Emoi après des heurts lors du concert d’un orchestre israélien à Paris

Fumigènes dans les gradins, heurts, interruptions du concert: les incidents qui ont émaillé jeudi soir un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël à Paris ont suscité vendedu une vague de condamnations dans la classe politique, à l’exception de LFI. Trois hommes et une femme ont été placés en garde à vue pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations. Un des suspects est fiché S pour ses liens avec la “mouvance contestataire”, selon une source proche du dossier.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez a indiqué que la soirée avait été “perturbée par des militants (…) propalestiniens”, dont deux “ont craqué des fumigènes”, ce qui est “totalement irresponsable”. “Il n’y a aucune cause qui justifie qu’on mette en danger la vie des spectateurs”, a-t-il ajouté lors d’un déplacement à Bourges.La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a indiqué avoir porté plainte et a condamné “fermement les graves incidents” survenus dans la grande salle de concert Pierre-Boulez.Des vidéos en ligne montrent une personne qui brandit un fumigène depuis les gradins. D’autres personnes tentent de l’intercepter et des violences éclatent.”A trois reprises, des spectateurs ont tenté de diverses manières d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes”, a précisé la Philharmonie. “Le concert a démarré normalement. Il s’est passé quelques minutes, ensuite il y a eu un premier mouvement de foule et une altercation”, a raconté à l’AFP Méryl, une spectatrice venue avec une amie, “qui a eu vraiment peur”. “Aucun artiste ne doit être boycotté même si on n’est pas d’accord avec la politique du pays”, a déclaré à l’AFP une autre spectatrice sous couvert de l’anonymat.Les agitateurs évacués, le concert s’est “achevé dans le calme” sous la direction du chef d’orchestre Lahav Shani, selon la Philharmonie.- “Visée politique” -“La violence n’a pas sa place dans une salle de concert”, a dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, en soulignant que “la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République”.Aurore Bergé, ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, a pour sa part qualifié d'”indigne de notre pays” ce qu'”a subi” l’Orchestre philharmonique d’Israël. “L’antisémitisme, sous toutes ses formes, n’aura jamais sa place en France”, a-t-elle ajouté.”Dès que ces voyous ont fait sortir des fumigènes, ils se sont fait tabasser. C’était le public qui réagissait naturellement”, a affirmé à l’AFP l’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, présent au concert.De son côté, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon “ne condamne pas” les incidents. “Vous ne pouvez pas empêcher à des gens d’exprimer une protestation contre un génocide”, a-t-il affirmé.Le PS a aussi réagi par la voix de son premier secrétaire Olivier Faure, pour qui “on n’interdit pas un orchestre israélien de jouer à la philharmonie de Paris parce qu’on combat Netanyahu. La musique ne bombarde personne”.”Il y avait une visée politique dans ce concert” qui “s’est conclu par l’hymne national israélien joué en bis”, a argué pour sa part auprès de l’AFP Ghislain Gauthier, secrétaire général de la CGT Spectacle.”L’hymne israélien n’était pas prévu dans le programme de l’orchestre. Il a été interprété en deuxième bis” et “sans que la Philharmonie en soit préalablement informée”, a affirmé la Philharmonie dans un communiqué. “C’est donc la responsabilité de l’orchestre et de lui seul”.Ces derniers jours, la CGT Spectacle avait réclamé que la Philharmonie “rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants” d’Israël, notamment dans la guerre à Gaza. Des militants propalestiniens avaient aussi demandé l’annulation du concert.Pour sa part, la cheffe de file du RN Marine Le Pen a dénoncé des actes “intolérables” provoqués par “des activistes antisémites d’extrême gauche” et le président du parti, Jordan Bardella, a dénoncé “un acte de haine antisémite”.Sollicité par l’AFP, l’entourage du chef d’orchestre Lahav Shani a indiqué qu’il n’était pas disponible pour réagir et “restait concentré sur la musique et ses musiciens”.

