Manifestations contre le pouvoir en République tchèque et en Slovaquie

Tchèques et Slovaques protestent contre leurs dirigeants lundi à l’occasion des commémorations de la Révolution de Velours, les accusant de trahir l’héritage de la transition vers la démocratie.Le 17 novembre 1989, les communistes tchécoslovaques avaient réprimé une marche pacifique dans le centre de Prague, déclenchant une riposte qui a renversé le régime affidé à Moscou, après quatre décennies de dictature.Cette révolution a restauré la démocratie en Tchécoslovaquie, qui s’est ensuite scindée en République tchèque et en Slovaquie quatre ans plus tard.Puis les deux pays ont intégré l’Union européenne (UE) en intégrant les acquis communautaires.Une partie de la population s’oppose au pouvoir actuel du milliardaire tchèque Andrej Babis et du prorusse slovaque Robert Fico. Elle les accuse de piétiner les valeurs de la transition.”Voulons-nous vraiment vivre dans un État où les politiciens sont au-dessus des lois?”, demande l’organisateur du rassemblement dans la capitale tchèque, Mikulas Minar.- “Pacte mafieux” -En 2019, son mouvement avait réuni 250.000 personnes contre M. Babis lors de son premier mandat, dans un pays qui compte 10,9 millions d’habitants.Mais Andrej Babis a remporté les élections une seconde fois en octobre et forme actuellement son gouvernement pour diriger le pays à nouveau. Cet admirateur du président américain, âgé de 71 ans, est allié au parti d’extrême droite SPD. Il a offert à son responsable, Tomio Okamura, poursuivi pour incitation à la haine, la présidence du parlement.Anciennement communiste, M. Babis est accusé de fraude aux subventions européennes. Mais il nie tout acte répréhensible, dénonçant une campagne de diffamation. Selon Mikulas Minar, ce nouveau gouvernement émerge donc sur un possible “pacte mafieux”, deux inculpés étant à présent en position de s’offrir mutuellement l’immunité contre la justice.- “Caste” -En Slovaquie, des manifestations contre Robert Fico se tiennent dans plusieurs localités, dont la capitale, Bratislava.Le Premier ministre “prend des mesures contraires à la démocratie qui nous ramènent avant 1989″, estime un autre organisateur, Marian Kulich. M. Fico, 61 ans, anciennement communiste lui aussi, exerce son quatrième mandat également grâce au soutien d’un parti d’extrême droite, le SNS.”Nos dirigeants appartiennent à la même caste de gens mal formés, qui s’échangent les postes”, déplore le retraité Slavomir Chorvat. Il avait “longtemps pensé en vain que ça changerait”.Sur le modèle de la Hongrie voisine, le nationaliste Robert Fico combat les ONG, remplace les élites culturelles et sape l’indépendance des médias.Il a aussi fait renouer la Slovaquie avec la Russie, malgré l’invasion russe de l’Ukraine, pays qu’il refuse de soutenir.

L’Assemblée rouvre les finances 2025, avec un débat attendu sur la perte de TVA

Les députés s’emparent lundi dans l’hémicycle du projet de loi de fin de gestion (PLFG), texte “technique” ajustant les finances de 2025, mais aussi très politique, avec notamment des débats en vue sur les causes de la baisse des recettes de TVA.”C’est un texte technique”, a assuré en commission des Finances la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin. Sans manquer de se féliciter que la France était “en passe de remplir” son objectif de déficit public pour 2025 autour de 5,4% (5,8% en 2024).Le texte, dont l’examen débutera à 21H30, prévoit quelques ouvertures de crédits. Certaines relativement consensuelles, comme 190 millions pour des dépenses de sécurité en Outre-mer et contre les incendies estivaux.D’autres moins, à l’instar d’1,1 milliard sur l’écologie, à l’aune de contrats conclus par le passé et d’une “baisse des prix” sur le marché des énergies renouvelables. Un irritant pour le RN : “elles n’ont qu’à se financer toutes seules”, a pointé le député Jean-Philippe Tanguy.Côté annulation, on note par exemple 1,6 milliard de moins sur le projet “France 2030”, le gouvernement invoquant un surplus de trésorerie. Une baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne permet aussi d’alléger de 2,9 milliards la charge de la dette.La ministre a tenté en commission de marquer l’importance du texte : sans lui “le gouvernement ne pourra pas verser comme prévu l’Allocation adultes handicapés, et la prime d’activité à tous ses bénéficiaires en décembre” (+ 450 millions d’euros de crédits).Sans convaincre les oppositions, la plupart ayant voté contre le texte, rejeté en commission jeudi.Parmi les griefs importants, la baisse annoncée des recettes de TVA, – 5 milliards d’euros par rapport aux prévisions du budget 2025 pour les caisses de l’Etat. “Le problème est encore plus grave” assure Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances, arguant que la part de TVA allant à l’Etat pèse pour “la moitié”. Le trou total pourrait donc être “de 10 milliards”, selon lui.Et le député LFI d’y voir un “cercle récessif” de la politique macroniste, qui grèverait la consommation des ménages.”C’est un sujet que nous suivons de très près”, a assuré Amélie de Montchalin dans Le Parisien dimanche, même si “d’autres recettes plus dynamiques compensent en 2025” (l’impôt sur les sociétés monte notamment de 5 milliards par rapport aux prévisions).En commission elle a annoncé une “mission” à Bercy pour comprendre pourquoi l’impôt manquait sa cible, alors que son “assiette” a augmenté de “1,7%”. Parmi les pistes soulevées par la ministre, l’essor de la consommation par colis, avec un recouvrement moins efficace.

