Quatre morts dans l’incendie d’un sous-sol d’immeuble à Lyon

Deux femmes et deux hommes, probablement des squatteurs, sont décédés lundi dans un incendie au sous-sol d’un immeuble de dix étages du 3e arrondissement de Lyon, qui s’est déclenché vers 5H00 du matin et a été rapidement éteint.Les personnes décédées ont été victimes de la fumée dégagée par le sinistre, a indiqué à la presse le préfet Fabrice Rosay, secrétaire général de la préfecture du Rhône, venu sur place. “Les fumées sont a priori à l’origine du décès (des victimes), elles n’ont pas été brulées”, a-t-il précisé.A l’arrivée des secours elles “étaient en arrêt cardio-respiratoire et malgré les secours qui ont été été prodigués elles n’ont pas pu être réanimées”, a-t-il ajouté, en indiquant qu’elles seraient âgées d’une quarantaine d’années, selon les premiers éléments de l’enquête.”L’incendie s’est déclaré au sous-sol et on ne sait pas si c’était dû à la présence de ces personnes ou a un autre fait générateur” du feu, a indiqué le préfet. Le bâtiment appartient à un bailleur social.Selon la maire du 3e arrondissement de Lyon, Marion Sessiecq, les victimes sont “des gens qui, a priori, squattaient des caves de ce bâtiment”, a-t-elle indiqué sur place à l’AFP.- Pas de logements touchés -“Le centre communal d’action sociale avait déposé une pré-plainte il y a quelques jours (…) parce qu’ils avaient eu connaissance d’occupations illicites. Après, des gens avaient pu repartir, d’autres revenir, je pense que malheureusement, des gens qui sont amenés à vivre dans ces situations-là font un peu comme ils peuvent”, a-t-elle expliqué.Interrogé pour savoir si les victimes squattaient le sous-sol du bâtiment, le préfet a répondu qu’il ne savait pas “mais en tout cas ces quatre personnes étaient présentes” à cet endroit où il n’y “pas de logements”, a-t-il expliqué.Le lieutenant-colonel Christophe Perret, en charge de secours, a déclaré que le feu s’est déclaré dans un local d’une vingtaine de m2 qui était “squatté”, aménagé pour y vivre.Le sinistre a été “éteint rapidement”, vers 07H00, et “la difficulté n’était pas tant l’incendie lui-même que les fumées”, selon Fabrice Rosay.Un important dispositif a été “rapidement déployé” sur les lieux, dans le quartier du centre commercial de la Part-Dieu, avec 78 sapeurs-pompiers et 34 engins, ainsi que 4 équipages du SAMU du Rhône, selon la préfecture.Le feu ne s’est pas propagé au rez-de-chaussée ni aux étages supérieurs et aucune trace n’était visible depuis l’extérieur de l’immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP.Douze autres personnes ont fait l’objet d’examens par les secours et un gymnase a été ouvert par la ville de Lyon pour accueillir les personnes impliquées, a précisé la préfecture.”Les autres personnes qui logent dans le bâtiment, on leur a demandé de rester dans leur logement”, a précisé le préfet. Le parquet de Lyon s’est également rendu sur les lieu du drame et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.Le maire de Lyon Grégory Doucet, qui s’est rendu sur place, a salué la “mobilisation rapide et exemplaire” des pompiers, du Samu, de la police et des agents de la ville.

