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L’Afrique du Sud s’efforce de protéger les oiseaux des éoliennes

Le vent souffle à faire vibrer le toit en plastique de ce poste d’observation où deux contrôleuses balayent l’horizon aux jumelles, au coeur du parc éolien d’Excelsior, à 200 kilomètres à l’est du Cap.Emmitouflées dans leurs écharpes et bonnets, elles scrutent, depuis ce cabanon au sommet d’une colline, les champs de l’Overberg qui ondulent au gré des bourrasques, jusqu’à ce qu’une petite silhouette sombre se dessine dans le ciel.”Arrêtez l’éolienne 11, s’il vous plaît. Vautour chassefiente, adresse l’une d’elles au talkie-walkie.— J’arrête l’éolienne 11″, entend-on à la radio. Les pales de l’engin de 150 mètres de hauteur ralentissent immédiatement et s’arrêtent. “Il faut environ 43 secondes pour stopper une éolienne”, explique la conservatrice Clarissa Mars, responsable du protocole d’arrêt sur demande mis en place sur le site opéré par l’énergéticien français Engie.De quatre postes d’observation, des contrôleurs surveillent le passage d’oiseaux. Quand un oiseau jugé “prioritaire” est à moins d’un kilomètre d’une éolienne, ils appellent les opérateurs du centre de contrôle qui arrêtent les pales. – 6.000 oiseaux tués par an – Le site se trouve près d’habitats d’espèces menacées comme le busard maure, susceptible d’être fauché en vol par les pales allant jusqu’à 280 km/h.Selon l’organisation de protection des oiseaux BirdLife South Africa, plus de 6.000 volatiles sont tués chaque année dans les 33 parcs éoliens sud-africains. Dont 10% d’espèces menacées d’extinction. Développé à la fin des années 2010, notamment au Kenya, le protocole d’arrêt sur demande est désormais mis en place dans le monde entier. A Excelsior, les treize éoliennes qui fournissent de l’électricité à 40.000 foyers chaque jour sont régulièrement stoppées pour laisser passer sans risque les oiseaux. Depuis 2020, huit oiseaux “prioritaires” ont été tués par les pales d’éoliennes, selon Clarissa Mars qui assure que le protocole a largement limité la mortalité des espèces menacées: “Cette année, aucun oiseau n’a été tué. J’en suis très heureuse.”Les chercheurs et défenseurs du busard maure sont moins enthousiastes. La population de ces petits rapaces noirs aux ailes et à la queue striées de blanc est aujourd’hui estimée à 1.300 individus, essentiellement en Afrique du Sud. – L’extinction par l’éolien ? -Après la disparition de l’habitat causée par l’agriculture et le réchauffement climatique, les chocs avec les éoliennes sont une cause majeure de mortalité du busard maure. Si le protocole d’arrêt sur demande a réduit de 100% la mortalité de certains oiseaux à Excelsior, comme le vautour chassefiente, ce n’est pas le cas du busard maure, plus petit et donc moins visible pour les observateurs. “C’est l’une des premières espèces dont l’extinction peut être directement causée par l’éolien”, alerte Rob Simmons, professeur à l’Université du Cap.”Si on tuait trois à cinq busards maures adultes de plus par an à cause des parcs éoliens, la population disparaîtrait d’ici 75 à 100 ans”, estime ce biologiste et ornithologue.Il appelle à explorer de nouvelles techniques de protection comme celle consistant à peindre les pales des éoliennes.”Les oiseaux ne voient pas les contrastes en noir et blanc aussi bien que nous, explique-t-il. Ils ne voient pas une pale blanche qui tourne dans un ciel nuageux. C’est très certainement pour cela qu’ils ne l’évitent pas.” Le chercheur a mené une expérimentation dans le parc éolien de Hopefield, au nord du Cap. En 2023, l’entreprise sud-africaine Umoya a fait peindre des bandes rouges sur les pales de quatre éoliennes. Deux ans plus tard, la mortalité des oiseaux a baissé de 87%. La recherche pour rendre l’éolien plus respectueux de la biodiversité accélère depuis dix ans. Mais, en pleine urgence climatique, est-ce un procès juste fait à cette source d’énergie renouvelable ? Pour Rob Simmons, c’est un cas d’école de “dilemme vert-vert”.”On ne peut pas sacrifier de nombreux oiseaux sur l’autel des énergies renouvelables et on ne peut pas continuer à brûler des carburants fossiles”, observe le comportementaliste. Car au-delà du danger des pales: “certaines espèces comme le busard maure ne survivront pas au réchauffement climatique”.

