Equipe de France: Mbappé, le roi est de retour, “heureux”

“Heureux”, Kylian Mbappé revient aux affaires en équipe de France après avoir surmonté une période difficile et part en capitaine à la conquête du “top 4″ de la Ligue des nations, jeudi à Split contre la Croatie en quarts de finale aller.”Je me sens bien, je me sens heureux de jouer au football, je me sens heureux d’être ici”, a dit la superstar des Bleus, qui n’a plus porté ce maillot depuis six mois et une dernière demi-heure contre la Belgique à Lyon (2-0) en septembre.Il a manqué les deux rassemblements suivants et suscité l’incompréhension. Absent sur blessure en octobre, il avait quand même joué avec le Real Madrid, et en novembre le sélectionneur Didier Deschamps avait choisi de le laisser au repos dans une période difficile.En difficulté à cette époque dans son nouveau club de son propre aveu, son nom s’était également retrouvé, selon la presse suédoise, dans une enquête pour agression sexuelle, avant que la justice locale n’annonce le 12 décembre la fin de la procédure en l’absence de preuves suffisantes.Deschamps avait alors été mitraillé de questions sur les absences de sa vedette (86 sélections, 48 buts) en octobre et novembre.”La situation était peut être floue pour les gens en-dehors, mais elle a toujours été claire en interne”, a rembobiné Mbappé à Split.- Avec Dembélé “on se connaît par coeur” -“Une carrière n’est pas linéaire, a-t-il développé. Tu peux être en haut, en bas, il faut se recentrer sur ce qui te rend heureux, se remettre au travail. Si je devais faire les choses autrement ? J’aurais mieux joué!”En Bleu, il est depuis une année très loin de ses statistiques habituelles: il n’a marqué que 2 buts lors de ses 12 dernières sélections. Le dernier remonte au 25 juin contre la Pologne (1-1), sur penalty, au cours d’un Euro-2024 raté sur le plan personnel où il s’est en outre cassé le nez. Dans le jeu, il n’a plus marqué depuis son but contre le Luxembourg (3-0) en amical en juin à Metz.Mais cette disette “n’est pas quelque chose qui (le) préoccupe”, ce qui importe c’est “de gagner cette confrontation contre la Croatie et de rejoindre le top 4″ de la Ligue des nations, que Mbappé et les Bleus ont déjà remportée en 2021.Pour décrocher un nouveau titre, le Bondynois évoque avec gourmandise sa probable association avec Ousmane Dembélé en feu, meilleur buteur d’Europe en 2025 avec 22 buts devant… Mbappé et ses 17 buts.”Ousmane, quand tu vois sa forme actuelle, c’est une arme vraiment importante pour nous, a lancé +Kyk’s+. On va essayer de le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il puisse réaliser ce qu’il réalise avec le Paris Saint-Germain”.”Dembouz” pourrait jouer en pointe, comme au PSG, et rendre “son” côté gauche à Mbappé, qui voit comme “une corde en plus à notre arc qu’Ousmane puisse jouer dans cette position”. “On est encore plus imprévisible. Il faut se coordonner dans les déplacements mais on se connaît par cÅ“ur”, a-t-il ajouté.- Il défend Rabiot et Fofana -En forme, Mbappé a même fait son mea culpa. “Je n’étais pas bien contre l’Italie (défaite 3-1 à Paris en septembre). Ma conférence de presse n’a pas plu parce que je n’ai pas été un capitaine rassembleur. Je l’accepte. Maintenant, le plus important est d’avancer et ne pas refaire les mêmes erreurs”, a-t-il expliqué.”Peut-être que j’avais des raisons, certaines qui sont explicables et d’autres qui ne l’étaient pas”, a poursuivi Mbappé.En bon capitaine il a aussi pris la défense de ses coéquipiers Bleus récemment attaqués, Adrien Rabiot, heurté par les banderoles du Parc des princes contre lui et sa famille, et Wesley Fofana (non sélectionné), victime d’insultes racistes sur les réseaux sociaux après une défaite de son équipe Chelsea contre Arsenal (1-0), dimanche en Premier League.”J’ai échangé avec Adrien, il est touché, ce n’est pas évident, a dit Mbappé. Je ne comprends pas pourquoi ça parle des familles. C’est une fâcheuse manie”. Quant à l’affaire Fofana, “c’est pathétique, a lâché Mbappé, on tourne en rond, rien n’avance. Rien ne change. Tous les gars le soutiennent. On est avec lui”. Le patron est de retour.

