Kering vend sa beauté à L’Oréal pour se relancer

Le groupe français de luxe Kering, malmené depuis plusieurs années, vend sa division beauté à son compatriote L’Oréal pour 4 milliards d’euros, ce qui devrait lui permettre de réduire son endettement et continuer son redressement.L’information avait été dévoilée samedi par le Wall Street Journal: Kering cède au numéro un mondial des cosmétiques L’Oréal sa division beauté, créée en 2023 avec notamment l’achat de la marque de parfums de luxe Creed pour 3,5 milliards de dollars. La réalisation de l’opération est prévue au premier semestre 2026.La cession, annoncée dans la nuit de dimanche à lundi, est saluée par les marchés à l’ouverture de la Bourse de Paris lundi, où l’action Kering gagnait plus de 5% dans les premiers échanges. L’accord comprend également “l’établissement des licences de 50 ans pour les marques iconiques de Kering” (Gucci, Bottega Veneta et Balenciaga), L’Oréal possédant déjà depuis 2008 la licence Yves Saint Laurent. Le partenariat inclut “les droits de conclure un accord de licence exclusif d’une durée de cinquante ans pour la création, le développement et la distribution des produits parfum et beauté de Gucci, démarrant après l’expiration de la licence actuelle avec Coty, dans le respect des obligations du groupe Kering au titre de l’accord de licence existant”. Selon une note des analystes de HSBC, la licence arrive à expiration chez l’américain Coty en 2028. Il est également inclus un “partenariat exclusif, prévu sous la forme d’une co-entreprise à 50/50, qui permettra de créer des expériences et des services combinant les capacités d’innovation de L’Oréal et la connaissance approfondie des clients du luxe de Kering”.”L’ajout de ces marques extraordinaires complète parfaitement notre portefeuille existant et élargit considérablement notre présence dans de nouveaux segments dynamiques de la beauté de luxe (…) Gucci, Bottega Veneta et Balenciaga sont toutes des marques de couture exceptionnelles qui présentent un énorme potentiel de croissance”, déclare le directeur général de L’Oréal, Nicolas Hieronimus, cité dans le communiqué.- “Etape décisive pour Kering”-“Cette alliance stratégique marque une étape décisive pour Kering”, déclare son directeur général, Luca de Meo, cité dans le communiqué, “ce partenariat nous permet de nous concentrer sur ce qui nous définit le mieux : notre puissance créative et l’attractivité de nos Maisons”.Cette annonce survient un mois seulement après l’entrée en fonction de Luca de Meo, chargé de redresser le groupe malmené depuis plusieurs années par les difficultés de sa marque phare Gucci, qui assure à elle seule 44% du chiffre d’affaires et les deux tiers de la rentabilité opérationnelle mais n’en finit pas de traverser une mauvaise passe.”Nous devrons continuer à nous désendetter et, là où cela s’impose, rationaliser, réorganiser et repositionner certaines de nos marques”, avait déclaré Luca de Meo le jour de sa nomination le 9 septembre. .”Le nouveau directeur général de Kering semble déjà vouloir marquer les esprits. Luca de Meo a déclaré que le redressement du bilan constituait une priorité, et qu’une vente de la division beauté permettrait de réduire significativement l’endettement” du groupe, retient lundi Adam Cochrane, analyste de Deutsche Bank.Kering a annoncé en juillet une chute de 46% de son bénéfice net au premier semestre, à 474 millions d’euros, un plongeon de 16% de son chiffre d’affaires, à 7,6 milliards d’euros, et un endettement de 9,5 milliards d’euros.Cette vente à L’Oréal devrait permettre au groupe de diminuer sa dette. Les 4 milliards d’euros seront “payables en numéraire à la réalisation de l’opération prévue pour le premier semestre 2026”, précise le communiqué. L’Oréal versera également des redevances à Kering pour l’utilisation des marques sous licence.L’Oréal a de son côté publié en juillet un chiffre d’affaires semestriel en hausse de 1,6% à 22,47 milliards. Les ventes semestrielles de sa division luxe ont progressé de 1% à plus de 7,65 milliards d’euros.Le groupe de cosmétiques a également été cité en septembre dans le testament de Giorgio Armani, qui a demandé à ses héritiers de céder à moyen terme son empire à un géant comme LVMH, L’Oréal ou EssilorLuxottica. L’Oréal possède la licence Armani pour les parfums et cosmétiques depuis 1988.

