Les portes de la Santé vont se refermer derrière Sarkozy

Les portes de la Santé vont se refermer sur Nicolas Sarkozy: l’ancien président de la République est attendu en milieu de matinée mardi dans la prison parisienne pour y être incarcéré, près d’un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs au procès libyen.Le Brésilien Lula ou le Sud-Africain Jacob Zuma ont dormi en prison après avoir quitté le pouvoir. Mais ce n’est arrivé à aucun ancien chef d’Etat de la République française ou de l’Union européenne.Sa famille a appelé à un rassemblement de soutien quand l’ancien président (2007-2012) quittera son domicile de l’ouest parisien. Une noria de caméras et de photographes s’efforcera de suivre son trajet vers l’unique prison parisienne.  Bénéficiera-t-il de dérogations ou de conditions de détention particulières eu égard à son statut ? Et surtout combien de nuits Nicolas Sarkozy, 70 ans, dormira-t-il dans sa cellule individuelle du quartier d’isolement, le plus à même de permettre d’assurer sa sécurité et la confidentialité de sa détention ?  Dès qu’il aura été écroué à la prison de la Santé, autour de laquelle un important dispositif de sécurité doit être déployé, ses avocats déposeront une demande de mise en liberté. La justice aura deux mois pour trancher, même si le délai devrait être plus court.   Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné l’ancien président à cinq ans de prison. Il a été reconnu coupable d’avoir, en toute connaissance de cause, laissé ses collaborateurs Claude Guéant et Brice Hortefeux rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi pour discuter d’un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’Etat a fait appel et se dit innocent.- “Altérer la confiance” -Plus encore que cette lourde condamnation, c’est le mandat de dépôt qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la “gravité exceptionnelle” de faits “de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent et sont censés agir dans le sens de l’intérêt général”.Nicolas Sarkozy avait fustigé une “injustice” et “la haine” dont le poursuivraient certains magistrats. Il s’est aussi comparé à Alfred Dreyfus, l’officier envoyé sur l’île du Diable pour trahison sur la foi d’un faux document et sur fond d’antisémitisme débridé. Il a aussi confié au Figaro qu’il entrerait à la Santé “la tête haute” et muni d’une biographie de Jésus et du roman “Le Comte de Monte-Cristo”, l’innocent injustement condamné le plus célèbre de la littérature française. Ancienne figure tutélaire de la droite française, toujours régulièrement consulté par ses chefs, Nicolas Sarkozy a reçu le soutien de nombreux représentants de son camp, prompts à s’offusquer du mandat de dépôt visant leur favori.Prononcé de manière routinière par les tribunaux correctionnels, il serait attentatoire à la présomption d’innocence, puisqu’il entraîne une détention sans recours possible et sans attendre le procès en appel.- Reçu par Macron -Même si l’incarcération de Nicolas Sarkozy s’est faite sur la base d’une mesure votée en 2019 à l’initiative de sa majorité, Emmanuel Macron avait soulevé ce point sur X, jugeant que “dans notre Etat de droit, la présomption d’innocence comme le droit au recours doivent toujours être préservés”. Vendredi, il a reçu Nicolas Sarkozy: “J’ai eu des propos publics toujours très clairs sur l’indépendance de l’autorité judiciaire dans le rôle qui est le mien. Mais il était normal que sur le plan humain, je reçoive un de mes prédécesseurs, dans ce contexte”, a-t-il dit lundi.Quant au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, il ira “voir en prison” celui qu’il considère comme son mentor en politique, afin de s’assurer de sa sécurité. Une promesse critiquée par les syndicats de magistrats qui y voient une confusion des rôles de l’ami et du garde des Sceaux.La demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy ne sera pas examinée à l’aune des mêmes critères que le mandat de dépôt. Exit le trouble à l’ordre public et l'”exceptionnelle gravité” des faits. Redevenu présumé innocent, il ne pourra être maintenu en détention que si c’est l'”unique moyen” d’empêcher des pressions, une fuite ou une récidive, des interactions avec des complices, ou bien d’assurer sa sécurité. Sinon, il devra être remis en liberté, le cas échéant en l’assignant à résidence avec un bracelet.