A Fos-sur-Mer, une décarbonation à plusieurs inconnues

Enjeu majeur de transition énergétique et de reconquête industrielle, la décarbonation de l’immense zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, à 50 km au nord-ouest de Marseille, peine à sortir du papier et des discours, freinée par de nombreuses incertitudes.Du château de l’Hauture qui surplombe l’ancienne cité médiévale entre étangs et marais, la ZIP s’étend à perte de vue jusqu’au port à conteneurs, une succession d’usines chimiques, raffinerie, hauts-fourneaux, dépôts pétroliers, cheminées, pylônes…”Fos, c’est 9.000 hectares dont 7.500 consacrés à l’industrie”, soit plus de 80% du territoire communal, explique le maire DVG René Raimondi, 65 ans, qui, enfant, voyait passer taureaux et chevaux de Camargue à l’entrée du village.Soixante ans après l’installation de la première raffinerie, le secteur englobant le Golfe de Fos et l’étang de Berre voisin produit un quart des émissions industrielles de la France, soit plus de 17 millions de tonnes de CO2/an.”La dernière usine s’est installée en 1987. Depuis, rien !, constate le maire. Et il y a trois ans, après la crise du Covid et avec la guerre en Ukraine, on a recommencé à parler de souveraineté industrielle et de transition énergétique, et ces deux préoccupations se sont rejointes à Fos”.En janvier 2023, Fos-sur-Mer est choisie par le gouvernement pour devenir, avec Dunkerque, une des premières “zones industrielles bas carbone” du pays. Les projets affluent, attirés par le foncier disponible et des perspectives d’aides publiques.Ils sont à ce jour une trentaine – énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien flottant, hydrogène vert…), aciérie décarbonée, carburants durables… A la clé, la promesse de 10.000 emplois directs.- “Moment historique” -“Notre stratégie, c’est de faire la première zone européenne de décarbonation et de réindustrialisation”, proclamait fin février le président de Région, Renaud Muselier, à l’occasion de la signature avec l’Etat et la Métropole d’une “feuille de route pour le développement industriel de la zone Fos-Berre” à l’horizon 2030.”On vit un moment extraordinaire, historique!”, s’emballe le président de la CCI Aix-Marseille-Provence, Jean-Claude Chauvin, chiffrant les investissements potentiels à “12 à 15 milliards en nouveaux projets, et 3 à 5 milliards pour la transformation des industries existantes”.Un enthousiasme accueilli avec circonspection à la Maison des syndicats de Fos. “La question qu’on se pose n’est pas +quand+, mais +est ce qu’un jour, ça va vraiment démarrer+”, dit Sandy Poletto délégué CGT chez ArcelorMittal.Arcelor, premier employeur de la ville avec 2.500 salariés, a suspendu fin 2024 ses projets de décarbonation en Europe, réclamant des mesures de soutien.- “Moment complexe” -“Le moment est complexe, on a beaucoup de projets, donc beaucoup d’incertitudes, et le contexte géopolitique ne fait qu’en rajouter. Mais on ne peut pas dire que la décarbonation n’a pas commencé”, tempère Nicolas Mat, secrétaire général de l’association Piicto qui regroupe, autour de Fos, industriels et acteurs publics dans une démarche d’écologie industrielle.”Le concret, on y est déjà. On parle de centaines de millions d’euros investis ces dernières années”, assure-t-il, citant l’amélioration de l’efficacité énergétique, la valorisation des déchets ou des projets d’infrastructures mutualisées pour la captation de CO2. Toutefois, tous les acteurs l’admettent: le gros de la décarbonation ne pourra se faire sans apport supplémentaire d’électricité pour remplacer pétrole et charbon.La demande pourrait doubler d’ici 2030, portée par la transformation des industries fossilo-dépendantes, le développement des filières innovantes, l’hydrogène notamment, mais aussi les nouveaux usages du quotidien.Prévu pour 2028, un projet de ligne à très haute tension (THT), traversant une partie de la Camargue, continue de susciter une forte opposition, malgré un tracé “de moindre impact” présenté en septembre par RTE. “Il y a urgence à se décider, insiste le patron de la CCI, car à chaque retard, ce sont des projets qui peuvent partir ailleurs !”Autres obstacles, les infrastructures dont manque cruellement la ZIP, desservie par une voie ferrée unique et une simple route départementale: “On est le seul port d’Europe dans lequel on rentre par un rond-point et une seule route”, constate M. Chauvin.Le financement des infrastructures de transport, estimées à 2 milliards d’euros, et la création d’une gouvernance spécifique sont au coeur des préoccupations des industriels de la région, qui ont lancé un appel à l’Etat en octobre.Un débat public global est attendu au printemps, sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), autour des enjeux et impacts des projets industriels mais aussi de la ligne THT.”Il faut accélérer”, répète le président de la CCI. Il faut qu’on passe des projets à la réalisation, qu’on passe du potentiel à la vraie vie !”

