Asian stocks wobble as US inflation fails to ease trade worries

Asian investors struggled Thursday to build on much-needed gains on Wall Street as a below-forecast read on US inflation was offset by ongoing concerns about President Donald Trump’s trade war.With governments around the world trying to figure out how to respond to the US president’s tariffs agenda and threats of further measures, equity markets have been plunged into turmoil amid uncertainty about what is to come.While attention has been mostly on the trade saga in recent weeks, Wednesday provided a little relief as data showed US consumer inflation slowed slightly more than expected in February — the first full month of Trump’s second term.The report also revealed core inflation, which excludes volatile food and energy prices, had come in below consensus.The figures helped temper some worries about a recent uptick in prices.However, National Australia Bank’s Tapas Strickland said it was “worth noting the data was for February and thus largely pre-dates any potential tariff impacts”.There has been a growing concern among investors that Trump’s tariffs and pledges to slash taxes, regulations and immigration would reignite inflation, force the Federal Reserve to hike interest rates again and cause a recession.And Stephen Innes at SPI Asset Management warned that while markets reacted positively to the consumer price readings, there was still a lot of uncertainty in markets.”Let’s be clear, this isn’t a free pass to rally unchallenged. The real question now is how far Trump is willing to push on tariffs and government cuts,” he wrote in a commentary. “With April 2’s reciprocal tariff D-Day looming, traders would be foolish to dismiss his resolve to rewrite global trade,” he added, referring to another round of levies due to come into effect.”If the past few weeks have proven anything, his tolerance for the ‘pain trade’ (US stocks lower) is far higher than the market assumed.”In early Asian trade, markets moved in a tight range.Hong Kong, Sydney, Singapore, Wellington and Jakarta fell while Tokyo, Shanghai, Seoul, Taipei and Manila rose.Mark Hackett at Nationwide said “for the last three weeks, traders have felt like buying this market is like trying to catch a falling knife”.Focus is also turning to developments in the Ukraine crisis after Kyiv endorsed a US proposal for a 30-day ceasefire, with Washington saying it wants Russia to agree to an unconditional halt to hostilities.The Kremlin said it was awaiting details of the US proposal and gave no indication of its readiness to stop fighting but Trump warned “devastating” sanctions were possible if Russian President Vladimir Putin refused an agreement.- Key figures around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 37,173.82 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 23,587.34Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,373.87Euro/dollar: UP at $1.0896 from $1.0890 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2972 from $1.2969Dollar/yen: DOWN at 148.17 yen from 148.32 yenEuro/pound: UP at 83.99 pence from 83.97 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $67.54 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $70.85 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.2 percent at 41,350.93 points (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,540.97 (close)

Remis à la CPI, Rodrigo Duterte dit assumer ses “responsabilités”

