Starmer appelle à renforcer les moyens d’action longue portée de Kiev

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé vendredi à “en faire plus” pour renforcer les moyens d’action longue portée de l’Ukraine, lors d’une rencontre avec Volodymyr Zelensky avant une réunion des alliés de l’Ukraine.”Je crois que nous pouvons en faire plus en termes de moyens, particulièrement de moyens longue portée”, a déclaré Keir Starmer, avant une réunion dans l’après-midi de la “coalition des volontaires” – 26 pays essentiellement européens qui soutiennent Kiev. “Et bien sûr, il y a le travail vital de la coalition des volontaires sur les garanties de sécurité” à apporter à Kiev, a-t-il ajouté.L’entretien entre MM. Zelensky et Starmer est intervenu après que le roi Charles III eut accordé une nouvelle audience au président ukrainien – leur troisième rencontre au Royaume-Uni depuis le début de l’année.  Le chef du gouvernement travailliste, qui codirige cette coalition avec le président français Emmanuel Macron, veut “placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible à l’approche de l’hiver” face aux forces de Moscou, selon ses services.L’Ukraine a été ces dernières semaines la cible d’attaques russes redoublées sur ses infrastructures énergétiques, qui menacent de priver sa population d’électricité et de chauffage.L’Ukraine produit certains missiles de type longue portée (Flamingo, Neptune) et reçoit des Européens des Scalp français et des Storm Shadow britanniques, mais en petites quantités. Elle a réclamé, sans succès, des missiles allemands Taurus. Et les Américains ont refusé jusqu’ici de livrer les missiles Tomahawk que M. Zelensky espérait. Le président russe Vladimir Poutine a averti qu’une telle livraison constituerait “une nouvelle escalade”.- Utilisation d’avoirs russes – Pour financer la fourniture de “systèmes de longue portée” à l’Ukraine et la défense ukrainienne, M. Starmer devrait appeler les partenaires de la coalition à “achever le travail” concernant l’utilisation des avoirs russes gelés en réponse à l’invasion de l’Ukraine à grande échelle par Moscou, selon un communiqué de Downing Street.Dans ce domaine, les dirigeants européens réunis jeudi à Bruxelles ont effectué un premier pas timide, en demandant à la Commission d’explorer les moyens de financer l’Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d’un prêt qui s’appuierait sur ces avoirs.Immobilisés du fait de sanctions occidentales, les avoirs représentent quelque 210 milliards d’euros.Cette proposition sera au menu du sommet européen de décembre, repoussant de facto les arbitrages les plus difficiles. Elle est formulée en termes vagues en raison des réserves de la Belgique où se trouve l’essentiel des fonds. La saisie pure et simple de ces avoirs est une ligne rouge pour les pays de l’UE, mais la Commission européenne propose, grâce à ces derniers, de financer un prêt de 140 milliards d’euros à Kiev.Présent à Bruxelles jeudi, Volodymyr Zelensky avait exhorté les dirigeants à sauter le pas. Dans la soirée, il s’est montré optimiste sur ce thème en saluant les “bons résultats” du sommet.- Sanctions -Keir Starmer a salué les “énormes progrès” réalisés cette semaine pour cibler les hydrocarbures russes, après la décision des Etats-Unis de prendre à leur tour des sanctions contre ce secteur. Le président Donald Trump s’était refusé longtemps à prendre de telles mesures, mais a estimé que ses conversations avec son homologue russe ne menaient “nulle part”.Ces sanctions impliquent un gel de tous les actifs des géants pétroliers Rosneft et Lukoil aux Etats-Unis, et une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire affaire avec eux. Moscou a dénoncé des sanctions américaines “contre-productives”, Vladimir Poutine jugeant qu’elles n’auraient pas d'”impact significatif” sur l’économie de son pays.La réunion de vendredi à Londres se tient en mode hybride: la Première ministre danoise Mette Frederiksen, son homologue néerlandais Dick Schoof et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte devaient participer en présentiel. Vingt autres dirigeants – dont le président français Emmanuel Macron – sont attendus en visioconférence.

