Europe backs Trump’s Ukraine peace push as Kremlin hedges on summit
European leaders Tuesday threw their support behind President Donald Trump’s peace push for Ukraine, while reaffirming their red lines, as the Kremlin cast doubt on chances of an imminent summit between the US leader and Vladimir Putin.Fresh from his Gaza peace deal, Trump has resumed the search for an elusive breakthrough in Ukraine, as the war grinds into its fourth year since Russia’s invasion, through contacts with both Kyiv and Moscow.The likelihood of a Trump-Putin summit taking place in Budapest within two weeks, as promised by the US leader, appeared to recede Tuesday as Moscow warned laying the groundwork “could take time”.But the mooted sit-down has revived the prospect of Washington and Moscow cutting a deal that could disadvantage Kyiv and threaten broader European security interests.The US leader asserted, after hosting Ukrainian President Volodymyr Zelensky last Friday, that peace talks should begin based on the current frontline with Russia — but multiple reports said US officials had in private pushed Kyiv to concede territory.In a joint statement on Tuesday, leaders including Zelensky, France’s Emmanuel Macron and Germany’s Friedrich Merz threw their weight behind Trump’s peace effort — while appearing to seek to hold him to his public comments.”We strongly support President Trump’s position that the fighting should stop immediately, and that the current line of contact should be the starting point of negotiations,” said a statement signed by Zelensky, EU chiefs Antonio Costa and Ursula von der Leyen, Macron, Merz, Britain’s Keir Starmer and Italy’s Giorgia Meloni.”We remain committed to the principle that international borders must not be changed by force,” said the leaders, who also included those of Denmark, Finland, Norway and Poland.- Closing ranks -In comments made on board Air Force One on Sunday, Trump made no references to Kyiv ceding territory.”What I say is they should stop right now at the battle lines,” Trump told reporters, adding: “They can negotiate something later on down the line.”Zelensky, who is pushing to attend any summit in Budapest after being shut out of Trump’s last meeting with Putin, in Alaska, has ruled out territorial concessions.France’s Macron said Tuesday Ukraine’s Western allies were ready to provide security guarantees in the event of a ceasefire, but that Kyiv alone would decide on any territorial negotiations.”No one else can do this. Therefore, it is up to Ukraine to decide for itself and its territory,” Macron said in Slovenia.EU leaders are set to close ranks in support of Ukraine at a Brussels summit on Thursday — followed a day later by a “coalition of the willing” meeting of European leaders in London to discuss the next steps to help Kyiv.Their statement on Tuesday was about “clearly” reiterating Europe’s position, expressed during a visit by the leaders to Washington following the US president’s talks with Putin in August, an EU official told AFP.- ‘Strongest’ Ukraine position -In the text, European leaders slammed “Russia’s stalling tactics” which “have shown time and time again that Ukraine is the only party serious about peace”.”Therefore we are clear that Ukraine must be in the strongest possible position — before, during, and after any ceasefire,” they said.The European Union is considering a new 140-billion-euro ($163-billion) loan for Ukraine funded by frozen Russian central bank assets, which will be discussed at Thursday’s summit in Brussels.Officials are hoping the summit will produce a green light to move ahead with a detailed legal proposal on the loan.”We must ramp up the pressure on Russia’s economy and its defence industry, until Putin is ready to make peace,” the leaders said.burs-raz/ec/st
Ligue des champions: Fati et Pogba, l’un sourit, l’autre grimace en Principauté