Foot: les Bleus retrouvent Mbappé en Croatie pour attaquer 2025 du bon pied

Renforcé par le retour de son capitaine Kylian Mbappé après six mois d’absence, l’équipe de France compte bien faire un premier pas vers le “Final four” de la Ligue des nations et retrouver de l’allant offensif, jeudi en Croatie en quarts de finale aller. En attendant le début des qualifications du Mondial-2026, leur principal objectif de l’année, les Bleus espèrent profiter de ce rendez-vous pour refaire le plein de confiance et démarrer 2025 du bon pied après un Euro-2024 décevant dans le jeu, malgré leur rang de demi-finaliste, et un automne poussif.Les hommes de Didier Deschamps sont certes parvenus à terminer premiers de leur poule en Ligue des nations et à décrocher un statut de tête de série pour les quarts. Mais le sélectionneur, privé de sa superstar Mbappé pour les deux derniers rassemblements, a dû improviser, sauvant les meubles grâce à la réussite insolente de Randal Kolo Muani et un succès de prestige assez inespéré en Italie (3-1), le 17 novembre, qui doit tout à un improbable duo de buteurs, Adrien Rabiot-Lucas Digne. Dans le même temps, son capitaine tentait de trouver ses marques au Real Madrid et devait se débattre avec une enquête de la justice suédoise pour viol, selon la presse locale. Mbappé a fini par laisser derrière lui cette période trouble, revenant à son meilleur niveau dans son nouveau club alors que la justice suédoise a annoncé le 12 décembre avoir clos la procédure faute de preuves suffisantes, sans que son nom ne soit jamais cité officiellement. – Dembélé métamorphosé -C’est donc en toute logique qu’il va reprendre sa place au sein des Bleus, avec le Mondial aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, en point de mire.   “On a toujours été en contact avec le coach, on en a discuté et il est même venu à Madrid. Donc je savais pourquoi je n’étais pas là en novembre. C’était une période difficile mais je pense que c’était la meilleure décision pour toutes les parties, équipe de France y compris, parce que c’est elle qui prime par-dessus tout (…) Il n’y a rien de plus important que le maillot bleu”, a déclaré le champion du monde 2018 mardi au 20h de TF1. Mercredi en conférence de presse à Split à la veille de la rencontre, il a évoqué sa “joie de retrouver le groupe”. La fin des malheurs du N.10, qui n’a inscrit que deux buts en 2024 sous le maillot de l’équipe de France (dont un sur penalty à l’Euro), change forcément les perspectives pour les Bleus. “J’ai toujours dit que je considérais que l’équipe de France serait plus forte avec lui. Son transfert à Madrid a amené beaucoup d’attentes, mais malgré tout, il continue d’avoir de très bonnes statistiques”, a expliqué Deschamps dimanche sur TF1.La métamorphose d’Ousmane Dembélé, lui aussi absent en novembre, est l’autre élément susceptible de modifier la donne et d’offrir encore plus de solutions sur le plan offensif. – Tchouaméni de retour -Le Parisien, longtemps brocardé pour ses incroyables ratés, est subitement devenu une machine à marquer. En tête du classement des buteurs en Ligue 1 et meilleur goleador européen en 2025 avec 22 réalisations, l’ancien Rennais marche sur l’eau et son association avec Mbappé est forcément très attendue. Après un Euro-2024 famélique en attaque (quatre buts inscrits en six matches) et une rentrée pas spécialement rayonnante, le sélectionneur ne peut que se réjouir de récupérer d’un coup deux armes maîtresses.”Ils ont déjà beaucoup joué ensemble, ils sont très performants mais il y a d’autres joueurs avec eux. Ce serait une très bonne chose qu’ils gardent leur efficacité. Mais ce n’est pas Ousmane et Kylian puis les autres. D’autres joueurs sont capables de faire la différence”, a estimé Deschamps mercredi. Le sélectionneur retrouve également un pilier de son milieu de terrain, Aurélien Tchouaméni, pour défier des Croates pas très fringants. Piteusement sortis au premier tour du Championnat d’Europe l’année dernière, les coéquipiers du Ballon d’Or 2018 Luka Modric, toujours là à 39 ans, ont été largement devancés par le Portugal dans leur groupe en Ligue des nations.L’occasion idéale pour les Bleus et leur capitaine de débuter 2025 sur des bases solides. 

