Trump, arrivé au Japon, résolument optimiste sur un accord avec la Chine

Donald Trump, qui est arrivé lundi au Japon, s’est montré résolument optimiste avant sa rencontre cruciale jeudi avec le président chinois Xi Jinping, censée résoudre le différend commercial avec la Chine.Il a aussi répété, avec une certaine insistance, qu’il “aimerait beaucoup” rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un pendant ce déplacement, qui a commencé en Malaisie et s’achèvera en Corée du sud, pour ce sommet très attendu avec son homologue chinois.”Nous aurons une très bonne conversation” avec Xi Jinping, a prédit le président américain, pendant un échange avec la presse à bord de son avion. “Je pense que nous allons trouver un accord” commercial, a-t-il ajouté, en vantant sa relation empreinte de “respect” avec le président chinois.Le milliardaire de 79 ans s’est également montré enthousiaste à propos de sa visite à Tokyo, débutée lundi par une brève rencontre avec l’empereur Naruhito.Après cette visite protocolaire, le président américain verra mardi la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, cette fois pour parler affaires.Il s’est dit “impatient” de la rencontrer, disant avoir entendu “des choses phénoménales” à son sujet. Donald Trump a souligné que la cheffe de l’exécutif japonais était “une grande alliée et amie” de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, dont il était particulièrement proche.Le Japon est relativement épargné par la grande offensive protectionniste du président américain, qui a empilé les droits de douane sur les alliés historiques des Etats-Unis, autant, si ce n’est plus, que sur leurs rivaux.Lors d’un premier entretien téléphonique samedi, Sanae Takaichi a assuré au président américain avoir placé “comme principale priorité de (son) gouvernement” le renforcement des liens bilatéraux en matière de sécurité en particulier.- Porte-avions -Donald Trump, qui a une approche résolument transactionnelle de la diplomatie, veut conditionner la protection militaire des Etats-Unis aux efforts consentis par leurs alliés.Quelque 60.000 militaires américains sont stationnés au Japon. Il rendra visite mardi à certains d’entre eux à bord du porte-avions USS George Washington, au large de Yokosuka, au sud de Tokyo.Sanae Takaichi a annoncé que le Japon porterait à 2% du PIB son budget de défense dès l’exercice fiscal actuel, qui s’achèvera le 31 mars prochain, avec deux ans d’avance sur le calendrier précédemment fixé.Pour ce qui est du commerce, Washington et Tokyo ont déjà conclu un accord en juillet.Les discussions mardi pourraient aborder les points restant en suspens, comme la forme que prendront les 550 milliards d’investissements japonais prévus aux Etats-Unis.Les négociations commerciales avec la Corée du Sud, où le président américain se rendra mercredi, suivent elles aussi leur cours. Le principal dossier douanier encore ouvert, dont l’enjeu dépasse les deux protagonistes pour englober toute l’économie mondiale, est la Chine.L’ancien promoteur immobilier new-yorkais s’est juré de réduire le colossal déficit commercial des Etats-Unis face au géant asiatique, mais il bute sur la complexité d’une relation économique faite de rivalité autant que d’interdépendance.Washington se veut optimiste sur la possibilité de trouver des compromis jeudi sur deux dossiers sensibles, d’une part l’accès des Etats-Unis aux terres rares chinoises, ces matériaux indispensables aux industries technologiques, d’autre part l’achat par la Chine de soja américain.Donald Trump n’a par ailleurs pas exclu lundi de prolonger son séjour en Asie pour rencontrer Kim Jong Un. Leur dernière entrevue, spectaculaire, avait eu lieu en 2019 dans la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corée.Répétant plusieurs fois qu’il “aimerait beaucoup” revoir le dirigeant nord-coréen, il a dit: “Je m’entendais très bien avec Kim Jong Un. Je l’appréciais. Il m’appréciait”.

