Motions de censure et invectives: tensions croissantes au Parlement européen

Des “divisions extrêmement profondes”… L’examen de deux motions de censure contre Ursula von der Leyen va de nouveau mettre à l’épreuve la majorité dite pro-européenne au Parlement à Strasbourg, après plus d’un an de crispations et d’invectives Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).”La situation est très instable”, convient le centriste Pascal Canfin, qui redoute que les sociaux-démocrates finissent par claquer la porte. “Mais y a-t-il une meilleure alternative ” que cette alliance ? “Non, loin de là”.Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.”Les tensions vont encore augmenter”, car la “Commission mène un agenda de droite mâtiné d’extrême droite”, tacle l’écologiste David Cormand.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. Combative, Ursula von der Leyen défend cet accord –  “le meilleur possible” –  avec le président américain. Et elle a encore lancé un appel à l’unité le 10 septembre au Parlement, en insistant sur la gravité de la situation géopolitique, marquée par la guerre en Ukraine.- “Bac à sable” -Mais après son intervention, “la première réaction des dirigeants des deux principaux partis a été de s’attaquer mutuellement”, déplore une source à la Commission, en référence à l’Allemand Manfred Weber et l’Espagnole Iratxe Garcia, respectivement chefs de la droite et des sociaux-démocrates.Ce jour-là, M. Weber a lancé les hostilités en pointant du doigt le “comportement” des socialistes… espagnols, qui “divise” la coalition.”Qui est responsable du fait que cette alliance pro-européenne ne fonctionne pas dans ce Parlement ? Il a un prénom et un nom, il s’appelle Manfred Weber”, a répliqué Iratxe Garcia”C’est un bac à sable, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Leur relation est viciée”, peste un vieux routier du Parlement européen.Tandis que l’extrême droite savoure. “On regarde ça avec amusement, on les laisse gérer leurs problèmes de couple”, réagit l’eurodéputée Julie Rechagneux (Les Patriotes). Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.Gauche et centre redoutent que la droite et l’extrême droite se coordonnent pour enterrer plus largement des mesures écologiques adoptées lors du précédent mandat. “Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on se sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Début juillet, le Parlement européen avait largement repoussé une motion de censure d’extrême droite visant la cheffe de l’exécutif européen. Cet examen de trois motions de censure en quelques mois est inédit à Strasbourg.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

Motions de censure et invectives: tensions croissantes au Parlement européen

Des “divisions extrêmement profondes”… L’examen de deux motions de censure contre Ursula von der Leyen va de nouveau mettre à l’épreuve la majorité dite pro-européenne au Parlement à Strasbourg, après plus d’un an de crispations et d’invectives Débattues ce lundi et soumises au vote jeudi, ces motions déposées par l’extrême droite et la gauche radicale n’ont quasiment aucune chance de faire tomber la présidente de la Commission.Mais elles traduisent un changement d’ambiance au Parlement européen, bousculé par la percée de l’extrême droite aux élections de juin 2024. Et elles vont permettre de mesurer dans quel état se trouve la coalition entre sociaux-démocrates, centre (Renew) et droite (PPE).”La situation est très instable”, convient le centriste Pascal Canfin, qui redoute que les sociaux-démocrates finissent par claquer la porte. “Mais y a-t-il une meilleure alternative ” que cette alliance ? “Non, loin de là”.Gauche et centre reprochent à la droite européenne, dont est issue Ursula von der Leyen, de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux détricoter les lois environnementales.”Les tensions vont encore augmenter”, car la “Commission mène un agenda de droite mâtiné d’extrême droite”, tacle l’écologiste David Cormand.L’amertume s’est accentuée cet été après l’accord commercial scellé par l’Union européenne avec les Etats-Unis, que de nombreux parlementaires, y compris parmi les soutiens de la présidente de la Commission, jugent déséquilibré.Les eurodéputés sont “rentrés énervés après s’être fait allumer tout l’été sur le deal avec Donald Trump”, raconte un haut fonctionnaire européen. Combative, Ursula von der Leyen défend cet accord –  “le meilleur possible” –  avec le président américain. Et elle a encore lancé un appel à l’unité le 10 septembre au Parlement, en insistant sur la gravité de la situation géopolitique, marquée par la guerre en Ukraine.- “Bac à sable” -Mais après son intervention, “la première réaction des dirigeants des deux principaux partis a été de s’attaquer mutuellement”, déplore une source à la Commission, en référence à l’Allemand Manfred Weber et l’Espagnole Iratxe Garcia, respectivement chefs de la droite et des sociaux-démocrates.Ce jour-là, M. Weber a lancé les hostilités en pointant du doigt le “comportement” des socialistes… espagnols, qui “divise” la coalition.”Qui est responsable du fait que cette alliance pro-européenne ne fonctionne pas dans ce Parlement ? Il a un prénom et un nom, il s’appelle Manfred Weber”, a répliqué Iratxe Garcia”C’est un bac à sable, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Leur relation est viciée”, peste un vieux routier du Parlement européen.Tandis que l’extrême droite savoure. “On regarde ça avec amusement, on les laisse gérer leurs problèmes de couple”, réagit l’eurodéputée Julie Rechagneux (Les Patriotes). Jusqu’ici, faute de lois majeures, ces crispations à répétition restent sans grande conséquence. Mais l’automne “sera un moment de vérité”, prévient Manfred Weber. Car les premières lois de fond arrivent, dont une série de mesures de simplification de lois environnementales qui divisent l’hémicycle.Gauche et centre redoutent que la droite et l’extrême droite se coordonnent pour enterrer plus largement des mesures écologiques adoptées lors du précédent mandat. “Depuis un an, notre problème, c’est que le Parlement est introuvable. C’est une situation un peu visqueuse. Et on se sait pas trop comment ça va se décanter”, témoigne un diplomate européen, anonymement.Selon un haut fonctionnaire, “le risque ce n’est pas que la motion de censure passe cette fois, mais que tout se cristallise sur un texte qui provoque un blocage et disloque la majorité”.Début juillet, le Parlement européen avait largement repoussé une motion de censure d’extrême droite visant la cheffe de l’exécutif européen. Cet examen de trois motions de censure en quelques mois est inédit à Strasbourg.Jamais, le Parlement européen n’a renversé une Commission à ce jour. Avec cependant un cas particulier en 1999. Avant un vote perdu d’avance, la Commission européenne de l’époque, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, avait démissionné à la suite d’un rapport accablant sur sa “lourde responsabilité” dans des affaires de fraude.

