L’Assemblée lance une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok

Les députés ont approuvé jeudi dans l’hémicycle la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.La proposition de résolution portant création de la commission d’enquête, défendue par Laure Miller (Ensemble pour la République), a été adoptée par l’ensemble des 23 députés présents.TikTok, “c’est plus de 15 millions d’utilisateurs mensuels en France” et de nombreux enfants de 12 ans et moins possèdent un compte, “alors même que le réseau social est normalement interdit aux moins de 13 ans”, a-t-elle alerté.C’est aussi “le réseau social à la politique de modération la plus opaque et très probablement la plus inefficace”, a argué la députée.La commission d’enquête peut durer jusqu’à six mois, et devra notamment déterminer selon Mme Miller, “si l’application encourage ou non le passage à l’acte suicidaire et d’auto-mutilation”, ou si elle amplifie “la mise à disposition des contenus hypersexualisés”, qui “favoriseraient le développement de troubles”.La résolution a été soutenue sur tous les bancs : “TikTok est une machine à sous de dopamine”, a critiqué Arthur Delaporte (PS).”Sept familles (…) ont déposé plainte contre TikTok devant la justice française pour provocation au suicide et propagande aux publicités des moyens de se donner la mort”, a souligné Caroline Parmentier (RN).La commission ne peut enquêter sur une affaire judiciaire en cours, mais elle s’emploiera par exemple à déterminer si l’application propose davantage ou non de contenus dangereux aux personnes vulnérables. En 2022, une étude américaine avançait que les jeunes inscrits sur l’application et manifestant un mal-être recevaient en moyenne douze fois plus de vidéos sur le suicide et l’automutilation.”Pourquoi n’envisager que les seuls effets de TikTok ? Les GAFAM étasuniens sont tout aussi experts en matière de développement et de renforcement de pratiques dangereuses et addictives”, a regretté le député insoumis Arnaud Saint-Martin. “Rien ne nous empêchera si on trouve des solutions opérationnelles (…) de les transposer à d’autres réseaux sociaux”, a répondu Laure Miller.Mardi, TikTok a lancé dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps passé par les adolescents sur l’application.Au sujet de la commission d’enquête, le groupe disait avant sa création attendre de voir “les sujets que l’enquête souhaite aborder”. “Les thématiques (visées par la commission d’enquête) ne sont pas uniques à TikTok”, a-t-il souligné.

L’Assemblée lance une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok

Les députés ont approuvé jeudi dans l’hémicycle la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.La proposition de résolution portant création de la commission d’enquête, défendue par Laure Miller (Ensemble pour la République), a été adoptée par l’ensemble des 23 députés présents.TikTok, “c’est plus de 15 millions d’utilisateurs mensuels en France” et de nombreux enfants de 12 ans et moins possèdent un compte, “alors même que le réseau social est normalement interdit aux moins de 13 ans”, a-t-elle alerté.C’est aussi “le réseau social à la politique de modération la plus opaque et très probablement la plus inefficace”, a argué la députée.La commission d’enquête peut durer jusqu’à six mois, et devra notamment déterminer selon Mme Miller, “si l’application encourage ou non le passage à l’acte suicidaire et d’auto-mutilation”, ou si elle amplifie “la mise à disposition des contenus hypersexualisés”, qui “favoriseraient le développement de troubles”.La résolution a été soutenue sur tous les bancs : “TikTok est une machine à sous de dopamine”, a critiqué Arthur Delaporte (PS).”Sept familles (…) ont déposé plainte contre TikTok devant la justice française pour provocation au suicide et propagande aux publicités des moyens de se donner la mort”, a souligné Caroline Parmentier (RN).La commission ne peut enquêter sur une affaire judiciaire en cours, mais elle s’emploiera par exemple à déterminer si l’application propose davantage ou non de contenus dangereux aux personnes vulnérables. En 2022, une étude américaine avançait que les jeunes inscrits sur l’application et manifestant un mal-être recevaient en moyenne douze fois plus de vidéos sur le suicide et l’automutilation.”Pourquoi n’envisager que les seuls effets de TikTok ? Les GAFAM étasuniens sont tout aussi experts en matière de développement et de renforcement de pratiques dangereuses et addictives”, a regretté le député insoumis Arnaud Saint-Martin. “Rien ne nous empêchera si on trouve des solutions opérationnelles (…) de les transposer à d’autres réseaux sociaux”, a répondu Laure Miller.Mardi, TikTok a lancé dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps passé par les adolescents sur l’application.Au sujet de la commission d’enquête, le groupe disait avant sa création attendre de voir “les sujets que l’enquête souhaite aborder”. “Les thématiques (visées par la commission d’enquête) ne sont pas uniques à TikTok”, a-t-il souligné.