Ligue des nations: Spalletti et Nagelsmann, les reconstructeurs

Attention, monuments historiques en péril: l’Italie et l’Allemagne, opposées en quarts de finale de la Ligue des nations, ont confié, quasiment au même moment, à Luciano Spalletti et Julian Nagelsmann la lourde tâche de les faire revenir dans le gotha mondial.Ce duel de quadruples champions du monde en voie de déclassement, avec le match aller jeudi (20h45) à San Siro, avant le retour dimanche à Dortmund, est aussi un choc de générations entre deux sélectionneurs qui ont besoin d’un succès de prestige pour valider leur projet.. Spalletti revient de loinLa mission de Spalletti à la tête de la Nazionale a bien failli prendre fin le 29 juin dernier à Berlin, moins d’un an après sa nomination.L’Italie, championne d’Europe en titre, vient d’être éliminée en 8e de finale de l’Euro-2024 par la Suisse (2-0). Son sélectionneur, appelé au secours en août 2023 après la démission-surprise de Roberto Mancini parti peu après en Arabie saoudite, focalise les critiques.Durant le tournoi, l’ancien entraîneur de Naples, avec qui il a survolé la Serie A en 2022-23, n’a jamais aligné la même équipe en quatre matches et a déstabilisé ses joueurs avec ses choix tactiques, notamment en défense.S’il a finalement été confirmé dans ses fonctions, Spalletti, 66 ans, s’est engagé dans une forme de mea-culpa à “repartir de zéro” en rajeunissant son groupe et en stoppant les expérimentations.L’an 2 de l’ère Spalletti a débuté avec une retentissante victoire contre la France au Parc des Princes (3-1).Certes les Bleus ont ensuite pris leur revanche, à San Siro, sur le même score, et ont devancé les Azzurri pour la première place du groupe 2.Mais l’Italie a retrouvé de l’allure, un buteur, Mateo Retegui (forfait sur blessure contre l’Allemagne), et de l’ambition après avoir échoué à se qualifier pour les deux dernières phases finales de Coupe du monde, un drame national.. Nagelsmann et ses choix fortsLe 22 septembre 2023, six mois après avoir été débarqué sans ménagement par le Bayern Munich pourtant encore en course sur trois tableaux, Nagelsmann a pris les commandes d’une Mannschaft en très mauvais état.Il succède alors à 36 ans à Hansi Flick, premier sélectionneur de l’histoire allemande remercié en cours de mandat, après un Mondial-2022 conclu dès le 1er tour, et une série de matches amicaux catastrophiques en 2023 (4 défaites en 6 rencontres).Après avoir touché le fond en novembre 2023 (défaites à domicile contre la Turquie, puis en Autriche), Nagelsmann effectue ses choix forts: il appelle de jeunes joueurs (Maxililian Mittelstädt, Deniz Undav, Aleksandar Pavlovic), laisse à la maison des cadres, et replace certains sur le terrain (Joshua Kimmich en latéral droit).Il est surtout le grand artisan du retour de Toni Kroos en sélection, lui qui avait annoncé sa retraite internationale après l’Euro-2021.Ses choix s’avèrent payants, puisque l’Allemagne atteint les quarts de finale de “son” Euro-2024 à domicile, éliminée par l’Espagne en prolongation (2-1), une sortie qui a ému aux larmes le plus jeune sélectionneur de la Mannschaft depuis près d’un siècle, après avoir recréé un engouement en Allemagne, porté par le duo de virtuoses Jamal Musiala et Florian Wirtz (blessé et absent contre l’Italie).La dynamique de l’été 2024 s’est prolongée jusqu’à l’automne avec une phase de groupes de Ligue des nations conclue à la première place, et des rencontres maîtrisés notamment contre les Pays-Bas, demi-finalistes de l’Euro quelques semaines plus tôt (2-2 à Amsterdam, 1-0 à Munich).Comme pour l’Italie, cette compétition est un point de passage, avec la carotte d’accueillir le Final 4 en cas de qualification. Mais l’objectif est très clairement sur le Mondial-2026 en Amérique du Nord, où l’Allemagne espère retrouver le dernier carré 10 ans après sa dernière présence à ce stade d’un grand tournoi (Euro-2016, battue par la France en demies).