L’administration Trump décrit des villes démocrates comme des “zones de guerre”

L’administration Trump a décrit dimanche Chicago comme une “zone de guerre” pour justifier l’envoi de troupes, tandis que des membres de la Garde nationale californienne ont été déployés à Portland (Oregon, nord-ouest), autre ville dirigée par les démocrates, à l’encontre de deux décisions d’une juge fédérale.”C’est une zone de guerre. Sa ville est une zone de guerre et il ment pour que les criminels puissent y entrer et détruire la vie des gens”, a déclaré dimanche la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, sur la chaîne Fox News, en se référant au maire de Portland, Brandon Johnson, qui dénonce des “mesures anticonstitutionnelles”.Selon la ministre, des gangs, cartels et autres “organisations terroristes connues” offrent des primes aux manifestants pour se dresser contre les agents de la police de l’immigration (ICE).Le président américain Donald Trump a signé samedi un décret pour l’envoi de 300 gardes nationaux à Chicago, dans l’Illinois, afin de “protéger les agents et biens fédéraux”, selon la Maison Blanche.Cette annonce a été vivement critiquée dans les rangs de l’opposition démocrate, le sénateur de l’Illinois, Dick Durbin, estimant que le “président ne cherche pas à combattre la criminalité, mais à répandre la peur”. “Ce sont eux qui transforment cette ville en zone de guerre”, a renchéri dimanche le gouverneur démocrate de l’Illinois, JB Pritzker, sur la chaîne CNN, décrivant de multiples raids et appelant au départ des troupes.Dans un communiqué, le gouverneur a qualifié le déploiement de militaires à Chicago d'”invasion de Trump”. “Il n’y a aucune raison” d’envoyer des soldats dans l’Illinois ou dans n’importe quel autre Etat sans “la connaissance, le consentement ou la coopération” des autorités locales.Un sondage CBS publié dimanche a révélé que 58% des Américains s’opposent au déploiement de la Garde nationale dans les villes.- Manifestations à Portland -La mégapole du nord du pays est la cinquième ville démocrate où le président Trump a ordonné le déploiement de la Garde nationale, une mesure jusqu’alors tout à fait exceptionnelle.Les gardes nationaux ont déjà été déployés ces derniers mois à Los Angeles, Washington et Memphis, à chaque fois malgré l’opposition des responsables locaux.A Washington, le président américain assure que cela a permis de “nettoyer” la capitale.”On y est beaucoup plus sûrs. Avant (le déploiement de troupes), c’était littéralement une zone de guerre”, a justifié dimanche sur NBC le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson.Un déploiement similaire à Portland, a été bloqué à titre temporaire à deux reprises, samedi et dimanche, par une juge fédérale, Karin J. Immergut, qui a souligné qu’il n’y avait pas “d’insurrection à Portland ni de menace pour la sécurité nationale”.Malgré la première décision de justice bloquant l’envoi de la garde nationale à Portland, la gouverneure de l’Oregon, Tina Kotek, a indiqué dimanche, dans un communiqué, qu’un contingent de “101” gardes nationaux venant de Californie y avaient été déployés obligeant la juge à prendre un deuxième arrêt pour suspendre l’envoi à Portland de militaires venus de Californie.”Le président (Trump) ne peut pas continuer à jouer au chat et à la souris avec les unités de la Garde nationale des différents États pour contourner les décisions de justice et l’État de droit”, s’est insurgé le procureur général de l’Oregon Dan Rayfield sur son compte X.Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom a dénoncé de son côté “l”abus de pouvoir” de Donald Trump.- “Pas d’insurrection” -Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité absolue de son second mandat depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Plusieurs manifestations et actions contre la police de l’immigration ont eu lieu dernièrement, notamment dans les villes dites “sanctuaires” telles que Portland ou Chicago, où les migrants en situation irrégulière et menacés d’expulsions sont protégés.Dimanche, le président américain, qui a dit vouloir mardi utiliser les militaires contre l'”ennemi de l’intérieur”, a affirmé, sans preuves, que “Portland est en train de brûler. Il y a des insurgés partout”.Les gardes nationaux, réservistes de l’armée, sont formés pour intervenir dans des situations de catastrophes naturelles mais ils peuvent également combattre à l’étranger.Donald Trump menace d’envoyer des militaires également à New York ou Baltimore, d’autres grandes villes démocrates.

