Thaïlande: décès de la reine mère Sirikit, figure puissante de la monarchie
L’ancienne reine Sirikit Kitiyakorn, épouse de Bhumibol Adulyadej qui a régné sur la Thaïlande pendant 70 ans et mère du monarque actuel, est décédée à l’âge de 93 ans, un changement d’ère pour la puissante royauté thaïlandaise.”L’état de santé de sa majesté s’est dégradé jusqu’à vendredi et elle est décédée” vendredi soir “à l’hôpital Chulalongkorn” à Bangkok, a indiqué le palais dans un communiqué, ajoutant que le roi Vajiralongkorn avait chargé l’ensemble des membres de la famille royale d’observer un an de deuil.Surnommée dans sa jeunesse la “Jackie Kennedy d’Asie”, Sirikit a formé avec Bhumibol Adulyadej, qui a régné sous le nom de Rama IX, un couple glamour et puissant ayant consolidé la place de la monarchie au coeur de la société thaïlandaise.Ce décès a conduit le Premier ministre thaïlandais à retarder son départ samedi pour le sommet de l’Asean en Malaisie mais il a déclaré vouloir s’y rendre pour signer un accord de paix avec le Cambodge en présence du président américain Donald Trump. “C’est une immense perte pour la nation”, a déclaré à la presse Anutin Charnvirakul.L’émotion populaire va sans aucun doute être vive et tout une série d’hommages sont attendus car en Thaïlande le roi de Thaïlande est largement considéré comme le père de la nation et un symbole de l’idéal bouddhiste. La ferveur que génère cette figure semi-divine a peu d’équivalent dans le monde moderne.- “Figure maternelle” -Le pays a respecté une année de deuil officiel pour Bhumibol, décédé en octobre 2016, et incinéré un an plus tard au terme d’une cérémonie grandiose.Dès samedi matin, les présentateurs de journaux télévisés étaient habillés en noir, signe que le temps du deuil pour Sirikit a aussi commencé pour le public.Affaiblie depuis une attaque cérébrale, elle n’était plus apparue en public depuis des années, mais il n’est pas rare de croiser son portrait bordé d’or devant certains bâtiments publics, à l’intérieur de boutiques ou chez des particuliers.”J’avais entendu qu’elle n’allait pas bien, et comme elle avait plus de 90 ans, je savais que ce jour viendrait”, a réagi tôt samedi à Bangkok Sasis Putthasit, employée de maison de 53 ans.”Je me sens triste car elle était une figure maternelle pour le pays, et maintenant elle n’est plus là”, a-t-elle ajouté.L’anniversaire de Sirikit, le 12 août, marquait la fête des mères en Thaïlande. Sirikit a eu quatre enfants de son union avec Bhumibol, célébrée en 1950 alors qu’elle avait 17 ans, dont un seul fils, Maha Vajiralongkorn, qui a succédé à son père.Cette aristocrate, fille d’un diplomate ayant été ambassadeur à Paris, a grandi principalement en Europe, où elle a rencontré son futur mari, alors étudiant en Suisse.- Contestation -Dans les années 1960, ils ont donné à la monarchie thaïlandaise une image de modernité: toujours habillée au goût du jour, Sirikit fréquentait notamment les concerts de jazz, dont Bhumibol était friand, et posait dans les magazines féminins.Le couple a aussi rencontré Elvis Presley en 1960, au cours d’une tournée aux Etats-Unis.Restée depuis très respectée, la royauté a cependant été confrontée en 2020 à une vague de contestation mobilisant des dizaines de milliers de jeunes qui demandaient dans la rue des réformes politiques. Parmi leurs revendications figurait une refonte de la monarchie et de la loi de lèse-majesté très stricte la protégeant, avec pour conséquence une très forte autocensure.Ces dernières années, de nombreux Thaïlandais ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir diffamé le roi et sa famille.Bien que la famille royale soit considérée comme une figure dépassant les clivages idéologiques, et qu’elle se soit toujours abstenue de tout commentaire, Sirikit avait assisté en 2008 aux obsèques d’un manifestant des “chemises jaunes”, ces partisans du roi et de l’ordre traditionnel dont la rivalité avec les “chemises rouges” de l’ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra a longtemps dominé la politique thaïlandaise.Aujourd’hui encore, ce clivage reste très présent en Thaïlande, qui a connu une douzaine de coups d’Etat réussis depuis l’établissement de la monarchie constitutionnelle en 1932.Le palais n’a pas encore confirmé la succession du roi actuel, qui a fêté en juillet ses 73 ans.Il a sept enfants, de trois femmes différentes, mais a renié quatre de ses fils.Il a un fils, Dipangkorn Rasmijoti, 20 ans, et deux filles, Sirivannavari Nariratana, 38 ans, et Bajrakitiyabha Mahidol, 46 ans, qui est toujours hospitalisée après un problème cardiaque qui lui a fait perdre connaissance en décembre 2022.
