L’Iran, des ovnis, le flop américain… cinq souvenirs de Cannes

Le Festival de Cannes a rangé son tapis rouge samedi soir, après deux semaines de compétition marquées par le sacre du cinéaste iranien Jafar Panahi et un certain renouvellement de son palmarès.Deux films ovnis primés, une jeune actrice française qui crève l’écran, le flop du cinéma américain mais aussi le énième prix des frères Dardenne: retour sur cette 78e édition, dont la cérémonie de clôture a attiré jusqu’à 2,3 millions de téléspectateurs devant la chaîne de télévision française France 2, soit moins que l’an passé (2,5 millions en moyenne).- Appel à “la liberté” en Iran – En décernant la Palme d’or à “Un simple accident”, le jury a sacré une oeuvre qui, par sa seule existence, défie les règles draconiennes imposées par la République islamique d’Iran.Le film a été tourné clandestinement par un dissident, ses principales actrices y apparaissent sans voile et il porte une dénonciation frontale des tortures infligées dans les prisons et de la corruption dans le pays. Après “Les Graines du figuier sauvage” de Mohammad Rasoulof, prix spécial en 2024, le festival confirme sa vocation à défendre le cinéma iranien de combat face à la censure et à offrir une puissante chambre d’écho aux dissidents.”Le plus important en ce moment, c’est notre pays et c’est la liberté de notre pays”, a déclaré Panahi en recevant son prix devant le gratin du cinéma mondial.Dimanche, la Palme a provoqué des vagues diplomatiques: l’Iran a convoqué le chargé d’affaires français à Téhéran pour protester contre des propos “insultants” de Paris. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, avait évoqué sur X la “résistance contre l’oppression du régime iranien”.- La révélation Nadia Melliti -Avant de prêter sa silhouette athlétique à “La petite dernière” d’Hafsia Herzi, elle n’avait jamais fait de théâtre ni de cinéma. A 23 ans, Nadia Melliti, repérée lors d’un casting sauvage, a reçu le prix d’interprétation féminine pour son rôle, incarné tout en délicatesse, de jeune femme musulmane découvrant son homosexualité.Nadia Melliti est elle-même issue d’une famille immigrée et poursuit des études dans une filière sportive.Pour Hafsia Herzi, le choix de cette actrice s’est imposé comme “une évidence” lorsqu’elle a vu la photo de la jeune femme, laquelle “s’est abandonnée complètement au personnage”.D’autres actrices débutantes ont été révélées à Cannes, comme la Française Adèle Exarchopoulos en 2013 dans “La vie d’Adèle” ou la Belge Emilie Dequenne en 1999 dans “Rosetta”.  – Flop américain -Les plus grandes stars du cinéma hollywoodien, dont Robert de Niro et Denzel Washington qui ont reçu des Palmes d’or d’honneur, ont fait briller les marches.Mais, dans les salles du palais des Festivals, les Américains ont fait un bide. Les grosses productions, comme “Eddington” d’Ari Aster avec Joaquin Phoenix ou “Die, My Love” de Lynne Ramsay avec Jennifer Lawrence, sont reparties les mains vides. Invité pour assurer le spectacle hors compétition, Tom Cruise n’a pas emballé la critique avec son “Mission: Impossible”, présenté comme le dernier de la série mais pas le meilleur.Quant à “Highest 2 Lowest” de Spike Lee et avec Denzel Washington, c’est l’un des films les plus moqués par les critiques: “une croûte” pour Libération, un “nanar” pour Première.- Deux “ovnis” -Deux films inclassables ont eu les faveurs du palmarès: “Sirat” du franco-espagnol Oliver Laxe, prix du jury, et “Résurrection” du Chinois Bi Gan, prix spécial.Epopée lunaire dans un décor à la “Mad Max”, le premier saisit d’emblée le spectacteur: une rave party dans le désert marocain est interrompue par l’armée et quelques teufeurs s’échappent, avec un père de famille à la recherche de sa fille. S’ensuit une longue déambulation sous substances sur fond de guerre et d’Apocalypse. Le second est un hommage quasi-religieux à un siècle de 7e art. Ce long-métrage poétique et sensoriel de 02H40, qui fourmille de trouvailles esthétiques et de plans-séquences, brosse l’histoire du cinéma au XXe siècle.Encensé comme “ovni” par la présidente du jury, Juliette Binoche, le film est totalement hermétique et prétentieux pour d’autres. Ceux-là pourront fermer les yeux pour se laisser bercer par la bande-son, signée du duo électro français M83.- Eternels Dardenne -Luc et Jean-Pierre Dardenne sont repartis de Cannes avec une septième récompense en dix sélections en compétition: le prix du scénario pour “Jeunes Mères”, qui suit les destins de mères adolescentes tentant de sortir de la précarité, dans la pure veine de leur cinéma social.Avec, en outre, des prix d’interprétation pour deux de leurs acteurs (Émilie Dequenne pour “Rosetta” en 1999 et Olivier Gourmet pour “Le Fils” en 2002), ils creusent encore, à plus de 70 ans, leur avance en tête du classement des cinéastes les plus primés sur la Croisette, devant l’Américain Francis Ford Coppola ou le Britannique Ken Loach.fbe-jra-jt-pel/reb/gvy

