Le web mondial perturbé plus d’une demi-journée par une panne majeure du cloud d’Amazon

La première plateforme de cloud au monde, Amazon Web Services (AWS), a annoncé avoir résolu la longue panne qui a perturbé nombre d’applications en ligne lundi, dévoilant la vulnérabilité de l’informatique mondiale, très dépendante des géants de la tech américains.Des banques aux jeux en ligne (Fortnite, Roblox) en passant par les plateformes de streaming (Disney+, Prime Video) ou d’autres applications du quotidien (Airbnb, Zoom, Snapchat), c’est une part significative de services en ligne d’entreprises qui ont connu des perturbations voire des interruptions totales, à la suite d’une première défaillance peu après 7H00 GMT dans des centres de données historiques d’AWS, non loin de Washington.Vers 22H00 GMT, soit au bout d’une quinzaine d’heures de gestion de crise, “tous les services sont revenus à la normale”, avec seulement une file d’attente de quelques heures pour résoudre des processus techniques secondaires, a indiqué le propriétaire de cette épine dorsale de l’informatique en ligne.Cette défaillance, synonyme de paiements bloqués, de livraisons interrompues et d’autres activités professionnels ou privées empêchées, a illustré la dépendance du monde aux infrastructures des géants de la tech américains.Filiale d’Amazon, AWS est la plus importante plateforme mondiale d’informatique “en nuage” (cloud) qui fournit aux entreprises des centres de données mutualisés, des serveurs privés ou des outils d’intelligence artificielle (IA).Elle pèse près d’un tiers du marché mondial de ce secteur en pleine expansion, sous l’essor rapide de l’IA, devant ses concurrents eux aussi américains, Microsoft Azure et Google Cloud, qui se partagent le deuxième tiers, selon le cabinet Synergy Research Group.- “Dépendance” -Cette panne soulève “de sérieuses questions” sur la pertinence pour les entreprises “d’externaliser tout ou partie de leur infrastructure essentielle à un petit groupe de fournisseurs tiers afin de réaliser des économies sur l’hébergement”, a pointé l’analyste financier britannique Michael Hewson.”Cette dépendance excessive à l’égard d’un seul fournisseur menace désormais plus que la simple disponibilité des services: elle met en péril la réputation de la marque et la confiance des clients”, a souligné Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer, évoquant la nécessité pour les clients d’AWS de prévoir des stratégies de redondance, synonymes de coûts financiers et énergétiques supplémentaires.Selon un premier bilan à chaud sur son site de maintenance, AWS affirme que “le déclencheur” de l’incident est, pour une raison qui reste à préciser, lié à un problème de DNS, le système de nom de domaines des sites internet, sorte d’annuaire qui permet aux requêtes informatiques d’être guidées jusqu’à destination.Ce problème affectait l’accès à la base de données DynamoDB, utilisées par de nombreuses applications en ligne. – Effet domino – Cette défaillance, rapidement résolue en deux heures, a toutefois provoqué en cascade celle des serveurs EC2, une brique fondamentale des services d’AWS qui alloue de la puissance de calcul et de la mémoire aux entreprises au moment où elles ont en besoin.Puis, par effet domino, “le système de vérification des répartiteurs de charge réseau a également été affecté”, autrement dit la tour de contrôle a elle aussi ensuite été touchée par la défaillance initiale du système de navigation.Alors que la plupart des services semblaient revenir à la normale en Europe, vers 15H00 GMT de nombreux internautes aux Etats-Unis signalaient, sur le site Downdetector, des difficultés avec le jeu Battlefield, le site de la compagnie aérienne Delta ou encore le service de paiement en ligne Venmo, très populaire dans le pays.Pour éviter qu’une panne n’affecte tout le réseau, AWS a découpé le monde en une quarantaine de régions, disposant chacune de 3 structures distinctes et isolées, pouvant pallier la défaillance de l’une ou l’autre.Mais l’incident lundi a démontré qu’un certain nombre de requêtes fondamentales (par exemple le système IAM, qui gère les authentifications) continue de dépendre des centres de données de la région nommée US-East-1, la plus ancienne (2006) et la plus importante d’AWS, dans le nord de la Virginie.En juillet 2024, une autre panne informatique, liée à la mise à jour d’un logiciel du groupe de cybersécurité CrowdStrike sur Windows, avait paralysé des aéroports, des hôpitaux et de nombreuses autres organisations, provoquant une gigantesque pagaille à travers le monde.D’après Microsoft, cette panne d’un logiciel, et non d’une infrastructure, avait touché environ 8,5 millions d’appareils, les utilisateurs étant confrontés à des “écrans bleus de la mort” qui rendaient le redémarrage impossible.

