Des bijoux de plusieurs millions et une broche de Napoléon en vente à Genève

Des bijoux estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros et une broche de Napoléon Bonaparte saisie à Waterloo vont être proposés aux enchères la semaine prochaine à l’occasion de la semaine du luxe à Genève.Une vente à suivre chez Sotheby’s, le 12 novembre, concernera une broche ornée de diamants ayant appartenu à Napoléon Bonaparte et récupérée par l’armée prussienne dans la plaine de Waterloo.Le bijou, estimé entre 130.000 et 220.000 euros, faisait partie des effets personnels que l’empereur avait dû abandonner dans sa fuite face aux soldats britanniques et prussiens à l’issue de la célèbre bataille. La broche circulaire, d’environ 45 mm de diamètre, présente en son centre un grand diamant ovale de 13,04 carats, entouré de près d’une centaine de diamants anciens taillés à la mine, de formes et de tailles variées, disposés sur deux rangées concentriques. Cette pièce unique fut créée pour Napoléon vers 1810, “probablement pour orner son bicorne lors d’occasions spéciales”, précise la maison de vente. Elle fut ensuite offerte parmi d’autres objets au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III comme trophée de guerre le 21 juin 1815, trois jours seulement après la bataille de Waterloo.  – Un diamant bleu à 20 millions -Une autre vente très attendue concernera le “Mellon blue”, un diamant bleu vif de 9,51 carats, “d’une pureté exceptionnelle” monté sur une bague, annonce la maison Christie’s, estimant sa valeur à entre 20 et 30 millions de dollars.Cette pierre, alors montée en pendentif, a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de Bunny Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d’art américaine, notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy.”Ce magnifique diamant bleu vif (…) compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères”, s’enthousiame Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie’s. “Je pense qu’elle pourrait bien pulvériser le record mondial du prix au carat pour un diamant bleu vendu aux enchères”, a estimé de son côté Tobias Kormind, directeur de “77 Diamonds”, plus grand joaillier en ligne de diamants d’Europe. Ce record, a-t-il précisé, est actuellement détenu par le Blue Moon of Josephine, vendu pour plus de 48 millions de dollars en 2015, soit 4,1 millions de dollars par carat.Chez Sotheby’s, la pièce maîtresse des ventes de la semaine prochaine sera “The Glowing Rose” ou “Rose éclatante”, un diamant rose vif de 10,08 carats aux coins arrondis et facettes larges.Nommé ainsi en raison de sa couleur rose lumineuse et pure, une caractéristique “extrêmement rare, car la plupart des diamants roses présentent des nuances secondaires”, selon Sotheby’s. Ce diamant estimé à environ 20 millions de dollars sera vendu le 12 novembre.La semaine sera aussi marquée par des ventes traditionnelles de montres prestigieuses, comme la Rolex Oyster, une des premières montres-bracelet étanches que portait la nageuse d’endurance Mercedes Gleitze (1900-1981), première Britannique à traverser la Manche à la nage.Elle sera vendue le 9 novembre, chez Sotheby’s, pour un prix estimé à plus de 1,1 million d’euros.

Trois gardes à vue terroriste en lien avec Salah Abdeslam, à quelques jours des commémorations du 13-novembre

