IA, caméras thermiques et drones: l’arsenal technologique saoudien pour le hajj

Au cÅ“ur de La Mecque, la salle de contrôle ne désemplit pas: jour et nuit des équipes s’y relaient pour surveiller cartes, écrans et flux de données, s’appuyant sur l’intelligence artificielle pour gérer la marée humaine des pèlerins du hajj.L’IA s’est révélée essentielle pour traiter les images provenant des quelque 15.000 caméras réparties dans la ville sainte de La Mecque et ses alentours, à l’aide de logiciels spécialement conçus pour détecter des anomalies dans les mouvements de foule ou anticiper des goulots d’étranglement.Cette technologie de pointe permet aussi de suivre les plus de 20.000 bus qui transportent les pèlerins entre les différents sites sacrés.Il ne s’agit que d’un maillon de l’arsenal technologique déployé par l’Arabie saoudite pour gérer l’un des plus grands pèlerinages au monde, alors que 1,4 million de fidèles ont convergé vers La Mecque cette semaine.”Dans notre centre de contrôle, nous utilisons des caméras spéciales renforcées par l’intelligence artificielle pour analyser les mouvements, les zones de forte affluence et anticiper au fur et à mesure les comportements” des foules, explique Mohamed Nazier, directeur général de la Régie générale des transports de la Commission royale pour La Mecque.Cette régie a mis en place une salle de contrôle principale à La Mecque, où les équipes utilisent des outils high-tech, dont l’IA, pour assurer une surveillance 24h/24.- Eviter les accidents -Selon M. Nazier, l’objectif est surtout d’éviter les accidents entre piétons et véhicules, de fluidifier les trajets et d’épargner aux fidèles des marches prolongées sous un soleil de plomb, après que 1.300 fidèles sont morts à cause de la chaleur en 2024, d’après les chiffres officiels. Au pic du hajj, quelque 17.000 bus circuleront en même temps vers les sites sacrés, précise-t-il.La gestion des foules s’est avérée périlleuse par le passé, notamment en 2015 lorsqu’une bousculade avait fait environ 2.300 morts.”La salle de contrôle est notre Å“il sur le terrain”, assure Mohammed al-Qarni, responsable du hajj et de la omra de la Régie générale des transports.”Nous avons plus de 15.000 caméras sur les sites saints, des caméras intelligentes… sur toutes les routes et voies piétonnes”, indique-t-il.L’intelligence artificielle permet de “détecter les situations d’urgence avant même qu’elles ne surviennent”, affirme-t-il, ajoutant qu’elle permet aussi d’estimer le nombre de personnes présentes en un même lieu.”L’IA nous a beaucoup aidés à organiser l’entrée dans la Grande Mosquée et à en évaluer la capacité”, souligne-t-il.Plus tôt cette année, pendant le mois saint de ramadan, ce système a permis de déterminer quand suspendre les entrées, lorsque la Grande Mosquée avait atteint sa capacité maximale, explique M. Qarni.- “Drones et caméras thermiques” -Pour repérer les pèlerins non enregistrés, les autorités saoudiennes ont déployé une nouvelle flotte de drones, qui surveillent les entrées de La Mecque.”Nous utilisons l’intelligence artificielle et d’autres outils comme les drones et les caméras thermiques”, a déclaré le directeur général de la sécurité publique, le lieutenant-général Mohammed al-Bassami, lors d’une conférence de presse sur la sécurité du hajj.”Ces technologies sont extrêmement utiles, elles permettent aux forces de l’ordre de repérer les contrevenants via un centre d’opérations”, a-t-il déclaré.Les Forces spéciales saoudiennes pour la sécurité routière ont publié cette semaine une vidéo de leurs opérations de surveillance, indiquant que leurs équipes “utilisent des caméras thermiques intelligentes pour surveiller le périmètre extérieur de La Mecque et des sites saints”.Le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, doit être accompli au moins une fois dans sa vie par tout musulman en ayant les moyens.Mais les permis officiels sont alloués aux pays selon un système de quotas, puis distribués par tirage au sort.Même pour ceux qui peuvent les obtenir, le coût élevé du précieux sésame pousse certains à emprunter une voie irrégulière, beaucoup moins chère, mais aussi plus risquée.

