Meta lance son assistant d’intelligence artificielle générative dans l’Union européenne

Meta AI, l’assistant d’intelligence artificielle (IA) générative du géant américain Meta, est proposé progressivement dans l’Union européenne à partir de jeudi sur toutes ses applications (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp), plus d’un an après sa sortie aux Etats-Unis. “Il nous a fallu plus de temps que prévu pour déployer notre technologie d’IA en Europe, car nous continuons à naviguer dans un système réglementaire européen complexe mais nous sommes heureux d’y être enfin parvenus”, a expliqué l’entreprise dans un communiqué.Dévoilé aux Etats-Unis en septembre 2023 puis généralisé en avril 2024 sur l’ensemble des applications du groupe, Meta AI est un outil d’IA générative qui répond aux questions des utilisateurs en générant des textes et des images, comme ChatGPT de son concurrent OpenAI. Il a par ailleurs accès à des moteurs de recherche sur internet.  Il permet ainsi “d’approfondir des sujets d’actualité ou obtenir de l’aide pour un tutoriel” mais peut aussi aider à planifier un voyage.- Version européenne centrée sur le texte -Meta avait jusqu’ici suspendu son déploiement dans l’UE, affirmant manquer de visibilité quant à l’interprétation par les autorités européennes des différentes lois qui encadrent les nouvelles technologies, comme le règlement général sur la protection des données (RGPD) et ceux sur les marchés numériques et sur l’IA.Son PDG, Mark Zuckerberg, avait ainsi fustigé dans une tribune l’été dernier, co-signée avec le PDG de Spotify Daniel Ek, un cadre réglementaire européen “fragmenté” aux “mises en oeuvre incohérentes” qui “freinait l’innovation et les développeurs”. Après moult tractations avec les régulateurs, Meta propose finalement aux consommateurs européens une interface centrée sur la génération de texte, sans image contrairement aux versions disponibles aux Etats-Unis et dans les pays non européens.Autre point important: Meta AI, qui sera disponible dans six langues, n’a pas été entraîné sur des données d’utilisateurs européens. – 700 millions d’utilisateurs -Meta entend déployer son assistant dans 41 pays européens, dont la France et l’Allemagne, ainsi que 21 territoires d’outre-mer européens, de façon progressive au cours des prochaines semaines. Comme les autres géants de la Silicon Valley, il a fait de l’IA une priorité et prévoit d’investir entre 60 et 65 milliards de dollars cette année, en bonne partie dans des centres de données, des serveurs et des infrastructures de réseau, essentiels au développement de cette technologie.”Je m’attends à ce qu’un assistant IA dépasse le milliard d’utilisateurs cette année et, pour moi, ce sera Meta AI”, a déclaré Mark Zuckerberg lors de la présentation des résultats annuels de son entreprise, fin janvier.”Une fois qu’un service atteint cette échelle”, a-t-il ajouté, “il acquiert généralement une avance durable”.Meta revendique pour le moment 700 millions d’utilisateurs actifs par mois pour son assistant, qui devrait devenir une application à part entière aux Etats-Unis, selon plusieurs médias américains, afin de concurrencer directement ChatGPT, Gemini de Google ou Claude d’Anthropic.

Meta lance son assistant d’intelligence artificielle générative dans l’Union européenne