Une affiche d’Hanouna sème le trouble jusque dans les rangs insoumis

Jean-Luc Mélenchon a eu beau se défendre une énième fois jeudi des accusations d’antisémitisme visant son parti, la polémique créée par l’affiche représentant Cyril Hanouna suscite des remous jusque dans les rangs des députés de la France insoumise.Du rififi chez LFI? Officiellement, il n’y a rien à voir: “Par pitié, lâchez-nous, occupez-vous de ce qu’on raconte vraiment” et “arrêtez avec ce cirque des antisémites”, a protesté M. Mélenchon sur France Inter.Réponse censée clore la polémique provoquée par un visuel montrant le visage de Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive.L’image, diffusée mardi sur les réseaux sociaux par LFI pour battre le rappel des manifestations du 22 mars contre le racisme, a été rapidement retirée face au tollé suscité.Sur la défensive, le patriarche insoumis a accusé les médias de “relayer la propagande des réseaux d’extrême droite”. La veille, son entourage avait déjà dénoncé des “accusations nauséabondes” émanant “essentiellement” de “militants d’extrême droite relayés par CNews, Europe 1 et le JDD” – propriétés du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.Les condamnations sont pourtant venues d’une grande partie de la classe politique: Marine Le Pen s’est dite “scandalisée” par ces “références aux caricatures antisémites”. Des images “insupportables” et “intolérables”, a également tranché le président du Sénat Gérard Larcher (LR), le garde des Sceaux Gérald Darmanin fustigeant une image qui met “une cible sur le dos” de l’animateur. LFI n’a “plus rien avoir avec la gauche antiraciste”, a déploré l’ancien sénateur socialiste David Assouline.Critiques récusées en bloc par le fidèle lieutenant mélenchoniste Eric Coquerel: “C’est une manière de nous discréditer”, a estimé le député de Seine-Saint-Denis, assurant que “cette affiche ne reprenait pas les codes culturels” de l’antisémitisme, tout en reconnaissant “une maladresse sur la forme”.- “On a fait une connerie” -Pourtant en privé, d’autres manifestent vivement leur désaccord avec la dernière initiative du parti. Comme narré par le journal L’Opinion, l’élu de Gironde Loïc Prud’Homme s’en est ouvert dans une boucle Whatsapp interne, d’un message sans équivoque: “Y aurait-il un moyen de s’éviter un +shitstorm+ (merdier, ndlr) à chaque visuel?”.Son collègue parisien Aymeric Caron (apparenté LFI) a aussi demandé de “tenir compte du fait que chaque membre du groupe est impacté, une fois de plus, par ces communications catastrophiques, qui se multiplient”. Messages dont l’authenticité a été confirmée à l’AFP par des membres de ce groupe de messagerie – qui compte plus de 140 personnes.Un troisième député confie pour sa part sous le sceau de l’anonymat que “ce visuel n’aurait jamais dû exister”, même s’il se dit “sûr que ça n’a pas été fait avec une intention antisémite”.”Mais qu’à aucun moment, de la conception à la diffusion, personne n’y ait pensé… Il y a un problème de culture politique”, déplore cet élu, qui émet deux hypothèses: “Soit ça a été validé et c’est un problème de ligne politique, soit c’est pas validé et c’est un problème d’organisation”.Dans les deux cas, “il y a une responsabilité à assumer” pour reconnaitre “qu’on a fait une connerie”. Et dans l’organisation du parti, celle-ci revient aux “membres chargés de la +coordination des espaces+, au titre de la +bataille médiatique+”, souligne-t-il.Façon de désigner sans les nommer deux figures majeures de LFI, proches parmi les proches de Jean-Luc Mélenchon: le coordinateur en chef Manuel Bompard, qui a hérité de la circonscription marseillaise de son mentor, et la députée de Paris Sophia Chikirou, ex-conseillère en communication du triple candidat à la présidentielle.

