Netanyahu says Gaza war not over until Hamas disarms

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu warned on Saturday that the war in Gaza would not be over until Hamas was disarmed and the Palestinian territory demilitarised.His declaration came as Hamas’s armed wing, the Ezzedine Al-Qassam Brigades, handed over the remains of two further hostages on Saturday night under a US-brokered ceasefire agreement.Netanyahu’s office said late Saturday that a Red Cross team had received the remains of two hostages from Hamas and handed them to Israeli forces in Gaza, from where they would be taken to Israel to be identified.The issue of the dead hostages still in Gaza has become a sticking point in the implementation of the first phase of the ceasefire. Israel has linked the reopening of the key Rafah crossing to the territory to the recovery of the hostages’ remains.Netanyahu cautioned that completing the ceasefire’s second phase was essential to ending the war and involved the disarming of Hamas and the demilitarisation of the Gaza Strip.”When that is successfully completed — hopefully in an easy way, but if not, in a hard way — then the war will end,” he added in an appearance on right-wing Israeli Channel 14.Hamas has so far resisted the idea and since the pause in fighting has moved to reassert its control over Gaza.The US State Department on Saturday said it had “credible reports” that Hamas was planning an imminent attack against civilians in Gaza, warning that would be a “ceasefire violation”.”Should Hamas proceed with this attack, measures will be taken to protect the people of Gaza and preserve the integrity of the ceasefire,” it said in a statement, without elaborating on the nature or target of such an attack.- Rafah crossing closed -Under the ceasefire deal brokered by US President Donald Trump, Hamas has so far released all 20 living hostages, along with the remains of nine Israelis and one Nepalese.In exchange, Israel has released nearly 2,000 Palestinian prisoners and 135 other bodies of Palestinians since the truce came into effect on October 10.Hamas has said it needs time and technical assistance to recover the remaining bodies, which it says are buried under Gaza’s rubble.Netanyahu’s office said he had “directed that the Rafah crossing remain closed until further notice”.”Its reopening will be considered based on how Hamas fulfils its part in returning the hostages and the bodies of the deceased, and in implementing the agreed-upon framework,” it said, referring to the week-old ceasefire deal.Hamas warned late Saturday that the closure of the Rafah crossing would cause “significant delays in the retrieval and transfer of remains”.- Digging latrines -Further delays to the reopening could also complicate the task facing Tom Fletcher, the UN head of humanitarian relief, who was in northern Gaza on Saturday.”To see the devastation — this is a vast part of the city, just a wasteland — and it’s absolutely devastating to see,” he told AFP.Fletcher said the task ahead for the UN and aid agencies was a “massive, massive job”.He said he had met residents returning to destroyed homes who were trying to dig latrines in the ruins.”We have a massive 60-day plan now to surge in food, get a million meals out there a day, start to rebuild the health sector, bring in tents for the winter, get hundreds of thousands of kids back into school.”- Gaza killings continue -Some violence has persisted despite the ceasefire. Gaza’s civil defence agency, which operates under Hamas authority, said on Saturday that it had recovered the bodies of nine Palestinians — two men, three women and four children — from the Shaaban family after Israeli troops fired two tank shells at a bus.Two more victims were blown apart in the blast and their remains have yet to be recovered, it said.At Gaza City’s Al-Ahli Hospital, the victims were laid out in white shrouds as their relatives mourned.”My daughter, her children and her husband; my son, his children and his wife were killed. What did they do wrong?” demanded grandmother Umm Mohammed Shaaban.The Israeli military said it had fired on a vehicle that approached the so-called “yellow line”, to which its forces withdrew under the terms of the ceasefire, and gave no estimate of casualties.burs-rlp/aha