Quatre morts dans l’incendie d’un sous-sol d’immeuble à Lyon

Deux femmes et deux hommes, probablement des squatteurs, sont décédés lundi dans un incendie au sous-sol d’un immeuble de dix étages du 3e arrondissement de Lyon, qui s’est déclenché vers 5H00 du matin et a été rapidement éteint.Les personnes décédées ont été victimes de la fumée dégagée par le sinistre, a indiqué à la presse le préfet Fabrice Rosay, secrétaire général de la préfecture du Rhône, venu sur place. “Les fumées sont a priori à l’origine du décès (des victimes), elles n’ont pas été brulées”, a-t-il précisé.A l’arrivée des secours elles “étaient en arrêt cardio-respiratoire et malgré les secours qui ont été été prodigués elles n’ont pas pu être réanimées”, a-t-il ajouté, en indiquant qu’elles seraient âgées d’une quarantaine d’années, selon les premiers éléments de l’enquête.”L’incendie s’est déclaré au sous-sol et on ne sait pas si c’était dû à la présence de ces personnes ou a un autre fait générateur” du feu, a indiqué le préfet. Le bâtiment appartient à un bailleur social.Selon la maire du 3e arrondissement de Lyon, Marion Sessiecq, les victimes sont “des gens qui, a priori, squattaient des caves de ce bâtiment”, a-t-elle indiqué sur place à l’AFP.- Pas de logements touchés -“Le centre communal d’action sociale avait déposé une pré-plainte il y a quelques jours (…) parce qu’ils avaient eu connaissance d’occupations illicites. Après, des gens avaient pu repartir, d’autres revenir, je pense que malheureusement, des gens qui sont amenés à vivre dans ces situations-là font un peu comme ils peuvent”, a-t-elle expliqué.Interrogé pour savoir si les victimes squattaient le sous-sol du bâtiment, le préfet a répondu qu’il ne savait pas “mais en tout cas ces quatre personnes étaient présentes” à cet endroit où il n’y “pas de logements”, a-t-il expliqué.Le lieutenant-colonel Christophe Perret, en charge de secours, a déclaré que le feu s’est déclaré dans un local d’une vingtaine de m2 qui était “squatté”, aménagé pour y vivre.Le sinistre a été “éteint rapidement”, vers 07H00, et “la difficulté n’était pas tant l’incendie lui-même que les fumées”, selon Fabrice Rosay.Un important dispositif a été “rapidement déployé” sur les lieux, dans le quartier du centre commercial de la Part-Dieu, avec 78 sapeurs-pompiers et 34 engins, ainsi que 4 équipages du SAMU du Rhône, selon la préfecture.Le feu ne s’est pas propagé au rez-de-chaussée ni aux étages supérieurs et aucune trace n’était visible depuis l’extérieur de l’immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP.Douze autres personnes ont fait l’objet d’examens par les secours et un gymnase a été ouvert par la ville de Lyon pour accueillir les personnes impliquées, a précisé la préfecture.”Les autres personnes qui logent dans le bâtiment, on leur a demandé de rester dans leur logement”, a précisé le préfet. Le parquet de Lyon s’est également rendu sur les lieu du drame et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.Le maire de Lyon Grégory Doucet, qui s’est rendu sur place, a salué la “mobilisation rapide et exemplaire” des pompiers, du Samu, de la police et des agents de la ville.

