Ligue des champions: le PSG retrouve Dembélé pour confirmer ses bons débuts
Parfaitement lancé en Coupe d’Europe après un succès de prestige à Barcelone (2-1) acquis avec ses “titis”, le Paris SG retrouve son Ballon d’Or Ousmane Dembélé pour son déplacement mardi à Leverkusen lors de la 3e journée de Ligue des champions.Après un début de saison marqué par un nombre considérable de blessures qui n’ont pas empêché les Parisiens de confirmer leur statut de champions d’Europe, le PSG recouvre peu à peu ses forces vives.Pour voyager à Leverkusen, petite ville allemande coincée entre Cologne et Düsseldorf et connue pour être le siège du groupe pharmaceutique Bayer, Luis Enrique peut enfin compter sur le retour de Dembélé, convoqué dans le groupe après six semaines d’absence. Remis de sa “lésion sévère de l’ischio droit”, contractée avec l’équipe de France début septembre, l’attaquant pourrait jouer ses premières minutes en tant que Ballon d’Or, la récompense individuelle suprême remportée il y a un mois. Absent vendredi soir contre Strasbourg (3-3), le N.10 parisien a repris l’entrainement collectif en fin de semaine dernière et est désormais prêt physiquement à rentrer en jeu. “C’est le Ballon d’Or, on est content et fier de le retrouver. On sait qu’il va aider l’équipe”, a commenté lundi Warren Zaïre-Emery.- Marquinhos aussi de retour -A l’inverse, le coach n’a pas voulu trop en faire: “C’est Ousmane Dembélé, ce n’est pas que le Ballon d’or. C’est la même personne. On est très content d’avoir Ousmane Dembélé et Marquinhos et la semaine dernière Désiré Doué”, a déclaré Luis Enrique devant la presse.Pour cette troisième journée de Ligue des champions, Luis Enrique, qui ne fera prendre aucun risque à ses joueurs, va donc pouvoir enfin compter sur son trio d’attaque aligné en finale en mai face à l’Inter Milan (5-0): Dembélé donc, mais aussi Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia qui ont rejoué contre Strasbourg.Tous étaient absents à Barcelone le 1er octobre, ce qui n’a pas empêché le PSG, aidé par ses jeunes, de renverser le match et d’engranger une victoire importante (2-1), la deuxième après le large succès contre l’Atalanta Bergame (4-0) pour son entrée en lice.Mardi face au Bayer Leverkusen, actuel cinquième de Bundesliga et qui compte plusieurs absences, le capitaine Marquinhos fera aussi son retour après sa blessure au quadriceps gauche contractée en fin de match le 22 septembre lors du “Classique” perdu à Marseille.”Cela fait toujours du bien quand on récupère du monde dans le groupe. Surtout quand ce sont des cadres qui sont là pour nous pousser et donner des conseils comme Marquinhos, Ousmane (Dembélé) ou Désiré (Doué)”, a expliqué Warren Zaïre-Emery.”Je dirais que c’est un leader même s’il ne s’exprime pas beaucoup. Dans le vestiaire, les gens analysent et regardent ce qu’il fait. On est content qu’il revienne. C’est le Ballon d’Or, on est fiers de le retrouver. On sait qu’il va tout faire pour aider l’équipe”, a ajouté “WZE”.- “Une période particulière” -En revanche, les deux milieux Fabian Ruiz (touché à l’adducteur) et Joao Neves (blessé début octobre) ne sont toujours pas convoqués. Pour le Portugais, des examens ont montré qu’il était nécessaire de “prolonger le programme de récupération (…) afin de garantir une guérison complète avant son retour à la compétition”, a expliqué jeudi le club.Pour les suppléer, Luis Enrique peut compter sur Zaïre-Emery, très utilisé depuis le début de saison et qui enchaine les bons matches, Lee Kang-In, le jeune Senny Mayulu ou Désiré Doué, qui a joué dans l’entre-jeu vendredi soir.Freiné déjà deux fois en Ligue 1 (une défaite, un nul), le PSG n’a pour l’instant pas trébuché sur la scène européenne pour défendre son titre, malgré les absences.”On est dans une période particulière, vu les circonstances” et les absences, a expliqué vendredi le technicien espagnol. “Par expérience nous savons quels seront les mois où tout va se jouer, notre objectif est d’arriver au meilleur moment et gagner tous les trophées”.Cette période s’éloigne peu à peu et la saison du PSG va pouvoir réellement commencer avec le retour de ses cadres.
