S.Africa’s ‘king of kitsch’ Tretchikoff sells for new world recordWed, 28 May 2025 10:46:43 GMT

Vladimir Tretchikoff’s iconic painting “Lady from the Orient” has sold for more than $1.7m in a new world record for the Russia-born South African painter, a Johannesburg auction house said Wednesday.The 1955 portrait of a glamorous woman in a green and gold silk gown is among Tretchikoff’s most recognisable pieces, reproduced the world over on …

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A l’assemblée générale de Carrefour, Alexandre Bompard met en avant la “résilience” du groupe en 2024

Le PDG de Carrefour Alexandre Bompard a salué mercredi la “résilience” du groupe, malgré une année 2024 “qui n’a pas été sans épreuves” dans son discours d’introduction lors de l’assemblée générale des actionnaires, depuis le siège mondial du distributeur à Massy. Au moment d’ouvrir une assemblée générale annoncée animée, entre conflit juridique à propos de ses franchisés, surveillance des marchés et pression concurrentielle, le tout à un an de la fin de son mandat de PDG, Alexandre Bompard a insisté sur l’acquisition des magasins Cora et Match, des “résultats très satisfaisants dans (les) pays coeurs en France, en Espagne et au Brésil”, ou encore l’atteinte du “meilleur positionnement prix” du groupe “depuis 2020”. Contrairement aux deux éditions précédentes, c’est au siège du groupe à Massy, en région parisienne, et non sur les docks d’Aubervilliers que se tient cette réunion annuelle des actionnaires.Pour la bonne organisation de l’événement, Carrefour a fermé son siège à ses salariés, les invitant à télétravailler pour l’occasion. Le groupe a également choisi de séparer le conseil d’administration et les principaux actionnaires du reste des petits porteurs, notamment des syndicalistes, qui se trouvent dans deux salles différentes.La police et la gendarmerie filtraient les rues qui jouxtent les alentours du siège de l’entreprise. Peu avant le début de l’assemblée générale, quelques dizaines de personnes étaient réunies non loin du siège, au-dessus desquelles flottait un grand drapeau de la Palestine. La présence de Carrefour via un franchisé en Israël dans le contexte de guerre avec le Hamas et la crise humanitaire que celle-ci a déclenchée dans la bande de Gaza fait partie des sujets qui pourraient faire irruption durant l’assemblée générale, mais ce n’est pas le seul. Le géant de la distribution est vivement critiqué, par la CFDT notamment, pour s’appuyer de plus en plus sur l’exploitation de magasins en franchise et en location-gérance, une variante dans laquelle le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.Dans son discours d’introduction, Alexandre Bompard a réaffirmé que son groupe comptait poursuivre le développement de ce modèle, qu’il qualifie de “moyen d’expansion de l’empreinte internationale” de Carrefour, et de “solution pour les magasins en difficulté structurelle”. La CFDT a assigné le groupe de distribution en justice, estimant qu’il s’agit d’un plan social déguisé concernant plus de 27.000 salariés depuis 2018.A la fronde de la CFDT s’ajoute celle d’une partie des franchisés, réunis sous l’égide de l’association des franchisés de Carrefour (AFC), qui revendique 260 magasins. Soutenue par le ministère de l’Economie, elle a également assigné Carrefour en justice.Sujette à des polémiques ces dernières années, la rémunération du PDG, à nouveau au menu mercredi, sera en baisse par rapport à l’année dernière.Si les actionnaires de Carrefour lui donnent le feu vert, le dirigeant touchera 3,4 millions d’euros pour 2024, soit 1 million d’euros de moins que l’année précédente. A cela s’ajouteront plus tard, sous critères de performances, des actions valorisées au maximum 5,6 millions d’euros. 