Stock markets bounce back as China-US trade fears ease

Equity markets rose Monday after conciliatory comments from Donald Trump at the weekend eased worries about China-US trade tensions, while Tokyo stocks surged to a record on news of a deal to end political turmoil in Japan.Investors also took heart from data showing China’s economy grew on par with expectations in the third quarter, with the gains building on the positive mood from Wall Street, where all three main indexes bounced back from Thursday’s losses.Sentiment took a hit last week from a fresh flare-up in the trade standoff between Washington and Beijing when the US president threatened to hammer China with 100 percent tariffs in response to its latest controls on rare earth exports.That led to another round of tit-for-tat measures and Trump warning that a meeting with Chinese counterpart Xi Jinping planned for next week might not go ahead.However, tempers appeared to have cooled, with the two sides agreeing Saturday to hold more trade talks.Chinese state media said Vice Premier He Lifeng and US Treasury Secretary Scott Bessent had “candid, in-depth and constructive exchanges” during a call, and that both sides agreed to a new round of negotiations “as soon as possible”.Hours before the call, Fox News released excerpts of an interview with Trump in which he said he would meet Xi at the APEC summit after all, and added that the 100 percent tariff was “not sustainable”.Markets across Asia rose on the softer tone, with Hong Kong up more than two percent and Shanghai also well up as data showed China’s economy grew in line with expectations in the third quarter, though at its slowest pace in a year.The data was released just hours before the start of a closely watched four-day meeting in Beijing with top Communist Party officials focused on long-term economic planning.Sydney, Seoul, Wellington, Taipei, Mumbai and Bangkok also rallied with London, Paris and Frankfurt.”Catalysed by Trump’s remark… markets appear priced for a positive or at least less-bad outcome,” said Chris Weston at Pepperstone.”The market’s base case now seems to be that China will offer concessions on its rare-earth export controls, paving the way for the US to extend the current 30 percent ‘tariff truce’ by another 90 days beyond its 10 November deadline.”Tokyo led the gains, surging more than three percent to a new peak, as Japan’s ruling party said it was set to sign a new coalition deal on Monday, paving the way for Sanae Takaichi to become the country’s first woman prime minister.Stocks were sent into a spin last week when her bid to become premier was derailed after her party’s coalition partner withdrew its support.”We can probably say this is a government that wants to boost supply-side investment and is therefore good for equities, yields higher, yen weaker,” said Neil Wilson at Saxo Markets. Traders also took heart from a bounce-back for US regional bank stocks Friday, which had been pummelled Thursday following disclosures from two mid-sized players of expected losses tied to problem loans.The recovery Friday in those banks — Salt Lake City-based Zions Bancorp and Phoenix-based Western Alliance Bancorporation — and other lenders suggested investors were less fearful of systemic problems.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 3.4 percent at 49,185.50 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.4 percent at 25,858.83 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,863.89 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 9,403.62 Euro/dollar: DOWN at $1.1663 from $1.1670 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3416 from $1.3433Dollar/yen: UP at 150.75 yen from 150.50 yenEuro/pound: DOWN at 86.93 percent from 86.88 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $57.12 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $60.87 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 46,190.61 (close)

La Bourse de Paris avance, malgré la dégradation de la notaton française

La Bourse de Paris évolue en hausse lundi, à quelques encablures de son record en séance, et faisait fi de la dégradation surprise de la notation de la France par l’agence S&P Global Ratings, mue par l’incertitude budgétaire du pays.L’indice vedette CAC 40 gagnait 55,46 points, soit 0,68%, à 8.229,66 points vers 09H45, non loin de son record en séance du 10 mai 2024, à 8.259,19 points.Vendredi, le CAC 40 avait terminé à 8.174,20 points à la clôture (-0,18%), à une soixantaine de points de son record en clôture atteint le 15 mai 2024 à 8.239,99 points.Les regards seront tournés vers le marché obligataire après que vendredi soir, S&P Global Ratings a annoncé abaisser d’un cran sa note de la France, à A+, en invoquant une incertitude “élevée” sur les finances publiques en dépit de la présentation d’un budget pour 2026 et examiné à partir de lundi en commission des Finances de l’Assemblée nationale. Le taux d’intérêt des emprunts d’Etat français à dix ans réagissait toutefois peu, en légère hausse à 3,37% vers 09H45, contre 3,36% à la clôture vendredi. En comparaison, son équivalent allemand, la référence pour les marchés en raison de la bonne notation de la dette souveraine allemande, s’inscrivait à 2,59%, après 2,58% vendredi. Le “spread”, ou l’écart entre les deux taux se situe à 0,78 point de pourcentage. Avant la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 par le président Emmanuel Macron, cet écart était sous le seuil des 0,50 point de pourcentage.”Le changement de notation n’a pas eu d’effet à ce stade même si le marché retient qu’il s’agit-là d’un nouvel avertissement pour la France parce que l’annonce arrive un mois avant la date de révision initialement prévue”, souligne Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés pour IG France.Du point de vue des marchés, “la suspension de la réforme des retraites est une meilleure solution à court terme que de risquer une nouvelle dissolution, cela permet de gagner du temps politique”, explique Alexandre Baradez. “Toutefois, cela ne règle pas le problème politique de fond qui est la situation budgétaire du pays”, ajoute-t-il.Kering sur la voie du désendettementLe groupe de luxe Kering grimpait de 4,25% à 322,70 euros après avoir annoncé vendre pour 4 milliards d’euros sa division beauté au géant des cosmétiques L’Oréal (+0,97% à 394,50 euros) pour réduire son endettement.Forvia déçoitForvia a affiché un chiffre d’affaires en recul de 3,7% au 3e trimestre 2025, à 6,12 milliards d’euros, en raison d’un effet de change défavorable, a annoncé lundi l’équipementier automobile français, qui a confirmé ses objectifs pour l’année en cours.L’action Forvia lâchait 5,63% à 9,80 euros.