Le web mondial perturbé plus d’une demi-journée par une panne majeure du cloud d’Amazon

La première plateforme de cloud au monde, Amazon Web Services (AWS), a annoncé avoir résolu la longue panne qui a perturbé nombre d’applications en ligne lundi, dévoilant la vulnérabilité de l’informatique mondiale, très dépendante des géants de la tech américains.Des banques aux jeux en ligne (Fortnite, Roblox) en passant par les plateformes de streaming (Disney+, Prime Video) ou d’autres applications du quotidien (Airbnb, Zoom, Snapchat), c’est une part significative de services en ligne d’entreprises qui ont connu des perturbations voire des interruptions totales, à la suite d’une première défaillance peu après 7H00 GMT dans des centres de données historiques d’AWS, non loin de Washington.Vers 22H00 GMT, soit au bout d’une quinzaine d’heures de gestion de crise, “tous les services sont revenus à la normale”, avec seulement une file d’attente de quelques heures pour résoudre des processus techniques secondaires, a indiqué le propriétaire de cette épine dorsale de l’informatique en ligne.Cette défaillance, synonyme de paiements bloqués, de livraisons interrompues et d’autres activités professionnels ou privées empêchées, a illustré la dépendance du monde aux infrastructures des géants de la tech américains.Filiale d’Amazon, AWS est la plus importante plateforme mondiale d’informatique “en nuage” (cloud) qui fournit aux entreprises des centres de données mutualisés, des serveurs privés ou des outils d’intelligence artificielle (IA).Elle pèse près d’un tiers du marché mondial de ce secteur en pleine expansion, sous l’essor rapide de l’IA, devant ses concurrents eux aussi américains, Microsoft Azure et Google Cloud, qui se partagent le deuxième tiers, selon le cabinet Synergy Research Group.- “Dépendance” -Cette panne soulève “de sérieuses questions” sur la pertinence pour les entreprises “d’externaliser tout ou partie de leur infrastructure essentielle à un petit groupe de fournisseurs tiers afin de réaliser des économies sur l’hébergement”, a pointé l’analyste financier britannique Michael Hewson.”Cette dépendance excessive à l’égard d’un seul fournisseur menace désormais plus que la simple disponibilité des services: elle met en péril la réputation de la marque et la confiance des clients”, a souligné Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer, évoquant la nécessité pour les clients d’AWS de prévoir des stratégies de redondance, synonymes de coûts financiers et énergétiques supplémentaires.Selon un premier bilan à chaud sur son site de maintenance, AWS affirme que “le déclencheur” de l’incident est, pour une raison qui reste à préciser, lié à un problème de DNS, le système de nom de domaines des sites internet, sorte d’annuaire qui permet aux requêtes informatiques d’être guidées jusqu’à destination.Ce problème affectait l’accès à la base de données DynamoDB, utilisées par de nombreuses applications en ligne. – Effet domino – Cette défaillance, rapidement résolue en deux heures, a toutefois provoqué en cascade celle des serveurs EC2, une brique fondamentale des services d’AWS qui alloue de la puissance de calcul et de la mémoire aux entreprises au moment où elles ont en besoin.Puis, par effet domino, “le système de vérification des répartiteurs de charge réseau a également été affecté”, autrement dit la tour de contrôle a elle aussi ensuite été touchée par la défaillance initiale du système de navigation.Alors que la plupart des services semblaient revenir à la normale en Europe, vers 15H00 GMT de nombreux internautes aux Etats-Unis signalaient, sur le site Downdetector, des difficultés avec le jeu Battlefield, le site de la compagnie aérienne Delta ou encore le service de paiement en ligne Venmo, très populaire dans le pays.Pour éviter qu’une panne n’affecte tout le réseau, AWS a découpé le monde en une quarantaine de régions, disposant chacune de 3 structures distinctes et isolées, pouvant pallier la défaillance de l’une ou l’autre.Mais l’incident lundi a démontré qu’un certain nombre de requêtes fondamentales (par exemple le système IAM, qui gère les authentifications) continue de dépendre des centres de données de la région nommée US-East-1, la plus ancienne (2006) et la plus importante d’AWS, dans le nord de la Virginie.En juillet 2024, une autre panne informatique, liée à la mise à jour d’un logiciel du groupe de cybersécurité CrowdStrike sur Windows, avait paralysé des aéroports, des hôpitaux et de nombreuses autres organisations, provoquant une gigantesque pagaille à travers le monde.D’après Microsoft, cette panne d’un logiciel, et non d’une infrastructure, avait touché environ 8,5 millions d’appareils, les utilisateurs étant confrontés à des “écrans bleus de la mort” qui rendaient le redémarrage impossible.