Meta lance son assistant d’intelligence artificielle générative dans l’Union européenne

Meta AI, l’assistant d’intelligence artificielle (IA) générative du géant américain Meta, est proposé progressivement dans l’Union européenne à partir de jeudi sur toutes ses applications (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp), plus d’un an après sa sortie aux Etats-Unis. “Il nous a fallu plus de temps que prévu pour déployer notre technologie d’IA en Europe, car nous continuons à naviguer dans un système réglementaire européen complexe mais nous sommes heureux d’y être enfin parvenus”, a expliqué l’entreprise dans un communiqué.Dévoilé aux Etats-Unis en septembre 2023 puis généralisé en avril 2024 sur l’ensemble des applications du groupe, Meta AI est un outil d’IA générative qui répond aux questions des utilisateurs en générant des textes et des images, comme ChatGPT de son concurrent OpenAI. Il a par ailleurs accès à des moteurs de recherche sur internet.  Il permet ainsi “d’approfondir des sujets d’actualité ou obtenir de l’aide pour un tutoriel” mais peut aussi aider à planifier un voyage.- Version européenne centrée sur le texte -Meta avait jusqu’ici suspendu son déploiement dans l’UE, affirmant manquer de visibilité quant à l’interprétation par les autorités européennes des différentes lois qui encadrent les nouvelles technologies, comme le règlement général sur la protection des données (RGPD) et ceux sur les marchés numériques et sur l’IA.Son PDG, Mark Zuckerberg, avait ainsi fustigé dans une tribune l’été dernier, co-signée avec le PDG de Spotify Daniel Ek, un cadre réglementaire européen “fragmenté” aux “mises en oeuvre incohérentes” qui “freinait l’innovation et les développeurs”. Après moult tractations avec les régulateurs, Meta propose finalement aux consommateurs européens une interface centrée sur la génération de texte, sans image contrairement aux versions disponibles aux Etats-Unis et dans les pays non européens.Autre point important: Meta AI, qui sera disponible dans six langues, n’a pas été entraîné sur des données d’utilisateurs européens. – 700 millions d’utilisateurs -Meta entend déployer son assistant dans 41 pays européens, dont la France et l’Allemagne, ainsi que 21 territoires d’outre-mer européens, de façon progressive au cours des prochaines semaines. Comme les autres géants de la Silicon Valley, il a fait de l’IA une priorité et prévoit d’investir entre 60 et 65 milliards de dollars cette année, en bonne partie dans des centres de données, des serveurs et des infrastructures de réseau, essentiels au développement de cette technologie.”Je m’attends à ce qu’un assistant IA dépasse le milliard d’utilisateurs cette année et, pour moi, ce sera Meta AI”, a déclaré Mark Zuckerberg lors de la présentation des résultats annuels de son entreprise, fin janvier.”Une fois qu’un service atteint cette échelle”, a-t-il ajouté, “il acquiert généralement une avance durable”.Meta revendique pour le moment 700 millions d’utilisateurs actifs par mois pour son assistant, qui devrait devenir une application à part entière aux Etats-Unis, selon plusieurs médias américains, afin de concurrencer directement ChatGPT, Gemini de Google ou Claude d’Anthropic.

Meta lance son assistant d’intelligence artificielle générative dans l’Union européenne