La médecine ouvre la saison des Nobel, les hormones de régulation de l’appétit en vue

La recherche autour des hormones de régulation de l’appétit figure en bonne place dans les prévisions des experts pour le prix Nobel de médecine lundi, qui ouvre le bal des récompenses philanthropiques.Les chercheurs de grandes institutions américaines pourraient à nouveau tirer leur épingle du jeu lors des Nobel scientifiques (médecine, physique, chimie) annoncés à Stockholm mais les coupes budgétaires décidées par Donald Trump vont probablement alimenter le débat sur le risque d’affaiblissement de la recherche américaine à moyen terme.A l’heure où plus d’un milliard de personnes souffrent d’obésité, la recherche sur l’action de l’hormone dite “glucagon-like peptide 1″ (GLP-1) pourrait être distinguée par le Nobel de médecine lundi à Stockholm.GLP-1, qui joue sur la sensation de satiété via des mécanismes cérébraux, est au coeur des traitements contre l’obésité, très prisés de grands laboratoires pharmaceutiques.”Nombreux sont ceux qui pensent que le prix sera décerné aux personnes à l’origine du GLP-1”, déclare à l’AFP Lars Broström, spécialiste sciences à la radio publique suédoise SR.Comme souvent, nombre de chercheurs ont contribué à cette découverte, souligne-t-il, citant les médecins danois Jens Juul Holst (université de Copenhague) et Joel Habener (Harvard) mais également l’endocrinologue canadien Daniel Drucker et la chimiste américaine Svetlana Mojsov.En dépit de l’introduction très récente des traitements tels que l’Ozempic, “c’est peut-être aussi le moment idéal” de récompenser cette découverte qui “a été faite dans les années 1980″, souligne M. Broström.Dans le même champ de recherche, les travaux sur la ghréline, hormone stimulant l’appétit, pourraient valoir un Nobel à deux chercheurs japonais, Kenji Kangawa et Masayasu Kojima, estime David Pendlebury, chef du service d’analyse au sein du cabinet Clarivate.”Ce serait une belle conclusion à une autre découverte faite en 1994 par Jeffrey Friedman”, qui a découvert le rôle d’une autre hormone de la satiété, la leptine, ajoute-t-il auprès de l’AFP. “Nous avons une combinaison de très belles découvertes, une hormone pour l’appétit et une autre qui coupe l’appétit, qui alimentent les spéculations autour des GLP-1”, reconnaît le spécialiste.Le cabinet Clarivate s’appuie sur le recensement des études les plus citées dans les articles scientifiques pour cibler ses favoris.- Cellules souche de la leucémie -L’expert distingue également les travaux de la professeure de médecine allemande Andrea Ablasser, du virologue américain Glen N. Barber et du biochimiste sino-américain Zhijian James Chen sur la “voie cGAS-STING”, un mécanisme fondamental de l’immunité innée.Il mentionne aussi le biologiste canadien John E. Dick “pour l’identification des cellules souches de la leucémie et l’établissement de leur importance dans l’échec de la thérapie et la récurrence de la maladie”.L’an dernier, le Nobel de médecine avait été décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour leur découverte des microARN, nouvelle classe de molécule ARN minuscule jouant un rôle crucial dans la régulation de l’activité des gènes.Les Nobel 2025 pourraient profiter de la tribune mondiale que constitue leur distinction pour s’alarmer de la réduction des moyens annoncés pour la recherche scientifique américaine.”Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont pris le relais de l’Allemagne en tant que première nation scientifique mondiale. Aujourd’hui, en réduisant le financement de la recherche, cette position est menacée”, a mis en garde auprès de l’AFP Hans Ellegren, secrétaire général de l’Académie royale des sciences de Suède, qui décerne les prix Nobel de physique, de chimie et d’économie.Depuis janvier, les National Institutes of Health (NIH), les organismes supervisant la recherche médicale aux Etats-Unis, ont supprimé 2.100 subventions à la recherche, totalisant environ 9,5 milliards de dollars, selon la base de données indépendante Grant Watch. Pour le prix Nobel de physique mardi, les spécialistes de la radio publique suédoise citent le domaine des méta-matériaux, et en particulier le Britannique John B. Pendry, régulièrement cité pour sa “cape d’invisibilité”. Le chercheur a élaboré une recette théorique pour détourner des champs électromagnétiques autour d’un objet.La saison des Nobel se poursuivra mercredi avec la chimie, avant les prix de littérature jeudi et de la paix vendredi, pour lequel Donald Trump s’est érigé en défenseur de sa propre candidature. L’économie clôturera la saison le 13 octobre.La distinction consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).