Trump fustige le “coup tordu” du Canada malgré le retrait de la campagne publicitaire
Donald Trump a continué de fustiger le Canada pour son “coup tordu”, malgré le retrait dans une province du pays d’une campagne publicitaire télévisée contre la hausse des droits de douane qui avait conduit le président des Etats-Unis à rompre leurs négociations commerciales.La province de l’Ontorio a annoncé vendredi la suspension de cette campagne mettant en scène l’ex-président Ronald Reagan en train de critiquer les droits de douane, tout en précisant que la publicité serait diffusée aux Etats-Unis ce week-end, à l’occasion notamment des deux premiers matches des finales du championnat nord-américain de base-ball, qui engendrent traditionnellement une forte audience.”Le Canada s’est fait prendre en train de tricher dans une publicité, pouvez-vous le croire ? » a réagi vendredi M. Trump aux journalistes avant de s’envoler pour une tournée en Asie. “J’ai entendu dire qu’ils allaient retirer la publicité. Je ne savais pas qu’ils allaient la diffuser un peu plus. Ils auraient pu la retirer ce soir”, a-t-il ajouté à propos de cette campagne qui avait suscité sa colère et l’avait conduit la veille à rompre les négociations commerciales avec le Canada.Apprenant que le spot allait être déprogrammé dans l’Ontario, il a dénoncé un “coup tordu”. “Je peux la jouer plus tordue qu’eux”, a-t-il menacé, disant n’avoir aucune intention de discuter avec le Premier ministre Mark Carney ou de le rencontrer après cette séquence.Un haut responsable américain avait auparavant indiqué à l’AFP qu’une telle entrevue était possible mercredi en Corée du Sud, en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).La rupture des négociations commerciales constitue un revirement soudain du président américain au moment où un accord commercial entre Ottawa et Washington portant sur l’acier, l’aluminium et l’énergie, semblait pouvoir être conclu, selon le quotidien canadien Globe and Mail.- Relation bousculée -Le Canada est le deuxième partenaire commercial des Etats-Unis et un fournisseur majeur d’acier et d’aluminium pour les entreprises américaines.Mais leur relation a été bousculée par le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.La grande majorité des échanges transfrontaliers restent exemptés de droits de douane, les Etats-Unis et le Canada continuant d’adhérer au traité de libre-échange nord-américain (Aceum). Mais les surtaxes sectorielles mondiales imposées par le républicain, en particulier sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, ont durement touché Ottawa, entraînant des pertes d’emploi et mettant les entreprises sous pression.S’exprimant avant de s’envoler pour l’Asie, M. Carney n’a, de son côté, pas directement mentionné le revirement de M. Trump, mais a déclaré que les discussions bilatérales avaient montré des “progrès (…) et nous sommes prêts à poursuivre sur cette lancée et à tirer parti de ces progrès lorsque les Américains seront prêts”.”Nous ne pouvons pas contrôler la politique commerciale des Etats-Unis”, a-t-il également déclaré, soulignant son désir d’approfondir les relations commerciales avec d’autres pays.- 75 millions -Selon Donald Trump, les autorités canadiennes cherchent à “influencer la décision de la Cour suprême des Etats-Unis et d’autres tribunaux”, devant lesquels est contestée la légalité des décrets du président américain ayant déclenché les hausses douanières.Produite par la province de l’Ontario, la campagne publicitaire a été diffusée sur plusieurs chaînes de télévision américaine pour un montant d’environ 75 millions de dollars.Elle utilise des citations d’un discours prononcé en 1987 par l’ancien président républicain Ronald Reagan (1981-1989), dans lequel il mettait en garde contre les conséquences de droits de douane élevés sur l’économie américaine.La Fondation Ronald Reagan a accusé sur X la campagne de “déformer” les propos de l’ex-président, utilisés “de manière sélective”. Elle a dit examiner des “options juridiques dans cette affaire”.Dans un discours mercredi sur ses priorités budgétaires, Mark Carney a déclaré que la politique commerciale “fondamentalement modifiée” de Washington nécessitait une refonte de la stratégie économique du Canada.M. Carney avait rencontré début octobre le président Trump à la Maison Blanche pour tenter d’avancer vers une résolution du conflit, mais n’avait obtenu aucune concession publique.