L’ancien président philippin Rodrigo Duterte a dit mercredi assumer “ses responsabilités” à son arrivée aux Pays-Bas, où il a été remis à la Cour pénale internationale pour répondre de crimes présumés lors de sa guerre contre la drogue.La CPI estime qu’il existe des “motifs raisonnables” de croire que M. Duterte a commis un crime contre l’humanité, le meurtre, en tant que “coauteur indirect”, lors d’une campagne contre les stupéfiants qui a fait des dizaines de milliers de morts, selon les organisations de défense des droits humains.”Je suis celui qui a dirigé les forces de l’ordre et l’armée. J’ai dit que je vous protégerai et j’assume mes responsabilités”, a déclaré M. Duterte dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, alors qu’il s’apprêtait à atterrir aux Pays-Bas.”J’ai dit à la police, à l’armée, que c’était mon travail et que j’en étais responsable”, a poursuivi cet homme de 79 ans, premier ancien chef d’Etat asiatique à être inculpé par la CPI.La cour a confirmé que M. Duterte lui avait été remis après son arrivée à Rotterdam par avion.Un véhicule transportant apparemment M. Duterte est entré dans le centre de détention de la CPI à La Haye, passant devant une foule de dizaines de partisans, certains criant: “Ramenez-le” et agitant des drapeaux.”Il n’y a eu aucune procédure régulière”, a affirmé auprès de l’AFP Duds Quibin, un soignant de 50 ans. “C’est un enlèvement. Ils l’ont juste mis dans un avion et l’ont amené ici”, a-t-il ajouté.Une première comparution devant la CPI devrait avoir lieu dans les prochains jours.S’adressant à l’AFP devant la cour, Gilbert Andres, avocat représentant les victimes de la guerre contre la drogue, a déclaré que ses clients “sont très reconnaissants envers Dieu, car leurs prières ont été exaucées”.”L’arrestation de Rodrigo Duterte est un signal fort pour la justice pénale internationale. Cela signifie que nul n’est au-dessus des lois (…) Il y aura un jour justice pour tous (…) même pour les hommes puissants comme Rodrigo Duterte”, a ajouté M. Andres.- “Oppression et persécution” -Avant le départ de son père, l’actuelle vice-présidente Sara Duterte a déclaré qu’il était “emmené de force à La Haye”, qualifiant ce transfert d'”oppression et de persécution”.Mercredi, elle s’est envolée de Manille pour être à ses côtés.Un responsable des relations presse de la vice-présidente a indiqué à l’AFP qu’elle avait depuis atterri à Amsterdam et qu’elle prévoyait de tenir une conférence de presse à La Haye vendredi.Un temps pressentie pour succéder à son père, Sara Duterte s’est retirée en faveur de Ferdinand Marcos, fils de l’autocrate du même nom, auquel elle s’est alliée, avant d’être nommée à la vice-présidence.Mais l’alliance entre les deux dynasties a récemment implosé, à l’approche des prochaines élections de mi-mandat. Le Sénat doit désormais trancher sur le sort de la dirigeante, accusée notamment d’avoir voulu fomenter un assassinat du chef de l’Etat.”Duterte a de la chance, il bénéficie d’une procédure régulière” alors qu'”il n’y a pas eu de procès en bonne et due forme pour mon fils”, a déploré Emily Soriano à propos de son fils Angelito, lors d’une conférence de presse organisée par une association locale de défense des droits humains à Manille mercredi.”Il sera couché dans un bon lit, mon fils est déjà en train de pourrir au cimetière”, a-t-elle poursuivi.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, Volker Türk, a qualifié l’arrestation de Duterte de “pas très important” vers la quête de justice pour “des milliers de victimes de meurtres”.La Chine a de son côté appelé la CPI à “éviter les deux poids, deux mesures” et “toute politisation”.- “Escadron de la mort” -Cette affaire très médiatisée intervient alors que la CPI est sous le coup de sanctions du président américain Donald Trump, mécontent du mandat d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour des crimes présumés commis pendant la guerre à Gaza.Le procureur de la juridiction, Karim Khan, a déclaré que l’exécution du mandat d’arrêt contre M. Duterte était “importante pour les victimes” et prouve que “le droit international n’est pas aussi faible que certains pourraient le penser”.A l’initiative de M. Duterte, les Philippines ont quitté en 2019 la CPI mais celle-ci a maintenu sa compétence en ce qui concerne les meurtres qui se sont produits avant ce retrait, ainsi que pour ceux commis dans la ville de Davao, à l’époque où M. Duterte en était le maire.La CPI a déclaré dans son mandat d’arrêt qu’il existait des “motifs raisonnables de croire” qu’au moins 19 personnes avaient été assassinées à Davao par des membres de l'”Escadron de la mort de Davao”, dirigé par M. Duterte.Au moins 24 personnes ont en outre été tuées par la police philippine à divers endroits, selon ce mandat.burs-cvo/ial/lpa/rr