Recrutés par Monaco, Ansu Fati, prêté par Barcelone, et Paul Pogba, sous contrat jusqu’en 2027, stars planétaires en quête de rebond, suivent deux trajectoires distinctes, même si tout reste fragile pour le premier, et que le second entrevoit le bout du tunnel.. Fati, ambitions retrouvéesSi Ansu Fati a collectionné les buts sous la direction d’Adi Hütter (six en cinq matches), il n’a pu empêcher le limogeage de l’entraîneur autrichien qui lui a permis de renouer avec le plus haut niveau. Peut-être ce départ aura-t-il un impact sur l’évolution de sa saison?Car avec le successeur de Hütter, Sébastien Pocognoli, au tempérament dynamique et directif, le relationnel est forcément plus froid. Pour leur première ensemble, l’Espagnol n’a pas brillé à Angers (1-1). Remplacé par Takumi Minamino à plus de 20 minutes du terme du match, Fati n’a pas caché sa frustration en ignorant le technicien belge à sa sortie. Ce que Pocognoli, qui l’a foudroyé du regard, a peu goûté.”Je lui ai dit après le match, a-t-il précisé. Il a réagi de la bonne manière (…). Au-delà de la réaction maladroite, ça me donne beaucoup d’enseignements. Pour Ansu, il faut travailler un peu le contrôle émotionnel. Je ne me ferme pas après la réaction d’un joueur s’il adopte la bonne attitude le lendemain à l’entraînement. Ça a été le cas. Il n’y a rien de plus que ce qu’on a vu, qui a été malheureux.”En tout cas, Fati, bientôt 23 ans, doit à nouveau faire ses preuves et densifier son travail dans un cadre précis. Et si lui, qui sort d’une saison ratée (298 minutes disputées en 11 matches à Barcelone avec Hansi Flick), a retrouvé des ambitions personnelles élevées, il lui faudra faire plus pour les atteindre.Mais déjà, son retour prolifique en buts et en pénaltys réussis (4/4) a attiré l’œil de Luis de la Fuente, qui ne l’a plus convoqué en sélection depuis octobre 2023 en Norvège (victoire 1-0). Fati avait été sorti à la pause.”Ansu Fati fait partie des joueurs suivis, a récemment indiqué le sélectionneur espagnol. On le connaît très bien. On voit ce qu’il est en train de faire. Il marque beaucoup. On en est très heureux pour lui et pour notre football, parce qu’il peut être intéressant pour le futur de la sélection.”. Pogba, au pied du murVictime d’une petite lésion musculaire aux quadriceps de la cuisse droite durant le trêve internationale d’octobre, Paul Pogba, 32 ans, a encore vu son retour différé.Prévu initialement contre Nice début octobre, puis Angers, le +Pogback+ ne devrait pas intervenir avant la réception de Lens, le 8 novembre. “Ce n’est pas pas la fin du monde”, a lancé Thiago Scuro, directeur général du club, à l’évocation de ce contretemps. Ce n’est pourtant pas anodin.Comme Pogba est une star, Pocognoli, qui annonce mettre en place des objectifs personnels avec chaque joueur, a compris qu’il fallait échanger avec lui. Il l’a fait dans les trois jours après sa nomination.”Le plus important, à court terme, c’est qu’il retrouve plaisir et confiance dans son jeu (…), explique l’entraîneur. S’il peut retrouver les bases, on pourra évoluer. En attendant, il faut rester focus sur quelque chose de très basique, avec un processus basé sur le plaisir.”Lundi, Pogba a fait son retour pour des entraînements partiels, pour la première fois avec Pocognoli. “Il rit, s’amuse et interagit avec les autres, apprécie l’entraîneur. Cette première étape peut prendre deux ou trois semaines. Mais on peut travailler sur la performance et la consistance”.On est loin des objectifs d’un joueur de très haut niveau. Mais Pogba savait qu’il passerait par cette étape compliquée, où son corps allait encaisser des charges de travail inconnues depuis trois ans.Pogba reste une icône, mais n’est pas redevenu un joueur professionnel. Il a toutefois l’avantage de poursuivre son évolution au sein d’un club qui lui fait confiance sans pression.Il a aussi l’avantage de vivre à côté du sélectionneur Didier Deschamps, avec qui il communique régulièrement. En septembre, les deux hommes ont déjeuné ensemble. Pogba sait qu’il lui sera compliqué de retrouver le groupe France cet été. Mais, l’essentiel est ailleurs: refouler régulièrement un terrain en compétition avec Monaco.