Le pape et le roi Charles III prient ensemble, une première historique

Le roi Charles III est devenu jeudi le premier monarque britannique à prier publiquement avec un pape depuis le schisme anglican au XVIe siècle, lors d’une célébration présidée par Léon XIV dans la chapelle Sixtine.Cette cérémonie, qui a mêlé des traditions catholiques et anglicanes, marque un nouveau rapprochement entre les deux Eglises, d’une ampleur inédite depuis la naissance de l’anglicanisme en 1534 lors de la rupture du roi Henri VIII avec Rome.Sous les célèbres fresques de Michel-Ange, Léon XIV et l’archevêque de York Stephen Cottrell ont présidé la célébration en présence de prélats catholiques et anglicans, de responsables politiques et de diplomates, tandis que la chorale de la chapelle Sixtine accompagnait celle de la chapelle Saint-Georges de Windsor.Temps fort de la visite d’Etat du roi au Vatican, cette prière d’une trentaine de minutes était axée sur la protection de la nature, signe de la convergence entre les deux Eglises sur les questions environnementales, dix ans après l’encyclique Laudato Si’ du pape François sur l’écologie intégrale.Quelques minutes plus tôt, le monarque de 76 ans, qui a le rôle de gouverneur suprême de l’Eglise – anglicane – d’Angleterre, a été reçu en audience privée par le pape américain, leur première rencontre depuis que Léon XIV a succédé en mai à François à la tête de l’Eglise catholique.Accompagné de son épouse Camilla, les cheveux couverts d’une mantille noire, Charles s’est adressé en anglais au souverain pontife dans une ambiance cordiale et a échangé des cadeaux avec lui, selon des images diffusées par le Vatican.- Différends théologiques -Cette visite intervient dans un contexte délicat pour le monarque britannique, dont le frère Andrew fait l’objet de nouvelles révélations accablantes dans l’affaire du pédocriminel Jeffrey Epstein. L’anglicanisme est né en 1534 d’une scission avec l’Eglise catholique, provoquée par le roi d’Angleterre Henri VIII à la suite du refus du pape d’annuler son mariage avec Catherine d’Aragon.Cette prière “est un évènement historique”, explique à l’AFP William Gibson, professeur d’histoire ecclésiastique à la Oxford Brookes university. Il rappelle que le souverain britannique est tenu par la loi d’être protestant.”De 1536 à 1914, il n’y avait pas de relations diplomatiques officielles entre le Royaume-Uni et le Saint-Siège”, dit-il. Londres a ouvert une ambassade au Vatican en 1982 seulement. Et ce n’est qu’en 2013 que la loi a permis aux membres de la famille royale épousant des catholiques de conserver leur place dans l’ordre de succession, explique William Gibson. Récent, ce rapprochement est “important dans la mesure où l’anglicanisme est né en réaction à l’Eglise catholique, et donc dans l’opposition”, rappelle à l’AFP le frère Hyacinthe Destivelle, prêtre dominicain français, membre du dicastère (ministère) pour la promotion de l’unité des chrétiens.Contrairement à l’Eglise catholique romaine, l’Eglise anglicane ordonne des femmes et permet aux prêtres de se marier. Pour la première fois de son histoire, elle vient de nommer à sa tête une femme, Sarah Mullally, une mère de famille de 63 ans, provoquant de fortes tensions internes.Cette dernière prendra ses fonctions officielles en janvier 2026 et n’est pas présente jeudi.- “Confrère royal” -Jeudi après-midi, Charles et Camilla doivent assister également à un autre service religieux oecuménique à Saint-Paul-hors-les-murs, l’une des quatre basiliques majeures de Rome.A cette occasion, le roi sera fait “confrère royal”, et un siège spécial a été créé pour lui, qui restera dans la basilique et pourra être utilisé à l’avenir par ses successeurs sur le trône britannique.Le couple royal avait rencontré en privé le pape François le 9 avril dernier au Vatican, 12 jours avant sa mort. Charles III était représenté par son fils William aux funérailles du jésuite argentin, puis par son frère le prince Edward à la messe d’intronisation de Léon XIV le 18 mai. En 1961, la mère de Charles, Elizabeth II, avait été la première monarque britannique à se rendre au Vatican depuis le schisme.L’Eglise d’Angleterre, en perte de vitesse, compte une vingtaine de millions de fidèles baptisés, mais évalue à un peu moins d’un million ses pratiquants réguliers, selon des statistiques portant sur l’année 2022.