L’Iran, des ovnis, le flop américain… cinq souvenirs de Cannes

Le Festival de Cannes a rangé son tapis rouge samedi soir, après deux semaines de compétition marquées par le sacre du cinéaste iranien Jafar Panahi et un certain renouvellement de son palmarès.Deux films ovnis primés, une jeune actrice française qui crève l’écran, le flop du cinéma américain mais aussi le énième prix des frères Dardenne: retour sur cette 78e édition, dont la cérémonie de clôture a attiré jusqu’à 2,3 millions de téléspectateurs devant la chaîne de télévision française France 2, soit moins que l’an passé (2,5 millions en moyenne).- Appel à “la liberté” en Iran – En décernant la Palme d’or à “Un simple accident”, le jury a sacré une oeuvre qui, par sa seule existence, défie les règles draconiennes imposées par la République islamique d’Iran.Le film a été tourné clandestinement par un dissident, ses principales actrices y apparaissent sans voile et il porte une dénonciation frontale des tortures infligées dans les prisons et de la corruption dans le pays. Après “Les Graines du figuier sauvage” de Mohammad Rasoulof, prix spécial en 2024, le festival confirme sa vocation à défendre le cinéma iranien de combat face à la censure et à offrir une puissante chambre d’écho aux dissidents.”Le plus important en ce moment, c’est notre pays et c’est la liberté de notre pays”, a déclaré Panahi en recevant son prix devant le gratin du cinéma mondial.Dimanche, la Palme a provoqué des vagues diplomatiques: l’Iran a convoqué le chargé d’affaires français à Téhéran pour protester contre des propos “insultants” de Paris. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, avait évoqué sur X la “résistance contre l’oppression du régime iranien”.- La révélation Nadia Melliti -Avant de prêter sa silhouette athlétique à “La petite dernière” d’Hafsia Herzi, elle n’avait jamais fait de théâtre ni de cinéma. A 23 ans, Nadia Melliti, repérée lors d’un casting sauvage, a reçu le prix d’interprétation féminine pour son rôle, incarné tout en délicatesse, de jeune femme musulmane découvrant son homosexualité.Nadia Melliti est elle-même issue d’une famille immigrée et poursuit des études dans une filière sportive.Pour Hafsia Herzi, le choix de cette actrice s’est imposé comme “une évidence” lorsqu’elle a vu la photo de la jeune femme, laquelle “s’est abandonnée complètement au personnage”.D’autres actrices débutantes ont été révélées à Cannes, comme la Française Adèle Exarchopoulos en 2013 dans “La vie d’Adèle” ou la Belge Emilie Dequenne en 1999 dans “Rosetta”.  – Flop américain -Les plus grandes stars du cinéma hollywoodien, dont Robert de Niro et Denzel Washington qui ont reçu des Palmes d’or d’honneur, ont fait briller les marches.Mais, dans les salles du palais des Festivals, les Américains ont fait un bide. Les grosses productions, comme “Eddington” d’Ari Aster avec Joaquin Phoenix ou “Die, My Love” de Lynne Ramsay avec Jennifer Lawrence, sont reparties les mains vides. Invité pour assurer le spectacle hors compétition, Tom Cruise n’a pas emballé la critique avec son “Mission: Impossible”, présenté comme le dernier de la série mais pas le meilleur.Quant à “Highest 2 Lowest” de Spike Lee et avec Denzel Washington, c’est l’un des films les plus moqués par les critiques: “une croûte” pour Libération, un “nanar” pour Première.- Deux “ovnis” -Deux films inclassables ont eu les faveurs du palmarès: “Sirat” du franco-espagnol Oliver Laxe, prix du jury, et “Résurrection” du Chinois Bi Gan, prix spécial.Epopée lunaire dans un décor à la “Mad Max”, le premier saisit d’emblée le spectacteur: une rave party dans le désert marocain est interrompue par l’armée et quelques teufeurs s’échappent, avec un père de famille à la recherche de sa fille. S’ensuit une longue déambulation sous substances sur fond de guerre et d’Apocalypse. Le second est un hommage quasi-religieux à un siècle de 7e art. Ce long-métrage poétique et sensoriel de 02H40, qui fourmille de trouvailles esthétiques et de plans-séquences, brosse l’histoire du cinéma au XXe siècle.Encensé comme “ovni” par la présidente du jury, Juliette Binoche, le film est totalement hermétique et prétentieux pour d’autres. Ceux-là pourront fermer les yeux pour se laisser bercer par la bande-son, signée du duo électro français M83.- Eternels Dardenne -Luc et Jean-Pierre Dardenne sont repartis de Cannes avec une septième récompense en dix sélections en compétition: le prix du scénario pour “Jeunes Mères”, qui suit les destins de mères adolescentes tentant de sortir de la précarité, dans la pure veine de leur cinéma social.Avec, en outre, des prix d’interprétation pour deux de leurs acteurs (Émilie Dequenne pour “Rosetta” en 1999 et Olivier Gourmet pour “Le Fils” en 2002), ils creusent encore, à plus de 70 ans, leur avance en tête du classement des cinéastes les plus primés sur la Croisette, devant l’Américain Francis Ford Coppola ou le Britannique Ken Loach.fbe-jra-jt-pel/reb/gvy