Vol des bijoux du Louvre: la traque est lancée, la sécurité des musées en débat

La traque a commencé: au lendemain du spectaculaire cambriolage au musée du Louvre, la police est lundi aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”.Portant la marque de la criminalité organisée, ce vol de bijoux d’une valeur inestimable en plein jour dans le plus grand musée du monde a eu un écho international.Ce vol par effraction déclenche aussi une polémique politique et relance le débat sur la sécurité des musées français, qui présentent “une grande vulnérabilité”, a reconnu le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.”Je pense que les Français ce matin ils ont tous un peu l’impression (…) d’avoir été cambriolés”, a déclaré lundi le ministre de la Justice Gérald Darmanin. “Nous avons failli”, a-t-il estimé sur France Inter, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.- Sept minutes chrono -Dimanche aux alentours de 9H30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi-Soleil. La salle abrite “la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne”, qui compte environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable” selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. Il est composé de huit saphirs et de 631 diamants, selon le site internet du Louvre.L’opération dure sept minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers” et “éventuellement” connus pour des faits similaires, a dit Laurent Nuñez.Selon le ministère de la Culture, grâce à l’intervention d’agents du musée, “les malfaiteurs ont été mis en fuite, laissant derrière eux leurs équipements”.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. Dès lors, deux hypothèses, selon Laure Beccuau: les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. – “Humiliation” nationale -Ce vol, le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé, relance le débat sur la sécurité des musées.Il y a un mois, des voleurs s’étaient introduits de nuit au Muséum d’histoire naturelle à Paris pour emporter 6 kg de pépites d’or. En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage pour un préjudice estimé à 6,5 millions d’euros. “Jusqu’où ira le délitement de l’Etat ?”, s’est indigné le président du Rassemblement national Jordan Bardella, dénonçant une “insupportable humiliation” pour la France. Pour Marine Le Pen, “nos musées et bâtiments historiques ne sont pas sécurisés à la hauteur des menaces qui pèsent sur eux”. “Nous devons protéger ce que nous avons de plus précieux: notre histoire”, a exhorté le chef du groupe Les Républicains à l’Assemblée, Laurent Wauquiez.Une soixantaine d’enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.

Vol des bijoux du Louvre: la traque est lancée, la sécurité des musées en débat

La traque a commencé: au lendemain du spectaculaire cambriolage au musée du Louvre, la police est lundi aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”.Portant la marque de la criminalité organisée, ce vol de bijoux d’une valeur inestimable en plein jour dans le plus grand musée du monde a eu un écho international.Ce vol par effraction déclenche aussi une polémique politique et relance le débat sur la sécurité des musées français, qui présentent “une grande vulnérabilité”, a reconnu le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.”Je pense que les Français ce matin ils ont tous un peu l’impression (…) d’avoir été cambriolés”, a déclaré lundi le ministre de la Justice Gérald Darmanin. “Nous avons failli”, a-t-il estimé sur France Inter, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.- Sept minutes chrono -Dimanche aux alentours de 9H30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi-Soleil. La salle abrite “la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne”, qui compte environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable” selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. Il est composé de huit saphirs et de 631 diamants, selon le site internet du Louvre.L’opération dure sept minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers” et “éventuellement” connus pour des faits similaires, a dit Laurent Nuñez.Selon le ministère de la Culture, grâce à l’intervention d’agents du musée, “les malfaiteurs ont été mis en fuite, laissant derrière eux leurs équipements”.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. Dès lors, deux hypothèses, selon Laure Beccuau: les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. – “Humiliation” nationale -Ce vol, le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé, relance le débat sur la sécurité des musées.Il y a un mois, des voleurs s’étaient introduits de nuit au Muséum d’histoire naturelle à Paris pour emporter 6 kg de pépites d’or. En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage pour un préjudice estimé à 6,5 millions d’euros. “Jusqu’où ira le délitement de l’Etat ?”, s’est indigné le président du Rassemblement national Jordan Bardella, dénonçant une “insupportable humiliation” pour la France. Pour Marine Le Pen, “nos musées et bâtiments historiques ne sont pas sécurisés à la hauteur des menaces qui pèsent sur eux”. “Nous devons protéger ce que nous avons de plus précieux: notre histoire”, a exhorté le chef du groupe Les Républicains à l’Assemblée, Laurent Wauquiez.Une soixantaine d’enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.

