Nvidia chief confident chip maker can weather US tariffs

Nvidia boss Jensen Huang expressed confidence Wednesday that the artificial intelligence (AI) chip giant can handle US President Donald Trump’s trade war.”We have a really agile network of suppliers; they are not just in Taiwan or Mexico or Vietnam,” Huang said while meeting with journalists at Nvidia’s annual developers conference in San Jose, California.”If we add onshore manufacturing by the end of this year, we should be quite good.”Nvidia is not expecting tariffs to significantly affect its financial performance in the short term, according to Huang.He noted that the tariff situation is evolving, and that what it does to Nvidia costs will depend on which countries are targeted by Trump.Trump has threatened to slap extra tariffs on imports of computer chips to the United States, which will heap pressure on Nvidia’s business, which depends on imported components mainly from Taiwan.Since returning to power in January, Trump has imposed tariffs on Washington’s three main trading partners, Mexico, Canada, and China.Trump has talked of imposing “reciprocal tariffs” against other countries in early April, creating uncertainty for businesses and financial markets.The White House recently put out a release saying Trump is intent on making the US a “manufacturing superpower,” ramping up pressure to shift production back to this country.However, chip fabrication facilities can take years to build.Since its founding in 1993, Nvidia has specialized in graphics processing units (GPUs) coveted by video game enthusiasts.GPUs are also ideally suited for AI and the rise of that technology has catapulted the Silicon Valley-based chip maker into the spotlight.”We’re not making chips anymore; those were the good old days,” Huang quipped. “What we do now is build AI infrastructure.”High-end versions of Nvidia’s chips face US export restrictions to the major market of China, part of Washington’s efforts to slow its Asian adversary’s advancement in the strategic technology.Asked about this, Huang replied that his company is not alone in needing to respect each country’s laws.

Narcotrafic: l’Assemblée approuve la création d’un nouveau régime carcéral

Les députés ont approuvé mercredi dans l’hémicycle l’une des mesures les plus décriées du texte visant à lutter contre le narcotrafic, qui prévoit la création d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les plus gros trafiquants.Portée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, et adoptée avec les voix du camp gouvernemental, de l’alliance RN-ciottistes et des indépendants de Liot, la mesure est inspirée du modèle italien de lutte contre la mafia.La députée PS Colette Capdevielle a au contraire relayé les craintes de l’Association française des magistrats instructeurs, inquiète d’une concentration au même endroit de délinquants disposant de “moyens financiers quasi illimités pour organiser des évasions”.Le texte prévoit de créer des quartiers de haute sécurité, dans lesquels seraient affectées les personnes issues de la criminalité organisée les plus dangereuses, sur décision du garde des Sceaux, et après avis du juge de l’application des peines pour une personne condamnée. Un magistrat instructeur pourra aussi s’y opposer pour une personne prévenue.Initialement fixée à quatre ans renouvelable, la durée d’affectation à ces quartiers a été ramenée à deux ans renouvelable, par amendements, après avis du Conseil d’Etat.M. Darmanin s’était engagé à saisir la juridiction, qui a recommandé plusieurs aménagements pour remédier aux “risques d’inconstitutionnalité et d’inconventionnalité”.Sur ses suggestions, les députés ont aussi adopté un amendement pour mieux cibler les personnes susceptibles d’être affectées dans ces quartiers, visant celles pour qui il est jugé nécessaire de “rompre le lien avec les réseaux de la criminalité et de la délinquance organisées”.”Cela concerne entre 600 et 900 personnes”, a affirmé M. Darmanin.Le régime est particulièrement “difficile”, de l’aveu même de M. Darmanin, et prévoit des fouilles intégrales systématiques en cas de contact physique sans surveillance constante d’un agent. Les administrations auront toutefois une latitude pour adapter le principe, par exemple en fonction de l’âge ou de la santé du détenu.- “Dignité humaine” -Le texte prévoit aussi le recours à des parloirs hygiaphones ou encore une interdiction d’accès aux unités de vie familiale et parloirs familiaux.Les visites doivent se dérouler dans un parloir avec “dispositif de séparation”, sauf exceptions comme les visites d’enfants mineurs de 16 ans (entre 16 et 18 ans l’administration pourra choisir de l’imposer). Une restriction de l’accès au téléphone est également prévue.Des amendements ont exclu les entretiens avec les avocats du champ de ces deux restrictions. Mais une proposition du président macroniste de la commission des Lois Florent Boudié a été critiquée à gauche. Elle prévoit que le détenu ou l’avocat puissent demander un parloir avec séparation. Ceci dans l’idée d’éviter au détenu une fouille intégrale après l’entretien, selon M. Boudié. Mais cela fait peser une “suspicion” sur les “avocats”, a critiqué Eléonore Caroit, membre du même groupe.L’Assemblée a aussi exclu du nouveau régime carcéral les détenus bénéficiant ou obtenant le statut de repenti en collaborant avec la justice. “Si vous parlez, vous ne serez pas dans ce régime de détention très stricte”, a assumé Gérald Darmanin, soutenant la mesure.”Est-ce qu’on va placer des personnes suspectes dans ces régimes afin d’obtenir des aveux?”, a pointé Arthur Delaporte (PS).Plus généralement la gauche, et l’ex-président macroniste de la commission des Lois Sacha Houlié (désormais député non-inscrit), se sont élevés contre un régime rappelant par trop les “quartiers de haute sécurité” abandonnés en 1982 par le ministre de la Justice de l’époque, Robert Badinter.Pouria Amirshahi (écologiste) a fustigé un régime qui “contrevient à tous les principes essentiels de la dignité humaine”.Les débats sur ce texte issu du Sénat se poursuivront jeudi à l’Assemblée.