Nintendo fans stoked for Switch 2 ‘mega launch’

With shops planning midnight launch parties after a run on pre-orders, Nintendo releases the Switch 2 on Thursday, hoping to score record early sales for a games console.But the Japanese company has its work cut out to match the overall success of the Switch, which became a must-have during the pandemic with hit games such as “Animal Crossing”.Featuring a bigger screen and more processing power, the Switch 2 is an upgrade to its predecessor, which has sold 152 million units since it came out in 2017 — making it the third best-selling console of all time.Serkan Toto from Tokyo consultancy Kantan Games said he “would not be surprised to see Switch 2 breaking sales records in the next weeks and months”.In Japan, Nintendo’s online store had 2.2 million pre-order applications for the Switch 2 — an “insane number the industry has never seen before”, Toto told AFP.”We are looking at some sort of mega launch, and it will be interesting to see for how long this initial momentum will continue,” he added.Challenges for Nintendo include uncertainty over US trade tariffs and whether it can convince enough people to pay the high price for its new device.The Switch 2 costs $449.99 in the United States, more than Switch’s launch price of $299.99. Both are hybrid consoles which can connect to a TV or be played on the go.New Switch 2 games such as “Donkey Kong Bananza” and “Mario Kart World” — which allows players to go exploring off-grid — are also more expensive than existing Switch titles.- Pre-order cancellations -Retailers in the United States, Europe and other major markets are also gearing up for a rush of excited fans, with some stores opening at midnight to welcome them.”For us, this will be a record in terms of first-day sales for a games console,” said Charlotte Massicault, director of multimedia and gaming at France’s Fnac Darty.Supply pressures have even forced retailers to cancel orders, with Britain’s Game saying it is “working hard to reinstate as many affected pre-orders as possible”.”It seems that retailers in the US were especially confident in their ability to ship pre-orders and now need to deal with some serious backlash from customers,” Toto said.He expects “it will be hard to get a Switch 2 not only at launch but for weeks and months after, possibly through the entire year,” as was the case for months with the Switch.Nintendo forecasts it will shift 15 million Switch 2 consoles in the current financial year, roughly equal to the original in the same period after its release.The Switch 2 “is priced relatively high” compared to its predecessor, so it “will not be easy” to keep initial momentum going, the company’s president Shuntaro Furukawa said at a financial results briefing in May.- ‘Super excited’ -The Switch 2 has eight times the memory of the first Switch, and its controllers, which attach with magnets, can also be used like a desktop computer mouse.New functions allowing users to chat as they play online and temporarily share games with friends could also be a big draw for young audiences used to watching game streamers.”People were a bit shocked by the price of ‘Mario Kart World’, the first $80 game that we’ve ever seen,” said Krysta Yang of the Nintendo-focused Kit & Krysta Podcast.But while the company is “going to have to do some work” to convince more casual gamers that it’s worth upgrading, Nintendo fans are “super excited”, she told AFP.In the United States, Nintendo delayed pre-orders for the Switch 2 by two weeks as it assessed the impact from President Donald Trump’s aggressive duties on trading partners around the world.Furukawa said in May that “hardware for North America is mainly produced in Vietnam” where Trump is threatening a hefty so-called “reciprocal” levy of 46 percent.But tariff uncertainty could in fact push consumers to buy a Switch 2 sooner, because they are worried that the price could go up, according to Yang.And the stakes are high for Nintendo.While the “Super Mario” maker is diversifying into theme parks and hit movies, around 90 percent of its revenue still comes from the Switch business, analysts say.burs-kaf/cms