De nombreux TGV supprimés sur la ligne Sud-Est après un acte de vandalisme

Le trafic des trains à grande vitesse dans le Sud-Est est fortement perturbé lundi après un acte de vandalisme au sud de Valence, causant de nombreuses annulations, et le retour à la normale n’est attendu que mardi, selon la SNCF.”La reprise des circulations normales est envisagée mardi 28 octobre” au “matin”, précise la compagnie ferroviaire sur son site internet, alors que de nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, sont d’ores et déjà supprimés. En revanche, les perturbations ne concernent pas la ligne entre Paris et Lyon. “Cette nuit, des câbles ferroviaires ont été volontairement incendiés au sud de Valence TGV”, a indiqué sur X le ministre des Transports Philippe Tabarot pour expliquer l’origine des perturbations.Lundi matin, des agents SNCF Réseau ont découvert un départ de feu sur des câbles au sud de Valence, explique SNCF Réseau à l’AFP, précisant que “les gendarmes se sont rendus sur place”. En tout, ce sont “16 câbles” qui doivent être remplacés “sur 25 mètres”, précise l’entreprise, ajoutant que “les câbles de remplacement sont en cours d’acheminement”. Selon la gendarmerie de la Drôme, l’acte de vandalisme s’est produit sur la commune d’Alixan, où se situe la gare de Valence TGV. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Romans-sur-Isère, et la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de la Drôme est également saisie, a indiqué la gendarmerie à l’AFP. “Nos agents sur place estiment que les travaux de réparation vont durer jusqu’en début de soirée. Les circulations pourraient reprendre ce soir mais resteront perturbées et le trafic reprendra normalement à partir de demain matin”, a indiqué la SNCF à l’AFP.- Report des voyages préférable -“Tous les TGV empruntent un autre itinéraire via la ligne classique afin d’éviter la zone de l’incident”, ajoute la SNCF. Mais cette même ligne est actuellement bloquée “par la présence d’un train en panne”, précise l’entreprise.L’itinéraire classique n’est de toute façon pas en capacité d’accueillir avec la même fréquence tout le trafic de la ligne LGV, raison pour laquelle “seuls quelques trains seront détournés”, explique la SNCF à l’AFP, invitant les voyageurs à “reporter leur voyage”. Gare de Lyon, à Paris, deux files d’environ 150 m pour l’accès aux bornes et au guichet de la gare se sont rapidement formées.Lina, étudiante allemande qui voyage en Europe et se rendait lundi à Barcelone en fait partie: “J’étais dans le train et ils m’ont dit qu’il était cassé, je n’ai pas tout compris c’était en français. J’espère récupérer mon argent et prendre un bus.”- Passagers bloqués en gare -A la gare de Lyon Part-Dieu, les trains vers Marseille sont supprimés, tout comme des liaisons vers Luxembourg ou Le Havre. Le train pour Bruxelles-Midi, en provenance de Marseille, affichait 5 heures de retard vers 9h30. A Marseille, gare Saint-Charles, plusieurs dizaines de voyageurs consultent les panneaux d’affichage pour voir si leur train est maintenu ou annulé – comme pour Lyon Part Dieu, Nice, Paris, Lille Flandres, ou encore Nancy, a constaté un journaliste de l’AFP.Tout le long du quai jusqu’au bureau de la billetterie une longue queue de voyageurs de tout âge. “Bienvenue dans la jungle”, lance en plaisantant un employé SNCF à un couple de voyageurs qui arrivent à la Gare.”Pardon monsieur je voulais aller à Lille qu’est-ce que je peux faire ?”, s’enquiert la septuagénaire, Jeanne-Marie, venue voir des amis à Marseille, poussant sa valise et tenant à la main un sac de voyage. “Demain”, lui répond un employé de la SNCF.En gare de Toulouse Matabiau, vers 8H00, de longues files d’attente se formaient devant les guichets fermés en raison des perturbations sur la ligne Toulouse-Lyon.  Ylona, 21 ans et son amie Victoriana, 22 ans, se rendaient à Sète lundi matin. “Et moi qui voulais arriver tôt à Sète ce matin pour avoir le temps de me reposer avant de reprendre mon travail demain matin, c’est raté”, s’écrit Victoriana. Une contrôleuse leur propose un TER de remplacement. Elles devraient arriver à 13h51 au lieu de 09h57. hrc-im-mlb-tff-fmy-sm/lth

