Trump hosts Hungary’s Orban, eyes Russian oil sanctions carve-out

US President Donald Trump said he would consider giving Hungary a carve-out from sanctions on Russian oil, as Prime Minister Viktor Orban sought to cozy up to his right-wing ally at the White House on Friday.Nationalist Orban’s visit was his first since Trump’s return to power, and comes after his country offered to host a Ukraine summit between the US leader and Russian President Vladimir Putin, which has now been called off.”We are looking at it because it is very difficult for him to get the oil and gas from other areas. As you know they don’t have the advantage of having sea,” Trump told reporters.The United States hit Russia’s two biggest oil companies with sanctions last month as Trump’s frustration with Putin’s refusal to end the nearly four-year-old invasion of Ukraine mounted.Hungary — the closest ally in the European Union of both Trump and the Kremlin — depends heavily on Russian oil and gas despite EU efforts to wean itself off.Orban, who has often bucked the rest of the European Union on pressuring Russia over its invasion of Ukraine, said that Russian energy was vital for his country.- ‘Achieve results’ -The Hungarian leader said he would explain to Trump the “consequences” for Hungarian people without Russian oil and gas.”Because we are supplied by pipelines. Pipeline is not an ideological or political issue. It’s a physical reality because we don’t have port(s),” Orban said.Orban — who was accompanied by a large delegation that includes six ministers — said before the meeting that “I have to achieve results” on the oil sanctions.Experts say the meeting with the US president was expected to give at least a “symbolic” win to Orban, who faces an unprecedented challenge to his 15-year rule ahead of elections next spring amid economic stagnation.Trump told European Union leaders to show more respect to Orban, who has thumbed his nose at them over migration.”I think they should respect Hungary and respect this leader very, very strongly because he’s been right on immigration,” Trump told reporters.Trump, who has carried out a sweeping crackdown on immigration at home, again alleged a link between migrants and crime, which is not backed up by statistics in the United States.- ‘Dear friend’ -Orban visited his “dear friend” Trump at his Mar-a-Lago residence in Florida three times last year, but the US president’s return to power has had a mixed effect on Hungary.Washington has withdrawn sanctions against top Orban aide Antal Rogan and restored the country’s status in a visa waiver scheme.But Trump’s tariffs against the European Union have hit Hungary’s export-oriented car industry hard, contributing to an already weak economy.Daniel Hegedus, central Europe director at the German Marshall Fund (GMF), said Trump could eventually show some flexibility on Orban’s request on the oil sanctions.Washington has given firms who work with sanctioned Russian oil giants Rosneft and Lukoil one month to cut ties or face secondary sanctions, which would deny them access to US banks, traders, shippers and insurers.”There surely will be some kind of symbolic result that can be communicated by both parties” after their meeting, Hegedus told AFP, adding that Trump has “already proved he is willing to help out his ideological allies.””I expect Trump will give a victory to Orban that he can sell at home and strengthens his position, as the administration actively supports political forces that divide the EU,” he said.Orban — who has refused to send military aid to Ukraine and opposes Kyiv’s EU bid — has had frequent run-ins with Brussels on rule-of-law and other issues.burs-dk/bgs

Le Louvre présente des “mesures d’urgence” sur la sécurité, les syndicats sur leur faim

