Zelensky réclame à ses alliés des systèmes de défense antiaériens

Volodymyr Zelensky a exhorté dimanche ses alliés à fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne, avertissant que la Russie “profitait” d’une attention détournée de l’Ukraine pour intensifier ses frappes.Le dirigeant ukrainien a échangé deux fois en deux jours avec son homologue américain Donald Trump et dimanche avec le président français Emmanuel Macron, cherchant à maintenir la pression alors que les négociations pour la paix semblent au point mort.”La Russie profite de la situation actuelle – du fait que le Moyen-Orient et les problèmes intérieurs dans chaque pays attirent une attention maximale. Les frappes russes sont devenues encore plus ignobles”, a-t-il mis en garde.L’hypothèse d’une livraison de missiles de longue portée américains Tomahawk a été évoquée récemment par des responsables américains, suscitant l’ire de Moscou.Le dirigeant ukrainien n’a pas précisé dimanche s’il avait réclamé ces missiles, indiquant simplement: “Nous voyons et entendons que la Russie a peur que les Américains puissent nous donner des Tomahawk, ce qui est un signal qu’une telle pression peut fonctionner pour la paix”.”Nous avons couvert tous les aspects de la situation: défense de notre pays, renforcement de nos capacités – en défense antiaérienne, résistance et capacités de longue portée”, a-t-il rapporté sur X après son deuxième échange téléphonique dimanche avec Donald Trump.Un peu plus tôt, il avait indiqué avoir informé le président français des besoins prioritaires de l’Ukraine: “en premier lieu des systèmes de défense antiaérienne et des missiles”.Il a dit vouloir “avant tout” obtenir des batteries antiaériennes américaines Patriot.- “Préoccupation extrême” -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a mis en garde dimanche contre “un moment véritablement dramatique en termes de montée des tensions de toutes parts”.”La question des Tomahawk est une préoccupation extrême pour nous”, a-t-il souligné.Ces armes “peuvent être non nucléaires ou nucléaires (…) Imaginez juste, un missile à longue portée décolle, et nous savons qu’il pourrait être équipé d’une tête nucléaire. Que doit penser la Fédération de Russie?”, a-t-il interrogé à la télévision d’Etat.Début octobre, Vladimir Poutine avait averti que l’envoi à Kiev de ces armements provoquerait “une nouvelle escalade” entre Moscou et Washington car “utiliser des Tomahawk est impossible sans la participation directe de militaires américains”.La Russie assure néanmoins que la fourniture de Tomahawk ne changera rien à la situation sur le front, où ses forces progressent lentement dans l’est de l’Ukraine depuis le début de son invasion en février 2022, au prix de grandes pertes. L’appel de Volodymyr Zelensky à ses alliés intervient dans un contexte où la Russie a intensifié ses attaques nocturnes de drones et missiles sur l’Ukraine, en ciblant particulièrement le système énergétique du pays à l’approche de l’hiver. Selon M. Zelensky, au cours de la semaine passée, “plus de 3.100 drones, 92 missiles et quelque 1.360 bombes planantes ont été utilisés contre l’Ukraine”.Vendredi, l’un des plus importants pilonnages russes du système énergétique ukrainien a plongé dans le noir une grande partie de la capitale Kiev et neuf autres régions. Samedi, plusieurs parties de la région d’Odessa (sud) ont été privées d’électricité.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain cherche à mettre fin rapidement au pire conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Ses efforts de médiation ont culminé avec un sommet avec son homologue russe le 15 août en Alaska, puis trois jours plus tard la réception à la Maison Blanche de Volodymyr Zelensky et des alliés européens de l’Ukraine. Mais les positions des deux camps semblent toujours irréconciliables et les discussions, dans l’impasse.