Israel, Hamas due to start ceasefire talks in Egypt

Delegations from Hamas, Israel and the United States are due to convene in Egypt for talks on Monday, with President Donald Trump urging negotiators to “move fast” to end the nearly two-year war in Gaza.Both Hamas and Israel have responded positively to Trump’s proposal for an end to the fighting and the release of captives in Gaza in exchange for Palestinians held in Israeli jails.Hamas’s lead negotiator Khalil al-Hayya was to meet with mediators from Egypt and Qatar in Cairo Monday morning, a senior official from the Palestinian militant group told AFP, ahead of talks in the Egyptian resort town of Sharm El-Sheikh.Negotiations will look to “determine the date of a temporary truce”, the official said, as well as create conditions for a first phase of the peace plan, in which 47 hostages held in Gaza are to be released in return for hundreds of Palestinian detainees.Posting on his Truth Social platform on Sunday, the US president praised “positive discussions with Hamas” and allies around the world including Arab and Muslim nations.”I am told that the first phase should be completed this week, and I am asking everyone to MOVE FAST,” Trump wrote.Foreign ministers from several countries, including Egypt, said the talks were a “real opportunity” to achieve a sustainable ceasefire, while Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu expressed hope that the hostages could be released within days.- ‘Strikes will have to stop’ -US Secretary of State Marco Rubio on Sunday urged Israel to stop bombing Gaza ahead of the discussions in Egypt.”You can’t release hostages in the middle of strikes, so the strikes will have to stop,” Rubio told CBS.Netanyahu said the Israeli delegation would be departing for Egypt on Monday for the talks, due to start on the eve of the second anniversary of the October 7, 2023 Hamas attack that sparked the war.The White House said Trump had also sent two envoys to Egypt — his son-in-law Jared Kushner and Middle East negotiator Steve Witkoff.”During communications with mediators, Hamas insisted that it is essential for Israel to halt military operations across all areas of the Gaza Strip, cease all air, reconnaissance, and drone activity, and withdraw from inside Gaza City,” a Palestinian source close to Hamas said, adding the group would “also halt their military operations” in parallel.Militants seized 251 hostages during their October 7, 2023 attack, 47 of whom are still in Gaza. Of those, the Israeli military says 25 are dead.According to Trump’s plan, in return for the hostages, Israel is expected to release 250 Palestinian prisoners with life sentences and more than 1,700 detainees from the Gaza Strip who were arrested during the war.Noting that the “operational situation has changed”, Israeli military chief Lieutenant General Eyal Zamir warned Sunday that if the negotiations failed, the military would “return to fighting” in Gaza.Israel, meanwhile, has continued to carry out strikes.AFPTV footage showed thick smoke billowing over the skyline of the coastal territory on Sunday.- No role for Hamas -Gaza’s civil defence agency, a rescue force operating under Hamas authority, said Israeli attacks killed at least 20 people across the territory on Sunday, 13 of them in Gaza City. On Sunday night and Monday morning, airstrikes were conducted in Khan Yunis and parts of Gaza City, while artillery shelling and gunfire from drones continued in areas east of Gaza City, the civil defence told AFP.”There has been a noticeable decrease in the number of air strikes (since last night). The tanks and military vehicles have slightly pulled back,” said Muin Abu Rajab, 40, a resident of the city’s Al-Rimal neighbourhood.Hamas has insisted it should have a say in the territory’s future, though Trump’s roadmap stipulates that it and other factions “not have any role in the governance of Gaza”.The US plan, endorsed by Netanyahu, calls for a halt to hostilities, the release of hostages within 72 hours, a gradual Israeli withdrawal from Gaza and Hamas’s disarmament — something the group has described as a red line in the past.Under the proposal, administration of the territory would be taken up by a technocratic body overseen by a post-war transitional authority headed by Trump himself.”We hope Trump will pressure Netanyahu and force him to stop the war,” said Ahmad Barbakh, a resident of the Al-Mawasi area.”We want the prisoner exchange deal to be completed quickly so that Israel has no excuse to continue the war.”Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 67,139 Palestinians, according to health ministry figures in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.burs-jd/sbk/sla/csp/ser

