Deux employés de l’ambassade d’Israël abattus devant un musée juif de Washington

Deux employés de l’ambassade d’Israël ont été tués par balle près d’un musée juif de Washington par un homme qui s’est écrié “Libérez la Palestine” lors de son arrestation, une attaque qui provoque un regain de tensions internationales.Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont tous deux dénoncé une agression antisémite, le Premier ministre israélien donnant en outre l’ordre jeudi de renforcer la sécurité de toutes les représentations diplomatiques de son pays dans le monde.Cette attaque a également provoqué un accès de fièvre entre la France et Israël, dont le chef de la diplomatie a accusé des pays européens “d’inciter à la haine”.L’attaque est survenue tard mercredi près du Capital Jewish Museum en plein centre de Washington, non loin du Capitole et de la Maison Blanche et qui accueillait une réception d’une organisation juive.Yechiel Leiter, ambassadeur d’Israël aux États-Unis, a déclaré que les deux victimes étaient “un jeune couple sur le point de se fiancer”. Les autorités israéliennes les ont identifiées comme étant Yaron Lischinsky, un Israélien  — détenteur également d’un passeport allemand, selon Berlin — et Sarah Lynn Milgrim, citoyenne américaine de confession juive.Yaron Lischinsky était assistant de recherche à l’ambassade d’Israël, tandis que Sarah Lynn Milgrim travaillait dans le service de diplomatie publique, selon leurs profils LinkedIn.M. Lischinsky était de confession chrétienne, selon le média Times of Israël, pour qui il avait déjà travaillé en tant que blogueur. La police a identifié le tireur comme étant Elias Rodriguez, âgé de 30 ans et originaire de Chicago, dans le nord des Etats-Unis. “D’après ce que nous savons, il a agi seul”, a déclaré la ministre de la Justice Pam Bondi en visitant le site.- “Violence à ma porte”-“C’est catastrophique”, a dit Kira Elvey, agente immobilière de 54 ans, disant être une membre fondatrice de ce musée qui se consacre “à l’expérience juive” à Washington et sa région. “C’est ici que je vis, où mes enfants vont à l’école, c’est de la violence à ma porte, c’est effrayant”.Selon des témoins, le suspect a initialement été pris pour une victime par le personnel chargé de la sécurité.”Nous avons entendu environ 10 à 15 coups de feu”, a dit Yoni Kalin, qui se trouvait dans le musée. Puis “le garde laisse rentrer ce type. Je suppose qu’ils pensaient qu’il était une victime. (…) Ils l’ont fait asseoir. +Ça va ? Vous avez été blessé ? Que s’est-il passé ?+ Et il a répondu +appelez les flics+”.Puis il a sorti un keffieh, un foulard qui est de longue date un emblème propalestinien, et a dit “c’est moi qui l’ai fait, je l’ai fait pour Gaza”, a raconté un autre témoin, Katie Kalisher.Sur une vidéo, on voit un homme barbu s’écrier “Libérez, libérez la Palestine” avant d’être emmené.La cheffe de la police de Washington Pamela Smith a dit aux médias que le suspect avait été aperçu en train de faire les cent pas devant le musée avant l’attaque. “Il s’est approché d’un groupe de quatre personnes, a sorti une arme de poing et a ouvert le feu”, a-t-elle déclaré.- “Horribles meurtres”-“Ces horribles meurtres (…), évidemment motivés par l’antisémitisme, doivent cesser, MAINTENANT!”, a réagi le président Donald Trump, qui selon la Maison Blanche a parlé à M. Netanhayu. “Nous constatons le terrible prix de l’antisémitisme et l’incitation furieuse (à la violence) contre l’Etat d’Israël”, a déclaré Benjamin Netanyahu.La France, le Canada ainsi que l’Allemagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, figurent parmi les pays qui ont condamné les tirs, tandis que le secrétaire général de l’ONU a dénoncé des “meurtres épouvantables”. L’incitation à la “haine antisémite” est “également le fait de dirigeants et de responsables de nombreux pays et organisations internationales, particulièrement en Europe”, a accusé le chef de la diplomatie israélienne Gidéon Saar, en référence aux nombreuses protestations dans le monde contre l’offensive israélienne à Gaza.Des accusations rejetées avec force par la France. Il s’agit de “propos parfaitement outranciers et parfaitement injustifiés”, a estimé Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.Depuis les attaques du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël et les ripostes israéliennes contre Gaza qui ont fait plus de 50.000 morts selon le mouvement islamiste, les Etats-Unis ont connu une forte hausse des actes antisémites, dénoncée par les autorités.