La Syrie va aider Washington à retrouver des Américains disparus

Le pouvoir syrien d’Ahmad al-Chareh a accepté d’aider les Etats-Unis à retrouver les Américains disparus pendant la guerre civile en Syrie, a indiqué dimanche un émissaire américain.Cette annonce est intervenue au lendemain de la levée formelle par les Etats-Unis des sanctions imposées à la Syrie sous l’ex-président Bachar al-Assad, renversé en décembre par une coalition de groupes rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.Depuis, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées, menant à une rencontre le 13 mai entre le président Donald Trump et M. Chareh à Ryad.”Un grand pas en avant. Le nouveau gouvernement syrien a accepté d’aider les Etats-Unis à localiser et à rapatrier les citoyens américains ou leurs dépouilles. Les familles d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller doivent pouvoir tourner la page”, a écrit sur X l’envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack.La guerre en Syrie a été déclenchée en 2011 par la répression dans le sang de manifestations prodémocratie dans le sillage du Printemps arabe. Elle s’est ensuite complexifiée avec l’intervention de plusieurs acteurs régionaux et internationaux et des groupes jihadistes.En 2014, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) s’est emparé de vastes régions en Syrie et en Irak voisin, avant d’être défait, respectivement en 2019 et 2017, avec l’aide de la coalition antijihadiste dirigée par les Etats-Unis.   De nombreux otages occidentaux ont été enlevés par l’EI en Syrie, dont certains ont été exécutés, d’autres libérés. Mais le sort de plusieurs otages reste inconnu.- Tice, Kamalmaz, Mueller – Le journaliste Austin Tice, qui travaillait pour l’Agence France-Presse, McClatchy News, le Washington Post, CBS et d’autres médias, a été enlevé en août 2012 par des hommes armés près de Damas. Son enlèvement n’a jamais été revendiqué et sa mère a vu M. Chareh à Damas en janvier.Kayla Mueller, une humanitaire qui travaillait avec le Danish Refugee Council, a été enlevée à Alep (nord) en août 2013. L’EI a affirmé que l’otage, alors âgée de 26 ans, avait été tuée près de Raqa (nord) en 2015 dans des raids de la coalition antijihadiste.Mais lors de son premier mandat, Donald Trump a affirmé en 2019 qu’elle avait été “gardée captive puis tuée” par le chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, lui-même abattu dans une opération américaine cette année-là. Le corps de l’Américaine n’a jamais été retrouvé.Majd Kamalmaz, un psychologue américain né en Syrie, est disparu depuis son arrestation à un point de contrôle en 2017.Le président Trump a “clairement indiqué que rapatrier les citoyens américains ou honorer dignement leurs dépouilles était une priorité absolue. Le nouveau gouvernement syrien va nous aider dans cet engagement”, a affirmé l’émissaire américain.M. Chareh a dirigé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, groupe jihadiste rival de l’EI. HTS a été dissous après la chute de Bachar al-Assad.- Aide du Qatar -Selon une source syrienne au fait des discussions syro-américaines, outre ceux d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller “il y a 11 noms sur la liste de Washington, des Syriens ayant la nationalité américaine”. Elle n’a pas fourni d’autres détails sur cette liste.De son côté, et “sur demande des Etats-Unis, une mission du Qatar a commencé à rechercher les restes d’Américains dans le nord de la Syrie tués par l’EI”, a-t-elle ajouté. Le 11 mai, les forces de sécurité du Qatar ont annoncé, selon l’agence officielle qatarie QNA, “la découverte des restes de 30 personnes qui auraient été enlevées et tuées par l’EI à Dabiq”, au nord d’Alep.”Ces efforts font partie d’une opération internationale menée en réponse à une demande officielle du FBI”, et “en pleine coordination” avec Damas, a précisé QNA.En 2022, un membre de l’EI, El Shafee el-Sheikh, a été condamné à la prison en vie aux Etats-Unis pour son rôle dans la mort des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff ainsi que des travailleurs humanitaires Peter Kassig et Kayla Mueller, également américains.- Nouveaux chefs de la sécurité -Dans un contexte de rapprochement avec l’Occident et d’allégement progressif des sanctions contre Damas, les autorités syriennes avaient annoncé samedi une “réorganisation” du ministère de l’Intérieur, notamment pour lutter contre les trafics de drogue et d’êtres humains. Dimanche, le ministère syrien de l’Intérieur a nommé des chefs de la sécurité dans 12 provinces du pays. Il n’a pas donné beaucoup de détails sur les personnes choisies, mais certaines exerçaient des fonctions au sein de HTS qui a renversé le pouvoir de Bachar al-Assad en décembre.