Emoi après des heurts lors du concert d’un orchestre israélien à Paris

Fumigènes dans les gradins, heurts, interruptions du concert: les incidents qui ont émaillé jeudi soir un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël à Paris ont suscité vendedu une vague de condamnations dans la classe politique, à l’exception de LFI. Trois hommes et une femme ont été placés en garde à vue pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations. Un des suspects est fiché S pour ses liens avec la “mouvance contestataire”, selon une source proche du dossier.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez a indiqué que la soirée avait été “perturbée par des militants (…) propalestiniens”, dont deux “ont craqué des fumigènes”, ce qui est “totalement irresponsable”. “Il n’y a aucune cause qui justifie qu’on mette en danger la vie des spectateurs”, a-t-il ajouté lors d’un déplacement à Bourges.La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a indiqué avoir porté plainte et a condamné “fermement les graves incidents” survenus dans la grande salle de concert Pierre-Boulez.Des vidéos en ligne montrent une personne qui brandit un fumigène depuis les gradins. D’autres personnes tentent de l’intercepter et des violences éclatent.”A trois reprises, des spectateurs ont tenté de diverses manières d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes”, a précisé la Philharmonie. “Le concert a démarré normalement. Il s’est passé quelques minutes, ensuite il y a eu un premier mouvement de foule et une altercation”, a raconté à l’AFP Méryl, une spectatrice venue avec une amie, “qui a eu vraiment peur”. “Aucun artiste ne doit être boycotté même si on n’est pas d’accord avec la politique du pays”, a déclaré à l’AFP une autre spectatrice sous couvert de l’anonymat.Les agitateurs évacués, le concert s’est “achevé dans le calme” sous la direction du chef d’orchestre Lahav Shani, selon la Philharmonie.- “Visée politique” -“La violence n’a pas sa place dans une salle de concert”, a dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, en soulignant que “la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République”.Aurore Bergé, ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, a pour sa part qualifié d'”indigne de notre pays” ce qu'”a subi” l’Orchestre philharmonique d’Israël. “L’antisémitisme, sous toutes ses formes, n’aura jamais sa place en France”, a-t-elle ajouté.”Dès que ces voyous ont fait sortir des fumigènes, ils se sont fait tabasser. C’était le public qui réagissait naturellement”, a affirmé à l’AFP l’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, présent au concert.De son côté, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon “ne condamne pas” les incidents. “Vous ne pouvez pas empêcher à des gens d’exprimer une protestation contre un génocide”, a-t-il affirmé.Le PS a aussi réagi par la voix de son premier secrétaire Olivier Faure, pour qui “on n’interdit pas un orchestre israélien de jouer à la philharmonie de Paris parce qu’on combat Netanyahu. La musique ne bombarde personne”.”Il y avait une visée politique dans ce concert” qui “s’est conclu par l’hymne national israélien joué en bis”, a argué pour sa part auprès de l’AFP Ghislain Gauthier, secrétaire général de la CGT Spectacle.”L’hymne israélien n’était pas prévu dans le programme de l’orchestre. Il a été interprété en deuxième bis” et “sans que la Philharmonie en soit préalablement informée”, a affirmé la Philharmonie dans un communiqué. “C’est donc la responsabilité de l’orchestre et de lui seul”.Ces derniers jours, la CGT Spectacle avait réclamé que la Philharmonie “rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants” d’Israël, notamment dans la guerre à Gaza. Des militants propalestiniens avaient aussi demandé l’annulation du concert.Pour sa part, la cheffe de file du RN Marine Le Pen a dénoncé des actes “intolérables” provoqués par “des activistes antisémites d’extrême gauche” et le président du parti, Jordan Bardella, a dénoncé “un acte de haine antisémite”.Sollicité par l’AFP, l’entourage du chef d’orchestre Lahav Shani a indiqué qu’il n’était pas disponible pour réagir et “restait concentré sur la musique et ses musiciens”.