Moins d’une semaine avant la commémoration des attentats du 13 novembre, la justice enquête sur des soupçons de projet terroriste liés à Salah Abdeslam, avec désormais trois personnes en garde à vue, dont la compagne du dernier membre vivant des commandos de Paris et Saint-Denis.Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible et incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) pour sa participation à ces attentats, avait été placé mardi en garde à vue, avant qu’elle ne soit levée le jour-même, dans une enquête ouverte en janvier 2025 portant sur la détention illicite d’un objet en détention, une clé USB.Samedi, le Pnat a annoncé que l’enquête avait été “étendue” à l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime contre les personnes.Après sa garde à vue de mardi, Salah Abdeslam a de nouveau été retenu puis relâché vendredi, d’après le ministère public. Le visent des soupçons de recel d’objets illicites à détenu.Me Olivia Ronen, l’une de ses avocats, a décliné tout commentaire, invoquant le secret de l’enquête.Le parquet a précisé qu'”une deuxième personne avait été placée en garde à vue mardi. Sa garde à vue est toujours en cours et a été prolongée au-delà des 96 heures initiales, d’une nouvelle durée de 24h”.- Garde à vue exceptionnelle -La justice a utilisé un article du code de procédure pénale prévoyant une prolongation exceptionnelle de garde à vue au-delà des 96 heures, en cas de “risque sérieux de l’imminence d’une action terroriste en France ou à l’étranger” ou si “les nécessités de la coopération internationale le requièrent impérativement”.Cette mesure, qui se fait sur autorisation d’un juge des libertés et de la détention, est très rarement utilisée par la justice antiterroriste.RTL a indiqué jeudi que cette personne est la compagne de Salah Abdeslam, présentée par Le Parisien comme Maëva B., âgée de 27 ans, qui aurait entretenu une relation épistolaire de longue date avec le détenu avant d’être autorisée à le rencontrer.Selon le Pnat, elle est en garde à vue pour recel d’objets illicites à détenu et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.”Deux autres personnes” ont été placées en garde à vue vendredi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Leurs gardes à vue sont en cours”, a encore précisé le parquet.- “Dysfonctionnements” -Le Pnat a confié l’enquête à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).Une source syndicale pénitentiaire avait indiqué jeudi à l’AFP “qu’il a été retrouvé des connexions de clé USB” sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, qu’il a légalement eu le droit de s’acheter pour “suivre des cours”, mais avec un “usage très limité”.Cette clé USB, qui selon Le Parisien aurait permis de transférer de la propagande jihadiste sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, “a été cherchée mais n’a pas été retrouvée”, selon la source syndicale.Toujours selon cette source, son régime de détention DPS, pour “détenu particulièrement signalé”, fait qu’il est soumis à des “changements de cellules réguliers” à l’occasion desquels des contrôles systématiques sont opérés sur ses affaires. Dans un message sur X samedi, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a assuré que “malgré les très nombreuses attaques dont (il a) fait l’objet (…), le drame d’Incarville (ndlr: la mort de deux agents pénitentiaires en mai 2024 lors de l’évasion de Mohamed Amra) comme la nouvelle affaire Salah Abdeslam démontrent que cette politique de fermeté est la bonne”.”Sous mon autorité, l’administration pénitentiaire a signalé les abus de nombreux détenus dont, dès le début du mois de janvier, l’utilisation d’une clé USB par Salah Abdeslam. Une enquête a été ouverte par le Parquet antiterroriste quelques jours après”, a encore dit le ministre.La France va commémorer le 13 novembre, au cours d’une journée d’hommage aux victimes, les dix ans des attentats qui avaient fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, et des centaines de blessés.Dans un entretien à l’AFP diffusé samedi, le procureur national antiterroriste Olivier Christen affirme que la menace jihadiste est “la plus importante à la fois dans son volume et dans le niveau de préparation des passages à l’acte” et “s’accroît” depuis trois ans.

Trois gardes à vue terroriste en lien avec Salah Abdeslam, à quelques jours des commémorations du 13-novembre