Meta AI, l’assistant d’intelligence artificielle (IA) générative du géant américain Meta, est proposé progressivement dans l’Union européenne à partir de jeudi sur toutes ses applications (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp), plus d’un an après sa sortie aux Etats-Unis. “Il nous a fallu plus de temps que prévu pour déployer notre technologie d’IA en Europe, car nous continuons à naviguer dans un système réglementaire européen complexe mais nous sommes heureux d’y être enfin parvenus”, a expliqué l’entreprise dans un communiqué.Dévoilé aux Etats-Unis en septembre 2023 puis généralisé en avril 2024 sur l’ensemble des applications du groupe, Meta AI est un outil d’IA générative qui répond aux questions des utilisateurs en générant des textes et des images, comme ChatGPT de son concurrent OpenAI. Il a par ailleurs accès à des moteurs de recherche sur internet.  Il permet ainsi “d’approfondir des sujets d’actualité ou obtenir de l’aide pour un tutoriel” mais peut aussi aider à planifier un voyage.- Version européenne centrée sur le texte -Meta avait jusqu’ici suspendu son déploiement dans l’UE, affirmant manquer de visibilité quant à l’interprétation par les autorités européennes des différentes lois qui encadrent les nouvelles technologies, comme le règlement général sur la protection des données (RGPD) et ceux sur les marchés numériques et sur l’IA.Son PDG, Mark Zuckerberg, avait ainsi fustigé dans une tribune l’été dernier, co-signée avec le PDG de Spotify Daniel Ek, un cadre réglementaire européen “fragmenté” aux “mises en oeuvre incohérentes” qui “freinait l’innovation et les développeurs”. Après moult tractations avec les régulateurs, Meta propose finalement aux consommateurs européens une interface centrée sur la génération de texte, sans image contrairement aux versions disponibles aux Etats-Unis et dans les pays non européens.Autre point important: Meta AI, qui sera disponible dans six langues, n’a pas été entraîné sur des données d’utilisateurs européens. – 700 millions d’utilisateurs -Meta entend déployer son assistant dans 41 pays européens, dont la France et l’Allemagne, ainsi que 21 territoires d’outre-mer européens, de façon progressive au cours des prochaines semaines. Comme les autres géants de la Silicon Valley, il a fait de l’IA une priorité et prévoit d’investir entre 60 et 65 milliards de dollars cette année, en bonne partie dans des centres de données, des serveurs et des infrastructures de réseau, essentiels au développement de cette technologie.”Je m’attends à ce qu’un assistant IA dépasse le milliard d’utilisateurs cette année et, pour moi, ce sera Meta AI”, a déclaré Mark Zuckerberg lors de la présentation des résultats annuels de son entreprise, fin janvier.”Une fois qu’un service atteint cette échelle”, a-t-il ajouté, “il acquiert généralement une avance durable”.Meta revendique pour le moment 700 millions d’utilisateurs actifs par mois pour son assistant, qui devrait devenir une application à part entière aux Etats-Unis, selon plusieurs médias américains, afin de concurrencer directement ChatGPT, Gemini de Google ou Claude d’Anthropic.

Iran frees French citizen after prison ordeal: Macron

Iranian authorities have released French citizen Olivier Grondeau, detained by the country since October 2022 on security charges, and he has returned to France, President Emmanuel Macron announced Thursday.Grondeau, 34, “is free and with his loved ones”, Macron wrote on X, adding that “our mobilisation will not weaken” to ensure the release of two other French citizens still detained by Iran in what Paris views as state hostage-taking.Macron did not give further details on the circumstances of Grondeau’s release after an almost 900-day ordeal.The other two French nationals are Cecile Kohler, a teacher, and her partner, Jacques Paris, who were detained in May 2022. They are accused of seeking to stir up labour protests, accusations their families have denied.Also writing on X, Foreign Minister Jean-Noel Barrot posted a picture of Grondeau on a plane returning home, saying: “Held hostage in Iran for 887 days, he has been reunited with his family, loved ones, and his country. It’s a huge relief.”Grondeau was arrested in Shiraz, southern Iran, in October 2022 and sentenced to five years in prison for “conspiracy against the Islamic republic”.His family rejected the charges, describing Grondeau as a passionate fan of Persian poetry who went to Iran on a tourist visa as part of a world tour.Western countries have for years accused Iran of detaining their nationals on trumped-up charges in a policy of state hostage-taking to use them as bargaining chips to extract concessions.France describes its nationals held by Iran as “state hostages” who have been arbitrarily detained and are innocent of all the charges against them.- Strength ‘running out’ -Until earlier this year, Grondeau had been identified only by his first name but his full identity was revealed by his family in January. In an audio message aired by French media at the time, Grondeau said he and the other two French detainees in Iran were “exhausted” and their strength was “running out”.Grondeau, who turns 35 next week, remains in hospital in France undergoing a battery of tests, having been severely weakened in recent months, particularly psychologically, a government source told AFP, asking not to be named.It was not immediately clear when he returned to France.There has been growing concern over the health of two other French citizens held by Iran, with Kohler’s family warning that they risked dying if they were not freed.”Cecile Kohler and Jacques Paris must be freed from Iranian prisons,” Macron said in his message Thursday.

