Foot: le Qatar qualifié pour le Mondial-2026

Le Qatar a décroché mardi sa qualification pour le Mondial-2026 grâce à son succès 2-1 à domicile face aux Emirats arabes unis dans le groupe A des éliminatoires asiatiques.Le pays du Golfe participera l’été prochain, aux États-Unis, au Mexique et au Canada, à sa deuxième Coupe du monde, après celle de 2022 dont il était le pays hôte.Le Qatar termine premier du Groupe A et rejoint l’Arabie saoudite, aussi qualifiée mardi grâce à son match nul (0-0) contre l’Irak, ainsi que l’Australie, la Corée du Sud, l’Iran, le Japon, la Jordanie et l’Ouzbékistan, déjà qualifiés dans la zone Asie.Pour espérer aller au prochain Mondial, les Emirats arabes unis devront passer par un barrage aller-retour face à l’Irak, avant de disputer un barrage intercontinental.La sélection qatarie, qui avait impérativement besoin d’une victoire pour se qualifier, a trouvé la faille sur deux coups francs frappés par Akram Afif, le premier repris de la tête par Boualem Khoukhi (49e), le second de la tête également par Pedro Miguel (74e). Réduits à 10 en fin de match, les Qataris ont encaissé un but de Sultan Adil dans le temps additionnel (90+8).Double champion en titre de la Coupe d’Asie des nations (2019, 2023), le Qatar tentera de faire mieux l’an prochain que lors de la précédente édition de la Coupe du monde. Chez eux, les Qataris étaient devenus la pire équipe hôte de l’histoire de la compétition avec trois défaites en trois matches (7 buts encaissés pour un seul marqué).La sélection qatarie est dirigée par l’Espagnol Julen Lopetegui, nommé en mai après avoir été limogé par le club anglais de West Ham en janvier. Le technicien de 59 ans a également entraîné l’Espagne et le Real Madrid.

Mondial 2026: l’Espagne à un pas de l’Amérique après un nouveau carton contre la Bulgarie

L’Espagne, championne d’Europe en titre, a poursuivi sa route vers la Coupe du Monde 2026 mardi en signant une quatrième victoire en quatre journées de qualification face à la Bulgarie (4-0) à Valladolid, confortant sa première place du groupe E.12 points, 15 buts marqués et 0 encaissé: la Roja, même privée de la moitié de ses titulaires, blessés, a conservé un bilan parfait pour se rapprocher un peu plus de la qualification, pas encore mathématiquement assurée en raison du large succès (4-1) de la Turquie (2e, 9 points) contre la Géorgie (3e, 3 points).En l’absence de Rodri, Lamine Yamal, Nico Williams, Dani Carvajal, Fabian Ruiz, Dani Olmo, Ferran Torres et du jeune Dean Huijsen, c’est à nouveau le milieu de terrain d’Arsenal Mikel Merino qui a fait parler son sens du but en signant ses cinquième et sixième réalisations en quatre rencontres de la tête (35e, 57e).Le défenseur bulgare Atanas Chernev a creusé l’écart en fin de match en détournant un centre d’Aleix Garcia dans ses propres filets (79e), et l’expérimenté Mikel Oyarzabal a transformé un pénalty obtenu par Merino, encore lui (90e+2).”Je suis dans une période où je trouve les espaces et les ballons me tombent dessus. Ce n’est pas seulement de la chance, bien sûr, mais il en faut un peu pour réaliser une telle série”, a expliqué l’ex-joueur de la Real Sociedad.”Tous les équipes sont bien rodées au niveau tactique. Nous avons vraiment du mérite, quand on voit la quantité d’occasions que l’équipe se créée… C’est le chemin à suivre. Le jour où nous serons plus efficaces, de nombreux buts tomberont. Sinon, nous aurons au moins le match sous contrôle”, a-t-il poursuivi à la télévision publique espagnole.Il faudrait désormais un véritable cataclysme lors des deux dernières journées, en novembre, pour que les Espagnols soient privés de la première place et doivent passer par les barrages.- Pedri ovationné -Même avec un onze largement remanié, les hommes de Luis de la Fuente ont une nouvelle fois étouffé leur adversaire avec plus de 80% de possession de balle, égalant la meilleure série de l’histoire de la Roja avec un 29e match consécutif sans défaite en compétition officielle.Sans le prodige barcelonais Lamine Yamal, c’est son coéquipier Pedri qui a livré un récital technique au milieu de terrain, distillant notamment le ballon du 1-0, remisé par le défenseur franco-espagnol Robin Le Normand pour Merino (35e), avant de quitter la pelouse à la 67e minute sous une superbe ovation du public.Le chef d’orchestre du Barça avait été le joueur le plus dangereux en début de partie, en servant le jeune buteur de Porto Samu Aghehowa, qui a buté sur le gardien bulgare Svetoslav Vutsov (18e), puis en trouvant la barre d’un subtil piqué dégagé ensuite sur sa ligne par un défenseur adverse (19e).Il avait également frôlé le poteau droit d’une volée un peu trop écrasée (30e).La Bulgarie, déjà battue (3-0) en septembre, n’est pas parvenue à cadrer le moindre tir et reste dernière du groupe E avec quatre revers et 0 point marqué. 