Narcotrafic: l’Assemblée approuve la création d’un nouveau régime carcéral

Les députés ont approuvé mercredi dans l’hémicycle l’une des mesures les plus décriées du texte visant à lutter contre le narcotrafic, qui prévoit la création d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les plus gros trafiquants.Portée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, et adoptée avec les voix du camp gouvernemental, de l’alliance RN-ciottistes et des indépendants de Liot, la mesure est inspirée du modèle italien de lutte contre la mafia.La députée PS Colette Capdevielle a au contraire relayé les craintes de l’Association française des magistrats instructeurs, inquiète d’une concentration au même endroit de délinquants disposant de “moyens financiers quasi illimités pour organiser des évasions”.Le texte prévoit de créer des quartiers de haute sécurité, dans lesquels seraient affectées les personnes issues de la criminalité organisée les plus dangereuses, sur décision du garde des Sceaux, et après avis du juge de l’application des peines pour une personne condamnée. Un magistrat instructeur pourra aussi s’y opposer pour une personne prévenue.Initialement fixée à quatre ans renouvelable, la durée d’affectation à ces quartiers a été ramenée à deux ans renouvelable, par amendements, après avis du Conseil d’Etat.M. Darmanin s’était engagé à saisir la juridiction, qui a recommandé plusieurs aménagements pour remédier aux “risques d’inconstitutionnalité et d’inconventionnalité”.Sur ses suggestions, les députés ont aussi adopté un amendement pour mieux cibler les personnes susceptibles d’être affectées dans ces quartiers, visant celles pour qui il est jugé nécessaire de “rompre le lien avec les réseaux de la criminalité et de la délinquance organisées”.”Cela concerne entre 600 et 900 personnes”, a affirmé M. Darmanin.Le régime est particulièrement “difficile”, de l’aveu même de M. Darmanin, et prévoit des fouilles intégrales systématiques en cas de contact physique sans surveillance constante d’un agent. Les administrations auront toutefois une latitude pour adapter le principe, par exemple en fonction de l’âge ou de la santé du détenu.- “Dignité humaine” -Le texte prévoit aussi le recours à des parloirs hygiaphones ou encore une interdiction d’accès aux unités de vie familiale et parloirs familiaux.Les visites doivent se dérouler dans un parloir avec “dispositif de séparation”, sauf exceptions comme les visites d’enfants mineurs de 16 ans (entre 16 et 18 ans l’administration pourra choisir de l’imposer). Une restriction de l’accès au téléphone est également prévue.Des amendements ont exclu les entretiens avec les avocats du champ de ces deux restrictions. Mais une proposition du président macroniste de la commission des Lois Florent Boudié a été critiquée à gauche. Elle prévoit que le détenu ou l’avocat puissent demander un parloir avec séparation. Ceci dans l’idée d’éviter au détenu une fouille intégrale après l’entretien, selon M. Boudié. Mais cela fait peser une “suspicion” sur les “avocats”, a critiqué Eléonore Caroit, membre du même groupe.L’Assemblée a aussi exclu du nouveau régime carcéral les détenus bénéficiant ou obtenant le statut de repenti en collaborant avec la justice. “Si vous parlez, vous ne serez pas dans ce régime de détention très stricte”, a assumé Gérald Darmanin, soutenant la mesure.”Est-ce qu’on va placer des personnes suspectes dans ces régimes afin d’obtenir des aveux?”, a pointé Arthur Delaporte (PS).Plus généralement la gauche, et l’ex-président macroniste de la commission des Lois Sacha Houlié (désormais député non-inscrit), se sont élevés contre un régime rappelant par trop les “quartiers de haute sécurité” abandonnés en 1982 par le ministre de la Justice de l’époque, Robert Badinter.Pouria Amirshahi (écologiste) a fustigé un régime qui “contrevient à tous les principes essentiels de la dignité humaine”.Les débats sur ce texte issu du Sénat se poursuivront jeudi à l’Assemblée.