Le pape et le roi Charles III prient ensemble, une première historique

Le roi Charles III est devenu jeudi le premier monarque britannique à prier publiquement avec un pape depuis le schisme anglican au XVIe siècle, lors d’une célébration présidée par Léon XIV dans la chapelle Sixtine.Cette cérémonie, qui a mêlé des traditions catholiques et anglicanes, marque un nouveau rapprochement entre les deux Eglises, d’une ampleur inédite depuis la naissance de l’anglicanisme en 1534 lors de la rupture du roi Henri VIII avec Rome.Sous les célèbres fresques de Michel-Ange, Léon XIV et l’archevêque de York Stephen Cottrell ont présidé la célébration en présence de prélats catholiques et anglicans, de responsables politiques et de diplomates, tandis que la chorale de la chapelle Sixtine accompagnait celle de la chapelle Saint-Georges de Windsor.Temps fort de la visite d’Etat du roi au Vatican, cette prière d’une trentaine de minutes était axée sur la protection de la nature, signe de la convergence entre les deux Eglises sur les questions environnementales, dix ans après l’encyclique Laudato Si’ du pape François sur l’écologie intégrale.Quelques minutes plus tôt, le monarque de 76 ans, qui a le rôle de gouverneur suprême de l’Eglise – anglicane – d’Angleterre, a été reçu en audience privée par le pape américain, leur première rencontre depuis que Léon XIV a succédé en mai à François à la tête de l’Eglise catholique.Accompagné de son épouse Camilla, les cheveux couverts d’une mantille noire, Charles s’est adressé en anglais au souverain pontife dans une ambiance cordiale et a échangé des cadeaux avec lui, selon des images diffusées par le Vatican.- Différends théologiques -Cette visite intervient dans un contexte délicat pour le monarque britannique, dont le frère Andrew fait l’objet de nouvelles révélations accablantes dans l’affaire du pédocriminel Jeffrey Epstein. L’anglicanisme est né en 1534 d’une scission avec l’Eglise catholique, provoquée par le roi d’Angleterre Henri VIII à la suite du refus du pape d’annuler son mariage avec Catherine d’Aragon.Cette prière “est un évènement historique”, explique à l’AFP William Gibson, professeur d’histoire ecclésiastique à la Oxford Brookes university. Il rappelle que le souverain britannique est tenu par la loi d’être protestant.”De 1536 à 1914, il n’y avait pas de relations diplomatiques officielles entre le Royaume-Uni et le Saint-Siège”, dit-il. Londres a ouvert une ambassade au Vatican en 1982 seulement. Et ce n’est qu’en 2013 que la loi a permis aux membres de la famille royale épousant des catholiques de conserver leur place dans l’ordre de succession, explique William Gibson. Récent, ce rapprochement est “important dans la mesure où l’anglicanisme est né en réaction à l’Eglise catholique, et donc dans l’opposition”, rappelle à l’AFP le frère Hyacinthe Destivelle, prêtre dominicain français, membre du dicastère (ministère) pour la promotion de l’unité des chrétiens.Contrairement à l’Eglise catholique romaine, l’Eglise anglicane ordonne des femmes et permet aux prêtres de se marier. Pour la première fois de son histoire, elle vient de nommer à sa tête une femme, Sarah Mullally, une mère de famille de 63 ans, provoquant de fortes tensions internes.Cette dernière prendra ses fonctions officielles en janvier 2026 et n’est pas présente jeudi.- “Confrère royal” -Jeudi après-midi, Charles et Camilla doivent assister également à un autre service religieux oecuménique à Saint-Paul-hors-les-murs, l’une des quatre basiliques majeures de Rome.A cette occasion, le roi sera fait “confrère royal”, et un siège spécial a été créé pour lui, qui restera dans la basilique et pourra être utilisé à l’avenir par ses successeurs sur le trône britannique.Le couple royal avait rencontré en privé le pape François le 9 avril dernier au Vatican, 12 jours avant sa mort. Charles III était représenté par son fils William aux funérailles du jésuite argentin, puis par son frère le prince Edward à la messe d’intronisation de Léon XIV le 18 mai. En 1961, la mère de Charles, Elizabeth II, avait été la première monarque britannique à se rendre au Vatican depuis le schisme.L’Eglise d’Angleterre, en perte de vitesse, compte une vingtaine de millions de fidèles baptisés, mais évalue à un peu moins d’un million ses pratiquants réguliers, selon des statistiques portant sur l’année 2022.