Une affiche d’Hanouna sème le trouble jusque dans les rangs insoumis

Jean-Luc Mélenchon a eu beau se défendre une énième fois jeudi des accusations d’antisémitisme visant son parti, la polémique créée par l’affiche représentant Cyril Hanouna suscite des remous jusque dans les rangs des députés de la France insoumise.Du rififi chez LFI? Officiellement, il n’y a rien à voir: “Par pitié, lâchez-nous, occupez-vous de ce qu’on raconte vraiment” et “arrêtez avec ce cirque des antisémites”, a protesté M. Mélenchon sur France Inter.Réponse censée clore la polémique provoquée par un visuel montrant le visage de Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive.L’image, diffusée mardi sur les réseaux sociaux par LFI pour battre le rappel des manifestations du 22 mars contre le racisme, a été rapidement retirée face au tollé suscité.Sur la défensive, le patriarche insoumis a accusé les médias de “relayer la propagande des réseaux d’extrême droite”. La veille, son entourage avait déjà dénoncé des “accusations nauséabondes” émanant “essentiellement” de “militants d’extrême droite relayés par CNews, Europe 1 et le JDD” – propriétés du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.Les condamnations sont pourtant venues d’une grande partie de la classe politique: Marine Le Pen s’est dite “scandalisée” par ces “références aux caricatures antisémites”. Des images “insupportables” et “intolérables”, a également tranché le président du Sénat Gérard Larcher (LR), le garde des Sceaux Gérald Darmanin fustigeant une image qui met “une cible sur le dos” de l’animateur. LFI n’a “plus rien avoir avec la gauche antiraciste”, a déploré l’ancien sénateur socialiste David Assouline.Critiques récusées en bloc par le fidèle lieutenant mélenchoniste Eric Coquerel: “C’est une manière de nous discréditer”, a estimé le député de Seine-Saint-Denis, assurant que “cette affiche ne reprenait pas les codes culturels” de l’antisémitisme, tout en reconnaissant “une maladresse sur la forme”.- “On a fait une connerie” -Pourtant en privé, d’autres manifestent vivement leur désaccord avec la dernière initiative du parti. Comme narré par le journal L’Opinion, l’élu de Gironde Loïc Prud’Homme s’en est ouvert dans une boucle Whatsapp interne, d’un message sans équivoque: “Y aurait-il un moyen de s’éviter un +shitstorm+ (merdier, ndlr) à chaque visuel?”.Son collègue parisien Aymeric Caron (apparenté LFI) a aussi demandé de “tenir compte du fait que chaque membre du groupe est impacté, une fois de plus, par ces communications catastrophiques, qui se multiplient”. Messages dont l’authenticité a été confirmée à l’AFP par des membres de ce groupe de messagerie – qui compte plus de 140 personnes.Un troisième député confie pour sa part sous le sceau de l’anonymat que “ce visuel n’aurait jamais dû exister”, même s’il se dit “sûr que ça n’a pas été fait avec une intention antisémite”.”Mais qu’à aucun moment, de la conception à la diffusion, personne n’y ait pensé… Il y a un problème de culture politique”, déplore cet élu, qui émet deux hypothèses: “Soit ça a été validé et c’est un problème de ligne politique, soit c’est pas validé et c’est un problème d’organisation”.Dans les deux cas, “il y a une responsabilité à assumer” pour reconnaitre “qu’on a fait une connerie”. Et dans l’organisation du parti, celle-ci revient aux “membres chargés de la +coordination des espaces+, au titre de la +bataille médiatique+”, souligne-t-il.Façon de désigner sans les nommer deux figures majeures de LFI, proches parmi les proches de Jean-Luc Mélenchon: le coordinateur en chef Manuel Bompard, qui a hérité de la circonscription marseillaise de son mentor, et la députée de Paris Sophia Chikirou, ex-conseillère en communication du triple candidat à la présidentielle.