La Syrie va aider Washington à retrouver des Américains disparus

Le pouvoir syrien d’Ahmad al-Chareh a accepté d’aider les Etats-Unis à retrouver les Américains disparus pendant la guerre civile en Syrie, a indiqué dimanche un émissaire américain.Cette annonce est intervenue au lendemain de la levée formelle par les Etats-Unis des sanctions imposées à la Syrie sous l’ex-président Bachar al-Assad, renversé en décembre par une coalition de groupes rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.Depuis, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées, menant à une rencontre le 13 mai entre le président Donald Trump et M. Chareh à Ryad.”Un grand pas en avant. Le nouveau gouvernement syrien a accepté d’aider les Etats-Unis à localiser et à rapatrier les citoyens américains ou leurs dépouilles. Les familles d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller doivent pouvoir tourner la page”, a écrit sur X l’envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack.La guerre en Syrie a été déclenchée en 2011 par la répression dans le sang de manifestations prodémocratie dans le sillage du Printemps arabe. Elle s’est ensuite complexifiée avec l’intervention de plusieurs acteurs régionaux et internationaux et des groupes jihadistes.En 2014, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) s’est emparé de vastes régions en Syrie et en Irak voisin, avant d’être défait, respectivement en 2019 et 2017, avec l’aide de la coalition antijihadiste dirigée par les Etats-Unis.   De nombreux otages occidentaux ont été enlevés par l’EI en Syrie, dont certains ont été exécutés, d’autres libérés. Mais le sort de plusieurs otages reste inconnu.- Tice, Kamalmaz, Mueller – Le journaliste Austin Tice, qui travaillait pour l’Agence France-Presse, McClatchy News, le Washington Post, CBS et d’autres médias, a été enlevé en août 2012 par des hommes armés près de Damas. Son enlèvement n’a jamais été revendiqué et sa mère a vu M. Chareh à Damas en janvier.Kayla Mueller, une humanitaire qui travaillait avec le Danish Refugee Council, a été enlevée à Alep (nord) en août 2013. L’EI a affirmé que l’otage, alors âgée de 26 ans, avait été tuée près de Raqa (nord) en 2015 dans des raids de la coalition antijihadiste.Mais lors de son premier mandat, Donald Trump a affirmé en 2019 qu’elle avait été “gardée captive puis tuée” par le chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, lui-même abattu dans une opération américaine cette année-là. Le corps de l’Américaine n’a jamais été retrouvé.Majd Kamalmaz, un psychologue américain né en Syrie, est disparu depuis son arrestation à un point de contrôle en 2017.Le président Trump a “clairement indiqué que rapatrier les citoyens américains ou honorer dignement leurs dépouilles était une priorité absolue. Le nouveau gouvernement syrien va nous aider dans cet engagement”, a affirmé l’émissaire américain.M. Chareh a dirigé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, groupe jihadiste rival de l’EI. HTS a été dissous après la chute de Bachar al-Assad.- Aide du Qatar -Selon une source syrienne au fait des discussions syro-américaines, outre ceux d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller “il y a 11 noms sur la liste de Washington, des Syriens ayant la nationalité américaine”. Elle n’a pas fourni d’autres détails sur cette liste.De son côté, et “sur demande des Etats-Unis, une mission du Qatar a commencé à rechercher les restes d’Américains dans le nord de la Syrie tués par l’EI”, a-t-elle ajouté. Le 11 mai, les forces de sécurité du Qatar ont annoncé, selon l’agence officielle qatarie QNA, “la découverte des restes de 30 personnes qui auraient été enlevées et tuées par l’EI à Dabiq”, au nord d’Alep.”Ces efforts font partie d’une opération internationale menée en réponse à une demande officielle du FBI”, et “en pleine coordination” avec Damas, a précisé QNA.En 2022, un membre de l’EI, El Shafee el-Sheikh, a été condamné à la prison en vie aux Etats-Unis pour son rôle dans la mort des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff ainsi que des travailleurs humanitaires Peter Kassig et Kayla Mueller, également américains.- Nouveaux chefs de la sécurité -Dans un contexte de rapprochement avec l’Occident et d’allégement progressif des sanctions contre Damas, les autorités syriennes avaient annoncé samedi une “réorganisation” du ministère de l’Intérieur, notamment pour lutter contre les trafics de drogue et d’êtres humains. Dimanche, le ministère syrien de l’Intérieur a nommé des chefs de la sécurité dans 12 provinces du pays. Il n’a pas donné beaucoup de détails sur les personnes choisies, mais certaines exerçaient des fonctions au sein de HTS qui a renversé le pouvoir de Bachar al-Assad en décembre.