De nombreux TGV supprimés sur la ligne Sud-Est après un acte de vandalisme

Le trafic des trains à grande vitesse dans le Sud-Est est fortement perturbé lundi après un acte de vandalisme au sud de Valence, causant de nombreuses annulations, et le retour à la normale n’est attendu que mardi, selon la SNCF.”La reprise des circulations normales est envisagée mardi 28 octobre” au “matin”, précise la compagnie ferroviaire sur son site internet, alors que de nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, sont d’ores et déjà supprimés. En revanche, les perturbations ne concernent pas la ligne entre Paris et Lyon. “Cette nuit, des câbles ferroviaires ont été volontairement incendiés au sud de Valence TGV”, a indiqué sur X le ministre des Transports Philippe Tabarot pour expliquer l’origine des perturbations.Lundi matin, des agents SNCF Réseau ont découvert un départ de feu sur des câbles au sud de Valence, explique SNCF Réseau à l’AFP, précisant que “les gendarmes se sont rendus sur place”. En tout, ce sont “16 câbles” qui doivent être remplacés “sur 25 mètres”, précise l’entreprise, ajoutant que “les câbles de remplacement sont en cours d’acheminement”. Selon la gendarmerie de la Drôme, l’acte de vandalisme s’est produit sur la commune d’Alixan, où se situe la gare de Valence TGV. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Romans-sur-Isère, et la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de la Drôme est également saisie, a indiqué la gendarmerie à l’AFP. “Nos agents sur place estiment que les travaux de réparation vont durer jusqu’en début de soirée. Les circulations pourraient reprendre ce soir mais resteront perturbées et le trafic reprendra normalement à partir de demain matin”, a indiqué la SNCF à l’AFP.- Report des voyages préférable -“Tous les TGV empruntent un autre itinéraire via la ligne classique afin d’éviter la zone de l’incident”, ajoute la SNCF. Mais cette même ligne est actuellement bloquée “par la présence d’un train en panne”, précise l’entreprise.L’itinéraire classique n’est de toute façon pas en capacité d’accueillir avec la même fréquence tout le trafic de la ligne LGV, raison pour laquelle “seuls quelques trains seront détournés”, explique la SNCF à l’AFP, invitant les voyageurs à “reporter leur voyage”. Gare de Lyon, à Paris, deux files d’environ 150 m pour l’accès aux bornes et au guichet de la gare se sont rapidement formées.Lina, étudiante allemande qui voyage en Europe et se rendait lundi à Barcelone en fait partie: “J’étais dans le train et ils m’ont dit qu’il était cassé, je n’ai pas tout compris c’était en français. J’espère récupérer mon argent et prendre un bus.”- Passagers bloqués en gare -A la gare de Lyon Part-Dieu, les trains vers Marseille sont supprimés, tout comme des liaisons vers Luxembourg ou Le Havre. Le train pour Bruxelles-Midi, en provenance de Marseille, affichait 5 heures de retard vers 9h30. A Marseille, gare Saint-Charles, plusieurs dizaines de voyageurs consultent les panneaux d’affichage pour voir si leur train est maintenu ou annulé – comme pour Lyon Part Dieu, Nice, Paris, Lille Flandres, ou encore Nancy, a constaté un journaliste de l’AFP.Tout le long du quai jusqu’au bureau de la billetterie une longue queue de voyageurs de tout âge. “Bienvenue dans la jungle”, lance en plaisantant un employé SNCF à un couple de voyageurs qui arrivent à la Gare.”Pardon monsieur je voulais aller à Lille qu’est-ce que je peux faire ?”, s’enquiert la septuagénaire, Jeanne-Marie, venue voir des amis à Marseille, poussant sa valise et tenant à la main un sac de voyage. “Demain”, lui répond un employé de la SNCF.En gare de Toulouse Matabiau, vers 8H00, de longues files d’attente se formaient devant les guichets fermés en raison des perturbations sur la ligne Toulouse-Lyon.  Ylona, 21 ans et son amie Victoriana, 22 ans, se rendaient à Sète lundi matin. “Et moi qui voulais arriver tôt à Sète ce matin pour avoir le temps de me reposer avant de reprendre mon travail demain matin, c’est raté”, s’écrit Victoriana. Une contrôleuse leur propose un TER de remplacement. Elles devraient arriver à 13h51 au lieu de 09h57. hrc-im-mlb-tff-fmy-sm/lth