Trade ‘at stake’: Kenya FM explains role in Uganda opposition kidnapThu, 22 May 2025 17:51:38 GMT

Kenya’s foreign minister on Thursday said trade ties were the country’s priority as he responded to criticism about the kidnapping of a Ugandan opposition leader on its soil last year.Kizza Besigye, 69, was abducted by armed men in the heart of the Kenyan capital in November and re-emerged a few days later at a military …

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Guadeloupe: des rotations inter-îles suspendues en raison des sargasses

Les rotations maritimes sont suspendues jeudi entre Grande-Terre et la Désirade en Guadeloupe, à cause de la présence massive de sargasses qui envahissent le littoral depuis plusieurs semaines, a indiqué une compagnie de ferries. “Cette décision fait suite à l’importante concentration de nappes de sargasses dans le port” de la Désirade, “rendant les conditions de navigation particulièrement difficiles” et “les manÅ“uvres dangereuses dans le port”, a précisé la compagnie Comadile dans un communiqué.Les rotations devraient reprendre vendredi, ajoute la compagnie, qui avait attribué le 8 mai dernier une avarie sur son bateau à “l’épaisseur de la nappe de sargasses”.Fléau récurrent aux Antilles, ces algues brunes présentes dans l’Atlantique déferlent sur les rivages caribéens jusqu’en Floride. En s’échouant sur les plages, elles se décomposent et libèrent des gaz toxiques et nauséabonds, notamment du sulfure d’hydrogène et de l’ammoniac.L’agence publique de la qualité de l’air, Gwad’air, a alerté jeudi sur le dépassement de la concentration de ces gaz sur quatre communes, dont la Désirade. La Guadeloupe expérimente des barrages flottants, dont “5.000 mètres” sont déjà en place, au large des rives les plus touchées, pour “dévier les algues pour en faciliter la collecte, tout en protégeant les plages”, avait indiqué la préfecture fin avril. Une solution plus ou moins efficace: ceux installés à la Désirade ou à Marie-Galante n’empêchent pas l’accumulation des algues.Météo France Antilles Guyane a annoncé jeudi que d’importants échouages de sargasses étaient à prévoir sur le littoral est et sud des îles dans les quatre prochains jours, l’océan restant “chargé en quantité de sargasses”. L’université du Sud de la Floride a estimé dans son bulletin du mois d’avril, réalisé à partir d’observations satellites, que 31 millions de tonnes de sargasses étaient présentes dans l’Atlantique en 2025, soit “40% de plus que le précédent record de 2022”. 

La guerre douanière freinera les efforts en matière de climat, avertit la DG de la COP30