Bangladesh tax workers end strike after government backtracks

Bangladesh’s tax authority workers ended a two-week partial strike on Sunday after they said the interim government would address their demands to stop an overhaul of the body.Earlier on Sunday, security forces had surrounded the national tax authority headquarters, after government orders to reform the National Board of Revenue (NBR) sparked fury from employees.Joint Tax Commissioner Monalisa Saha Sushmita told reporters at the main NBR building in Dhaka, where police and armed security gathered, that the workers would begin a “complete” shutdown.Hours later, NRB senior official Abdur Rouf said the strike had ended.”The government assured to take care of our demands, and that’s why we have called off our strike,” Rouf told AFP. “Our next step is negotiation.”NRB officials had said their strike had resulted in the revenues not being collected that totalled $122-163 million per day. It was not possible to verify those figures.Bangladesh has been in turmoil since a student-led revolt ousted former prime minister Sheikh Hasina in August 2024, ending her 15-year iron-fisted rule.The interim government — led by Nobel Peace Prize-winning microfinance pioneer Muhammad Yunus — is trying to enact sweeping reforms.The tax board protest reflects the divisions, rival loyalties and confusion between government branches and the caretaker administration.The government proposals would have allowed civil servants from outside the NRB to take top roles.Bangladesh is the world’s second-largest garment manufacturer, while textile and garment production accounts for about 80 percent of the country’s exports.The industry has been rebuilding after it was hit hard by last year’s unrest.In separate protests on Sunday, hundreds of civil servants demonstrated in Dhaka against a government order giving it greater power to sack employees for disciplinary breaches.”If the government proceeds with the amended ordinance, the interim government will face severe criticism,” said Mohammad Nazrul Islam from the Inter-Ministerial Employees Association.es-mma-sa-pjm/sst

Roland-Garros: Nadal célébré en ouverture, Sabalenka expéditive d’entrée

“Rafa” revient dans son jardin, sans raquette en main: le court Philippe-Chartier s’apprêtait dimanche en fin d’après-midi à rendre hommage au jeune retraité Rafael Nadal, 14 fois vainqueur à Roland-Garros, à l’aube d’une quinzaine placée sous le signe des adieux.Après la victoire de Lorenzo Musetti (7e) 7-5, 6-2, 6-0 face à l’Allemand Yannick Hanfmann (137e), le Central bruissait d’impatience à 18h00 en attendant la légende espagnole de la terre battue Rafael Nadal (38 ans), auquel sera rendu un “hommage très important”, selon le président de la Fédération française de tennis Gilles Moretton.Pour l’occasion, des t-shirts “Merci Rafa” couleurs blancs et ocre ont été distribués aux spectateurs du court Philippe-Chartier. La carrière de l’ex-N.1 mondial avait certes déjà été célébrée en novembre à l’issue de son dernier match officiel, une défaite en Coupe Davis à Malaga.Mais la cérémonie, très sobre et organisée aux petites heures de la nuit andalouse, avait suscité des critiques.Peu de détails ont filtré sur la cérémonie, mais les hommages ont déjà commencé à affluer pour saluer la carrière du vainqueur de 22 titres du Grand Chelem. “Il nous a apporté tellement, c’était un modèle”, a dit vendredi en conférence de presse l’actuel N.1 mondial Jannik Sinner, louant “son humilité” et “son succès en tant que joueur”.La N.1 mondiale Aryna Sabalenka a salué dimanche quelqu’un qui a travaillé “d’arrache‑pied pour accomplir tous ces exploits”, “une source d’inspiration indéniable” pour elle.- Gasquet et Garcia aussi sur le départ -Nadal, guère amateur de ce genre de cérémonies à sa gloire, inaugurera une quinzaine parisienne synonyme de dernière danse pour de nombreux joueurs.La carrière de l’ex-N.7 mondial Richard Gasquet sera ainsi honorée au terme de son dernier match professionnel.À près de 39 ans, le triple demi-finaliste en Grand Chelem entamera lundi son ultime Roland-Garros contre son compatriote français Terence Atmane (121e).En cas de qualification, l’un des chouchous du public tricolore aura très probablement droit à un 2e tour de gala contre Jannik Sinner.L’ex-N.4 mondiale Caroline Garcia (31 ans) s’apprête elle aussi à débuter lundi son dernier Roland-Garros contre l’Américaine Bernarda Pera (83e).La Française a surpris en annonçant vendredi vivre ses “dernières semaines” sur le circuit, après avoir notamment remporté trois WTA 1000 (Pékin, Wuhan, Cincinnati) et le Masters en 2022. Mais si un hommage doit lui être rendu, elle préfère qu’il ait lieu lors de l’édition 2026 du tournoi, a-t-elle indiqué samedi en conférence de presse.- Sabalenka et Svitolina faciles -Avant la séquence émotion sur le Central, Aryna Sabalenka, une des grandes favorites à la victoire finale, a sorti rapidement la Russe Kamilla Rakhimova 6-1, 6-0 pour son entrée en lice. Face à Rakhimova, la Bélarusse de 27 ans n’a jamais été mise en difficulté et n’a laissé aucune chance à son adversaire du jour, avec 30 coups gagnants et 5 aces, en une heure pile.La triple lauréate en Grand Chelem affrontera au deuxième tour la Suissesse Jil Teichmann (97e).La première victoire de la journée est revenue à l’Ukrainienne Elina Svitolina (14e), qui a elle aussi expédié son adversaire du jour, la Turque Zeynep Sonmez (76e), 6-1, 6-1.  La pluie a brièvement fait son apparition à la mi-journée Porte d’Auteuil, provoquant une interruption sur les courts annexes pendant près d’une heure. Protégée par le toit du Central, la championne olympique chinoise Zheng Qinwen (8e) a remporté son match 6-4, 6-3 contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (50e). Demi-finaliste à Rome, l’Américaine Peyton Stearns (33e) a été balayée par l’Allemande Eva Lys (59e) 6-0, 6-3. dga-aco-bdu-ole/cyj