Les “bad trips” au CBD trafiqué inquiètent les autorités

Quatre bouffées ont suffi à le faire “décoller”. Nicolas Durand (prénom modifié) pensait se “détendre” en fumant du CBD, une molécule extraite du cannabis réputée pour ses vertus relaxantes, mais a vécu l’extrême opposé.Accélération du rythme cardiaque, oppression au niveau de la cage thoracique, suivies d’une crise d’hilarité incontrôlable: “Je suis défoncé et au bord de la crise d’angoisse”, confie-t-il à l’AFP. “J’ai eu peur.”Les “bad trips” liés au CBD, vendu légalement en France dans un réseau d’environ 2.000 boutiques, bureaux de tabac et sites Internet, se multiplient, selon les autorités sanitaires, qui recensent plusieurs centaines de cas d’intoxication depuis début 2024.En juin, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’Anses (sécurité sanitaire) ont alerté: certains produits “contiennent d’autres substances, rarement identifiées sur l’emballage, dont la consommation provoque une hausse significative des intoxications”.- Molécules “alternatives” -Les effets indésirables, parfois dangereux, sont liés à la présence de cannabinoïdes de synthèse, des molécules dites “alternatives”, qui peuvent être aspergées sur des fleurs de CBD ou intégrées à des produits transformés tels que des gummies, des huiles ou du e-liquide.Créés en laboratoire, les cannabinoïdes de synthèse imitent les effets psychoactifs du THC, légal dans plusieurs pays mais interdit en France, où sa teneur dans les produits ne doit pas dépasser 0,3%.”Quand un urgentiste m’a appelé pour me parler d’un cas d’intoxication au CBD, je lui ai dit que c’était impossible”, se remémore Joëlle Micallef, présidente du réseau français d’addictovigilance à Marseille.La pharmacologue a reçu près d’une centaine de signalements depuis mars 2024. “Une dynamique croissante, sachant qu’environ 1% des cas seulement nous sont rapportés”, souligne-t-elle.”Ces substances sont fabriquées au sein de l’Union européenne, en Espagne, aux Pays-Bas, etc., à partir de précurseurs chimiques importés de Chine ou d’Inde”, détaille Corinne Cléostrate, directrice des services douaniers.Un jeu du chat et de la souris avec les trafiquants, qui cherchent à “s’immiscer dans les réseaux de distribution avec une apparence légale”, ajoute-t-elle.En juin 2023, à la suite de dizaines de cas d’intoxication, l’ANSM classe un dérivé synthétique du THC, le HHC, comme stupéfiant. Aussitôt, un substitut, le 10-OH, fait son apparition.Peu chers et plus faciles à produire que la cocaïne, les cannabinoïdes de synthèse sont conçus par des chimistes “pour contourner la classification des stupéfiants”, précise encore Mme Cléostrate, et sont parfois indétectables.- Flou juridique -L’EDMB-4en-PINACA a été analysé pour la première fois en mai sur une fleur de CBD au laboratoire des douanes près de Paris.Cette molécule aux effets psychoactifs puissants est présentée comme le cannabinoïde de synthèse “le plus utilisé par les organisations criminelles”, selon la direction des douanes.Face à sa toxicité, l’Union des professionnels du CBD (UpCBD) émet une alerte à ses adhérents.”On a envoyé plus de 1.000 tests à quasiment toutes les boutiques en France”, explique à l’AFP Paul MacLean, président de l’UpCBD, qui promeut le “bien-être et la détente”. Selon lui, les cannabinoïdes de synthèse nuisent au business.Le flou juridique autour de la réglementation des produits au CBD entretient la confusion, selon les professionnels du secteur interrogés par l’AFP.Par exemple, faute d’évaluation européenne, les aliments contenant du CBD sont vendus en France, alors même qu’ils sont interdits car ils n’ont pas obtenu d’autorisation préalable.”Beaucoup de professionnels sont un peu perdus et ne savent pas eux-mêmes ce qui est légal ou illégal”, affirme Paul MacLean.Il plaide pour sortir d’un entre-deux en interdisant “tout procédé conférant des effets psychotropes à la fleur de cannabis” ou “en encadrant la légalisation du cannabis”.”Si demain on légalise le THC, toutes ces molécules de synthèse disparaîtront”, veut croire M. MacLean.Actuellement, les grossistes ne manquent pas et les vendeurs de CBD s’approvisionnent la plupart du temps à l’étranger, où la réglementation diffère.Dans un magasin parisien, des brownies au “Delta 7” sont fabriqués aux Etats-Unis où le cannabis est légal dans plusieurs États. D’autres produits sont marketés “HE” pour “High Effect”.Nicolas Durand n’a jamais su ce qu’il avait fumé. La composition de la “Fleur CBD Super Lemon Exotic” n’était pas précisée au dos du paquet.En 2022, 10% des Français adultes ont déclaré avoir consommé du CBD, selon Santé publique France.