Sous-marins, terres rares: des avancées entre Washington-Canberra
Donald Trump a rassuré lundi le Premier ministre australien Anthony Albanese, en visite aux Etats-Unis, indiquant que l’Australie recevra les sous-marins nucléaires qu’elle attend, et a signé avec son allié un accord sur les minéraux critiques dans l’espoir de desserrer l’étau de la Chine qui domine ce marché.Vantant l’abondance de ces ressources dans le sous-sol de son pays, Anthony Albanese a déclaré que l’accord sur les terres rares permettrait de réaliser des projets d’une valeur de 8,5 milliards de dollars (7,3 miliards d’euros) dans le domaine des minéraux critiques en Australie et ferait passer les relations entre les deux pays à un “niveau supérieur”.Selon les chiffres du gouvernement australien, le pays figure parmi les cinq premiers producteurs mondiaux de lithium, de cobalt et de manganèse, utilisés dans de nombreux domaines, des semi-conducteurs au matériel de défense, en passant par les véhicules électriques et les éoliennes.La Chine est de loin le premier raffineur mondial de lithium et de nickel et détient un quasi-monopole sur le traitement des terres rares. Elle est accusée de profiter de sa position pour mettre la pression sur ses partenaires commerciaux, ce qui inquiète Washington.Et si l’Australie n’est pas en mesure de briser cette domination chinoise, d’après les observateurs, elle se présente à Washington comme un allié plus fiable pour réduire sa dépendance à Pékin. Donald Trump a brandi en octobre la menace de droits de douane supplémentaires de 100% pour la Chine en réponse à ses réductions d’exportations de ces terres rares, même s’il a ensuite assoupli son discours et que les deux parties se sont accordées sur de nouvelles négociations commerciales.”L’Australie et les Etats-Unis verseront (chacun plus d’) un milliard de dollars au cours des six prochains mois”, a assuré lundi le Premier ministre australien, tandis que la Maison Blanche a estimé ce montant à 3 milliards de dollars pour les deux pays réunis.Des avancées souterraines, mais aussi sous-marines entre les deux alliés. – La Chine dans le viseur -“Les sous-marins que nous commençons à construire pour l’Australie avancent vraiment bien”, a affirmé le président américain aux journalistes aux côtés de M. Albanese à la Maison Blanche, alors qu’il avait précédemment émis des doutes au sujet de cet accord signé sous l’ancien président Joe Biden.”Nous avons travaillé longtemps et dur sur ce projet, et nous entamons ce processus dès maintenant. Et cela avance vraiment très rapidement, très bien”, a-t-il ajouté.Canberra cherchait à se rassurer à propos d’un pacte de 2021 visant à armer l’Australie en sous-marins US Virginia, des engins d’attaque nucléaires furtifs qui permettraient d’améliorer ses capacités de frappe à longue portée dans le Pacifique, en particulier contre la Chine.La livraison d’au moins trois unités était prévue sous 15 ans, avec en prime un transfert de technologie, dans le cadre de leur alliance Aukus (qui comprend aussi le Royaume-Uni).Mais Donald Trump avait demandé en juin de passer en revue cet accord de coopération militaire pour s’assurer qu’il soit aligné avec sa politique défendant “l’Amérique d’abord”.En 2021, l’affaire avait provoqué une grave crise diplomatique avec la France après que l’Australie eut annulé un contrat de plusieurs milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de sous-marins à moteur diesel à Paris et opté pour le programme Aukus à la place.Au total, le programme militaire développé dans le cadre d’Aukus pourrait coûter au pays jusqu’à 235 milliards de dollars américains au cours des 30 prochaines années, selon les prévisions du gouvernement australien. – Echange avec l’ambassadeur australien -Interrogé au sujet des relations avec Pékin, Donald Trump a dit lundi qu’il rencontrerait le président chinois Xi Jinping en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en Corée du Sud à la fin du mois et qu’il se rendrait “sûrement” en Chine début 2026.”C’est à peu près organisé”, a-t-il dit en louant sa relation privilégiée avec Xi, qu’il juge “excellente”, malgré les différends. Il a dit que sa priorité était de conclure un accord commercial “équitable” avec la Chine.Seule fausse note, un échange à propos de l’ambassadeur d’Australie à Washington, Kevin Rudd, lorsqu’un journaliste a fait remarquer qu’il était dans la salle et a demandé au président américain s’il était gêné par ses commentaires.M. Rudd, ancien Premier ministre travailliste de l’Australie, a supprimé une série de messages critiques à l’égard de Trump sur les réseaux sociaux après la victoire du républicain l’année dernière.”Je ne vous aime pas non plus. Pas du tout. Et probablement jamais”, a déclaré M. Trump sous le regard un peu médusé de M. Albanese.