Zelensky réclame à ses alliés des systèmes de défense antiaériens

Volodymyr Zelensky a exhorté dimanche ses alliés à fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne, avertissant que la Russie “profitait” d’une attention détournée de l’Ukraine pour intensifier ses frappes.Le dirigeant ukrainien a échangé deux fois en deux jours avec son homologue américain Donald Trump et dimanche avec le président français Emmanuel Macron, cherchant à maintenir la pression alors que les négociations pour la paix semblent au point mort.”La Russie profite de la situation actuelle – du fait que le Moyen-Orient et les problèmes intérieurs dans chaque pays attirent une attention maximale. Les frappes russes sont devenues encore plus ignobles”, a-t-il mis en garde.L’hypothèse d’une livraison de missiles de longue portée américains Tomahawk a été évoquée récemment par des responsables américains, suscitant l’ire de Moscou.Le dirigeant ukrainien n’a pas précisé dimanche s’il avait réclamé ces missiles, indiquant simplement: “Nous voyons et entendons que la Russie a peur que les Américains puissent nous donner des Tomahawk, ce qui est un signal qu’une telle pression peut fonctionner pour la paix”.”Nous avons couvert tous les aspects de la situation: défense de notre pays, renforcement de nos capacités – en défense antiaérienne, résistance et capacités de longue portée”, a-t-il rapporté sur X après son deuxième échange téléphonique dimanche avec Donald Trump.Un peu plus tôt, il avait indiqué avoir informé le président français des besoins prioritaires de l’Ukraine: “en premier lieu des systèmes de défense antiaérienne et des missiles”.Il a dit vouloir “avant tout” obtenir des batteries antiaériennes américaines Patriot.- “Préoccupation extrême” -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a mis en garde dimanche contre “un moment véritablement dramatique en termes de montée des tensions de toutes parts”.”La question des Tomahawk est une préoccupation extrême pour nous”, a-t-il souligné.Ces armes “peuvent être non nucléaires ou nucléaires (…) Imaginez juste, un missile à longue portée décolle, et nous savons qu’il pourrait être équipé d’une tête nucléaire. Que doit penser la Fédération de Russie?”, a-t-il interrogé à la télévision d’Etat.Début octobre, Vladimir Poutine avait averti que l’envoi à Kiev de ces armements provoquerait “une nouvelle escalade” entre Moscou et Washington car “utiliser des Tomahawk est impossible sans la participation directe de militaires américains”.La Russie assure néanmoins que la fourniture de Tomahawk ne changera rien à la situation sur le front, où ses forces progressent lentement dans l’est de l’Ukraine depuis le début de son invasion en février 2022, au prix de grandes pertes. L’appel de Volodymyr Zelensky à ses alliés intervient dans un contexte où la Russie a intensifié ses attaques nocturnes de drones et missiles sur l’Ukraine, en ciblant particulièrement le système énergétique du pays à l’approche de l’hiver. Selon M. Zelensky, au cours de la semaine passée, “plus de 3.100 drones, 92 missiles et quelque 1.360 bombes planantes ont été utilisés contre l’Ukraine”.Vendredi, l’un des plus importants pilonnages russes du système énergétique ukrainien a plongé dans le noir une grande partie de la capitale Kiev et neuf autres régions. Samedi, plusieurs parties de la région d’Odessa (sud) ont été privées d’électricité.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain cherche à mettre fin rapidement au pire conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Ses efforts de médiation ont culminé avec un sommet avec son homologue russe le 15 août en Alaska, puis trois jours plus tard la réception à la Maison Blanche de Volodymyr Zelensky et des alliés européens de l’Ukraine. Mais les positions des deux camps semblent toujours irréconciliables et les discussions, dans l’impasse.