Starmer appelle à renforcer les moyens d’action longue portée de Kiev

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé vendredi à “en faire plus” pour renforcer les moyens d’action longue portée de l’Ukraine, lors d’une rencontre avec Volodymyr Zelensky avant une réunion des alliés de l’Ukraine.”Je crois que nous pouvons en faire plus en termes de moyens, particulièrement de moyens longue portée”, a déclaré Keir Starmer, avant une réunion dans l’après-midi de la “coalition des volontaires” – 26 pays essentiellement européens qui soutiennent Kiev. “Et bien sûr, il y a le travail vital de la coalition des volontaires sur les garanties de sécurité” à apporter à Kiev, a-t-il ajouté.L’entretien entre MM. Zelensky et Starmer est intervenu après que le roi Charles III eut accordé une nouvelle audience au président ukrainien – leur troisième rencontre au Royaume-Uni depuis le début de l’année.  Le chef du gouvernement travailliste, qui codirige cette coalition avec le président français Emmanuel Macron, veut “placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible à l’approche de l’hiver” face aux forces de Moscou, selon ses services.L’Ukraine a été ces dernières semaines la cible d’attaques russes redoublées sur ses infrastructures énergétiques, qui menacent de priver sa population d’électricité et de chauffage.L’Ukraine produit certains missiles de type longue portée (Flamingo, Neptune) et reçoit des Européens des Scalp français et des Storm Shadow britanniques, mais en petites quantités. Elle a réclamé, sans succès, des missiles allemands Taurus. Et les Américains ont refusé jusqu’ici de livrer les missiles Tomahawk que M. Zelensky espérait. Le président russe Vladimir Poutine a averti qu’une telle livraison constituerait “une nouvelle escalade”.- Utilisation d’avoirs russes – Pour financer la fourniture de “systèmes de longue portée” à l’Ukraine et la défense ukrainienne, M. Starmer devrait appeler les partenaires de la coalition à “achever le travail” concernant l’utilisation des avoirs russes gelés en réponse à l’invasion de l’Ukraine à grande échelle par Moscou, selon un communiqué de Downing Street.Dans ce domaine, les dirigeants européens réunis jeudi à Bruxelles ont effectué un premier pas timide, en demandant à la Commission d’explorer les moyens de financer l’Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d’un prêt qui s’appuierait sur ces avoirs.Immobilisés du fait de sanctions occidentales, les avoirs représentent quelque 210 milliards d’euros.Cette proposition sera au menu du sommet européen de décembre, repoussant de facto les arbitrages les plus difficiles. Elle est formulée en termes vagues en raison des réserves de la Belgique où se trouve l’essentiel des fonds. La saisie pure et simple de ces avoirs est une ligne rouge pour les pays de l’UE, mais la Commission européenne propose, grâce à ces derniers, de financer un prêt de 140 milliards d’euros à Kiev.Présent à Bruxelles jeudi, Volodymyr Zelensky avait exhorté les dirigeants à sauter le pas. Dans la soirée, il s’est montré optimiste sur ce thème en saluant les “bons résultats” du sommet.- Sanctions -Keir Starmer a salué les “énormes progrès” réalisés cette semaine pour cibler les hydrocarbures russes, après la décision des Etats-Unis de prendre à leur tour des sanctions contre ce secteur. Le président Donald Trump s’était refusé longtemps à prendre de telles mesures, mais a estimé que ses conversations avec son homologue russe ne menaient “nulle part”.Ces sanctions impliquent un gel de tous les actifs des géants pétroliers Rosneft et Lukoil aux Etats-Unis, et une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire affaire avec eux. Moscou a dénoncé des sanctions américaines “contre-productives”, Vladimir Poutine jugeant qu’elles n’auraient pas d'”impact significatif” sur l’économie de son pays.La réunion de vendredi à Londres se tient en mode hybride: la Première ministre danoise Mette Frederiksen, son homologue néerlandais Dick Schoof et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte devaient participer en présentiel. Vingt autres dirigeants – dont le président français Emmanuel Macron – sont attendus en visioconférence.

