Two dead in stampede at Kenya funeral for opposition leader OdingaFri, 17 Oct 2025 16:56:44 GMT

Two people died and dozens were injured in a stampede at the state funeral of Kenya’s revered opposition leader Raila Odinga on Friday as crowds rushed to see his coffin, Doctors Without Borders said.  It came a day after at least three people were killed when security forces opened fire to disperse a crowd that …

Two dead in stampede at Kenya funeral for opposition leader OdingaFri, 17 Oct 2025 16:56:44 GMT Read More »

En Guinée, un cirque offre un tremplin international à des jeunes défavorisés

Dans la chaleur humide d’un hangar de Conakry, cinq jeunes hommes virevoltent, se contorsionnent et jonglent au rythme des percussions de musiciens, comme un défi lancé aux lois de la gravité et de l’anatomie humaine.Chaque jour pendant plusieurs heures, ces Guinéens s’entraînent au centre d’art acrobatique Fodéba Keïta, une des écoles de cirque les plus réputées d’Afrique de l’Ouest, qui a formé des centaines de jeunes défavorisés et fait rayonner la Guinée à travers le monde.Malgré des moyens très limités, à la mesure de la pauvreté du pays, l’école constitue un véritable tremplin pour ces jeunes. Plus de 200 anciens élèves ont été recrutés dans des troupes à l’international, comme les prestigieux Cirque du Soleil, UniverSoul Circus, Kalabanté ou le Circus Baobab.Les saynètes répétées se succèdent. Sans effort, les corps s’empilent dans des postures vertigineuses. Certains enchaînent les saltos quand d’autres se perchent sur des trapèzes.Clou du spectacle, le corps désarticulé du contorsionniste Mohamed Fofana prend des positions invraisemblables à donner des haut-le-coeur.L’école, qui accueille une centaine d’élèves, a été créée par un ancien du mythique Circus Baobab, Ibrahim Bamba, dit maître BBL à la scène.Dans cette salle construite par l’ambassade de France en Guinée en 2000, le matériel défraîchi porte les traces des longues heures d’entraînements. Sous l’immense plafond, un drap rouge et des trapèzes permettent de pratiquer la voltige.Ce jour-là, de nombreux élèves sont partis en tournée en Turquie avec la troupe de l’école, le cirque Tinafan, qui veut dire “Demain est meilleur” en langue soussou.- Tremplin international -Cette année, le contorsionniste Papi Flex, ancien de l’école, a remporté un prix du Guinness des records. Le jeune homme s’est produit sur les plateaux télévisés et sur les scènes du monde entier.De quoi faire rêver les étudiants en quête d’un avenir meilleur.”Ceux que je vois en Europe, au Brésil, au Canada, en France, ça me pousse à travailler encore plus. Parce qu’un jour, moi aussi, je veux aller dans leurs compagnies”, confie à l’AFP Mamadou Saliou Diallo, voltigeur, jongleur et équilibriste de 26 ans.Dans ce pays dirigé par une junte militaire depuis un coup d’État en 2021, l’école offre des perspectives à ces jeunes qui pourraient, comme des milliers d’autres Guinéens depuis des années, être tentés de rejoindre l’Europe clandestinement par les voies périlleuses du désert ou de la mer.  “On souffre tellement ici… A cause de ça, beaucoup de jeunes partent pour tenter +l’aventure+” (terme courant chez les jeunes pour évoquer leur parcours migratoire), raconte Mamadou Saliou Diallo.- “Réinsertion” – Amadou Camara, administrateur général des lieux, met en avant les objectifs de “réinsertion socio-professionnelle” de l’école, qui recrute parmi des “jeunes en situation extrêmement difficile, qui sont dans la pauvreté”.”L’esprit de cette école, c’est permettre aux jeunes d’être dans un cadre de travail qui va leur éviter la délinquance, le banditisme”, explique-t-il. L’école propose également des ateliers de menuiserie, de couture ou encore de soudure pour apprendre un métier aux jeunes. Cela leur permet de créer eux-mêmes leurs costumes ou le matériel pour leurs spectacles.Une petite baraque à l’extérieur de la salle de l’école fait office d’internat, pour accueillir les élèves les plus défavorisés.Entré dans l’école à l’âge de 8 ans, Ibrahima Oularé est aujourd’hui un voltigeur chevronné. Né dans une famille pauvre, le jeune homme de 19 ans vit sur place et clame que l’école lui a “apporté beaucoup de choses”. “Quand je suis ici, il y a de l’espoir. J’aime ce travail”, confie le voltigeur qui a été invité à se produire aux États-Unis à l’automne. Faute de passeport, sa carrière à l’international est en suspens.L’école devrait bientôt connaître un second souffle. Elle sera déplacée pour être “intégrée à une nouvelle École nationale des arts du cirque de Guinée” (ENACIG), a indiqué à l’AFP le ministre guinéen de la Culture, Moussa Moïse Sylla.Nouveau bâtiment moderne adapté, chapiteau à quatre mâts, ateliers pour les métiers connexes: le ministre promet un nouveau centre “très éloigné des moyens de fortune” actuels.En attendant, les jeunes circassiens comme Mamadou Saliou Diallo croient en des lendemains meilleurs: “Si je continue de travailler, je vais gagner”. 