Sous-marins, terres rares: des avancées entre Washington-Canberra
Donald Trump a rassuré lundi le Premier ministre australien Anthony Albanese, en visite aux Etats-Unis, indiquant que l’Australie recevra les sous-marins nucléaires qu’elle attend, et a signé avec son allié un accord sur les minéraux critiques dans l’espoir de desserrer l’étau de la Chine qui domine ce marché.Vantant l’abondance de ces ressources dans le sous-sol de son pays, Anthony Albanese a déclaré que l’accord sur les terres rares permettrait de réaliser des projets d’une valeur de 8,5 milliards de dollars (7,3 miliards d’euros) dans le domaine des minéraux critiques en Australie et ferait passer les relations entre les deux pays à un “niveau supérieur”.Selon les chiffres du gouvernement australien, le pays figure parmi les cinq premiers producteurs mondiaux de lithium, de cobalt et de manganèse, utilisés dans de nombreux domaines, des semi-conducteurs au matériel de défense, en passant par les véhicules électriques et les éoliennes.La Chine est de loin le premier raffineur mondial de lithium et de nickel et détient un quasi-monopole sur le traitement des terres rares. Elle est accusée de profiter de sa position pour mettre la pression sur ses partenaires commerciaux, ce qui inquiète Washington.Et si l’Australie n’est pas en mesure de briser cette domination chinoise, d’après les observateurs, elle se présente à Washington comme un allié plus fiable pour réduire sa dépendance à Pékin. Donald Trump a brandi en octobre la menace de droits de douane supplémentaires de 100% pour la Chine en réponse à ses réductions d’exportations de ces terres rares, même s’il a ensuite assoupli son discours et que les deux parties se sont accordées sur de nouvelles négociations commerciales.”L’Australie et les Etats-Unis verseront (chacun plus d’) un milliard de dollars au cours des six prochains mois”, a assuré lundi le Premier ministre australien, tandis que la Maison Blanche a estimé ce montant à 3 milliards de dollars pour les deux pays réunis.Des avancées souterraines, mais aussi sous-marines entre les deux alliés. – La Chine dans le viseur -“Les sous-marins que nous commençons à construire pour l’Australie avancent vraiment bien”, a affirmé le président américain aux journalistes aux côtés de M. Albanese à la Maison Blanche, alors qu’il avait précédemment émis des doutes au sujet de cet accord signé sous l’ancien président Joe Biden.”Nous avons travaillé longtemps et dur sur ce projet, et nous entamons ce processus dès maintenant. Et cela avance vraiment très rapidement, très bien”, a-t-il ajouté.Canberra cherchait à se rassurer à propos d’un pacte de 2021 visant à armer l’Australie en sous-marins US Virginia, des engins d’attaque nucléaires furtifs qui permettraient d’améliorer ses capacités de frappe à longue portée dans le Pacifique, en particulier contre la Chine.La livraison d’au moins trois unités était prévue sous 15 ans, avec en prime un transfert de technologie, dans le cadre de leur alliance Aukus (qui comprend aussi le Royaume-Uni).Mais Donald Trump avait demandé en juin de passer en revue cet accord de coopération militaire pour s’assurer qu’il soit aligné avec sa politique défendant “l’Amérique d’abord”.En 2021, l’affaire avait provoqué une grave crise diplomatique avec la France après que l’Australie eut annulé un contrat de plusieurs milliards de dollars pour l’achat d’une flotte de sous-marins à moteur diesel à Paris et opté pour le programme Aukus à la place.Au total, le programme militaire développé dans le cadre d’Aukus pourrait coûter au pays jusqu’à 235 milliards de dollars américains au cours des 30 prochaines années, selon les prévisions du gouvernement australien. – Echange avec l’ambassadeur australien -Interrogé au sujet des relations avec Pékin, Donald Trump a dit lundi qu’il rencontrerait le président chinois Xi Jinping en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en Corée du Sud à la fin du mois et qu’il se rendrait “sûrement” en Chine début 2026.”C’est à peu près organisé”, a-t-il dit en louant sa relation privilégiée avec Xi, qu’il juge “excellente”, malgré les différends. Il a dit que sa priorité était de conclure un accord commercial “équitable” avec la Chine.Seule fausse note, un échange à propos de l’ambassadeur d’Australie à Washington, Kevin Rudd, lorsqu’un journaliste a fait remarquer qu’il était dans la salle et a demandé au président américain s’il était gêné par ses commentaires.M. Rudd, ancien Premier ministre travailliste de l’Australie, a supprimé une série de messages critiques à l’égard de Trump sur les réseaux sociaux après la victoire du républicain l’année dernière.”Je ne vous aime pas non plus. Pas du tout. Et probablement jamais”, a déclaré M. Trump sous le regard un peu médusé de M. Albanese.