A l’assemblée générale de Carrefour, Alexandre Bompard met en avant la “résilience” du groupe en 2024

Le PDG de Carrefour Alexandre Bompard a salué mercredi la “résilience” du groupe, malgré une année 2024 “qui n’a pas été sans épreuves” dans son discours d’introduction lors de l’assemblée générale des actionnaires, depuis le siège mondial du distributeur à Massy. Au moment d’ouvrir une assemblée générale annoncée animée, entre conflit juridique à propos de ses franchisés, surveillance des marchés et pression concurrentielle, le tout à un an de la fin de son mandat de PDG, Alexandre Bompard a insisté sur l’acquisition des magasins Cora et Match, des “résultats très satisfaisants dans (les) pays coeurs en France, en Espagne et au Brésil”, ou encore l’atteinte du “meilleur positionnement prix” du groupe “depuis 2020”. Contrairement aux deux éditions précédentes, c’est au siège du groupe à Massy, en région parisienne, et non sur les docks d’Aubervilliers que se tient cette réunion annuelle des actionnaires.Pour la bonne organisation de l’événement, Carrefour a fermé son siège à ses salariés, les invitant à télétravailler pour l’occasion. Le groupe a également choisi de séparer le conseil d’administration et les principaux actionnaires du reste des petits porteurs, notamment des syndicalistes, qui se trouvent dans deux salles différentes.La police et la gendarmerie filtraient les rues qui jouxtent les alentours du siège de l’entreprise. Peu avant le début de l’assemblée générale, quelques dizaines de personnes étaient réunies non loin du siège, au-dessus desquelles flottait un grand drapeau de la Palestine. La présence de Carrefour via un franchisé en Israël dans le contexte de guerre avec le Hamas et la crise humanitaire que celle-ci a déclenchée dans la bande de Gaza fait partie des sujets qui pourraient faire irruption durant l’assemblée générale, mais ce n’est pas le seul. Le géant de la distribution est vivement critiqué, par la CFDT notamment, pour s’appuyer de plus en plus sur l’exploitation de magasins en franchise et en location-gérance, une variante dans laquelle le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.Dans son discours d’introduction, Alexandre Bompard a réaffirmé que son groupe comptait poursuivre le développement de ce modèle, qu’il qualifie de “moyen d’expansion de l’empreinte internationale” de Carrefour, et de “solution pour les magasins en difficulté structurelle”. La CFDT a assigné le groupe de distribution en justice, estimant qu’il s’agit d’un plan social déguisé concernant plus de 27.000 salariés depuis 2018.A la fronde de la CFDT s’ajoute celle d’une partie des franchisés, réunis sous l’égide de l’association des franchisés de Carrefour (AFC), qui revendique 260 magasins. Soutenue par le ministère de l’Economie, elle a également assigné Carrefour en justice.Sujette à des polémiques ces dernières années, la rémunération du PDG, à nouveau au menu mercredi, sera en baisse par rapport à l’année dernière.Si les actionnaires de Carrefour lui donnent le feu vert, le dirigeant touchera 3,4 millions d’euros pour 2024, soit 1 million d’euros de moins que l’année précédente. A cela s’ajouteront plus tard, sous critères de performances, des actions valorisées au maximum 5,6 millions d’euros. 

Bleues: les absences de Renard et Le Sommer sont “une grande perte”, estime Mbock