White House says US judges ‘usurping’ Trump’s authority

The White House accused judges on Wednesday of “usurping” executive power in its latest broadside against federal courts whose rulings have gone against President Donald Trump’s administration.Press Secretary Karoline Leavitt alleged there had been a “concerted effort by the far left” to pick judges who were “clearly acting as partisan activists” to deal with cases involving the Republican’s actions.”Not only are they usurping the will of the president and the chief executive of our country, but they are undermining the will of the American public,” Leavitt said at a daily briefing.Leavitt in particular lashed out at District Judge James Boasberg, who ordered the suspension over the weekend of deportation flights of Venezuelan migrants carried out under an obscure wartime law, calling him a “Democrat activist.”Trump’s administration invoked the Alien Enemies Act of 1798 to deport the alleged Venezuelan gang members to El Salvador as part of its mass deportation program of undocumented migrants. Their names or alleged offenses have not been made public. Trump personally called for the judge’s impeachment on Tuesday, saying Boasberg was “a troublemaker and agitator who was sadly appointed by Barack Hussein Obama.”The Yale-educated Boasberg, 62, was first appointed to the bench by president George W. Bush, a Republican, and later named a district court judge by Obama, a Democrat.Trump’s comments drew a rare public rebuke from Supreme Court Chief Justice John Roberts.”For more than two centuries, it has been established that impeachment is not an appropriate response to disagreement concerning a judicial decision,” Roberts said.Boasberg, in an order in the deportation case on Wednesday, also issued a pointed reminder to Justice Department lawyers that court rulings are to be obeyed.”As the Supreme Court has made crystal clear, the proper recourse for a party subject to an injunction it believes is legally flawed… is appellate review, not disobedience,” he said.- ‘Assault on democracy’ -Federal judges are nominated by the president for life and can only be removed by being impeached by the House of Representatives for “high crimes or misdemeanors” and convicted by the Senate.Impeachment of federal judges is exceedingly rare and the last time a judge was removed by Congress was in 2010.Trump, in an interview aired on Fox News Channel’s “The Ingraham Angle” on Wednesday, said the chief justice “didn’t mention my name in the statement.””But many people have called for (Boasberg’s) impeachment,” he said. “He actually said we shouldn’t be able to take criminals, killers, murderers, horrible, the worst people, gang members, gang leaders… out of our country.”Well, that’s a presidential job,” Trump said. “That’s not for a local judge to be making that determination.”Judges have dealt Trump a number of setbacks in recent weeks as his administration pursues its wholesale overhaul of the federal government.Trump’s attempt to end birthright citizenship has been blocked by the courts and a judge on Tuesday ordered an immediate halt to the shutdown of the main US aid agency by Elon Musk’s Department of Government Efficiency (DOGE).On the same day, another judge suspended the Pentagon’s ban on transgender people serving in the military.The South African-born billionaire Musk railed against what he called a “judicial coup” in posts on his social network X.”We need 60 senators to impeach the judges and restore rule of the people,” Musk said, misstating the process and the actual number of senators required — 67.White House deputy chief of staff Stephen Miller also lashed out at the judiciary, accusing it of waging an “assault on democracy.””District court judges have assumed the mantle of Secretary of Defense, Secretary of State, Secretary of Homeland Security and Commander-in-Chief,” Miller said on X.Trump, the first convicted felon to serve in the White House, has a history of attacking the judges who presided over his civil and criminal cases.But Trump’s administration now appears bent on a showdown with the judiciary as he asserts extraordinary levels of executive power.