La direction du Louvre a présenté vendredi des “mesures d’urgence” sur la sécurité lors d’un conseil d’administration extraordinaire convoqué après le vol de joyaux de la Couronne, mais sans annoncer de nouveaux moyens humains au grand dam des syndicats.La ministre de la Culture Rachida Dati avait ordonné cette réunion d’urgence le 31 octobre après avoir fait état d’une “sous-estimation chronique” des risques d’intrusion et de vols au Louvre, sur la foi de l’enquête administrative lancée après le spectaculaire casse du 19 octobre.Détaillant les orientations fixées par la ministre, la direction du Louvre a annoncé vendredi la création “immédiate” d’un poste de “coordonnateur sûreté”, rattaché directement à la présidence et chargé de faire le lien entre toutes les directions concernées par les questions de sécurité, selon un communiqué du musée.Lors de ce conseil d’administration, la direction a également annoncé le déploiement “dans les prochaines semaines” d’équipements de mise à distance aux abords immédiats du Louvre et l’installation “au cours des prochains mois” de caméras de surveillance supplémentaires.Le manque de caméras périmétriques aux abords du musée a été pointé du doigt après le casse du 19 octobre, au cours duquel des malfaiteurs ont pu s’introduire en plein jour dans le Louvre et dérober huit joyaux de la Couronne.La réunion de vendredi, auquel ont notamment participé des représentants de l’Etat et du personnel, s’est tenue dans un contexte de fortes turbulences pour le musée le plus visité au monde et au lendemain de la publication d’un rapport très critique de la Cour des comptes.Jeudi, la juridiction financière a étrillé la gestion du musée entre 2018 et 2024 en estimant notamment que la sécurité avait été négligée au profit d’opérations “visibles et attractives”, mettant encore davantage sous pression la présidente du Louvre Laurence Des Cars. Nommée fin 2021, la dirigeante a assuré vendredi matin sur franceinfo avoir pris “toute la mesure (des) problèmes de sécurité” au Louvre et indiqué ne pas avoir “le sentiment d’avoir échoué”.- “Pas une mauvaise chose” -Plusieurs mesures d’urgence qu’elle a présentées vendredi vont “dans le bon sens” mais se font “malheureusement” à moyens humains constants, a estimé auprès de l’AFP Bibata Ouedraogo, qui représentait le syndicat SUD lors de ce conseil d’administration. “On regrette qu’il y n’ait pas de moyens humains adossés”, a-t-elle déclaré.”Il est plus que temps que les budgets soient fléchés correctement, que les emplois de la surveillance soient rehaussés à hauteur du besoin et cessent d’être détruits au profit d’activités autres”, a indiqué son syndicat dans une déclaration lue devant le conseil d’administration et consultée par l’AFP.Gary Guillaud, secrétaire de la section CGT-Louvre, salue, lui, la création annoncée du poste de coordonnateur mais regrette lui aussi l’absence de renforts humains.”Ce poste de coordonnateur, ce n’est pas une mauvaise chose parce qu’il y a pu avoir des problèmes de communication mais notre seul souci c’est qu’on fait ça avec les les mêmes moyens humains”, a-t-il expliqué à l’AFP.Depuis plusieurs mois, les organisations syndicales dénoncent des problèmes de sous-effectifs qui compliquent les missions de surveillance du musée, qui s’étend sur 73.000 m2 et abrite quelque 35.000 oeuvres.Sans annoncer de recrutements, la direction du Louvre a promis vendredi une augmentation de 20% du budget de formation en direction des agents du musée pour adapter la formation obligatoire.En présentant le rapport de son institution jeudi, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a estimé que des progrès étaient “possibles sur la sûreté sans augmentation significative des effectifs”.Parallèlement au débat sur le Louvre, l’enquête se poursuit pour retrouver les joyaux dérobés, d’une valeur de 88 millions d’euros. Quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Paralysie budgétaire: des centaines de vols annulés dans les aéroports américains

