Dans les régions afghanes frappées par des séismes, l’angoisse de l’hiver

“Où devrions-nous aller?” Dans le nord de l’Afghanistan, les rescapés du séisme sont démunis face à la pluie qui tombe sur leurs décombres. Ils partagent, avec les rescapés du tremblement de terre survenu il y a deux mois dans l’est, l’angoisse de l’hiver qui approche.D’après les autorités talibanes, 27 personnes ont péri dans le séisme …

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La “crise des inégalités” économiques menace la démocratie, selon un rapport du G20

Les inégalités de richesse constituent une crise mondiale qui menace la démocratie et la cohésion sociale, met en garde mardi un groupe d’économistes et d’universitaires, appelant les dirigeants du G20 à considérer cette crise au même titre que l’urgence climatique.Cette “crise des inégalités” accentue la faim pour des milliards d’êtres humains et pourrait empirer sous …

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Turquie: espoir de libération pour l’opposant Demirtas après une décision européenne

Après tant d’espoirs déçus, ses partisans se reprennent à espérer mardi la libération de l’opposant kurde Selahattin Demirtas, détenu depuis 2016, à la suite d’une décision définitive de la Cour européenne des droits de l’homme en sa faveur.Ses avocats et l’opposition parlementaire turque ont aussitôt réclamé mardi la remise en liberté de cette figure toujours …

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Victoire en justice pour le militant britannique d’extrême droite Tommy Robinson

Le militant britannique d’extrême droite Tommy Robinson a été relaxé mardi à Londres après avoir refusé de livrer le code PIN de son téléphone à la police, une victoire pour celui qui affirmait avoir été ciblé pour ses convictions politiques.Suivi par quelque 1,7 million de personnes sur X, cet activiste anti-immigration et antimusulman de 42 …

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Violences électorales: la Tanzanie lève le confinement mais veut bloquer la diffusion d’images sanglantes

Les autorités tanzaniennes ont levé mardi le confinement imposé à la population après des manifestations antipouvoir lors desquelles des centaines de personnes ont été tuées selon l’opposition, mais elles tentent de bloquer la diffusion d’images en ligne. Le pays d’Afrique de l’Est a sombré dans la violence mercredi dernier, jour d’élections législatives et présidentielle sans réels …

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Le Nigeria répond à Trump qu’il ne tolère aucune persécution religieuse

Le Nigeria ne tolère aucune persécution religieuse, a assuré mardi le ministre des Affaires étrangères Yusuf Tuggar, en réponse à l’intervention militaire envisagée par le président américain Donald Trump pour défendre les chrétiens dans ce pays d’Afrique de l’ouest.Le Nigeria, partagé à peu près également entre un nord majoritairement musulman et un sud à prédominance …

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Le typhon Kalmaegi fait au moins une quarantaine de morts aux Philippines

Au moins une quarantaine de personnes ont été tuées et des centaines de milliers déplacées aux Philippines touchées par le puissant typhon Kalmaegi qui a entraîné mardi de violentes inondations dans une large partie du centre du pays. Des villes entières de l’île de Cebu (centre) ont été inondées, les habitants tentant de trouver refuge sur …

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Soudan: le ministre de la Défense affirme que la guerre va continuer