Foot: l’Angleterre de Kane s’envole vers le Mondial-2026

L’Angleterre de Thomas Tuchel a validé à vitesse grand V son billet pour le Mondial-2026, mardi en décrochant une sixième victoire en six matches qualificatifs, sans but encaissé, à Riga contre la faible Lettonie (5-0).La sélection des Three Lions est devenue la première équipe européenne qualifiée pour le tournoi nord-américain en vertu de sa confortable avance sur l’Albanie, son dauphin du groupe K, sept points derrière.Les deux dernières rencontres de novembre serviront à peaufiner les automatismes et à prolonger, peut-être, le formidable élan des partenaires de Harry Kane.”Se qualifier à deux matches de la fin, c’est une grande réussite, sans aucun but encaissé, en pratiquant un football de grande qualité”, a savouré le capitaine sur la chaîne ITV. “Nous donnons l’impression que c’est facile, mais ces matches peuvent être difficiles”.La campagne qualificative ne peut certes pas être perçue comme un gage de réussite l’été prochain, au regard de l’adversité peu relevée que les Anglais ont rencontrée, mais elle servira de base solide pour Tuchel.L’ancien entraîneur du Bayern, du PSG ou encore de Chelsea, novice dans la fonction de sélectionneur, a débuté son mandat par un sans-faute: six victoires, 18 buts marqués et aucun concédé en qualifications.Il a aussi donné des idées de jeu claires et du souffle à une équipe qui en a parfois manqué, le tout sans plusieurs stars laissées de côté, à cause de blessures (Alexander-Arnold, Palmer, Madueke) ou par choix (Bellingham, Foden, Grealish).”Nous jouons de manière très agressive, avec un pressing haut. C’est un jeu très physique que nous pratiquons, c’est très exigeant mais cela motive tout le monde”, a résumé l’Allemand.- Des gagnants en octobre -Tuchel n’a pas tout changé non plus. Sa décision de maintenir le capitanat à Harry Kane, le seul grand N.9 à sa disposition, a encore été récompensée dans le petit Daugavas stadions (10.000 spectateurs) ouvert aux quatre vents.L’avant-centre du Bayern a marqué sept buts en sept matches sous sa direction, en comptant son doublé de mardi: une frappe du gauche de l’extérieur de la surface (44e, 2-0) et un penalty parfaitement tiré avant la mi-temps (45e+4, 3-0).Le Munichois traverse une des périodes les plus fastes de sa carrière: sur les deux derniers mois écoulés, il a inscrit 21 buts en 13 matches, club et sélection confondus.”Les chiffres sont là, bien sûr, mais je pense aussi à la façon dont je me sens sur le terrain, la façon dont je vois les passes, les courses, et physiquement je suis en bonne forme”, apprécie-t-il.En Lettonie, Kane a montré une fois de plus sa science du placement, sa capacité à décrocher pour organiser les attaques et l’étendue de sa palette technique.D’autres joueurs moins expérimentés ont également montré de belles choses à Riga, à commencer par l’ailier Anthony Gordon (24 ans) et le latéral polyvalent Djed Spence (25 ans), lancé en septembre et titulaire pour la deuxième fois d’affilée.L’attaquant de Newcastle a tout fait pour percer le bloc bas adverse, offrant de nombreux centres à ses partenaires et marquant le premier but du match d’un tir enroulé (26e, 1-0) après une belle course.Utilisé comme arrière droit, cinq jours après avoir évolué à gauche en amical contre le pays de Galles (3-0), Spence a lui géré derrière et apporté le danger devant, à l’image de son centre que le défenseur Maksims Tonisevs a catapulté dans son propre but (58e, 4-0).Tuchel a pu faire entrer cinq remplaçants en seconde période et deux d’entre eux ont clos le festival: Jarrod Bowen a récupéré un ballon au pressing puis bien décalé Eberechi Eze, lequel a ajusté le gardien adverse après s’être bien réaxé (86e, 5-0).Bien sûr, ce n’était que la 137e équipe au classement Fifa en face. Mais c’était un passage obligé, et très bien négocié, sur la route du Mondial.