Griedge Mbock, candidate naturelle pour le capitanat de l’équipe de France, a estimé auprès de l’AFP que les non-convocations de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali étaient “une grande perte” pour les Bleues en vue des prochaines échéances, se disant “peinée”.Question: Comment réagissez-vous aux non-convocations de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali pour la Ligue des nations et l’Euro?Réponse: “J’ai forcément été touchée et peinée pour elles car je me mets à leur place et j’imagine que c’est un moment difficile à gérer. Cela faisait des années qu’elles étaient là. Ce sont des filles avec qui j’ai évoluées depuis des années, elles m’ont beaucoup appris. Ce n’est pas simple car c’est soudain, je ne m’y attendais pas, donc forcément c’est triste”.Q: Vous avez compris le choix du sélectionneur Laurent Bonadei?R: “Il nous a expliqué qu’il voulait se tourner vers l’avenir, qu’il voulait faire de la place pour les jeunes qui montent. Il faut respecter ses choix, c’est le sélectionneur et nous, les joueuses, nous devons nous concentrer sur le sportif pour que l’on se prépare au mieux pour l’Euro. Il faut que l’on se focalise là-dessus et qu’on avance”. Q: Comment sera la vie des Bleues sans ces joueuses emblématiques?R: “Ce sont des filles qui parlaient beaucoup dans le vestiaire. Mais il y a d’autres joueuses qui sont aussi capables de prendre le relais, qui ont aujourd’hui de l’expérience en équipe de France. Je pense à Amel (Majri), Sakina (Karchaoui), Grace (Geyoro), Sandie (Toletti). C’est à nous aussi de prendre cette place et de mener cette équipe de France au succès”.Q: Vous êtes l’une des candidates naturelles pour remplacer Wendie Renard comme capitaine, vous sentez-vous prête?R: “Pour l’instant, je ne me pose pas la question. On doit s’entretenir avec le sélectionneur. Beaucoup de filles peuvent prétendre à ce rôle. Ce n’est pas à prendre à la légère, il faut se préparer car cela représente énormément de choses. Il faut prendre le temps d’y penser. Etre capitaine, c’est forcément une fierté, un honneur mais aussi beaucoup de responsabilités. Ce n’est pas simple non plus de passer après Wendie, qui l’a porté (le brassard) des années et qui a beaucoup de charisme. Ce sera un gros challenge pour n’importe quelle joueuse. On sera toutes derrière la nouvelle capitaine, elle ne sera pas seule (…). Personne ne dirait non à être capitaine.”Q: Quelles sont les caractéristiques pour être une bonne capitaine?R: “Le rôle premier, c’est de fédérer, essayer de tirer le meilleur de chacune, que tout le monde puisse se battre les unes pour les autres, pour un objectif commun, qu’il existe une harmonie même si on ne peut pas avoir des affinités avec tout le monde”.Q: Vous avez joué longtemps avec Wendie Renard à l’OL et en Bleues. Comment vivez-vous sa non-convocation?R: “C’est une grande perte. A mon arrivée en Bleues, elle m’a pris sous son aile. Elle m’a beaucoup apporté, parce que j’ai été associée très jeune avec elle et on s’entend super bien sur et en dehors du terrain. Je me suis beaucoup inspirée d’elle car c’est l’une des meilleures défenseuses centrales au monde. (…) Elle m’a beaucoup aidé sur le terrain car elle a beaucoup de connaissances tactiques, elle est experte du poste avec sa capacité d’anticipation et sa lecture du jeu”. Q: Vous allez être associée désormais avec Maëlle Lakrar en charnière centrale, comment travaillez-vous avec votre future binôme?R: “J’essaye d’échanger avec elle car c’est important d’avoir cette complémentarité, qu’on ait cette affinité pour que ce soit plus facile, qu’on puisse se comprendre même sans se parler. J’ai aussi un rôle de transmission, comme Wendie l’a eu pour moi. Maëlle a énormément progressé cette saison avec le Real Madrid, avec du temps de jeu et des matches de Ligue des champions. Elle comprend vite, est toujours à l’écoute, c’est plaisant de jouer avec elle”. Propos recueillis par Alice LEFEBVRE