Des centaines de vols ont été annulés vendredi dans les aéroports américains en raison du blocage budgétaire qui se prolonge et a conduit les autorités à alléger le trafic aérien face à la pénurie d’aiguilleurs du ciel.Par mesure de sécurité, l’administration Trump a imposé mercredi une réduction du trafic dans quarante des aéroports américains les plus fréquentés face au manque de personnel dans les tours de contrôle, auquel il est demandé depuis plus de cinq semaines de travailler sans être payé du fait du “shutdown”.”On a des amis qui viennent d’Europe à la maison, qui partent (samedi) et ils ont un peu peur”, raconte à l’AFP Elvira Buchi, venue chercher sa fille à l’aéroport de La Guardia à New York. “Réduire les vols, si c’est une question de sécurité, absolument, mais on n’aurait jamais dû en arriver là”.Plus de 800 vols ont été annulés vendredi, selon le site de suivi FlightAware, qui identifie Chicago O’Hare, Atlanta et Denver comme les aéroports les plus touchés.D’après le ministère des Transports, le trafic aérien est réduit de 4% vendredi, le sera de 6% mardi et jusqu’à 10% dans une semaine.”Je pense qu’il y aura beaucoup de problèmes à partir de ce week-end, et je ne sais pas pourquoi le gouvernement laisse durer le blocage, surtout pour des choses aussi essentielles que la sécurité et le confort des passagers”, dit Jose Rincon, 78 ans, à l’aéroport de Miami.- Vols intérieurs et régionaux -Arrivé à New York du Canada vendredi, Ravi, un homme d’affaires qui ne souhaite pas donner son nom de famille, doit repartir pour Miami dimanche. “Nous espérons ne pas être affectés. Je reprends donc un autre vol. Je n’ai pas envie mais c’est déjà réservé”, dit-il à l’AFP.La paralysie budgétaire en cours est la plus longue de l’histoire américaine, républicains et démocrates étant incapables de s’entendre au Congrès sur un nouveau budget.Les annulations s’ajoutent aux longues files d’attente qui s’étirent aux points de contrôles gérés par des agents de sécurité également privés de salaire depuis plus d’un mois.Les perturbations débutent à la veille d’un week-end que nombre d’Américains prolongeront jusqu’au mardi 11 novembre,  férié aux Etats-Unis. Et elles surviennent à l’approche de Thanksgiving, la grande fête familiale pour laquelle des millions d’Américains prennent l’avion chaque année, le 27 novembre.”Si vous devez aller à un mariage, des obsèques ou autre chose d’important dans les prochains jours, compte tenu du risque d’annulation de vols, je conseillerais d’acheter un billet de secours sur une autre compagnie”, suggère le patron de la compagnie à bas coût Frontier, Barry Biffle, sur les réseaux sociaux.Les vols internationaux ne sont pour l’heure pas concernés, ont précisé United et Delta.United indique que les annulations se concentrent sur “les vols intérieurs et régionaux qui ne relient pas nos hubs” aéroportuaires.- Zéro dollar -“Avec Thanksgiving qui arrive, si on est toujours dans cette situation, ça va être rude. On agira sur ce qui concerne la sécurité. Mais votre vol décollera-t-il à l’heure ? Décollera-t-il tout court ? Ca reste à voir, mais il y aura davantage de perturbations”, a averti le ministre des Transports Sean Duffy sur Fox News jeudi.A titre d’illustration, le régulateur aérien américain (FAA) expliquait le 31 octobre que la moitié des 30 aéroports principaux “connaissent des pénuries de personnel” et que près de 80% des contrôleurs aériens étaient absents dans les aéroports new-yorkais”. “Après 31 jours sans salaire, les contrôleurs aériens sont soumis à un stress et une fatigue immenses”.”C’est beaucoup demander que de travailler sous pression sans être payé”, souligne Kathleen, retraitée de 81 ans arrivée à New York de Saint Louis, dans le Missouri.Autour de 14.000 contrôleurs aériens surveillent le ciel américain. Chaque jour plus de trois millions de passagers prennent l’avion aux Etats-Unis, à raison de plus de 44.000 vols en moyenne, selon la FAA.

Les télés locales se regroupent dans une plateforme numérique commune

Les chaînes de télévision locales lanceront au premier trimestre 2026 une plateforme en ligne commune via laquelle il sera possible d’accéder à leurs programmes, pour simplifier l’accès du public à leurs contenus, a annoncé leur fédération vendredi.Selon la fédération Locales.tv, seize chaînes locales, sur la cinquantaine qui existe en France, ont pour l’instant prévu de …

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Contestation en Tanzanie: plus de 100 personnes inculpées pour “trahison”, des civils tués en “représailles” selon des ONG

Plus de 100 personnes ont été inculpées vendredi de “trahison” pour avoir voulu “entraver les élections” en Tanzanie, nouvel épisode de répression des autorités tanzaniennes, accusées d’avoir tué des civils chez eux en “représailles” des manifestations anti-pouvoir matées dans le sang la semaine dernière.Le pays d’Afrique de l’Est peine à se remettre du mouvement de …

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Nexperia chip exports resuming: German auto supplier

A leading German auto supplier said Friday that it had received permission to export Nexperia chips from China again as Chancellor Friedrich Merz hailed “positive signals” of de-escalation in a dispute that has alarmed carmakers.Dutch officials in September effectively took control of the Netherlands-based chipmaker Nexperia, whose Chinese parent company Wingtech is backed by Beijing.China responded by banning re-exports of the firm’s chips, triggering warnings from automakers of production stoppages as the components are critical to onboard electronics.But Beijing announced at the weekend it would exempt some chips from the export ban, reportedly part of a trade deal agreed by President Xi Jinping and his US counterpart Donald Trump.Aumovio, which supplies components like sensors and displays to top automakers, said it had “received an export license from the Chinese government to export Nexperia chips”.”We received the written confirmation yesterday,” a spokeswoman for the group, until recently part of Continental, told AFP.Speaking to reporters at climate talks in Brazil, Merz said that Germany and the Netherlands had held talks with China on the issue.”There are positive signals that the deliveries can start again,” Merz said, adding that “This could happen in the coming hours.””I am confident after speaking to the Dutch prime minister that this will work,” he added.While relatively simple technology, Nexperia’s semiconductors are vital for the electronics in modern, technology-packed vehicles. The chips are made in Europe but then sent to China for finishing, before being re-exported to clients in Europe and other markets.Volkswagen, Europe’s biggest carmaker, had warned of production stoppages if the crisis dragged on, while smaller firms were reported to be preparing to cut working hours.The Netherlands cited national security concerns when it moved to take control of Nexperia and accused the firm’s CEO of mismanagement.China had also accused the United States of getting involved in the case — Washington last year put Wingtech on a list of corporations viewed as acting contrary to US national security.