Abigail Spanberger et Mikie Sherrill, nouveaux visages des démocrates modérés aux Etats-Unis

Deux démocrates modérées, l’une passée par la CIA, l’autre ex-pilote d’hélicoptère dans la marine. Amies depuis presque 10 ans et fraîchement élues gouverneures, Abigail Spanberger et Mikie Sherrill font figure de modèle pour un parti qui cherche encore un cap face à Donald Trump.Abigail Spanberger, 46 ans, était la grande favorite des sondages pour devenir …

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Mercosur: Macron affirme être vigilant après le tollé provoqué par ses propos

Emmanuel Macron a réaffirmé vendredi qu’il restait “vigilant” et attendait encore des “réponses claires” sur l’accord commercial entre l’Union européenne et le bloc latino-américain du Mercosur, après le tollé causé en France par ses propos “positifs” quant à un possible feu vert.”Nous avons commencé à être entendus par la Commission” européenne, “c’est ce qui fait que j’ai pu dire que j’étais plus positif quand elle a présenté un élément nouveau par rapport à l’accord initial avec une clause de sauvegarde agricole robuste”, a dit le président français lors d’une conférence de presse à Mexico.Il a toutefois tenté de rassurer: “je reste vigilant, (…) car je défends les intérêts de la France et nous continuons à nous battre”, “la France continue d’attendre des réponses claires”, a-t-il martelé.Tard jeudi soir, le président français avait mis le feu aux poudres en se disant “plutôt positif” quant à la possibilité d’accepter ce traité de libre-échange, alors qu’il s’exprimait devant la presse en marge du sommet des chefs d’Etats précédant la COP30 à Belem au Brésil. Quelques heures plus tard, la ministre française de l’Agriculture (issue de LR) Annie Genevard, avait au contraire estimé que les garanties obtenues par la France pour protéger ses cultivateurs et éleveurs ne sont pas encore suffisantes: “aujourd’hui, même s’il y a des avancées, le compte n’y est pas”, avait-elle dit dans un message sur X.- “Trahison” -A gauche comme à droite, une grande partie de la classe politique a martelé vendredi que cet accord devait être “rejeté”, s’indignant des propos d’Emmanuel Macron.Quant au puissant syndicat agricole FNSEA, il a dénoncé “un reniement total”, déplorant les propos du président de la république qui avait pourtant affirmé “sa ferme opposition” à cet accord, a réagi Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, dans un message sur X. “En choisissant ce moment et ce lieu pour tendre la main au Mercosur, le Président de la République signe sa rupture avec l’agriculture française”, a-t-il prévenu.Pour Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, “le Mercosur, c’est la mort de l’agriculture”. Historiquement opposée aux accords de libre-échange, la Confédération paysanne dénonce “une trahison”.”Il nous avait dit, la main sur le coeur, au Salon de l’agriculture, qu’il s’opposerait à cet accord. (…) On est plus qu’en colère”, a déclaré à l’AFP un de ses porte-parole, Stéphane Galais.Cet accord, sur la table depuis des décennies mais signé fin 2024, doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines, vins… en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay. Mais il facilitera aussi l’entrée de bœuf, volaille, sucre, miel… via des droits de douane réduits.- “Plan social” -Emmanuel Macron a cité jeudi l’obtention par la France de clauses de sauvegarde renforcées censées préserver les produits agricoles européens en cas de brusque hausse des importations ou baisse des prix liées à l’importation de produits latino-américains.Mais pour tous les syndicats sectoriels français, ces clauses ne protègent en rien d’une distorsion de concurrence liée à des normes environnementales et sanitaires moins exigeantes en Amérique du Sud.Cet accord, décrié aussi par une majorité de la classe politique française, intervient alors que de nombreuses filières agricoles sont en souffrance, comme l’élevage bovin: aujourd’hui, les importations d’aloyaux venues du Mercosur arrivent déjà à des coûts inférieurs de 18% à 32%, selon l’Institut de l’élevage.Le patron de la FNSEA appelle vendredi “les eurodéputés français à faire bloc pour s’opposer à cet accord”, dont la Commission européenne a lancé le processus de ratification.”Ces clauses de sauvegarde, on n’en veut pas. Il faut sortir de l’agriculture de ces accords de libre-échange. C’est tout”, a dit Véronique Le Floch vendredi à l’AFP.Parmi les “lignes rouges” citées par la ministre française de l’Agriculture, figurent l’obtention de clauses de sauvegarde “opérationnelles”, mais aussi des “mesures miroirs” garantissant que les produits respectent les mêmes normes, avec des “contrôles renforcés” sur les produits importés.A l’issue d’une rencontre entre le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la présidence brésilienne a indiqué mercredi qu’ils étaient “disposés à signer” l’accord lors du sommet du Mercosur, le 20 décembre à Rio de Janeiro.sb-cho-fff-jul/jbo/nth