Verdict en Slovaquie contre l’homme ayant tiré sur le Premier ministe

La justice slovaque doit rendre son verdict mardi à l’encontre d’un homme risquant la prison à vie pour avoir blessé par balles le Premier ministre Robert Fico en mai 2024, un geste requalifié en acte terroriste.Ancien admirateur de la principale figure politique de ce pays d’Europe centrale, le poète slovaque Juraj Cintula (72 ans) avait tiré quatre fois à bout portant sur l’homme politique, le 15 mai 2024. Cet attentat, rare dans un pays de l’Union européenne (UE) pour un chef de gouvernement, avait eu lieu après une réunion gouvernementale dans la ville minière de Handlova, au centre de la Slovaquie. Le Premier ministre sortait alors dans la rue pour saluer ses partisans.Robert Fico, 61 ans, avait subi deux longues opérations et n’était retourné à son poste que deux mois plus tard.Décrivant l’attaque, Juraj Cintula avait déclaré qu’il savait qu’il “n’avait que quelques secondes pour se décider”, alors qu’il se tenait dans la foule face au Premier ministre. “Il incarnait des années de frustration et de désespoir accumulés”, avait-il dit.Arrêté sur les lieux, le tireur a affirmé avoir visé Robert Fico dans l’intention de le blesser, mais non de le tuer, pour protester contre sa politique.Il a déclaré avoir progressivement changé d’opinion sur lui, le voyant “ivre de pouvoir”, “tordant la vérité” et prenant des “décisions irrationnelles qui nuisaient au pays”. Il dénonçait notamment l’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine voisine, envahie par la Russie, dont la Slovaquie, auparavant solidaire du reste de l’UE, s’est rapprochée sous l’injonction de M. Fico.Le parquet, qui avait initialement accusé le poète de tentative de meurtre avec préméditation, a modifié l’acte en “attentat terroriste”, en raison de sa motivation politique.- “Produit de la haine” -Le procès s’est tenu devant une cour d’assises dans la ville de Banska Bystrica (centre) à partir du mois de juillet. Plusieurs jours d’audience ont eu lieu, étalés sur plusieurs semaines. Visiblement ému lors de sa déclaration finale plus tôt ce mois-ci, Juraj Cintula a dit avoir été guidé par un “désespoir moral”, qualifiant son acte de “manifeste contre l’arrogance, la corruption et le mensonge”. “Cela en valait la peine”, a-t-il lancé selon les médias locaux, alors qu’il quittait le tribunal.Robert Fico n’a pas témoigné, mais une déclaration vidéo qu’il a faite aux enquêteurs après l’attentat a été diffusée lors d’une audience. Auparavant, il avait accusé M. Cintula d’être un “produit de la haine, un assassin créé par les médias et l’opposition” et demeure persuadé d’un complot contre lui.Il domine le paysage politique slovaque depuis 2006 avec une rhétorique sociale et nationaliste jugée antidémocratique par le pan libéral de la société slovaque. Depuis 2023, il mène le gouvernement pour la quatrième fois, en coalition avec l’extrême droite, faisant passer des réformes affaiblissant les médias, selon Reporters sans frontières. Ses lois visant les ONG, s’attaquant aux droits de la communauté LGBT+ et sa politique culturelle au service du récit illibéral ressemblent à celles de la Hongrie voisine.Les relations avec l’UE se sont dégradées depuis qu’il a fait inscrire dans la Constitution que le droit européen ne primerait plus sur le droit national.Sa politique est régulièrement dénoncée par des citoyens inquiets pour l’avenir européen du pays, lors de manifestations auxquelles le tireur a participé.