Remis à la CPI, Rodrigo Duterte dit assumer ses “responsabilités”

L’ancien président philippin Rodrigo Duterte a dit mercredi assumer “ses responsabilités” à son arrivée aux Pays-Bas, où il a été remis à la Cour pénale internationale pour répondre de crimes présumés lors de sa guerre contre la drogue.La CPI estime qu’il existe des “motifs raisonnables” de croire que M. Duterte a commis un crime contre l’humanité, le meurtre, en tant que “coauteur indirect”, lors d’une campagne contre les stupéfiants qui a fait des dizaines de milliers de morts, selon les organisations de défense des droits humains.”Je suis celui qui a dirigé les forces de l’ordre et l’armée. J’ai dit que je vous protégerai et j’assume mes responsabilités”, a déclaré M. Duterte dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, alors qu’il s’apprêtait à atterrir aux Pays-Bas.”J’ai dit à la police, à l’armée, que c’était mon travail et que j’en étais responsable”, a poursuivi cet homme de 79 ans, premier ancien chef d’Etat asiatique à être inculpé par la CPI.La cour a confirmé que M. Duterte lui avait été remis après son arrivée à Rotterdam par avion.Un véhicule transportant apparemment M. Duterte est entré dans le centre de détention de la CPI à La Haye, passant devant une foule de dizaines de partisans, certains criant: “Ramenez-le” et agitant des drapeaux.”Il n’y a eu aucune procédure régulière”, a affirmé auprès de l’AFP Duds Quibin, un soignant de 50 ans. “C’est un enlèvement. Ils l’ont juste mis dans un avion et l’ont amené ici”, a-t-il ajouté.Une première comparution devant la CPI devrait avoir lieu dans les prochains jours.S’adressant à l’AFP devant la cour, Gilbert Andres, avocat représentant les victimes de la guerre contre la drogue, a déclaré que ses clients “sont très reconnaissants envers Dieu, car leurs prières ont été exaucées”.”L’arrestation de Rodrigo Duterte est un signal fort pour la justice pénale internationale. Cela signifie que nul n’est au-dessus des lois (…) Il y aura un jour justice pour tous (…) même pour les hommes puissants comme Rodrigo Duterte”, a ajouté M. Andres.- “Oppression et persécution” -Avant le départ de son père, l’actuelle vice-présidente Sara Duterte a déclaré qu’il était “emmené de force à La Haye”, qualifiant ce transfert d'”oppression et de persécution”.Mercredi, elle s’est envolée de Manille pour être à ses côtés.Un responsable des relations presse de la vice-présidente a indiqué à l’AFP qu’elle avait depuis atterri à Amsterdam et qu’elle prévoyait de tenir une conférence de presse à La Haye vendredi.Un temps pressentie pour succéder à son père, Sara Duterte s’est retirée en faveur de Ferdinand Marcos, fils de l’autocrate du même nom, auquel elle s’est alliée, avant d’être nommée à la vice-présidence.Mais l’alliance entre les deux dynasties a récemment implosé, à l’approche des prochaines élections de mi-mandat. Le Sénat doit désormais trancher sur le sort de la dirigeante, accusée notamment d’avoir voulu fomenter un assassinat du chef de l’Etat.”Duterte a de la chance, il bénéficie d’une procédure régulière” alors qu'”il n’y a pas eu de procès en bonne et due forme pour mon fils”, a déploré Emily Soriano à propos de son fils Angelito, lors d’une conférence de presse organisée par une association locale de défense des droits humains à Manille mercredi.”Il sera couché dans un bon lit, mon fils est déjà en train de pourrir au cimetière”, a-t-elle poursuivi.