La guerre douanière risque de nuire au commerce des technologies comme les panneaux solaires et les véhicules électriques, et freinera la lutte contre le dérèglement climatique, avertit Ana Toni, la directrice générale de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, dans un entretien à l’AFP.La COP30 se tiendra en novembre dans la ville amazonienne de Belem au Brésil, pays dont Mme Toni est secrétaire nationale pour le changement climatique. Elle a répondu à l’AFP lors d’une réunion préparatoire des pays d’Amérique latine à Panama. QUESTION: La guerre douanière déclenchée par le président américain Donald Trump nuira-t-elle à la lutte contre le réchauffement climatique?REPONSE: Le commerce est un instrument économique très important et nous devons l’utiliser pour aider les pays à atténuer ou à s’adapter le plus rapidement possible [aux effets du changement climatique, NDLR]. Beaucoup de nos bus électriques [en Amérique latine] viennent de Chine ou d’autres continents, c’est une bonne technologie à faible émission de carbone qu’il nous fallait encourager et soutenir. Q : Que signifie pour le monde le fait que Trump veuille retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 ? R : Le peuple américain n’est pas plus en sécurité parce que son président a décidé de quitter l’accord de Paris. Les Latino-Américains ne sont pas plus en sécurité parce que le président Trump a fait ce qu’il a fait. Nous avons vu ce qui s’est passé à Los Angeles — cet incendie qui a détruit tant de maisons, nous pouvons voir maintenant ce qu’ils traversent. Je pense qu’ils (l’administration américaine) le regretteront, mais travaillons avec les institutions américaines et les citoyens des États-Unis qui souhaitent poursuivre l’action sur le changement climatique. Le changement climatique est une guerre (…) chaque jour, des gens meurent à cause de la chaleur, de la sécheresse, des inondations. Les molécules de carbone n’ont pas de passeport. Elles ne comprennent pas nos différences géopolitiques. Nous ne pouvons pas dire que ce carbone vient du Panama, du Brésil ou de Chine. Si nous ne faisons pas cela ensemble, dans un cadre multilatéral (…) nous ne pourrons pas lutter contre le changement climatique. Q : Comment l’Amérique latine peut-elle mieux s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique et que fait-elle pour limiter les émissions de carbone ? R : L’Amérique latine n’attend pas que les pays occidentaux, ou les pays développés, viennent l’aider. Nos dirigeants savent que nous sommes une région très vulnérable (…) De nombreux pays souffrent déjà. Seuls cinq pays d’Amérique latine ont, à ce jour, communiqué leurs nouveaux objectifs pour 2035 — les fameuses CDN (“contributions déterminées au niveau national”, soit les feuilles de route climatiques prévues par l’accord de Paris). Nous espérons donc que tous les pays d’Amérique latine viendront à la COP30 avec leurs contributions nationales, pour affirmer que l’Amérique latine est consciente de ses problèmes, mais fait aussi partie de la solution. C’est dans cette région que nous avons une abondance de ressources naturelles, de forêts, d’énergies renouvelables, donc nous faisons partie de la solution, mais nous devons lancer cette nouvelle économie pour en faire bénéficier les populations et la planète. Q : De quoi la région a-t-elle besoin pour y parvenir ? R : L’Amérique latine est déjà en tête dans de nombreux domaines. Par exemple, au Brésil, nous luttons contre la déforestation (de l’Amazonie) avec d’autres pays. Mais il est vrai que nous avons besoin de soutien, notamment financier, pour voir si nous pouvons avancer plus vite en matière de transition énergétique. La question du financement sera un sujet très important pour nous à la COP30. 

La guerre douanière freinera les efforts en matière de climat, avertit la DG de la COP30