Verdict en Slovaquie contre l’homme ayant tiré sur le Premier ministe

La justice slovaque doit rendre son verdict mardi à l’encontre d’un homme risquant la prison à vie pour avoir blessé par balles le Premier ministre Robert Fico en mai 2024, un geste requalifié en acte terroriste.Ancien admirateur de la principale figure politique de ce pays d’Europe centrale, le poète slovaque Juraj Cintula (72 ans) avait tiré quatre fois à bout portant sur l’homme politique, le 15 mai 2024. Cet attentat, rare dans un pays de l’Union européenne (UE) pour un chef de gouvernement, avait eu lieu après une réunion gouvernementale dans la ville minière de Handlova, au centre de la Slovaquie. Le Premier ministre sortait alors dans la rue pour saluer ses partisans.Robert Fico, 61 ans, avait subi deux longues opérations et n’était retourné à son poste que deux mois plus tard.Décrivant l’attaque, Juraj Cintula avait déclaré qu’il savait qu’il “n’avait que quelques secondes pour se décider”, alors qu’il se tenait dans la foule face au Premier ministre. “Il incarnait des années de frustration et de désespoir accumulés”, avait-il dit.Arrêté sur les lieux, le tireur a affirmé avoir visé Robert Fico dans l’intention de le blesser, mais non de le tuer, pour protester contre sa politique.Il a déclaré avoir progressivement changé d’opinion sur lui, le voyant “ivre de pouvoir”, “tordant la vérité” et prenant des “décisions irrationnelles qui nuisaient au pays”. Il dénonçait notamment l’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine voisine, envahie par la Russie, dont la Slovaquie, auparavant solidaire du reste de l’UE, s’est rapprochée sous l’injonction de M. Fico.Le parquet, qui avait initialement accusé le poète de tentative de meurtre avec préméditation, a modifié l’acte en “attentat terroriste”, en raison de sa motivation politique.- “Produit de la haine” -Le procès s’est tenu devant une cour d’assises dans la ville de Banska Bystrica (centre) à partir du mois de juillet. Plusieurs jours d’audience ont eu lieu, étalés sur plusieurs semaines. Visiblement ému lors de sa déclaration finale plus tôt ce mois-ci, Juraj Cintula a dit avoir été guidé par un “désespoir moral”, qualifiant son acte de “manifeste contre l’arrogance, la corruption et le mensonge”. “Cela en valait la peine”, a-t-il lancé selon les médias locaux, alors qu’il quittait le tribunal.Robert Fico n’a pas témoigné, mais une déclaration vidéo qu’il a faite aux enquêteurs après l’attentat a été diffusée lors d’une audience. Auparavant, il avait accusé M. Cintula d’être un “produit de la haine, un assassin créé par les médias et l’opposition” et demeure persuadé d’un complot contre lui.Il domine le paysage politique slovaque depuis 2006 avec une rhétorique sociale et nationaliste jugée antidémocratique par le pan libéral de la société slovaque. Depuis 2023, il mène le gouvernement pour la quatrième fois, en coalition avec l’extrême droite, faisant passer des réformes affaiblissant les médias, selon Reporters sans frontières. Ses lois visant les ONG, s’attaquant aux droits de la communauté LGBT+ et sa politique culturelle au service du récit illibéral ressemblent à celles de la Hongrie voisine.Les relations avec l’UE se sont dégradées depuis qu’il a fait inscrire dans la Constitution que le droit européen ne primerait plus sur le droit national.Sa politique est régulièrement dénoncée par des citoyens inquiets pour l’avenir européen du pays, lors de manifestations auxquelles le tireur a participé.