Les Etats-Unis suspendent le traitement des visas d’étudiants étrangers

L’administration américaine a ordonné la suspension du traitement des visas pour les étudiants étrangers, dont elle veut passer au crible les réseaux sociaux, en plein renforcement de son offensive contre Harvard, une décision dénoncée par Pékin mercredi.Dernière mesure en date contre la prestigieuse université: la Maison Blanche a indiqué vouloir mettre fin à tous les contrats passés avec Harvard, dont des centaines d’étudiants ont manifesté mardi.Mais la charge de Donald Trump, bien décidé à imposer son programme nationaliste et conservateur au monde de l’enseignement, va au-delà de cette seule institution qu’il accuse de complaisance antisémite, d’avoir des liens avec le Parti communiste chinois et plus largement d’être un foyer de propagation d’idées trop radicales. Elle vise les étudiants étrangers.Dans un document interne vu par l’AFP, le département d’Etat demande désormais aux ambassades et aux consulats américains de ne pas autoriser de “rendez-vous pour de nouveaux visas étudiants ou de programmes d’échange”, en attendant la publication de “directives sur l’examen approfondi des réseaux sociaux pour toutes les demandes de ce type”. “L’objectif (…) est de s’assurer que les personnes qui sont ici comprennent ce qu’est la loi, qu’elles n’ont pas d’intentions criminelles”, a justifié la porte-parole du chef de la diplomatie américaine, Tammy Bruce.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, des centaines d’étudiants étrangers ont déjà vu leurs visas révoqués, tandis que des étudiants en situation régulière sur le sol américain ayant participé à des manifestations propalestiniennes ont été arrêtés et menacés d’expulsion. Concernant Harvard, le président américain veut lui interdire de recevoir des étudiants étrangers, qui représentant 27% du total de ses effectifs. Un juge fédéral a toutefois suspendu vendredi cette décision. – “Menacés d’expulsion” -Malgré ce répit, des étudiants américains comme étrangers ont fait part de leur inquiétude mardi lors d’une manifestation devant l’établissement, sous des appels à “laisser rester” les étudiants étrangers.Les étudiants étrangers “qui sont là ne savent pas où ils en sont, ceux à l’étranger ne savent pas s’ils pourront revenir… Je ne sais pas si je ferai mon doctorat ici”, estimait mardi Jack, un étudiant britannique qui ne donne que son prénom.”Je ne veux pas tout abandonner, je pense que ça vaut toujours la peine d’y aller et de voir ce qui se passe”, a déclaré à l’AFP une étudiante singapourienne d’une vingtaine d’années, sous couvert d’anonymat. “Je n’ai aucune idée si mon visa sera approuvé mais on verra. C’est un risque d’aller aux Etats-Unis, mais je pense que je dois le faire”, a-t-elle ajouté.  “En tant que nouvel étudiant, tout ce que je peux faire maintenant, c’est attendre et espérer le meilleur”, a confié à l’AFP un étudient taïwanais de 27 ans en cours de procédure pour intégrer une université californienne.En attendant, Hong Kong et le Japon ont déjà dit vouloir ouvrir les portes de leurs universités aux étudiants étrangers qui seraient obligés de renoncer à aller à Harvard.”Nous avons demandé aux universités (japonaises) d’envisager des mesures de soutien possibles, telles que l’accueil d’étudiants étrangers inscrits dans des universités américaines”, a déclaré mardi la ministre japonaise de l’Education, Toshiko Abe.- “Rester fermes” -“Nous exhortons les Etats-Unis à garantir concrètement les droits et intérêts légitimes des étudiants internationaux, y compris des étudiants chinois”, a demandé le gouvernement chinois alors que les autorités américaines reprochent aussi à Harvard, fondée en 1636 et pilier de la fameuse Ivy League, ce groupe d’universités de la côte Est matrice d’une élite américaine, d’avoir des liens avec le Parti communiste chinois.Le gouvernement fédéral américain a déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions pour l’université, ce qui a mis un coup d’arrêt à certains programmes de recherche. Selon les médias américains, les contrats passés par le gouvernement avec Harvard représentent 100 millions de dollars.Le président préfère “donner l’argent du contribuable” à des formations professionnelles “ainsi qu’à des écoles publiques qui promeuvent les valeurs américaines, mais surtout éduquent la prochaine génération sur la base des compétences dont nous avons besoin dans notre économie et notre société”, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur la chaîne Fox News mardi soir. “Nous avons besoin de plus de ces choses-là et de moins de diplômés LGBT+ de Harvard”.