Foot: l’Angleterre de Kane s’envole vers le Mondial-2026

L’Angleterre de Thomas Tuchel a validé à vitesse grand V son billet pour le Mondial-2026, mardi en décrochant une sixième victoire en six matches qualificatifs, sans but encaissé, à Riga contre la faible Lettonie (5-0).La sélection des Three Lions est devenue la première équipe européenne qualifiée pour le tournoi nord-américain en vertu de sa confortable avance sur l’Albanie, son dauphin du groupe K, sept points derrière.Les deux dernières rencontres de novembre serviront à peaufiner les automatismes et à prolonger, peut-être, le formidable élan des partenaires de Harry Kane.”Se qualifier à deux matches de la fin, c’est une grande réussite, sans aucun but encaissé, en pratiquant un football de grande qualité”, a savouré le capitaine sur la chaîne ITV. “Nous donnons l’impression que c’est facile, mais ces matches peuvent être difficiles”.La campagne qualificative ne peut certes pas être perçue comme un gage de réussite l’été prochain, au regard de l’adversité peu relevée que les Anglais ont rencontrée, mais elle servira de base solide pour Tuchel.L’ancien entraîneur du Bayern, du PSG ou encore de Chelsea, novice dans la fonction de sélectionneur, a débuté son mandat par un sans-faute: six victoires, 18 buts marqués et aucun concédé en qualifications.Il a aussi donné des idées de jeu claires et du souffle à une équipe qui en a parfois manqué, le tout sans plusieurs stars laissées de côté, à cause de blessures (Alexander-Arnold, Palmer, Madueke) ou par choix (Bellingham, Foden, Grealish).”Nous jouons de manière très agressive, avec un pressing haut. C’est un jeu très physique que nous pratiquons, c’est très exigeant mais cela motive tout le monde”, a résumé l’Allemand.- Des gagnants en octobre -Tuchel n’a pas tout changé non plus. Sa décision de maintenir le capitanat à Harry Kane, le seul grand N.9 à sa disposition, a encore été récompensée dans le petit Daugavas stadions (10.000 spectateurs) ouvert aux quatre vents.L’avant-centre du Bayern a marqué sept buts en sept matches sous sa direction, en comptant son doublé de mardi: une frappe du gauche de l’extérieur de la surface (44e, 2-0) et un penalty parfaitement tiré avant la mi-temps (45e+4, 3-0).Le Munichois traverse une des périodes les plus fastes de sa carrière: sur les deux derniers mois écoulés, il a inscrit 21 buts en 13 matches, club et sélection confondus.”Les chiffres sont là, bien sûr, mais je pense aussi à la façon dont je me sens sur le terrain, la façon dont je vois les passes, les courses, et physiquement je suis en bonne forme”, apprécie-t-il.En Lettonie, Kane a montré une fois de plus sa science du placement, sa capacité à décrocher pour organiser les attaques et l’étendue de sa palette technique.D’autres joueurs moins expérimentés ont également montré de belles choses à Riga, à commencer par l’ailier Anthony Gordon (24 ans) et le latéral polyvalent Djed Spence (25 ans), lancé en septembre et titulaire pour la deuxième fois d’affilée.L’attaquant de Newcastle a tout fait pour percer le bloc bas adverse, offrant de nombreux centres à ses partenaires et marquant le premier but du match d’un tir enroulé (26e, 1-0) après une belle course.Utilisé comme arrière droit, cinq jours après avoir évolué à gauche en amical contre le pays de Galles (3-0), Spence a lui géré derrière et apporté le danger devant, à l’image de son centre que le défenseur Maksims Tonisevs a catapulté dans son propre but (58e, 4-0).Tuchel a pu faire entrer cinq remplaçants en seconde période et deux d’entre eux ont clos le festival: Jarrod Bowen a récupéré un ballon au pressing puis bien décalé Eberechi Eze, lequel a ajusté le gardien adverse après s’être bien réaxé (86e, 5-0).Bien sûr, ce n’était que la 137e équipe au classement Fifa en face. Mais c’était un passage obligé, et très bien négocié, sur la route du Mondial.