Au procès libyen, la commission fantôme d’Alexandre Djouhri sur la vente d’Airbus

L’intermédiaire Alexandre Djouhri est-il intervenu dans la vente d’Airbus en 2006 à la Libye? A-t-il été payé pour cela? Le tribunal de Paris a tenté de déterminer mercredi et jeudi la réalité d’une commission de 15 millions d’euros et l’éventuelle corruption qui en aurait découlé.Il s’agit d’un volet distinct des soupçons de financement libyen concernant la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy, sur laquelle le parquet financier reviendra à la fin du mois de mars dans ses réquisitions.Airbus a vendu 12 avions (trois A319, six A320 et trois A330) à la compagnie aérienne libyenne Afriqiyah Airways, selon un contrat signé à l’automne 2006 pour environ 800 millions d’euros.Alexandre Djouhri assure avoir Å“uvré à la réussite de ce contrat, ce que contestent plusieurs anciens responsables du groupe.Le tribunal s’intéresse à un virement de 2 millions d’euros qu’il a reçu en novembre 2006 sur un compte UBS à Singapour de la part de la société thaïlandaise Network, agent habituel d’Airbus, avec sur l’ordre de virement: “commission to friend”.L’avionneur a signé deux conventions judiciaires d’intérêt public (CJIP) et payé plus de 3,6 milliards d’euros – dont 15,9 millions d’euros en 2022 pour éviter des poursuites pénales pour des soupçons de corruption, notamment lors de la vente de ces appareils à la Libye. Mercredi, Alexandre Djouhri a affirmé à la barre que “les dirigeants” du groupe lui avaient demandé d’intervenir, face à la “concurrence féroce” de Boeing qui avait la préférence du fils de Mouammar Kadhafi, Saif al-Islam Kadhafi. Il a déclaré avoir “convaincu” Bechir Saleh, président du fonds souverain Libya Africa Investment Portfolio (LAP) qui finançait l’opération, de choisir Airbus.- “Des amis”? -“J’ai fait le job de A à Z”, a-t-il répété, “j’ai toujours été bleu blanc rouge”. Il assure avoir notamment accompagné Bechir Saleh au siège d’Airbus à Toulouse.Pourquoi n’y a-t-il pas eu de contrat ? “Je faisais confiance, à ce niveau de deal c’était la parole plus que l’écrit”.Le tribunal insiste: qui lui a promis 15 millions ? “Les dirigeants”, “tous, c’est indivisible”, répète le prévenu, avant de citer Jean-Paul Gut, ancien directeur international d’EADS et Edouard Ullmo, ancien cadre d’Airbus. “Des amis, on était en toute convivialité. Je connaissais leurs enfants, ils connaissaient les miens”, selon M. Djouhri.Pourquoi alors tout le monde dit qu’il n’a rien fait ? C’est parce qu'”ils ont peur ! La police, une enquête, la presse pas favorable…”, réplique l’intermédiaire.En 2009, il a tenté d’obtenir les 13 millions d’euros restants auprès de la direction de l’avionneur. Claude Guéant est soupçonné d’être intervenu en sa faveur. L’ex-secrétaire général de l’Elysée, absent de l’audience pour raisons de santé, l’a réfuté pendant l’instruction.Edouard Ullmo, à l’époque chef des ventes Asie-Pacifique et Afrique chez Airbus, ainsi que “chairman” du bureau qui gérait les consultants, est aussi jugé, soupçonné d’avoir versé la commission dans le but in fine de graisser la patte de Bechir Saleh. Mais il dément avoir été “ami” avec Alexandre Djouhri. “Je ne lui ai jamais demandé de contacter Bechir Saleh, je n’ai jamais pris d’engagement auprès de lui”, assure-t-il.Les 2 millions ? “Je n’ai jamais demandé de faire ce virement”. Le dirigeant de Network, Sunate Burakasikorn, a pourtant déclaré avoir viré l’argent à la demande d’Edouard Ullmo.”On a mis mon nom dans cette procédure, je me demande bien pourquoi”, s’interroge jeudi le prévenu, sans pouvoir dire qui a ordonné le virement.Cité comme témoin, Noël Forgeard, co-président d’EADS entre l’été 2005 et l’été 2006 – soit avant les faits examinés – indique que lorsque la vente des Airbus avait été convenue en 2004, lors d’une visite de Jacques Chirac en Libye, Kadhafi avait demandé à ce qu’il n’y ait “pas de consultant”.En 2005, Jean-Paul Gut l’informe “d’interventions réitérées” auprès de lui pour prendre Alexandre Djouhri comme agent, raconte M. Forgeard. Les deux hommes, “méfiants” face à sa stratégie d’influence, décident de ne pas donner suite, en accord avec Edouard Ullmo.”Pour vous il n’y a eu aucun rôle d’Alexandre Djouhri dans ce contrat?”, lui demande la présidente. “Aucun”.