Kohli targets lucky 18 as 13-year-old set to make IPL history

Virat Kohli will hope to make it 18th time lucky as he embarks this weekend on his latest quest to finally win the Indian Premier League while a 13-year-old could make tournament history.The high-octane T20 competition sees the 10 teams pack 70 league matches into eight weeks before the top four battle for supremacy in the playoffs, culminating in the May 25 final at Kolkata’s Eden Gardens.The 36-year-old Kohli, who retired last year from T20 internationals, silenced his critics as India lifted the Champions Trophy this month.But his Royal Challengers Bengaluru (RCB) have never won the IPL, the richest competition in cricket, despite reaching the final in 2009, 2011 and 2016.”It’s pretty much come down to just the pure joy, enjoyment, competitive streak and love for the game. And as long as that is there, I will continue to play,” Kohli said this week after speculation about his future.”As of now, everything is fine. I still love playing the game.”Fans believe that Kohli’s shirt number 18 could be a lucky charm: he has been with RCB since the IPL started in 2008 and this year is his — and the IPL’s — 18th season.The batsman scored 219 runs in five Champions Trophy matches at an average of 54.50 to end a lean spell and remains the RCB talisman under a new captain, Rajat Patidar, who has replaced Faf du Plessis.RCB begin their campaign for a maiden IPL crown against defending champions Kolkata Knight Riders at Eden Gardens in the season-opener on Saturday.Boasting overseas experience in Josh Hazlewood, Phil Salt and Liam Livingstone, RCB will look to kick on after remarkably reaching the playoffs last season despite losing seven of their first eight matches.Three-time tournament winners Kolkata are led by veteran Ajinkya Rahane, who takes over from Shreyas Iyer.The Punjab Kings, who also have never won the IPL, secured big-hitting Iyer as captain after paying a colossal $3.17 million at auction.Rajasthan Royals, led by wicketkeeper Sanju Samson, travel to Sunrisers Hyderabad for their opening match on Sunday where history could be made.- Explosive teenager-The Royals paid $130,500 at auction for the explosive 13-year-old batsman Vaibhav Suryavanshi, who will become the IPL’s youngest player ever if he takes the field.”Vaibhav looks very confident. He was hitting sixes out of the ground,” Samson told streaming platform JioHotstar after watching a practice session this week.”People were already talking about his power-hitting. It’s all about understanding his strengths, backing him and being there for him like an older brother.”The Royals, mentored this year by former India coach Rahul Dravid, have snapped up England fast bowler Jofra Archer for $1.48 million.Australia skipper Pat Cummins again helms the Sunrisers, who lost in last year’s final to Kolkata, and has a squad that includes fellow Australians Travis Head and Adam Zampa.Joining Cummins in a revamped seam attack are England’s Brydon Carse and Eshan Malinga of Sri Lanka.Lucknow Super Giants splashed a league record $3.21 million for livewire wicketkeeper-batsman Rishabh Pant and travel to Delhi Capitals for their first match on Monday. Mahendra Singh Dhoni will continue to defy age at 43 to wear the yellow of Chennai Super Kings in their opener against Mumbai Indians on Sunday.Dhoni has led CSK to five IPL crowns but the captaincy has been handed this season to Ruturaj Gaikwad, perhaps signalling that the 2011 World Cup-winning captain may finally call time on his career at the end of the tournament. Five-time champions Mumbai have stuck with Hardik Pandya as captain, despite the all-rounder being jeered by fans when he took over from the popular Rohit Sharma last year and his side finished bottom.Hardik will miss the first game as he serves out a one-match ban for his team’s slow-over rate in the previous IPL.The IPL has generated billions in revenue since its inception in 2008, turning the Board of Control for Cricket in India into one of the richest governing bodies in sport.