Centres d’escroquerie en ligne: nouvelles arrestations de Sud-Coréens au Cambodge

Dix nouveaux Sud-Coréens soupçonnés d’escroquerie en ligne ont été arrêtés au Cambodge lundi, a indiqué un ministre de Séoul, après que la police sud-coréenne a annoncé plus tôt dans la journée vouloir garder en détention 59 travailleurs présumés de ces centres de cyberfraude fraîchement rapatriés en Corée. Une véritable industrie de l’arnaque en ligne générant des milliards de dollars s’est développée en Asie du Sud-Est et notamment au Cambodge ces dernières années. Des petites mains sont employées, de gré ou de force, par des groupes criminels organisés, afin de piéger des internautes partout dans le monde et de leur soutirer de l’argent, d’après les observateurs. La Corée du Sud a rapatrié samedi 64 ressortissants soupçonnés d’avoir participé à ces activités. Ils ont été arrêtés dans l’avion et conduits en garde à vue dès leur arrivée à l’aéroport d’Incheon, qui dessert la capitale Séoul.La police sud-coréenne a indiqué lundi avoir émis des mandats d’arrêt pour 59 d’entre eux, dont ils estiment la détention “nécessaire”.Cinq autres ont été libérés, ont indiqué les autorités.Lundi après-midi, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Cho Hyun, a déclaré que dix Sud-Coréens supplémentaires avaient été arrêtés au Cambodge.Ils ont été placés en détention jeudi et seront rapatriés cette semaine, a-t-il précisé.”Par ailleurs, deux Sud-Coréens qui avaient signalé avoir été séquestrés ont également été secourus le même jour”, a ajouté le ministre. Selon M. Cho, Séoul tente également de localiser 80 autres ressortissants sud-coréens portés disparus au Cambodge.Jusqu’en août, environ 550 Sud-Coréens étaient portés disparus ou détenus contre leur gré après être entrés au Cambodge depuis l’année dernière, a-t-il indiqué. Un milllier environ de Sud-Coréens travailleraient au Cambodge dans des centres d’arnaques en ligne, selon le conseiller à la Sécurité nationale sud-coréenne Wi Sung-lac, qui a avancé un chiffre total de 200.000 personnes impliquées dans cette industrie criminelle – des données difficiles à vérifier. Plusieurs d’entre elles ont été attirées par des offres d’emploi frauduleuses promettant des salaires élevés, selon le gouvernement sud-coréen. Certaines sont alors séquestrées et contraintes de participer à des fraudes en ligne. Début octobre, l’opinion publique sud-coréenne s’est indignée de la découverte du corps sans vie d’un jeune Sud-Coréen retrouvé au Cambodge et “décédé des suites de graves sévices, son corps présentant de multiples ecchymoses et blessures”, selon un communiqué d’un tribunal cambodgien.Les autorités sud-coréennes ont dépêché la semaine dernière une équipe d’intervention conjointe au Cambodge.En 2023, 21 enlèvements ou séquestrations concernant des Sud-Coréens au Cambodge avaient été enregistrés. Ce nombre a été multiplié par 10 pour atteindre 221 l’an dernier, puis par 15 en août 2025, a déclaré le député Yoon Hu-duk lors d’une audience parlementaire.