Mercosur: Macron affirme être vigilant après le tollé provoqué par ses propos

Emmanuel Macron a réaffirmé vendredi qu’il restait “vigilant” et attendait encore des “réponses claires” sur l’accord commercial entre l’Union européenne et le bloc latino-américain du Mercosur, après le tollé causé en France par ses propos “positifs” quant à un possible feu vert.”Nous avons commencé à être entendus par la Commission” européenne, “c’est ce qui fait que j’ai pu dire que j’étais plus positif quand elle a présenté un élément nouveau par rapport à l’accord initial avec une clause de sauvegarde agricole robuste”, a dit le président français lors d’une conférence de presse à Mexico.Il a toutefois tenté de rassurer: “je reste vigilant, (…) car je défends les intérêts de la France et nous continuons à nous battre”, “la France continue d’attendre des réponses claires”, a-t-il martelé.Tard jeudi soir, le président français avait mis le feu aux poudres en se disant “plutôt positif” quant à la possibilité d’accepter ce traité de libre-échange, alors qu’il s’exprimait devant la presse en marge du sommet des chefs d’Etats précédant la COP30 à Belem au Brésil. Quelques heures plus tard, la ministre française de l’Agriculture (issue de LR) Annie Genevard, avait au contraire estimé que les garanties obtenues par la France pour protéger ses cultivateurs et éleveurs ne sont pas encore suffisantes: “aujourd’hui, même s’il y a des avancées, le compte n’y est pas”, avait-elle dit dans un message sur X.- “Trahison” -A gauche comme à droite, une grande partie de la classe politique a martelé vendredi que cet accord devait être “rejeté”, s’indignant des propos d’Emmanuel Macron.Quant au puissant syndicat agricole FNSEA, il a dénoncé “un reniement total”, déplorant les propos du président de la république qui avait pourtant affirmé “sa ferme opposition” à cet accord, a réagi Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, dans un message sur X. “En choisissant ce moment et ce lieu pour tendre la main au Mercosur, le Président de la République signe sa rupture avec l’agriculture française”, a-t-il prévenu.Pour Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, “le Mercosur, c’est la mort de l’agriculture”. Historiquement opposée aux accords de libre-échange, la Confédération paysanne dénonce “une trahison”.”Il nous avait dit, la main sur le coeur, au Salon de l’agriculture, qu’il s’opposerait à cet accord. (…) On est plus qu’en colère”, a déclaré à l’AFP un de ses porte-parole, Stéphane Galais.Cet accord, sur la table depuis des décennies mais signé fin 2024, doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines, vins… en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay. Mais il facilitera aussi l’entrée de bœuf, volaille, sucre, miel… via des droits de douane réduits.- “Plan social” -Emmanuel Macron a cité jeudi l’obtention par la France de clauses de sauvegarde renforcées censées préserver les produits agricoles européens en cas de brusque hausse des importations ou baisse des prix liées à l’importation de produits latino-américains.Mais pour tous les syndicats sectoriels français, ces clauses ne protègent en rien d’une distorsion de concurrence liée à des normes environnementales et sanitaires moins exigeantes en Amérique du Sud.Cet accord, décrié aussi par une majorité de la classe politique française, intervient alors que de nombreuses filières agricoles sont en souffrance, comme l’élevage bovin: aujourd’hui, les importations d’aloyaux venues du Mercosur arrivent déjà à des coûts inférieurs de 18% à 32%, selon l’Institut de l’élevage.Le patron de la FNSEA appelle vendredi “les eurodéputés français à faire bloc pour s’opposer à cet accord”, dont la Commission européenne a lancé le processus de ratification.”Ces clauses de sauvegarde, on n’en veut pas. Il faut sortir de l’agriculture de ces accords de libre-échange. C’est tout”, a dit Véronique Le Floch vendredi à l’AFP.Parmi les “lignes rouges” citées par la ministre française de l’Agriculture, figurent l’obtention de clauses de sauvegarde “opérationnelles”, mais aussi des “mesures miroirs” garantissant que les produits respectent les mêmes normes, avec des “contrôles renforcés” sur les produits importés.A l’issue d’une rencontre entre le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la présidence brésilienne a indiqué mercredi qu’ils étaient “disposés à signer” l’accord lors du sommet du Mercosur, le 20 décembre à Rio de Janeiro.sb-cho-fff-jul/jbo/nth