Allemagne : Oliver Blume quitte la tête de Porsche pour se concentrer sur Volkswagen

Le fabricant de voitures de luxe Porsche, en difficulté, a annoncé vendredi le départ anticipé de son président du directoire, Oliver Blume, qui va se consacrer pleinement à sa deuxième fonction de patron de la maison mère Volkswagen, qu’il devrait exercer jusqu’à la fin 2030.Le conseil de surveillance s’est entretenu “d’un commun accord” avec lui, au sujet d’un départ anticipé du directoire de Porsche, a indiqué la direction de la marque dans un communiqué.Plus tard en fin d’après-midi, le groupe Volkswagen a fait savoir dans un communiqué que M. Blume continuera à diriger Volkswagen jusqu’à la fin de 2030. “Le conseil de surveillance de Volkswagen a décidé de proposer à M. Blume un nouveau contrat d’une durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2026”, a-t-il indiqué. Chez Porsche, Michael Leiters, ancien directeur général du constructeur britannique McLaren Automotive, a été nommé pour succéder à M. Blume. Ingénieur de formation, M. Leiters avait débuté sa carrière chez Porsche, où il a travaillé treize ans comme chef de projet avant de rejoindre Ferrari puis McLaren.Depuis plusieurs mois, la double casquette de M. Blume faisait l’objet de critiques de la part de certains actionnaires, qui estimaient qu’il était difficile de diriger simultanément Volkswagen et Porsche dans un contexte de crise du secteur, pilier de l’économie allemande.Des noms de successeurs potentiels circulaient déjà dans la presse allemande.A la tête de Porsche depuis 2015, M. Blume avait également pris la tête du groupe Volkswagen en 2022, avec la lourde tâche de restructurer le groupe en difficulté, confronté à la concurrence chinoise, notamment en Chine, son premier marché, à la baisse de la demande mondiale et à une transition vers les véhicules électriques plus lente que prévu.Le groupe Volkswagen a annoncé l’hiver dernier vouloir supprimer 35.000 emplois et arrêter la production dans deux de ses usines allemandes, une première historique.Porsche n’est pas épargné : la marque a annoncé en juillet préparer un nouveau plan d’économies, après 1.900 suppressions d’emplois en février. Ses ventes ont reculé de 6% depuis le début de l’année.Ses ventes de voitures depuis le début de l’année ont chuté de 6% sur un an.La marque, dépourvue d’usine aux États-Unis, est également affectée par les droits de douane imposés par Washington sur les voitures importées, ce qui pèse sur ses marges.Porsche a annoncé mi-septembre réviser ses prévisions de résultats à la baisse, tablant désormais sur une marge allant jusqu’à 2%, contre un taux se situant dans une fourchette de 5 à 7% auparavant, un niveau désormais inférieur à celui de la marque grand public VW (2,9%).