Israelis return to streets in anger over Netanyahu’s policies

Blowing foghorns and beating drums, thousands of Israelis on Wednesday took over the winding Jerusalem street outside the prime minister’s residence to protest what they see as Benjamin Netanyahu’s bid to weaken democracy.”We’ve all been taken hostage by the government of blood,” some chanted.Others called for the long-serving Netanyahu to stand down, yelling: “You’re the head, you’re to blame for this catastrophe” — a reference to the failure to prevent Hamas’s October 7, 2023 attack on southern Israel, which led to full-blown war in Gaza.On Tuesday, Israel launched a series of deadly air strikes on the Palestinian territory after a nearly two-month ceasefire that largely halted violence and saw the handover of 33 Israeli hostages seized during the Hamas attack.Among the banners held by protesters in Jerusalem were many calling on the government to end the war and return the hostages, with some reading: “We are all hostages.”Some relatives of the hostages still being held in Gaza also joined the protest, after expressing anger that the decision to resume strikes could “sacrifice” their loved ones.Of the 251 hostages seized during the Hamas attack, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.”We want him to know that the most important issue is to get the hostages back,” Nehama Krysler, 67, told AFP, explaining why she was protesting outside Netanyahu’s house.Arriving from across the country, protesters marched by foot the final ascent into Jerusalem early in the morning, first rallying outside the parliament, and then sitting down defiantly on the black asphalt as close as they could get to Netanyahu’s residence.A tense police force manned makeshift barricades around the protest, which grew throughout the day. By the afternoon police said that four protesters were arrested for “attempting to break through the protest area fences”.Wednesday’s demonstration was organised by a broad conglomeration of anti-Netanyahu groups, who called to protest the premier’s move to oust Ronen Bar, the head of the Shin Bet internal security agency.Similar protests were widespread throughout the year leading up to October 2023.At that time, the government had been attempting to reform the country’s judicial branch, a move that was halted when the war broke out.But it has returned to the government’s agenda in recent weeks as attorney general and government legal adviser, Gali Baharav-Miara, has contested some of Netanyahu’s moves.Justice Minister Yariv Levin has been clear about his intentions to remove Baharav-Miara from her position.- ‘Democracy under threat’ -“They still want to change the judiciary because they want to do whatever they like without any limits,” Raffi Lipkin, 76, from Tel Aviv said of Netanyahu’s government.”Our democracy is under threat from this government.”Opposition leader and former prime minister Yair Lapid joined the protest, saying “he had come to tell the world what is happening to our democracy.”In a post on X on his way to the demonstration, Lapid said: “This government is tearing us apart, it is dismantling us, it is an illegitimate government and we are taking to the streets.” Some of those demonstrating also accused Netanyahu of using the war against Hamas to distract from his personal troubles, including a series of criminal cases against him for which he is currently on trial.”The protest is to stop this government from taking Israel on this awful path, to losing our democracy,” said Eyal Ben-Reuven, 70, a former parliament member and vocal Netanyahu critic.”This prime minister needs to go home, he has failed and by staying in power, he is hurting the country and its citizens,” Ben-Reuven, a retired army general, told AFP.Earlier, outside the parliament, 18-year-old Roni Sharon, a student from the city of Rehovot, told AFP that she had skipped school to join the protest.”This is my country, and at this rate we won’t have a country left — not a democratic one. It will be a dictatorship,” she said.

La France restitue une centaine d’objets archéologiques au Honduras

La France a restitué mercredi au Honduras 133 pièces archéologiques précolombiennes faisant partie du patrimoine culturel de ce pays d’Amérique centrale et qui se trouvaient en possession du Musée du Quai Branly à Paris depuis les années 1980. Parmi ces pièces figurent des objets en obsidienne (pierre volcanique sombre) et en céramique, ainsi qu’une pierre à moudre et des figurines taillées dans la pierre. La restitution a eu lieu lors d’une cérémonie dans la capitale hondurienne Tegucigalpa, en présence de l’ambassadeur français Cédric Prieto et du ministre hondurien des Affaires étrangères Enrique Reina. “Nous voulons remercier le peuple français pour cette démarche vitale afin d’améliorer et d’approfondir des relations qui ne sont pas seulement commerciales, politiques, mais aussi culturelles”, a déclaré M. Reina. Les pièces détenues par le Musée du Quai Branly proviennent de sites archéologiques des départements de Valle et Choluteca, dans le sud du Honduras, et de Comayagua, dans le centre du pays. “Ce sont des objets symboliques qui ont beaucoup d’importance. Le patrimoine du Honduras est exceptionnel”, a souligné l’ambassadeur français. Une chercheuse de l’Institut hondurien d’anthropologie et d’histoire (IHAH) avait signalé l’existence de cette collection dans le musée parisien, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.L’IHAH a ensuite pris contact avec le musée français, qui en septembre 2024 a approuvé cette restitution. Le transfert des pièces hors du Honduras s’est produit “à une époque où l’Etat hondurien ne disposait pas de cadre réglementaire” concernant l’exportation d’objets archéologiques, a indiqué le ministère. L’IHAH poursuit ses discussions avec d’autres pays pour pouvoir rapatrier davantage de patrimoine sorti du Honduras il y a de nombreuses années. 