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, Volker Türk, a qualifié l’arrestation de Duterte de “pas très important” vers la quête de justice pour “des milliers de victimes de meurtres”.La Chine a de son côté appelé la CPI à “éviter les deux poids, deux mesures” et “toute politisation”.- “Escadron de la mort” -Cette affaire très médiatisée intervient alors que la CPI est sous le coup de sanctions du président américain Donald Trump, mécontent du mandat d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour des crimes présumés commis pendant la guerre à Gaza.Le procureur de la juridiction, Karim Khan, a déclaré que l’exécution du mandat d’arrêt contre M. Duterte était “importante pour les victimes” et prouve que “le droit international n’est pas aussi faible que certains pourraient le penser”.A l’initiative de M. Duterte, les Philippines ont quitté en 2019 la CPI mais celle-ci a maintenu sa compétence en ce qui concerne les meurtres qui se sont produits avant ce retrait, ainsi que pour ceux commis dans la ville de Davao, à l’époque où M. Duterte en était le maire.La CPI a déclaré dans son mandat d’arrêt qu’il existait des “motifs raisonnables de croire” qu’au moins 19 personnes avaient été assassinées à Davao par des membres de l'”Escadron de la mort de Davao”, dirigé par M. Duterte.Au moins 24 personnes ont en outre été tuées par la police philippine à divers endroits, selon ce mandat.burs-cvo/ial/lpa/rr

Collision en mer du Nord: le capitaine arrêté est de nationalité russe

Le capitaine du porte-conteneurs ayant percuté un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord, arrêté par la police britannique, est de nationalité russe, a annoncé mercredi le propriétaire du cargo.Les circonstances de cette rare collision restent inexpliquées. Les enquêteurs tentent de comprendre ce qui a conduit le cargo Solong à percuter lundi en pleine journée le pétrolier Stena Immaculate, qui était à l’ancre, à environ 20 km de la côte du nord-est de l’Angleterre.L’incident a engendré de gigantesques incendies à bord des deux navires et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs, présumé mort.Mercredi, plus aucune flamme n’était visible sur le pétrolier, battant pavillon américain et affrété par l’armée américaine, qui transportait du carburant pour avion. Tandis que les feux à bord du Solong ont “fortement diminué”, selon les garde-côtes.Le capitaine de ce porte-conteneurs, un homme de 59 ans, a été placé en garde à vue pour “homicide involontaire par négligence grave”.Ernst Russ, la société allemande propriétaire de ce navire battant pavillon portugais, a annoncé mercredi que cet homme était de nationalité russe. “Le reste de l’équipage est composé de Russes et de Philippins”, selon la même source.Le secrétaire d’Etat britannique aux transports, Mike Kane, avait reconnu mardi que quelque chose s’était “terriblement mal passé” pour que cette collision se produise, tout en ajoutant qu’il n’y avait “aucune preuve” à ce stade d’un acte criminel.Des documents du Port state control (PSC), régime d’inspection des navires, montrent que plusieurs défaillances sur le Solong ont été relevées lors de contrôles de sécurité de routine en Irlande en juillet dernier.Sa boussole de direction d’urgence était défectueuse, selon le Daily Telegraph.Parmi les autres problèmes signalés par les autorités irlandaises, sont mis en avant les alarmes “inadéquates”, les canots de sauvetage “mal entretenus” et les portes coupe-feu “non conformes aux exigences”.Le cargo a cependant pu continuer sa route après cette inspection. Ernst Russ a précisé à l’AFP que “toutes les défaillances détectées lors des inspections de routine sur le Solong en 2024 avaient été corrigées rapidement”.