Le ministre soudanais de la Défense a affirmé mardi que la guerre contre les paramilitaires allait “continuer”, après une réunion gouvernementale qui a discuté d’une proposition américaine de cessez-le-feu. “Nous remercions l’administration Trump pour ses efforts et ses propositions afin de parvenir à la paix”, a déclaré le ministre, Hassan Kabroun, dans un discours télévisé.”Les préparatifs pour la bataille du peuple soudanais sont en cours”, a-t-il ajouté en affirmant que la guerre était “un droit national légitime”.Aucun détail sur la proposition américaine n’a été rendu public.Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l’armée du général Abdel-Fattah Al-Burhane à son ancien allié Mohamed Hamdane Daglo, chef des Forces de soutien rapide (FSR), qui ont pris le 26 octobre El-Facher, dernière ville de la vaste région du Darfour, dans l’ouest, qui échappait à leur contrôle.Les combats se concentrent désormais sur la région voisine du Kordofan, dans le centre du Soudan, où l’ONU a fait état d’exactions et de déplacements massifs de population ces derniers jours.Mardi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté les belligérants à “venir à la table des négociations” et “mettre fin à ce cauchemar de violence, dès maintenant”.”La crise terrifiante au Soudan (…) est en train de devenir incontrôlable”, a-t-il prévenu, alors que le Conseil de défense et de sécurité présidé par le général Burhane s’est réuni dans la journée pour étudier une proposition américaine de trêve.- “Mettre fin à la guerre” -L’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos, a mené ces derniers jours des entretiens au Caire dans le but de finaliser une proposition de trêve humanitaire proposée mi-septembre sous son égide par un groupe de médiateurs incluant l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis.Il a notamment rencontré le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty et le Secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit à qui il a donné, selon la Ligue, “une explication détaillée” des efforts américains “pour mettre fin à la guerre, acheminer rapidement de l’aide et lancer un processus politique soudano-soudanais”. Le groupe de médiation, dit du Quad, travaille sur un plan global de paix pour le Soudan, mais ses dernières propositions, présentées mi-septembre à Washington, sont restées lettre morte. Jusqu’à présent, le général Burhane a accueilli négativement ce plan prévoyant à la fois son exclusion et celle des FSR de la transition politique post-conflit. – “Ne tuez pas les enfants” -Depuis la chute d’El-Facher, après 18 mois de siège par les paramilitaires, les informations et les témoignages se multiplient sur les exécutions, les pillages, les viols, les attaques contre des humanitaires, documentés par des images satellite et par des vidéos publiées par les combattants eux-mêmes.Le général Burhane a affirmé sa volonté de “se venger” de la prise de cette grande ville, tandis que le chef des FSR s’est dit déterminé à poursuivre les conquêtes sur le terrain. Mardi, la représente de l’ONU en charge des questions humanitaires, Denise Brown, a déploré que la ville d’El-Facher reste “barricadée” et fermée à l’aide humanitaire.”La livraison d’aide de survie cruciale reste bloquée par les FSR contrairement à leurs obligations à l’égard des lois internationales”, a-t-elle déclaré.Près de 71.000 civils ont fui la ville depuis sa prise par les FSR, certains ayant trouvé refuge à Tawila, à environ 70 km à l’ouest. Des rescapés ont témoigné d’exactions, meurtres ou enlèvements perpétrés par les FSR sur la route et dans les environs d’El-Facher. “Ne tuez pas les enfants, ne tuez pas les femmes”, pouvait-on lire en arabe sur une pancarte écrite à la main lors d’une manifestation lundi d’enfants à Khartoum, la capitale du pays sous contrôle de l’armée. Le conflit, qui a fait des dizaines de milliers de morts et près de 12 millions de déplacés, selon l’ONU, se joue sur fond de rivalités régionales. Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, d’après des rapports de l’ONU, tandis que l’armée bénéficie de l’appui de l’Egypte, de l’Arabie saoudite, de l’Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient leur implication.

Jean-Marc Aveline s’inquiète de “crispations identitaires” dans son premier discours à la tête de l’Eglise de France