Medical all-clear after anti-Trump package opened at US base

Seven people briefly felt ill after a suspicious package was opened on Thursday at the military base near the US capital that is home to Air Force One, the presidential jet, a base spokesperson said Friday.The package contained “negative sentiments” towards President Donald Trump but there were “no specific threats towards the president or other government officials,” the spokesperson for Joint Base Andrews said in a statement.”Emergency responders evacuated the building and connecting building and established a cordon around the area,” the statement said. “Seven individuals felt ill and were assessed by the JB Andrews medical team and were released.”The spokesperson said testing was conducted for contaminants but “no powder or hazardous materials were found and there is no active threat.”US media had reported previously that the package contained a white powder.Joint Base Andrews in Maryland is a short drive from Washington and is used by senior US government officials.Trump landed at the facility as recently as Wednesday on an Air Force One flight returning him from a business forum in Florida.According to CNN, the package was opened in a building that houses the Air National Guard Readiness Center on the sprawling base.

Val-de-Marne: un Américain condamné à 30 ans de prison pour avoir tué son ex-épouse et son amant

Pour avoir assassiné son ex-épouse et l’amant de celle-ci en juillet 2020, faits qu’il a nié jusqu’aux dernières minutes du procès, Charles Dietrich, Américain de 50 ans a été condamné vendredi à Créteil à 30 ans de réclusion.La Cour d’assises du Val-de-Marne a assorti la peine d’une période de sûreté de 20 ans et du retrait total de l’autorité parentale sur les trois enfants qu’il a eus avec la victime.”Vous avez contesté froidement les faits sans exprimer aucun regret ou aucune remise en question”, a souligné le président en lisant le verdict.Pendant une semaine, la cour a entendu comment ce résident du Colorado avait fait un voyage éclair en juillet 2020 en Ile-de-France, sans prévenir ses proches ou les trois filles qu’il avait eues avec Aurélie et qui étaient avec lui aux Etats-Unis pour les vacances d’été.Suivant attentivement les débats via des interprètes et très présent dans les échanges, Charles Dietrich a avoué être allé jusqu’à la résidence d’Aurélie mais nié s’être introduit dans la maison et être l’auteur des tirs qui ont tué cette femme de 43 ans et son amant de 42 ans.Confronté aux photos des corps, il a décrit une scène “sauvage” mais a assuré avoir été sur place pour débattre du lieu de résidence de la famille recomposée et ne pas avoir vu Aurélie avant de rentrer aux Etats-Unis.De même, il jure n’avoir jamais vu l’arme qui a été retrouvée dans la Marne et qui a été achetée aux Etats-Unis avec son numéro de permis de conduire et voit là la preuve d’un “piège”.”Il n’était pas dans la CIA…”, a pointé le président du tribunal qui l’interrogeait sur les ennemis qu’il aurait pu avoir, assez puissants pour monter un complot des deux côtés de l’Atlantique.- “Acte de guerre” -Pour l’avocate générale, qui avait requis la réclusion à perpétuité jeudi soir, ce double assassinat est “un acte de guerre obéissant à un plan de bataille, un acte de guerre privée” avec pour objectif de récupérer la garde de ses filles.Stéphanie Gauthier avait demandé que la peine soit assortie d’une période de sûreté de 20 ans et du retrait total de l’autorité parentale sur les enfants que Charles D. avait eues avec la victime.Les avocats des parties civiles ont eux demandé à l’Américain la “vérité”.Mais ce dernier a utilisé ses derniers mots pour reprendre pendant une heure sa vision des faits: l’enquête aurait été menée à charge, certaines preuves falsifiées par la police…”La police pense clairement que la loi est bonne pour vous, les bonnes poires, et n’est pas faite pour eux (les policiers, NDLR)”, a-t-il réitéré avant que le jury ne se retire pour délibérer.Quelques instants plus tôt, ses conseils ont évoqué le déni de leur client.”Quelque part, ne pas reconnaître ces faits-là, c’est qu’il y a un brin d’humanité”, a plaidé Me Yvan Bonet.”Une peine de perpétuité pour un homme de 50 ans est une peine de mort”, a-t-il résumé.”Il est difficile d’apprécier la part de déni dans votre prise de défense même s’il peut paraitre impossible d’assumer face à vos filles la responsabilité de la mort de leur mère”, a conclu le président après la lecture du verdict.”Je ne crois pas qu’en tuant la mère de vos trois filles vous soyez un bon père. Il va falloir assumer la responsabilité de vos actes, j’espère que vous me comprenez ?”, a-t-il ajouté.”Je comprends”, a murmuré M. Dietrich.