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La tempête Benjamin balaie la France, quelques blessés légers

Les rafales de vent ont dépassé 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi matin en raison de la tempête automnale Benjamin, qui a fait pour l’heure des dégâts limités et cinq blessés légers en Gironde et Charente-Maritime.Météo-France, qui maintient 18 départements en vigilance orange, a relevé des pointes à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).À Royan, trois personnes ont été légèrement blessées par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime, ces blessés “extrêmement légers” n’ayant pas été hospitalisés.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même qu’une sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains”, a précisé la préfecture girondine.Selon Enedis, plus de 140.000 foyers étaient privés d’électricité vers 11h30 sur l’ensemble de la France, principalement en Nouvelle-Aquitaine (40.000 foyers), Auvergne-Rhône-Alpes (35.000 foyers), Bourgogne-France-Comté (15.000) et Occitanie (15.000).Quinze départements restent en vigilance orange pour les vents violents jusqu’à jeudi soir: Nord, Pas-de-Calais, Somme, Vendée, Deux-Sèvres, Charente-Maritime, Charente, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Aude, Pyrénées-Orientales, Alpes-Maritimes et les deux départements de Corse. L’alerte vent a été levée pour la Seine-Maritime et la Manche.Des rafales sont attendues autour de 160 à 170 km/h sur le Cap Corse dans l’après-midi.- “Très fortes vagues” -Cet épisode venteux doit s’achever la nuit prochaine, selon Météo France.Sur les côtes atlantiques et dans la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut. Toutefois, seule la Seine-Maritime reste en vigilance orange vagues-submersion.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”, dont le pic est attendu dans l’après-midi.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Enfin, la Corrèze et le Cantal sont en vigilance orange pluie-inondation.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes jeudi et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés par la ville et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée à l’après-midi.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode face au risque de chutes d’arbres et de branches.