Les portes de la Santé vont se refermer derrière Sarkozy

Les portes de la Santé vont se refermer sur Nicolas Sarkozy: l’ancien président de la République est attendu en milieu de matinée mardi dans la prison parisienne pour y être incarcéré, près d’un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs au procès libyen.Le Brésilien Lula ou le Sud-Africain Jacob Zuma ont dormi en prison après avoir quitté le pouvoir. Mais ce n’est arrivé à aucun ancien chef d’Etat de la République française ou de l’Union européenne.Sa famille a appelé à un rassemblement de soutien quand l’ancien président (2007-2012) quittera son domicile de l’ouest parisien. Une noria de caméras et de photographes s’efforcera de suivre son trajet vers l’unique prison parisienne.  Bénéficiera-t-il de dérogations ou de conditions de détention particulières eu égard à son statut ? Et surtout combien de nuits Nicolas Sarkozy, 70 ans, dormira-t-il dans sa cellule individuelle du quartier d’isolement, le plus à même de permettre d’assurer sa sécurité et la confidentialité de sa détention ?  Dès qu’il aura été écroué à la prison de la Santé, autour de laquelle un important dispositif de sécurité doit être déployé, ses avocats déposeront une demande de mise en liberté. La justice aura deux mois pour trancher, même si le délai devrait être plus court.   Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné l’ancien président à cinq ans de prison. Il a été reconnu coupable d’avoir, en toute connaissance de cause, laissé ses collaborateurs Claude Guéant et Brice Hortefeux rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi pour discuter d’un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’Etat a fait appel et se dit innocent.- “Altérer la confiance” -Plus encore que cette lourde condamnation, c’est le mandat de dépôt qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la “gravité exceptionnelle” de faits “de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent et sont censés agir dans le sens de l’intérêt général”.Nicolas Sarkozy avait fustigé une “injustice” et “la haine” dont le poursuivraient certains magistrats. Il s’est aussi comparé à Alfred Dreyfus, l’officier envoyé sur l’île du Diable pour trahison sur la foi d’un faux document et sur fond d’antisémitisme débridé. Il a aussi confié au Figaro qu’il entrerait à la Santé “la tête haute” et muni d’une biographie de Jésus et du roman “Le Comte de Monte-Cristo”, l’innocent injustement condamné le plus célèbre de la littérature française. Ancienne figure tutélaire de la droite française, toujours régulièrement consulté par ses chefs, Nicolas Sarkozy a reçu le soutien de nombreux représentants de son camp, prompts à s’offusquer du mandat de dépôt visant leur favori.Prononcé de manière routinière par les tribunaux correctionnels, il serait attentatoire à la présomption d’innocence, puisqu’il entraîne une détention sans recours possible et sans attendre le procès en appel.- Reçu par Macron -Même si l’incarcération de Nicolas Sarkozy s’est faite sur la base d’une mesure votée en 2019 à l’initiative de sa majorité, Emmanuel Macron avait soulevé ce point sur X, jugeant que “dans notre Etat de droit, la présomption d’innocence comme le droit au recours doivent toujours être préservés”. Vendredi, il a reçu Nicolas Sarkozy: “J’ai eu des propos publics toujours très clairs sur l’indépendance de l’autorité judiciaire dans le rôle qui est le mien. Mais il était normal que sur le plan humain, je reçoive un de mes prédécesseurs, dans ce contexte”, a-t-il dit lundi.Quant au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, il ira “voir en prison” celui qu’il considère comme son mentor en politique, afin de s’assurer de sa sécurité. Une promesse critiquée par les syndicats de magistrats qui y voient une confusion des rôles de l’ami et du garde des Sceaux.La demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy ne sera pas examinée à l’aune des mêmes critères que le mandat de dépôt. Exit le trouble à l’ordre public et l'”exceptionnelle gravité” des faits. Redevenu présumé innocent, il ne pourra être maintenu en détention que si c’est l'”unique moyen” d’empêcher des pressions, une fuite ou une récidive, des interactions avec des complices, ou bien d’assurer sa sécurité. Sinon, il devra être remis en liberté, le cas échéant en l’assignant à résidence avec un bracelet.