L’Assemblée rouvre les finances 2025, avec un débat attendu sur la perte de TVA

Les députés s’emparent lundi dans l’hémicycle du projet de loi de fin de gestion (PLFG), texte “technique” ajustant les finances de 2025, mais aussi très politique, avec notamment des débats en vue sur les causes de la baisse des recettes de TVA.”C’est un texte technique”, a assuré en commission des Finances la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin. Sans manquer de se féliciter que la France était “en passe de remplir” son objectif de déficit public pour 2025 autour de 5,4% (5,8% en 2024).Le texte, dont l’examen débutera à 21H30, prévoit quelques ouvertures de crédits. Certaines relativement consensuelles, comme 190 millions pour des dépenses de sécurité en Outre-mer et contre les incendies estivaux.D’autres moins, à l’instar d’1,1 milliard sur l’écologie, à l’aune de contrats conclus par le passé et d’une “baisse des prix” sur le marché des énergies renouvelables. Un irritant pour le RN : “elles n’ont qu’à se financer toutes seules”, a pointé le député Jean-Philippe Tanguy.Côté annulation, on note par exemple 1,6 milliard de moins sur le projet “France 2030”, le gouvernement invoquant un surplus de trésorerie. Une baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne permet aussi d’alléger de 2,9 milliards la charge de la dette.La ministre a tenté en commission de marquer l’importance du texte : sans lui “le gouvernement ne pourra pas verser comme prévu l’Allocation adultes handicapés, et la prime d’activité à tous ses bénéficiaires en décembre” (+ 450 millions d’euros de crédits).Sans convaincre les oppositions, la plupart ayant voté contre le texte, rejeté en commission jeudi.Parmi les griefs importants, la baisse annoncée des recettes de TVA, – 5 milliards d’euros par rapport aux prévisions du budget 2025 pour les caisses de l’Etat. “Le problème est encore plus grave” assure Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances, arguant que la part de TVA allant à l’Etat pèse pour “la moitié”. Le trou total pourrait donc être “de 10 milliards”, selon lui.Et le député LFI d’y voir un “cercle récessif” de la politique macroniste, qui grèverait la consommation des ménages.”C’est un sujet que nous suivons de très près”, a assuré Amélie de Montchalin dans Le Parisien dimanche, même si “d’autres recettes plus dynamiques compensent en 2025” (l’impôt sur les sociétés monte notamment de 5 milliards par rapport aux prévisions).En commission elle a annoncé une “mission” à Bercy pour comprendre pourquoi l’impôt manquait sa cible, alors que son “assiette” a augmenté de “1,7%”. Parmi les pistes soulevées par la ministre, l’essor de la consommation par colis, avec un recouvrement moins efficace.