Présidentielle ivoirienne: résultat attendu lundi, Ouattara dans un fauteuil

Alassane Ouattara se dirige vers un quatrième mandat et une victoire écrasante à la présidentielle en Côte d’Ivoire, où les résultats sont attendus lundi après-midi, après un scrutin calme dont ses deux principaux opposants étaient exclus.Samedi, près de neuf millions d’électeurs étaient convoqués aux urnes dans ce pays ouest-africain, leader mondial de la production de cacao, et qui résiste aux putschs et attaques jihadistes secouant la région. Les derniers résultats, égrenés département par département, par la Commission électorale indépendante (CEI), sont attendus pour la mi-journée, avant la proclamation du vainqueur dans l’après-midi.Le suspens est inexistant: Alassane Ouattara, 83 ans, va l’emporter avec un score fleuve, selon les résultats déjà rendus publics depuis dimanche. Le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 2011, est en tête dans toutes les circonscriptions.C’est au nord, région à dominante malinké, l’ethnie de M. Ouattara, qu’il a fait carton plein, comme à chaque présidentielle.98,44% à Séguela, 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. – “Légitimité” -Dans le sud et l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts samedi, les chiffres de participation étaient bien plus faibles, mais “ADO” y est aussi en tête, comme à Gagnoa, ancien fief de son vieux rival Laurent Gbagbo, où il obtient 92% mais avec une participation de 20%.Deux facteurs expliquent cette faible mobilisation dans ces régions, selon les observateurs: le climat politique tendu qui a prévalu pendant la campagne et l’absence des deux principaux leaders d’opposition, l’ex-président Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam. Tous deux ont été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.”Leur absence, leurs appels à ne pas participer au scrutin et le climat de tension qui s’est détérioré au cours des derniers jours laissaient présager une démobilisation significative de l’électorat”, souligne William Assanvo, chercheur à l’Institut des études de sécurité (ISS). Déplorant dimanche soir une “communauté internationale restée silencieuse” et un régime “qui a érigé la répression et la peur (…) en stratégie électorale”, leurs partis, réunis au sein du Front commun, dénient d’ores-et-déjà “toute légitimité” à Alassane Ouattara et ont réclamé de nouvelles élections. Près de 44.000 membres des forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations du Front commun en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.- “Apaisé” ou “divisé” -Quatre adversaires étaient toutefois en lice, dont l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants.L’un de ces candidats, l’entrepreneur Jean-Louis Billon, a déjà félicité Ouattara pour sa victoire, s’alarmant cependant de la “très faible participation dans certaines régions”. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Deux localités du centre-ouest, Nahio et Nyamayo, dans la région du Haut-Sassandra, ont connu des affrontements intercommunautaires le jour du vote qui ont fait trois morts, de sources sécuritaires et gouvernementale qui précisent que le calme est revenu lundi.Un adolescent de 13 ans a par ailleurs été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu, autre localité de la région, selon la source sécuritaire.Au total, huit personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont quatre le jour du scrutin, sept selon l’opposition. Lundi, Abidjan a retrouvé une activité quasi-normale après un week-end électoral où la capitale était inhabituellement déserte. “Les Ivoiriens ont dit NON aux prophètes de malheur”, barrait la Une du Patriote, journal pro-Ouattara, saluant “une Côte d’Ivoire debout pour un scrutin apaisé”. Un quotidien d’opposition, Notre voie, pointait lui à l’inverse “un scrutin à l’image d’un pays divisé.”