Trump fustige le “coup tordu” du Canada malgré le retrait de la campagne publicitaire
Donald Trump a continué de fustiger le Canada pour son “coup tordu”, malgré le retrait dans une province du pays d’une campagne publicitaire télévisée contre la hausse des droits de douane qui avait conduit le président des Etats-Unis à rompre leurs négociations commerciales.La province de l’Ontorio a annoncé vendredi la suspension de cette campagne mettant en scène l’ex-président Ronald Reagan en train de critiquer les droits de douane, tout en précisant que la publicité serait diffusée aux Etats-Unis ce week-end, à l’occasion notamment des deux premiers matches des finales du championnat nord-américain de base-ball, qui engendrent traditionnellement une forte audience.”Le Canada s’est fait prendre en train de tricher dans une publicité, pouvez-vous le croire ? » a réagi vendredi M. Trump aux journalistes avant de s’envoler pour une tournée en Asie. “J’ai entendu dire qu’ils allaient retirer la publicité. Je ne savais pas qu’ils allaient la diffuser un peu plus. Ils auraient pu la retirer ce soir”, a-t-il ajouté à propos de cette campagne qui avait suscité sa colère et l’avait conduit la veille à rompre les négociations commerciales avec le Canada.Apprenant que le spot allait être déprogrammé dans l’Ontario, il a dénoncé un “coup tordu”. “Je peux la jouer plus tordue qu’eux”, a-t-il menacé, disant n’avoir aucune intention de discuter avec le Premier ministre Mark Carney ou de le rencontrer après cette séquence.Un haut responsable américain avait auparavant indiqué à l’AFP qu’une telle entrevue était possible mercredi en Corée du Sud, en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).La rupture des négociations commerciales constitue un revirement soudain du président américain au moment où un accord commercial entre Ottawa et Washington portant sur l’acier, l’aluminium et l’énergie, semblait pouvoir être conclu, selon le quotidien canadien Globe and Mail.- Relation bousculée -Le Canada est le deuxième partenaire commercial des Etats-Unis et un fournisseur majeur d’acier et d’aluminium pour les entreprises américaines.Mais leur relation a été bousculée par le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.La grande majorité des échanges transfrontaliers restent exemptés de droits de douane, les Etats-Unis et le Canada continuant d’adhérer au traité de libre-échange nord-américain (Aceum). Mais les surtaxes sectorielles mondiales imposées par le républicain, en particulier sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, ont durement touché Ottawa, entraînant des pertes d’emploi et mettant les entreprises sous pression.S’exprimant avant de s’envoler pour l’Asie, M. Carney n’a, de son côté, pas directement mentionné le revirement de M. Trump, mais a déclaré que les discussions bilatérales avaient montré des “progrès (…) et nous sommes prêts à poursuivre sur cette lancée et à tirer parti de ces progrès lorsque les Américains seront prêts”.”Nous ne pouvons pas contrôler la politique commerciale des Etats-Unis”, a-t-il également déclaré, soulignant son désir d’approfondir les relations commerciales avec d’autres pays.- 75 millions -Selon Donald Trump, les autorités canadiennes cherchent à “influencer la décision de la Cour suprême des Etats-Unis et d’autres tribunaux”, devant lesquels est contestée la légalité des décrets du président américain ayant déclenché les hausses douanières.Produite par la province de l’Ontario, la campagne publicitaire a été diffusée sur plusieurs chaînes de télévision américaine pour un montant d’environ 75 millions de dollars.Elle utilise des citations d’un discours prononcé en 1987 par l’ancien président républicain Ronald Reagan (1981-1989), dans lequel il mettait en garde contre les conséquences de droits de douane élevés sur l’économie américaine.La Fondation Ronald Reagan a accusé sur X la campagne de “déformer” les propos de l’ex-président, utilisés “de manière sélective”. Elle a dit examiner des “options juridiques dans cette affaire”.Dans un discours mercredi sur ses priorités budgétaires, Mark Carney a déclaré que la politique commerciale “fondamentalement modifiée” de Washington nécessitait une refonte de la stratégie économique du Canada.M. Carney avait rencontré début octobre le président Trump à la Maison Blanche pour tenter d’avancer vers une résolution du conflit, mais n’avait obtenu aucune concession publique.
Trump fustige le “coup tordu” du Canada malgré le retrait de la campagne publicitaire
Donald Trump a continué de fustiger le Canada pour son “coup tordu”, malgré le retrait dans une province du pays d’une campagne publicitaire télévisée contre la hausse des droits de douane qui avait conduit le président des Etats-Unis à rompre leurs négociations commerciales.La province de l’Ontorio a annoncé vendredi la suspension de cette campagne mettant en scène l’ex-président Ronald Reagan en train de critiquer les droits de douane, tout en précisant que la publicité serait diffusée aux Etats-Unis ce week-end, à l’occasion notamment des deux premiers matches des finales du championnat nord-américain de base-ball, qui engendrent traditionnellement une forte audience.”Le Canada s’est fait prendre en train de tricher dans une publicité, pouvez-vous le croire ? » a réagi vendredi M. Trump aux journalistes avant de s’envoler pour une tournée en Asie. “J’ai entendu dire qu’ils allaient retirer la publicité. Je ne savais pas qu’ils allaient la diffuser un peu plus. Ils auraient pu la retirer ce soir”, a-t-il ajouté à propos de cette campagne qui avait suscité sa colère et l’avait conduit la veille à rompre les négociations commerciales avec le Canada.Apprenant que le spot allait être déprogrammé dans l’Ontario, il a dénoncé un “coup tordu”. “Je peux la jouer plus tordue qu’eux”, a-t-il menacé, disant n’avoir aucune intention de discuter avec le Premier ministre Mark Carney ou de le rencontrer après cette séquence.Un haut responsable américain avait auparavant indiqué à l’AFP qu’une telle entrevue était possible mercredi en Corée du Sud, en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).La rupture des négociations commerciales constitue un revirement soudain du président américain au moment où un accord commercial entre Ottawa et Washington portant sur l’acier, l’aluminium et l’énergie, semblait pouvoir être conclu, selon le quotidien canadien Globe and Mail.- Relation bousculée -Le Canada est le deuxième partenaire commercial des Etats-Unis et un fournisseur majeur d’acier et d’aluminium pour les entreprises américaines.Mais leur relation a été bousculée par le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.La grande majorité des échanges transfrontaliers restent exemptés de droits de douane, les Etats-Unis et le Canada continuant d’adhérer au traité de libre-échange nord-américain (Aceum). Mais les surtaxes sectorielles mondiales imposées par le républicain, en particulier sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, ont durement touché Ottawa, entraînant des pertes d’emploi et mettant les entreprises sous pression.S’exprimant avant de s’envoler pour l’Asie, M. Carney n’a, de son côté, pas directement mentionné le revirement de M. Trump, mais a déclaré que les discussions bilatérales avaient montré des “progrès (…) et nous sommes prêts à poursuivre sur cette lancée et à tirer parti de ces progrès lorsque les Américains seront prêts”.”Nous ne pouvons pas contrôler la politique commerciale des Etats-Unis”, a-t-il également déclaré, soulignant son désir d’approfondir les relations commerciales avec d’autres pays.- 75 millions -Selon Donald Trump, les autorités canadiennes cherchent à “influencer la décision de la Cour suprême des Etats-Unis et d’autres tribunaux”, devant lesquels est contestée la légalité des décrets du président américain ayant déclenché les hausses douanières.Produite par la province de l’Ontario, la campagne publicitaire a été diffusée sur plusieurs chaînes de télévision américaine pour un montant d’environ 75 millions de dollars.Elle utilise des citations d’un discours prononcé en 1987 par l’ancien président républicain Ronald Reagan (1981-1989), dans lequel il mettait en garde contre les conséquences de droits de douane élevés sur l’économie américaine.La Fondation Ronald Reagan a accusé sur X la campagne de “déformer” les propos de l’ex-président, utilisés “de manière sélective”. Elle a dit examiner des “options juridiques dans cette affaire”.Dans un discours mercredi sur ses priorités budgétaires, Mark Carney a déclaré que la politique commerciale “fondamentalement modifiée” de Washington nécessitait une refonte de la stratégie économique du Canada.M. Carney avait rencontré début octobre le président Trump à la Maison Blanche pour tenter d’avancer vers une résolution du conflit, mais n’avait obtenu aucune concession publique.
Major champions help Philippines chase golf tourist billions
The Philippines is laying out the red carpet this week to some of golf’s biggest names, part of a grand government plan to diversify tourism with sport at the forefront.The Southeast Asian nation is pitching for a share of the huge golf tourism market in Asia that is projected to generate $9 billion by 2030, according to figures from US analysts Grand View Research. To showcase what the country can offer, the government has thrown its weight behind this week’s International Series tournament featuring four major champions and the cream of Asia.The country rakes in a shade over $40 billion a year from tourism, say official figures, but the contribution from golf is negligible. That is because the Philippines has not been an easy destination for cash-rich golf tourists, according to industry expert Mike Besa.Private clubs have been largely inaccessible to visitors, with members unwilling to share their facilities.”Golf in our country is difficult, at best,” Besa wrote in the Philippines Business Mirror newspaper.”Most times it’s just frustrating for the unseasoned traveller. “Even large tour operators have thrown their hands up in surrender at the rigours of doing business here.”- Presidential backing -It is far easier to go to Thailand, Malaysia, Vietnam or Japan, where tourists are readily accepted on the course and their cash is welcomed in the clubhouse.Lyle Uy, director for golf tourism and special projects at the Philippine government’s Department of Tourism, has been tasked with changing that landscape and opening up the game. He did not reveal details of the government’s financial investment in this week’s event, one of nine elevated International Series tournaments on the Asian Tour with a $2 million prize fund.But he said its support took many forms.”Number one is trying to convince our friends from different countries to look at the Philippines,” Uy told AFP in the shadow of the opulent Sta. Elena clubhouse, south of Manila.Out on the course, set in a sprawling private estate, former Masters champions Patrick Reed, Dustin Johnson and Charl Schwartzel pulled in big crowds against a backdrop of the Sierra Madre mountains.It is the most prestigious lineup ever assembled for a golf tournament in the Philippines. But the beautifully manicured fairways and greens may reinforce a view that golf is only for the rich in a country where poverty is rife and the average GDP per capita is about $4,000. In nearby Hong Kong it is $54,000.”Most of the golf courses here are private. More than 90 percent,” admitted Uy. “So we’re looking into actually extending the support to the owners of these properties so that they open up.”His department has powerful backing. Two years ago President Ferdinand Marcos Jr. declared an ambition to make the Philippines a sports tourism destination.- Accessible, affordable -Patrick Gregorio is chairman of the Philippines Sports Commission, which is responsible for developing athletes.He believes that the government commitment means they can convince clubs to throw open their doors to help grow the game.”When you say accessible that means affordable,” Gregorio told AFP. “I am sure that the private clubs will help. If we, the Philippines Sports Commission, give them a clear programme then they will support it.”It will really change the landscape of golf in the Philippines.”Tourism to the Philippines accounts for almost 10 percent of the country’s GDP, mainly generated from people seeking sand, sea, surf and scuba diving. “We are known for our beaches, but at the end of the day, there is a lot more to the Philippines,” said Uy.”It’s not only golf. We are looking into triathlon. We’re looking at running. Our marathons are starting to pick up. We have diving.”The push to make the Philippines a premier sporting destination does not begin and end with hosting a top-class golf tournament.In recent years the country has staged a Basketball World Cup, a Volleyball World Championship and the Southeast Asian Games.In conjunction with the top-class field this week, music concerts are part of an entertainment package to send a message that the Philippines should be on every golf tourist’s to-do list.”Hopefully the buzz around this event helps golf in the Philippines grow faster,” Reed, the 2018 US Masters champion, told AFP.”The easiest way to grow the game is to bring in the best players in the world to showcase golf and its fun side.”That’s what I think this week will do, especially for younger generations.”