US, Australia sign rare earths deal as Trump promises submarines

US President Donald Trump signed a deal on rare earth minerals Monday with Australian Prime Minister Anthony Albanese, and said Washington’s key ally would get its coveted nuclear-powered attack submarines. The two leaders met at the White House to concentrate on a pair of areas — defense and critical minerals — in which Washington and Canberra are cooperating against what they view as an increasingly assertive China.Albanese said the rare earths deal would lead to $8.5 billion in critical minerals projects in Australia and take relations to the “next level.”The Australian premier has touted his country’s abundant critical minerals as a way to loosen China’s grip over global supplies of rare earths, which are vital for tech products.Government figures show Australia is among the world’s top five producers of lithium, cobalt and manganese — used in everything from semiconductors to defense hardware, electric cars and wind turbines.China is easily the world’s largest refiner of lithium and nickel, and has a near monopoly on the processing of other rare earth elements. Analysts have said Australia is unlikely to challenge this dominance — but does offer a reliable, albeit smaller pipeline that lessens the risk of relying on China. The Australian government said it and the US government would each invest more than $1 billion over the next six months, while the White House put the figure at $3 billion between the two countries.Albanese had also been pushing for progress on the stalled 2021 AUKUS submarine deal between Australia, the United Kingdom and the United States.Washington said earlier this year it was reviewing the deal for at least three Virginia-class nuclear attack subs signed under previous president Joe Biden, but Trump promised Australia would get them.”The submarines that we’re starting to build for Australia are really moving along,” Trump told reporters as he sat alongside Albanese in the cabinet room of the White House.”We’ve worked on this long and hard, and we’re starting that process right now. And it’s really moving along very rapidly, very well.”- ‘I don’t like you either’ -The AUKUS deal could cost Canberra up to US$235 billion over the next 30 years. It also includes the technology to build its own vessels in the future.Australia also had a major bust-up with France after it canceled a multi-billion-dollar deal to buy a fleet of diesel-powered submarines from Paris and go with the AUKUS program instead.The nuclear-powered vessels lie at the heart of Australia’s strategy of improving its long-range strike capabilities in the Pacific, particularly against China.But the Trump administration said in June it had put AUKUS under review to ensure it aligned with his “America First agenda,” saying it needed to ensure the United States had enough of the subs.Albanese meanwhile managed to ride out an awkward confrontation between Trump and Australia’s ambassador to Washington — former prime minister Kevin Rudd.Rudd deleted a series of critical social media posts about Trump following the Republican’s election victory last year.”I don’t like you either. I don’t. And I probably never will,” Trump said to Rudd when a reporter pointed out that the ex-premier was in the room and asked the US president whether he minded the comments.Australians have a mostly unfavorable view of the Trump administration, polling shows, though the country relies on the United States to balance China’s expanding military clout in the Pacific region.China loomed large over both of the key issues in the talks.Australia has touted itself as a key US ally against China’s territorial assertiveness in the Asia-Pacific region, from Taiwan to the South China Sea.On China, Australia announced plans for a strategic reserve of critical minerals to provide to “key partners” such as Washington to help relax Beijing’s chokehold.Trump this month accused China of pressuring trade partners with new rare export curbs and threatened 100-percent tariffs in response.