Gaza: cinq choses à savoir sur le passage de Rafah

La réouverture du poste-frontière de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Egypte, prévue dans le cadre du plan Trump, reste en suspens malgré les appels des agences des Nations unies et d’autres acteurs majeurs comme la Croix-Rouge ou le Croissant-Rouge.Voici cinq choses à savoir sur cet accès hautement stratégique pour acheminer l’aide humanitaire, évacuer les blessés et reconstruire le territoire ravagé par deux ans de guerre entre Israël et le Hamas.- Un point d’accès crucial  – Le poste-frontière est situé à l’extrême sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Egypte, en bordure du désert du Sinaï. L’accès par l’Egypte est crucial pour les employés humanitaires internationaux et pour les camions transportant de l’aide, des denrées et surtout du carburant, indispensable à la vie quotidienne dans un territoire privé d’électricité.Le passage a été longtemps un des principaux points de sortie des Palestiniens de Gaza autorisés à quitter cette étroite bande de terre, soumise à un blocus israélien depuis 2007. Il a été de 2005 à 2007 le premier terminal frontalier palestinien contrôlé par l’Autorité palestinienne, avant de devenir un des symboles de la souveraineté du Hamas sur la bande de Gaza.- Sous contrôle israélien  -Le 7 mai 2024, l’armée israélienne a pris le contrôle du côté palestinien en affirmant que le poste était “utilisé à des fins terroristes”, avec de forts soupçons sur des acheminements d’armes. Tous les accès ont alors été fermés, y compris ceux des Nations unies.Le poste a brièvement rouvert lors du précédent cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entré en vigueur le 19 janvier 2025, permettant d’abord le passage des personnes autorisées à quitter le territoire palestinien, puis des camions.- Réouverture prochaine? – Sous pression, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar avait évoqué la semaine dernière une réouverture dimanche mais le bureau du Premier ministre israélien a finalement fait savoir que le passage de Rafah resterait fermé “jusqu’à nouvel ordre”.Le poste doit être ouvert pour la “circulation des personnes uniquement”, selon le Cogat, l’organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.Le plan du président américain Donald Trump qui sous-tend l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entré en vigueur le 10 octobre, prévoit dans ses points 7 et 8 que le territoire redevienne accessible à l’aide humanitaire internationale et que le passage de Rafah ouvre après le cessez-le-feu et la libération des otages israéliens par le Hamas.Mais depuis le 10 octobre, les autorités israéliennes ont atermoyé en invoquant le manquement du Hamas à restituer tous les corps, puis la nécessité de coordination avec l’Egypte, avant de reprendre dimanche les frappes aériennes sur le territoire. – Circuit humanitaire – L’aide internationale arrive généralement en Egypte par les ports de Port Saïd ou d’al-Arish, la ville la plus proche de la bande de Gaza, où stationnent actuellement des centaines de camions d’aide humanitaire, en attente de passage vers la frontière.Selon les récits des chauffeurs, une fois franchi le poste de Rafah, les poids lourds sont dirigés vers le passage israélien de Kerem Shalom (Karem Abu salem), à quelques kilomètres.Là, les conducteurs descendent de leur véhicule le temps de l’inspection. Après des contrôles drastiques, les produits autorisés à entrer sont déchargés puis rechargés à bord d’autres véhicules autorisés à entrer dans Gaza.- Les autres accès -Alors que l’accord porté par le président Trump prévoit l’entrée de 600 camions par jour, Israël autorise encore l’acheminement de l’aide humanitaire au compte-goutte, pour les trois quarts via le passage de Kerem Shalom, le reste via celui de Kissoufim (centre-est), selon l’ONU.  Le point de passage d’Erez (ou de Beit Hanoun), entre le nord du territoire palestinien et le sud d’Israël, a été détruit par des hommes armés du Hamas lors de son attaque sans précédent du 7 octobre 2023 contre Israël. Brièvement rouvert début 2025, il est actuellement fermé, sans date d’ouverture. D’autres voies d’accès, comme Karni (al-Muntar), dans le nord-est, Sufa (al-Awdah) dans le sud ou Zikim (nord) ont fonctionné par le passé, mais les autorités israéliennes communiquent peu sur le sujet. 