La guerre douanière risque de nuire au commerce des technologies comme les panneaux solaires et les véhicules électriques, et freinera la lutte contre le dérèglement climatique, avertit Ana Toni, la directrice générale de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, dans un entretien à l’AFP.La COP30 se tiendra en novembre dans la ville amazonienne de Belem au Brésil, pays dont Mme Toni est secrétaire nationale pour le changement climatique. Elle a répondu à l’AFP lors d’une réunion préparatoire des pays d’Amérique latine à Panama. QUESTION: La guerre douanière déclenchée par le président américain Donald Trump nuira-t-elle à la lutte contre le réchauffement climatique?REPONSE: Le commerce est un instrument économique très important et nous devons l’utiliser pour aider les pays à atténuer ou à s’adapter le plus rapidement possible [aux effets du changement climatique, NDLR]. Beaucoup de nos bus électriques [en Amérique latine] viennent de Chine ou d’autres continents, c’est une bonne technologie à faible émission de carbone qu’il nous fallait encourager et soutenir. Q : Que signifie pour le monde le fait que Trump veuille retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 ? R : Le peuple américain n’est pas plus en sécurité parce que son président a décidé de quitter l’accord de Paris. Les Latino-Américains ne sont pas plus en sécurité parce que le président Trump a fait ce qu’il a fait. Nous avons vu ce qui s’est passé à Los Angeles — cet incendie qui a détruit tant de maisons, nous pouvons voir maintenant ce qu’ils traversent. Je pense qu’ils (l’administration américaine) le regretteront, mais travaillons avec les institutions américaines et les citoyens des États-Unis qui souhaitent poursuivre l’action sur le changement climatique. Le changement climatique est une guerre (…) chaque jour, des gens meurent à cause de la chaleur, de la sécheresse, des inondations. Les molécules de carbone n’ont pas de passeport. Elles ne comprennent pas nos différences géopolitiques. Nous ne pouvons pas dire que ce carbone vient du Panama, du Brésil ou de Chine. Si nous ne faisons pas cela ensemble, dans un cadre multilatéral (…) nous ne pourrons pas lutter contre le changement climatique. Q : Comment l’Amérique latine peut-elle mieux s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique et que fait-elle pour limiter les émissions de carbone ? R : L’Amérique latine n’attend pas que les pays occidentaux, ou les pays développés, viennent l’aider. Nos dirigeants savent que nous sommes une région très vulnérable (…) De nombreux pays souffrent déjà. Seuls cinq pays d’Amérique latine ont, à ce jour, communiqué leurs nouveaux objectifs pour 2035 — les fameuses CDN (“contributions déterminées au niveau national”, soit les feuilles de route climatiques prévues par l’accord de Paris). Nous espérons donc que tous les pays d’Amérique latine viendront à la COP30 avec leurs contributions nationales, pour affirmer que l’Amérique latine est consciente de ses problèmes, mais fait aussi partie de la solution. C’est dans cette région que nous avons une abondance de ressources naturelles, de forêts, d’énergies renouvelables, donc nous faisons partie de la solution, mais nous devons lancer cette nouvelle économie pour en faire bénéficier les populations et la planète. Q : De quoi la région a-t-elle besoin pour y parvenir ? R : L’Amérique latine est déjà en tête dans de nombreux domaines. Par exemple, au Brésil, nous luttons contre la déforestation (de l’Amazonie) avec d’autres pays. Mais il est vrai que nous avons besoin de soutien, notamment financier, pour voir si nous pouvons avancer plus vite en matière de transition énergétique. La question du financement sera un sujet très important pour nous à la COP30. 

La guerre douanière freinera les efforts en matière de climat, avertit la DG de la COP30