Hamas says committed to Gaza truce and returning hostage remains

Hamas insisted it was committed to returning all the hostage remains still unaccounted for under Gaza’s ruins, as a Turkish official said specialists dispatched to help find bodies were on Friday awaiting Israeli permission to enter.Responding to a call from Hamas for help locating the bodies of the 19 hostages, buried under the rubble alongside an untold number of Palestinians, Ankara sent specialists to help in the search.A Turkish official told AFP on Friday that dozens of disaster response specialists were at the Egyptian side of the border awaiting a green light from the Israeli government to enter the war-shattered Palestinian territory.The 81-member team from Turkey’s Disaster and Emergency Management Authority (AFAD) is equipped with specialised search-and-rescue tools, including life-detection devices and trained search dogs.”It remains unclear when Israel will allow the Turkish team to enter Gaza,” the official said.Under a ceasefire agreement between Israel and Hamas spearheaded by US President Donald Trump, Hamas returned 20 surviving hostages and the remains of nine of 28 known deceased hostages — along with another body, which Israel has said was not that of a former hostage.In exchange, Israel freed nearly 2,000 Palestinian prisoners from its jails and halted the military campaign it launched in Gaza after Hamas’s October 7, 2023 attack.A Hamas source told AFP the Turkish delegation is expected to enter Gaza by Sunday.The Turkish official noted that the recovery team’s complicated mission included locating both Palestinian and hostage bodies.- ‘May require some time’ -Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu reaffirmed on Thursday his determination to “secure the return of all hostages” after his defence minister warned that the military would restart the conflict if Hamas failed to do so.Hamas later insisted on “its commitment to the agreement and its implementation, including its keenness to hand over all remaining corpses”.But it said the process “may require some time, as some of these corpses were buried in tunnels destroyed by the occupation, while others remain under the rubble of buildings it bombed and demolished”.Trump appeared on Wednesday to call for patience when it came to the bodies’ return, insisting Hamas was “actually digging” for hostages’ remains.The ceasefire deal has so far seen the war grind to a halt after two years of agony for the hostages’ families, and constant bombardment and hunger for Gazans.The UN’s World Food Programme said on Friday it had been able to move close to 3,000 tonnes of food supplies into Gaza since the ceasefire took hold.But it cautioned it would take time to reverse the famine in the Gaza Strip, saying all crossings needed to be opened to “flood Gaza with food”.Trump’s 20-point plan for Gaza calls for renewed aid provision, with international organisations eagerly awaiting the reopening of southern Gaza’s strategic Rafah crossing.UN humanitarian chief Tom Fletcher entered Gaza on Friday and watched a convoy of aid crossing to Rafah from Israel’s Kerem Shalom crossing.”We’ve begged for this access for months and finally we’re seeing goods moving at scale: food, medicine, tents, fuel, a lot of fuel got in today,” he said, in a video message posted to social media.The next phases of the truce should also include the disarmament of Hamas, the offer of amnesty to Hamas leaders who decommission their weapons and establishing the governance of post-war Gaza.- ‘Better than living on street’ -The families of the surviving hostages have been able to rejoice in their return after two long years. Others have had to endure the agony of burying the returned remains of their loved ones.”We’ve been waiting for this for so long, two years that we’ve been fighting for him every single day,” said 30-year-old Gal Gilboa Dalal, the older brother of Guy Gilboa Dalal, who was released after two years in Hamas captivity.Gal told AFP that Hamas had intentionally starved his brother and another prisoner for three-and-a-half months to use him as a prop in a propaganda video about hunger.”It’s hard for him to eat much, even though he wants to. He has severe stomach pain and digestive issues. Their skin is very pale and sensitive. Their bones hurt, their muscles hurt. Their recovery will be very long.”Mourners clutching Israeli flags lined the streets in Rishon Lezion on Friday for the funeral convoy of Inbar Hayman, whose body was returned on Wednesday.For Palestinians in Gaza, meanwhile, while there was relief that the bombing had stopped, the road to recovery felt impossible as people began clearing the rubble from their destroyed homes.”I’m right under the threat of death. It could collapse at any moment,” said Ahmad Saleh Sbeih, a Gaza City resident. “But there is no choice. This is better than living on the street.”The war has killed at least 67,967 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that more than half of the dead are women and children.Hamas’s October 7 attack on Israel resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.