Countdown to hostage release as Trump to host Gaza peace summit

Hamas said it had finished preparations for freeing its remaining living hostages, which Israel expects to take place early Monday, fulfilling a key step in Donald Trump’s Gaza plan hours before he hosts a peace summit in Egypt. Under the US president’s proposal, once the Palestinian militants have handed over the hostages, Israel is expected to begin releasing around 2,000 detainees in exchange.But negotiators were still wrangling Sunday over the final arrangements, with two Hamas sources telling AFP the group was insisting that Israel include seven senior Palestinian leaders on the list of those to be released.Shosh Bedrosian, a spokeswoman for Israeli premier Benjamin Netanyahu’s office, said the hostage release “will begin early Monday morning”, with Israel “expecting all 20 of our living hostages to be released together at one time”.Trump is set to arrive in Israel shortly after the expected release, and will address the Israeli parliament before heading to Egypt to host a meeting of world leaders to back his plan to end the two-year-old Gaza war and promote Middle East peace.- ‘Completed all preparations’ –   “Palestinian prisoners will be released once Israel has confirmation that all of our hostages set to be released tomorrow are across the border into Israel,” Bedrosian said.During a previous truce, the identification of deceased hostages was only confirmed after autopsies at Israel’s Abu Kabir Forensic Institute.Two Hamas sources, meanwhile, told AFP the group was insisting Israel free seven prominent Palestinian figures as part of the exchange — at least one of whom Israel has previously rejected.”Hamas insists that the final list include seven senior leaders, most notably Marwan Barghouti, Ahmad Saadat, Ibrahim Hamed, and Abbas Al-Sayyed,” one source said, a claim confirmed by the other. Both spoke on condition of anonymity.The source said that the group and its allies had nevertheless “completed all preparations” for handing over to Israel all the living hostages held in Gaza.Under the terms of the plan, Hamas is to release the remaining 47 hostages — living and dead — who were abducted on October 7, 2023, during the brutal cross-border Hamas assault that left 1,219 people dead, most of them civilians, and triggered Israel’s devastating campaign in Gaza.Hamas is also expected to hand over remains of a soldier killed in 2014 during a previous Gaza war. Among the Palestinian prisoners to be released, 250 are security detainees, including many convicted of killing Israelis, while about 1,700 were arrested by the Israeli army in Gaza during the war.After his Israel visit, Trump and Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi will chair a summit of leaders from more than 20 countries in the Egyptian Red Sea resort town of Sharm el-Sheikh.The Egyptian presidency said the meeting will aim “to end the war in the Gaza Strip, enhance efforts to achieve peace and stability in the Middle East, and usher in a new era of regional security”.- ‘Fear and worry’ -UN Secretary-General Antonio Guterres has said he will attend, as has Britain’s Prime Minister Keir Starmer, his counterparts from Italy and Spain, Giorgia Meloni and Pedro Sanchez, and French President Emmanuel Macron.No Israeli nor Hamas officials will be present, officials from both camps confirmed. The third day of the ceasefire saw some aid trucks cross into Gaza, but residents in Khan Yunis, in the south of the Strip, said some shipments were being ransacked by starving residents in chaotic scenes that saw food parcels trampled.For Mahmud al-Muzain, a bystander, the scuffle showed that Gazans did not trust that the US-led negotiations would lead to a long-term peace. “Everyone fears the war will return,” he told AFP. “We stockpile food out of fear and worry that the war will come back.”Since the ceasefire in the territory took hold, many displaced residents, like 38-year-old Fatima Salem, have been returning to devastated homes.”My eyes kept searching for landmarks I had lost — nothing looked the same, even the neighbours’ houses were gone,” she said. “I missed the smell of my home, even if it’s now just rubble. We will pitch a tent next to it and wait for reconstruction.”- ‘A long-term truce’ -Despite the apparent breakthrough in negotiations, mediators still have the tricky task of securing a longer-term political solution that will see Hamas hand over its weapons.A Hamas source close to the group’s negotiating committee told AFP on Sunday that it would not participate in post-war Gaza governance but he pushed back on calls for Hamas to lay down its weapons.”Hamas agrees to a long-term truce, and for its weapons not to be used at all during this period, except in the event of an Israeli attack on Gaza,” the source said.Under the Trump plan, as Israel conducts a partial withdrawal from Gaza, it will be replaced by a multi-national force coordinated by a US-led command centre in Israel.Israel’s campaign in Gaza has killed at least 67,806 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that more than half of the dead are women and children.burs-dc/jd/smw