- “Désastre évité de peu” -La collision intrigue des experts, parmi lesquels Abdul Khalique, chef du Centre Maritime, à l’université John Morre, à Liverpool.C’est un accident “très rare”, souligne-t-il, en se demandant “pourquoi le Solong n’a pas été capable d’agir pour éviter la collision”.”Le navire suivait une trajectoire rectiligne. Il aurait pu changer de cap pour éviter tous les navires présents au mouillage à ce moment-là, mais il ne l’a pas fait”, résume Abdul Khalique.”De nombreuses occasions semblent avoir été manquées”, poursuit-il. Cette collision a provoqué des inquiétudes concernant la faune et la flore maritime de la région, alors qu’un des réservoirs du Stena Immaculate contenant une partie des 220.000 barils de kérosène, a été “brisé” par le choc, a indiqué l’entreprise américaine Crowley, qui exploite le pétrolier Stena Immaculate.Un “désastre environnemental semble avoir été évité de peu”, a dit Greenpeace mercredi.Il n’y a pas eu “d’autres signalements de pollution (…), au-delà de ce qui a été observé lors de l’incident initial”, a indiqué Virginia McVea, directrice générale de l’Agence des garde-côtes et des affaires maritimes.Ana Cowie, du Yorkshire Wildlife Trust, fondation pour la faune et la flore locale, a indiqué à l’AFP que son organisation suivait de près les possibles conséquences sur l’environnement mais n’avait jusqu’à présent pas reçu de signalement de dégâts.”Parce que le (carburant pour avion) est plus léger que l’eau, cela va créer un film en surface et il y a un risque pour la faune, comme les oiseaux, les marsouins, les dauphins qui ingèreront cela”, s’est-elle inquiétée.Des photos de l’AFP prises mardi depuis un hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier.Mercredi, l’entreprise Crowley a indiqué que le Stena Immaculate était “stabilisé” et sous surveillance, ajoutant que les opérations de sauvetage commenceraient “dès que la sécurité et les conditions météorologiques le permettraient”. D’ici là, a-t-il encore précisé, il n’est pas possible de déterminer la quantité de carburant qui s’est échappée.Le bilan humain aurait pu être bien plus lourd.Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a rendu hommage aux services de secours, mercredi devant le Parlement, saluant “le courage et le dévouement” de ces équipes.   

Collision en mer du Nord: le capitaine arrêté est de nationalité russe

Le capitaine du porte-conteneurs ayant percuté un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord, arrêté par la police britannique, est de nationalité russe, a annoncé mercredi le propriétaire du cargo.Les circonstances de cette rare collision restent inexpliquées. Les enquêteurs tentent de comprendre ce qui a conduit le cargo Solong à percuter lundi en pleine journée le pétrolier Stena Immaculate, qui était à l’ancre, à environ 20 km de la côte du nord-est de l’Angleterre.L’incident a engendré de gigantesques incendies à bord des deux navires et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs, présumé mort.Mercredi, plus aucune flamme n’était visible sur le pétrolier, battant pavillon américain et affrété par l’armée américaine, qui transportait du carburant pour avion. Tandis que les feux à bord du Solong ont “fortement diminué”, selon les garde-côtes.Le capitaine de ce porte-conteneurs, un homme de 59 ans, a été placé en garde à vue pour “homicide involontaire par négligence grave”.Ernst Russ, la société allemande propriétaire de ce navire battant pavillon portugais, a annoncé mercredi que cet homme était de nationalité russe. “Le reste de l’équipage est composé de Russes et de Philippins”, selon la même source.Le secrétaire d’Etat britannique aux transports, Mike Kane, avait reconnu mardi que quelque chose s’était “terriblement mal passé” pour que cette collision se produise, tout en ajoutant