Moins d’une semaine avant la commémoration des attentats du 13 novembre, la justice enquête sur des soupçons de projet terroriste liés à Salah Abdeslam, avec désormais trois personnes en garde à vue, dont la compagne du dernier membre vivant des commandos de Paris et Saint-Denis.Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible et incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) pour sa participation à ces attentats, avait été placé mardi en garde à vue, avant qu’elle ne soit levée le jour-même, dans une enquête ouverte en janvier 2025 portant sur la détention illicite d’un objet en détention, une clé USB.Samedi, le Pnat a annoncé que l’enquête avait été “étendue” à l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime contre les personnes.Après sa garde à vue de mardi, Salah Abdeslam a de nouveau été retenu puis relâché vendredi, d’après le ministère public. Le visent des soupçons de recel d’objets illicites à détenu.Me Olivia Ronen, l’une de ses avocats, a décliné tout commentaire, invoquant le secret de l’enquête.Le parquet a précisé qu'”une deuxième personne avait été placée en garde à vue mardi. Sa garde à vue est toujours en cours et a été prolongée au-delà des 96 heures initiales, d’une nouvelle durée de 24h”.- Garde à vue exceptionnelle -La justice a utilisé un article du code de procédure pénale prévoyant une prolongation exceptionnelle de garde à vue au-delà des 96 heures, en cas de “risque sérieux de l’imminence d’une action terroriste en France ou à l’étranger” ou si “les nécessités de la coopération internationale le requièrent impérativement”.Cette mesure, qui se fait sur autorisation d’un juge des libertés et de la détention, est très rarement utilisée par la justice antiterroriste.RTL a indiqué jeudi que cette personne est la compagne de Salah Abdeslam, présentée par Le Parisien comme Maëva B., âgée de 27 ans, qui aurait entretenu une relation épistolaire de longue date avec le détenu avant d’être autorisée à le rencontrer.Selon le Pnat, elle est en garde à vue pour recel d’objets illicites à détenu et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.”Deux autres personnes” ont été placées en garde à vue vendredi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Leurs gardes à vue sont en cours”, a encore précisé le parquet.- “Dysfonctionnements” -Le Pnat a confié l’enquête à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) avec la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).Une source syndicale pénitentiaire avait indiqué jeudi à l’AFP “qu’il a été retrouvé des connexions de clé USB” sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, qu’il a légalement eu le droit de s’acheter pour “suivre des cours”, mais avec un “usage très limité”.Cette clé USB, qui selon Le Parisien aurait permis de transférer de la propagande jihadiste sur l’ordinateur de Salah Abdeslam, “a été cherchée mais n’a pas été retrouvée”, selon la source syndicale.Toujours selon cette source, son régime de détention DPS, pour “détenu particulièrement signalé”, fait qu’il est soumis à des “changements de cellules réguliers” à l’occasion desquels des contrôles systématiques sont opérés sur ses affaires. Dans un message sur X samedi, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a assuré que “malgré les très nombreuses attaques dont (il a) fait l’objet (…), le drame d’Incarville (ndlr: la mort de deux agents pénitentiaires en mai 2024 lors de l’évasion de Mohamed Amra) comme la nouvelle affaire Salah Abdeslam démontrent que cette politique de fermeté est la bonne”.”Sous mon autorité, l’administration pénitentiaire a signalé les abus de nombreux détenus dont, dès le début du mois de janvier, l’utilisation d’une clé USB par Salah Abdeslam. Une enquête a été ouverte par le Parquet antiterroriste quelques jours après”, a encore dit le ministre.La France va commémorer le 13 novembre, au cours d’une journée d’hommage aux victimes, les dix ans des attentats qui avaient fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, et des centaines de blessés.Dans un entretien à l’AFP diffusé samedi, le procureur national antiterroriste Olivier Christen affirme que la menace jihadiste est “la plus importante à la fois dans son volume et dans le niveau de préparation des passages à l’acte” et “s’accroît” depuis trois ans.

13-Novembre: les Parisiens invités à un “geste commémoratif” place de la République