Nepal’s ‘hidden’ mountains draw new wave of climbers

Nepal’s mountains including Everest have long drawn climbers from across the world, but a growing community is exploring hidden summits promising solitude and the chance to be first to the top.The Himalayan nation is home to eight of the world’s 10 highest peaks and welcomes hundreds of climbers every year, making mountaineering a lucrative business.While commercial expeditions dominate on Everest and other 8,000-metre (26,246-foot) giants, a new generation of adventurers is looking sideways rather than upward — towards the countless 6,000- and 7,000m summits studding Nepal.The country has 462 peaks open for climbing and around a hundred have never been summited.”If you are only interested in the height of the peak then there are limited mountains to climb,” French alpinist and veteran expedition leader Paulo Grobel told AFP.”But if you open your interest to 7,900 metres there is a lot of potential. If you go to 6,900 metres you have many more peaks waiting.”This autumn Nepal has issued 1,323 climbing permits.While most climbers are part of large commercial expeditions on popular peaks, small, independent teams are dispersed across remote and lesser-known mountains.Many of these expeditions, including French, Japanese and Swiss teams, are tackling summits in true alpine style: minimal support, no supplementary oxygen, no fixed ropes and carrying all their own gear.The concept is not new but it is rapidly gaining momentum.- ‘Adventure is way bigger’ -“It’s a huge challenge,” said French mountaineering star Benjamin Vedrines, 33, back from the first ascent of the 7,468m Jannu East with another French climber Nicolas Jean.”For me, it is very important. Alpine style is completely different in terms of skills, in terms of passion. The adventure is way bigger.”Vedrines believes there are huge possibilities for alpine climbs on Nepali mountains outside the highest peaks.”They’re just lower than 8,000 metres,” he said. “Maybe society values them less, but they’re underrated. There’s so much left to explore.”The shift comes as questions about sustainability, overcrowding and commercialisation reshape mountaineering.Billi Bierling, who runs the Himalayan Database recording expedition data, said: “With more crowds on the 8000’ers it is actually a beautiful development.”That young, technically able alpinists are looking at other, more interesting peaks.”Hopefully it will also be safe because that’s the next thing.”- Endless possibilities -Many of Nepal’s mid-range peaks remain logistically out of reach — not because they are too difficult, but because they are too remote.”In Nepal, what is challenging is access,” said Nepali climber and guide Vinayak Malla, whose team has been nominated for the prestigious Piolets d’Or award for the first ascent of the 6,450m Patrasi Peak last year.”It is expensive to travel and then you will have to trek to areas where hotels don’t exist much,” he added. “Rescue is difficult.”On the plus side, smaller expeditions also mean climbers are spread across a wider area, bringing tourism income to valleys that have long remained outside mainstream trekking routes.In August, Nepal waived climbing fees for 97 mountains to promote lesser-known peaks.”We are seeing more interest in mountains below 8,000 metres,” said Himal Gautam, chief of the mountaineering section at Nepal’s tourism department.”Gradually, we’re promoting new regions, so that as interest increases, the infrastructure and manpower needed to support them can develop.”Grobel says it is another part of “Nepal’s climbing story”.”If you are interested in the climbing experience, you need to go to the other peaks,” he said.”The possibilities are endless.”

Colombie: décision attendue dans le procès en appel de l’ex-président Uribe

L’ancien président Alvaro Uribe, toujours populaire et influent en Colombie, saura mardi s’il doit purger ou non une peine de 12 ans d’assignation à résidence pour avoir exercé des pressions sur des paramilitaires afin qu’ils nient leurs liens avec lui. L’ancien dirigeant de droite (2002-2010) a écopé en août, en première instance, de la peine maximale pour avoir tenté de faire pression sur des témoins afin d’éviter d’être associé aux milices d’extrême droite ayant livré une guerre sanglante aux guérillas.Il a été condamné pour subornation de témoins et fraude procédurale, dans une affaire qui a fait de lui le premier ex-président de l’histoire du pays à être condamné. La justice colombienne avait ensuite levé l’assignation à résidence dans l’attente de son procès en appel.Alvaro Uribe, âgé de 73 ans, demeure une figure clé de la scène politique en Colombie, où il exerce une grande influence sur la droite, dans l’opposition depuis que le premier président de gauche du pays, Gustavo Petro, a pris ses fonctions en 2022.Sa défense a fait appel de la condamnation. La justice doit décider mardi si elle la confirme, avec ou sans modifications, ou si elle l’annule.Cette affaire très médiatisée a commencé en 2018, lorsque la Cour suprême a ouvert une enquête sur les liens présumés d’Alvaro Uribe avec les paramilitaires face aux accusations du sénateur de gauche et candidat à la présidence Ivan Cepeda.L’ancien paramilitaire Juan Guillermo Monsalve est devenu un témoin clé, affirmant que l’avocat de M. Uribe avait tenté de le soudoyer.  L’ex-président a toujours nié tout lien avec les paramilitaires et soutient que l’affaire est une persécution politique de la gauche.Son nom apparaît également dans au moins trois autres enquêtes, sur la création et le financement d’un groupe paramilitaire, plusieurs tueries, et le meurtre d’un défenseur des droits de l’Homme. Toutes sont entre les mains du parquet colombien. Si sa condamnation est confirmée, M. Uribe pourra encore déposer un recours auprès de la Cour suprême, un examen qui pourrait durer des mois voire des années.