qu’il n’y avait “aucune preuve” à ce stade d’un acte criminel.Des documents du Port state control (PSC), régime d’inspection des navires, montrent que plusieurs défaillances sur le Solong ont été relevées lors de contrôles de sécurité de routine en Irlande en juillet dernier.Sa boussole de direction d’urgence était défectueuse, selon le Daily Telegraph.Parmi les autres problèmes signalés par les autorités irlandaises, sont mis en avant les alarmes “inadéquates”, les canots de sauvetage “mal entretenus” et les portes coupe-feu “non conformes aux exigences”.Le cargo a cependant pu continuer sa route après cette inspection. Ernst Russ a précisé à l’AFP que “toutes les défaillances détectées lors des inspections de routine sur le Solong en 2024 avaient été corrigées rapidement”.- “Désastre évité de peu” -La collision intrigue des experts, parmi lesquels Abdul Khalique, chef du Centre Maritime, à l’université John Morre, à Liverpool.C’est un accident “très rare”, souligne-t-il, en se demandant “pourquoi le Solong n’a pas été capable d’agir pour éviter la collision”.”Le navire suivait une trajectoire rectiligne. Il aurait pu changer de cap pour éviter tous les navires présents au mouillage à ce moment-là, mais il ne l’a pas fait”, résume Abdul Khalique.”De nombreuses occasions semblent avoir été manquées”, poursuit-il. Cette collision a provoqué des inquiétudes concernant la faune et la flore maritime de la région, alors qu’un des réservoirs du Stena Immaculate contenant une partie des 220.000 barils de kérosène, a été “brisé” par le choc, a indiqué l’entreprise américaine Crowley, qui exploite le pétrolier Stena Immaculate.Un “désastre environnemental semble avoir été évité de peu”, a dit Greenpeace mercredi.Il n’y a pas eu “d’autres signalements de pollution (…), au-delà de ce qui a été observé lors de l’incident initial”, a indiqué Virginia McVea, directrice générale de l’Agence des garde-côtes et des affaires maritimes.Ana Cowie, du Yorkshire Wildlife Trust, fondation pour la faune et la flore locale, a indiqué à l’AFP que son organisation suivait de près les possibles conséquences sur l’environnement mais n’avait jusqu’à présent pas reçu de signalement de dégâts.”Parce que le (carburant pour avion) est plus léger que l’eau, cela va créer un film en surface et il y a un risque pour la faune, comme les oiseaux, les marsouins, les dauphins qui ingèreront cela”, s’est-elle inquiétée.Des photos de l’AFP prises mardi depuis un hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier.Mercredi, l’entreprise Crowley a indiqué que le Stena Immaculate était “stabilisé” et sous surveillance, ajoutant que les opérations de sauvetage commenceraient “dès que la sécurité et les conditions météorologiques le permettraient”. D’ici là, a-t-il encore précisé, il n’est pas possible de déterminer la quantité de carburant qui s’est échappée.Le bilan humain aurait pu être bien plus lourd.Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a rendu hommage aux services de secours, mercredi devant le Parlement, saluant “le courage et le dévouement” de ces équipes.   

Collision en mer du Nord: le capitaine arrêté est de nationalité russe

Le capitaine du porte-conteneurs ayant percuté un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord, arrêté par la police britannique, est de nationalité russe, a annoncé mercredi le propriétaire du cargo.Les circonstances de cette rare collision restent inexpliquées. Les enquêteurs tentent de comprendre ce qui a conduit le cargo Solong à percuter lundi en pleine journée le pétrolier Stena Immaculate, qui était à l’ancre, à environ 20 km de la côte du nord-est de l’Angleterre.L’incident a engendré de gigantesques incendies à bord des deux navires et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs, présumé mort.Mercredi, plus aucune flamme n’était visible sur le