Les Etats-Unis suspendent le traitement des visas d’étudiants étrangers

L’administration américaine a ordonné la suspension du traitement des visas pour les étudiants étrangers, dont elle veut passer au crible les réseaux sociaux, en plein renforcement de son offensive contre Harvard, une décision dénoncée par Pékin mercredi.Dernière mesure en date contre la prestigieuse université: la Maison Blanche a indiqué vouloir mettre fin à tous les contrats passés avec Harvard, dont des centaines d’étudiants ont manifesté mardi.Mais la charge de Donald Trump, bien décidé à imposer son programme nationaliste et conservateur au monde de l’enseignement, va au-delà de cette seule institution qu’il accuse de complaisance antisémite, d’avoir des liens avec le Parti communiste chinois et plus largement d’être un foyer de propagation d’idées trop radicales. Elle vise les étudiants étrangers.Dans un document interne vu par l’AFP, le département d’Etat demande désormais aux ambassades et aux consulats américains de ne pas autoriser de “rendez-vous pour de nouveaux visas étudiants ou de programmes d’échange”, en attendant la publication de “directives sur l’examen approfondi des réseaux sociaux pour toutes les demandes de ce type”. “L’objectif (…) est de s’assurer que les personnes qui sont ici comprennent ce qu’est la loi, qu’elles n’ont pas d’intentions criminelles”, a justifié la porte-parole du chef de la diplomatie américaine, Tammy Bruce.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, des centaines d’étudiants étrangers ont déjà vu leurs visas révoqués, tandis que des étudiants en situation régulière sur le sol américain ayant participé à des manifestations propalestiniennes ont été arrêtés et menacés d’expulsion. Concernant Harvard, le président américain veut lui interdire de recevoir des étudiants étrangers, qui représentant 27% du total de ses effectifs. Un juge fédéral a toutefois suspendu vendredi cette décision. – “Menacés d’expulsion” -Malgré ce répit, des étudiants américains comme étrangers ont fait part de leur inquiétude mardi lors d’une manifestation devant l’établissement, sous des appels à “laisser rester” les étudiants étrangers.Les étudiants étrangers “qui sont là ne savent pas où ils en sont, ceux à l’étranger ne savent pas s’ils pourront revenir… Je ne sais pas si je ferai mon doctorat ici”, estimait mardi Jack, un étudiant britannique qui ne donne que son prénom.”Je ne veux pas tout abandonner, je pense que ça vaut toujours la peine d’y aller et de voir ce qui se passe”, a déclaré à l’AFP une étudiante singapourienne d’une vingtaine d’années, sous couvert d’anonymat. “Je n’ai aucune idée si mon visa sera approuvé mais on verra. C’est un risque d’aller aux Etats-Unis, mais je pense que je dois le faire”, a-t-elle ajouté.  “En tant que nouvel étudiant, tout ce que je peux faire maintenant, c’est attendre et espérer le meilleur”, a confié à l’AFP un étudient taïwanais de 27 ans en cours de procédure pour intégrer une université californienne.En attendant, Hong Kong et le Japon ont déjà dit vouloir ouvrir les portes de leurs universités aux étudiants étrangers qui seraient obligés de renoncer à aller à Harvard.”Nous avons demandé aux universités (japonaises) d’envisager des mesures de soutien possibles, telles que l’accueil d’étudiants étrangers inscrits dans des universités américaines”, a déclaré mardi la ministre japonaise de l’Education, Toshiko Abe.- “Rester fermes” -“Nous exhortons les Etats-Unis à garantir concrètement les droits et intérêts légitimes des étudiants internationaux, y compris des étudiants chinois”, a demandé le gouvernement chinois alors que les autorités américaines reprochent aussi à Harvard, fondée en 1636 et pilier de la fameuse Ivy League, ce groupe d’universités de la côte Est matrice d’une élite américaine, d’avoir des liens avec le Parti communiste chinois.Le gouvernement fédéral américain a déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions pour l’université, ce qui a mis un coup d’arrêt à certains programmes de recherche. Selon les médias américains, les contrats passés par le gouvernement avec Harvard représentent 100 millions de dollars.Le président préfère “donner l’argent du contribuable” à des formations professionnelles “ainsi qu’à des écoles publiques qui promeuvent les valeurs américaines, mais surtout éduquent la prochaine génération sur la base des compétences dont nous avons besoin dans notre économie et notre société”, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur la chaîne Fox News mardi soir. “Nous avons besoin de plus de ces choses-là et de moins de diplômés LGBT+ de Harvard”.