Cinq ans après la disparition de Delphine Jubillar, son mari condamné à 30 ans de prison

Epilogue d’un procès hors normes, Cédric Jubillar a été condamné vendredi à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue fin 2020 dans le Tarn et dont le corps n’a jamais été retrouvé.Le peintre-plaquiste de 38 ans a regardé, impassible, la présidente de la cour Hélène Ratinaud énoncer le verdict, mains serrées sur l’ouverture vitrée de son box et les jambes agitées de mouvements nerveux, comme souvent lors des quatre semaines d’audience.Il a ensuite regagné la maison d’arrêt de Seysses-Toulouse, où il vient de passer quatre ans et demi à l’isolement, à bord d’un véhicule de l’administration pénitentiaire.”Moi, je ne peux pas comprendre qu’on condamne un homme sans corps, sans scène de crime, sans preuves, avec un faisceau d’indices” qui “ne sont a minima pas convergents”, a lancé après la lecture de la décision Alexandre Martin, l’un de ses avocats.Le verdict est conforme aux réquisitions des avocats généraux. La défense a annoncé qu’elle fera appel de cette décision.Au terme d’environ six heures de délibéré, au moins sept des neuf membres de la cour, composée de trois magistrats et six jurés, ont répondu oui, par bulletin secret, à la question: “Est-il coupable d’avoir, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines donné volontairement la mort à Delphine Aussaguel, épouse Jubillar?”A l’énoncé du verdict, la famille et les proches de Delphine se sont étreints, certains en pleurs, sur les quatre bancs des parties civiles qu’ils occupaient en rangs serrés. Un oncle et une cousine de Delphine ont fait un malaise.”Ça fait quatre ans et demi qu’on s’égosille à dire que ce dossier n’est pas vide, que dans ce dossier il y a des preuves, il y a une scène de crime”, a souligné Mourad Battikh, pour les parties civiles, devant les dizaines de journalistes ayant couvert ce procès ultramédiatisé.- “Mots simples” -Dispute du couple juste avant la disparition rapportée par leur fils, lunettes de Delphine retrouvées brisées, utilisation de sa 207 bleu nuit pendant la nuit… Lors du réquisitoire, le ministère public s’est appuyée sur un faisceau d’indices, ainsi que sur la personnalité de l’accusé, décrit unanimement par la cohorte de proches et d’amis du couple comme impulsif et violent avec son fils.”Trente ans, c’est la rétribution d’un meurtre accompli dans des conditions détestables pour un mobile futile, c’est-à-dire empêcher l’autre d’accéder à une liberté absolument légitime”, alors que l’infirmière de 33 ans s’apprêtait à refaire sa vie avec un autre homme, a estimé Me Laurent Boguet, qui représente avec Me Malika Chmani les intérêts des enfants du couple Jubillar.Il faudra annoncer cette condamnation à Louis, 11 ans, et Elyah, 6 ans, avec des “mots simples”, expliquer que “des juges et des jurés ont estimé qu’ils avaient assez d’éléments pour dire que papa était coupable du meurtre de maman”, a confié à l’AFP Me Chmani.Juste avant que la cour d’assises du Tarn se retire pour délibérer peu après 09H00, Cédric Jubillar, le visage blême et les yeux cernés, a redit n’avoir “absolument rien fait à Delphine”.”Nous allons nous remettre au travail pour préparer cet appel”, a affirmé Me Martin, évoquant un “homme abattu”.”Je pense qu’il s’est imaginé que l’absence du corps de Delphine le protégerait”, a analysé Laurent de Caunes, avocat des frères et soeur de la disparue. “Il n’a pas réalisé à quel point au contraire, ça pourrait le pénaliser. Donc peut-être qu’en appel, son raisonnement va évoluer.”Lors de leurs plaidoiries jeudi, les deux avocats qui défendent Cédric Jubillar depuis sa mise en examen et son placement en détention, en juin 2021, s’étaient efforcés de semer le doute dans l’esprit des jurés.Pour les parties civiles et l’accusation, sa culpabilité ne faisait en revanche aucun doute. L’avocat général Pierre Aurignac avait estimé que “pour défendre l’idée de l’innocence de M. Jubillar, il faut écarter quatre experts, faire taire 19 témoins et tuer le chien pisteur” qui a établi que la mère de famille n’a pas quitté son domicile la nuit de sa disparition.”Le crime parfait attendra, avait-il ajouté, le crime parfait, ce n’est pas le crime sans cadavre mais celui pour lequel on n’est pas condamné, et vous allez être condamné M. Jubillar”.bur-chv-vgr/ap/dmc/dch   