Déposer une bougie, une fleur ou un mot place de la République: dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris, la mairie de la capitale invite la population à faire, dès ce samedi, “un geste commémoratif” sur ce “lieu symbole des recueillements en 2015”.Quelques bougies et fleurs avaient été déposées sous la statue de Marianne, au centre de la place samedi en fin de matinée. A côté, l’exposition “13 novembre 2015, Paris se souvient”, présente des photos illustrant les hommages spontanés qui s’étaient multipliés juste après les attentats. Un hommage a déjà été rendu vendredi soir, selon Arthur Dénouveaux, président de l’association de victimes Life for Paris, par des supporters du Paris-Saint-Germain. Des membres du collectif Ultras Paris ont notamment déployé, place de la République et devant le Bataclan, une banderole Fluctuat Nec Mergitur (“Il est battu par les flots mais ne sombre pas”), la devise de la capitale.”La Ville de Paris organise plusieurs temps d’hommages et de commémorations dès le 8 novembre, date à laquelle les Parisiennes et Parisiens sont invités à faire un geste commémoratif en déposant une bougie, une fleur ou un mot Place de la République”, a écrit la mairie cette semaine dans un communiqué.Le 13 novembre 2015, une vague coordonnée d’attentats menée par des commandos du groupe Etat islamique avaient visé le Stade de France, à Saint-Denis, des terrasses de café et la salle de spectacle du Bataclan à Paris, tuant 130 personnes et en blessant des centaines d’autres.  La place de la République avait été transformée en mémorial improvisé par les habitants de la capitale, traumatisés par ces attaques, y déposant bougies, bouquets de fleurs ou mots en hommage aux victimes.Plusieurs évènements sont organisés cette année, une décennie après ces attentats, comme la création d’une fresque murale dans le 11e arrondissement, dès le 12 novembre.Dimanche, deux courses sont organisés par l’Association française des Victimes du Terrorismme (AfVT), un évènement baptisé “13-Unis”: “La course de la Liberté” s’élancera du Stade de France et “la marche de l’Egalité” de la Place de la République, avec une arrivée à l’Hôtel de Ville.  Jeudi 13 novembre, Emmanuel Macron commémorera les dix ans des attaques en se recueillant sur chacun des lieux visés. Cette journée d’hommages s’achèvera par l’inauguration du jardin du souvenir du 13-Novembre – déjà ouvert au public – sur la place Saint-Gervais, en face de l’Hôtel de Ville de Paris, où le président de la République devrait prononcer un discours.”Le 13 novembre, les Parisiennes et Parisiens pourront également se rassembler Place de la République pour suivre les commémorations, retransmises en direct sur France Télévisions et TF1″, précise le communiqué de la mairie de Paris. 

Israel names latest hostage body, as families await five more

Israel identified on Saturday the latest hostage remains sent back from Gaza by Palestinian militants, leaving only five more bodies to be returned under the US-brokered truce that halted the two-year war.  The Israeli military identified the body handed over on Friday as that of volunteer ambulance driver Lior Rudaeff, who was killed in the October 7, 2023 Hamas attack that triggered the Gaza war.The Israeli-Argentinian was 61 at the time of the bloody cross-border assault and one of five armed civilians killed while trying to defend his community, the Nir Yitzhak kibbutz. His death was confirmed by Israeli authorities in May 2024 and his name was put on the list of 20 living and 28 dead former hostages that Hamas agreed to return under the terms of the October ceasefire.Five more bodies remain to be returned: four seized in the October 7 attack — three Israelis and one Thai — as well as the remains of a soldier who died in combat in 2014 during a previous Gaza conflict.The Hostages and Missing Families Forum, a campaign group representing the Israeli families caught up in the crisis, welcomed Rudaeff’s homecoming.”Lior’s return provides some measure of comfort to a family that has lived with agonising uncertainty and doubt for over two years,” it said. “We will not rest until the last hostage is brought home.”The first phase of the Gaza ceasefire deal brokered last month by US President Donald Trump paved the way for a hostage and prisoner exchange.- Bombed out rubble -Hamas quickly returned 20 surviving hostages and Israel released hundreds of Palestinian detainees.Under the stark mathematics of the ceasefire plan, for every Israeli hostage returned the bodies of 15 slain Palestinians will be handed back.Accordingly, on Saturday the Nasser Medical Centre in Khan Yunis announced the “arrival of the bodies of 15 martyrs from the Gaza strip which had been held” by Israel — bringing the number returned to 300.The Palestinian bodies were returned to the hospital by the Red Cross, as in previous transfers. The Palestinian remains have been returned unidentified and many have been consigned to mass graves. Israel has accused Hamas of dragging its feet in returning the bodies of deceased hostages, while the Palestinian group says the process is slow because many are buried beneath Gaza’s bombed-out rubble.The office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu once again demanded Hamas “uphold its commitments” and return the last five bodies.”We will not compromise on this and will spare no effort until we return all of the deceased hostages, every last one of them,” it said.- Mostly civilians -Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,221 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures. The Israeli military’s retaliatory campaign has since killed 69,169 Palestinians, again mostly civilians, according to Gaza’s health ministry, which operates under Hamas authority.  The ministry, whose figures are considered reliable by the UN, does not specify the number of fighters killed within this total.According to the Israeli army, 479 soldiers have been killed in the campaign on Gaza since the start of the ground offensive at the end of October 2023.