Venezuela: faible affluence pour les élections, vers une victoire du pouvoir en l’absence d’opposition

L’affluence était faible à la mi-journée au Venezuela dans les bureaux de vote des élections législatives et régionales dont le pouvoir est largement favori, la plus grande partie de l’opposition boycottant le scrutin, dix mois après la réélection contestée du président Nicolas Maduro, entachée de fraude selon elle.L’élection a été marquée par l’arrestation vendredi de Juan Pablo Guanipa, dirigeant de l’opposition proche de la leader Maria Corina Machado, qui appelle au boycott. L’ancien député est accusé d’appartenir à un “réseau terroriste” qui cherchait à “saboter” les élections de dimanche. Cette arrestation a soulevé des protestations, notamment du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio qui l’estime “injustifiée et arbitraire”. Le pouvoir, qui dénonce régulièrement des complots -réels ou imaginaires- a suspendu des vols en provenance de Colombie, dénonçant l’infiltration de “mercenaires” voulant “saboter” les élections.Plus de 400.000 membres des forces de l’ordre sont déployées. Les bureaux de vote ferment à 18H00 (22H00 GMT) avec des résultats attendus en soirée.Contrairement aux queues de la présidentielle du 28 juillet, les bureaux de vote étaient peu fréquentés, ont constaté des journalistes de l’AFP à Caracas, San Cristobal (sud-ouest, à la frontière colombienne) ou Barinas (sud-ouest).Selon un sondage de l’entreprise Delphos, la participation devrait avoisiner les 16% à peine d’un corps électoral de 21 millions. L’essentiel des votants devrait être des militants du pouvoir. “C’est un processus de participation citoyenne important”, estime Samadi Romero, universitaire de 32 ans. Elle dit avoir voté pour Nicolas Maduro Guerra, le fils de président Maduro. +Nicolasito+, comme on le surnomme, est la tête de liste du parti de M. Maduro à Caracas.  “Je ne vais pas voter parce que j’ai voté le 28 juillet (présidentielle) et ils ont volé les élections. Alors, c’est vraiment une farce. Eux seuls (pouvoir) savent pourquoi ils l’organisent”, affirme à San Cristobal, Candelaria Rojas Sierra, fonctionnaire retraitée de 78 ans, en allant à la messe “prier pour le Venezuela”.- Représentants pour l’Essequibo -Lors de ce scrutin, le pouvoir a revu le découpage électoral pour faire élire un gouverneur et huit députés pour l’Essequibo, région riche en pétrole que Caracas revendique et dispute au Guyana dans le cadre d’un différend datant de l’époque coloniale.La semaine dernière, le président du Guyana Irfaan Ali a affirmé à l’AFP qu’il s’agissait “d’une menace”, bien que le vote n’ait lieu que dans la zone frontalière côté Venezuela. Il n’y a pas de bureaux de vote sur le territoire de 160.000 km² administré par Georgetown.Le chavisme, mouvement créé par feu le président Hugo Chavez dont M. Maduro est l’héritier, contrôle actuellement 19 des 23 Etats du pays, et détient 253 des 277 sièges de députés.Les sondages prédisent une majorité absolue pour le parti de M. Maduro à l’Assemblée. Et selon plusieurs analystes, l’opposition n’est en mesure de remporter que deux des 24 Etats: Zulia, l’Etat pétrolier, et Nueva Sparta, l’île de Margarita. “La partie majoritaire de l’opposition ne va pas voter, ce qui favorise une victoire du pouvoir. Le 25 mai, nous allons avoir une carte très rouge”, prévoit Jesus Castillo, le directeur du cabinet Polianalitica, en référence à la couleur du chavisme.La campagne a été discrète, tant du côté de l’opposition que du pouvoir.Avec “54 partis, plus de 6.500 candidats… Il y en a pour tous les goûts”, se targue M. Maduro, qui promet une “victoire écrasante” de son camp.De son côté, Mme Machado a dénoncé une “énorme farce que le régime veut monter pour enterrer sa défaite (à la présidentielle) du 28 juillet”. “Nous allons (…) ratifier cette défaite avec l’absence totale, (…) en laissant tous les bureaux de vote vides”, a-t-elle dit.Les troubles post-électoraux s’étaient soldés par 28 morts et 2.400 arrestations (1.900 libérations depuis).Henrique Capriles, deux fois candidat à la présidentielle, a toutefois entraîné derrière lui une frange de l’opposition convaincue de la nécessité de participer au scrutin.”Le vote est un outil de changement, de lutte, de résistance. Je comprends la frustration des gens mais les luttes sont ainsi, elles sont difficiles (…) Il faut se battre”, a justifié Juan Requesens, candidat au gouvernorat de Miranda, où se trouve une partie de Caracas.