Congrès du PS: les deux candidats à la conquête de Boris Vallaud

Arrivés en tête du premier tour du congrès du Parti socialiste, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, qui se tiennent dans un mouchoir de poche, se lancent à la conquête des voix du troisième homme, Boris Vallaud, devenu faiseur de roi. Selon des résultats provisoires, qui doivent être consolidés dans la journée par une commission de recollement, le premier secrétaire sortant Olivier Faure est arrivé légèrement en tête du premier tour avec autour de 42% des voix, devant le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol. Les deux hommes s’affronteront donc pour le second tour, prévu le 5 juin, et le patron des députés PS, Boris Vallaud, arrivé troisième, avec de 17 à 20% des voix, devient l’arbitre de ce duel, seuls ses voix permettant aux deux adversaires d’être majoritaires au sein des instances du parti.Le député des Landes, qui s’est placé en candidat de “la réconciliation” du parti, fracturé depuis le précédent congrès fratricide de Marseille en 2023, ne s’est pas encore exprimé sur ses intentions, mais il devait réunir ses troupes mercredi soir par visioconférence, a précisé son entourage.   Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ont chacun aussitôt revendiqué leur proximité avec le député des Landes, qui soutenait M. Faure au précédent congrès.”Je vais chercher à rassembler l’ensemble des socialistes au-delà de leurs sensibilités et bien sûr, au premier rang desquels, Boris. Parce que depuis sept ans, nous avons tout entrepris ensemble et que nous partageons une même conception”, a fait valoir M. Faure auprès de l’AFP, exhortant M. Vallaud à le “rejoindre” pour “former une nouvelle direction”.Peu auparavant, Nicolas Mayer-Rossignol avait lancé un appel similaire sur RTL, espérant que le député des Landes intègre son “collectif de direction”, pour “forger une dream team”.Assurant être au coude-à-coude avec Olivier Faure, M. Mayer-Rossignol et deux membres de son équipes, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy et le député de l’Eure Philippe Brun, ont affirmé, lors d’une conférence de presse, que les militants avaient demandé “un changement d’orientation” du parti et que “la ligne d’opposition était désormais majoritaire”.Ils ont également réclamé un débat avec Olivier Faure, comme le souhaitait Boris Vallaud avant le premier tour, ce qu’avait refusé le premier secrétaire. “Je répondrai en temps voulu” à cette demande, a évacué mercredi M. Faure.- “Convergence” -“Nous appelons à une convergence avec Boris”, a insisté Philippe Brun, en pointant leurs points communs.Pour la présidentielle, principal enjeu de ce congrès, “Boris propose un candidat socialiste avant un élargissement” au reste de la gauche, “comme nous”, a fait valoir M. Brun.Nicolas Mayer-Rossignol défend “l’affirmation socialiste”, et prône la création d’un grand parti socialiste (un “GPS”) agrégeant “ceux qui sont au PS et ceux qui sont à l’extérieur”, comme Raphaël Glucksmann, Benoît Hamon ou Bernard Cazeneuve. De cette confédération émergera un candidat social-démocrate en vue de 2027, qui ira ensuite discuter avec les autres partenaires de gauche, à l’exception de LFI.Olivier Faure, à la tête du PS depuis 2018, défend lui l’union de la gauche non mélenchoniste pour la présidentielle de 2027, avec la mise en place d’une plateforme programmatique allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin, en vue d’une candidature commune.Boris Vallaud prône “un processus en deux temps”, qui passe par “l’affirmation des socialistes” – valeur cardinale des opposants d’Olivier Faure qui lui ont longtemps reproché d’être dépendant de LFI – et “un processus ouvert vis-à-vis de la gauche +de Glucksmann à Ruffin+”, la formule d’Olivier Faure. Philippe Brun a aussi souligné, que comme Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud voulait remettre “le PS au travail”, et qu’il souhaitait une école de formation interne, à l’image de celle que M. Brun a lui-même créée.Dans le camp de Boris Vallaud, on soulignait avant le premier tour que le patron des députés ne se prononcerait peut-être pas pour un des deux candidats. Reste que ses soutiens sont pour la plupart d’ex partisans de Nicolas Mayer-Rossignol ou d’Olivier Faure, qui auront peut-être à coeur de revenir vers leur ligne d’origine.    “Beaucoup m’ont dit +à partir du 27 mai, je soutiens Olivier Faure+”, relatait ainsi récemment un proche du premier secrétaire, soulignant aussi que “tout ce que propose Boris, on va le reprendre”.