Ligue 1: Greenwood marque quatre fois, l’OM passe en tête

Les premiers résultats du week-end leur étaient favorables et les Marseillais n’ont pas trébuché: très net vainqueur du Havre (6-2) samedi au Stade Vélodrome, grâce notamment à un retentissant quadruplé de Mason Greenwood, l’OM est désormais seul leader de la Ligue 1.Un point d’avance sur le Paris SG et deux sur Strasbourg, qui se sont neutralisés vendredi en ouverture de la 8e journée (3-3), ce n’est rien. Mais l’OM est devant, tout de même, et vient d’enchaîner cinq victoires consécutives en championnat.Cette série est le marqueur d’une force nouvelle de l’équipe de Roberto De Zerbi, capable en outre de marquer six buts dans une soirée où elle a pourtant longtemps été laborieuse, loin de la formation brillante du mois de septembre, qui a tant plu à l’entraîneur italien.Samedi, la dernière demi-heure a été un feu d’artifice mais, sous les yeux de Steve Mandanda, dont le maillot N.30 a été définitivement retiré par l’OM, les joueurs de De Zerbi ont d’abord commencé cette partie qui pouvait leur rapporter gros sur un tout petit tempo.Dominés mais loin d’être asphyxiés, les Havrais ont ainsi été les premiers dangereux par Fodé Doucouré (8e) et ils ont surtout été les premiers à marquer.- Penalty et rouge -A la 24e minute, Yassine Kechta a en effet ouvert la marque d’une jolie frappe croisée, après s’être joué de Greenwood et Matt O’Riley, pas les défenseurs les plus féroces du groupe de De Zerbi.Jeffrey De Lange, titularisé pour laisser Geronimo Rulli se reposer un peu après ses voyages avec l’Argentine, a encore dû intervenir devant Doucouré (29e) et l’OM semblait alors bien fragile.Mais tout a basculé dans la minute suivante sur une action à la fois limpide et confuse: la main de Gautier Lloris, menacé par Pierre-Emerick Aubameyang, était évidente mais quelle sanction allait chosir l’arbitre Bastien Dechepy ?Après avoir consulté les images, il a assez logiquement expulsé le défenseur havrais, initialement averti, et il a confirmé le penalty accordé à l’OM, la position exacte de la faute de main de Lloris semblant difficile à établir.Mais Greenwwod, lui, n’a pas hésité et a transformé le penalty pour remettre l’OM à hauteur (1-1, 34e).Désormais en supériorité numérique, les Marseillais ont accentué leur domination mais ont été maladroits, comme Igor Paixao et surtout Angel Gomes dans le temps additionnel, ou Aubameyang qui, juste après la pause, aurait pu mieux faire sur une passe en or de Greenwood.- Vaz récompensé -Mais au fil des minutes et de la fatigue qui gagnait le camp d’en face, l’OM a commencé à trouver des espaces de partout et, après sa première période paresseuse, Marseille a fini très fort, porté par la classe et l’efficacité de Greenwood.En à peine plus de dix minutes, l’Anglais a en effet ajouté trois buts à son penalty de la première période pour s’offrir un quadruplé et une sortie sous l’ovation debout du Vélodrome.A la 67e minute, il a d’abord superbement conclu un beau mouvement lancé par l’entrant Robinio Vaz et Paixao (2-1). Puis il a porté le score à 3-1 sur une bonne passe du même Vaz (72e) avant de profiter d’un débordement de Benjamin Pavard pour couler définitivement les Havrais (4-1, 76e).Ensuite, le spectacle s’est poursuivi avec un but mérité pour le jeune Vaz (5-1, 88e), une volée magnifique d’Abdoulaye Touré pour consoler un peu les Havrais (5-2, 90+2) puis un dernier but d’Amir Murillo dans la minute suivante pour conclure le festival (6-2).Nouveau leader, l’OM va maintenant devoir gérer une semaine à deux déplacements, mercredi sur la pelouse du Sporting Lisbonne en Ligue des Champions, puis le week-end prochain à Lens. Les Marseillais seront attendus et ils ont maintenant la pression des premiers de la classe. Mais on dirait qu’ils ont quelques armes.

Espagne: Araujo libère le Barça, le Real Madrid sous pression

Inquiétant défensivement, le FC Barcelone a évité une nouvelle débâcle samedi dans le derby catalan face à Gérone et s’est imposé sur le fil (2-1) grâce à son défenseur Ronald Araujo, permettant au club catalan de reprendre provisoirement la première place.L’international uruguayen, entré en jeu à la 82e minute pour peser sur la défense adverse, a offert un succès inespéré aux siens en reprenant un centre de Frenkie de Jong au bout du temps additionnel (90e+3, 2-1) et propulsé le Barça (1er, 22 points) en tête, devant le Real (2e, 21 points).À une semaine du Clasico, le champion d’Espagne en titre, battu par le PSG (2-1) puis corrigé à Séville (4-1) avant la trêve, met la pression sur son éternel rival, qui se déplace dimanche (21h) à Getafe (11e, 11 points), en banlieue de Madrid.Malgré le retour de son prodige Lamine Yamal, passeur décisif pour Pedri (13e, 1-0), le club blaugrana avait été rapidement repris par son modeste voisin (18e), qui a égalisé d’un retourné acrobatique du Belge Axel Witsel (20e, 1-1). – Flick suspendu pour le Clasico -Les hommes d’Hansi Flick, exclu en fin de partie pour des protestations envers l’arbitre, et qui devrait être suspendu pour le Clasico, ont ensuite sérieusement tangué et ont évité un troisième naufrage de rang grâce au manque cruel d’efficacité des Gironistes.En recherchant systématiquement la profondeur dans le dos de la défense catalane toujours très haute pour jouer le hors-jeu, les visiteurs se sont procurés quatre situations de but gâchées tour à tour par Vanat (23e), Portu (24e), Bryan Gil (39e) et Witsel (41e).”Quand on presse mal devant, avec une ligne défensive aussi haute, cela devient trop facile pour l’adversaire de se créer des occasions. Avec seulement une passe dans l’espace ils peuvent se retrouver en face à face avec le gardien…”, a concédé Pedri après la rencontre. “On doit s’améliorer sur cet aspect, mais également avec le ballon, car nous ne sommes pas aussi adroits que l’an dernier”, a poursuivi le milieu de la Roja.Les Blaugranas auraient pu prendre l’avantage bien avant le geste salvateur d’Araujo (90e+3), mais ils ont également manqué de réussite, avec notamment une barre sur coup franc de l’Anglais Marcus Rashford (30e) et un poteau du jeune Fermin Lopez (52e), suivis de plusieurs parades du gardien argentin Paulo Gazzaniga (54e, 57e, 66e).Les 22 joueurs n’ont pas disputé les 20 premières secondes du match, comme sur les autres pelouses de Liga, pour protester contre la délocalisation de la rencontre Villarreal – FC Barcelone aux États-Unis, dénoncée y compris par des joueurs catalans dont Frenkie De Jong.Plus tôt samedi, Majorque (15e, 8 points) a renversé (3-1) le bourreau des Barcelonais avant la trêve, le Séville FC (7e, 13 points), grâce à un doublé express de l’international espoirs espagnol Mateo Joseph (72e, 77e).L’ailier brésilien Antony, auteur d’un superbe doublé, a lui permis au Betis Séville (5e, 16 points) de décrocher le point du match nul (2-2) à la 94e minute dans le choc face à Villarreal (3e, 17 points).Ce scénario a profité à l’Atlético Madrid (4e, 16 points), qui réintègre le Top 4 après sa courte victoire 1-0 au Metropolitano contre Osasuna (12e, 10 points), grâce au premier but du milieu argentin Thiago Almada, ex-joueur de l’Olympique Lyonnais, servi par son compatriote Giuliano Simeone (69e), fils de l’entraîneur des Colchoneros. 