Ex-NOAA chief: Trump firings put lives, jobs, and science in jeopardy

As the Trump administration prepares for its next wave of federal layoffs, the former head of a key US climate agency spoke with AFP about its role in public safety, scientific research, and protecting the American economy.Rick Spinrad, an oceanographer turned government official, capped his career as director of the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) under the Biden administration.Q: What has been the impact of so far losing more than 1,200 of the 12,000 strong workforce?A: Many of NOAA’s support functions, including those essential for deploying ships and aircraft, have been cut, preventing the agency from conducting critical stock assessments needed to manage fisheries effectively.Commercial fishing seasons must soon be established, but without data from stock assessments, setting meaningful seasons will be impossible. That’s a $320 billion industry supporting over two million jobs.- Hurricane season -We’re now entering tornado season in the central and southeastern US. As we lose technicians, maintaining and operating satellites and radars becomes more difficult. Several of the country’s 120 plus weather forecast offices can no longer conduct their regular upper-air profiles, where they launch balloons twice a day to collect essential data for accurate forecasts. I’m very concerned about hurricane season. If we can’t deploy hurricane hunter planes or sustain the observational systems that feed forecasting models, the consequences could be severe.”Q: What have you heard about the next cuts, which would slash the agency’s staffing by almost 20 percent?A: The agency is submitting to the Department of Commerce, its parent department, a list of 1,029 candidate positions for its “reduction in force.”It’s not unusual for governments to look for cuttings and cost savings, but every other exercise that I went through of that nature during my nearly 40-year experience with the government included some statement of mission priority or strategy or even an ideology. Nothing of that nature, not even a geographic priority, has been provided.When I left, NOAA had 12,000 federal employees and nearly as many contractors working alongside them. The need for that contractor support shows the agency would have been better served by a larger workforce, not a smaller one, because, quite honestly, contractors are expensive.Q: The conservative Project 2025 plan, which the administration appears to be following, calls to privatize the National Weather Service. Your thoughts?A: The costs would go up simply because the capital expenditures and the operations and maintenance. Think about the private sector having to operate 122 weather radars, 16 satellites, ten airplanes… not to mention the ships.By law, the federal agencies are indemnified. If the private sector puts out a forecast that is bad or wrong, they are liable for loss. That has happened in the past.- Government for the people? -At the end of the day, what it really means is that weather forecasts would kind of be like streaming video. If you can afford it, and you want it, you buy it. So how does this comport with the idea that the government is there for all of the people all of the time?Q: How will curbing NOAA’s climate work harm US interests?A: It will mean we won’t have a seat at the table, which will be a terrible loss. We’ve worked so hard to work collaboratively with our partners through the World Meteorological Organization. The vast majority of the American public understands climate impacts are real and they are being felt right now. Our ability to contribute to the understanding of how climate change will impact our society will be compromised. I worry a lot about our ability to build the workforce for the future.Scientists are demoralized. They are very concerned, because the paradigm that we have operated under for almost 60 years is being shattered, and we don’t know what the new paradigm will look like.