Philippines: secours suspendus à l’approche d’un autre typhon après Kalmaegi

Les opérations de secours ont été suspendues à Cebu, province philippine la plus meurtrie par le typhon Kalmaegi, en raison d’une autre redoutable tempête à l’approche, ont annoncé samedi les autorités.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré samedi à l’AFP Myrra Daven, …

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Festival de BD d’Angoulême: vers une organisation partagée pour sortir de la crise

À défaut de choisir entre eux, l’association propriétaire du festival de BD d’Angoulême (FIBD), menacé de boycott pour sa prochaine édition, a prôné samedi le rapprochement des deux candidats à sa future organisation, dont l’actuel délégataire très critiqué dans la profession.Celui-ci, la société privée 9eArt+, et la Cité Internationale de la Bande dessinée et de l’Image (CIBDI), un établissement public qui abrite le musée de la BD, doivent “envisager un rapprochement” pour soumettre “un projet commun” d’ici au 20 novembre, a annoncé l’association du FIBD à l’issue d’un appel à projets pour l’organisation de l’événement après 2028.Depuis 2007 et jusqu’en 2027, elle est confiée à 9eArt+, dont la simple reconduction aurait été fatale au festival créé en 1974, selon des observateurs.Un “rapprochement” entre les deux offres candidates vise à produire une “plus grande transparence dans la gestion de l’événement” et offre aux financeurs publics “l’opportunité de prendre une place appropriée” dans la gouvernance du festival, a fait valoir l’association dans un communiqué.Son annonce intervient après des mois de tensions autour de l’événement.Sa dernière édition, en début d’année, avait été marquée par une virulente mise en cause de 9eArt+, accusé dans la presse d’opacité financière, de “dérives” mercantiles et d’avoir licencié une salariée, en 2024, qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge du festival.Une information judiciaire est ouverte sur ces faits et la jeune femme conteste son licenciement pour “faute grave – 9eArt+ lui reproche un “comportement incompatible avec l’image de l’entreprise” – devant les prud’hommes.- “Nouvelle page” -Les collectivités locales (Région Nouvelle-Aquitaine, Conseil départemental de Charente, intercommunalité du Grand Angoulême et ville d’Angoulême), qui cofinancent l’événement avec l’État à hauteur de 40%, ont pris acte samedi de la proposition de l’association et souhaitent qu'”une nouvelle page s’écrive” pour assurer “le développement et la pérennité” du festival.Interrogé par l’AFP, Patrick Mardikian, président de la CIBDI que subventionnent les mêmes financeurs publics, s’est dit “pas opposé” à un rapprochement des projets mais il souhaite que les tutelles chargent cette dernière de “piloter un travail de préfiguration, en lien avec l’interprofession” de la bande dessinée.”Nous avons l’opportunité d’écrire une page blanche mais cela doit être organisé”, a-t-il insisté auprès de l’AFP, jugeant le délai fixé au 20 novembre “pas tenable”: “Arrêtons de bousculer les choses, on a deux ans devant nous”.”On nous respecte pas, on nous écoute pas, donc on y va pas”, a maintenu de son côté le Syndicat des travailleurs.euses Artistes-Auteur.ices CNT-SO, qui réclame le départ de 9eArt+.”Delphine Groux (présidente de l’association du FIBD, ndlr) ne fait que gagner du temps grâce à cette manœuvre qui ne trompe personne”, a-t-il ajouté le syndicat sur son compte Instagram.- Boycott -Avec le collectif MeToo#BD, il est à l’origine d’une pétition en ligne appelant à boycotter le prochain festival, organisée du 29 janvier au 1er février.Elle a recueilli près de 2.300 signatures, dont celles de lauréats récents du Grand Prix de la BD d’Angoulême comme la Britannique Posy Simmonds, l’Américain Art Spiegelman ou les Français Blutch, Lewis Trondheim, Luz ou Fabcaro.Mi-octobre, la dessinatrice et autrice française Anouk Ricard, lauréate en 2025, avait annoncé qu’elle boycotterait la prochaine édition et l’exposition qui devait lui y être consacrée, pour réclamer un “changement” à la tête de l’événement.Au printemps, sous la pression des financeurs publics et face à l’appel au boycott, l’association du FIBD avait dénoncé le contract actuel de 9eArt+, reconductible, ouvrant à la concurrence la future organisation de l’événement.Puis en juillet, le délégataire historique avait annoncé le retrait à cet horizon de son directeur général décrié, Franck Bondoux, sans renoncer à candidater à l’appel à projets.La société 9eArt+ a “confirmé de nouveau son départ et son désir de transmission de son entreprise”, a assuré l’association du FIBD samedi.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans le Lot, les traverses de chemin de fer deviennent moins polluantes