Compte à rebours en Israël avant le retour des otages de Gaza

Israël attend dimanche avec émotion le retour des otages retenus à Gaza, prévu tôt lundi matin, peu avant une visite express du président américain dans le pays suivie en Egypte par un sommet international pour la paix.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche que son pays était prêt à accueillir “immédiatement” tous les otages retenus dans le territoire palestinien, deux jours après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.La libération des otages de Gaza est attendue “tôt lundi matin”, selon le gouvernement israélien. Le vice-président américain JD Vance avait déclaré peu avant qu’elle pouvait survenir à “tout moment”.Selon des sources proches des négociations, le Hamas a “terminé les préparatifs” en vue de la libération des otages vivants, et continue d’exiger en échange que soient relâchés des chefs palestiniens. Première étape du plan présenté par Donald Trump afin de mettre un terme à la guerre, le retour en Israël des 48 otages, vivants ou morts, doit s’accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des “raisons de sécurité”– dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.Toutefois, un responsable gouvernemental a affirmé dimanche qu’Israël ne libérerait les détenus palestiniens qu’après confirmation que tous les otages ont été rendus.La quasi-totalité avait été enlevée lors de l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l’armée israélienne, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la future gouvernance de la bande de Gaza et que son arsenal soit détruit.Une source au sein du mouvement islamiste palestinien a affirmé dimanche que le Hamas avait renoncé à tout rôle dans un futur gouvernement à Gaza, où il avait pris le pouvoir en 2007.- Les hôpitaux mobilisés -Dès samedi, des hôpitaux israéliens qui avaient pris en charge les otages lors de précédentes libérations se sont préparés à plusieurs scénarios. L’administration pénitentiaire israélienne a de son côté dit avoir transféré des prisonniers palestiniens dans deux prisons spécifiques en vue de leur libération.”L’accord n’est pas simple mais c’est un moment historique”, a commenté dimanche le président israélien, Isaac Herzog depuis la Place des otages à Tel-Aviv.La veille sur ce parvis devenu le centre névralgique de la mobilisation pour obtenir la libération des otages, beaucoup d’Israéliens ont témoigné leur gratitude à l’administration américaine alors que Donald Trump est attendu lundi à 09h20 (06h20 GMT) pour quelques heures en Israël, pour la première fois depuis son retour à la Maison Blanche.Après un échange avec M. Netanyahu, M. Trump s’exprimera devant le Parlement et rencontrera des proches d’otages.Il partira pour Charm el-Cheikh, en Egypte, à 13h00 (10h00 GMT), pour y co-présider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un “sommet pour la paix” à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Aucun responsable israélien ne sera présent au sommet, dont l’un des enjeux sera la gouvernance à venir de la bande de Gaza, ravagée par la guerre.Le Hamas ne sera pas non plus présent. – Des camions en attente -Sur le terrain, des journalistes de l’AFP ont vu dimanche des Gazaouis se rendre sur les marchés où le prix des denrées a baissé, le cessez-le-feu promettant un assouplissement du blocus imposé par Israël.Des camions chargés d’aide sont entrés par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël, tandis que des camions attendaient depuis le petit matin à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l’Egypte.Certains chargements auraient déjà été pillés, selon plusieurs témoignages d’habitants.”Nous ne voulons pas vivre dans une jungle, nous exigeons que l’aide soit sécurisée et distribuée avec respect pour les gens,” a déclaré à l’AFP Mohammed Za’rab, un jeune homme devant des cartons au sol, le long d’une route empruntée par les camions.Des policiers municipaux se sont déployés dans le camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, a constaté un photographe de l’AFP, entre les monticules de décombres et de déchets, tandis que des centaines de milliers de déplacés ont regagné le nord du territoire, pour retrouver souvent leur maison en ruines.Le plan de Donald Trump prévoit une augmentation significative de l’aide humanitaire dès l’arrêt des combats, mais des responsables humanitaires ont déclaré à l’AFP ne pas voir de changements.Amjad Shawa, le directeur du réseau des ONG palestiniennes PNGO, estime qu’il manque encore beaucoup de “détails” pour que soit mis en oeuvre cet aspect du plan.