Le Japon marque les 30 ans de l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo

Le Japon commémore jeudi l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo, perpétrée il y a trente ans par la secte Aum et qui a fait 14 morts et plus de 5.800 blessés.Une cérémonie ponctuée d’une minute de silence a rassemblé des employés du métro et des membres des familles de victimes à la station Kasumigaseki, au cÅ“ur du quartier gouvernemental de la capitale, touché par l’attentat.Le 20 mars 1995, vers 08H00 du matin, cinq disciples de la secte Aum ont quasi simultanément déposé des sacs en plastique remplis de ce gaz liquéfié, un virulent agent neurotoxique, dans des rames de métro de différentes lignes avant de les percer avec la pointe d’un parapluie et de s’enfuir.Les trains ont poursuivi leur route, emprisonnant les passagers à l’intérieur au contact des fumées mortelles.L’attaque a d’abord fait 13 morts, tandis qu’une 14e victime est décédée en 2020 des suites de graves lésions cérébrales consécutives à cette attaque.Plus de 5.800 autres personnes ont été blessées, dont beaucoup souffrent encore de problèmes de vue, de fatigue et de traumatismes psychologiques.Shizue Takahashi, 78 ans, a déposé des fleurs jeudi à la station Kasumigaseki en mémoire de son époux, mort à l’âge de 50 ans dans cette attaque conduite sur son lieu de travail.- “Remplie de tristesse” -“Lorsque je viens ici, je me rappelle clairement de ce jour et je suis remplie de tristesse”, raconte la septuagénaire, devenue une militante engagée contre la secte Aum.Yuji Nakamura, un avocat venu en aide aux victimes de l’organisation, explique par ailleurs que de nombreux survivants de l’attaque de 1995 souffrent encore de problèmes de santé.”J’espère que le gouvernement deviendra plus proactif pour proposer un soutien médical.”A la tête de la secte Aum, le gourou Shoko Asahara – de son vrai nom Chizuo Matsumoto – prêchait que la fin du monde était imminente et que les massacres étaient un moyen altruiste d’élever les âmes à un niveau supérieur.Avant cette opération meurtrière dans la capitale nippone, la secte avait réalisé un premier attentat à Matsumoto, dans le centre du Japon.En juin 1994, plusieurs adeptes d’Aum avaient répandu du gaz sarin au pied d’un immeuble résidentiel de cette ville, faisant sept morts et 144 blessés.En décembre 1999, la secte Aum a reconnu pour la première fois officiellement sa responsabilité dans ces deux attentats. Elle a depuis présenté ses excuses.La première peine capitale pour l’attentat de 1995 a été prononcée en septembre 1999. Depuis, 13 adeptes de la secte, dont le gourou Shoko Asahara, ont été condamnés à la pendaison et exécutés en juillet 2018.Rebaptisée Aleph et Hikarinowa, la secte compte environ 1.600 fidèles et a toujours pignon sur rue.Selon des experts, Aleph et Hikarinowa attirent à elles de jeunes fidèles en secret, en personne ou via les réseaux sociaux, avec des publications prétendant que les crimes de la secte Aum  sont présentés de manière inexacte.Pour Kenji Utsunomiya, un avocat venu en aide aux victimes, le gouvernement doit confisquer les actifs de la secte et la dissoudre définitivement.”Le fait qu’un groupe comme celui-ci soit autorisé à continuer de fonctionner est dangereux pour la société japonaise”, estime-t-il.