Etats-Unis: un véhicule de police touché accidentellement par un éclat d’obus

Un véhicule des forces de l’ordre a été accidentellement touché en Californie par un éclat d’obus provenant d’un projectile d’artillerie tiré lors d’une démonstration militaire, à l’occasion du 250e anniversaire du Corps des Marines auquel assistait le vice-président américain JD Vance, a indiqué lundi la police. L’incident, qui s’est déroulé samedi, n’a pas fait de blessé, a précisé la police de la route dans un communiqué.L’obus a “explosé prématurément en plein vol”. “Il s’agit d’une situation inhabituelle et préoccupante”, a estimé Tony Coronado un des chefs de la police de la route, ajoutant qu’il est “extrêmement rare que des activités d’entraînement avec munitions réelles ou explosifs aient lieu au-dessus d’une autoroute en service”.Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, avait critiqué la démonstration de tirs réels dans les jours précédant l’événement, qui a entraîné la fermeture d’un tronçon de 27 kilomètres de l’autoroute reliant Los Angeles à San Diego.M. Newsom, critique de Donald Trump et pressenti pour une candidature à la Maison Blanche en 2028, a déclaré sur X que l’accident “aurait pu tuer quelqu’un”.Le Corps des Marines, qui avait auparavant assuré qu’il n’y avait aucun risque pour le public, a également ouvert une enquête sur l’incident, selon NBC News.Les exercices pour célébrer le 250e anniversaire du Corps des Marines comprenait des survols de chasseurs, l’usage de navires amphibies, des explosions dans un village factice et des membres des forces spéciales Navy Seals se jetant dans l’océan Pacifique depuis des hélicoptères.

A la frontière entre Afghanistan et Pakistan, soulagement et espoir de réouverture

Après une semaine de violences, les habitants de la frontière afghano-pakistanaise espèrent que les affrontements sont désormais derrière eux grâce à un deuxième accord de cessez-le-feu, dans cette région qui vit au rythme des échanges transfrontaliers.Les points de passage restent fermés mais la vie a renoué avec un semblant de normalité de chaque côté: les boulangers pétrissent leurs pains, les marchands de fruits et légumes ont ressorti leurs charrettes et les clients vont et viennent dans les magasins.”Les gens peuvent respirer et se sentent soulagés. Avant cela, les tirs ont endommagé quelques maisons du village”, raconte Sadiq Shah, 56 ans, commerçant de Baizai, dans le district de Mohmand au Pakistan.D’une rare intensité, la confrontation entre Afghanistan et Pakistan avait débuté après des explosions le 9 octobre dans la capitale afghane, que les autorités talibanes ont imputées au voisin pakistanais. En représailles, elles avaient déclenché à la frontière une offensive, à laquelle Islamabad avait promis une “réponse musclée”.Un premier cessez-le-feu, après une journée de heurts mercredi ayant tué des civils, avait tenu deux jours avant d’être violé par Islamabad, a accusé Kaboul.Le Pakistan a dit mener des frappes contre des groupes armés, qui trouvent selon lui refuge sur le sol afghan pour ensuite perpétrer des attaques sur son territoire grâce à l’appui du gouvernement taliban, ce que celui-ci dément. Les deux parties ont approuvé dimanche un cessez-le-feu.”C’est incroyable: les deux parties sont musulmanes, (de l’ethnie) pachtoune, alors pourquoi se battre ?”, interroge Sadiq Shah. “Avant le commerce avec l’Afghanistan passait par ici et maintenant on se tire dessus, quel pays fait ça ?”- “Pays frères et voisins” -Cette semaine, la frontière n’a été ouverte que momentanément pour laisser passer les Afghans chassés ou expulsés du Pakistan, qui a lancé une vaste campagne à leur encontre dès 2023.A Torkham (nord-ouest), point de passage très emprunté vers la province afghane de Nangarhar, une file indienne de camions colorés attend. Un vendeur de thé apporte réconfort aux chauffeurs bloqués depuis une semaine.D’après un haut responsable des douanes pakistanaises à Peshawar, la grande ville non loin de la frontière, 1.574 camions, remorques et containers transportant ciment, médicaments, riz et autres produits de base sont en attente à Torkham.Côté afghan, des fruits et légumes sont exportés en masse vers le Pakistan et “parce qu’ils sont en train de pourrir, des hommes d’affaires perdent de l’argent”, rapporte Abdul Rahman Habib, porte-parole du ministère de l’Economie, sans estimer ces pertes.En 2023-2024, le Pakistan a exporté pour un peu plus d’un milliard de dollars (857 millions d’euros) et importé pour 538 millions de dollars (461 millions d’euros) de l’Afghanistan, d’après l’Agence fédérale du revenu pakistanaise.Abdul Rahman Habib avertit: si cette situation persiste, “cela peut augmenter les prix, le chômage et rendre le marchés instables”.”Les relations commerciales devraient être dissociées des questions politiques”, plaide-t-il auprès de l’AFP.”Les habitants ici n’ont pas de terres agricoles ni d’autre source de revenus, tout le monde dépend du commerce transfrontalier, d’un côté comme de l’autre”, relate Niaz Mohammed Akhund, vendeur automobile de 39 ans à Spin Boldak, ville afghane de la province de Kandahar (sud) théâtre d’affrontements meurtriers la semaine dernière.Pour cette raison, “les gens ici sont très contents du cessez-le-feu”, poursuit Niaz Mohammed Akhund.Nematullah, un vendeur de 24 ans sans patronyme, demande “aux deux gouvernements de ne pas reprendre leur confrontation”.”Nous espérons que ce problème ne resurgira pas”, dit-il à l’AFP.A Chaman, juste en face côté pakistanais, Imran Khan, qui travaille sur un marché, appelle les deux pays à instaurer un “mécanisme pour mettre fin à ces conflits et qu’ils commencent à se traiter comme des frères, car ils sont frères et voisins”.L’accord de trêve signé au Qatar prévoit la mise en place de “mécanismes pour consolider une paix durable”, mais leurs contours n’ont pas été dévoilés.