Dans l’usine de Bretenoux-Biars, dans le Lot, les traverses des voies ferrées sont immergées dans d’immenses cuves contenant un mélange d’huiles cuivrées, un procédé moins polluant qu’auparavant, qui permettra à terme leur recyclage.Ces poutres rectangulaires en bois d’environ 80 kg, placées sous les rails, assurent la stabilité et l’inclinaison des voies ferrées. Elles étaient jusqu’alors protégées des intempéries par une imprégnation à la créosote, substance cancérogène et hautement toxique, et devenaient des déchets dangereux une fois retirées.Devant l’usine flambant neuve, les traverses de bois s’empilent, séchées à l’air libre avant d’être traitées. L’huile cuivrée, désormais utilisée, est une substance “moins toxique” et “plus respectueuse de l’environnement” que la créosote, a assuré le PDG de SNCF Réseau Matthieu Chabanel devant les nouvelles installations.SNCF-Réseau vient d’investir 6,5 millions d’euros pour moderniser son usine du Lot et abandonner progressivement la créosote, dont l’odeur âcre imprègne encore l’air. Non loin des forêts du Lot, qui fournissent en partie le bois, Estelle Masclet, directrice des opérations à SNCF Réseau, explique que les traverses, ainsi traitées à l’huile cuivrée, ont une durée de vie d’environ 35 ans sur le réseau ferroviaire.- “Deuxième vie” -“Les traverses pourront avoir une deuxième vie après avoir assuré le maintien des circulations sur le réseau”, dit-elle à l’AFP. “On pourra les réutiliser pour des aménagements paysagers ou des soutiens de talus.”Chaque année, quelque 700.000 traverses en bois sont retirées du réseau en France. Puis, un processus “très réglementé” consiste “à les brûler dans des incinérateurs”, précise Matthieu Chabanel. Pour Marion Carrier, chercheuse en génie des matériaux, jointe par l’AFP, “que la SNCF s’éloigne de la créosote est une très bonne nouvelle”. Elle souligne toutefois que “le cuivre est un métal lourd dont le recyclage reste complexe”.La réglementation européenne prévoit l’interdiction totale de la créosote d’ici 2029. La France a banni son usage en 2019, octroyant seulement une dérogation pour ses traverses de chemin de fer et les poteaux électriques ou de télécommunications.Le traitement étant essentiel pour éviter la putréfaction du bois, l’entreprise en charge du réseau ferroviaire français cherchait depuis plusieurs années une alternative à la créosote. L’usine du Lot, inaugurée fin octobre, produit chaque année 300.000 traverses, soit l’essentiel de la production française, intégralement absorbée par SNCF Réseau. C’est l’une des principales en Europe dans le domaine. Le marché européen des traverses en bois représente 2 millions de pièces par an.- Filière du bois -Depuis les années 1970, les traverses en béton s’imposent progressivement en France, notamment sur les Lignes à grande vitesse (LGV), mais plus de 15% des traverses sont encore en bois, parce qu’elles sont plus légères et plus souples, un avantage sur les ponts, par exemple. “Et puis le bois, c’est aussi un matériau qui soutient toute une filière économique”, avance le PDG de SNCF Réseau.Le bois de chêne est coupé et séché plusieurs mois pour atteindre le bon taux d’humidité, puis percé, entaillé et finalement imbibé d’huiles cuivrées, dans l’infrastructure de Bretenoux-Biars.Avant que leur réutilisation ne soit bannie, les vieilles traverses de chemin de fer traitées à la créosote finissaient en meubles, en barrières de jardin, en plancher ou en feu de cheminée, mais cet emploi domestique s’est révélé dangereux et a été interdit il y a une quinzaine d’années par le gouvernement français. 