US, Australia sign rare earths deal as Trump promises submarines

US President Donald Trump signed a deal on rare earth minerals Monday with Australian Prime Minister Anthony Albanese, and said Washington’s key ally would get its coveted nuclear-powered attack submarines. The two leaders met at the White House to concentrate on a pair of areas — defense and critical minerals — in which Washington and Canberra are cooperating against what they view as an increasingly assertive China.Albanese said the rare earths deal would lead to $8.5 billion in critical minerals projects in Australia and take relations to the “next level.”The Australian premier has touted his country’s abundant critical minerals as a way to loosen China’s grip over global supplies of rare earths, which are vital for tech products.Government figures show Australia is among the world’s top five producers of lithium, cobalt and manganese — used in everything from semiconductors to defense hardware, electric cars and wind turbines.China is easily the world’s largest refiner of lithium and nickel, and has a near monopoly on the processing of other rare earth elements. Analysts have said Australia is unlikely to challenge this dominance — but does offer a reliable, albeit smaller pipeline that lessens the risk of relying on China. The Australian government said it and the US government would each invest more than $1 billion over the next six months, while the White House put the figure at $3 billion between the two countries.Albanese had also been pushing for progress on the stalled 2021 AUKUS submarine deal between Australia, the United Kingdom and the United States.Washington said earlier this year it was reviewing the deal for at least three Virginia-class nuclear attack subs signed under previous president Joe Biden, but Trump promised Australia would get them.”The submarines that we’re starting to build for Australia are really moving along,” Trump told reporters as he sat alongside Albanese in the cabinet room of the White House.”We’ve worked on this long and hard, and we’re starting that process right now. And it’s really moving along very rapidly, very well.”- ‘I don’t like you either’ -The AUKUS deal could cost Canberra up to US$235 billion over the next 30 years. It also includes the technology to build its own vessels in the future.Australia also had a major bust-up with France after it canceled a multi-billion-dollar deal to buy a fleet of diesel-powered submarines from Paris and go with the AUKUS program instead.The nuclear-powered vessels lie at the heart of Australia’s strategy of improving its long-range strike capabilities in the Pacific, particularly against China.But the Trump administration said in June it had put AUKUS under review to ensure it aligned with his “America First agenda,” saying it needed to ensure the United States had enough of the subs.Albanese meanwhile managed to ride out an awkward confrontation between Trump and Australia’s ambassador to Washington — former prime minister Kevin Rudd.Rudd deleted a series of critical social media posts about Trump following the Republican’s election victory last year.”I don’t like you either. I don’t. And I probably never will,” Trump said to Rudd when a reporter pointed out that the ex-premier was in the room and asked the US president whether he minded the comments.Australians have a mostly unfavorable view of the Trump administration, polling shows, though the country relies on the United States to balance China’s expanding military clout in the Pacific region.China loomed large over both of the key issues in the talks.Australia has touted itself as a key US ally against China’s territorial assertiveness in the Asia-Pacific region, from Taiwan to the South China Sea.On China, Australia announced plans for a strategic reserve of critical minerals to provide to “key partners” such as Washington to help relax Beijing’s chokehold.Trump this month accused China of pressuring trade partners with new rare export curbs and threatened 100-percent tariffs in response.

EU timber imports linked to deforestation on Indonesia’s Borneo: NGOs

Timber imports by companies operating in the European Union can be traced to logging on Indonesia’s Borneo island, a new report published Tuesday showed, with NGOs calling for the bloc to stop delaying a ban on deforestation-linked products.The EU last month said it will seek a new one-year postponement of sweeping anti-deforestation rules known as the European Union Deforestation Regulation (EUDR), legislation that was cheered by green groups but assailed by trading partners, including the United States and Indonesia.The report, published by Earthsight and Auriga Nusantara, traced the biggest Indonesian buyers of deforested wood in Borneo, showing that they all ship to clients in Europe with a high risk that such imports come from forest clearance.”This report demonstrates why the EUDR is urgently needed in Europe’s timber sector: to ensure buyers can be confident in where their wood came from; to stop the flow of deforestation wood into Europe; and to end European complicity in the destruction of tropical forests,” the NGOs said.”It also serves as an urgent call to action for any company importing timber products from Indonesia to the EU: these firms must carefully examine their supply chains and eliminate risk that their imports may be tainted by deforestation wood.”European customers of Indonesian companies handling deforested wood were mainly Dutch, Belgian and German firms, which placed orders for more than 23,000 cubic metres of wood products, such as garden decking and finished plywood from Indonesia in 2024.Companies named in the report — Dekker Hout, International Plywood BV, Seiton BV, Kurz KG, Fepco International and Impan GmbH — did not respond to AFP comment requests.Indonesia has one of the world’s highest rates of deforestation linked to mining, farming and logging, and is accused of allowing firms to operate in Borneo with little oversight.Borneo island has one of the world’s largest tracts of rainforest and hosts orangutans, long-nosed monkeys, clouded leopards, pig-tailed macaques, flying fox bats and the smallest rhinos on the planet.Environmental groups reacted angrily to the prospect of postponing the EU bill, which was to ban imports of products driving deforestation from the end of 2025.But the European Commission said the logistical infrastructure for implementing the law — already once pushed back a year — was not yet ready.