pétrolier, battant pavillon américain et affrété par l’armée américaine, qui transportait du carburant pour avion. Tandis que les feux à bord du Solong ont “fortement diminué”, selon les garde-côtes.Le capitaine de ce porte-conteneurs, un homme de 59 ans, a été placé en garde à vue pour “homicide involontaire par négligence grave”.Ernst Russ, la société allemande propriétaire de ce navire battant pavillon portugais, a annoncé mercredi que cet homme était de nationalité russe. “Le reste de l’équipage est composé de Russes et de Philippins”, selon la même source.Le secrétaire d’Etat britannique aux transports, Mike Kane, avait reconnu mardi que quelque chose s’était “terriblement mal passé” pour que cette collision se produise, tout en ajoutant qu’il n’y avait “aucune preuve” à ce stade d’un acte criminel.Des documents du Port state control (PSC), régime d’inspection des navires, montrent que plusieurs défaillances sur le Solong ont été relevées lors de contrôles de sécurité de routine en Irlande en juillet dernier.Sa boussole de direction d’urgence était défectueuse, selon le Daily Telegraph.Parmi les autres problèmes signalés par les autorités irlandaises, sont mis en avant les alarmes “inadéquates”, les canots de sauvetage “mal entretenus” et les portes coupe-feu “non conformes aux exigences”.Le cargo a cependant pu continuer sa route après cette inspection. Ernst Russ a précisé à l’AFP que “toutes les défaillances détectées lors des inspections de routine sur le Solong en 2024 avaient été corrigées rapidement”.- “Désastre évité de peu” -La collision intrigue des experts, parmi lesquels Abdul Khalique, chef du Centre Maritime, à l’université John Morre, à Liverpool.C’est un accident “très rare”, souligne-t-il, en se demandant “pourquoi le Solong n’a pas été capable d’agir pour éviter la collision”.”Le navire suivait une trajectoire rectiligne. Il aurait pu changer de cap pour éviter tous les navires présents au mouillage à ce moment-là, mais il ne l’a pas fait”, résume Abdul Khalique.”De nombreuses occasions semblent avoir été manquées”, poursuit-il. Cette collision a provoqué des inquiétudes concernant la faune et la flore maritime de la région, alors qu’un des réservoirs du Stena Immaculate contenant une partie des 220.000 barils de kérosène, a été “brisé” par le choc, a indiqué l’entreprise américaine Crowley, qui exploite le pétrolier Stena Immaculate.Un “désastre environnemental semble avoir été évité de peu”, a dit Greenpeace mercredi.Il n’y a pas eu “d’autres signalements de pollution (…), au-delà de ce qui a été observé lors de l’incident initial”, a indiqué Virginia McVea, directrice générale de l’Agence des garde-côtes et des affaires maritimes.Ana Cowie, du Yorkshire Wildlife Trust, fondation pour la faune et la flore locale, a indiqué à l’AFP que son organisation suivait de près les possibles conséquences sur l’environnement mais n’avait jusqu’à présent pas reçu de signalement de dégâts.”Parce que le (carburant pour avion) est plus léger que l’eau, cela va créer un film en surface et il y a un risque pour la faune, comme les oiseaux, les marsouins, les dauphins qui ingèreront cela”, s’est-elle inquiétée.Des photos de l’AFP prises mardi depuis un hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier.Mercredi, l’entreprise Crowley a indiqué que le Stena Immaculate était “stabilisé” et sous surveillance, ajoutant que les opérations de sauvetage commenceraient “dès que la sécurité et les conditions météorologiques le permettraient”. D’ici là, a-t-il encore précisé, il n’est pas possible de déterminer la quantité de carburant qui s’est échappée.Le bilan humain aurait pu être bien plus lourd.Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a rendu hommage aux services de secours, mercredi devant le Parlement, saluant “le courage et le dévouement” de ces équipes.   