Cinq ans après la disparition de Delphine Jubillar, son mari condamné à 30 ans de prison

Epilogue d’un procès hors normes, Cédric Jubillar a été condamné vendredi à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue fin 2020 dans le Tarn et dont le corps n’a jamais été retrouvé.Le peintre-plaquiste de 38 ans a regardé, impassible, la présidente de la cour Hélène Ratinaud énoncer le verdict, mains serrées sur l’ouverture vitrée de son box et les jambes agitées de mouvements nerveux, comme souvent lors des quatre semaines d’audience.Il a ensuite regagné la maison d’arrêt de Seysses-Toulouse, où il vient de passer quatre ans et demi à l’isolement, à bord d’un véhicule de l’administration pénitentiaire.”Moi, je ne peux pas comprendre qu’on condamne un homme sans corps, sans scène de crime, sans preuves, avec un faisceau d’indices” qui “ne sont a minima pas convergents”, a lancé après la lecture de la décision Alexandre Martin, l’un de ses avocats.Le verdict est conforme aux réquisitions des avocats généraux. La défense a annoncé qu’elle fera appel de cette décision.Au terme d’environ six heures de délibéré, au moins sept des neuf membres de la cour, composée de trois magistrats et six jurés, ont répondu oui, par bulletin secret, à la question: “Est-il coupable d’avoir, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines donné volontairement la mort à Delphine Aussaguel, épouse Jubillar?”A l’énoncé du verdict, la famille et les proches de Delphine se sont étreints, certains en pleurs, sur les quatre bancs des parties civiles qu’ils occupaient en rangs serrés. Un oncle et une cousine de Delphine ont fait un malaise.”Ça fait quatre ans et demi qu’on s’égosille à dire que ce dossier n’est pas vide, que dans ce dossier il y a des preuves, il y a une scène de crime”, a souligné Mourad Battikh, pour les parties civiles, devant les dizaines de journalistes ayant couvert ce procès ultramédiatisé.- “Mots simples” -Dispute du couple juste avant la disparition rapportée par leur fils, lunettes de Delphine retrouvées brisées, utilisation de sa 207 bleu nuit pendant la nuit… Lors du réquisitoire, le ministère public s’est appuyée sur un faisceau d’indices, ainsi que sur la personnalité de l’accusé, décrit unanimement par la cohorte de proches et d’amis du couple comme impulsif et violent avec son fils.”Trente ans, c’est la rétribution d’un meurtre accompli dans des conditions détestables pour un mobile futile, c’est-à-dire empêcher l’autre d’accéder à une liberté absolument légitime”, alors que l’infirmière de 33 ans s’apprêtait à refaire sa vie avec un autre homme, a estimé Me Laurent Boguet, qui représente avec Me Malika Chmani les intérêts des enfants du couple Jubillar.Il faudra annoncer cette condamnation à Louis, 11 ans, et Elyah, 6 ans, avec des “mots simples”, expliquer que “des juges et des jurés ont estimé qu’ils avaient assez d’éléments pour dire que papa était coupable du meurtre de maman”, a confié à l’AFP Me Chmani.Juste avant que la cour d’assises du Tarn se retire pour délibérer peu après 09H00, Cédric Jubillar, le visage blême et les yeux cernés, a redit n’avoir “absolument rien fait à Delphine”.”Nous allons nous remettre au travail pour préparer cet appel”, a affirmé Me Martin, évoquant un “homme abattu”.”Je pense qu’il s’est imaginé que l’absence du corps de Delphine le protégerait”, a analysé Laurent de Caunes, avocat des frères et soeur de la disparue. “Il n’a pas réalisé à quel point au contraire, ça pourrait le pénaliser. Donc peut-être qu’en appel, son raisonnement va évoluer.”Lors de leurs plaidoiries jeudi, les deux avocats qui défendent Cédric Jubillar depuis sa mise en examen et son placement en détention, en juin 2021, s’étaient efforcés de semer le doute dans l’esprit des jurés.Pour les parties civiles et l’accusation, sa culpabilité ne faisait en revanche aucun doute. L’avocat général Pierre Aurignac avait estimé que “pour défendre l’idée de l’innocence de M. Jubillar, il faut écarter quatre experts, faire taire 19 témoins et tuer le chien pisteur” qui a établi que la mère de famille n’a pas quitté son domicile la nuit de sa disparition.”Le crime parfait attendra, avait-il ajouté, le crime parfait, ce n’est pas le crime sans cadavre mais celui pour lequel on n’est pas condamné, et vous allez être condamné M. Jubillar”.bur-chv-vgr/ap/dmc/dch   