Foot: le Maccabi Tel-Aviv n’enverra pas de supporters à Aston Villa par “sécurité”

Le club israélien du Maccabi Tel-Aviv ne va pas envoyer de supporters à Birmingham pour son match de Ligue Europa contre Aston Villa le 6 novembre, soucieux de leur “sécurité” avant cette rencontre classée à haut risque.”Le bien-être et la sécurité de nos supporters sont primordiaux et, fort des dures leçons apprises, nous avons pris la décision de refuser toute distribution” de places les concernant, a écrit le club sur son site internet.Des affrontements s’étaient déroulés en 2024 lors d’un match contre l’Ajax Amsterdam, avec des supporters israéliens poursuivis et agressés dans les rues de la capitale néerlandaise dans la nuit du 7 au 8 novembre.Ces violences étaient intervenues après deux jours d’échauffourées au cours desquelles des fans du Maccabi avaient scandé des chants anti-arabes, vandalisé un taxi et brûlé un drapeau palestinien.S’appuyant sur les recommandations de la police britannique, basées “sur des informations récentes et de précédents incidents”, dont ceux d’Amsterdam, Aston Villa avait indiqué jeudi soir que les supporters du club israélien ne pourraient pas assister à la rencontre.Cette décision, très rare au Royaume-Uni, a suscité un flot de critiques jusqu’au sommet du gouvernement, Londres assurant le lendemain “tout faire” pour que “tous les supporters” israéliens puissent être présents.”Nous espérons que les circonstances vont changer et sommes impatients de pouvoir jouer à Birmingham dans une ambiance sportive dans un futur proche”, a ajouté le Maccabi dans son communiqué qui salue les “efforts du gouvernement britannique et de la police”.”Il est clair que des groupes bien ancrés cherchent à dénigrer la communauté de fans du Maccabi Tel-Aviv, dont la plupart n’ont rien à voir avec le racisme ou le hooliganisme”, a déploré le club, affirmant “travailler sans relâche pour éliminer le racisme parmi les éléments les plus extrêmes” de ses supporters.Un groupe d’ultras, les Maccabi Fanatics, est connu pour son positionnement à l’extrême droite et ses fréquents chants contre les joueurs arabes évoluant dans le championnat israélien.La ministre de la Culture, des Médias et des Sports britannique, Lisa Nandy, a rappelé à la chambre des députés que le dernier mot reviendrait à la police.Elle a également estimé que le pays devrait être “effaré” par la situation, due en “grande partie au risque encouru par les supporters du Maccabi parce qu’ils sont israéliens et parce qu’ils sont juifs”.- Derby de Tel-Aviv annulé -En Europe, dont à Birmingham (centre de l’Angleterre), des manifestations sont fréquemment organisées pour dénoncer les représailles d’Israël à l’attaque sur son sol du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.Des mobilisations pro-Palestiniens se tiennent régulièrement en marge des matches de football auxquels participent des équipes israéliennes, donnant parfois lieu à des heurts avec la police.Le sujet est sensible au Royaume-Uni après l’attentat contre la synagogue de Heaton Park à Manchester le 2 octobre, jour de la fête de Yom Kippour. Deux fidèles ont été tués et trois autres grièvement blessés par un Britannique d’origine syrienne.La décision du Maccabi Tel-Aviv intervient par ailleurs au lendemain de l’annulation du derby contre l’Hapoël en championnat, en raison d’émeutes et d’incidents dans et autour du stade où se jouait la rencontre.Quelque 30.000 personnes ont été évacuées de l’enceinte et la situation a fait l’objet de plusieurs critiques venues de la sphère politique, en plus d’être relayée dans des médias internationaux tels que le Guardian et la BBC au Royaume-Uni.”Des gens se sont empressés d’attribuer à nos fans la décision de la police de Tel-Aviv d’annuler notre derby hier. Ce n’était pas le cas”, a encore déclaré le Maccabi, tandis que l’Hapoël a estimé que “la police se préparait pour une guerre et non pour un événement sportif”.