Présidentielle ivoirienne: résultat attendu lundi, Ouattara dans un fauteuil

Alassane Ouattara se dirige vers un quatrième mandat et une victoire écrasante à la présidentielle en Côte d’Ivoire, où les résultats sont attendus lundi après-midi, après un scrutin calme dont ses deux principaux opposants étaient exclus.Samedi, près de neuf millions d’électeurs étaient convoqués aux urnes dans ce pays ouest-africain, leader mondial de la production de cacao, et qui résiste aux putschs et attaques jihadistes secouant la région. Les derniers résultats, égrenés département par département, par la Commission électorale indépendante (CEI), sont attendus pour la mi-journée, avant la proclamation du vainqueur dans l’après-midi.Le suspens est inexistant: Alassane Ouattara, 83 ans, va l’emporter avec un score fleuve, selon les résultats déjà rendus publics depuis dimanche. Le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 2011, est en tête dans toutes les circonscriptions.C’est au nord, région à dominante malinké, l’ethnie de M. Ouattara, qu’il a fait carton plein, comme à chaque présidentielle.98,44% à Séguela, 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. – “Légitimité” -Dans le sud et l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts samedi, les chiffres de participation étaient bien plus faibles, mais “ADO” y est aussi en tête, comme à Gagnoa, ancien fief de son vieux rival Laurent Gbagbo, où il obtient 92% mais avec une participation de 20%.Deux facteurs expliquent cette faible mobilisation dans ces régions, selon les observateurs: le climat politique tendu qui a prévalu pendant la campagne et l’absence des deux principaux leaders d’opposition, l’ex-président Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam. Tous deux ont été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.”Leur absence, leurs appels à ne pas participer au scrutin et le climat de tension qui s’est détérioré au cours des derniers jours laissaient présager une démobilisation significative de l’électorat”, souligne William Assanvo, chercheur à l’Institut des études de sécurité (ISS). Déplorant dimanche soir une “communauté internationale restée silencieuse” et un régime “qui a érigé la répression et la peur (…) en stratégie électorale”, leurs partis, réunis au sein du Front commun, dénient d’ores-et-déjà “toute légitimité” à Alassane Ouattara et ont réclamé de nouvelles élections. Près de 44.000 membres des forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations du Front commun en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.- “Apaisé” ou “divisé” -Quatre adversaires étaient toutefois en lice, dont l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants.L’un de ces candidats, l’entrepreneur Jean-Louis Billon, a déjà félicité Ouattara pour sa victoire, s’alarmant cependant de la “très faible participation dans certaines régions”. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Deux localités du centre-ouest, Nahio et Nyamayo, dans la région du Haut-Sassandra, ont connu des affrontements intercommunautaires le jour du vote qui ont fait trois morts, de sources sécuritaires et gouvernementale qui précisent que le calme est revenu lundi.Un adolescent de 13 ans a par ailleurs été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu, autre localité de la région, selon la source sécuritaire.Au total, huit personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont quatre le jour du scrutin, sept selon l’opposition. Lundi, Abidjan a retrouvé une activité quasi-normale après un week-end électoral où la capitale était inhabituellement déserte. “Les Ivoiriens ont dit NON aux prophètes de malheur”, barrait la Une du Patriote, journal pro-Ouattara, saluant “une Côte d’Ivoire debout pour un scrutin apaisé”. Un quotidien d’opposition, Notre voie, pointait lui à l’inverse “un scrutin à l’image d’un pays divisé.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’ouragan Melissa élevé à la catégorie maximale dans les Caraïbes à l’approche de la Jamaïque

L’ouragan Melissa a été élevé lundi à la catégorie maximale dans les Caraïbes, menaçant notamment la Jamaïque, Haïti ainsi que la République dominicaine de “vents destructeurs” et d'”inondations catastrophiques” dans les 48 heures à venir.”Melissa est maintenant un ouragan de catégorie 5. Les vents destructeurs, les marées de tempête et des inondations catastrophiques s’aggraveront progressivement en Jamaïque tout au long de la journée et jusqu’à ce soir”, a indiqué lundi sur son site internet le Centre national américain des ouragans (NHC).L’épicentre de l’ouragan “devrait passer près ou au-dessus de la Jamaïque ce soir et mardi, traverser le sud-est de Cuba mardi soir, et se diriger vers le sud-est des Bahamas mercredi”, a estimé le NHC, basé à Miami aux Etats-Unis.Melissa a déjà fait quatre morts au cours de la semaine: trois en Haïti et un en République dominicaine, où un adolescent est en outre porté disparu.Le NHC a fait état de vents allant jusqu’à 260 kilomètres par heure et de vagues “hautes et destructrices”. La vitesse relativement faible de l’ouragan, d’environ 6 km/h, préoccupe les experts, car les pluies et glissements de terrain qu’il provoque risquent de durer plus longtemps.”Des inondations éclair catastrophiques et de nombreux glissements de terrain sont probables”, a estimé le NHC.Les habitants des zones touchées “devront rester à l’abri chez eux pour jusqu’à deux ou trois jours, voire davantage pour les populations qui seraient isolées par les inondations catastrophiques”, avait auparavant souligné, lors d’un bulletin vidéo, le directeur adjoint du NHC, Jamie Rhome. Il avait prévenu que les conditions en Jamaïque allaient “se détériorer très, très rapidement dans les prochaines heures”.- Béryl en 2024 -Melissa pourrait provoquer des précipitations allant jusqu’à un mètre dans certaines régions de la Jamaïque et de l’île d’Hispaniola où se trouve Haïti et la République dominicaine.”L’eau a envahi plus de la moitié de la maison”, a témoigné auprès de l’AFP Angelita Francisco, femme au foyer de 66 ans habitant à Saint-Domingue, la capitale dominicaine.”On se sent impuissants, sans rien pouvoir faire, à part fuir en laissant tout”, a-t-elle ajouté, secouée par des sanglots.Neuf des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge pour des risques d’inondations subites, de crues et de glissements de terrain.En Haïti, “d’importants dégâts matériels et l’isolement des populations est probable”, a expliqué lundi le NHC, évoquant aussi le risque de conséquences majeures sur l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.Melissa se trouvait lundi à 9H00 GMT à environ 205 kilomètres au sud de Kingston, la capitale jamaïcaine, et à 505 kilomètres au sud-ouest de Guantanamo, à Cuba.L’aéroport international Norman Manley, qui dessert Kingston, a annoncé sa fermeture samedi soir. Les ports maritimes étaient également fermés.Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, en juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.Melissa est la 13e tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre.Le réchauffement de la surface des océans augmente l’intensité des cyclones, ouragans ou typhons, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, mais pas leur nombre total, selon les experts du changement climatique.bur-ane-rsc-dla/pz