China’s economic growth slows amid sputtering domestic demand

China’s economic growth slipped below five percent in the third quarter of 2025, official data showed Monday, the slowest pace in a year in the face of trade headwinds and a stubborn domestic consumer slump.The data was released just hours before state news agency Xinhua announced the start of a closely watched four-day meeting in Beijing with top Communist Party officials focused on long-term economic planning.It also comes ahead of in-person discussions later this month between top Chinese and US trade officials — as well as a potential meeting between presidents Donald Trump and Xi Jinping.Trump earlier this month threatened blistering 100 percent tariffs on Chinese goods from November 1, in response to Beijing’s sweeping export controls in the strategic rare earths sector.Gross domestic product in the July-September quarter expanded 4.8 percent year-on-year, the National Bureau of Statistics (NBS) said, down from 5.2 percent in the previous three months.The figure was on par with an AFP forecast based on a survey of analysts.It also represented the slowest growth since the same quarter last year, when GDP expanded 4.6 percent.As trade pressure builds, experts say China must adjust to a growth model driven more by domestic household spending than exports and manufacturing.Fixed-asset investment in the first three quarters saw a slight decline of 0.5 percent year-on-year, the data showed, largely because of a sharp contraction in real estate investment.That decline is “rare and alarming”, Zhiwei Zhang of Pinpoint Asset Management wrote in a note.Zhang noted that recent stimulus measures “should help to mitigate the downward pressure on investment” in the fourth quarter.”Nonetheless, the risk to GDP growth in Q4 is likely on the downside,” he added.- Consumer slump -Domestic spending has lagged in recent years, having failed to fully recover from the Covid-19 pandemic.In a further sign of weakness, the NBS said retail sales growth slid to three percent year-on-year in September, in line with estimates in a Bloomberg survey, but down from August and the slowest rate since November.”This slowdown reflects the waning impact of the consumer goods trade-in scheme, which had boosted sales of certain products earlier in the year,” wrote Julian Evans-Pritchard of Capital Economics.”China’s growth is becoming increasingly dependent on exports, which are offsetting a slowdown in domestic demand,” he wrote.”This pattern of development is not sustainable,” he added.Alin, a 40-year-old administrative assistant at an insurance company, told AFP in Beijing on Monday that she felt “current consumer subsidies are not quite enough” to get the economy humming again.”It’s more of a global issue,” she added, noting concerns including job security, real estate prices and education-related expenses.Another challenge facing economic planners is a protracted debt crisis in China’s vast real estate sector, long a key driver of activity.New residential property prices fell year-on-year in September in 61 out of 70 cities surveyed, NBS data showed Monday, a sign of persisting homebuyer wariness.In one bright spot, industrial production rose 6.5 percent last month, the data showed, outperforming the five percent forecast in a Bloomberg survey.”The national economy withstood pressure and continued to maintain steady progress,” the NBS said in a statement about the first three quarters of the year.Beijing and Washington agreed over the weekend to conduct a fresh round of trade talks this week as leaders attempt to walk back from the brink of another damaging tit-for-tat tariff battle.Fears of a full-on trade war were also eased after Trump told Fox News that 100 percent levies on all Chinese goods were “not sustainable”.Eyes are fixed on potential outcomes from the Communist Party meeting, which is due to conclude in Beijing on Thursday.