L’arsenal nucléaire américain touché à son tour par la paralysie budgétaire

Vingt jours après le début de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, ses effets s’étendent à toujours davantage de secteurs de l’Etat fédéral et touchent même lundi la dissuasion nucléaire du pays.L’agence de sécurité nucléaire nationale, la NNSA, doit mettre quelque 1.400 fonctionnaires fédéraux au chômage technique, tandis que moins de 400 resteront en poste pour assurer la maintenance des ogives nucléaires américaines durant ce “shutdown”, a affirmé un porte-parole du ministère de l’Energie.L’élu républicain Mike Rogers, qui préside la commission des forces armées à la Chambre des représentants, avait auparavant déclaré avoir été informé que la NNSA était “sur le point d’épuiser les fonds de secours qu’elle utilisait” et de mettre au chômage technique 80% de son personnel.”Ce ne sont pas des employés que vous voulez voir rentrer chez eux”, avait-il ajouté.Selon deux sources au sein de la NNSA citées par CNN, aucune menace immédiate pour la sécurité nationale n’est cependant à craindre pour le moment.Depuis le 1er octobre et l’expiration du budget des Etats-Unis, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate ne parviennent pas à s’entendre pour sortir du “shutdown”.Interrogé lors d’une conférence de presse sur la question nucléaire, le chef républicain de la Chambre, Mike Johnson, a affirmé lundi que “chaque jour que l’Etat est paralysé est un danger pour le peuple Américain”.- 1er novembre -Selon les estimations du cercle de réflexion Bipartisan Policy Center, plus de 700.000 fonctionnaires fédéraux sont déjà au chômage technique sans rémunération. Près de 700.000 autres continuent eux de travailler sans être payés non plus jusqu’à la fin du blocage.En revanche, Donald Trump s’était engagé à ce que les plus de 1,3 million de militaires américains reçoivent leur solde du 15 octobre normalement.Sans issue en vue, le blocage actuel est déjà le troisième plus long de l’histoire du pays et se rapproche lentement mais sûrement du record de 35 jours, établi en 2019, déjà sous Donald Trump.Les républicains proposent de prolonger le budget actuel, avec les mêmes niveaux de dépenses, tandis que les démocrates réclament une prolongation de subventions pour des programmes d’assurance santé à destination de ménages à bas revenus.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a souligné lundi l’importance de l’échéance du 1er novembre, date à laquelle d’importants changements dans les polices d’assurance santé des Américains prendront effet.Pour l’élu new-yorkais, si le problème des subventions n’est pas résolu avant cette date, “des dizaines de millions de gens à travers le pays se rendront compte que leurs primes, coûts, et franchises d’assurance santé auront explosé”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse.- “Cinglés” -En raison des règles en vigueur au Sénat, même si les républicains y sont majoritaires, plusieurs voix démocrates sont nécessaires pour adopter un budget.Mais Donald Trump rejette toute négociation sur les questions de santé sans “réouverture” préalable de l’Etat fédéral.Pour tenter de faire céder des sénateurs de l’opposition, le président a multiplié les menaces de suppression de “programmes soutenus par les démocrates”, assurant que le blocage était une “grosse erreur” de leur part.La Maison Blanche a ainsi affirmé avoir l’intention de limoger au moins 10.000 fonctionnaires fédéraux pendant ce “shutdown”, avant qu’une juge fédérale ne suspende jeudi ceux déjà annoncés.”On espère que les démocrates deviennent moins cinglés et qu’on obtiendra les voix bientôt” pour mettre fin au blocage, a déclaré Donald Trump lundi.”J’ai eu vent du fait qu’ils commencent à être du même avis”, a-t-il ajouté.Kevin Hassett, principal conseiller économique du président républicain, a également avancé sur la chaîne CNBC que le blocage pourrait être levé “probablement à un certain moment cette semaine”.Dans le cas contraire, la Maison Blanche va étudier quelles “mesures plus fortes” prendre pour amener les démocrates à y mettre fin, a-t-il ajouté.Le Sénat a voté lundi soir pour la 11e fois sur un texte républicain afin de lever le blocage budgétaire, sans succès.