La Fed s’abstient de bouger ses taux face à l’incertitude “inhabituellement élevée” aux Etats-Unis

La banque centrale américaine (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué une incertitude “inhabituellement élevée” dans la première économie mondiale, deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Les marchés s’attendaient à un maintien des taux de la Fed à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre), le temps que le brouillard se dissipe sur les effets des politiques du nouvel exécutif américain.Les principales nouvelles sont donc ailleurs, notamment dans les mots employés par le président de l’institution en conférence de presse, à l’issue de deux jours de réunion de politique monétaire.”L’incertitude (est) inhabituellement élevée” aux Etats-Unis, a déclaré Jerome Powell. Le président de la Fed a aussi estimé que les nouveaux droits de douane, sur une partie des produits entrant aux Etats-Unis, avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela “pourrait retarder” les progrès sur l’inflation.- “Politiques chaotiques” -Les responsables de la Fed ont par ailleurs livré leurs prévisions pour l’économie des Etats-Unis, les premières depuis décembre et l’investiture de Donald Trump en janvier.Elles montrent que leur confiance dans l’avenir a reculé. Ils anticipent une croissance du produit intérieur brut (PIB) bien moins soutenue, à +1,7% à la fin de l’année (contre 2,1% prévu auparavant).Ils prévoient aussi une accélération de l’inflation à 2,7% (contre 2,5% en décembre).Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).Les investisseurs n’ont pas été effarouchés par cette dégradation des prévisions: les marchés américains ont clôturé dans le vert. Ils ont vraisemblablement été rassurés de ne pas être confrontés à une décision inattendue et par le maintien de l’estimation du nombre de baisses de taux qui devraient intervenir dans l’année (pour un demi-point de pourcentage au total).”La Fed avait clairement indiqué qu’elle préférait attendre avant d’agir”, a réagi l’économiste Matt Colyar, de Moody’s Analytics, auprès de l’AFP.”L’environnement économique au sens large a changé, principalement du fait des politiques chaotiques décidées à Washington”, a-t-il ajouté.- “Effet transitoire” -Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, les entreprises ont subi de nouvelles taxes sur les importations.Les consommateurs ont commencé à surveiller leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que le pays puisse sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Trump.Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.Pour le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett, “le président Powell a clairement indiqué que s’il y avait un effet tarifaire, il serait transitoire”.”Le 2 avril, vous saurez clairement ce qui sera soumis à des droits de douane et ce qui ne le sera pas”, a-t-il ajouté, en référence à la date à laquelle M. Trump a fait part de son intention d’imposer des taxes de rétorsion aux partenaires commerciaux des États-Unis.Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).Les spécialistes anticipent désormais un regain d’inflation — ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner —, en même temps qu’un refroidissement de l’économie — ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.Jerome Powell a observé mercredi que la probabilité d’une récession aux Etats-Unis avait augmenté aux yeux des analystes, sans qu’elle soit “élevée”. Il a aussi rappelé que la Fed ne faisait pas “ce type de prévision”.”Les membres du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) sont des gens comme les autres”, ironisent dans une note les analystes de High Frequency Economics, “ils ne savent pas plus que nous quelles seront les prochaines initiatives du gouvernement Trump”.