Meta AI, l’assistant d’intelligence artificielle (IA) générative du géant américain Meta, est proposé progressivement dans l’Union européenne à partir de jeudi sur toutes ses applications (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp), plus d’un an après sa sortie aux Etats-Unis. “Il nous a fallu plus de temps que prévu pour déployer notre technologie d’IA en Europe, car nous continuons à naviguer dans un système réglementaire européen complexe mais nous sommes heureux d’y être enfin parvenus”, a expliqué l’entreprise dans un communiqué.Dévoilé aux Etats-Unis en septembre 2023 puis généralisé en avril 2024 sur l’ensemble des applications du groupe, Meta AI est un outil d’IA générative qui répond aux questions des utilisateurs en générant des textes et des images, comme ChatGPT de son concurrent OpenAI. Il a par ailleurs accès à des moteurs de recherche sur internet.  Il permet ainsi “d’approfondir des sujets d’actualité ou obtenir de l’aide pour un tutoriel” mais peut aussi aider à planifier un voyage.- Version européenne centrée sur le texte -Meta avait jusqu’ici suspendu son déploiement dans l’UE, affirmant manquer de visibilité quant à l’interprétation par les autorités européennes des différentes lois qui encadrent les nouvelles technologies, comme le règlement général sur la protection des données (RGPD) et ceux sur les marchés numériques et sur l’IA.Son PDG, Mark Zuckerberg, avait ainsi fustigé dans une tribune l’été dernier, co-signée avec le PDG de Spotify Daniel Ek, un cadre réglementaire européen “fragmenté” aux “mises en oeuvre incohérentes” qui “freinait l’innovation et les développeurs”. Après moult tractations avec les régulateurs, Meta propose finalement aux consommateurs européens une interface centrée sur la génération de texte, sans image contrairement aux versions disponibles aux Etats-Unis et dans les pays non européens.Autre point important: Meta AI, qui sera disponible dans six langues, n’a pas été entraîné sur des données d’utilisateurs européens. – 700 millions d’utilisateurs -Meta entend déployer son assistant dans 41 pays européens, dont la France et l’Allemagne, ainsi que 21 territoires d’outre-mer européens, de façon progressive au cours des prochaines semaines. Comme les autres géants de la Silicon Valley, il a fait de l’IA une priorité et prévoit d’investir entre 60 et 65 milliards de dollars cette année, en bonne partie dans des centres de données, des serveurs et des infrastructures de réseau, essentiels au développement de cette technologie.”Je m’attends à ce qu’un assistant IA dépasse le milliard d’utilisateurs cette année et, pour moi, ce sera Meta AI”, a déclaré Mark Zuckerberg lors de la présentation des résultats annuels de son entreprise, fin janvier.”Une fois qu’un service atteint cette échelle”, a-t-il ajouté, “il acquiert généralement une avance durable”.Meta revendique pour le moment 700 millions d’utilisateurs actifs par mois pour son assistant, qui devrait devenir une application à part entière aux Etats-Unis, selon plusieurs médias américains, afin de concurrencer directement ChatGPT, Gemini de Google ou Claude d’Anthropic.

Iran frees French citizen after prison ordeal: Macron

Iranian authorities have released French citizen Olivier Grondeau, detained by the country since October 2022 on security charges, and he has returned to France, President Emmanuel Macron announced Thursday.Grondeau, 34, “is free and with his loved ones”, Macron wrote on X, adding that “our mobilisation will not weaken” to ensure the release of two other French citizens still detained by Iran in what Paris views as state hostage-taking.Macron did not give further details on the circumstances of Grondeau’s release after an almost 900-day ordeal.The other two French nationals are Cecile Kohler, a teacher, and her partner, Jacques Paris, who were detained in May 2022. They are accused of seeking to stir up labour protests, accusations their families have denied.Also writing on X, Foreign Minister Jean-Noel Barrot posted a picture of Grondeau on a plane returning home, saying: “Held hostage in Iran for 887 days, he has been reunited with his family, loved ones, and his country. It’s a huge relief.”Grondeau was arrested in Shiraz, southern Iran, in October 2022 and sentenced to five years in prison for “conspiracy against the Islamic republic”.His family rejected the charges, describing Grondeau as a passionate fan of Persian poetry who went to Iran on a tourist visa as part of a world tour.Western countries have for years accused Iran of detaining their nationals on trumped-up charges in a policy of state hostage-taking to use them as bargaining chips to extract concessions.France describes its nationals held by Iran as “state hostages” who have been arbitrarily detained and are innocent of all the charges against them.- Strength ‘running out’ -Until earlier this year, Grondeau had been identified only by his first name but his full identity was revealed by his family in January. In an audio message aired by French media at the time, Grondeau said he and the other two French detainees in Iran were “exhausted” and their strength was “running out”.Grondeau, who turns 35 next week, remains in hospital in France undergoing a battery of tests, having been severely weakened in recent months, particularly psychologically, a government source told AFP, asking not to be named.It was not immediately clear when he returned to France.There has been growing concern over the health of two other French citizens held by Iran, with Kohler’s family warning that they risked dying if they were not freed.”Cecile Kohler and Jacques Paris must be freed from Iranian prisons,” Macron said in his message Thursday.