Le Livret A prend un coup de froid en septembre
Les épargnants ont retiré près de 2 milliards d’euros de plus qu’ils n’en ont déposé sur leurs Livrets A en septembre, selon les données publiées mardi par la Caisse des dépôts (CDC), un recul lié à la baisse du taux de rémunération.Ce recul des dépôts par rapport aux retraits, ou “décollecte”, est la conséquence d’une importante baisse du taux du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui se situait encore à 3% début 2025, et a été ramené à 2,4% le 1er février, puis à 1,7% au 1er août. Pour la CDC, c’est le premier recul aussi important des dépôts depuis la mise en oeuvre du prélèvement à la source des impôts en 2019, qui a changé la saisonnalité des dépôts des épargnants. Cette situation de “décollecte nette”, avait déjà eu lieu en juillet, mais pas dans les mêmes proportions puisque les Français avaient retiré 70 millions d’euros de plus qu’il n’en avaient déposé de leurs livrets.En septembre, les épargnants ont cette fois retiré 1,95 milliard d’euros de plus qu’ils n’en ont déposé sur leurs Livrets A.Le LDDS, aux caractéristiques proches du Livret A, a lui connu des retraits supérieurs de 760 millions d’euros aux dépôts. Le concurrent historique – les fonds euros de l’assurance vie – fait à l’inverse le plein depuis janvier en proposant un taux moyen de 2,6%, selon les données publiées par le gendarme de la profession, l’ACPR, adossé à la Banque de France. Ce taux n’est cependant pas net d’impôts, contrairement à celui du Livret A.A l’issue du mois de septembre les Français cumulaient 606,8 milliards d’euros sur leurs Livrets A et leurs LDDS, contre 609,5 milliards un mois plus tôt, loin du total des assurances vie, au-delà de 2.000 milliards d’euros.L’encours des Livrets d’épargne populaire (LEP), réservés aux ménages modestes, a de son côté gonflé de 110 millions d’euros, atteignant un encours de 80,7 milliards.Le nombre de LEP avait dépassé les 12 millions, mais le nombre important de fermetures au printemps (pour les détenteurs dépassant le plafond de ressources) l’a fait retomber à 11,8 millions fin juillet. Les fermetures du printemps ont également des conséquences sur l’encours du LEP qui est en baisse de 1,5 milliard d’euros depuis le 31 décembre 2024, car les livrets clôturés ne sont pas remplacés par les ouvertures, et encore moins par des encours équivalent.
Bruxelles propose d’assouplir sa loi antidéforestation pour faciliter sa mise en oeuvre
La Commission européenne a proposé mardi d’assouplir sa loi phare contre la déforestation, notamment en réduisant drastiquement les obligations pesant sur les plus petites entreprises, afin de faciliter sa mise en œuvre qui a connu de multiples couacs.Ce texte emblématique, jugé pionnier par les ONG environnementales, vise à interdire la commercialisation en Europe de produits comme l’huile de palme, le cacao, le café, le soja et le bois issus de terres déboisées après 2020.Cette loi est toutefois dans le viseur de l’agrobusiness et de nombreux États africains, asiatiques et sud-américains depuis plusieurs années.Son entrée en vigueur avait déjà été reportée d’un an, à fin 2025, et la Commission avait demandé en septembre un report supplémentaire d’un an, Bruxelles invoquant des problèmes informatiques.Mais elle propose désormais de réduire ce nouveau délai à 6 mois, en limitant fortement les obligations imposées aux petites et micro entreprises concernées par cette législation.Ainsi, les petits exploitants agricoles auraient juste à s’enregistrer via une procédure simplifiée, s’ils ne sont pas déjà identifiés dans une base nationale ou européenne.En outre, les entreprises qui se contentent de transformer ou revendre des produits respectant déjà la législation n’auraient plus à produire à leur tour des déclarations de conformité.Enfin, grâce à ces divers allégements, le calendrier d’entrée en vigueur serait plus rapide que ce que la Commission avait demandé en septembre: l’application des règles serait reportée de six mois (et non plus douze) pour les moyennes et grandes entreprises, soit au 30 juin 2025.
Bruxelles propose d’assouplir sa loi antidéforestation pour faciliter sa mise en oeuvre
La Commission européenne a proposé mardi d’assouplir sa loi phare contre la déforestation, notamment en réduisant drastiquement les obligations pesant sur les plus petites entreprises, afin de faciliter sa mise en œuvre qui a connu de multiples couacs.Ce texte emblématique, jugé pionnier par les ONG environnementales, vise à interdire la commercialisation en Europe de produits comme l’huile de palme, le cacao, le café, le soja et le bois issus de terres déboisées après 2020.Cette loi est toutefois dans le viseur de l’agrobusiness et de nombreux États africains, asiatiques et sud-américains depuis plusieurs années.Son entrée en vigueur avait déjà été reportée d’un an, à fin 2025, et la Commission avait demandé en septembre un report supplémentaire d’un an, Bruxelles invoquant des problèmes informatiques.Mais elle propose désormais de réduire ce nouveau délai à 6 mois, en limitant fortement les obligations imposées aux petites et micro entreprises concernées par cette législation.Ainsi, les petits exploitants agricoles auraient juste à s’enregistrer via une procédure simplifiée, s’ils ne sont pas déjà identifiés dans une base nationale ou européenne.En outre, les entreprises qui se contentent de transformer ou revendre des produits respectant déjà la législation n’auraient plus à produire à leur tour des déclarations de conformité.Enfin, grâce à ces divers allégements, le calendrier d’entrée en vigueur serait plus rapide que ce que la Commission avait demandé en septembre: l’application des règles serait reportée de six mois (et non plus douze) pour les moyennes et grandes entreprises, soit au 30 juin 2025.