Venezuela: faible affluence pour les élections, vers une victoire du pouvoir en l’absence d’opposition

L’affluence était faible à la mi-journée au Venezuela dans les bureaux de vote des élections législatives et régionales dont le pouvoir est largement favori, la plus grande partie de l’opposition boycottant le scrutin, dix mois après la réélection contestée du président Nicolas Maduro, entachée de fraude selon elle.L’élection a été marquée par l’arrestation vendredi de Juan Pablo Guanipa, dirigeant de l’opposition proche de la leader Maria Corina Machado, qui appelle au boycott. L’ancien député est accusé d’appartenir à un “réseau terroriste” qui cherchait à “saboter” les élections de dimanche. Cette arrestation a soulevé des protestations, notamment du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio qui l’estime “injustifiée et arbitraire”. Le pouvoir, qui dénonce régulièrement des complots -réels ou imaginaires- a suspendu des vols en provenance de Colombie, dénonçant l’infiltration de “mercenaires” voulant “saboter” les élections.Plus de 400.000 membres des forces de l’ordre sont déployées. Les bureaux de vote ferment à 18H00 (22H00 GMT) avec des résultats attendus en soirée.Contrairement aux queues de la présidentielle du 28 juillet, les bureaux de vote étaient peu fréquentés, ont constaté des journalistes de l’AFP à Caracas, San Cristobal (sud-ouest, à la frontière colombienne) ou Barinas (sud-ouest).Selon un sondage de l’entreprise Delphos, la participation devrait avoisiner les 16% à peine d’un corps électoral de 21 millions. L’essentiel des votants devrait être des militants du pouvoir. “C’est un processus de participation citoyenne important”, estime Samadi Romero, universitaire de 32 ans. Elle dit avoir voté pour Nicolas Maduro Guerra, le fils de président Maduro. +Nicolasito+, comme on le surnomme, est la tête de liste du parti de M. Maduro à Caracas.  “Je ne vais pas voter parce que j’ai voté le 28 juillet (présidentielle) et ils ont volé les élections. Alors, c’est vraiment une farce. Eux seuls (pouvoir) savent pourquoi ils l’organisent”, affirme à San Cristobal, Candelaria Rojas Sierra, fonctionnaire retraitée de 78 ans, en allant à la messe “prier pour le Venezuela”.- Représentants pour l’Essequibo -Lors de ce scrutin, le pouvoir a revu le découpage électoral pour faire élire un gouverneur et huit députés pour l’Essequibo, région riche en pétrole que Caracas revendique et dispute au Guyana dans le cadre d’un différend datant de l’époque coloniale.La semaine dernière, le président du Guyana Irfaan Ali a affirmé à l’AFP qu’il s’agissait “d’une menace”, bien que le vote n’ait lieu que dans la zone frontalière côté Venezuela. Il n’y a pas de bureaux de vote sur le territoire de 160.000 km² administré par Georgetown.Le chavisme, mouvement créé par feu le président Hugo Chavez dont M. Maduro est l’héritier, contrôle actuellement 19 des 23 Etats du pays, et détient 253 des 277 sièges de députés.Les sondages prédisent une majorité absolue pour le parti de M. Maduro à l’Assemblée. Et selon plusieurs analystes, l’opposition n’est en mesure de remporter que deux des 24 Etats: Zulia, l’Etat pétrolier, et Nueva Sparta, l’île de Margarita. “La partie majoritaire de l’opposition ne va pas voter, ce qui favorise une victoire du pouvoir. Le 25 mai, nous allons avoir une carte très rouge”, prévoit Jesus Castillo, le directeur du cabinet Polianalitica, en référence à la couleur du chavisme.La campagne a été discrète, tant du côté de l’opposition que du pouvoir.Avec “54 partis, plus de 6.500 candidats… Il y en a pour tous les goûts”, se targue M. Maduro, qui promet une “victoire écrasante” de son camp.De son côté, Mme Machado a dénoncé une “énorme farce que le régime veut monter pour enterrer sa défaite (à la présidentielle) du 28 juillet”. “Nous allons (…) ratifier cette défaite avec l’absence totale, (…) en laissant tous les bureaux de vote vides”, a-t-elle dit.Les troubles post-électoraux s’étaient soldés par 28 morts et 2.400 arrestations (1.900 libérations depuis).Henrique Capriles, deux fois candidat à la présidentielle, a toutefois entraîné derrière lui une frange de l’opposition convaincue de la nécessité de participer au scrutin.”Le vote est un outil de changement, de lutte, de résistance. Je comprends la frustration des gens mais les luttes sont ainsi, elles sont difficiles (…) Il faut se battre”, a justifié Juan Requesens, candidat au gouvernorat de Miranda, où se trouve une partie de Caracas.