US Treasury chief to speak with China counterpart as tensions flare

US Treasury Secretary Scott Bessent is set to speak Friday with Chinese Vice Premier He Lifeng, an official from President Donald Trump’s administration told AFP — as Washington works to rally allies to respond to Beijing’s rare earth curbs.The high-level economic talks come as trade tensions flare between the world’s two biggest economies following Beijing’s announcement of tighter export controls on the critical rare earths industry.This sparked a fiery response from Trump, who threatened to impose an additional 100-percent tariff on imports from China and to cancel expected talks with his Chinese counterpart Xi Jinping in South Korea.But Trump said in an excerpt of an interview with Fox News, released Friday, that he would meet Xi after all at the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit.A senior Trump administration official told AFP that Bessent would speak to He by phone on Friday about ongoing trade negotiations between Washington and Beijing, ahead of the APEC gathering.The official did not provide further details.Bessent has accused China of seeking to hurt the world economy after Beijing announced its new export controls. – Coordinated response -For now, Group of Seven finance ministers have agreed to coordinate their short-term response to China’s export controls, and diversify suppliers, the EU’s economy commissioner Valdis Dombrovskis told reporters in Washington.Speaking after G7 leaders met this week, Dombrovskis noted the vast majority of rare earth supplies come from China, meaning that diversification would take years.”We agreed, both bilaterally with the US and at the G7 level, to coordinate our approach,” he said on the sidelines of the International Monetary Fund and World Bank’s fall meetings.He added that countries would also exchange information on their contacts with Chinese counterparts as they work out short-term solutions.German Finance Minister Lars Klingbeil told journalists he hopes Trump and Xi’s meeting can help to resolve much of the US-China trade conflict.”We have made it clear within the G7 that we do not agree with China’s approach,” he added, referring to the group of Britain, Canada, France, Germany, Italy, Japan and the United States.Trade tensions between the United States and China have reignited this year as Trump slapped sweeping tariffs on US imports and both countries engaged in tit-for-tat retaliation.At one point, tariffs on both sides escalated to triple-digit levels, effectively halting some trade as businesses waited for a resolution.The two countries have since lowered their respective tariff levels but their truce remains shaky.