L’ouragan Melissa élevé à la catégorie maximale dans les Caraïbes à l’approche de la Jamaïque

L’ouragan Melissa a été élevé lundi à la catégorie maximale dans les Caraïbes, menaçant notamment la Jamaïque, Haïti ainsi que la République dominicaine de “vents destructeurs” et d'”inondations catastrophiques” dans les 48 heures à venir.”Melissa est maintenant un ouragan de catégorie 5. Les vents destructeurs, les marées de tempête et des inondations catastrophiques s’aggraveront progressivement en Jamaïque tout au long de la journée et jusqu’à ce soir”, a indiqué lundi sur son site internet le Centre national américain des ouragans (NHC).L’épicentre de l’ouragan “devrait passer près ou au-dessus de la Jamaïque ce soir et mardi, traverser le sud-est de Cuba mardi soir, et se diriger vers le sud-est des Bahamas mercredi”, a estimé le NHC, basé à Miami aux Etats-Unis.Melissa a déjà fait quatre morts au cours de la semaine: trois en Haïti et un en République dominicaine, où un adolescent est en outre porté disparu.Le NHC a fait état de vents allant jusqu’à 260 kilomètres par heure et de vagues “hautes et destructrices”. La vitesse relativement faible de l’ouragan, d’environ 6 km/h, préoccupe les experts, car les pluies et glissements de terrain qu’il provoque risquent de durer plus longtemps.”Des inondations éclair catastrophiques et de nombreux glissements de terrain sont probables”, a estimé le NHC.Les habitants des zones touchées “devront rester à l’abri chez eux pour jusqu’à deux ou trois jours, voire davantage pour les populations qui seraient isolées par les inondations catastrophiques”, avait auparavant souligné, lors d’un bulletin vidéo, le directeur adjoint du NHC, Jamie Rhome. Il avait prévenu que les conditions en Jamaïque allaient “se détériorer très, très rapidement dans les prochaines heures”.- Béryl en 2024 -Melissa pourrait provoquer des précipitations allant jusqu’à un mètre dans certaines régions de la Jamaïque et de l’île d’Hispaniola où se trouve Haïti et la République dominicaine.”L’eau a envahi plus de la moitié de la maison”, a témoigné auprès de l’AFP Angelita Francisco, femme au foyer de 66 ans habitant à Saint-Domingue, la capitale dominicaine.”On se sent impuissants, sans rien pouvoir faire, à part fuir en laissant tout”, a-t-elle ajouté, secouée par des sanglots.Neuf des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge pour des risques d’inondations subites, de crues et de glissements de terrain.En Haïti, “d’importants dégâts matériels et l’isolement des populations est probable”, a expliqué lundi le NHC, évoquant aussi le risque de conséquences majeures sur l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.Melissa se trouvait lundi à 9H00 GMT à environ 205 kilomètres au sud de Kingston, la capitale jamaïcaine, et à 505 kilomètres au sud-ouest de Guantanamo, à Cuba.L’aéroport international Norman Manley, qui dessert Kingston, a annoncé sa fermeture samedi soir. Les ports maritimes étaient également fermés.Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, en juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.Melissa est la 13e tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre.Le réchauffement de la surface des océans augmente l’intensité des cyclones, ouragans ou typhons, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, mais pas leur nombre total, selon les experts du changement climatique.bur-ane-rsc-dla/pz