Israël intensifie ses opérations à Gaza, lance un “dernier avertissement”

Israël a annoncé mercredi une intensification de ses opérations militaires dans la bande de Gaza, parlant d’un “dernier avertissement” aux habitants du territoire palestinien si le Hamas ne libère pas les otages. La Défense civile du territoire a fait état mercredi soir d’au moins 470 morts depuis la reprise des bombardements massifs, dans la nuit de lundi à mardi. Fuyant les tirs israéliens dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, des familles, plusieurs fois déplacées pendant la guerre ont repris le chemin de l’exode. Le Hamas a accusé Israël de chercher à “torpiller” l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après quinze mois de guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Alors que les craintes d’une reprise de la guerre s’amplifient, le mouvement palestinien a affirmé rester ouvert aux négociations indirectes avec Israël sur les modalités de la poursuite de l’accord de trêve, en réitérant des exigences déjà rejetées par le gouvernement israélien.Fort du soutien de l’allié américain, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a affirmé que la reprise des opérations militaires à Gaza était “indispensable” pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.- Un employé de l’ONU tué -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé aux Gazaouis un “dernier avertissement” exigeant qu’ils libèrent les otages et se “débarrassent” du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.”Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d’une envergure jamais vue jusqu’à présent”, a-t-il dit dans une vidéo.Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Et Benjamin Netanyahu a prévenu que toute négociation pour leur libération se déroulerait désormais “sous le feu”.L’armée a en outre mené mercredi de nouvelles frappes aériennes, qui ont coûté la vie à 14 membres d’une même famille à Beit Lahia dans le nord de Gaza, selon la Défense civile. Au moins 13 Palestiniens ont péri dans des frappes ailleurs dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé.Les Affaires étrangères israéliennes ont annoncé pour leur part enquêter sur “les circonstances” de la mort d’un employé bulgare de l’ONU à Deir al-Balah dans le centre de Gaza.Le Hamas a accusé l’armée israélienne qui a démenti.Le Bureau de l’ONU pour les services d’appui au projet (Unops) a annoncé la mort “d’un collègue tué dans un local de l’Unops à Deir al-Balah. Un engin explosif a été largué ou tiré sur (le bâtiment) et a explosé à l’intérieur.” Cinq autres employés ont été blessés selon l’ONU.Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé une “enquête complète”. Le ministre des Affaires étrangères britannique David Lammy a pour sa part réclamé “une enquête transparente”. “Je suis consterné par le fait qu’un bâtiment de l’ONU à Gaza ait été touché ce matin. (…) Cet incident doit faire l’objet d’une enquête transparente et les responsables devront rendre des comptes. L’ONU et les travailleurs humanitaires doivent être protégés”, a-t-il écrit sur le réseaux X.Comme la veille, dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants ont fui plus au sud au milieu des décombres, à pied ou entassés dans des charrettes tirées par des ânes, emportant matelas de mousse, bassines en plastique ou tentes.- Manifestation anti-Netanyahu -Mardi, Israël a lancé sur Gaza ses frappes les plus meurtrières depuis l’entrée en vigueur de l’accord de trêve le 19 janvier, et M. Netanyahu a averti qu’elles n’étaient “que le début”.Mais M. Netanyahu est sous pression aussi en Israël.A Jérusalem, des milliers de personnes ont manifesté en l’accusant de poursuivre la guerre au mépris du sort des otages.”Nous avons tous été pris en otage par un gouvernement sanguinaire”, ont scandé certains manifestants, d’autres appelant à la démission du Premier ministre.Même si le Hamas a affirmé ne pas “refermer la porte des négociations”, il a réitéré ses exigences de commencer la seconde phase des négociations prévues par l’accord de trêve.La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit morts, et la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Depuis, les négociations menées par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, n’ont pas progressé.- Désaccords -Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide humanitaire et la libération des derniers otages.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation” de Gaza et le départ du Hamas.Comme moyens de pression, Israël a déjà bloqué l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et coupé l’électricité dans ce territoire pauvre où s’entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. 

Israël intensifie ses opérations à Gaza, lance un “dernier avertissement”