La guerre douanière risque de nuire au commerce des technologies comme les panneaux solaires et les véhicules électriques, et freinera la lutte contre le dérèglement climatique, avertit Ana Toni, la directrice générale de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, dans un entretien à l’AFP.La COP30 se tiendra en novembre dans la ville amazonienne de Belem au Brésil, pays dont Mme Toni est secrétaire nationale pour le changement climatique. Elle a répondu à l’AFP lors d’une réunion préparatoire des pays d’Amérique latine à Panama. QUESTION: La guerre douanière déclenchée par le président américain Donald Trump nuira-t-elle à la lutte contre le réchauffement climatique?REPONSE: Le commerce est un instrument économique très important et nous devons l’utiliser pour aider les pays à atténuer ou à s’adapter le plus rapidement possible [aux effets du changement climatique, NDLR]. Beaucoup de nos bus électriques [en Amérique latine] viennent de Chine ou d’autres continents, c’est une bonne technologie à faible émission de carbone qu’il nous fallait encourager et soutenir. Q : Que signifie pour le monde le fait que Trump veuille retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 ? R : Le peuple américain n’est pas plus en sécurité parce que son président a décidé de quitter l’accord de Paris. Les Latino-Américains ne sont pas plus en sécurité parce que le président Trump a fait ce qu’il a fait. Nous avons vu ce qui s’est passé à Los Angeles — cet incendie qui a détruit tant de maisons, nous pouvons voir maintenant ce qu’ils traversent. Je pense qu’ils (l’administration américaine) le regretteront, mais travaillons avec les institutions américaines et les citoyens des États-Unis qui souhaitent poursuivre l’action sur le changement climatique. Le changement climatique est une guerre (…) chaque jour, des gens meurent à cause de la chaleur, de la sécheresse, des inondations. Les molécules de carbone n’ont pas de passeport. Elles ne comprennent pas nos différences géopolitiques. Nous ne pouvons pas dire que ce carbone vient du Panama, du Brésil ou de Chine. Si nous ne faisons pas cela ensemble, dans un cadre multilatéral (…) nous ne pourrons pas lutter contre le changement climatique. Q : Comment l’Amérique latine peut-elle mieux s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique et que fait-elle pour limiter les émissions de carbone ? R : L’Amérique latine n’attend pas que les pays occidentaux, ou les pays développés, viennent l’aider. Nos dirigeants savent que nous sommes une région très vulnérable (…) De nombreux pays souffrent déjà. Seuls cinq pays d’Amérique latine ont, à ce jour, communiqué leurs nouveaux objectifs pour 2035 — les fameuses CDN (“contributions déterminées au niveau national”, soit les feuilles de route climatiques prévues par l’accord de Paris). Nous espérons donc que tous les pays d’Amérique latine viendront à la COP30 avec leurs contributions nationales, pour affirmer que l’Amérique latine est consciente de ses problèmes, mais fait aussi partie de la solution. C’est dans cette région que nous avons une abondance de ressources naturelles, de forêts, d’énergies renouvelables, donc nous faisons partie de la solution, mais nous devons lancer cette nouvelle économie pour en faire bénéficier les populations et la planète. Q : De quoi la région a-t-elle besoin pour y parvenir ? R : L’Amérique latine est déjà en tête dans de nombreux domaines. Par exemple, au Brésil, nous luttons contre la déforestation (de l’Amazonie) avec d’autres pays. Mais il est vrai que nous avons besoin de soutien, notamment financier, pour voir si nous pouvons avancer plus vite en matière de transition énergétique. La question du financement sera un sujet très important pour nous à la COP30. 

Le G7 Finances cherche le consensus à l’approche de la fin des négociations

Les argentiers du G7 se lancent dans les derniers pourparlers jeudi au Canada pour trouver un langage commun et présenter un front uni malgré les dissensions fortes au sein du groupe sur des sujets aussi importants que les droits de douane ou l’Ukraine.La présidence canadienne, qui avait invité le ministre ukrainien des Finances pour envoyer un “message fort au monde”, a fixé comme priorités de ce G7 Finances de “restaurer la stabilité et la croissance” et de renouveler un soutien sans faille à Kiev.Selon plusieurs sources diplomatiques interrogées par l’AFP, les pays sont en train de travailler sur un communiqué final qui sera publié dans la journée. La veille, une autre source prenant part aux négociations avait affirmé que des membres étaient prêts à y renoncer si cela générait une nouvelle source de crispation avec les Américains.”L’ambiance des réunions était positive et constructive”, a déclaré à l’AFP le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis, estimant que les discussions “progressaient bien”.Selon lui, les fonctionnaires ont avancé sur de nombreux sujets, notamment concernant les déséquilibres de l’économie mondiale mais aussi en ce qui concerne la réponse à l’agression russe en Ukraine.”L’ambiance était chaleureuse. On a parlé entre amis et alliés”, a déclaré à l’AFP le ministre des Finances français Eric Lombard. “Nous ne sommes pas d’accord sur tout mais on a parlé de tout”.Il se félicite notamment d’une “avancée nette” sur le soutien à l’Ukraine et la question d’augmenter la pression sur Moscou.- “Main tendue” -Pour leur dernier jour de discussions à Banff au coeur des Rocheuses canadiennes, les ministres des Finances des sept économies avancées – Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni – plancheront sur la criminalité financière et l’intelligence artificielle.Des sujets peu conflictuels au regard des nombreux points d’achoppement apparus entre les différentes nations du G7 depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.En imposant des droits de douane d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, le président américain remet en question le multilatéralisme et menace le monde d’un ralentissement économique général.Même si elle n’était pas directement abordée en session plénière, la question des taxes douanières constitue la toile de fond de toutes les discussions. Et c’est le sujet mis en avant par tous les ministres lors de leur rencontre avec Scott Bessent, le secrétaire américain au Trésor.”Nous devons résoudre les différends commerciaux actuels le plus rapidement possible, dans l’intérêt de tous”, a déclaré jeudi le ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, à la presse.”Notre main est tendue”, a-t-il ajouté, notant que les droits de douane américains menacent l’emploi et la croissance des deux côtés de l’Atlantique. “Nous devons trouver des solutions communes.”- “Sanctions plus fortes” -Autre priorité de ce G7 pour le Canada et les Européens, et point de tensions avec les Américains ces dernières semaines: l’Ukraine, dont la reconstruction était au programme des sessions communes.Invité spécial à Banff, le ministre ukrainien des Finances, Sergii Marchenko, a plaidé pour que des “sanctions plus fortes” soient prises à l’encontre de la Russie, afin de pousser Moscou à faire taire les armes.Il y a un an, une réunion du G7 Finances avait permis d’avancer vers un accord pour utiliser les intérêts générés par les avoirs souverains russes qui ont été gelés en représailles de l’invasion par la Russie de l’Ukraine en février 2022. La tonalité finale de cette réunion de Banff sera aussi scrutée de près car elle est vue comme une répétition à moins d’un mois du sommet qui réunira les dirigeants des pays, également dans les Rocheuses canadiennes du 15 au 17 juin.A cette occasion, pour la première fois depuis son retour au pouvoir, le Canada recevra Donald Trump qui ne cesse de répéter qu’il rêve d’annexer son voisin du nord.