Viols au dépôt du tribunal de Bobigny: une policière sera systématiquement présente la nuit

Une policière sera systématiquement présente dans l’équipe de nuit chargée de la surveillance au dépôt du tribunal de Bobigny, ont annoncé vendredi les autorités judiciaires, une semaine après l’incarcération de deux policiers accusés d’y avoir violé une jeune femme.”En principe, il y avait normalement toujours une femme (sur les six policiers de l’effectif de nuit, ndlr), mais le soir des faits, il n’y en avait pas”, a signalé le procureur de Bobigny Eric Mathais, annonçant que “désormais, le DTSP (directeur territorial de la sécurité publique) s’est engagé à ce qu’il ait systématiquement toujours une femme dans l’effectif de nuit”.Cette annonce a été faite devant la presse aussitôt après la visite de ce lieu de privation de liberté par le premier président de la cour d’appel de Paris, Jacques Boulard, dont dépend le tribunal.Le soir du 29 octobre, la victime, âgée de 26 ans, avait révélé directement auprès d’un magistrat du parquet avoir été violée à deux reprises la nuit précédente, déclenchant immédiatement une enquête.Les deux policiers, âgés de 35 et 23 ans, ont été mis en examen à Paris et écroués le 1er novembre pour viols et agressions sexuelles par personnes abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions. Situé au sous-sol du palais de justice, le dépôt est le lieu où attendent des dizaines de personnes chaque jour, tels les prévenus devant être jugés en comparution immédiate ou les personnes en garde à vue devant être présentées à un magistrat.Le tribunal doit par ailleurs bénéficier d’un “projet immobilier très important d’extension et de rénovation à hauteur de 150 millions d’euros” prévu de longue date “dont l’un des objectifs est précisément la construction d’un nouveau dépôt”, a rappelé M. Boulard, qui a pu constater lors de la visite “l’état de vétusté de ces locaux”.D’ici la fin des travaux prévue en 2029, “une commission” consacrée à l’amélioration des conditions d’accueil au dépôt va être installée dès le 12 novembre et pérennisée. Des visites mensuelles seront organisées, pour “faire le maximum d’améliorations et de réparations possibles”, a annoncé la toute nouvelle présidente du tribunal, Anne Auclair-Rabinovitch, en fonctions depuis le 8 septembre.Mme Auclair-Rabinovitch a expliqué qu’elle avait elle-même visité le dépôt, “coeur” de l’administration qu’elle dirige, dès le lendemain de son arrivée: “J’étais évidemment bien loin d’imaginer les faits qui se sont déroulés (ensuite), c’est tout simplement inimaginable pour les avocats, les magistrats, les agents de police qui ne comprennent pas et ont honte du comportement des policiers” mis en cause, a-t-elle souligné.Dénonçant également ces faits “d’une exceptionnelle gravité”, les plus de 650 avocats du barreau de Seine-Saint-Denis ne participent plus depuis lundi aux permanences pénales du dépôt. Cette action entraîne le renvoi automatique de quantité d’audiences au sein du deuxième tribunal de France. La bâtonnière de Bobigny a accompagné vendredi les autorités judiciaires de Paris dans leur visite mais elle déplore des “mesures insuffisantes”.”Nous attendons des mesures très concrètes”, a réagi auprès de l’AFP Me Sandrine Beressi. “Nous demandons la fermeture du dépôt de nuit,” a-t-elle ajouté. Elle a indiqué que le barreau de Seine-Saint-Denis allait poursuivre son action au moins jusqu’au prochain conseil de l’ordre, prévu le 17 novembre.