woerth a d’abord été inquiété dans l’affaire de la vente contestée de l’hippodrome de Compiègne révélée par le Canard enchaîné en 2010 et soldée par un non-lieu de la Commission d’instruction de la Cour de justice de la République. Un “torrent de boue” de quatre ans, avait-il commenté à l’époque.Il fut ensuite doublement relaxé dans l’affaire Bettencourt en 2015 après “cinq ans d’accusations malveillantes et mensongères, parfois instrumentalisées par des femmes et des hommes politiques sans scrupules”, selon ses termes.Plus récemment, l’ancien maire de Chantilly (1995-2017) a également été relaxé dans l’affaire des financement libyens, contrairement à l’ex-président Nicolas Sarkozy qui a été condamné à cinq ans d’emprisonnement avec incarcération prochaine pour avoir “laissé ses plus proches” démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse de 2007. – Un pilier de la chiraquie -En 2017, il a été élu président de la prestigieuse commission des Finances de l’Assemblée nationale, un poste dévolu à un responsable de l’opposition, dont il faisait partie en temps que député LR. Expert en finances, diplômé de HEC et de Sciences-Po, ancien de chez Arthur Andersen France, Pechiney et Bossard, M. Woerth fut en politique d’abord un pilier de la Chiraquie: trésorier de la campagne de 1995 puis conseiller parlementaire d’Alain Juppé à Matignon.Mandataire financier de l’UMP naissante en 2002, puis trésorier du parti sous le magistère de Nicolas Sarkozy, il devient secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat dans le gouvernement Raffarin de 2004 à 2005.Il prend une part active à la conquête du pouvoir de M. Sarkozy en gérant notamment le “premier cercle” des importants donateurs et devient ministre du Budget (2007-2010), puis du Travail et de la Fonction publique (2010) avant d’être contraint de quitter le gouvernement après les révélations autour de l’affaire Bettencourt.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“L’inaction coûte des vies” : manifestation pour le climat à Bruxelles

A quelques semaines de la COP 30 de Belém, au Brésil, des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Bruxelles pour interpeller le gouvernement belge et les institutions européennes sur le financement de la transition climatique.”La justice pour le climat maintenant !”, “De l’argent pour le climat, il y en a !”, ont scandé les manifestants au son des tambours et des fanfares.Cette “Marche pour le climat”, qui se déroule tous les ans depuis 2017, a rassemblé 20.000 personnes selon la police belge, 30.000 selon les organisateurs. “On constate, en Belgique comme en Europe, que toutes les politiques font le choix de réduire nos ambitions sur le climat”, explique à l’AFP Carine Thibaut, la directrice générale d’Amnesty international Belgique francophone.”On doit sortir des énergies fossiles, de leurs financements. (…) On doit revenir à des politiques plus ambitieuses”. Atermoiements des 27 Etats membres de l’Union européenne sur leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2040, appels à une possible remise en cause de l’interdiction à la vente des voitures thermiques neuves en 2035, nouveau report envisagé de la loi sur la déforestation : l’UE est, ces derniers mois, nettement mois allante sur les grands sujets environnementaux.”On voit les conséquences du changement climatiques chez nous, dans nos villes, sur nos corps, l’évolution de la température, les incendies répétés, on aurait dû agir plus fort il y a très longtemps”, s’insurge Donya Selahpour, une étudiante de 25 ans, un mégaphone à la main.”Les forêts sont en train de brûler. (…) Il faut qu’on maintienne une pression sur nos institutions pour changer les choses”, renchérit Marlies Van der Meiren, 32 ans, qui travaille dans le secteur de la protection forestière.  Il faut “que les ambitions climatiques soient mises sur la table dans les processus de négociation à l’international, a fortiori avec la COP au Brésil”, martèle Joeri Thijs, un porte-parole de l’ONG Greenpeace, l’un des organisateurs de cette marche. La COP 30 aura lieu dans le nord du Brésil, dans la capitale de l’Etat du Pará au sein de l’Amazonie, du 10 au 21 novembre.L’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, figurant dans l’Accord de Paris il y a 10 ans, est “sur le point de s’effondrer”, a averti fin septembre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres,