Santé à la diète, réforme des retraites: un budget de la Sécu inflammable arrive à l’Assemblée

L’Assemblée nationale s’empare mardi, en commission, d’un projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 explosif, entre des économies exceptionnellement fortes et la suspension annoncée de l’impopulaire réforme des retraites, sur fond de grandes tensions politiques.Comme pour le projet de loi de finances, le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter ce texte de près de 680 milliards d’euros de dépenses, soit plus que le projet de budget de l’Etat. Or, les désaccords entre forces politiques restent profonds, et le temps imparti limité.Le point de départ, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) mis sur la table par le gouvernement Lecornu 2, est d’une exceptionnelle rigueur financière, et plusieurs groupes politiques comptent largement l’amender. Budget “inacceptable”, “hors-sol”, “injuste” ou “d’agression sociale” pour les représentants des secteurs concernés, le texte prévoit de réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).L’exécutif y limite la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%, poussées notamment par le vieillissement de la population. Et il table sur sept milliards d’économies en santé, pour beaucoup douloureuses.Au moment où la Sécurité sociale fête ses 80 ans, plusieurs mesures ciblent les malades: nouvelle hausse des franchises (reste à charge des patients sur les consultations et médicaments), moindre remboursement chez le dentiste, limitation de la durée d’un premier arrêt maladie…Parmi les autres irritants, une taxation supplémentaire des complémentaires santé, des cotisations patronales sur les tickets restaurant et oeuvres du CSE, ou encore une surcotisation sur les dépassements d’honoraires des médecins.A l’hôpital, c’est “la pire cure d’économies depuis les années 2010”, selon les fédérations hospitalières tous secteurs. “On protège l’hôpital” malgré un “budget contraint”, et sans réduction du déficit, le risque serait “de ne plus avoir de Sécurité sociale à terme”, a répliqué dimanche la nouvelle ministre de la Santé Stéphanie Rist. – “Pari risqué” -Le gel des pensions et de l’ensemble des prestations sociales (RSA, allocations familiales, APL…) en 2026, pour dégager 3,6 milliards d’euros d’économies, devrait aussi provoquer de vifs débats. La seule sous-indexation des retraites, l’année dernière, avait participé à la chute du gouvernement de Michel Barnier.Qui plus est, le projet de budget de la Sécu est censé porter la suspension de la réforme des retraites promise par l’actuel Premier ministre pour échapper à la censure. Matignon entend déposer un amendement “dès le mois de novembre” pour la concrétiser. Mais le coût (400 millions d’euros en 2026) devra être compensé, a prévenu Sébastien Lecornu.Stéphanie Rist, comme les autres ministres concernés (Comptes publics, Travail, Solidarités, Autonomie, Handicap) défendront ce PLFSS mardi en commission des Affaires sociales, avant le début de l’examen des amendements en commission jeudi, puis dans l’hémicycle début novembre, où le débat repartira de la copie initiale.Quelque 1.400 amendements ont été déposés par les différents groupes politiques, majoritairement par la gauche, selon un décompte lundi soir de l’Assemblée nationale.Sans 49.3, le gouvernement minoritaire propose un exercice inédit à une Assemblée morcelée, sans majorité, où chaque camp tentera d’arracher des victoires au gré d’alliances variables, le Sénat pouvant transfigurer l’ensemble… Et sans vote à l’issue des 50 jours prévus par la procédure, soit début décembre, le gouvernement pourrait faire passer son texte par ordonnances.En position charnière, le PS dit faire le “pari risqué” du débat, sachant que s’il veut obtenir la suspension de la réforme des retraites, il devra adopter l’ensemble du PLFSS.Sur les retraites, LFI et le RN crient à l’entourloupe. Ils craignent que le gouvernement ne profite de l’enlisement des débats pour adopter par ordonnances le texte initial, sans suspension de la réforme Borne, et réclament à Matignon une “lettre rectificative” pour l’inclure au PLFSS avant examen.A l’inverse, la droite s’arc-boute contre cette suspension, promettant des débats houleux à l’issue incertaine.Le gouvernement Lecornu 2 joue sa survie. En cas de passage en force ou sans suspension de la réforme des retraites, le PS censurera, a menacé son patron Olivier Faure. 