Zelensky à Paris en vue d’un “accord majeur” pour défendre le ciel ukrainien

Les présidents ukrainien et français Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron se retrouvent lundi à Paris pour discuter des besoins militaires de Kiev et de la coopération des industries de défense des deux pays, le dirigeant ukrainien évoquant un “accord majeur en préparation”.Il s’agit selon l’Elysée de “mettre l’excellence française en matière d’industrie d’armement au service de la défense de l’Ukraine” et de “permettre d’acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l’agression russe”.La présidence française a notamment évoqué “la défense du ciel ukrainien”, alors que Volodymyr Zelensky a renouvelé samedi son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérienne, au lendemain de nouvelles frappes russes massives contre son pays.Le chef de l’Etat français et son homologue commenceront leur journée sur la base aérienne militaire de Villacoublay, au sud-ouest de la capitale.Le président ukrainien, qui a signé le mois dernier une lettre d’intention en vue d’acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen, se verra présenter l’avion de combat français Rafale et son armement, ainsi que des systèmes de drones et le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération.Celui-ci doit être livré à la France à partir de 2027 et dispose de capacités d’interception étendues contre les missiles par rapport au SAMP-T, dont un exemplaire est déployé en Ukraine.”Nous travaillons à la livraison de plusieurs systèmes de défense aérienne, au renforcement de notre aviation”, a annoncé vendredi dans une vidéo Volodymyr Zelensky, selon qui “un accord majeur est en préparation avec la France”.”Il va être finalisé très rapidement j’en suis sûr, ce sera historique”, a-t-il ajouté.- “Force multinationale” -Emmanuel Macron avait annoncé fin octobre la livraison “dans les prochains jours” de missiles antiaériens Aster tirés par le SAMP-T, et d’avions de chasse Mirage 2000 supplémentaires. Kiev a déjà reçu trois des six appareils promis.Les deux dirigeants participeront dans l’après-midi à l’Elysée à un “forum drones franco-ukrainien”.Il s’agit de “mise en contact” et de “renforcer les coopérations avec tous les acteurs de cet écosystème, que ce soit les acteurs industriels ou les acteurs financiers”, selon l’Elysée.Kiev entend utiliser cette année plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70% des destructions de matériels ennemis sur le front. Le pays a développé pour cela un agile réseau de production. L’Ukraine utilise également des drones pour abattre les drones Shahed lancés chaque nuit contre elle.Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se rendront par ailleurs au mont Valérien, à l’ouest de Paris, visiter l’état-major de la “force multinationale Ukraine” que Paris et Londres préparent pour qu’elle puisse être déployée dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu et des “garanties de sécurité” à fournir à Kiev.Mis en place par la “coalition de volontaires”, à laquelle participent, selon l’Elysée, 35 pays en incluant l’Ukraine, cet état-major “fonctionne” et est “dès à présent” capable “de déployer une force dès le lendemain d’un cessez-le-feu”, assure-t-on côté français.Cette coalition de pays, essentiellement européens, soutenant l’Ukraine s’est réunie la dernière fois à Londres le 24 octobre.Les garanties de sécurité envisagées pour l’Ukraine, échafaudées depuis des mois par cette coalition, comprennent un soutien à l’armée de Kiev et des volets terrestre, maritime et aérien. Mais leur mise en œuvre reste conditionnée à un très hypothétique arrêt des combats.Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de l’invasion à grande échelle de son pays par la Russie en février 2022 intervient alors que l’Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l’un de ses proches.”Sur les sujets de la corruption, il faut être extraordinairement vigilant. On l’est et on l’est en particulier dans ce processus d’adhésion à l’Union européenne” entamé par l’Ukraine, a rappelé samedi le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, sur la chaîne LCI.

Zelensky à Paris en vue d’un “accord majeur” pour défendre le ciel ukrainien

Les présidents ukrainien et français Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron se retrouvent lundi à Paris pour discuter des besoins militaires de Kiev et de la coopération des industries de défense des deux pays, le dirigeant ukrainien évoquant un “accord majeur en préparation”.Il s’agit selon l’Elysée de “mettre l’excellence française en matière d’industrie d’armement au service de la défense de l’Ukraine” et de “permettre d’acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l’agression russe”.La présidence française a notamment évoqué “la défense du ciel ukrainien”, alors que Volodymyr Zelensky a renouvelé samedi son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérienne, au lendemain de nouvelles frappes russes massives contre son pays.Le chef de l’Etat français et son homologue commenceront leur journée sur la base aérienne militaire de Villacoublay, au sud-ouest de la capitale.Le président ukrainien, qui a signé le mois dernier une lettre d’intention en vue d’acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen, se verra présenter l’avion de combat français Rafale et son armement, ainsi que des systèmes de drones et le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération.Celui-ci doit être livré à la France à partir de 2027 et dispose de capacités d’interception étendues contre les missiles par rapport au SAMP-T, dont un exemplaire est déployé en Ukraine.”Nous travaillons à la livraison de plusieurs systèmes de défense aérienne, au renforcement de notre aviation”, a annoncé vendredi dans une vidéo Volodymyr Zelensky, selon qui “un accord majeur est en préparation avec la France”.”Il va être finalisé très rapidement j’en suis sûr, ce sera historique”, a-t-il ajouté.- “Force multinationale” -Emmanuel Macron avait annoncé fin octobre la livraison “dans les prochains jours” de missiles antiaériens Aster tirés par le SAMP-T, et d’avions de chasse Mirage 2000 supplémentaires. Kiev a déjà reçu trois des six appareils promis.Les deux dirigeants participeront dans l’après-midi à l’Elysée à un “forum drones franco-ukrainien”.Il s’agit de “mise en contact” et de “renforcer les coopérations avec tous les acteurs de cet écosystème, que ce soit les acteurs industriels ou les acteurs financiers”, selon l’Elysée.Kiev entend utiliser cette année plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70% des destructions de matériels ennemis sur le front. Le pays a développé pour cela un agile réseau de production. L’Ukraine utilise également des drones pour abattre les drones Shahed lancés chaque nuit contre elle.Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se rendront par ailleurs au mont Valérien, à l’ouest de Paris, visiter l’état-major de la “force multinationale Ukraine” que Paris et Londres préparent pour qu’elle puisse être déployée dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu et des “garanties de sécurité” à fournir à Kiev.Mis en place par la “coalition de volontaires”, à laquelle participent, selon l’Elysée, 35 pays en incluant l’Ukraine, cet état-major “fonctionne” et est “dès à présent” capable “de déployer une force dès le lendemain d’un cessez-le-feu”, assure-t-on côté français.Cette coalition de pays, essentiellement européens, soutenant l’Ukraine s’est réunie la dernière fois à Londres le 24 octobre.Les garanties de sécurité envisagées pour l’Ukraine, échafaudées depuis des mois par cette coalition, comprennent un soutien à l’armée de Kiev et des volets terrestre, maritime et aérien. Mais leur mise en œuvre reste conditionnée à un très hypothétique arrêt des combats.Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de l’invasion à grande échelle de son pays par la Russie en février 2022 intervient alors que l’Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l’un de ses proches.”Sur les sujets de la corruption, il faut être extraordinairement vigilant. On l’est et on l’est en particulier dans ce processus d’adhésion à l’Union européenne” entamé par l’Ukraine, a rappelé samedi le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, sur la chaîne LCI.