Israël a annoncé mercredi une intensification de ses opérations militaires dans la bande de Gaza, parlant d’un “dernier avertissement” aux habitants du territoire palestinien si le Hamas ne libère pas les otages. La Défense civile du territoire a fait état mercredi soir d’au moins 470 morts depuis la reprise des bombardements massifs, dans la nuit de lundi à mardi. Fuyant les tirs israéliens dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, des familles, plusieurs fois déplacées pendant la guerre ont repris le chemin de l’exode. Le Hamas a accusé Israël de chercher à “torpiller” l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après quinze mois de guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Alors que les craintes d’une reprise de la guerre s’amplifient, le mouvement palestinien a affirmé rester ouvert aux négociations indirectes avec Israël sur les modalités de la poursuite de l’accord de trêve, en réitérant des exigences déjà rejetées par le gouvernement israélien.Fort du soutien de l’allié américain, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a affirmé que la reprise des opérations militaires à Gaza était “indispensable” pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.- Un employé de l’ONU tué -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé aux Gazaouis un “dernier avertissement” exigeant qu’ils libèrent les otages et se “débarrassent” du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.”Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d’une envergure jamais vue jusqu’à présent”, a-t-il dit dans une vidéo.Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Et Benjamin Netanyahu a prévenu que toute négociation pour leur libération se déroulerait désormais “sous le feu”.L’armée a en outre mené mercredi de nouvelles frappes aériennes, qui ont coûté la vie à 14 membres d’une même famille à Beit Lahia dans le nord de Gaza, selon la Défense civile. Au moins 13 Palestiniens ont péri dans des frappes ailleurs dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé.Les Affaires étrangères israéliennes ont annoncé pour leur part enquêter sur “les circonstances” de la mort d’un employé bulgare de l’ONU à Deir al-Balah dans le centre de Gaza.Le Hamas a accusé l’armée israélienne qui a démenti.Le Bureau de l’ONU pour les services d’appui au projet (Unops) a annoncé la mort “d’un collègue tué dans un local de l’Unops à Deir al-Balah. Un engin explosif a été largué ou tiré sur (le bâtiment) et a explosé à l’intérieur.” Cinq autres employés ont été blessés selon l’ONU.Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé une “enquête complète”. Le ministre des Affaires étrangères britannique David Lammy a pour sa part réclamé “une enquête transparente”. “Je suis consterné par le fait qu’un bâtiment de l’ONU à Gaza ait été touché ce matin. (…) Cet incident doit faire l’objet d’une enquête transparente et les responsables devront rendre des comptes. L’ONU et les travailleurs humanitaires doivent être protégés”, a-t-il écrit sur le réseaux X.Comme la veille, dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants ont fui plus au sud au milieu des décombres, à pied ou entassés dans des charrettes tirées par des ânes, emportant matelas de mousse, bassines en plastique ou tentes.- Manifestation anti-Netanyahu -Mardi, Israël a lancé sur Gaza ses frappes les plus meurtrières depuis l’entrée en vigueur de l’accord de trêve le 19 janvier, et M. Netanyahu a averti qu’elles n’étaient “que le début”.Mais M. Netanyahu est sous pression aussi en Israël.A Jérusalem, des milliers de personnes ont manifesté en l’accusant de poursuivre la guerre au mépris du sort des otages.”Nous avons tous été pris en otage par un gouvernement sanguinaire”, ont scandé certains manifestants, d’autres appelant à la démission du Premier ministre.Même si le Hamas a affirmé ne pas “refermer la porte des négociations”, il a réitéré ses exigences de commencer la seconde phase des négociations prévues par l’accord de trêve.La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit morts, et la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Depuis, les négociations menées par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, n’ont pas progressé.- Désaccords -Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide humanitaire et la libération des derniers otages.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation” de Gaza et le départ du Hamas.Comme moyens de pression, Israël a déjà bloqué l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et coupé l’électricité dans ce territoire pauvre où s’entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. 

20 months in prison for US man over China repatriation plot

A New York businessman was sentenced to 20 months in prison on Wednesday for his role in a plot to force a US resident to return to China.Quanzhong An, 58, was one of seven people charged in October 2022 for involvement in a Chinese government repatriation scheme known as “Operation Fox Hunt.”An, who pleaded guilty in May of last year to acting as an illegal agent of the Chinese government, was the leader of the multi-year campaign, according to the Justice Department.Judge Kiyo Matsumoto sentenced him to 20 months in prison and a financial penalty of $5 million, including $1.3 million in restitution to the US resident targeted in the repatriation plot.The US resident who was the victim of threats, harassment and intimidation by An and others has not been identified.According to the Justice Department, Operation Fox Hunt involves extra-judicial repatriation squads that clandestinely attempt to force expatriates to return to China.Beijing has defended the operation as part of an anti-corruption campaign and said its law enforcement agencies follow international laws when abroad.Chinese Foreign Ministry spokesman Wang Wenbin said at the time of the October 2022 indictment that Beijing was “fighting crimes, repatriating fugitives and recovering illegal proceeds.”