Booba encore poursuivi pour harcèlement, cette fois sur Demdem, compagne de Gims

Et de trois. A l’issue de 24 heures de garde à vue, Booba, poids lourd du rap, est depuis jeudi poursuivi dans un nouveau dossier de harcèlement sous enquête à Paris, cette fois après ses piques contre Demdem, un temps compagne de son rival Gims.Une source proche du dossier l’a annoncé vendredi à l’AFP, ce que le parquet de Paris a confirmé.D’après ce dernier, Elie Yaffa, de son vrai nom, a été mis en examen jeudi pour harcèlement moral en ligne ayant causé une incapacité de travail supérieure à huit jours dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour des faits courant depuis août 2022. Pour ces faits, l’artiste de 48 ans encourt trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.Sollicités, ses avocats Marie Roumiantseva et Gilles Vercken n’ont pas commenté. Le rappeur, qui a enchaîné trois jours de concerts en fin de semaine dernière à Paris La Défense Arena, a interdiction d’entrer en contact “par tout moyen” avec la plaignante, selon les termes de son contrôle judiciaire, a détaillé le parquet.Gims et Demdem, Gandhi Djuna et Adja-Damba Dante à l’état-civil, âgés de 39 et 38 ans, avaient déposé plainte en 2024, signalant des faits de cyberharcèlement visant Demdem depuis 2018 qu’ils imputaient à Booba, outre des propos tenus par ce rappeur lors de concerts. – “Effroyable” -Lors de leur dépôt de plainte révélé par l’AFP, Gims et Demdem avaient accusé Booba de “s’attaquer” à eux “depuis six ans”, “encouragé” par “un nombre absolument impressionnant de ses admirateurs”, créant “une situation effroyable”.Un morceau récent de Booba, “Dolce Camara”, serait d’après la plainte le “point culminant” du harcèlement.Dans ce titre interprété avec SDM, Booba disait notamment: “On les aime fraîches, bien michtos (ndlr: un dérivé argotique de michetonneuse désignant une femme attirée par l’argent), qui savent accueillir comme Demdem”.Booba s’était félicité du succès de ce morceau qui aurait répondu aux “insultes” envers sa fille proférées par Gims, dans le top 10 des artistes les plus écoutés en France en 2024 sur les plateformes de streaming.Dans d’autres messages visés par la plainte, le “Duc de Boulogne” qualifierait Demdem de “pondeuse”, l’aurait assimilée à “une catin” ou présentée de manière “particulièrement sexualisée”.Enfin, les plaignants ont rapporté un supposé message privé adressé par Booba à Demdem: “Passe le salam à ton fils de pute de mari”.Selon le parquet, la plaignante s’est vu reconnaître une incapacité de travail de 10 jours.D’après une source proche du dossier, Gims a finalement indiqué aux enquêteurs qu’il soutenait la plainte de Demdem mais ne la déposait pas pour lui-même. – “Célérité” -Selon le ministère public, Booba a été interpellé mercredi et placé en garde à vue à la BRDP (Brigade de répression de la délinquance faite aux personnes), une mesure levée le lendemain en vue de la présentation à une juge d’instruction parisienne.”Il est satisfaisant que la justice et la police aient démontré célérité et détermination pour interpeller M. Yaffa et faire cesser ses agissements”, a commenté auprès de l’AFP l’avocat des plaignants, Me David-Olivier Kaminski. “A ce jour, nous constatons que Booba fait l’objet de plusieurs procédures pour harcèlement contre de nombreuses victimes. Il est grand temps que ces actes toxiques et nuisibles cessent !”, a insisté le conseil.Figure du rap depuis les années 1990, Booba s’est engagé depuis plusieurs années dans une croisade contre les influenceurs renommés “influvoleurs” et leurs pratiques commerciales présentées comme trompeuses.Parmi ses principales cibles, Magali Berdah, fondatrice de Shauna Events spécialisée dans les influenceurs.L’enquête la visant pour pratiques commerciales trompeuses, ouverte après des plaintes de Booba, a été classée sans suite en mars.Le 2 octobre 2023, Booba a, de son côté, été mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé à l’encontre de l’influenceuse, qui avait également déposé plainte.Le rappeur sera par ailleurs jugé le 3 décembre pour injure raciste contre une journaliste et un essayiste, ainsi que pour cyberharcèlement aggravé s’agissant de la première.