Argentine: au moins 20 blessés dans des heurts entre police et manifestants défendant les retraités

Des heurts entre police et manifestants lors d’une marche pour la défense des retraités mercredi à Buenos Aires, à laquelle ce sont joints de nombreux supporters de clubs de football, ont fait au moins 20 blessés dont un grave, selon le gouvernement de la capitale argentine.Dans ces affrontements, parmi les plus violents en 15 mois de présidence de Javier Milei, des pierres et projectiles divers ont visé la police, qui a fait usage de balles en caoutchouc, de canons à eau et de gaz lacrymogène à de nombreuses reprises.La manifestation a dégénéré en milieu d’après-midi, après un long face-à-face tendu, puis de premières bousculades entre les forces de l’ordre et plusieurs centaines de manifestants aux abords du Parlement. Les heurts se sont ensuite déplacés vers la Place de Mai, siège de la présidence.Une voiture et une moto de police ont été incendiées et plus de 100 personnes ont été arrêtées, a indiqué la police.Le blessé grave est un journaliste identifié comme Pablo Grillo, touché par un projectile alors qu’il prenait des photos, comme le montre une vidéo relayée sur les réseaux sociaux. Son père, Fabian Grillo, a pointé du doigt le président Javier Milei et la ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, les accusant d'”envoyer tuer” et de mettre “en danger” la vie de son fils, dans une vidéo diffusée dans la presse locale. Une autre vidéo, montrant un policier poussant et frappant une femme âgée qui tombe au sol, la tête en sang, a également été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux.Mercredi soir, des concerts de casseroles en différents points de la capitale argentine avaient pris le relais des affrontements et des personnes bloquaient des rues en entonnant des chants hostiles à Javier Milei et sa ministre de la Sécurité.- “S’ils touchent aux vieux…” -Depuis des années, chaque mercredi à Buenos Aires voit une mobilisation de retraités, parfois quelques dizaines, parfois des centaines ou plus, pour protester contre la dégradation de leur pouvoir d’achat de longue date, en particulier une chute brutale aux premiers mois de la présidence de l’ultralibéral Javier Milei.Ces derniers jours, des appels se sont multipliés sur les réseaux sociaux entre supporters de clubs de football du pays, dont les grands River Plate, Boca Juniors, Racing, Independiente, pour se joindre aux retraités. A la fois pour appuyer leurs revendications, et protester contre la dureté de la police lors des mercredis précédents.Des heurts, relativement brefs, avaient fait quelques blessés légers, et entraîné des interpellations, quand la police avait fait usage de gaz lacrymogènes.Quelques syndicats et organisations de gauche radicale étaient également présents mercredi, comme souvent au côté des retraités.”Je suis venu parce que ce n’est pas possible qu’ils frappent des retraités, mon père est à la retraite, il a 83 ans et il touche la pension minimum, il n’a plus accès aux médicaments !”, s’indignait à l’AFP Martin Mansilla, chauffeur de taxi de 33 ans vêtu du maillot rouge d’Independiente. “S’ils touchent aux vieux, quel bordel se prépare !” ou “Milei, ordure, tu es la dictature !”, chantaient des groupes de supporters dans des rues menant au Parlement.Le porte-parole présidentiel avait par avance décrié la mobilisation comme “rien d’autre qu’une marche de +barrabravas+ (ultras) certainement d’obédience de gauche, kirchnéristes”.- “Marche déstabilisatrice” -La ministre Bullrich avait pour sa part dénoncé “une marche déstabilisatrice”, et mis en garde les manifestants face à d’éventuels troubles. “Qu’ils ne s’y risquent pas, parce qu’ils vont nous trouver”, a-t-elle lancé.Les retraités argentins sont les grands perdants de la première année d’austérité de la présidence Milei, en réalité perdants depuis plusieurs années d’inflation chronique, qui culmina à 211% sur l’année 2023.Depuis mi-2024, le minimum retraite est indexé mensuellement sur l’inflation – au lieu d’une révision périodique et plus aléatoire auparavant. En mars, ce minimum, que perçoit plus de la moitié des retraités, est ainsi passé à près de 350.000 pesos (328 dollars). Mais surtout, les retraités ont souffert des six premiers mois de la présidence Milei, où un rattrapage des retraites avait été gelé, malgré une dévaluation de 52% fin 2023, et avec une hausse du prix des médicaments en parallèle.”Je crois que le peuple est en train de se réveiller, après tant de choses que fait ce gouvernement bâtard”, déclarait à l’AFP, un peu à l’écart des lacrymogènes, Cristina Delgado, 85 ans, qui perçoit le minimum retraite et se dit indignée par la réponse policière. “J’ai vécu quatre dictatures, mais là, c’est pire, parce que c’est en démocratie”.