Trump propose de prendre “possession” des centrales ukrainiennes

Le président américain Donald Trump a suggéré mercredi, dans un appel avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, que les Etats-Unis prennent “possession” des centrales électriques ukrainiennes, affirmant que cela “constituerait la meilleure protection et le meilleur soutien possibles”.A Londres, les chefs d’état-major d’une trentaine de pays prêts à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine se réunissent jeudi pour discuter d’un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie.Le dossier ukrainien et celui de la défense européenne face à la menace russe figurent également au menu d’un sommet de l’UE à Bruxelles jeudi.Lors de sa conversation téléphonique avec M. Trump, le président ukrainien a dit être prêt à suspendre les attaques sur les infrastructures civiles et énergétiques en Russie, après un engagement pris par Vladimir Poutine mardi d’épargner temporairement les sites énergétiques.”L’une des premières étapes vers la fin de la guerre pourrait être de cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et autres infrastructures civiles. J’ai soutenu cette mesure et (…) nous sommes prêts à la mettre en oeuvre”, a dit Volodymyr Zelensky sur X.Il a aussi précisé que la conversation n’avait porté que sur “une centrale, qui est sous occupation russe”, c’est-à-dire le grand site nucléaire de Zaporijjia dans le sud-est de l’Ukraine. Du côté de Washington et en apparence au moins, le ton s’est nettement adouci par rapport à l’hostilité ouverte avec laquelle le président ukrainien avait été accueilli récemment par Donald Trump. Le président américain a eu un appel téléphonique “fantastique” avec son homologue ukrainien, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.M. Zelensky a parlé sur X d’un échange “positif, très substantiel et franc”. Plus tard lors d’un point-presse, il a assuré n’avoir subi “aucune pression” de M. Trump pour lui arracher des concessions.- “Sur la bonne voie” -Un communiqué officiel américain insiste sur le fait que Volodymyr Zelensky, accusé d’ingratitude par certains alliés du président américain, avait plusieurs fois “remercié” Donald Trump pour son action.”Je viens d’avoir un très bon appel avec le président de l’Ukraine Zelensky. (…) Nous sommes sur la bonne voie”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.Il n’a pas donné de détails sur sa surprenante et nouvelle proposition concernant les centrales ukrainiennes, cohérente toutefois avec la manière dont l’ancien promoteur immobilier aime aborder les affaires diplomatiques, c’est-à-dire comme des transactions commerciales.”Le président Zelensky a demandé des systèmes de défense antiaérienne (…) et le président Trump a accepté de travailler avec lui pour voir ce qui était disponible, notamment en Europe”, a encore dit Karoline Leavitt.Elle a ajouté que “le partage de renseignements militaires pour la défense de l’Ukraine” allait “continuer”.Les Etats-Unis avaient temporairement suspendu l’aide militaire et le partage d’informations, le temps que Kiev accepte une proposition américaine de cessez-le-feu total de trente jours, à laquelle Donald Trump n’a pas pu rallier Vladimir Poutine.La Russie et l’Ukraine ont par ailleurs annoncé avoir échangé 175 prisonniers de guerre de chaque camp.- Arabie saoudite -De nombreuses questions de fond restent en suspens après ces deux conversations menées par Donald Trump. Parmi elles: l’avenir de l’aide occidentale à l’Ukraine, dont Vladimir Poutine réclame l’arrêt, ou un éventuel “partage” territorial évoqué récemment par le président américain.M. Zelensky a affirmé mercredi que le maître du Kremlin ne “voulait pas d’un cessez-le-feu” complet tant que les troupes ukrainiennes resteront dans la région russe de Koursk, dont elles ne contrôlent plus qu’une petite partie.L’Ukraine a selon lui reçu “plusieurs” avions de chasse F-16 supplémentaires. Des pourparlers doivent se tenir en Arabie saoudite dans les prochains jours.L’objectif est d’arriver d’abord à une trêve étendue à la mer Noire, puis à un cessez-le-feu total, et enfin à des négociations de paix, une perspective qui reste lointaine.A Londres, les chefs militaires d’une trentaine de pays soutenant l’Ukraine se réunissent jeudi pour discuter de la “phase opérationnelle” de leur plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’efforce avec le président français Emmanuel Macron de constituer une “coalition de pays volontaires” prêts à contribuer d’une façon ou d’une autre à ce plan.Sur le terrain, la Russie a abattu 132 drones ukrainiens au-dessus de son territoire dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé le ministère russe de la Défense.Sur ce total, 54 drones ont été interceptés dans la région de Saratov, à environ 700 km au sud-est de Moscou. Le gouverneur régional, Roman Bousarguine, a fait état de deux blessés dans une frappe contre un hôpital à Engels, sur la rive est de la Volga.A Kropyvnytsky, dans le centre de l’Ukraine, des drones russes ont frappé mercredi soir des immeubles résidentiels et fait huit blessés, dont un enfant, selon les services de secours.