Mondial-2026: l’Italie bat Israël 3 à 0 et assure son billet pour les barrages

L’Italie a battu Israël 3 à 0 (mi-temps: 1-0) mardi à Udine pour signer sa quatrième victoire consécutive qui l’assure, au minimum, de participer aux barrages pour le Mondial-2026.Mateo Retegui a inscrit un doublé, sur pénalty (45e+2) et d’une superbe reprise (74e), puis Gianluca Mancini a ajouté dans le temps additionnel (90e+3) un troisième but, lors d’une rencontre disputée dans un climat tendu.Une manifestation propalestinienne a rassemblé, d’abord dans le calme, plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans la rues d’Udine.Au moment où débutait le match, des incidents ont éclaté quand plusieurs dizaines de manifestants ont tenté de forcer les barrages de police pour se rendre vers le stade, puis ont incendié des poubelles.La police a fait usage d’engins lanceurs d’eau pour les stopper et a procédé à plusieurs arrestations, selon l’agence AGI. Une journaliste de la Rai a été blessée à la tête durant ces heurts, mais son pronostic vital n’est pas engagé, rapporte l’agence AGI.Avant le coup d’envoi, l’hymne israélien a été sifflé par une partie des 10.000 spectateurs présents dans les tribunes du Stadio Friuli.La Nazionale, bousculée en première période, a offert une quatrième victoire en autant de matches à son sélectionneur Gennaro Gattuso, en poste depuis juin.Elle est désormais assurée de terminer au moins 2e du groupe I avec ses 15 points, soit six de plus que son adversaire du jour (9 pts).L’Italie, absente des deux dernières Coupes du monde, peut théoriquement encore finir première et donc se qualifier directement pour la prochaine Coupe du monde. Mais elle doit remporter ses deux derniers matches mi-novembre contre la Moldavie et la Norvège, et marquer beaucoup de buts pour dépasser le leader norvégien, 18 points et une différence de buts nettement favorable (+26, contre +10).

Mondial 2026: le Portugal fait match nul face à la Hongrie, malgré un doublé de Ronaldo

Le Portugal devra patienter pour valider son billet pour la Coupe du monde 2026 après son match nul (2-2) concédé mardi à Lisbonne dans le temps additionnel contre la Hongrie malgré un doublé de Cristiano Ronaldo.Lors de ce match, “CR7” est devenu à 40 ans le meilleur buteur de l’histoire des qualifications du Mondial avec 41 buts.Le match a mal commencé pour le Portugal. Après une première tentative de Ronaldo, qui a vu le ballon s’envoler au dessus des cages, les Hongrois ont créé la surprise en ouvrant le score dès la 9e minute grâce à un but de Szalai, de la tête sur un corner de Szoboszlai. Mais le Portugal a rapidement réagi. Plus entreprenants, les hommes de Roberto Martinez ont égalisé à la 22e minute grâce à Ronaldo.Parfaitement placé dans l’axe, il a marqué d’un tir puissant en reprenant dans les six mètres un centre tendu de la droite de Nelson Semedo.Juste avant la pause (45+3), le capitaine portugais a offert l’avantage aux siens en reprenant un centre de Nuno Mendes. Les quelque 48.000 spectateurs du stade Alvalade à Lisbonne ont explosé de joie.Ce doublé a permis à CR7 d’entrer un peu plus dans la légende, en établissant un nouveau record historique de buts inscrits lors de phases de qualification, tous continents confondus.L’attaquant portugais est devenu le meilleur buteur de l’histoire des qualifications pour la Coupe du monde, en inscrivant ses 40e et 41e buts. Il devance ainsi le Guatémaltèque Carlos Ruiz, ancien détenteur du record avec 39 réalisations.En deuxième période, le Portugal a continué à presser, mais sans succès. Malgré plusieurs occasions nettes, notamment des frappes de Ruben Dias et Bruno Fernandes repoussées par les poteaux.Mais les Hongrois sont restés dangereux jusqu’au bout. A la 73e minute la Hongrie a frôlé l’égalisation, mais le ballon s’est écrasé sur la barre avant d’être dégagé par Ruben Dias.La douche froide est arrivée au début du temps additionnel, lorsque les Hongrois ont égalisé grâce à un but de Dominik Szoboszlai (90+1).