Trump warns Hamas not to breach Gaza deal as Vance heads to Israel
US President Donald Trump threatened to “eradicate” Hamas if it breached its ceasefire deal with Israel, as Vice President JD Vance travelled to the region Tuesday to bolster the fragile Gaza truce.The Trump administration has redoubled its efforts to cement the fragile Gaza peace agreement it helped to broker, after Israel accused Hamas of stalling the hand-over of hostages’ bodies and deadly violence flared up in the territory over the weekend.”We made a deal with Hamas that they’re going to be very good, they’re going to behave, they’re going to be nice,” Trump told reporters at the White House on Monday. “If they’re not, we’re going to go and we’re going to eradicate them, if we have to. They’ll be eradicated, and they know that.”Both sides have said they are committed to the US-backed truce despite the weekend’s violence, and Israel confirmed that Hamas handed over the body of a hostage on Monday, taking the total to 13 of the 28 it had pledged to return.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said in a statement that Hamas had to make good on its commitment to return the remains of all the hostages in order to implement the ceasefire agreement.”We will not compromise on this and will spare no effort until we return all of the deceased hostages, every last one of them,” the statement said.Hamas has said it needs more time and technical assistance to complete the recovery of the bodies.Vance was set to arrive in Israel on Tuesday, where Netanyahu said he would hold discussions on “two things… the security challenges we face and the diplomatic opportunities before us”.- Rocky deal implementation -The ceasefire, which went into effect on October 10, established an outline for hostage and prisoner exchanges, and proposed an ambitious roadmap for Gaza’s future. But its implementation has quickly faced challenges.Israel carried out dozens of strikes in Gaza on Sunday using 153 tons (337,307 pounds) of explosives, according to Netanyahu, targeting Hamas after two Israeli soldiers were killed in the territory’s south. Gaza’s civil defence agency said the strikes killed at least 45 people across the territory.The Israeli prime minister accused the militant group of “a blatant violation” of the ceasefire, an accusation it denied.Trump said American forces would not be involved against Hamas, but added that “Israel would go in in two minutes, if I asked them to go in.”But right now, we haven’t said that. We’re going to give it a little chance,” he added.The Gazan civil defence agency, which operates under Hamas authority, said four people were also killed by Israeli gunfire on Monday in Gaza City. Israel’s military said it had fired at militants who crossed a ceasefire line.Under Trump’s 20-point plan, Israeli forces have withdrawn beyond the so-called “Yellow Line” — which leaves them in control of around half of Gaza, including the territory’s borders, but not its main cities.Israeli troops have fired on Gazans they say were approaching their new positions several times since the ceasefire was declared.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify details provided by the civil defence agency or the Israeli military.- ‘Renewed enforcement’ -The military said that after carrying out Sunday’s strikes in response to the attack on its soldiers, it had “renewed enforcement of the ceasefire” but would “respond firmly to any violation”.Hamas denied knowledge of any attack, with one official accusing Israel of fabricating “pretexts” to resume the war.The war, triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, has killed at least 68,216 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that more than half of the dead are women and children.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.