Compte à rebours en Israël avant le retour des otages de Gaza

Israël attend dimanche avec émotion le retour des otages retenus à Gaza, prévu tôt lundi matin, peu avant une visite express du président américain dans le pays suivie en Egypte par un sommet international pour la paix.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche que son pays était prêt à accueillir “immédiatement” tous les otages retenus dans le territoire palestinien, deux jours après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.La libération des otages de Gaza est attendue “tôt lundi matin”, selon le gouvernement israélien. Le vice-président américain JD Vance avait déclaré peu avant qu’elle pouvait survenir à “tout moment”.Selon des sources proches des négociations, le Hamas a “terminé les préparatifs” en vue de la libération des otages vivants, et continue d’exiger en échange que soient relâchés des chefs palestiniens. Première étape du plan présenté par Donald Trump afin de mettre un terme à la guerre, le retour en Israël des 48 otages, vivants ou morts, doit s’accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des “raisons de sécurité”– dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.Toutefois, un responsable gouvernemental a affirmé dimanche qu’Israël ne libérerait les détenus palestiniens qu’après confirmation que tous les otages ont été rendus.La quasi-totalité avait été enlevée lors de l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l’armée israélienne, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la future gouvernance de la bande de Gaza et que son arsenal soit détruit.Une source au sein du mouvement islamiste palestinien a affirmé dimanche que le Hamas avait renoncé à tout rôle dans un futur gouvernement à Gaza, où il avait pris le pouvoir en 2007.- Les hôpitaux mobilisés -Dès samedi, des hôpitaux israéliens qui avaient pris en charge les otages lors de précédentes libérations se sont préparés à plusieurs scénarios. L’administration pénitentiaire israélienne a de son côté dit avoir transféré des prisonniers palestiniens dans deux prisons spécifiques en vue de leur libération.”L’accord n’est pas simple mais c’est un moment historique”, a commenté dimanche le président israélien, Isaac Herzog depuis la Place des otages à Tel-Aviv.La veille sur ce parvis devenu le centre névralgique de la mobilisation pour obtenir la libération des otages, beaucoup d’Israéliens ont témoigné leur gratitude à l’administration américaine alors que Donald Trump est attendu lundi à 09h20 (06h20 GMT) pour quelques heures en Israël, pour la première fois depuis son retour à la Maison Blanche.Après un échange avec M. Netanyahu, M. Trump s’exprimera devant le Parlement et rencontrera des proches d’otages.Il partira pour Charm el-Cheikh, en Egypte, à 13h00 (10h00 GMT), pour y co-présider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un “sommet pour la paix” à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Aucun responsable israélien ne sera présent au sommet, dont l’un des enjeux sera la gouvernance à venir de la bande de Gaza, ravagée par la guerre.Le Hamas ne sera pas non plus présent. – Des camions en attente -Sur le terrain, des journalistes de l’AFP ont vu dimanche des Gazaouis se rendre sur les marchés où le prix des denrées a baissé, le cessez-le-feu promettant un assouplissement du blocus imposé par Israël.Des camions chargés d’aide sont entrés par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël, tandis que des camions attendaient depuis le petit matin à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l’Egypte.Certains chargements auraient déjà été pillés, selon plusieurs témoignages d’habitants.”Nous ne voulons pas vivre dans une jungle, nous exigeons que l’aide soit sécurisée et distribuée avec respect pour les gens,” a déclaré à l’AFP Mohammed Za’rab, un jeune homme devant des cartons au sol, le long d’une route empruntée par les camions.Des policiers municipaux se sont déployés dans le camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, a constaté un photographe de l’AFP, entre les monticules de décombres et de déchets, tandis que des centaines de milliers de déplacés ont regagné le nord du territoire, pour retrouver souvent leur maison en ruines.Le plan de Donald Trump prévoit une augmentation significative de l’aide humanitaire dès l’arrêt des combats, mais des responsables humanitaires ont déclaré à l’AFP ne pas voir de changements.Amjad Shawa, le directeur du réseau des ONG palestiniennes PNGO, estime qu’il manque encore beaucoup de “détails” pour que soit mis en oeuvre cet aspect du plan.