Italie: Naples piégé par le Torino, l’Inter passe en tête

Naples a concédé sa deuxième défaite de la saison samedi sur le terrain du Torino (1-0) et a permis à son dauphin de la saison dernière, l’Inter Milan, de prendre les commandes du Championnat d’Italie grâce à son succès face à la Roma (1-0).Giovanni Simeone n’a pas raté ses retrouvailles avec le Napoli, son club de 2022 à 2025, qu’il a quitté, déçu de son temps de jeu, cet été pour rejoindre en prêt le Toro.Le fils aîné de Diego Simeone, l’emblématique entraîneur de l’Atletico Madrid, a inscrit le seul but de la rencontre (34e), un but qu’il n’est pas prêt d’oublier contre ses anciens coéquipiers avec qui il a été sacré champion d’Italie en mai dernier.L’Argentin a récupéré un mauvais renvoi dans la surface de réparation et passé en revue toute la défense napolitaine, avant de tromper Vanja Milinkovic-Savic, gardien du Toro jusqu’à cet été.”C’était un match très spécial pour moi, avec une cascade d’émotions, c’était un match très difficile, je suis content de la façon dont j’ai géré ce match et offert à ce public une première victoire à domicile”, a souligné “El Cholito”.Le Torino n’abordait pourtant pas ce match avec une confiance au zénith, avec seulement cinq points et une victoire lors des six premières journées.”Ce but qu’on a encaissé, on leur a offert”, a de son côté regretté Antonio Conte.- Bonny buteur -“Cela montre qu’on doit continuer à travailler et à progresser, on joue tous les trois jours, ce n’est pas facile de s’améliorer”, a constaté l’entraîneur du Napoli.Privé en dernière minute de Scott McTominay, meilleur joueur de Serie A la saison dernière, de Rasmus Hojlund, et depuis le début de la saison de Romelu Lukaku, Naples a attendu l’heure de jeu pour prendre l’ascendant, mais sans concrétiser à l’image de Kevin De Bruyne qui a manqué de peu le cadre (67e).Les champions d’Italie ont cru avoir arracher le nul dans le temps additionnel, mais cette égalisation a été annulée par la VAR pour hors-jeu.Le Napoli avait concédé sa première défaite de la saison (2-1) et perdu ses seuls points jusque-là à San Siro lors de la 5e journée face à l’AC Milan, pourtant réduit à dix.Au Stade olympique, les tifosi de la Roma espéraient voir leur équipe prendre seule la tête du championnat après le faux pas de Naples.Mais la Roma a chuté, concédant un but après seulement six minutes de jeu face à l’Inter sur une réalisation du Français Ange-Yoan Bonny, doublure de son compatriote Marcus Thuram, blessé.Grâce à cette quatrième victoire de suite, l’Inter est le nouveau leader avec 15 points, comme Naples (2e) et l’AS Rome (3e).”C’est le genre de victoire qui donne la confiance dont nous avons besoin dans notre parcours de renaissance entamé avec l’aide de notre entraîneur”, a analysé Nicolo Barella.Mais l’AC Milan, 4e (13 pts) peut mettre tout ce beau monde d’accord en battant la Fiorentina, en crise, dimanche (20h45), à condition d’arriver à faire sans Adrien Rabiot et Christian Pulisic, absents un mois.