Procès en appel des viols de Mazan: Gisèle Pelicot face à un dernier accusé

Un an après le retentissant procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot, devenue icône féministe, se confronte à nouveau à partir de lundi à l’un de ses agresseurs présumés, Husamettin Dogan, seul accusé à avoir maintenu son appel contre sa condamnation.Organisé cette fois-ci à Nîmes devant un jury populaire de la cour d’assises du Gard, ce procès en appel doit durer jusqu’à jeudi au plus tard. Condamné en première instance à 9 ans de prison, l’accusé, un ex-ouvrier du bâtiment de 44 ans qui comparaît libre, risque à nouveau 20 ans de réclusion.La pression sur lui sera forte car, à l’inverse du premier procès où 50 accusés avaient défilé à la barre de la cour criminelle de Vaucluse pendant quatre mois, M. Dogan concentrera sur lui seul l’intérêt sociétal et médiatique. Plus de 100 journalistes du monde entier sont accrédités pour ce nouveau procès.Un collectif féministe a déjà prévu pour lui un “accueil” avant le début de l’audience à 14H00. Et d’autres mobilisations sont annoncées tout au long de la semaine aux abords du palais de justice de Nîmes.Après la constitution du jury – neuf citoyens et trois magistrats professionnels -, l’accusé s’exprimera une première fois pour dire s’il reconnaît ou non les faits qui lui sont reprochés, à savoir des “viols aggravés” sur Gisèle Pelicot, préalablement droguée par son ex-mari, la nuit du 28 juin 2019 au domicile du couple à Mazan (Vaucluse). Le président de la cour, Christian Pasta, exposera ensuite les faits, avant que soit évoquée sa personnalité.Le “chef d’orchestre” des viols de Mazan, Dominique Pelicot, qui a été condamné à 20 ans de prison pour avoir pendant une décennie violé et fait violer son épouse Gisèle par des dizaines d’inconnus recrutés sur internet, n’a quant à lui pas fait appel. Il comparaîtra donc en tant que simple témoin mardi après-midi, avant l’interrogatoire de M. Dogan.- “Pas de petit viol” -Le procès pourrait se terminer mercredi, ou jeudi si les débats ont pris du retard, avec la très attendue prise de parole de Gisèle Pelicot, restée discrète depuis le verdict de décembre dernier. Suivront le réquisitoire de l’avocat général, les plaidoiries de la défense et le délibéré.Gisèle Pelicot “aurait vraiment préféré se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir. Mais elle doit en passer par là parce que c’est la condition pour vraiment tourner la page. Donc elle y va et elle est combative”, assure à l’AFP l’un de ses avocats, Antoine Camus.”Le procès de Nîmes ressemblera bien davantage à un procès pour viol comme il en existe tous les jours parce que celui-ci, à la différence du précédent, aura une configuration où une victime seule fait face à son son violeur seul”, relève-t-il.Cette femme de 72 ans avait été érigée en icône féministe pour avoir clamé que “la honte doit changer de camp” et refusé que le procès en première instance se déroule à huis clos. Un geste éminemment politique “pour que toutes les femmes victimes de viol se disent +Madame Pelicot l’a fait, on peut le faire+”.De son côté, Husamettin Dogan “maintient qu’il n’a jamais eu l’intention de violer qui que ce soit”, indique un de ses avocats, Jean-Marc Darrigade, précisant qu’il pensait participer à une soirée libertine consentie mais se serait fait “piéger” par Dominique Pelicot, “un manipulateur”.Ce dernier va contester cette version, rappelant comme il l’a constamment fait à Avignon que “tous savaient” qu’ils venaient violer une femme préalablement sédatée par ses soins.L’accusé sera confronté de nouveau aux vidéos des faits, filmés et méticuleusement archivés par Dominique Pelicot, sur lesquelles on le voit notamment pénétrer à plusieurs reprises la victime, endormie et ronflant.Pour Gisèle Pelicot, qui sera soutenue durant le procès par son fils Florian, “il n’y a pas de petit viol”, insiste Me Camus. “Elle a besoin que la justice lui dise +Madame, tous les viols que l’on a vus sur les vidéos, oui, ce sont bien des viols+”.