Dans le Lot, les traverses de chemin de fer deviennent moins polluantes

Dans l’usine de Bretenoux-Biars, dans le Lot, les traverses des voies ferrées sont immergées dans d’immenses cuves contenant un mélange d’huiles cuivrées, un procédé moins polluant qu’auparavant, qui permettra à terme leur recyclage.Ces poutres rectangulaires en bois d’environ 80 kg, placées sous les rails, assurent la stabilité et l’inclinaison des voies ferrées. Elles étaient jusqu’alors protégées des intempéries par une imprégnation à la créosote, substance cancérogène et hautement toxique, et devenaient des déchets dangereux une fois retirées.Devant l’usine flambant neuve, les traverses de bois s’empilent, séchées à l’air libre avant d’être traitées. L’huile cuivrée, désormais utilisée, est une substance “moins toxique” et “plus respectueuse de l’environnement” que la créosote, a assuré le PDG de SNCF Réseau Matthieu Chabanel devant les nouvelles installations.SNCF-Réseau vient d’investir 6,5 millions d’euros pour moderniser son usine du Lot et abandonner progressivement la créosote, dont l’odeur âcre imprègne encore l’air. Non loin des forêts du Lot, qui fournissent en partie le bois, Estelle Masclet, directrice des opérations à SNCF Réseau, explique que les traverses, ainsi traitées à l’huile cuivrée, ont une durée de vie d’environ 35 ans sur le réseau ferroviaire.- “Deuxième vie” -“Les traverses pourront avoir une deuxième vie après avoir assuré le maintien des circulations sur le réseau”, dit-elle à l’AFP. “On pourra les réutiliser pour des aménagements paysagers ou des soutiens de talus.”Chaque année, quelque 700.000 traverses en bois sont retirées du réseau en France. Puis, un processus “très réglementé” consiste “à les brûler dans des incinérateurs”, précise Matthieu Chabanel. Pour Marion Carrier, chercheuse en génie des matériaux, jointe par l’AFP, “que la SNCF s’éloigne de la créosote est une très bonne nouvelle”. Elle souligne toutefois que “le cuivre est un métal lourd dont le recyclage reste complexe”.La réglementation européenne prévoit l’interdiction totale de la créosote d’ici 2029. La France a banni son usage en 2019, octroyant seulement une dérogation pour ses traverses de chemin de fer et les poteaux électriques ou de télécommunications.Le traitement étant essentiel pour éviter la putréfaction du bois, l’entreprise en charge du réseau ferroviaire français cherchait depuis plusieurs années une alternative à la créosote. L’usine du Lot, inaugurée fin octobre, produit chaque année 300.000 traverses, soit l’essentiel de la production française, intégralement absorbée par SNCF Réseau. C’est l’une des principales en Europe dans le domaine. Le marché européen des traverses en bois représente 2 millions de pièces par an.- Filière du bois -Depuis les années 1970, les traverses en béton s’imposent progressivement en France, notamment sur les Lignes à grande vitesse (LGV), mais plus de 15% des traverses sont encore en bois, parce qu’elles sont plus légères et plus souples, un avantage sur les ponts, par exemple. “Et puis le bois, c’est aussi un matériau qui soutient toute une filière économique”, avance le PDG de SNCF Réseau.Le bois de chêne est coupé et séché plusieurs mois pour atteindre le bon taux d’humidité, puis percé, entaillé et finalement imbibé d’huiles cuivrées, dans l’infrastructure de Bretenoux-Biars.Avant que leur réutilisation ne soit bannie, les vieilles traverses de chemin de fer traitées à la créosote finissaient en meubles, en barrières de jardin, en plancher ou en feu de cheminée, mais cet emploi domestique s’est révélé dangereux et a été interdit il y a une quinzaine d’années par le gouvernement français. 