Roland Lescure, macroniste historique à la tête de Bercy

Compagnon de route d’Emmanuel Macron, social-libéral passé à la vie d’élu sur le tard, l’ancien ministre de l’Industrie Roland Lescure retourne à Bercy avec cette fois le portefeuille beaucoup plus large de ministre de l’Economie et des Finances, dans un contexte hautement incertain à l’international comme en France.A 58 ans, ce fils d’un journaliste à L’Humanité et d’une syndicaliste CGT de la RATP, assume volontiers l’étiquette de “libéral” sur le plan économique, opposé comme tout bon macroniste à “augmenter le coût du travail”. Mais paradoxe: il est classé à l’aile gauche de Renaissance.”C’est que le mouvement a bougé à droite”, rétorque pourtant à l’envi ce fan du PSG, ex-ministre de l’Industrie (juillet 2022-septembre 2024), qui remplace Eric Lombard.Illustration fin 2023: il s’oppose à la loi immigration dans sa version très à droite adoptée au Parlement. Au point d’être catalogué comme “frondeur” d’un gouvernement qu’il ne quitte toutefois pas.D’autres opposants à la loi le lui reprochent. “Le mec s’est toujours arrangé pour avoir un poste”, pique un député. “Il ne se considérait pas du tout comme frondeur”, tempère un membre du groupe macroniste.Ses positions augurent toutefois de discussions musclées avec Les Républicains: “c’est un gros problème. Il porte la ligne inverse de Bruno Retailleau sur l’immigration”, soufflait-on en 2024 dans l’entourage du ministre de l’Intérieur, quand le nom de Roland Lescure circulait pour Matignon.Roland Lescure reprochait à Bruno Retailleau de “fai(re) des poutous à Marine Le Pen”.- Opposition au RN -Vice-président de l’Assemblée, repérable à sa grande taille, le Franco-Canadien n’avait pas été rappelé au gouvernement Barnier, qu’il jugeait lui-même trop à droite et dépendant du RN.L’ouverture d’usines “c’est une arme anti-colère, anti-Rassemblement National”, estime-t-il, volontiers offensif contre le parti lépéniste, lui qui qualifiait Marine Le Pen de “Machiavel aux petits pieds” lorsqu’elle faisait pression sur le gouvernement Barnier.”C’est la quintessence de la Macronie que l’on déteste. Il se croit le plus beau, le plus fort, le plus intelligent”, grince un haut gradé lepéniste.Une source syndicale lui reconnaît une “grande écoute avec les organisations syndicales”. L’ancien député PCF Sébastien Jumel décrivait en 2022 un homme “pas tordu”, “peut-être” grâce à des “parents communistes”, estimant que “pour le reste, il a mal tourné”.Père de trois enfants, le petit-fils de Pierre Lescure, fondateur des Editions de Minuit, a été élevé dans un HLM de Montreuil (Seine-Saint-Denis).Demi-frère de l’ex-patron de Canal+ Pierre Lescure, il est diplômé de Polytechnique, l’École nationale de statistique et de la London School of Economics. Il a travaillé à Bercy, la Commission européenne et l’Insee, avant une carrière dans la finance (Natixis, Groupama).Il vit une expérience éphémère au PS en 2006, rebuté par le fonctionnement interne. En 2009, il est numéro 2 de la Caisse de dépôt et placement du Québec, avec un salaire de l’ordre du million d’euros.- “Guerre commerciale” -En 2012, lors d’une réunion d’investisseurs étrangers, il rencontre un certain Emmanuel Macron. Quatre ans après il plonge en politique, inquiet par le Brexit et l’élection de Donald Trump.Séduit par le positionnement pro-européen d’Emmanuel Macron, il se fait élire en 2017 député des Français d’Amérique du Nord, et préside la commission des Affaires économiques. Il connaît aussi des échecs, manquant de prendre la tête du groupe LREM, ou la présidence de l’Assemblée en 2022, pourtant soutenu par Emmanuel Macron.De 10 ans au Canada il retient quelques anglicismes et des idées qu’il aimerait soulever en France (légalisation du cannabis pour mieux le contrôler, rouvrir le débat sur les statistiques ethniques pour lutter contre les discriminations).Plus récemment, il considère l’accord UE-USA sur les tarifs douaniers comme “un aveu de faiblesse historique (…) Nous avons perdu la guerre commerciale avant même d’oser la mener”.Il appelle alors à “protéger notre marché européen via une politique industrielle commune”, et à un “accord anti-coercition qui permet de mettre des tarifs sur les GAFAM”, lui qui a quitté en janvier le réseau social X, “outil de propagande”.Il est également opposé à la taxe Zucman mais appelle à des concessions au PS à l’orée de débats budgétaires à haut risque.”Pour que les socialistes, et cela sera indispensable, aient des victoires, il va falloir qu’on ait des défaites”, philosophait-il en septembre sur franceinfo.