Trump administration brands US cities war zones

The Trump administration branded Chicago a “war zone” Sunday as a justification for deploying soldiers against the will of local Democratic officials, while a judge blocked the White House from sending troops to another Democrat-run city.An escalating political crisis across the country pits President Donald Trump’s anti-crime and migration crackdown against opposition Democrats who accuse him of an authoritarian power grab.In the newest flashpoint, Trump late Saturday authorized deployment of 300 National Guard soldiers to Chicago, the third-largest city in the United States, despite the opposition of elected leaders including the mayor and state Governor JB Pritzker.Homeland Security Secretary Kristi Noem defended the move on Sunday, claiming on Fox News that Chicago is “a war zone.”But Pritzker, speaking on CNN’s “State of the Union” show, accused Republicans of aiming to sow “mayhem on the ground. They want to create the war zone, so that they can send in even more troops.”In a statement, the governor called the proposed deployment “Trump’s invasion,” saying “there is no reason” to send troops into Illinois or any other state without the “knowledge, consent, or cooperation” of local officials.A CBS poll released Sunday found that 58 percent of Americans oppose deploying the National Guard to cities.Trump — who last Tuesday spoke of using the military for a “war from within” — shows no sign of backing off his hardline campaign.On Sunday, he claimed falsely that “Portland is burning to the ground. It’s insurrectionists all over the place.”Key ally Mike Johnson, the Republican speaker of the House of Representatives, echoed the president’s rhetoric Sunday, telling NBC that National Guard troops deployed in the US capital Washington had responded to a “literal war zone” — a characterization at odds with reality.- No to ‘martial law’ -Trump’s campaign to use the military on home soil hit a roadblock late Saturday in Portland, Oregon, when a court ruled the deployment was unlawful.Trump has repeatedly called Portland “war-ravaged,” but US District Judge Karin Immergut issued a temporary block, saying “the president’s determination was simply untethered to the facts.””This is a nation of Constitutional law, not martial law,” Immergut wrote in her ruling.Although Portland has seen scattered attacks on federal officers and property, the Trump administration failed to demonstrate “that those episodes of violence were part of an organized attempt to overthrow the government as a whole” — thereby justifying military force, she said.One of Trump’s key advisors, Stephen Miller, called the judge’s order “legal insurrection.”Another court order issued late Sunday blocked the deployment of National Guard soldiers from other states, according to Oregon’s attorney general and California Governor Gavin Newsom, who earlier announced he was suing to stop the mobilization.”A federal judge BLOCKED Donald Trump’s unlawful attempt to DEPLOY 300 OF OUR NATIONAL GUARD TROOPS TO PORTLAND,” said Newsom, whose press office has deliberately copied the president’s abrasive, all-capitals style.”Trump’s abuse of power won’t stand,” Newsom added.- Chicago shooting -The Trump crackdown is being spearheaded by ICE (Immigration and Customs Enforcement). The department is being rapidly expanded both in personnel and duties.ICE raids around the country — primarily in cities run by Democrats — have seen groups of masked, armed men in unmarked cars and armored vehicles target residential neighborhoods and businesses, sparking protests.Days of tense scenes in Chicago turned violent Saturday when a federal officer shot a motorist that the Department of Homeland Security (DHS) said had been armed and rammed one of their patrol vehicles.DHS officials have said that ICE officers also shot and killed 38-year-old immigrant Silverio Villegas Gonzalez during a traffic stop on September 12, accusing him of allegedly trying to flee the scene and dragging an ICE officer with the vehicle.

Australie: un tireur sème la panique à Sydney, 16 blessés

Un tireur a semé la panique en ouvrant le feu à plusieurs dizaines de reprises dimanche soir dans une rue commerçante très fréquentée de Sydney, faisant 16 blessés, a indiqué lundi la police australienne.Les motivations du suspect de 60 ans, arrêté et hospitalisé, restent inconnues, les forces de l’ordre excluant en l’état un lien avec le terrorisme ou la criminalité organisée.Les faits, rares dans un pays où le port d’armes est très strictement contrôlé, se sont déroulés dans le quartier central Inner West.Selon la police, le sexagénaire tirait au hasard depuis son domicile, à l’étage au-dessus d’un commerce, où il a été arrêté près de deux heures après les premiers signalements.”C’était la panique. Tout s’est passé si vite que je n’ai pas compris ce qui se passait”, a indiqué Joe Azar, employé de bureau, qui travaillait à proximité lorsqu’il a entendu ce qu’il pensait être au départ des feux d’artifice ou des pierres lancées contre les fenêtres.”Le pare-brise d’une voiture a explosé, puis la vitre de l’arrêt de bus s’est brisée”, a-t-il raconté au journal The Sydney Morning Herald.Selon un nouveau bilan de la police lundi, 16 personnes ont été blessées et environ 50 coups ont été tirés.Les forces de l’ordre avaient indiqué dimanche que 20 personnes avaient été blessées et près d’une centaine de balles tirées. L’auteur “tirait sans discernement sur les véhicules qui passaient, y compris des véhicules de police”, a indiqué la police. Un fusil a été saisi lors de l’arrestation du suspect, qui a été transporté à l’hôpital pour être soigné pour des blessures mineures autour des yeux subies lors de son arrestation. Il n’a pas été inculpé en l’état. – Comme “dans un film” -A la suite de l’incident, un homme s’est présenté à l’hôpital avec une blessure par balle. Il a de bonnes chances de survie, selon la police.Les autres personnes ont été soignées pour des blessures causées par des éclats, notamment de verre, et plusieurs ont été transportées à l’hôpital.”C’était très bruyant, avec des +bang, bang, bang+, des flashs, des étincelles, de la fumée, la totale”, a raconté un témoin, se présentant sous le nom de Tadgh, à la chaîne ABC. “On se serait cru dans un film, vraiment”.Les fusillades de masse sont relativement rares en Australie. Les armes automatiques et semi-automatiques sont interdites dans le pays depuis la fusillade de masse de 1996 à Port Arthur, en Tasmanie, au cours de laquelle un tireur isolé a tué 35 personnes.En août, Dezi Freeman s’est enfui dans la brousse après avoir été accusé d’avoir tué deux policiers. Il est toujours en fuite. En 2022, six personnes dont deux policiers avaient été tuées lors d’une fusillade près de la petite ville de Wieambilla, dans le Queensland.