Disney suspends Venezuelan workers after protected status revoked

Entertainment giant Disney has placed at least 45 Venezuelan employees on unpaid leave, the company told AFP Thursday, following the US Supreme Court’s decision to allow the revocation of a special legal status that shielded them from deportation.Shortly after returning to office, President Donald Trump revoked temporary protected status (TPS) for Venezuelan nationals, which shields foreign citizens from deportation who cannot safely return home — affecting about 350,000 people.The US Supreme Court has allowed that revocation to stand pending an appeal in a lower court.”As we sort out the complexities of this situation, we have placed affected employees on leave with benefits to ensure they are not in violation of the law,” a spokesperson for Disney said in a statement, however noting the leave is “unpaid.””We are committed to protecting the health, safety, and well-being of all our employees who may be navigating changing immigration policies and how they could impact them or their families,” the statement added.The entertainment giant informed workers placed on leave that their employment will be terminated if they do not find an alternate work permit within 30 days, according to the Miami Herald.It was not immediately clear where all of the employees worked, but the newspaper said it had spoken to several who work at Disney World in Orlando. One Venezuelan Disney employee, a woman in her 40s, told the Herald she was “very distressed” by the suspension.”We have bills, we just renewed our apartment lease, my son goes to college,” she told the publication.Former president Joe Biden had extended TPS for Venezuelans for 18 months just days before Trump returned to the White House in January, citing ongoing crises in the South American country under longtime ruler Nicolas Maduro.But Homeland Security Secretary Kristi Noem moved to revoke the protections, leading to the ensuing court battle.