Booba encore poursuivi pour harcèlement, cette fois sur Demdem, compagne de Gims

Et de trois. A l’issue de 24 heures de garde à vue, Booba, poids lourd du rap, est depuis jeudi poursuivi dans un nouveau dossier de harcèlement sous enquête à Paris, cette fois après ses piques contre Demdem, un temps compagne de son rival Gims.Une source proche du dossier l’a annoncé vendredi à l’AFP, ce que le parquet de Paris a confirmé.D’après ce dernier, Elie Yaffa, de son vrai nom, a été mis en examen jeudi pour harcèlement moral en ligne ayant causé une incapacité de travail supérieure à huit jours dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour des faits courant depuis août 2022. Pour ces faits, l’artiste de 48 ans encourt trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.Sollicités, ses avocats Marie Roumiantseva et Gilles Vercken n’ont pas commenté. Le rappeur, qui a enchaîné trois jours de concerts en fin de semaine dernière à Paris La Défense Arena, a interdiction d’entrer en contact “par tout moyen” avec la plaignante, selon les termes de son contrôle judiciaire, a détaillé le parquet.Gims et Demdem, Gandhi Djuna et Adja-Damba Dante à l’état-civil, âgés de 39 et 38 ans, avaient déposé plainte en 2024, signalant des faits de cyberharcèlement visant Demdem depuis 2018 qu’ils imputaient à Booba, outre des propos tenus par ce rappeur lors de concerts. – “Effroyable” -Lors de leur dépôt de plainte révélé par l’AFP, Gims et Demdem avaient accusé Booba de “s’attaquer” à eux “depuis six ans”, “encouragé” par “un nombre absolument impressionnant de ses admirateurs”, créant “une situation effroyable”.Un morceau récent de Booba, “Dolce Camara”, serait d’après la plainte le “point culminant” du harcèlement.Dans ce titre interprété avec SDM, Booba disait notamment: “On les aime fraîches, bien michtos (ndlr: un dérivé argotique de michetonneuse désignant une femme attirée par l’argent), qui savent accueillir comme Demdem”.Booba s’était félicité du succès de ce morceau qui aurait répondu aux “insultes” envers sa fille proférées par Gims, dans le top 10 des artistes les plus écoutés en France en 2024 sur les plateformes de streaming.Dans d’autres messages visés par la plainte, le “Duc de Boulogne” qualifierait Demdem de “pondeuse”, l’aurait assimilée à “une catin” ou présentée de manière “particulièrement sexualisée”.Enfin, les plaignants ont rapporté un supposé message privé adressé par Booba à Demdem: “Passe le salam à ton fils de pute de mari”.Selon le parquet, la plaignante s’est vu reconnaître une incapacité de travail de 10 jours.D’après une source proche du dossier, Gims a finalement indiqué aux enquêteurs qu’il soutenait la plainte de Demdem mais ne la déposait pas pour lui-même. – “Célérité” -Selon le ministère public, Booba a été interpellé mercredi et placé en garde à vue à la BRDP (Brigade de répression de la délinquance faite aux personnes), une mesure levée le lendemain en vue de la présentation à une juge d’instruction parisienne.”Il est satisfaisant que la justice et la police aient démontré célérité et détermination pour interpeller M. Yaffa et faire cesser ses agissements”, a commenté auprès de l’AFP l’avocat des plaignants, Me David-Olivier Kaminski. “A ce jour, nous constatons que Booba fait l’objet de plusieurs procédures pour harcèlement contre de nombreuses victimes. Il est grand temps que ces actes toxiques et nuisibles cessent !”, a insisté le conseil.Figure du rap depuis les années 1990, Booba s’est engagé depuis plusieurs années dans une croisade contre les influenceurs renommés “influvoleurs” et leurs pratiques commerciales présentées comme trompeuses.Parmi ses principales cibles, Magali Berdah, fondatrice de Shauna Events spécialisée dans les influenceurs.L’enquête la visant pour pratiques commerciales trompeuses, ouverte après des plaintes de Booba, a été classée sans suite en mars.Le 2 octobre 2023, Booba a, de son côté, été mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé à l’encontre de l’influenceuse, qui avait également déposé plainte.Le rappeur sera par ailleurs jugé le 3 décembre pour injure raciste contre une journaliste et un essayiste, ainsi que pour cyberharcèlement aggravé s’agissant de la première.