L’arsenal nucléaire américain touché à son tour par la paralysie budgétaire

Vingt jours après le début de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, ses effets s’étendent à toujours davantage de secteurs de l’Etat fédéral et touchent même lundi la dissuasion nucléaire du pays.L’agence de sécurité nucléaire nationale, la NNSA, doit mettre quelque 1.400 fonctionnaires fédéraux au chômage technique, tandis que moins de 400 resteront en poste pour assurer la maintenance des ogives nucléaires américaines durant ce “shutdown”, a affirmé un porte-parole du ministère de l’Energie.L’élu républicain Mike Rogers, qui préside la commission des forces armées à la Chambre des représentants, avait auparavant déclaré avoir été informé que la NNSA était “sur le point d’épuiser les fonds de secours qu’elle utilisait” et de mettre au chômage technique 80% de son personnel.”Ce ne sont pas des employés que vous voulez voir rentrer chez eux”, avait-il ajouté.Selon deux sources au sein de la NNSA citées par CNN, aucune menace immédiate pour la sécurité nationale n’est cependant à craindre pour le moment.Depuis le 1er octobre et l’expiration du budget des Etats-Unis, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate ne parviennent pas à s’entendre pour sortir du “shutdown”.Interrogé lors d’une conférence de presse sur la question nucléaire, le chef républicain de la Chambre, Mike Johnson, a affirmé lundi que “chaque jour que l’Etat est paralysé est un danger pour le peuple Américain”.- 1er novembre -Selon les estimations du cercle de réflexion Bipartisan Policy Center, plus de 700.000 fonctionnaires fédéraux sont déjà au chômage technique sans rémunération. Près de 700.000 autres continuent eux de travailler sans être payés non plus jusqu’à la fin du blocage.En revanche, Donald Trump s’était engagé à ce que les plus de 1,3 million de militaires américains reçoivent leur solde du 15 octobre normalement.Sans issue en vue, le blocage actuel est déjà le troisième plus long de l’histoire du pays et se rapproche lentement mais sûrement du record de 35 jours, établi en 2019, déjà sous Donald Trump.Les républicains proposent de prolonger le budget actuel, avec les mêmes niveaux de dépenses, tandis que les démocrates réclament une prolongation de subventions pour des programmes d’assurance santé à destination de ménages à bas revenus.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a souligné lundi l’importance de l’échéance du 1er novembre, date à laquelle d’importants changements dans les polices d’assurance santé des Américains prendront effet.Pour l’élu new-yorkais, si le problème des subventions n’est pas résolu avant cette date, “des dizaines de millions de gens à travers le pays se rendront compte que leurs primes, coûts, et franchises d’assurance santé auront explosé”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse.- “Cinglés” -En raison des règles en vigueur au Sénat, même si les républicains y sont majoritaires, plusieurs voix démocrates sont nécessaires pour adopter un budget.Mais Donald Trump rejette toute négociation sur les questions de santé sans “réouverture” préalable de l’Etat fédéral.Pour tenter de faire céder des sénateurs de l’opposition, le président a multiplié les menaces de suppression de “programmes soutenus par les démocrates”, assurant que le blocage était une “grosse erreur” de leur part.La Maison Blanche a ainsi affirmé avoir l’intention de limoger au moins 10.000 fonctionnaires fédéraux pendant ce “shutdown”, avant qu’une juge fédérale ne suspende jeudi ceux déjà annoncés.”On espère que les démocrates deviennent moins cinglés et qu’on obtiendra les voix bientôt” pour mettre fin au blocage, a déclaré Donald Trump lundi.”J’ai eu vent du fait qu’ils commencent à être du même avis”, a-t-il ajouté.Kevin Hassett, principal conseiller économique du président républicain, a également avancé sur la chaîne CNBC que le blocage pourrait être levé “probablement à un certain moment cette semaine”.Dans le cas contraire, la Maison Blanche va étudier quelles “mesures plus fortes” prendre pour amener les démocrates à y mettre fin, a-t-il ajouté.Le Sénat a voté lundi soir pour la 11e fois sur un texte républicain afin de lever le blocage budgétaire, sans succès.