Le cardinal Jean-Marc Aveline, qui vient de prendre la tête de l’Eglise de France, s’est inquiété mardi dans son premier discours de “crispations identitaires” traversant le pays et il a jugé “impératif” de continuer à travailler avec les victimes de violences sexuelles.”Notre pays traverse une période d’instabilité politique inhabituelle” et “la démocratie elle-même semble être en danger, comme le révèle la recrudescence de l’antisémitisme et l’attraction exercée par des populismes devenus menaçants grâce à des propagandes savamment orchestrées”, a affirmé l’archevêque de Marseille à l’ouverture de l’assemblée d’automne de la Conférence des évêques de France (CEF) à Lourdes.Citation d’Albert Camus à l’appui, le nouveau président (depuis juillet) de la CEF a estimé que “si le désir d’identité est parfaitement légitime, l’extrémisme identitaire en est une caricature dangereuse”. Et il faut, selon lui, veiller à ce “qu’il ne soit pas récupéré pour servir d’alibi à de dangereuses crispations identitaires”.Ce contexte d’instabilité “s’inscrit sur fond de difficultés économiques et sociales” qui sont “pour nous sans doute l’une des plus grandes priorités dans les années qui viennent”.Cette réunion d’automne faisait office de baptême du feu pour le cardinal, qui prend les rênes d’une institution en crise, malgré quelques signes de regain chez les jeunes, et très scrutée par les médias.Connu pour sa retenue, peu friand des interviews malgré sa notoriété et partageant son temps entre Marseille, Paris et Rome où il est membre de trois dicastères (l’équivalent de ministères au Vatican), le cardinal Aveline a ainsi promis dans son discours de continuer à agir sur le front des violences sexuelles qui pèsent sur l’Eglise, avec récemment une multiplication des révélations au sein de l’enseignement catholique.Deux sessions seront consacrées mercredi à cet enseignement catholique et “nous serons attentifs à encourager (son) l’engagement dans la lutte et la prévention contre les abus”, a assuré Jean-Marc Aveline.La CEF avait nommé en avril l’évêque de Nanterre Matthieu Rougé au poste de président du Conseil pour l’enseignement catholique, et Guillaume Prévost à celui de secrétaire général de l’enseignement catholique.- “sursaut” -Travailler avec les victimes de violences sexuelles est “impératif”, a assuré Mgr Aveline, alors que les évêques se pencheront jeudi sur les suites à donner à l’Inirr, une instance de réparation créée par l’Eglise il y a quatre ans.Autre sujet au programme jeudi: les victimes à l’âge adulte. La CEF avait décidé en avril un “processus” d’accompagnement, jugé insuffisant par plusieurs collectifs de victimes.Ce premier discours était très attendu alors que Jean-Marc Aveline, 66 ans, s’est lui même retrouvé mis en cause dans la presse sur la gestion des violences sexuelles dans son diocèse de Marseille.Mi-septembre, l’hebdomadaire Paris Match a dénoncé “des cas d’emprise ou d’agressions gérés de façon erratique, voire complaisante” dans ce diocèse, en évoquant quatre affaires distinctes, dont certaines déjà connues, et contestées point par point du côté de Mgr Aveline.Pour l’archevêché de Marseille, les auteurs de l’article “semblent mettre sur le même plan des faits avérés qui ont été traités et des insinuations non fondées”.L’assemblée bi-annuelle, organisée essentiellement à huis clos, s’était ouverte avec une intervention du patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, qui a déploré en Ukraine “une guerre injuste, d’une cruauté insensée, et qui précipite malheureusement la Russie, pourtant si pieuse, dans un abîme d’impiété”. “C’est une chose de reconnaître la nature singulière des nations (…), mais autre chose de sacraliser l’appartenance à un peuple au point d’en faire un tribalisme ethnique et une arme conquérante”, a-t-il ajouté, en dénonçant une “nouvelle alliance entre le trône et l’autel” qui est “fondamentalement contraire à l’évangile”.Il a toutefois vu un “sursaut” dans le fait que “l’Etat, l’Eglise et l’opinion en France comprend que se joue là l’avenir de l’Europe, son intégrité non seulement territoriale mais aussi morale”.En ouverture également, les responsables des différents cultes ont publié une déclaration commune sur l'”urgence” climatique, en amont de la COP30 qui commence le 10 novembre à Belem au Brésil.