#MeToo dans le cinéma: à l’Assemblée, Besnehard met en cause le comportement d’actrices

L’ancien agent de stars et producteur Dominique Besnehard, créateur de la série “Dix pour cent”, a mis en cause jeudi le comportement d’actrices qui ont accusé Harvey Weinstein ou Gérard Depardieu de viols, lors d’une audition mouvementée à l’Assemblée nationale.L’homme de 71 ans, dans le métier depuis cinquante ans, a revendiqué appartenir “à l’ancien monde”, au début de son audition devant la commission d’enquête sur les violences commises dans le cinéma.Il a notamment été interrogé sur le comportement de Gérard Depardieu, avec qui il a travaillé par le passé, et en faveur duquel il a signé une pétition de soutien, “par fidélité” pour sa fille, Julie.Dominique Besnehard a répondu en mettant en cause l’actrice Charlotte Arnould, qui accuse Depardieu de l’avoir violée à son domicile. L’acteur a été mis en examen dans cette affaire et le parquet a requis un procès à son encontre.”Généralement, les cours de théâtre, on les fait dans un cours de théâtre, on ne va pas à domicile chez un acteur”, a déclaré Besnehard à propos du comportement supposé de la plaignante.Quant à Depardieu, il assume son soutien à un homme qu’il a vu “se transformer”, et “vriller après la mort de son fils”, Guillaume, en 2008. Dominique Besnehard dit ne plus avoir de contact avec lui, mais rappelle la “présomption d’innocence”.L’ancien agent le plus puissant du cinéma français a également abordé l’affaire Harvey Weinstein, le producteur roi d’Hollywood jusqu’à sa chute retentissante en 2017, lorsque des dizaines de femmes l’ont accusé de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol, déclenchant l’onde de choc planétaire #MeToo.- “Je l’ai vu, ça !” – Il a, là encore, mis en cause le comportement des plaignantes: “Quand j’étais agent, j’ai vu des actrices un peu dépasser les bornes. On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène. Excusez-moi, Weinstein qui allait à Cannes, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine. Je l’ai vu ça ! J’ai même des actrices dont je m’occupais qui y sont allées !”Il a par contre salué le courage d’autres actrices qui, selon lui, refusaient ce genre de propositions: “Je suis peut-être la personne qui connaît le mieux les actrices” a-t-il ajouté en citant les stars “Nathalie Baye, Isabelle Adjani…””Je ne crois pas qu’Isabelle Huppert, jeune comédienne, monte dans un hôtel avec un producteur qui a une mauvaise réputation, je suis désolé”, dit-il. Malgré tout, Dominique Besnehard a salué “le mouvement #MeToo”: “c’est important car maintenant on ne peut plus dire qu’on ne sait pas”.Il a tenu à souligner le courage de l’actrice Noémie Kocher, qui avait accusé, bien avant la vague #MeToo, le cinéaste Jean-Claude Brisseau de harcèlement sexuel. Ce dernier a été condamné en 2005 puis est décédé en 2019.Repris par la présidente de la commission d’enquête, la députée écologiste Sandrine Rousseau, Dominique Besnehard a perdu son calme, au cours de l’une des auditions les plus mouvementées depuis la création de cette instance, qui a auditionné des dizaines de responsables de la culture et du cinéma, et doit rendre son rapport dans un mois.”Si c’est mon procès, je me taille ! Vous arrêtez de faire la morale à tout le monde, ça commence à bien faire !”, a-il lancé à Sandrine Rousseau. Il est finalement resté plus d’une heure, et a pu entendre la députée lui répondre.”Loin d’être de la morale comme vous l’avez qualifiée, la question est de savoir comment on fait respecter le droit et le corps des personnes. Plein de gens ont quitté le cinéma à cause de ça, le cinéma a perdu des talents (…) car il y a eu une forme de complaisance”, a-t-elle souligné.”Vous qui dites tout le temps que vous êtes de l’ancien temps, je conclurai en vous disant : +Soyez de ce temps là, M. Besnehard, parce que nous avons aussi besoin de vous !+”.