Congrès du PS: les deux candidats à la conquête de Boris Vallaud

Arrivés en tête du premier tour du congrès du Parti socialiste, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, qui se tiennent dans un mouchoir de poche, se lancent à la conquête des voix du troisième homme, Boris Vallaud, devenu faiseur de roi. Selon des résultats provisoires, qui doivent être consolidés dans la journée par une commission de recollement, le premier secrétaire sortant Olivier Faure est arrivé légèrement en tête du premier tour avec autour de 42% des voix, devant le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol. Les deux hommes s’affronteront donc pour le second tour, prévu le 5 juin, et le patron des députés PS, Boris Vallaud, arrivé troisième, avec de 17 à 20% des voix, devient l’arbitre de ce duel, seuls ses voix permettant aux deux adversaires d’être majoritaires au sein des instances du parti.Le député des Landes, qui s’est placé en candidat de “la réconciliation” du parti, fracturé depuis le précédent congrès fratricide de Marseille en 2023, ne s’est pas encore exprimé sur ses intentions, mais il devait réunir ses troupes mercredi soir par visioconférence, a précisé son entourage.   Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ont chacun aussitôt revendiqué leur proximité avec le député des Landes, qui soutenait M. Faure au précédent congrès.”Je vais chercher à rassembler l’ensemble des socialistes au-delà de leurs sensibilités et bien sûr, au premier rang desquels, Boris. Parce que depuis sept ans, nous avons tout entrepris ensemble et que nous partageons une même conception”, a fait valoir M. Faure auprès de l’AFP, exhortant M. Vallaud à le “rejoindre” pour “former une nouvelle direction”.Peu auparavant, Nicolas Mayer-Rossignol avait lancé un appel similaire sur RTL, espérant que le député des Landes intègre son “collectif de direction”, pour “forger une dream team”.Assurant être au coude-à-coude avec Olivier Faure, M. Mayer-Rossignol et deux membres de son équipes, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy et le député de l’Eure Philippe Brun, ont affirmé, lors d’une conférence de presse, que les militants avaient demandé “un changement d’orientation” du parti et que “la ligne d’opposition était désormais majoritaire”.Ils ont également réclamé un débat avec Olivier Faure, comme le souhaitait Boris Vallaud avant le premier tour, ce qu’avait refusé le premier secrétaire. “Je répondrai en temps voulu” à cette demande, a évacué mercredi M. Faure.- “Convergence” -“Nous appelons à une convergence avec Boris”, a insisté Philippe Brun, en pointant leurs points communs.Pour la présidentielle, principal enjeu de ce congrès, “Boris propose un candidat socialiste avant un élargissement” au reste de la gauche, “comme nous”, a fait valoir M. Brun.Nicolas Mayer-Rossignol défend “l’affirmation socialiste”, et prône la création d’un grand parti socialiste (un “GPS”) agrégeant “ceux qui sont au PS et ceux qui sont à l’extérieur”, comme Raphaël Glucksmann, Benoît Hamon ou Bernard Cazeneuve. De cette confédération émergera un candidat social-démocrate en vue de 2027, qui ira ensuite discuter avec les autres partenaires de gauche, à l’exception de LFI.Olivier Faure, à la tête du PS depuis 2018, défend lui l’union de la gauche non mélenchoniste pour la présidentielle de 2027, avec la mise en place d’une plateforme programmatique allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin, en vue d’une candidature commune.Boris Vallaud prône “un processus en deux temps”, qui passe par “l’affirmation des socialistes” – valeur cardinale des opposants d’Olivier Faure qui lui ont longtemps reproché d’être dépendant de LFI – et “un processus ouvert vis-à-vis de la gauche +de Glucksmann à Ruffin+”, la formule d’Olivier Faure. Philippe Brun a aussi souligné, que comme Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud voulait remettre “le PS au travail”, et qu’il souhaitait une école de formation interne, à l’image de celle que M. Brun a lui-même créée.Dans le camp de Boris Vallaud, on soulignait avant le premier tour que le patron des députés ne se prononcerait peut-être pas pour un des deux candidats. Reste que ses soutiens sont pour la plupart d’ex partisans de Nicolas Mayer-Rossignol ou d’Olivier Faure, qui auront peut-être à coeur de revenir vers leur ligne d’origine.    “Beaucoup m’ont dit +à partir du 27 mai, je soutiens Olivier Faure+”, relatait ainsi récemment un proche du premier secrétaire, soulignant aussi que “tout ce que propose Boris, on va le reprendre”.