Lyon: le maire écologiste lance sa campagne en vue d’un “match serré” face à Aulas

Face à un Jean-Michel Aulas offensif, une candidate LFI partie en solo et des sondages inquiétants, le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a changé de braquet mardi et lancé, avec ses alliés de gauche, la campagne pour sa réélection.Elu en 2020 à la tête de la troisième ville de France, Grégory Doucet, 52 ans, ancien cadre dans l’humanitaire, avait gagné aux second tour dans une triangulaire face à un macroniste dissident et un autre soutenu par LR.Cette fois, son principal adversaire, l’ancien patron emblématique de l’OL, Jean-Michel Aulas, est parvenu à faire l’union à droite et au centre, soutenu notamment par LR, Renaissance et le Modem.Deux sondages publiés ces dernières semaines créditent ce dernier de 47% d’intentions de vote au premier tour, loin devant Grégory Doucet (à 23 ou 24%) donné nettement perdant au second tour (39%).De quoi donner des sueurs froides au maire qui, s’il avait annoncé dès 2023 son intention de briguer un second mandat, n’était pas encore entré activement dans la campagne contrairement à son rival.Depuis mardi c’est chose faite: Grégory Doucet s’est affiché aux cotés des leaders locaux du PS, PCF, Place Publique entre autres, pour annoncer l'”union de la gauche et des écologistes” et lancer leur campagne de terrain.Pour autant, son camp ne prévoit aucun grand meeting à ce stade et ne veut pas donner l’impression de céder à la panique.”Nous sommes une équipe municipale sortante. Donc il n’y a pas d’urgence. Nous ne répondons pas aux oukases de Jean-Michel Aulas, ni à quelconque autre pression”, assure la députée PS Sandrine Runel.- “Se donner à fond” -Les sondages ont “confirmé quelque chose qu’on ressentait, à savoir que Jean-Michel Aulas est vu positivement”, et “que le match sera serré”, reconnaît auprès de l’AFP Valentin Lungenstrass, adjoint au maire et l’un des directeurs de sa campagne.”On ne pourra pas se contenter d’une campagne de sortant, tranquille dans son fauteuil. Il faudra se donner à fond et proposer de nouvelles choses”, ajoute l’élu écologiste. “Il faudra mener une campagne de conquête”.Pour ce faire, l’équipe sortante a déployé dès mardi des équipes pour tracter dans le centre de Lyon, comme le font les militants du camp Aulas depuis fin septembre, quand leur candidat a lancé sa campagne avec un premier meeting.”On aura aussi pleins de militants, je n’ai pas de craintes sur notre force humaine”, assure Valentin Lungenstrass qui s’interroge davantage sur les “moyens hors-norme” de l’ancien chef d’entreprise, “du fait de son patrimoine financier autant que de ses relations”.A la tête de l’OL pendant 35 ans, le septuagénaire a fait fortune avec la Cegid, une société spécialisée dans les progiciels de gestion et dispose d’un patrimoine de 450 millions d’euros, selon le magazine Challenge.- Campagne “intense” -Face à ce rival de taille, “les prochains mois vont être intenses, il faudra être sur le terrain tout le temps”, estime Emma, une militante écologiste du 9e arrondissement venue distribuer des tracts sur les quais du Rhône. L’autre coup dur pour le camp municipal est la candidature de la France Insoumise, pourtant partenaire du maire, qui part en solo au premier tour, conformément à sa stratégie nationale d’implantation locale.Elle sera portée par la députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa-Cherifi, qui lance sa campagne par un meeting jeudi à Lyon.”Les Ecologistes font campagne simplement sur leur bilan, sans être force de proposition”, a justifié Anaïs Belouassa-Cherifi, qui n’exclut pas une alliance de second tour. Les sondages la placent en 3e position avec de 10% à 15% d’intentions de vote au premier tour.”LFI a fait des choix qui sont les leurs. C’est le choix qu’ils font par ailleurs dans toutes les villes de France”, a commenté Mme Runel. “Nous avons décidé nous de faire une campagne lyonnaise”, a poursuivi Grégory Doucet, “les considérations nationales, nous les laissons de côté.”