Santé à la diète, réforme des retraites: un budget de la Sécu inflammable arrive à l’Assemblée

L’Assemblée nationale s’empare mardi, en commission, d’un projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 explosif, entre des économies exceptionnellement fortes et la suspension annoncée de l’impopulaire réforme des retraites, sur fond de grandes tensions politiques.Comme pour le projet de loi de finances, le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter ce texte de près de 680 milliards d’euros de dépenses, soit plus que le projet de budget de l’Etat. Or, les désaccords entre forces politiques restent profonds, et le temps imparti limité.Le point de départ, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) mis sur la table par le gouvernement Lecornu 2, est d’une exceptionnelle rigueur financière, et plusieurs groupes politiques comptent largement l’amender. Budget “inacceptable”, “hors-sol”, “injuste” ou “d’agression sociale” pour les représentants des secteurs concernés, le texte prévoit de réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).L’exécutif y limite la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%, poussées notamment par le vieillissement de la population. Et il table sur sept milliards d’économies en santé, pour beaucoup douloureuses.Au moment où la Sécurité sociale fête ses 80 ans, plusieurs mesures ciblent les malades: nouvelle hausse des franchises (reste à charge des patients sur les consultations et médicaments), moindre remboursement chez le dentiste, limitation de la durée d’un premier arrêt maladie…Parmi les autres irritants, une taxation supplémentaire des complémentaires santé, des cotisations patronales sur les tickets restaurant et oeuvres du CSE, ou encore une surcotisation sur les dépassements d’honoraires des médecins.A l’hôpital, c’est “la pire cure d’économies depuis les années 2010”, selon les fédérations hospitalières tous secteurs. “On protège l’hôpital” malgré un “budget contraint”, et sans réduction du déficit, le risque serait “de ne plus avoir de Sécurité sociale à terme”, a répliqué dimanche la nouvelle ministre de la Santé Stéphanie Rist. – “Pari risqué” -Le gel des pensions et de l’ensemble des prestations sociales (RSA, allocations familiales, APL…) en 2026, pour dégager 3,6 milliards d’euros d’économies, devrait aussi provoquer de vifs débats. La seule sous-indexation des retraites, l’année dernière, avait participé à la chute du gouvernement de Michel Barnier.Qui plus est, le projet de budget de la Sécu est censé porter la suspension de la réforme des retraites promise par l’actuel Premier ministre pour échapper à la censure. Matignon entend déposer un amendement “dès le mois de novembre” pour la concrétiser. Mais le coût (400 millions d’euros en 2026) devra être compensé, a prévenu Sébastien Lecornu.Stéphanie Rist, comme les autres ministres concernés (Comptes publics, Travail, Solidarités, Autonomie, Handicap) défendront ce PLFSS mardi en commission des Affaires sociales, avant le début de l’examen des amendements en commission jeudi, puis dans l’hémicycle début novembre, où le débat repartira de la copie initiale.Quelque 1.400 amendements ont été déposés par les différents groupes politiques, majoritairement par la gauche, selon un décompte lundi soir de l’Assemblée nationale.Sans 49.3, le gouvernement minoritaire propose un exercice inédit à une Assemblée morcelée, sans majorité, où chaque camp tentera d’arracher des victoires au gré d’alliances variables, le Sénat pouvant transfigurer l’ensemble… Et sans vote à l’issue des 50 jours prévus par la procédure, soit début décembre, le gouvernement pourrait faire passer son texte par ordonnances.En position charnière, le PS dit faire le “pari risqué” du débat, sachant que s’il veut obtenir la suspension de la réforme des retraites, il devra adopter l’ensemble du PLFSS.Sur les retraites, LFI et le RN crient à l’entourloupe. Ils craignent que le gouvernement ne profite de l’enlisement des débats pour adopter par ordonnances le texte initial, sans suspension de la réforme Borne, et réclament à Matignon une “lettre rectificative” pour l’inclure au PLFSS avant examen.A l’inverse, la droite s’arc-boute contre cette suspension, promettant des débats houleux à l’issue incertaine.Le gouvernement Lecornu 2 joue sa survie. En cas de passage en force ou sans suspension de la réforme des retraites, le PS censurera, a menacé son patron Olivier Faure. 