Vast reserves, but little to drink: Tajikistan’s water struggles

To quench his thirst, Tajik labourer Nematoullo Bassirov must take a risk — drawing water from the stream running through his yard and hoping he won’t fall sick.Despite mountain glaciers providing Tajikistan with abundant reserves in the otherwise arid region of Central Asia, access to clean, safe drinking water is still a privilege in the poor country.”There’s all sorts of dirt in it,” Bassirov told AFP, scooping out garbage bags, food wrappers and empty energy drink cans from the small canal.Sometimes he finds diapers, or droppings from his neighbour’s geese.The stream is used by his entire village in the Balkh district, known widely by its Soviet-era name of Kolkhozobod, in southwestern Tajikistan.”After irrigating the crops, muddy water arrives here containing pesticides,” the 58-year-old told AFP.His sister-in-law was rinsing grapes in the stream, ready to put on the dinner table.- Soviet infrastructure -Only 41 percent of Tajikistan’s 10 million people have access to safe drinking water, according to official data from 2023.Connection to sanitation networks is even lower, at just 15 percent — the lowest rates in Central Asia.Across the entire region, some 10 million out of 80 million people lack access to clean drinking water, according to the Eurasian Development Bank.Most areas — covered in dry dusty deserts — struggle for supply.But Tajikistan faces a different set of problems.The 25,000 mountain glaciers in Tajikistan and Kyrgyzstan mean the two countries control around two-thirds of the region’s water reserves, suggesting water should be abundant.But outdated infrastructure and funding difficulties complicate the supply of plentiful and reliable drinking water.Dating from the Soviet era and then further wrecked by a civil war in the 1990s, a quarter of the country’s water infrastructure is out of service.Hydraulic engineer Abdourakhim Abdoulloev said infrastructure problems are routine.”This drinking water supply station serves 2,800 households. But the equipment needs repairs for supply to resume,” he said, standing at a busted facility.- Water deaths -As the poorest country in the entire former Soviet Union, Tajikistan also faces tough economic realities.Its funding deficit is set to widen to $1.2 billion by 2030, the Eurasian Development Bank forecasts.A study published last year in the scientific journal Nature found Tajikistan had recorded an average of “1,620 annual deaths related to unsafe water between 1990 and 2020.”Researchers from Saudi Arabia and Pakistan recently forecast “an upward trend in deaths related to water.”President Emomali Rahmon, in power since 1992, has made water diplomacy a cornerstone of his foreign policy, pushing a host of resolutions at the United Nations.”Thanks to the life-giving rivers flowing from snow-capped Tajik mountains, thirsty deserts turn into oases,” reads a quote by him plastered on a poster in Balkh.Authorities this spring launched a 15-year plan to boost access to safe drinking water across the country.The issue is only set to become more acute with a rising population.”Providing drinking water and sanitation services is a top priority,” the strategy states.- Stomach worries -At the dirty river in Balkh, women were washing dishes and laundry in the hazy water. Schoolgirls scrubbed green paint off brushes, while children bathed.A few kilometres away, even having access to that stream would be a luxury for Malika Ermatova.The 30-year-old, who lives on completely arid land, gets water delivered by truck, pumped into a four-ton storage tank under her yard.”We use this water for everything. Drinking, laundry, cleaning the yard, watering the garden,” Ermatova said, surrounded by her three children.The practice is common, even on the outskirts of the capital Dushanbe.”But the water degrades quickly. We change it every three to four weeks,” she said.The region where she lives, called Khatlon and bordering Afghanistan, is the hottest in the country with temperatures regularly surpassing 40C through the long summer.Aware of the dangers, Bassirov tries to make the water from the stream in his yard as safe as possible.He lets it settle in a bucket to remove the impurities that float to the top and then boils it.Despite his precautions, his family have suffered frequent illnesses.And Bassirov himself worries that his “stomach can no longer tolerate the water.”