GP Explorer 3: grand final et record d’audience pour la course auto des stars d’internet

Patrouille de France et record d’audience sur Twitch: la troisième et ultime édition de la course auto des stars d’internet s’est achevée dimanche sur une victoire de l’Espagnol Karchez, clôturant un week-end de festivités qui a réuni 200.000 personnes au Mans.Après un top départ donné par un survol de la patrouille de France, le streamer ibérique s’est imposé face à 23 personnalités d’internet sur le circuit des 24h du Mans, au terme d’une course au lancement retardé par un incident moteur de la voiture du rappeur SCH et marquée par plusieurs sorties de piste.Plus de 1,4 million de spectateurs ont suivi en direct la course sur la plateforme de streaming Twitch, diffusée sur les chaines de Squeezie et des influenceurs espagnol et américain Ibai et HasanAbi, battant le précédent record français établi en 2023 par la deuxième édition du GP Explorer.Squeezie, à l’origine de cet événement, a fini la course à pied et les larmes aux yeux, après une sortie de piste juste avant la fin.”C’est la +der des der+ donc c’était important d’être là”, s’enthousiasme Romane Auffret-Lebon, 21 ans, qui faisait partie des 80.000 spectateurs venus assister à cette course de formule 4 organisée par Squeezie, créateur de contenu aux 20 millions d’abonnés sur YouTube.Née en 2022 d’un défi lancé sur internet, cette grande fête du web français a rassemblé cette année un large public composé dans sa grande majorité de jeunes de moins de 30 ans.Parmi les têtes d’affiche, des célébrités françaises d’internet cumulant les millions d’abonnés sur les réseaux sociaux comme Amine, Mastu ou encore Baghera, ainsi que des rappeurs francophones.Pour donner une envergure internationale à la compétition, deux équipes composées d’influenceurs étrangers se sont également jointes au casting, l’une américaine et l’autre espagnole.- Victoire espagnole -“Je suis 100% jaloux” d’un tel événement, a confié dimanche à l’AFP le streamer Karchez, parti en pole position et qui s’est imposé à l’issue des 16 tours de piste. “Ce serait génial d’organiser quelque chose de similaire en Espagne ou ailleurs”, a poursuivi le créateur du web suivi par près de 1,3 million de personnes sur Twitch.Tout a été scénarisé comme un événement sportif de grande ampleur, avec des moyens de production dignes d’un grand prix professionnel.”Je suis tout simplement époustouflé” par l’ampleur et “la passion de la communauté française”, a affirmé à l’AFP Dan Clancy, le patron de la plateforme américaine, venu spécialement pour l’occasion.La course a également été retransmise en direct sur France 2, une première.Le service public, qui s’est acquitté d’un droit de retransmission à la télévision, a aussi diffusé les qualifications et les essais libres sur France 4 et sa plateforme france.tv.Cette année, la fête avait également revêtu des allures de festival, rythmée par deux soirées de concerts qui ont réuni des grands noms du rap français comme Vald, Tiakola ou encore la chanteuse phénomène Théodora.- “Beaucoup d’émotions” -Tyrolienne, tours de “buggy”… entre deux courses, les spectateurs ont pu s’adonner à de multiples activités, au prix d’immenses files d’attente.De nombreuses boutiques et stands promotionnels complétaient le village course, la plupart animés par les quelque 50 marques partenaires de l’événement.Les spectateurs les plus chanceux ont même pu prendre des selfies avec les pilotes et de nombreuses stars du web.”C’est la première fois que je suis au contact des gens qui me suivent”, explique à l’AFP le jeune créateur de contenu, encore inconnu il y a un an. “Il y a beaucoup de maillots de nos écuries, de drapeaux, de cris aussi pour nous. C’est beaucoup d’émotions”.Si les organisateurs assurent que cette troisième édition sera la dernière, ils ont également laissé entendre qu’un futur projet était en préparation.”J’aimerais bien faire un format de ligue” avec “des gars ultra passionnés” et “plusieurs courses dans l’année”, a notamment expliqué samedi Squeezie au micro du journal l’Equipe.