Iran girls kick down social barriers with karate

As the referee’s whistle signalled the start of the match, two five-year-old Iranian girls faced off, delivering a closely watched karate bout to a captivated audience — a sign of the changing attitude toward martial arts in the Islamic Republic in recent years.The two young opponents, clad in crisp white karategi with coloured belts and protective headgear, circled each other on the tatami, the floor covering used for practising Japanese martial arts.Their movements were sharp and deliberate, each kick and block executed with precision and control to the cheers of an all-female audience. At the final whistle, three minutes later, the two opponents shook hands and embraced.The match was part of an annual regional tournament that saw 230 participants of all ages gathered in Tehran, lining up in formation before the competition began. That AFP was accorded rare access to film and photograph a competition for women and girls was itself a sign of greater official openness.”This sport is anything but violent” because it “promotes discipline”, said Samaneh Parsa, a 44-year-old mother who has been practising karate for five years with her daughter Helma and son Ilya.”I have observed its positive influence on children’s behaviour,” she said at a club in southern Tehran, where AFP was granted a rare access to the prelude to the match. For her, karate is a way to “release emotions” and “bring serenity during stressful times”, even though it was long frowned upon for women to practise the sport in Iran.All martial arts were temporarily banned for women after the 1979 Islamic Revolution but were later reinstated under stricter dress code regulations.- ‘Strong mindset’ -As more women turn to karate, the sport has become a symbol of Iran’s changing society, where a young, urban generation is quietly challenging traditional gender roles and societal norms.Last week, Iranian athlete Atousa Golshadnezhad won another gold medal at the Islamic Solidarity Games in Saudi Arabia.Women in Iran have, in recent years, been pushing social boundaries more broadly — defying the Islamic Republic’s strict rules, including the mandatory dress code.The trend has been particularly evident since the September 2022 death in custody of Mahsa Amini, a 22-year-old Iranian Kurd, who had been arrested by the morality police for allegedly violating the dress code.Afshin Torkpour, head of Kyokushin-Ryu karate in Iran, has similarly noted a shift in recent years, with women turning to sports that “were once considered violent”.Women practising the sport are now as, and often more motivated, said Torkpour, noting that they develop “a strong mindset”.Around 150,000 people practise karate in Iran across all genders, says Torkpour, who estimates that the actual figure could be much higher, up to two million.At the Asian Championships, the national junior women’s under-21 team won 11 medals, including six golds.In 2020, two Iranian karatekas participated in the Tokyo Olympics in Japan but did not win any medals.For Azam Ahmadi, a woman in her 30s who has practised the sport since she was 12, karate teaches essential life skills: “If you fall, you have to get back up, keep going, and never give up.”Mina Mahadi, vice-head of the women’s Kyokushin-Ryu karate section in Iran, says it also allows girls to “gain confidence” instead of them “saying yes to anything”.

Trump ne ferme pas la porte à des “discussions” avec Maduro

Le président américain Donald Trump a évoqué dimanche de possibles “discussions” avec son homologue vénézuélien Nicolas Maduro, dans un contexte de fortes tensions entre leurs pays.Le contexte régional s’est considérablement dégradé depuis le déploiement américain d’ampleur au large de l’Amérique latine, officiellement pour y mener une campagne militaire contre le trafic de drogue à destination …

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