Vance en Israël pour consolider le cessez-le-feu à Gaza
Le vice-président américain JD Vance est en visite mardi en Israël à l’heure où Washington accentue ses efforts diplomatiques afin de consolider le cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza, fragilisé par des violences et le retard dans le retour d’otages.M. Vance et son épouse Usha ont atterri à la mi-journée à l’aéroport de Tel-Aviv, où ils ont été accueillis par le vice-Premier ministre israélien Yariv Levin, avant de s’entretenir sur place avec Steve Witkoff et Jared Kushner, émissaires de Donald Trump arrivés lundi, puis de prendre la route pour Jérusalem où il doit tenir une conférence de presse. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué qu’il le rencontrerait mais sans préciser quand. L’administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques après les violences de dimanche dans le territoire palestinien, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur le 10 octobre d’un accord de cessez-le-feu, qui a permis la libération des 20 otages vivants du 7-Octobre encore détenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens.”Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n’est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire”, a déclaré lundi le président américain, disant vouloir donner encore “une petite chance” à la poursuite de sa feuille de route pour faire taire les armes à Gaza.Le Hamas devait aussi rendre d’ici le 13 octobre dernier les 28 corps d’otages encore retenus à Gaza. Il a remis lundi à la Croix-Rouge une 13e dépouille, que le gouvernement a ensuite identifié comme celle de Tal Haïmi, tué le 7 octobre 2023 dans le kibboutz Nir Yitzhak lors de l’attaque du Hamas sur Israël ayant déclenché la guerre. Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a assuré mardi que son mouvement restait “engagé” dans le cessez-le-feu. “Nous sommes déterminés à récupérer les corps de toutes les personnes détenues” malgré des “difficultés pour les extraire”, a-t-il affirmé sur la chaîne égyptienne Al-Qahera News.”L’accord pour Gaza tiendra, car nous le voulons et que notre volonté de le respecter est forte”, a-t-il insisté, alors qu’Israël a rappelé qu’elle exigeait le retour de toutes les dépouilles d’otages.- “Sur deux tableaux” -Avec JD Vance, Benjamin Netanyahu entend discuter de “deux choses”: “les défis de sécurité auxquels nous faisons face et les opportunités diplomatiques qui s’offrent à nous”, a-t-il dit lundi. M. Netanyahu a rencontré mardi le chef des services de renseignements égyptiens, venu à Jérusalem, a indiqué son bureau. L’Egypte, médiatrice pour le cessez-le-feu à Gaza, a accueilli lundi une délégation du Hamas. Parrainé par Donald Trump, l’accord de cessez-le-feu a paru vaciller dimanche après des violences dans la bande de Gaza, fatales à au moins 45 Palestiniens, selon la Défense civile locale, et deux soldats israéliens selon l’armée. “Le seul élément qui empêche Israël de ravager encore davantage Gaza, c’est Trump”, souligne Mairav Zonszein, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG), pour qui le cessez-le-feu reste “très, très fragile”.”Les Israéliens sont heureux de la libération des otages (…) Ils ne veulent plus de roquettes, mais craignent que le Hamas se tienne toujours debout”, ajoute-t-elle, soutenant que dans ce contexte, M. Netanyahu joue “sur deux tableaux”.”Il parle de paix (…) Mais en même temps, il bombarde Gaza et tente de nouveau de conditionner l’entrée d’aide”, dit-elle. – “Urgence absolue” -Le maintien du cessez-le feu est “vital” pour “sauver des vies” à Gaza, a d’ailleurs exhorté mardi le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU, appelant à l’ouverture de tous les points de passage vers le territoire palestinien.Le PAM achemine actuellement de l’aide via Kissoufim (centre-est) et Kerem Shalom (sud), mais a besoin d’atteindre le nord de Gaza et réclame notamment en ce sens l’ouverture du passage de Zikim.Il faut “passer tout de suite, et c’est l’urgence absolue, à la réouverture des ponts humanitaires et des différentes routes humanitaires”, a renchéri depuis la Slovénie le président français Emmanuel Macron, appelant à ce que “la pression demeure pour que le cessez-le-feu soit pleinement observé”.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le retrait progressif des forces israéliennes dans la bande de Gaza, mais aussi le désarmement du Hamas. Le plan, en 20 points, exclut tout rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza afin que le territoire palestinien “ne pose plus de menace à ses voisins”.L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.229 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.burs-gl/cab