Espagne: 17 interpellations après des violences entre pro et anti-Franco

La police espagnole a annoncé dimanche avoir interpellé 17 personnes dans la ville de Vitoria (nord), après des violences entre partisans et opposants de l’ancien dictateur Franco, à l’occasion de la fête nationale.Ces violences surviennent à quelques semaines du 50e anniversaire du décès de celui qui a dirigé la pays d’une main de fer entre 1939 et 1975.Les autorités ont annoncé avoir interpellé 17 personnes soupçonnées de “trouble à l’ordre public”.Une vingtaine de policiers ont subi de “légères contusions” et les manifestants blessés ont été pris en charge sur place par du personnel médical, indique la police dans un communiqué.La Phalange, parti fasciste qui se réclame de l’héritage de la Phalange espagnole fondée en 1933 et pilier du régime franquiste, a tenu dimanche un rassemblement dans le Pays basque, communauté autonome du nord du pays. Le parti est venu affirmer sa défense de “l’unité de l’Espagne” à l’occasion de la fête nationale, dans une région berceau historique d’un mouvement séparatiste.Des dizaines de militants se sont rassemblés sur une place centrale de Vitoria, faisant des saluts fascistes et brandissant des drapeaux espagnols, avant que des contre-manifestants encagoulés n’apparaissent, a constaté un journaliste de l’AFP.Les groupes rivaux se sont mutuellement jeté du mobilier urbain, des chaises, ont incendié des déchets et échangé des tirs de mortiers, avant de subir les charges de la police.

Pakistan et Afghanistan disent avoir tué des dizaines de soldats dans des affrontements frontaliers