Santé à la diète, réforme des retraites: un budget de la Sécu inflammable arrive à l’Assemblée

L’Assemblée nationale s’empare mardi, en commission, d’un projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 explosif, entre des économies exceptionnellement fortes et la suspension annoncée de l’impopulaire réforme des retraites, sur fond de grandes tensions politiques.Comme pour le projet de loi de finances, le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter ce texte de près de 680 milliards d’euros de dépenses, soit plus que le projet de budget de l’Etat. Or, les désaccords entre forces politiques restent profonds, et le temps imparti limité.Le point de départ, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) mis sur la table par le gouvernement Lecornu 2, est d’une exceptionnelle rigueur financière, et plusieurs groupes politiques comptent largement l’amender. Budget “inacceptable”, “hors-sol”, “injuste” ou “d’agression sociale” pour les représentants des secteurs concernés, le texte prévoit de réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).L’exécutif y limite la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%, poussées notamment par le vieillissement de la population. Et il table sur sept milliards d’économies en santé, pour beaucoup douloureuses.Au moment où la Sécurité sociale fête ses 80 ans, plusieurs mesures ciblent les malades: nouvelle hausse des franchises (reste à charge des patients sur les consultations et médicaments), moindre remboursement chez le dentiste, limitation de la durée d’un premier arrêt maladie…Parmi les autres irritants, une taxation supplémentaire des complémentaires santé, des cotisations patronales sur les tickets restaurant et oeuvres du CSE, ou encore une surcotisation sur les dépassements d’honoraires des médecins.A l’hôpital, c’est “la pire cure d’économies depuis les années 2010”, selon les fédérations hospitalières tous secteurs. “On protège l’hôpital” malgré un “budget contraint”, et sans réduction du déficit, le risque serait “de ne plus avoir de Sécurité sociale à terme”, a répliqué dimanche la nouvelle ministre de la Santé Stéphanie Rist. – “Pari risqué” -Le gel des pensions et de l’ensemble des prestations sociales (RSA, allocations familiales, APL…) en 2026, pour dégager 3,6 milliards d’euros d’économies, devrait aussi provoquer de vifs débats. La seule sous-indexation des retraites, l’année dernière, avait participé à la chute du gouvernement de Michel Barnier.Qui plus est, le projet de budget de la Sécu est censé porter la suspension de la réforme des retraites promise par l’actuel Premier ministre pour échapper à la censure. Matignon entend déposer un amendement “dès le mois de novembre” pour la concrétiser. Mais le coût (400 millions d’euros en 2026) devra être compensé, a prévenu Sébastien Lecornu.Stéphanie Rist, comme les autres ministres concernés (Comptes publics, Travail, Solidarités, Autonomie, Handicap) défendront ce PLFSS mardi en commission des Affaires sociales, avant le début de l’examen des amendements en commission jeudi, puis dans l’hémicycle début novembre, où le débat repartira de la copie initiale.Quelque 1.400 amendements ont été déposés par les différents groupes politiques, majoritairement par la gauche, selon un décompte lundi soir de l’Assemblée nationale.Sans 49.3, le gouvernement minoritaire propose un exercice inédit à une Assemblée morcelée, sans majorité, où chaque camp tentera d’arracher des victoires au gré d’alliances variables, le Sénat pouvant transfigurer l’ensemble… Et sans vote à l’issue des 50 jours prévus par la procédure, soit début décembre, le gouvernement pourrait faire passer son texte par ordonnances.En position charnière, le PS dit faire le “pari risqué” du débat, sachant que s’il veut obtenir la suspension de la réforme des retraites, il devra adopter l’ensemble du PLFSS.Sur les retraites, LFI et le RN crient à l’entourloupe. Ils craignent que le gouvernement ne profite de l’enlisement des débats pour adopter par ordonnances le texte initial, sans suspension de la réforme Borne, et réclament à Matignon une “lettre rectificative” pour l’inclure au PLFSS avant examen.A l’inverse, la droite s’arc-boute contre cette suspension, promettant des débats houleux à l’issue incertaine.Le gouvernement Lecornu 2 joue sa survie. En cas de passage en force ou sans suspension de la réforme des retraites, le PS censurera, a menacé son patron Olivier Faure.