Rapper Kid Cudi testifies of torched car in Sean Combs trial

US rapper Kid Cudi on Thursday described having his home broken into and his car set on fire amid music mogul Sean Combs’s rage over his one-time girlfriend Casandra Ventura’s relationship with the rapper.The highly anticipated testimony from the famous rapper Kid Cudi, whose real name is Scott Mescudi, follows last week’s bombshell testimony in Manhattan federal court from Ventura, who said she was physically and psychologically abused for years by Combs.The once-powerful music industry figure is on trial for sex trafficking and racketeering.Mescudi described one day when Ventura called him sounding “scared” and “nervous” as she told him that Combs had found out about their fling.Mescudi said he had thought Ventura and Combs weren’t together any longer when he started seeing her, but took her to the Sunset Marquee hotel for her safety.”I just wanted to put her somewhere she’d be off the radar,” testified Mescudi, who told jurors he knew that Combs abused Ventura.As the pair hid out, Mescudi said they received a call from Combs’s assistant Capricorn Clark, who said she had been forced to ride along to Mescudi’s home where Combs had gone inside.Mescudi called Combs who said “I’m over here waiting for you.”When he arrived, he didn’t see Combs, but he did find his dog, which was usually allowed to roam free around the house, locked in a bathroom.Mescudi said his impulse was to fight Combs but instead he called the police.Shortly thereafter in January 2012, Mescudi said he received a call from his dog sitter who said the rapper’s car was on fire.Jurors were shown six photos of the mangled, ruined car that was found next to a Molotov cocktail.Asked by prosecutors how he reacted to the discovery, Mescudi, who took the stand in a black leather jacket and white tee, said simply “what the fuck.”Ventura previously testified that in his fury over the love triangle, Combs had threatened to blow up Mescudi’s vehicle.- ‘Just so angry’ -Prosecutors say Combs was the kingpin of a criminal enterprise for decades, a ring that wielded its power including through arson, bribery and kidnapping.Combs, 55, is also on trial for sex trafficking; if he is found guilty of the alleged federal crimes, he faces an effective life prison sentence.Ventura told jurors that Combs — who she says coerced her into “freak-off” sex marathons with male prostitutes for years — flew into a violent rage after he learned of her romance with Mescudi, lunging at her with a wine corkscrew and threatening to make public sexually explicit footage of her.”He was just so angry,” she said during her four days on the stand. “He told me about videos that he had that he was going to release, and how he was going to hurt Scott and I.”Mescudi corroborated testimony from Ventura saying that when confronted about the scorched car, the powerful music mogul played dumb.”I don’t know what you’re talking about,” Mescudi said Combs told him.Asked by prosecutors what Mescudi took that to mean, the rapper replied: “That he was lying.”

California’s electric car drive put on blocks by US Senate

US senators on Thursday blocked California’s landmark mandate phasing out gas-powered cars, dealing a blow to the state’s move towards electric vehicles in a pointed rebuke of Democratic climate change policies.The Republican-led Senate revoked a waiver instituted under then-president Joe Biden that allowed the Golden State to set aside national pollution standards for cars and set its own more stringent regulations.But the Senate’s rubber stamp of a House-passed bill is likely to be challenged in court, setting up a battle royale between California’s left-leaning government and President Donald Trump.California Governor Gavin Newsom warned Trump’s Republicans ahead of the vote against action that would “cede American car-industry dominance to China and clog the lungs of our children.”The West Coast state’s San Joaquin Valley and its biggest city, Los Angeles, historically tolerated persistent smog before decades of efforts to clean up the worst air pollution in the country.Part of that push was a mandate ensuring that a third of new 2026 model cars sold in the state must be zero-emission, rising to two-thirds in 2030 and 100 percent in 2035. Republicans in Washington argue that this is costly, unworkable and anathema to consumer choice.”California got special permission from the Biden administration to ban gas-powered cars. Because of their market share, this would impact the entire nation,” said right-wing Utah Senator Mike Lee.”But Gavin Newsom doesn’t get to ruin 49 other states.”Republicans argue that the Congressional Review Act gives them the right to overturn California’s carve-out on a simple majority vote.But Democrats say Thursday’s move was illegal, as nonpartisan watchdogs including the Government Accountability Office and the Senate Parliamentarian said the CRA could not be applied to waivers.The Senate has only overruled its parliamentarian a handful of times in since the role was launched in the 1930s.Trump harshly criticized electric vehicles (EVs) as he sought reelection, despite significant federal funding allocated to projects in Republican districts, where thousands of jobs are expected to be created.He took aim at the sector as part of his flurry of executive orders on his first day in office in a bid to ensure what he called a “level” playing field for gasoline-powered motors.But he has not been consistent in his opposition — even taking time out of his schedule to promote former right-hand man Elon Musk’s prestige EV company Tesla at the White House.  US EV sales reached 1.3 million units last year, up 7.3 percent from 2023, according to Cox Automotive’s Kelley Blue Book, but automakers have recently scaled back investments, pointing to slowing demand growth.Â