Le Pakistan et l’Aghanistan ont affirmé avoir fait des dizaines de morts dans les rangs de l’armée adverse lors d’affrontements à leur frontière commune, qui ont débuté samedi soir avec une opération des forces talibanes, à laquelle Islamabad a promis dimanche une “réponse musclée”.Kaboul a dit avoir lancé “avec succès” cette opération armée contre les forces de sécurité pakistanaise “en réponse à des violations répétées et frappes aériennes sur le territoire afghan par l’armée pakistanaise”.Depuis le retour au pouvoir des talibans afghans à l’été 2021, les relations entre les deux voisins ne cessent de se détériorer, Islamabad accusant son voisin “d’abriter” des talibans pakistanais (TTP).Au total “58 soldats pakistanais ont été tués lors de cette opération et 9 talibans ont perdu la vie”, a assuré dimanche, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.L’armée pakistanaise a, elle, fait état de 23 soldats tués dans ses rangs “en défendant l’intégrité territoriale de notre pays contre cette attaque scandaleuse”. Elle a ajouté, dans un communiqué, avoir “neutralisé plus de 200 talibans et terroristes affiliés au moyen de tirs, raids et frappes de précision”.Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a averti dimanche Kaboul, qu’il accuse d’abriter des “éléments terroristes”, du risque d’une escalade militaire.”Il n’y aura aucun compromis sur la défense du Pakistan, et chaque provocation sera suivie d’une réponse musclée et efficace”, a-t-il affirmé dans un communiqué.Le porte-parole du gouvernement taliban a de son côté fait état d’une attaque du Pakistan dimanche matin et s’est dit “prêt à riposter fermement” en cas d’escalade.Un journaliste de l’AFP présent dans la province afghane de Khost a confirmé des tirs nourris tôt dimanche matin depuis le Pakistan à la frontière.Les deux pays assurent avoir capturé des postes de sécurité ennemis.Islamabad, qui n’a pas confirmé être derrière les explosions sur le territoire afghan jeudi, à l’origine de ce regain de tension, a assuré avoir répliqué samedi à des confrontations menées dans au moins cinq provinces situées le long de la ligne Durand, qui divise les deux pays.Kaboul a finalement annoncé à l’AFP la fin de son opération autour de minuit heure locale.”Notre opération nocturne a rempli ses objectifs. Nos amis, comme le Qatar et l’Arabie saoudite, ont lancé un appel pour que le conflit cesse, et il est désormais terminé”, a déclaré le ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, en visite en Inde.Le Haut-Commissaire des Nations unies aux réfugiés, Filippo Grandi, a regretté dimanche “ces nouvelles tensions et affrontements le long d’une frontière déjà fragile, théâtre de conflits, de déplacements forcés et de crises humanitaires depuis des décennies”.- Rapprochement Kaboul-Delhi -Le TPP, formé au combat en Afghanistan et qui se revendique de la même idéologie que les talibans afghans, est accusé par Islamabad d’avoir tué des centaines de ses soldats depuis 2021.Kaboul dément fermement et renvoie l’accusation à Islamabad, assurant que le Pakistan soutient des groupes “terroristes”, notamment la branche régionale du groupe Etat islamique (EI).Samedi, le TTP a revendiqué des attaques sur le sol pakistanais ayant fait 23 morts, majoritairement des soldats.”Islamabad n’a cessé de mettre en garde Kaboul contre le nombre croissant d’attaques mortelles contre ses soldats fomentées depuis le sol afghan, assurant qu’il finirait par frapper les repaires des militants et c’est ce qu’il s’est passé”, commente pour l’AFP Maleeha Lhodi, ancienne haute diplomate pakistanaise.Jeudi, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, avait martelé au Parlement que les multiples tentatives pour convaincre les talibans afghans de cesser de soutenir le TTP avaient échoué.Quelques heures plus tard, deux explosions secouaient Kaboul et une troisième le sud-est du pays, qui visaient probablement, selon les experts, des cibles du TTP. Le gouvernement taliban avait alors accusé Islamabad d’avoir “violé la souveraineté territoriale de Kaboul”.”Ces affrontements frontaliers ont plongé les relations entre les deux voisins à leur plus bas niveau historique, mais aucun des deux pays ne peut se permettre une rupture diplomatique”, assure Mme Lhodi.Wahid Faqiri, expert en relations internationale, estime que “le réchauffement sans précédent des relations entre les talibans et l’Inde” a “provoqué la colère du Pakistan et poussé Islamabad à l’agression”.New Delhi a reçu vendredi sur son sol le ministre taliban des Affaires étrangères pour la première fois depuis 2021 et annoncé que la mission diplomatique indienne à Kaboul allait redevenir une véritable ambassade.”Aujourd’hui, le conflit entre l’Afghanistan et le Pakistan s’aggrave rapidement et les talibans tentent désormais d’exploiter le sentiment patriotique actuel à leur avantage contre le Pakistan”, poursuit M. Faqiri.

Pakistan et Afghanistan disent avoir tué des dizaines de soldats dans des affrontements frontaliers