La tempête Benjamin balaie la France, quelques blessés légers

Les rafales de vent ont dépassé 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi matin en raison de la tempête automnale Benjamin, qui a fait pour l’heure des dégâts limités et cinq blessés légers en Gironde et Charente-Maritime.Météo-France, qui maintient 18 départements en vigilance orange, a relevé des pointes à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime).À Royan, trois personnes ont été légèrement blessées par la chute d’un arbre sur leur véhicule, selon la préfecture de Charente-Maritime, ces blessés “extrêmement légers” n’ayant pas été hospitalisés.Un conducteur de bus a également été légèrement blessé à la suite d’une chute d’arbre, de même qu’une sapeur-pompier en intervention en Gironde, où la tempête a fait “peu de dégâts matériels et humains”, a précisé la préfecture girondine.Selon Enedis, plus de 140.000 foyers étaient privés d’électricité vers 11h30 sur l’ensemble de la France, principalement en Nouvelle-Aquitaine (40.000 foyers), Auvergne-Rhône-Alpes (35.000 foyers), Bourgogne-France-Comté (15.000) et Occitanie (15.000).Quinze départements restent en vigilance orange pour les vents violents jusqu’à jeudi soir: Nord, Pas-de-Calais, Somme, Vendée, Deux-Sèvres, Charente-Maritime, Charente, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Aude, Pyrénées-Orientales, Alpes-Maritimes et les deux départements de Corse. L’alerte vent a été levée pour la Seine-Maritime et la Manche.Des rafales sont attendues autour de 160 à 170 km/h sur le Cap Corse dans l’après-midi.- “Très fortes vagues” -Cet épisode venteux doit s’achever la nuit prochaine, selon Météo France.Sur les côtes atlantiques et dans la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, avait prévenu l’institut. Toutefois, seule la Seine-Maritime reste en vigilance orange vagues-submersion.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”, dont le pic est attendu dans l’après-midi.De gros sacs remplis de sable ont été mis en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Enfin, la Corrèze et le Cantal sont en vigilance orange pluie-inondation.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes jeudi et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés par la ville et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée à l’après-midi.L’Office national des forêts a déconseillé toute promenade durant l’épisode face au risque de chutes d’arbres et de branches.

L’Assemblée intègre le non-consentement à la définition pénale du viol, adoption définitive en vue

“Passer de la culture du viol à la culture du consentement”: l’Assemblée nationale a largement voté jeudi en faveur d’un texte de compromis intégrant la notion de non-consentement à la définition pénale du viol, avant une adoption définitive attendue au Sénat la semaine prochaine.Après plusieurs discours de députées très émues à la tribune, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi, issue d’un compromis avec les sénateurs, par 155 voix contre 31, seuls les élus d’extrême droite s’y opposant.”Quand ça n’est pas non, ça ne veut pas dire que c’est oui”, et “quand c’est oui, ce doit être un vrai oui, (…) céder ne sera plus jamais consentir”, s’est félicitée la députée Marie-Charlotte Garin (Ecologiste), qui a porté le texte avec la députée Renaissance Véronique Riotton. Il est l’aboutissement d’un “travail parlementaire de deux ans”, a souligné Mme Garin, toutes deux ayant auparavant mené une mission d’information sur le sujet.Le Sénat doit se prononcer mercredi sur le texte, lors d’un vote qui vaudra adoption définitive. L’ensemble des agressions sexuelles dans le code pénal seront alors définies comme “tout acte sexuel non-consenti”.”Le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances. Il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”, précise le texte. “Il n’y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise, quelle que soit leur nature”, ajoute-t-il enfin, reprenant ici des critères déjà présents dans le code pénal. La proposition de loi, hautement symbolique, survient plusieurs mois après le retentissant procès des viols de Mazan, durant lesquels le consentement avait pris une place centrale. Soutenu par la ministre à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, le texte “envoie un signal à notre société. Nous passons collectivement de la culture du viol à la culture du consentement”, a déclaré Mme Riotton.Le Rassemblement national a dénoncé “une dérive morale et juridique sans précédent”, avec une notion de consentement “subjective, mouvante, difficilement saisissable”. “Les avocats devront désormais disséquer non plus la violence du coupable, mais les gestes, les mots, le silence de la personne qui se déclare victime”, a lancé la députée RN Sophie Blanc.Au contraire, “l’agresseur présumé devra désormais apporter des éléments démontrant qu’il s’est enquis du consentement de la victime”, a fait valoir Emilie Bonnivard (Les Républicains). La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a salué jeudi sur X une “victoire collective”: “Quelle fierté aujourd’hui !”La Fondation des femmes a indiqué à l’AFP prendre “acte” de ce vote: “Il est temps maintenant de s’attaquer plus globalement aux raisons de l’impunité en matière de viols”, estime-t-elle, citant notamment “l’absence de prévention des violences sexuelles” et “l’absence de moyens pour la justice”.