Trump propose de prendre “possession” des centrales ukrainiennes

Le président américain Donald Trump a suggéré mercredi, dans un appel avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, que les Etats-Unis prennent “possession” des centrales électriques ukrainiennes, affirmant que cela “constituerait la meilleure protection et le meilleur soutien possibles”.A Londres, les chefs d’état-major d’une trentaine de pays prêts à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine se réunissent jeudi pour discuter d’un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie.Le dossier ukrainien et celui de la défense européenne face à la menace russe figurent également au menu d’un sommet de l’UE à Bruxelles jeudi.Lors de sa conversation téléphonique avec M. Trump, le président ukrainien a dit être prêt à suspendre les attaques sur les infrastructures civiles et énergétiques en Russie, après un engagement pris par Vladimir Poutine mardi d’épargner temporairement les sites énergétiques.”L’une des premières étapes vers la fin de la guerre pourrait être de cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et autres infrastructures civiles. J’ai soutenu cette mesure et (…) nous sommes prêts à la mettre en oeuvre”, a dit Volodymyr Zelensky sur X.Il a aussi précisé que la conversation n’avait porté que sur “une centrale, qui est sous occupation russe”, c’est-à-dire le grand site nucléaire de Zaporijjia dans le sud-est de l’Ukraine. Du côté de Washington et en apparence au moins, le ton s’est nettement adouci par rapport à l’hostilité ouverte avec laquelle le président ukrainien avait été accueilli récemment par Donald Trump. Le président américain a eu un appel téléphonique “fantastique” avec son homologue ukrainien, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.M. Zelensky a parlé sur X d’un échange “positif, très substantiel et franc”. Plus tard lors d’un point-presse, il a assuré n’avoir subi “aucune pression” de M. Trump pour lui arracher des concessions.- “Sur la bonne voie” -Un communiqué officiel américain insiste sur le fait que Volodymyr Zelensky, accusé d’ingratitude par certains alliés du président américain, avait plusieurs fois “remercié” Donald Trump pour son action.”Je viens d’avoir un très bon appel avec le président de l’Ukraine Zelensky. (…) Nous sommes sur la bonne voie”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.Il n’a pas donné de détails sur sa surprenante et nouvelle proposition concernant les centrales ukrainiennes, cohérente toutefois avec la manière dont l’ancien promoteur immobilier aime aborder les affaires diplomatiques, c’est-à-dire comme des transactions commerciales.”Le président Zelensky a demandé des systèmes de défense antiaérienne (…) et le président Trump a accepté de travailler avec lui pour voir ce qui était disponible, notamment en Europe”, a encore dit Karoline Leavitt.Elle a ajouté que “le partage de renseignements militaires pour la défense de l’Ukraine” allait “continuer”.Les Etats-Unis avaient temporairement suspendu l’aide militaire et le partage d’informations, le temps que Kiev accepte une proposition américaine de cessez-le-feu total de trente jours, à laquelle Donald Trump n’a pas pu rallier Vladimir Poutine.La Russie et l’Ukraine ont par ailleurs annoncé avoir échangé 175 prisonniers de guerre de chaque camp.- Arabie saoudite -De nombreuses questions de fond restent en suspens après ces deux conversations menées par Donald Trump. Parmi elles: l’avenir de l’aide occidentale à l’Ukraine, dont Vladimir Poutine réclame l’arrêt, ou un éventuel “partage” territorial évoqué récemment par le président américain.M. Zelensky a affirmé mercredi que le maître du Kremlin ne “voulait pas d’un cessez-le-feu” complet tant que les troupes ukrainiennes resteront dans la région russe de Koursk, dont elles ne contrôlent plus qu’une petite partie.L’Ukraine a selon lui reçu “plusieurs” avions de chasse F-16 supplémentaires. Des pourparlers doivent se tenir en Arabie saoudite dans les prochains jours.L’objectif est d’arriver d’abord à une trêve étendue à la mer Noire, puis à un cessez-le-feu total, et enfin à des négociations de paix, une perspective qui reste lointaine.A Londres, les chefs militaires d’une trentaine de pays soutenant l’Ukraine se réunissent jeudi pour discuter de la “phase opérationnelle” de leur plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’efforce avec le président français Emmanuel Macron de constituer une “coalition de pays volontaires” prêts à contribuer d’une façon ou d’une autre à ce plan.Sur le terrain, la Russie a abattu 132 drones ukrainiens au-dessus de son territoire dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé le ministère russe de la Défense.Sur ce total, 54 drones ont été interceptés dans la région de Saratov, à environ 700 km au sud-est de Moscou. Le gouverneur régional, Roman Bousarguine, a fait état de deux blessés dans une frappe contre un hôpital à Engels, sur la rive est de la Volga.A Kropyvnytsky, dans le centre de l’Ukraine, des drones russes ont frappé mercredi soir des immeubles résidentiels et fait huit blessés, dont un enfant, selon les services de secours.