Macron se pose en “garant du long terme”, au risque de décalage à court terme

Climat, réseaux sociaux, démocratie… Emmanuel Macron se pose en “garant du long terme” pour définir son rôle d’ici à 2027, mais, impopulaire et privé de leviers politiques, il court de plus en plus le risque d’apparaître en décalage, voire déconnecté, avec l’actualité du pays.Le président est “le garant du long terme pour le pays, mais aussi le garant de son indépendance”, a-t-il dit à la presse à Belem, en Amazonie brésilienne, où il était allé jeudi porter la voix de la France au sommet de la COP30 sur le climat.Le chef de l’Etat tâtonne depuis la dissolution ratée de l’Assemblée nationale en 2024, qui avait débouché sur la défaite de son camp dans un paysage parlementaire plus fracturé que jamais.Sa mini-tournée en Amérique latine a parfois donné à voir cette difficulté.Toujours aux manettes de la diplomatie, domaine réservé présidentiel sous la Ve République, il a naturellement abordé au Brésil avec le président Lula l’accord commercial entre l’Union européenne et des pays du bloc latino-américain du Mercosur.Lui qui a longtemps jugé ce traité “inacceptable” s’est réjoui, à l’issue de cet entretien, des clauses de sauvegarde obtenues auprès de la Commission européenne, et s’est dit “plutôt positif”, bien que “vigilant”, quant à la possibilité de donner son feu vert.Bronca politique et agricole immédiate dans l’Hexagone. Et, comme une illustration cruelle de sa perte d’influence sur les affaires gouvernementales, sa propre ministre de l’Agriculture Annie Genevard, venue du parti de droite Les Républicains, s’est même autorisée à le corriger en affirmant que pour elle, “le compte n’y est pas”.- “Echec” de son bilan -S’aventurer sur le terrain de la politique nationale se révèle de plus en plus risqué pour Emmanuel Macron, au plus bas dans les sondages.Deux semaines plus tôt en Slovénie, il avait tenu à dire que le compromis sur les retraites trouvé entre Sébastien Lecornu et le Parti socialiste n’était “ni l’abrogation ni la suspension” de la réforme de 2023, mais seulement son “décalage”. De quoi accréditer l’image d’un président qui s’accroche à son bilan, pourtant considéré comme un “échec” par 89% des personnes interrogées dans un récent sondage Odoxa–Backbone pour Le Figaro.Là aussi, les réactions outrées à gauche avaient forcé son Premier ministre, pourtant un très proche, à le contredire pour confirmer le terme de “suspension”.A Mexico vendredi, Emmanuel Macron a préféré éluder une question sur les débats budgétaires français.Au début de la tournée, à Salvador de Bahia, il s’était offert mercredi une parenthèse dans ce foyer vibrant de la culture afro-brésilienne.Au programme, visite d’expositions et plus d’une heure de déambulation au son des percussions et au rythme des danses traditionnelles et des groupes de capoeira.Dans une cohue chaleureuse, ce président qui aime les bains de foule a toutefois semblé presque sur la retenue au moment de taper sur un tambour ou d’esquisser quelques pas de danse.Au même moment, à des milliers de kilomètres de l’autre côté de l’Atlantique, la crise politique couvait toujours et, surtout, les chaînes d’information tournaient en boucle sur l’attaque de l’île d’Oléron, où un conducteur venait de faucher volontairement cinq personnes.Emmanuel Macron ne réagira sur le réseau X qu’une fois sa journée brésilienne terminée – en pleine nuit française.De retour à Paris, samedi, le chef de l’Etat entend renouer malgré tout avec des dossiers nationaux, par le prisme du “temps long”, comme le dit son entourage.Au programme, peut-être d’ici la fin du mois, un service militaire “volontaire” qui pourrait remplacé le service national universel (SNU), un projet qui lui était cher mais qui a connu beaucoup de vicissitudes.Et, surtout, son nouveau cheval de bataille: la défense de l’enfance, mais aussi de la démocratie, face à des réseaux sociaux et des algorithmes mal régulés à ses yeux.Un premier rendez-vous avec des experts fin octobre à l’Elysée, puis un débat avec des élèves mardi à Rochefort, en Charente-Maritime, sont passés relativement sous les radars.Qu’à cela ne tienne, le président entend récidiver: un échange avec 250 lecteurs du quotidien régional La Dépêche du Midi est prévu mercredi à Toulouse, un exercice qu’il va rééditer à travers la France à un rythme soutenu dans l’espoir de faire émerger ce qu’il considère comme une priorité.