Trump ends all Canada trade talks over ‘fake’ tariff ad

US President Donald Trump on Friday doubled down on ending trade talks with Canada over an anti-tariff advertising campaign, as Prime Minister Mark Carney sought to downplay the sudden rupture.On his Truth Social network, Trump said he had “terminated” all talks and vented fury at what he called a “fake” ad that he said misquoted former president Ronald Reagan discussing tariff policy.Trump said the campaign — produced by the Canadian province of Ontario for US television — was designed to “interfere with the decision of the US Supreme Court,” which is due to rule on his sweeping global tariffs.”CANADA CHEATED AND GOT CAUGHT!!!” he posted Friday. “Canada has long cheated on Tariffs, charging our farmers as much as 400%. Now they, and other countries, can’t take advantage of the U.S. any longer.”Carney did not directly respond to Trump’s move, instead only saying recent talks had made progress “and we stand ready to pick up on that progress and build on that progress when the Americans are ready.”Canada has “to focus on what we can control, and realize what we cannot control,” he added.Trump wrote that “the Ronald Reagan Foundation has just announced that Canada has fraudulently used an advertisement, which is FAKE, featuring Ronald Reagan speaking negatively about Tariffs.”He reiterated that in his Friday post, writing that Reagan “LOVED TARIFFS FOR OUR COUNTRY, AND ITS NATIONAL SECURITY.”The foundation wrote on X that the Ontario government had used “selective audio and video” from a radio address on trade that Reagan delivered in 1987.It said the ad misrepresented what the former Republican president said, adding that it was “reviewing its legal options.”The ad used quotes from Reagan’s speech, in which he warned against ramifications that he said high tariffs on foreign imports could have on the US economy.It cited Reagan as saying that “high tariffs inevitably lead to retaliation by foreign countries and the triggering of fierce trade wars,” a quote that matches a transcript of his speech on the Ronald Reagan Presidential Library’s website.- Steel, aluminum, autos -The latest twist in relations between the United States and Canada came just over two weeks after Carney visited Trump at the White House to seek a relaxation of stiff US tariffs.At that meeting, Trump described Carney as a “world-class leader” and said the Canadian would “walk away very happy” from their discussion.Trump’s global sectoral tariffs — particularly on steel, aluminum, and autos — have hit Canada hard, forcing job losses and squeezing businesses.For now, the United States and Canada adhere to an existing North American trade deal called the USMCA, which ensures that roughly 85 percent of cross-border trade in both directions remains tariff-free.In a speech on Wednesday, Carney said that the United States has raised “its tariffs to levels last seen during the Great Depression.””Our economic strategy needs to change dramatically,” Carney added, saying the process “will take some sacrifices and some time.”On Friday, Kevin Hassett, director of the White House National Economic Council, told reporters that Canada had been “very difficult to negotiate with” and that “frustration has built up over time” for the president.Both Trump and the Canadian prime minister are due to attend gatherings in the coming days — a summit of Southeast Asian nations (ASEAN) in Malaysia and the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) Forum in South Korea.Carney has said his government is focused on preserving the USMCA, which was signed during Trump’s first term and is scheduled for review in 2026.While most cross-border food trade has remained tariff-free, some US tariffs and Canadian countermeasures have forced some suppliers to raise prices. Canadian grocery stores have historically relied heavily on US imports.

Le navigateur internet, nouveau champ de bataille de l’IA grand public

Les géants de l’intelligence artificielle (IA) grand public ne veulent plus se contenter de simples agents conversationnels mais repenser toute la navigation sur internet autour de l’IA générative, comme OpenAI avec son nouveau-né Atlas, afin de contester la suprématie de Google.”La ligne de front” de l’IA, aujourd’hui, “c’est le navigateur et le téléphone, parce que ce sont les deux plateformes que nous connaissons tous” et qui concentrent l’essentiel de nos usages du web, résume Daniel Newman, patron du cabinet Futurum Group.Alors qu’ils fonctionnaient initialement en vase clos, les assistants IA tels que ChatGPT ont rapidement été reliés à internet, mais ne permettent pas d’aller d’un site à l’autre, de page en page, à l’image de navigateurs classiques comme Chrome (Google), Edge (Microsoft), Safari (Apple) ou Firefox (Mozilla).L’Atlas d’OpenAI, qui a rejoint mardi dans la galaxie des navigateurs 2.0 le Comet de Perplexity, la dernière version de Edge avec Copilot ou les petits poucets Dia et Neon, fusionne chatbot et parcours sur internet.”Nous utilisons tant de services et d’applications sur le web qu’intégrer l’IA au navigateur fait sens, en particulier si vous voulez qu’un agent IA agisse pour vous sur internet”, relève Avi Greengart, président du cabinet Techsponential.Quand l’assistant IA de première génération remontait simplement des réponses ou des résultats, l’agent effectue, sur demande, des tâches à la place de l’utilisateur, comme une réservation au restaurant ou une commande de pizza.”On ne télécharge plus sur son ordinateur autant de logiciels qu’il y a dix ans”, renchérit Evan Schlossman, du fonds d’investissement SuRo Capital, “donc les choses migrent de plus en plus vers le navigateur.”Néanmoins, bien que ces nouveaux outils d’exploration en ligne se présentent comme très novateurs, ils s’éloignent assez peu des canons de la navigation traditionnelle.”Le fait (qu’Atlas) divise votre écran en deux” avec la page internet d’un côté et la fenêtre de discussion de l’autre “est déjà assez perturbant” pour les utilisateurs, estime Avi Greengart. “Et l’idée qu’un agent IA observe tout ce que vous faites et vous propose de l’aide à chaque fois ne convient pas à tout le monde.”- Priorité à court terme -Soumis à une concurrence féroce d’un nouveau genre, Google et son mastodonte Chrome, qui pèse encore plus de 70% du marché des navigateurs selon le cabinet d’analyse StatCounter, n’ont pas mis en place de fonctionnalités équivalentes à celles de leurs rivaux.Les options AI Overviews et AI Mode interrompent la navigation et ne sont disponibles que dans le moteur de recherche, pas dans le navigateur Chrome lui-même.Daniel Newman ne voit pas, cependant, Google perdre plus que quelques points de part de marché “à ce stade, parce que les internautes ont pris l’habitude d’utiliser Chrome”.Mais pour Thomas Thiele, associé du cabinet de conseil Arthur D. Little, OpenAI a l’avantage d’amener dans son navigateur l’historique de conversations dans ChatGPT, ce qui “donne plus d’indices sur les personnes”, leurs goûts et leurs aspirations “que jamais auparavant”.”Il se peut qu’on assiste à la naissance d’un nouveau Google”, ose-t-il. “En prenant le contrôle de cette interface (le navigateur), vous pouvez définir une stratégie sur ce que sera l’interface IA du futur.”Car le navigateur pourrait n’être qu’une étape dans l’évolution de la relation entre l’humain et l’IA générative.”Il devrait y avoir, dans le futur, une plateforme qui soit plus omniprésente” dans la vie quotidienne, entrevoit Daniel Newman. “Un appareil portable connecté, une interface vocale. (…) Le navigateur n’aura plus la même importance” à long terme, “mais durant les quelques années à venir, à mesure que les habitudes se forment, il faudra être là où sont les consommateurs pour s’assurer une part du marché”, donc privilégier le navigateur.Davantage que dans la navigation, Evan Schlossman voit plutôt le combat se jouer au coeur des assistants IA comme ChatGPT et croit à l’intégration d’applications au sein même de l’univers du chatbot, à l’instar de ce qu’a présenté, début octobre, OpenAI.”Ce n’est pas facile (techniquement) d’intégrer ces applis”, reconnaît-il, “mais à partir du moment où cela va se standardiser, il va y avoir un mouvement rapide de la recherche traditionnelle” vers les usages directs dans les chatbots.

US September consumer inflation rose less than expected, delayed data shows

US consumer inflation continued to heat up last month, but by less than expected, according to official data published Friday, nine days late because of the ongoing government shutdown. However, the acceleration is unlikely to dim expectations of another rate cut from the Federal Reserve next week as it looks to support the flagging labor market. The consumer price index (CPI) picked up to 3.0 percent in September, accelerating from 2.9 percent on a year-on-year basis a month earlier, the Labor Department said in a statement.Prices rose 0.3 percent from a month earlier.Both the annual and monthly inflation data came in slightly below the median forecast of economists surveyed by Dow Jones Newswires and The Wall Street Journal.A significant reason for the monthly increase came from the gasoline index, which jumped 4.1 percent between August and September. The food index rose by a more modest 0.2 percent.Underlying so-called “core” inflation, excluding volatile food and gas prices, also came in below expectations at 3.0 percent, the Labor Department said.”It certainly is welcome news that we had a surprise on the downside, with shelter costs really helping us out,” KPMG chief economist Diane Swonk told AFP, referring to the accommodation data in the latest inflation print. But, she warned, goods inflation has now increased for four months in a row, adding that service sector inflation remained “somewhat sticky.”The data provides economists and traders with some much-needed insight into the health of the world’s largest economy, with almost all other official data releases halted due to the US government shutdown, now in its 24th day. Policymakers on Capitol Hill remain in a standoff, with Republicans so far digging in and refusing to grant the Democrats’ demands to extend subsidies that make health insurance affordable for millions of Americans.White House press secretary Karoline Leavitt praised President Donald Trump’s agenda for the “below market expectations” CPI data and blamed the Democrats for the shutdown — accusations that they have repeatedly rejected.The shutdown “will likely result in no October inflation report, which will leave businesses, markets, families, and the Federal Reserve in disarray,” she said in a statement.But Senate Democratic leader Chuck Schumer blamed Trump for the recent rise in inflation, referring to his decision to roll out sweeping tariffs earlier this year. “This is just the latest warning sign that Donald Trump continues to squeeze the life out of working people in our economy,” he said in a statement. The CPI data published Friday is an exception to the ongoing pause in the release of official data, and was released to allow the US Social Security Administration to calculate its cost-of-living adjustment for 2026.- Rate cut widely expected -Policymakers at the US central bank are widely expected to cut rates by another 25 basis points next week, despite the September acceleration in inflation. The move would build on the bank’s decision to implement its first rate cut of the year in September.That’s because policymakers, who have a dual mandate from Congress to tackle inflation and unemployment, are flagging concerns about the sharp slowdown in job creation in recent months. US job growth for August came in at just 22,000. The Labor Department has not published the September figures due to the shutdown.Futures traders see a 97 percent chance that the Fed will announce a quarter-point cut on Wednesday, lowering its benchmark lending rate to between 3.75 and 4.00 percent, according to CME Group data. “A slower-than-expected inflation reading is a welcome sign and should lock the FOMC into a 25 bps (basis points) rate cut next week,” economists at Wells Fargo wrote in a note to clients. 

La biathlète Julia Simon condamnée pour vol et fraude à la carte bancaire

La championne de biathlon Julia Simon a été condamnée vendredi par le tribunal correctionnel d’Albertville à trois mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende pour vol et fraude à la carte bancaire, des faits qu’elle a reconnus à la barre mais a peiné à “expliquer”.La jeune femme de 29 ans, membre de l’équipe de France depuis 2015 et qui espère briguer l’or olympique aux JO d’hiver de Milan-Cortina (6-22 février 2026), était accusée d’avoir utilisé à plusieurs reprises à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et de la kinésithérapeute de l’équipe pour des achats d’un montant maximum de 2.400 euros, et de leur avoir dérobé de petites sommes d’argent (entre 20 et 50 euros).Elle avait partagé à plusieurs reprises des chambres ou des appartements avec elles lors de stages de préparation sportive.Julia Simon a reconnu “la totalité” des faits mais s’est déclarée incapable de les expliquer. “C’est un trou noir”, a-t-elle lâché, très émue à la barre du tribunal. “Tout ça est très flou pour moi. J’ai eu comme un mécanisme de défense de me recroqueviller sur moi et me concentrer à 200% sur mon sport”, a-t-elle lâché.”Ça me paraît dérisoire et ridicule, ce genre de comportement”, a ajouté la biathlète, qui a écarté toute “motivation financière, je n’ai pas été dans le besoin”. Elle a déclaré travailler depuis plusieurs années avec un psychologue pour “comprendre tout ça, pour grandir et évoluer”.Il s’agit là “d’une reconnaissance a minima”, a regretté le procureur, qui, malgré le casier vierge de l’accusée, avait requis deux mois de prison avec sursis et une amende de 20.000 euros, soit une “peine importante pour prévenir une récidive”. Mme Simon encourait théoriquement cinq ans de prison et 375.000 euros d’amende, a-t-il rappelé.Le tribunal a également condamné la native d’Albertville à 3 ans d’inéligibilité et a par ailleurs rejeté sa demande de ne pas faire figurer la sentence à son casier judiciaire, ce qui pourrait avoir des répercussions sur une éventuelle carrière auprès des douanes françaises avec qui elle a actuellement un partenariat.L’avocate de Justine Braisaz-Bouchet, Me Sarah Pereira, a elle aussi critiqué une “reconnaissance sans explication” et qualifié la situation de “très difficile” pour sa cliente, absente à l’audience, qui ne “peut pas s’en satisfaire”.”Il n’y a aucune animosité de sa part mais une demande de reconnaître son statut de victime au lieu de l’inverse comme cela a été le cas jusqu’ici” , a-t-elle ajouté.- Commission nationale de discipline -La Fédération Française de Ski, qui s’était également constituée partie civile et avait demandé des dommages et intérêts à hauteur “d’un euro symbolique”, a indiqué à l’issue de l’audience “prend(re) acte de ce verdict”.Le sort de la championne repose désormais entre les mains de sa Commission nationale de discipline, qui “se réunira de nouveau dans les plus brefs délais afin de se prononcer sur le plan disciplinaire fédéral”, selon un communiqué de la FFS.Interrogé sur “l’avenir olympique” de Julia Simon après cette condamnation, le président de la FFS, Fabien Saguez, présent à l’audience, a déclaré vouloir “s’attacher à faire en sorte que tous les athlètes, je dis bien tous les athlètes, soient bien encadrés par les équipes, qu’on continue à essayer de les accompagner au mieux pour qu’ils réalisent leurs rêves”.”Pour moi c’est une journée (…) importante, il fallait que le problème soit purgé, il l’est et c’est parfait”, a-t-il estimé.”Les Jeux de Milan évidemment sont l’un des événements majeurs tous les quatre ans(…) et on va faire en sorte que tout le monde puisse s’exprimer de la meilleure des manières pendant cette période-là”, a ajouté le dirigeant.Dans un entretien à l’AFP en avril 2025, Julia Simon avait déclaré vouloir “aller chercher la médaille d’or en Italie, la seule qui manque à mon palmarès”.