L’Assemblée intègre le non-consentement à la définition pénale du viol, adoption définitive en vue

“Passer de la culture du viol à la culture du consentement”: l’Assemblée nationale a largement voté jeudi en faveur d’un texte de compromis intégrant la notion de non-consentement à la définition pénale du viol, avant une adoption définitive attendue au Sénat la semaine prochaine.Après plusieurs discours de députées très émues à la tribune, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi, issue d’un compromis avec les sénateurs, par 155 voix contre 31, seuls les élus d’extrême droite s’y opposant.”Quand ça n’est pas non, ça ne veut pas dire que c’est oui”, et “quand c’est oui, ce doit être un vrai oui, (…) céder ne sera plus jamais consentir”, s’est félicitée la députée Marie-Charlotte Garin (Ecologiste), qui a porté le texte avec la députée Renaissance Véronique Riotton. Il est l’aboutissement d’un “travail parlementaire de deux ans”, a souligné Mme Garin, toutes deux ayant auparavant mené une mission d’information sur le sujet.Le Sénat doit se prononcer mercredi sur le texte, lors d’un vote qui vaudra adoption définitive. L’ensemble des agressions sexuelles dans le code pénal seront alors définies comme “tout acte sexuel non-consenti”.”Le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances. Il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”, précise le texte. “Il n’y a pas de consentement si l’acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise, quelle que soit leur nature”, ajoute-t-il enfin, reprenant ici des critères déjà présents dans le code pénal. La proposition de loi, hautement symbolique, survient plusieurs mois après le retentissant procès des viols de Mazan, durant lesquels le consentement avait pris une place centrale. Soutenu par la ministre à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, le texte “envoie un signal à notre société. Nous passons collectivement de la culture du viol à la culture du consentement”, a déclaré Mme Riotton.Le Rassemblement national a dénoncé “une dérive morale et juridique sans précédent”, avec une notion de consentement “subjective, mouvante, difficilement saisissable”. “Les avocats devront désormais disséquer non plus la violence du coupable, mais les gestes, les mots, le silence de la personne qui se déclare victime”, a lancé la députée RN Sophie Blanc.Au contraire, “l’agresseur présumé devra désormais apporter des éléments démontrant qu’il s’est enquis du consentement de la victime”, a fait valoir Emilie Bonnivard (Les Républicains). La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a salué jeudi sur X une “victoire collective”: “Quelle fierté aujourd’hui !”La Fondation des femmes a indiqué à l’AFP prendre “acte” de ce vote: “Il est temps maintenant de s’attaquer plus globalement aux raisons de l’impunité en matière de viols”, estime-t-elle, citant notamment “l’absence de prévention des violences sexuelles” et “l’absence de moyens pour la justice”.

Le Parlement européen adopte des règles plus strictes contre la pollution aux microplastiques