Six morts pendant un week-end tragique dans les montagnes suisses

La Suisse a connu un week-end tragique en montagne avec la mort de six personnes samedi et dimanche dans le massif alpin.Samedi, cinq corps de skieurs ont été retrouvés sans vie dans le massif du Rimpfischhorn, dans les environs de Zermatt, une des stations de ski les plus huppées de Suisse. Les identités et les circonstance du décès n’ont pas encore été précisées par la police du canton du Valais.Dimanche, c’est un alpiniste suisse de 29 ans qui a été tué dans une avalanche, sur le Morgenhorn, qui surplombe Kandersteg, une bourgade nichée au coeur de paysages spectaculaires dans le canton de Berne. – Identification en cours -L’identification formelle des cinq victimes de samedi, qui se trouvaient sur le glacier de l’Adler, “est toujours en cours”, a précisé la police valaisanne.Ce sont deux randonneurs à ski qui effectuaient l’ascension du Rimpfischhorn, qui culmine à presque 4.200 mètres, qui ont donné l’alerte samedi vers 16H30 (14H30 GMT).Ils avaient remarqué la présence de skis au pied du sommet mais “sans avoir croisé leurs propriétaires sur l’itinéraire”, indique un communiqué.Les corps sans vie de cinq personnes ont rapidement été découverts, après le survol par un hélicoptère d’Air Zermatt, ajoute la police, qui ne donne aucun détail sur les circonstances qui ont pu mener au décès des cinq skieurs, ni sur leur sexe ou leur âge.”Le Ministère public a ouvert une instruction afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident”, indique-t-elle.Interrogée par l’AFP, la porte-parole de la police Kathleen Pralong-Cornaille, a précisé que les identifications et des détails sur les circonstances du décès des 5 skieurs devraient être disponibles dans les jours qui viennent.Air Zermatt, une société qui organise des survols de la région pour les touristes mais assure aussi un service d’intervention d’urgence, a précisé qu’à “environ 500 mètres en-dessous” de l’endroit où se trouve un dépôt de skis, l’équipage de l’hélicoptère “a découvert trois alpinistes sur un cône d’avalanche”, mais le médecin urgentiste n’a pu que constater leur décès.”Alors que l’équipage continuait à fouiller la paroi rocheuse au-dessus, ils ont découvert deux autres personnes sur une petite plaque de neige à environ 200 mètres au-dessus”, ajoute le communiqué d’Air Zermatt, précisant que là encore les deux skieurs étaient déjà morts à l’arrivée de l’équipage. En mars 2024, ce sont six skieurs de randonnée, âgés de 21 à 58 ans, qui sont décédés dans une violente tempête de neige près de Zermatt. Le groupe comprenait cinq membres d’une même famille.- Avalanche -L’alpiniste décédé dimanche a été emporté par une avalanche en début d’après-midi sur le Morgenhorn, au-dessus de Kandersteg. Deux autres alpinistes ont aussi été emportés par la coulée, mais ils ont pu être secourus, a indiqué la police. Légèrement blessés, ils ont été transportés à l’hôpital, précise un communiqué de la police du canton de Berne.La police a été informée de l’avalanche peu après 13H45 locales, selon un autre communiqué. Quatre personnes avaient entrepris l’ascension du Morgenhorn: un groupe de trois et une autre personne partie en solitaire. Deux membres du groupe et l’alpiniste qui était parti seul ont été emportés.Rapidement envoyés sur place, les secouristes ont pu sauver deux des alpinistes, qui n’étaient que  partiellement ensevelis, mais n’ont rien pu faire pour le troisième.La police cantonale de Berne a ouvert l’enquête sous la direction du parquet.Entre le 1er octobre 2024 et le 17 mai de cette année, 15 personnes ont été tuées par des avalanches en Suisse, selon l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches.