Roland-Garros: pour Jannik Sinner, un début de tournoi aux accents français

Immersion française garantie pour Jannik Sinner à Roland-Garros: le N.1 mondial débutera son tournoi contre le 72e mondial Arthur Rinderknech, avant un possible match de gala au 2e tour contre le presque retraité Richard Gasquet, chouchou du public local.Dans le cadre verdoyant du Jardin des Serres d’Auteuil, et avec la complicité du buteur du PSG Ousmane Dembélé, invité d’honneur de la cérémonie, le tirage au sort du deuxième Grand Chelem de la saison (25 mai – 8 juin) a livré jeudi son verdict.A presque 39 ans, Gasquet entamera l’ultime tournoi de sa carrière professionnelle contre son compatriote Terence Atmane (121e), bénéficiaire comme lui d’une invitation des organisateurs.En cas de victoire, le triple demi-finaliste en Grand Chelem et ex-N.7 mondial s’offrira -sauf exploit de Rinderknech- face à Sinner ce qui risque d’être un ultime frisson sur un grand court de Roland-Garros, 23 ans après sa première participation à la grand-messe de la saison sur terre battue.Finaliste à Rome pour son tournoi de reprise, après trois mois de suspension liés à des contrôles positifs à une substance anabolisante, l’Italien pourrait se frotter au N.5 mondial Jack Draper en quarts de finale. Le premier quart du tableau masculin est d’ailleurs particulièrement dense, puisqu’il comprend également le N.1 français Arthur Fils (14e), le Russe Andrey Rublev (17e), le spécialiste espagnol de la terre battue Alejandro Davidovich (26e), le vétéran français Gaël Monfils (42e) et le jeune talent brésilien Joao Fonseca (65e).Dauphin de Sinner au classement ATP et tenant du titre à Roland-Garros, Carlos Alcaraz commencera son tournoi contre le Japonais Kei Nishikori et pourrait affronter en quarts le double finaliste à Paris Casper Ruud (7e).En quête à Paris d’un 25e titre du Grand Chelem qui serait un record absolu hommes et femmes confondus, Novak Djokovic (6e) affrontera l’Américain Mackenzie Macdonald (99e) au 1er tour et a été placé dans le même quart de tableau qu’Alexander Zverev (3e), finaliste malheureux en 2024.- Badosa-Osaka au 1er tour -Dans le tableau féminin, la N.1 mondiale Aryna Sabalenka affrontera la Russe Kamilla Rakhimova (75e) au premier tour et pourrait retrouver en quarts de finale la Chinoise Zheng Qinwen, sacrée championne olympique sur la terre battue de “RG” lors des Jeux de Paris.En demi-finales, la Bélarusse pourrait se mesurer à la quadruple lauréate du tournoi Iga Swiatek (2020, 2022, 2023, 2024). Retombée au 5e rang mondial après un début de saison en dessous de ses standards, l’ex-N.1 mondiale polonaise a été placée dans le même quart de tableau que la N.4 mondiale Jasmine Paolini, récente lauréate du WTA 1000 de Rome sur terre battue. “Chaque année est différente”, et 2025 a comporté son lot de “hauts et de bas”, a reconnu jeudi Swiatek, présente lors du tirage au sort.”Je travaille dur pour être prête”, a assuré la tenante du titre. “Je sais que mon jeu est bien en place, je dois juste trouver comment l’exploiter au mieux”, a estimé la Polonaise de 24 ans, écrasée 6-1, 6-1 par la N.2 mondiale Coco Gauff en demi-finales du WTA 1000 de Madrid avant de prendre la porte dès le 3e tour à Rome.Les autres quarts du tableau féminin pourraient opposer la Russe Mirra Andreeva (6e) à l’Américaine Jessica Pegula (3e) et la lauréate de l’Open d’Australie Madison Keys (7e) à sa compatriote américaine Coco Gauff.La N.2 mondiale débutera son parcours porte d’Auteuil face à l’Australienne Olivia Gadecki (93e).Parmi les affiches du premier tour, l’Espagnole Paula Badosa (10e) affrontera l’ancienne N.1 mondiale Naomi Osaka, quadruple lauréate en Grand Chelem.

Stock markets fall as Trump tax cuts clear House

Stock markets mostly fell and US long-term borrowing costs surged Thursday as investors fretted over the US debt pile after President Donald Trump’s sweeping spending and tax cut plan passed the House of Representatives.Wall Street’s three main indexes were mixed at the open, with the broad-based S&P 500 and Dow falling while the tech-heavy Nasdaq rose.The yield on 30-year US government bonds climbed to 5.15 percent following the House vote, nearing levels last seen in 2007 at the start of the global financial crisis.”The increase in longer-term borrowing costs reflects renewed investor concerns over the ever-expanding size of the US budget deficit, and overall national debt,” said David Morrison, senior market analyst at financial services firm Trade Nation.A weak auction of 20-year US government debt on Wednesday had already flashed a warning sign that the bond market was worried about the country’s finances.Last week, Moody’s lowered its top-tier credit rating for the world’s biggest economy, citing the growing US debt mountain.The dollar remained under pressure while bitcoin reached a new record, nearing $112,000, and oil prices fell.”The growing mountain of US debt is causing ripples of worry across financial markets,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.”As the dollar has weakened, amid concerns about the US fiscal position, bitcoin has flexed even more muscle, as investors appear to be looking for alternatives to the greenback.” European stock markets were in the red in afternoon deals, as investors also reacted to weak business activity data out of the eurozone and Britain.Traders in Asia were also worried about rising Japanese bond yields, analysts said.Trump’s “One Big, Beautiful Bill Act” passed by one vote, 215-214, and along party lines after Republican leadership quelled a rebellion among fiscal conservatives.Independent analysts warn the bill would increase the deficit by as much as $4 trillion over a decade. The White House Council of Economic Advisors says the package will spur growth of up to 5.2 percent while Trump’s spokeswoman insisted it would not add to the deficit.- Key figures at around 1335 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 41,821.92 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.2 percent at 5,832.49New York – Nasdaq Composite: UP 0.1 percent at 18,886.82London – FTSE 100: DOWN 1.0 percent at 8,786.46Paris – CAC 40: DOWN 1.2 percent at 7,814.41Frankfurt – DAX: DOWN 0.9 percent at 23,898.53Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.8 percent at 36,985.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.2 percent at 23,544.31 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,380.19 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1297 from $1.1334 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3413 from $1.3421Dollar/yen: DOWN at 143.60 yen from 143.66 yenEuro/pound: DOWN at 84.23 pence from 84.42 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.5 percent at $60.68 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.4 percent at $64.01 per barrel

Wall Street méfiante face au budget américain

La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé jeudi, les investisseurs restant sur leurs gardes face au parcours parlementaire du mégaprojet de loi budgétaire de Donald Trump, qui fait craindre un nouveau bond de la dette publique aux Etats-Unis.Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 0,27%, l’indice Nasdaq grappillait 0,08% et l’indice élargi S&P 500 perdait 0,12%.

Els and Goosen: Golfers dragged into Trump’s ambush of S.Africa leaderThu, 22 May 2025 12:55:32 GMT

Former world number one golfer, Ernie Els, declared himself a “proud South African” as he was dragged into the ambush of his country’s leader Cyril Ramaphosa by US President Donald Trump in the Oval Office.Ramaphosa invited Els and another leading South African golfer, Retief Goosen, to accompany him to the White House meeting on Wednesday, …

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Royaume-Uni : feu vert de la justice à l’accord de restitution des îles Chagos à Maurice

La justice britannique a ouvert la voie jeudi à la signature de l’accord de restitution par le Royaume-Uni de l’archipel des Chagos à l’île Maurice après avoir rejeté un recours de dernière minute porté par deux Chagossiennes.La signature de cet accord, qui devait initialement se produire jeudi matin, avait temporairement été bloquée par une ordonnance de la justice dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette dernière a été “révoquée”, a annoncé le juge Martin Chamberlain, déboutant les deux requérantes Bernadette Dugasse et Bertrice Pompe. “Il ne devrait plus y avoir aucune autre mesure provisoire” contre cet accord, a ajouté le juge, ouvrant la voie à sa signature.Le magistrat a estimé qu’un blocage pourrait être “préjudiciable” aux intérêts du public et du Royaume-Uni.Le gouvernement travailliste s’est aussitôt réjoui de cette décision. “Cet accord est essentiel pour protéger la population britannique et notre sécurité nationale”, a estimé un porte-parole de Downing Street.    Londres a accepté en octobre de reconnaître la souveraineté de l’île Maurice sur les Chagos à condition que le Royaume-Uni y conserve sa base militaire commune avec les États-Unis, sur l’île de Diego Garcia.Cet engagement pris par le Premier ministre Keir Starmer, ancien avocat des droits de l’Homme, survient après plus d’un demi-siècle de litige. Mais il divise. – “Securité nationale” -A l’audience, l’avocat des requérantes, Philip Rule, avait affirmé que ses clientes avaient appris la nouvelle de la signature dans la presse, tard mercredi soir, et décidé de saisir la justice.Ces deux femmes, résidant au Royaume-Uni, accusaient notamment dans leur requête le gouvernement britannique d’avoir pris cette “décision importante sans consultation” et mettaient en doute la capacité des autorités mauriciennes à “agir dans leur intérêt étant donné le mauvais traitement réservé aux Chagossiens”.L’avocat du gouvernement James Eadie avait quant à lui reproché aux requérantes d’avoir attendu le dernier moment pour se faire entendre. “Il y a un risque pour nos relations internationales si l’accord n’est pas signé”, a-t-il soutenu, estimant que cette affaire ne relevait pas de la compétence de la justice.Parallèlement aux auditions, une cinquantaine de membres de la communauté chagossienne s’étaient rassemblés devant la Haute Cour de Londres pour protester contre la signature de l’accord.Certains brandissaient leur passeport britannique, d’autres des pancartes. “Sujets britanniques traités comme des citoyens de seconde zone”, pouvait-on lire sur l’une.- Résolutions onusiennes -La finalisation de l’accord a été ralentie par l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et un changement de Premier ministre à Maurice. L’administration Trump a à plusieurs reprises critiqué cet accord, estimant qu’il favorisait la Chine, un allié de Maurice. Toutefois, le président américain a finalement annoncé début avril l’approuver.Le texte, dont les contours exacts n’ont pas été dévoilés, est aussi critiqué par les Tories, qui le jugent contraire aux “intérêts britanniques”.Selon le projet d’accord, le Royaume-Uni conserverait un bail de 99 ans sur Diego Garcia, avec une option de prolongation. Le montant du bail n’a jamais été évoqué publiquement mais le gouvernement n’a jamais démenti des informations de presse selon lesquelles il s’élèverait à 90 millions de livres sterling par an (107,7 millions d’euros).Londres a conservé le contrôle des îles Chagos lorsque Maurice a obtenu son indépendance du Royaume-Uni en 1968.Environ 2.000 habitants de l’archipel ont été expulsés dans les années suivantes, notamment de Diego Garcia, où est installée la base militaire, qui a notamment été utilisée comme plaque tournante pour les bombardiers et navires à longue portée pendant les guerres en Afghanistan et en Irak.En 2019, l’Assemblée générale de l’ONU avait demandé au Royaume-Uni de rétrocéder sous six mois à l’île Maurice l’archipel des Chagos.La résolution demandait “de reconnaître que l’archipel des Chagos fait partie intégrante du territoire mauricien, d’appuyer la décolonisation de Maurice le plus rapidement possible et de s’abstenir d’entraver ce processus”.Elle faisait suite à une décision dans le même sens de la Cour internationale de Justice quelques mois auparavant.

UK court gives govt green light to reach Chagos Islands dealThu, 22 May 2025 12:41:19 GMT

A British court on Thursday paved the way for a government deal on returning the remote Chagos Islands to Mauritius, lifting a temporary ban which had forced an 11th-hour halt to an accord being signed.The agreement would see Britain hand back the Indian Ocean archipelago to its former colony and pay to lease a key …

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US House approves Trump tax cuts mega-bill

The Republican-led US House of Representatives voted Thursday to approve President Donald Trump’s sprawling tax relief and spending cuts mega-bill that critics warn would decimate health care while ballooning the debt.The “One Big, Beautiful Bill Act” — which now moves to the Senate — would usher into law Trump’s vision for a new “Golden Age,” led by efforts to shrink social safety net programs to pay for a 10-year extension of his 2017 tax cuts.”Legislation of this magnitude is truly nation shaping and life changing,” said House Speaker Mike Johnson ahead of the largely party-line vote, which capped a marathon debate that went through the night.”It’s the kind of transformational change that future generations will study one day. They’ll look back at this day as a turning point in American history.”The mammoth package passed along party lines — 215 votes to 214 — after Republican leadership quelled a rebellion on the party’s right flank that threatened its passage.It is the centerpiece of Trump’s domestic policy agenda that could define his second term in the White House, and he took to social media to celebrate its success.”‘THE ONE, BIG, BEAUTIFUL BILL’ has PASSED the House of Representatives!” Trump posted. “This is arguably the most significant piece of Legislation that will ever be signed in the History of our Country!”But the package had faced skepticism from Republican fiscal hawks who say the country is careening toward bankruptcy, with independent analysts warning it would increase the deficit by as much as $4 trillion over a decade. The nonpartisan Congressional Budget Office (CBO) predicted it would boost the incomes of the richest 10 percent while making the bottom 10 percent poorer, through hundreds of billions of dollars in cuts to health care and food aid.The White House Council of Economic Advisors has made hugely ambitious projections, well outside the mainstream consensus, that the package will spur growth of up to 5.2 percent.And Trump’s press secretary Karoline Leavitt claimed the bill “does not add to the deficit,” and would actually save $1.6 trillion through spending cuts.But investors were unconvinced as the yield on the 10-year US Treasury note surged to its highest level since February on Wednesday, amid worries over the budget-busting bill’s bottom line adding to the $36 trillion US debt burden.- ‘Devastating’ -Democrats called the bill “devastating” for the middle class, pointing to CBO estimates that its cuts to public health insurance for low-income Americans would deprive 8.6 million people of coverage. House Minority Leader Hakeem Jeffries called the bill “the largest cut to health care in American history… in order to enact the largest tax breaks for billionaires in American history.” Trump has seen his polling numbers plummet in his early months back in office, but success in the House for his signature legislation underlined his continued sway over the party’s quarrelsome and deeply polarized lawmakers.The president had pressured the party to back the controversial  package in a rare Capitol Hill visit Tuesday after it hit a series of roadblocks pitting conservative fiscal hawks against moderate coastal Republicans. Speaker Johnson was only able to lose three members in Thursday’s vote. Multiple conservatives initially appeared ready to reject the bill, but a follow-up meeting with Trump on Wednesday was credited with persuading some of the holdouts to fall into line.Fiscal hawks were unhappy that proposed cuts of more than $700 billion to the Medicaid health insurance program were not deeper — a red line for moderates and possibly for Trump, who told the party in coarse terms not to touch the social safety net.To appease his right flank, Johnson moved up the enforcement of work requirements for Medicaid recipients by two years to the end of 2026 and agreed to phase out clean energy tax credits earlier.Meanwhile a group of moderate northeastern Republicans pushing for huge increases in the state and local tax write-off secured a compromise of a four-fold hike, from $10,000 to $40,000.But the bill is likely to undergo at least a month of significant rewrites in the Senate, which plans to get the package to Trump’s desk by July 4.Â