#MeToo dans le cinéma: à l’Assemblée, Besnehard met en cause le comportement d’actrices

L’ancien agent de stars et producteur Dominique Besnehard, créateur de la série “Dix pour cent”, a mis en cause jeudi le comportement d’actrices qui ont accusé Harvey Weinstein ou Gérard Depardieu de viols, lors d’une audition mouvementée à l’Assemblée nationale.L’homme de 71 ans, dans le métier depuis cinquante ans, a revendiqué appartenir “à l’ancien monde”, au début de son audition devant la commission d’enquête sur les violences commises dans le cinéma.Il a notamment été interrogé sur le comportement de Gérard Depardieu, avec qui il a travaillé par le passé, et en faveur duquel il a signé une pétition de soutien, “par fidélité” pour sa fille, Julie.Dominique Besnehard a répondu en mettant en cause l’actrice Charlotte Arnould, qui accuse Depardieu de l’avoir violée à son domicile. L’acteur a été mis en examen dans cette affaire et le parquet a requis un procès à son encontre.”Généralement, les cours de théâtre, on les fait dans un cours de théâtre, on ne va pas à domicile chez un acteur”, a déclaré Besnehard à propos du comportement supposé de la plaignante.Quant à Depardieu, il assume son soutien à un homme qu’il a vu “se transformer”, et “vriller après la mort de son fils”, Guillaume, en 2008. Dominique Besnehard dit ne plus avoir de contact avec lui, mais rappelle la “présomption d’innocence”.L’ancien agent le plus puissant du cinéma français a également abordé l’affaire Harvey Weinstein, le producteur roi d’Hollywood jusqu’à sa chute retentissante en 2017, lorsque des dizaines de femmes l’ont accusé de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol, déclenchant l’onde de choc planétaire #MeToo.- “Je l’ai vu, ça !” – Il a, là encore, mis en cause le comportement des plaignantes: “Quand j’étais agent, j’ai vu des actrices un peu dépasser les bornes. On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène. Excusez-moi, Weinstein qui allait à Cannes, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine. Je l’ai vu ça ! J’ai même des actrices dont je m’occupais qui y sont allées !”Il a par contre salué le courage d’autres actrices qui, selon lui, refusaient ce genre de propositions: “Je suis peut-être la personne qui connaît le mieux les actrices” a-t-il ajouté en citant les stars “Nathalie Baye, Isabelle Adjani…””Je ne crois pas qu’Isabelle Huppert, jeune comédienne, monte dans un hôtel avec un producteur qui a une mauvaise réputation, je suis désolé”, dit-il. Malgré tout, Dominique Besnehard a salué “le mouvement #MeToo”: “c’est important car maintenant on ne peut plus dire qu’on ne sait pas”.Il a tenu à souligner le courage de l’actrice Noémie Kocher, qui avait accusé, bien avant la vague #MeToo, le cinéaste Jean-Claude Brisseau de harcèlement sexuel. Ce dernier a été condamné en 2005 puis est décédé en 2019.Repris par la présidente de la commission d’enquête, la députée écologiste Sandrine Rousseau, Dominique Besnehard a perdu son calme, au cours de l’une des auditions les plus mouvementées depuis la création de cette instance, qui a auditionné des dizaines de responsables de la culture et du cinéma, et doit rendre son rapport dans un mois.”Si c’est mon procès, je me taille ! Vous arrêtez de faire la morale à tout le monde, ça commence à bien faire !”, a-il lancé à Sandrine Rousseau. Il est finalement resté plus d’une heure, et a pu entendre la députée lui répondre.”Loin d’être de la morale comme vous l’avez qualifiée, la question est de savoir comment on fait respecter le droit et le corps des personnes. Plein de gens ont quitté le cinéma à cause de ça, le cinéma a perdu des talents (…) car il y a eu une forme de complaisance”, a-t-elle souligné.”Vous qui dites tout le temps que vous êtes de l’ancien temps, je conclurai en vous disant : +Soyez de ce temps là, M. Besnehard, parce que nous avons aussi besoin de vous !+”.