Les Etats-Unis mettent une pression maximale sur le Hamas, Vance attendu en Israël
Le président américain Donald Trump a averti le Hamas qu’il serait “éradiqué” s’il ne respecte pas l’accord conclu avec Israël, alors que le vice-président JD Vance doit se rendre mardi en Israël pour renforcer le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après des violences meurtrières.”Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n’est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire”, a déclaré lundi le président américain à des journalistes, disant vouloir donner encore “une petite chance” à la poursuite de sa feuille de route pour faire taire les armes à Gaza.Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a assuré que le mouvement islamiste palestinien reste engagé dans l’accord de cessez-le-feu, mais a plaidé des “difficultés à extraire les corps” des otages israéliens. “Nous travaillons dur pour y parvenir”, a-t-il affirmé mardi matin sur la chaîne égyptienne Al-Qahera News.”L’accord pour Gaza tiendra, car nous le voulons et que notre volonté de le respecter est forte”, a-t-il insisté, alors qu’Israël a rappelé mardi qu’elle exigeait le retour de toutes les dépouilles d’otages.”Nous ne ferons aucune concession à ce sujet et ne ménagerons aucun effort jusqu’à ce que tous les otages décédés, sans exception, nous soient rendus”, a réaffirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur X. Il doit rencontrer dans la journée le vice-président américain JD Vance après s’être entretenu lundi avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.”Nous discuterons de deux choses (…). Les défis de sécurité auxquels nous faisons face et les opportunités diplomatiques qui s’offrent à nous. Nous surmonterons les défis et saisirons les opportunités”, a affirmé M. Netanyahu, sans préciser quand il doit rencontrer le N°2 de son allié américain.- 13e dépouille -L’administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques après les violences de dimanche dans le territoire palestinien, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur le 10 octobre d’un accord de cessez-le-feu, qui a permis la libération des 20 otages vivants du 7-Octobre encore détenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens.Le Hamas devait aussi rendre d’ici le 13 octobre les 28 corps d’otages encore retenus à Gaza, mais affirme avoir besoin de matériel et de plus de temps. Il a remis lundi à la Croix-Rouge une 13e dépouille, que le gouvernement a ensuite identifié comme celle de Tal Haïmi.L’accord, parrainé par Donald Trump, prévoit aussi l’entrée massive d’aide à Gaza, et à terme la fin définitive de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Lundi, la Défense civile, services de secours qui opèrent sous l’autorité du Hamas, a fait état de quatre Gazaouis tués par des tirs israéliens à l’est de Gaza-Ville, où l’armée israélienne a dit avoir ciblé des assaillants qui s’approchaient de la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de la bande de Gaza, convenue dans le cadre du cessez-le-feu. La veille, elle avait fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dans les frappes israéliennes, dont des civils et un journaliste.”Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris”, s’est indigné lundi un déplacé, Imad Nahed Issa, dans le camp de Nousseirat, où des proches pleuraient des victimes des frappes. – “153 tonnes de bombes” -L’armée israélienne, qui a affirmé avoir riposté à des attaques du Hamas, démenties par le mouvement islamiste, a annoncé la mort au combat de deux soldats dimanche à Rafah, dans le sud de Gaza. L’armée a largué dimanche après ces décès “153 tonnes de bombes” sur Gaza, a affirmé M. Netanyahu. Une délégation du Hamas était de son côté au Caire lundi pour discuter avec les médiateurs égyptiens et qataris du cessez-le-feu et d’un prochain dialogue interpalestinien.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza. Il exclut tout rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza.Le Hamas refuse jusque-là de désarmer et réclame le retrait total israélien du territoire.L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.216 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.burs-may/lgo