Le Pakistan et l’Aghanistan ont affirmé avoir fait des dizaines de morts dans les rangs de l’armée adverse lors d’affrontements à leur frontière commune, qui ont débuté samedi soir avec une opération des forces talibanes, à laquelle Islamabad a promis dimanche une “réponse musclée”.Kaboul a dit avoir lancé “avec succès” cette opération armée contre les forces de sécurité pakistanaise “en réponse à des violations répétées et frappes aériennes sur le territoire afghan par l’armée pakistanaise”.Depuis le retour au pouvoir des talibans afghans à l’été 2021, les relations entre les deux voisins ne cessent de se détériorer, Islamabad accusant son voisin “d’abriter” des talibans pakistanais (TTP).Au total “58 soldats pakistanais ont été tués lors de cette opération et 9 talibans ont perdu la vie”, a assuré dimanche, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.L’armée pakistanaise a, elle, fait état de 23 soldats tués dans ses rangs “en défendant l’intégrité territoriale de notre pays contre cette attaque scandaleuse”. Elle a ajouté, dans un communiqué, avoir “neutralisé plus de 200 talibans et terroristes affiliés au moyen de tirs, raids et frappes de précision”.Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a averti dimanche Kaboul, qu’il accuse d’abriter des “éléments terroristes”, du risque d’une escalade militaire.”Il n’y aura aucun compromis sur la défense du Pakistan, et chaque provocation sera suivie d’une réponse musclée et efficace”, a-t-il affirmé dans un communiqué.Le porte-parole du gouvernement taliban a de son côté fait état d’une attaque du Pakistan dimanche matin et s’est dit “prêt à riposter fermement” en cas d’escalade.Un journaliste de l’AFP présent dans la province afghane de Khost a confirmé des tirs nourris tôt dimanche matin depuis le Pakistan à la frontière.Les deux pays assurent avoir capturé des postes de sécurité ennemis.Islamabad, qui n’a pas confirmé être derrière les explosions sur le territoire afghan jeudi, à l’origine de ce regain de tension, a assuré avoir répliqué samedi à des confrontations menées dans au moins cinq provinces situées le long de la ligne Durand, qui divise les deux pays.Kaboul a finalement annoncé à l’AFP la fin de son opération autour de minuit heure locale.”Notre opération nocturne a rempli ses objectifs. Nos amis, comme le Qatar et l’Arabie saoudite, ont lancé un appel pour que le conflit cesse, et il est désormais terminé”, a déclaré le ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, en visite en Inde.Le Haut-Commissaire des Nations unies aux réfugiés, Filippo Grandi, a regretté dimanche “ces nouvelles tensions et affrontements le long d’une frontière déjà fragile, théâtre de conflits, de déplacements forcés et de crises humanitaires depuis des décennies”.- Rapprochement Kaboul-Delhi -Le TPP, formé au combat en Afghanistan et qui se revendique de la même idéologie que les talibans afghans, est accusé par Islamabad d’avoir tué des centaines de ses soldats depuis 2021.Kaboul dément fermement et renvoie l’accusation à Islamabad, assurant que le Pakistan soutient des groupes “terroristes”, notamment la branche régionale du groupe Etat islamique (EI).Samedi, le TTP a revendiqué des attaques sur le sol pakistanais ayant fait 23 morts, majoritairement des soldats.”Islamabad n’a cessé de mettre en garde Kaboul contre le nombre croissant d’attaques mortelles contre ses soldats fomentées depuis le sol afghan, assurant qu’il finirait par frapper les repaires des militants et c’est ce qu’il s’est passé”, commente pour l’AFP Maleeha Lhodi, ancienne haute diplomate pakistanaise.Jeudi, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, avait martelé au Parlement que les multiples tentatives pour convaincre les talibans afghans de cesser de soutenir le TTP avaient échoué.Quelques heures plus tard, deux explosions secouaient Kaboul et une troisième le sud-est du pays, qui visaient probablement, selon les experts, des cibles du TTP. Le gouvernement taliban avait alors accusé Islamabad d’avoir “violé la souveraineté territoriale de Kaboul”.”Ces affrontements frontaliers ont plongé les relations entre les deux voisins à leur plus bas niveau historique, mais aucun des deux pays ne peut se permettre une rupture diplomatique”, assure Mme Lhodi.Wahid Faqiri, expert en relations internationale, estime que “le réchauffement sans précédent des relations entre les talibans et l’Inde” a “provoqué la colère du Pakistan et poussé Islamabad à l’agression”.New Delhi a reçu vendredi sur son sol le ministre taliban des Affaires étrangères pour la première fois depuis 2021 et annoncé que la mission diplomatique indienne à Kaboul allait redevenir une véritable ambassade.”Aujourd’hui, le conflit entre l’Afghanistan et le Pakistan s’aggrave rapidement et les talibans tentent désormais d’exploiter le sentiment patriotique actuel à leur avantage contre le Pakistan”, poursuit M. Faqiri.