Gaza risks ‘lost generation’ due to ruined schools: UN official

With Gaza’s education system shattered by two years of gruelling war, UNICEF’s regional director says he fears for a “lost generation” of children wandering ruined streets with nothing to do.”This is the third year that there has been no school,” Edouard Beigbeder, the UN agency’s regional director for the Middle East and North Africa, told AFP in Jerusalem on Thursday after returning from the Palestinian territory.”If we don’t start a real transition for all children in February, we will enter a fourth year. And then we can talk about a lost generation.”The devastating conflict between Israel and Hamas reduced swathes of Gaza to rubble, displaced the vast majority of its population at least once and crippled public services.The destruction “is almost omnipresent wherever you go,” Beigbeder said.”It is impossible to imagine 80 percent of a territory that is completely flattened out or destroyed,” he added.A US-brokered ceasefire which came into effect earlier in October has allowed UNICEF and other education partners to get about one-sixth of children who should be in school into temporary “learning centres,” Beigbeder told AFP.”They have three days of learning in reading, mathematics and writing, but this is far from a formal education as we know it,” he added.Beigbeder said that such learning centres, often located in schools or near displacement camps, consisted of metal structures covered with plastic sheeting or of tents.He said there were sometimes chairs, cardboard boxes or wooden planks serving as tables, and that children would write on salvaged slates or plastic boards.”I’ve never seen everyone sitting properly,” he added, describing children on mats or carpets.- ‘Inaccessible’ -Despite the ceasefire, Beigbeder said the situation for Gaza’s education system was catastrophic, with 85 percent of schools destroyed or unusable.Of the buildings still standing, many are being used as shelters for displaced people, he said, with the situation compounded by the fact that many children and teachers are also on the move and looking to provide for their own families.Gaza’s school system was already overcrowded before the conflict, with half the pre-war population under the age of 18.Of the schools managed by the West Bank-based Palestinian Authority alone, Beigbeder said that some 80 out of 300 were in need of renovation.He said 142 had been completely destroyed, while 38 were “completely inaccessible” because they were located in the area to which Israeli troops have withdrawn under the ceasefire.The UN agency for Palestinian refugees (UNRWA) said on October 18 that it was launching a “new e-learning school year” with the aim of reaching 290,000 pupils.On Friday, US Secretary of State Marco Rubio accused UNRWA of being a “subsidiary of Hamas” and said it would play no role in post-war Gaza. Hamas’s unprecedented attack on Israel on October 7, 2023 sparked the war in the Palestinian territory.- ‘Lost generation’ -Beigbeder said it was vital to put education “at the top of the agenda” and rebuild a sense of social cohesion for Gaza’s children, almost all of whom are traumatised and in need of psychological support.UNICEF said one of the priorities was getting permission at border crossings to bring in materials to set up semi-permanent schools, as well as school supplies which have been blocked as they’re considered non-essential. Israel repeatedly cut off supplies into the Gaza Strip during the war, exacerbating dire humanitarian conditions, with the UN saying it caused a famine in parts of the Palestinian territory.The World Health Organization said Thursday there had been little improvement in the amount of aid going into Gaza since the ceasefire took hold — and no observable reduction in hunger.”How can you rehabilitate classrooms if you don’t have cement? And above all, we need notebooks and books … blackboards, the bare minimum,” said Beigbeder.”Food is survival. Education is hope”.