Le Parlement européen a définitivement adopté jeudi un règlement renforçant la lutte contre les microplastiques en s’attaquant aux granulés plastiques industriels (GPI), des microbilles utilisées pour la fabrication de tous les objets plastique.Le texte, qui élargit la responsabilité des pertes de GPI) dans l’environnement aux transporteurs et a fait l’objet d’un compromis entre les eurodéputés, la Commission européenne et les Etats membres, avait été largement validé lundi en commission parlementaire. Jeudi, en séance plénière, il a été adopté sans nouveau vote, aucun amendement ou motion de rejet n’ayant été déposé.Ces granulés produits par l’industrie pétrochimique par millions de tonnes chaque année dans le monde, sont livrés par bateaux ou camions aux plasturgistes afin d’être transformés en objets ou composants.Plusieurs dizaines de milliers de tonnes sont perdues chaque année dans l’Union européenne (UE) – entre 52.000 et 180.000 en 2019, selon la Commission européenne – polluant les mers ou les sols.En mer, les granulés, aussi surnommés “larmes de sirène”, peuvent causer des “marées blanches” qui déferlent sur les plages et sont extrêmement difficiles à nettoyer.L’inclusion dans la règlementation du transport maritime, qui était épargné jusque-là, est la principale avancée du texte.En vertu du règlement adopté jeudi, les armateurs devront emballer les granulés dans des containers de qualité suffisante et étiquetés comme contenant des microplastiques.En cas de perte accidentelle, ils devront immédiatement alerter les services d’urgence compétents et prendre des mesures pour limiter les dégâts ; puis ils devront donner dans les 30 jours une estimation de la quantité de microplastiques déversée dans l’environnement.”Avec ce règlement, il ne peuvent plus dire: ah non, ce n’est pas moi”, s’est félicité auprès de l’AFP le rapporteur du texte, le socialiste César Luena. “On leur impose une responsabilité. Ce sont les premiers responsables d’avertir les autorités.”Toutes les entreprises, européennes ou non, transportant plus de cinq tonnes de microplastiques par an dans l’UE devront se conformer au nouveau règlement, dans un délai de deux ans pour le transport terrestre et trois ans pour le transport maritime.Les industriels qui produisent, transportent ou transforment ces granulés devront établir des plans d’évaluation des risques afin de contenir les fuites éventuelles et engager rapidement des opérations de nettoyage le cas échéant.Les grandes entreprises qui produisent ou transportent plus de 1.500 tonnes de microplastiques par an auront 5 ans à partir de l’entrée en vigueur du texte pour obtenir une certification auprès d’un organisme indépendant.

TV5 Monde ressuscite les speakerines cet hiver

Disparus en France au début des années 90, les speakerines et speakers, présentateurs qui introduisaient les programmes à la télé, font leur retour cet hiver sur TV5 Monde, a annoncé la chaîne jeudi.Ces speakerines et speakers présenteront de courtes pastilles intitulées “La pause” et conçues “comme une respiration entre les programmes et les écrans publicitaires, mêlant humour et spontanéité”, indique TV5 Monde dans un communiqué, en détaillant de premières annonces faites en septembre.”+La pause+ accompagnera le public en lui présentant ce qu’il pourra voir ensuite à l’antenne et sur la plateforme de streaming TV5Monde”, poursuit la chaîne internationale.  Elle sera diffusée sur les chaînes de TV5 Monde en Europe à partir de cet hiver, puis étendue à tous les continents au printemps 2026.”Dans l’esprit originel des speakerines, qui n’avaient pas d’expérience préalable de la présentation, “La pause” sera incarnée par des salariés qui feront leurs tout premiers pas à l’écran”, souligne la chaîne.Pour cela, un appel aux volontaires a été lancé, qui donnera lieu à “un casting début novembre”. En France, les speakerines (fonction quasi-exclusivement féminine) sont apparues dès l’essor de la télévision au début des années 50.Au fil des ans, ces figures familières des téléspectateurs ont parfois accédé au rang de vedettes, comme Jacqueline Joubert et Catherine Langeais dans les années 50/60, Denise Fabre, Evelyne Dhéliat ou Evelyne Leclercq dans les années 70, puis Carole Varenne dans les années 80.Quelques rares hommes ont occupé cette fonction, comme Olivier Minne au début des années 90.C’est à cette époque que les speakerines et speakers ont disparu de l’antenne, remplacés par des voix off.Selon TV5 Monde, leur retour vise à “renforcer le lien direct et chaleureux avec les téléspectateurs”.Présidée par Kim Younes depuis octobre 2024, TV5 Monde est une chaîne francophone publique multilatérale, financée par la France, la Suisse, le Canada, le Québec, la Belgique et Monaco. Elle diffuse huit signaux distincts selon les zones de la planète auxquelles elle s’adresse.