Kendrick Lamar leads Grammy noms with nine

Rapper Kendrick Lamar leads the nominations for the 2026 Grammy Awards with nine, the Recording Academy announced Friday — fresh off winning five golden gramophones at the last gala honoring the best in music.Lady Gaga ranked second among performers with seven nods for her “Mayhem” album, followed by a trio of artists tied at six — Bad Bunny, pop princess Sabrina Carpenter and R&B singer-songwriter Leon Thomas.Lamar will vie for album, record and song of the year honors at the 68th Grammys, which will take place in Los Angeles on February 1.Also competing for the coveted best album award are: Gaga; Bad Bunny; Carpenter; Thomas; Tyler, the Creator; hip-hop duo Clipse (Pusha T and Malice); and pop superstar Justin Bieber — with his first studio effort in four years.Lamar, 38, dominated the Grammys in February with five awards for the wildly infectious “Not Like Us,” his viral diss track targeting fellow rapper Drake.A week later, the Pulitzer Prize winner commanded one of the world’s most high-profile stages as the Super Bowl’s halftime show headliner, performing a string of classics — including the knockout blow in his battle with his Canadian rival.But the song did not feature on his most recent album “GNX” — the source of his nominated material this time out.Lady Gaga, 39, made a splashy comeback to touring with “Mayhem,” her collection of full-on pop bangers with a dark edge that embraces her dramatic side.She also will compete for album, record and song of the year, as will Bad Bunny.The 31-year-old superstar, born Benito Antonio Martinez Ocasio, also has a pile of nods for next week’s Latin Grammys and will headline the next Super Bowl halftime show in February.He completed a three-month residency in his native Puerto Rico this year and hosted the season opener of “Saturday Night Live.”He is set to open a world tour in support of “Debi Tirar Mas Fotos” (I Should Have Taken More Photos) later this month in the Dominican Republic.Other artists in the mix are rapper Doechii and R&B artist SZA, each with five nominations. “Golden,” the massive hit song from Netflix’s animated smash “KPop Demon Hunters,” earned three Grammy nods — including one for song of the year. And up for best new artist are Alex Warren, girl group Katseye, Britain’s Olivia Dean, TikTok dancer-turned-singer Addison Rae, The Marias, sombr, Lola Young and Thomas — who was already a Grammy winner two years ago for producing a song by SZA.Producers Jack Antonoff and Cirkut each earned seven nominations.There will be two new categories at the 2026 gala — best album cover and best traditional country album. The existing best country album category is now called best contemporary country album.- More diverse? -Industry watchers will be dissecting the full list of nominees in all 95 categories to see if changes made by the Recording Academy, which hands out the awards, have addressed concerns about diversity.More than 3,800 new members were admitted to the academy, greatly expanding the number of eligible Grammy voters.Half of those new members are age 39 or younger, and 58 percent of them are people of color, the academy announced earlier this week.  Invitations were also offered to all members of the Latin Recording Academy, which will hand out the Latin Grammys next week in Las Vegas.”This year’s class reflects the vibrancy of today’s diverse music landscape,” Recording Academy CEO Harvey Mason Jr said in a statement.So why is Taylor Swift not in the Grammys mix? After all, Swift’s “The Life of a Showgirl” has been ubiquitous since its release in October.But it is not eligible for the 2026 Grammys — the window closed on August 30. Look for the pop megastar to be front and center in the 2027 edition.