L’arsenal nucléaire américain touché à son tour par la paralysie budgétaire

Vingt jours après le début de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, ses effets s’étendent à toujours davantage de secteurs de l’Etat fédéral et touchent même lundi la dissuasion nucléaire du pays.L’agence de sécurité nucléaire nationale, la NNSA, doit mettre quelque 1.400 fonctionnaires fédéraux au chômage technique, tandis que moins de 400 resteront en poste pour assurer la maintenance des ogives nucléaires américaines durant ce “shutdown”, a affirmé un porte-parole du ministère de l’Energie.L’élu républicain Mike Rogers, qui préside la commission des forces armées à la Chambre des représentants, avait auparavant déclaré avoir été informé que la NNSA était “sur le point d’épuiser les fonds de secours qu’elle utilisait” et de mettre au chômage technique 80% de son personnel.”Ce ne sont pas des employés que vous voulez voir rentrer chez eux”, avait-il ajouté.Selon deux sources au sein de la NNSA citées par CNN, aucune menace immédiate pour la sécurité nationale n’est cependant à craindre pour le moment.Depuis le 1er octobre et l’expiration du budget des Etats-Unis, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate ne parviennent pas à s’entendre pour sortir du “shutdown”.Interrogé lors d’une conférence de presse sur la question nucléaire, le chef républicain de la Chambre, Mike Johnson, a affirmé lundi que “chaque jour que l’Etat est paralysé est un danger pour le peuple Américain”.- 1er novembre -Selon les estimations du cercle de réflexion Bipartisan Policy Center, plus de 700.000 fonctionnaires fédéraux sont déjà au chômage technique sans rémunération. Près de 700.000 autres continuent eux de travailler sans être payés non plus jusqu’à la fin du blocage.En revanche, Donald Trump s’était engagé à ce que les plus de 1,3 million de militaires américains reçoivent leur solde du 15 octobre normalement.Sans issue en vue, le blocage actuel est déjà le troisième plus long de l’histoire du pays et se rapproche lentement mais sûrement du record de 35 jours, établi en 2019, déjà sous Donald Trump.Les républicains proposent de prolonger le budget actuel, avec les mêmes niveaux de dépenses, tandis que les démocrates réclament une prolongation de subventions pour des programmes d’assurance santé à destination de ménages à bas revenus.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a souligné lundi l’importance de l’échéance du 1er novembre, date à laquelle d’importants changements dans les polices d’assurance santé des Américains prendront effet.Pour l’élu new-yorkais, si le problème des subventions n’est pas résolu avant cette date, “des dizaines de millions de gens à travers le pays se rendront compte que leurs primes, coûts, et franchises d’assurance santé auront explosé”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse.- “Cinglés” -En raison des règles en vigueur au Sénat, même si les républicains y sont majoritaires, plusieurs voix démocrates sont nécessaires pour adopter un budget.Mais Donald Trump rejette toute négociation sur les questions de santé sans “réouverture” préalable de l’Etat fédéral.Pour tenter de faire céder des sénateurs de l’opposition, le président a multiplié les menaces de suppression de “programmes soutenus par les démocrates”, assurant que le blocage était une “grosse erreur” de leur part.La Maison Blanche a ainsi affirmé avoir l’intention de limoger au moins 10.000 fonctionnaires fédéraux pendant ce “shutdown”, avant qu’une juge fédérale ne suspende jeudi ceux déjà annoncés.”On espère que les démocrates deviennent moins cinglés et qu’on obtiendra les voix bientôt” pour mettre fin au blocage, a déclaré Donald Trump lundi.”J’ai eu vent du fait qu’ils commencent à être du même avis”, a-t-il ajouté.Kevin Hassett, principal conseiller économique du président républicain, a également avancé sur la chaîne CNBC que le blocage pourrait être levé “probablement à un certain moment cette semaine”.Dans le cas contraire, la Maison Blanche va étudier quelles “mesures plus fortes” prendre pour amener les démocrates à y mettre fin, a-t-il ajouté.Le Sénat a voté lundi soir pour la 11e fois sur un texte républicain afin de lever le blocage budgétaire, sans succès.