En soins palliatifs, une équipe mobile hospitalière au côté de patients et soignants

“Merci beaucoup de venir me voir”, souffle Rose, le regard vague. Le jour où l’Assemblée nationale légifère sur la fin de vie et la création d’un droit à “l’aide à mourir”, une équipe de soins palliatifs entoure l’octogénaire, épuisée par un cancer incurable, pour adoucir sa fin de vie.Assise sur le lit, le Dr Isabelle Triol, cheffe de service soins palliatifs sur trois sites en région parisienne dont l’hôpital Antoine-Béclère AP-HP lui tient la main et échange quelques mots avec sa fille, tandis qu’Emma Renard, psychomotricienne, s’enquiert du moral de la patiente.Toutes deux font partie d’une équipe mobile de soins palliatifs dont le rôle est d’aider les soignants de divers services – oncologie, urgences, gériatrie, réanimation… – à prendre en charge des patients en fin de vie souvent âgés, aux pathologies multiples.Cette prise en charge globale inclut “la gestion de la douleur du patient, ses difficultés respiratoires, ses problèmes digestifs… Et bien sûr aussi son anxiété, ses angoisses de mort, sa dépression”, explique le Dr Triol, ainsi que la prise en compte de son contexte social et l’accompagnement de sa famille.A mesure que l’état du patient s’aggrave, lorsque les traitements ne permettent pas de contrôler la maladie, il est informé des thérapeutiques possibles pour stabiliser la maladie et de leurs effets secondaires. Il pourra alors formuler ce qu’il juge important dans sa prise en charge et un “projet cohérent, ouvert et évolutif” défini avec lui, ses proches et l’équipe médicale, pourra voir le jour.Hospitalisation en unité de soins palliatifs, “retour à la maison pour décéder parmi les siens” avec des soins à domicile, “départ vers son pays d’origine pour organiser des funérailles”: les perspectives pour la fin de vie sont diverses. “Une patiente m’a dit: +Je sais que je suis condamnée, je veux passer le plus de temps possible avec ma famille+. On essaie de la sevrer de la machine qui l’aide à respirer, mais pour l’instant on n’y arrive pas”, rapporte le Dr Triol.”S’adapter à chaque situation est parfois très compliqué: un patient en grande détresse respiratoire a pu mourir chez lui car sa famille était très impliquée, une infirmière était mobilisée et les traitements nécessaires pour le soulager en cas de détresse respiratoire étaient prêts à être administrés”, relate la gériatre Elise Mercadier.La loi Claeys-Leonetti de 2016 reconnaît le droit du patient atteint d’une affection grave et incurable à une “sédation profonde et continue jusqu’au décès”, afin de lui éviter une souffrance réfractaire et de subir une obstination déraisonnable.- “Désir ambivalent” -En réanimation, où les soins sont “lourds, invasifs, potentiellement douloureux”, il faut “réfléchir sur le sens de ces soins: est-on dans une obstination raisonnable, ce qui est notre métier, ou déraisonnable, ce qui est hors la loi ?”, résume le chef de service Charles Damoisel.Collaborer avec l’équipe de soins palliatifs est “hyper vital, cela permet de réajuster notre niveau de soins pour aller vers une prise en charge raisonnée”, dit-il.Si l’accès aux soins palliatifs est un droit fondamental en France depuis 1999, seul un malade en fin de vie sur deux y a accès par manque de structures, de soignants, de moyens…Mardi, les députés ont adopté à l’unanimité en première lecture une proposition de loi visant à renforcer les soins palliatifs.Ils ont aussi approuvé une deuxième proposition, moins consensuelle, créant un “droit à l’aide à mourir” pour des malades atteints d’une affection grave et incurable, en phase terminale, dont la “souffrance physique ou psychologique” est “constante”. “Si la loi évolue, il faudra voir comment adapter notre pratique sans que cela heurte notre façon de concevoir le soin, afin de rester dans un accompagnement du patient”. Car en soins palliatifs, “on reste dans l’intentionnalité de soulager le patient, pas de le tuer”, souligne le Dr Triol.Lorsque le patient “n’est pas soulagé, il exprime un désir de mort mais celui-ci est très fluctuant, très ambivalent”, estime-t-elle. Seules quelques personnes sont “très déterminées, leur décision est prise de longue date”.Pour elle, “il faut rester dans la nuance et prendre des décisions collégiales”. Car le pire serait “de revenir aux euthanasies faites à la sauvette, par un médecin tout seul, la nuit, comme lorsque j’étais encore étudiante”.