L’Assemblée rejette la motion de censure LFI contre Bayrou

Sans surprise et dans un hémicycle clairsemé, l’Assemblée nationale a rejeté mercredi une motion de censure déposée par LFI contre le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement, les deux camps s’accusant de manoeuvres au Parlement.En l’absence de soutiens suffisants, et notamment des voix PS et du RN, la septième motion de censure contre François Bayrou n’a obtenu que 116 voix sur 289 nécessaires pour faire chuter le gouvernement.Elle aura surtout offert le terrain pour un match retour sur une proposition de loi agricole clivante.”Il y a bientôt un an que le résultat des urnes est bafoué par le président de la République”, a lancé depuis la tribune la députée insoumise Mathilde Hignet. Elle a accusé le gouvernement et ses soutiens de faire “alliance une fois de plus avec l’extrême droite sur l’un des textes les plus rétrogrades pour notre environnement”.Les députés écologistes, et une partie du groupe GDR (communiste et ultramarin) ont voté pour, la députée Sophie Taillé-Polian, dénonçant une “loi poison”. Dans le viseur: un coup tactique du bloc central, soutenu par l’alliance entre le RN et les ciottistes, concernant la loi agricole dite Duplomb-Menonville.Le texte, clivant, porte notamment une mesure de réintroduction à titre dérogatoire d’un pesticide néonicotinoïdes. Ecologistes et insoumis avaient répondu dans l’hémicycle en déposant une multitude d’amendements (quelque 1.500 écologistes et 800 LFI). Invoquant une “obstruction”, les députés favorables à l’essentiel de la loi ont choisi de  rejeter eux-mêmes le texte de manière préventive, pour sauter l’étape de l’Assemblée, et l’envoyer directement devant une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs.”Le gouvernement n’est pas à l’origine de ce texte. Il n’est pas à l’origine de son adoption. Il n’est pas à l’origine de la motion de rejet, mais il est coupable”, a ironisé depuis la tribune François Bayrou, estimant que “c’est la première fois que l’Assemblée nationale est invitée à voter contre l’Assemblée nationale”.- PS et RN renvoient à plus tard -Plus offensif ensuite le chef du gouvernement a accusé les Insoumis de se livrer à une “tactique méthodique et constante, permanente de l’obstruction, du blocage, c’est à dire, au bout du compte, de l’immobilisme” au Parlement.Le chef du gouvernement a également défendu la loi Duplomb-Menonville, dont “plusieurs mesures sont vitales pour notre agriculture”. Quant au Parlement, il a appelé à en revoir le fonctionnement, et privilégier l’examen de plusieurs textes de loi en même temps, que les députés voteraient ensuite “lors de séance plénière concentrée sur une demi journée par exemple, comme cela se passe au Parlement européen”.Comme prévu le RN n’a pas soutenu la motion de censure, qui “n’aura aucun résultat au bénéfice des Français” selon son vice-président Sébastien Chenu. “Votre tour viendra, monsieur le Premier ministre, plus vite que celui que vous réservez aux Français”, a-t-il cependant lancé à l’adresse de François Bayrou, l’accusant entre autres de “préparer un budget (pour la France en 2026) sans toucher au tabou de l’immigration”.Pour le PS, Mélanie Thomin a déploré une Assemblée “bâillonnée” par la tactique sur la loi Duplomb. Mais “nous ne voulons pas voter une motion de censure contre le Parlement”, a-t-elle confirmé, alors qu’une seule élue a au final voté cette motion. Le PS renvoie une éventuelle censure aux suites données par le gouvernement au conclave sur les retraites.Jeudi matin les oppositions auront l’occasion de remettre le sujet sur la table, avec un vote attendu sur une proposition de résolution communiste qui appelle à revenir sur le passage de l’âge de départ à 64 ans. Ce serait le premier véritable vote sur le sujet dans l’hémicycle, mais le texte n’aurait pas de valeur contraignante.

L’Assemblée rejette la motion de censure LFI contre Bayrou

Sans surprise et dans un hémicycle clairsemé, l’Assemblée nationale a rejeté mercredi une motion de censure déposée par LFI contre le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement, les deux camps s’accusant de manoeuvres au Parlement.En l’absence de soutiens suffisants, et notamment des voix PS et du RN, la septième motion de censure contre François Bayrou n’a obtenu que 116 voix sur 289 nécessaires pour faire chuter le gouvernement.Elle aura surtout offert le terrain pour un match retour sur une proposition de loi agricole clivante.”Il y a bientôt un an que le résultat des urnes est bafoué par le président de la République”, a lancé depuis la tribune la députée insoumise Mathilde Hignet. Elle a accusé le gouvernement et ses soutiens de faire “alliance une fois de plus avec l’extrême droite sur l’un des textes les plus rétrogrades pour notre environnement”.Les députés écologistes, et une partie du groupe GDR (communiste et ultramarin) ont voté pour, la députée Sophie Taillé-Polian, dénonçant une “loi poison”. Dans le viseur: un coup tactique du bloc central, soutenu par l’alliance entre le RN et les ciottistes, concernant la loi agricole dite Duplomb-Menonville.Le texte, clivant, porte notamment une mesure de réintroduction à titre dérogatoire d’un pesticide néonicotinoïdes. Ecologistes et insoumis avaient répondu dans l’hémicycle en déposant une multitude d’amendements (quelque 1.500 écologistes et 800 LFI). Invoquant une “obstruction”, les députés favorables à l’essentiel de la loi ont choisi de  rejeter eux-mêmes le texte de manière préventive, pour sauter l’étape de l’Assemblée, et l’envoyer directement devant une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs.”Le gouvernement n’est pas à l’origine de ce texte. Il n’est pas à l’origine de son adoption. Il n’est pas à l’origine de la motion de rejet, mais il est coupable”, a ironisé depuis la tribune François Bayrou, estimant que “c’est la première fois que l’Assemblée nationale est invitée à voter contre l’Assemblée nationale”.- PS et RN renvoient à plus tard -Plus offensif ensuite le chef du gouvernement a accusé les Insoumis de se livrer à une “tactique méthodique et constante, permanente de l’obstruction, du blocage, c’est à dire, au bout du compte, de l’immobilisme” au Parlement.Le chef du gouvernement a également défendu la loi Duplomb-Menonville, dont “plusieurs mesures sont vitales pour notre agriculture”. Quant au Parlement, il a appelé à en revoir le fonctionnement, et privilégier l’examen de plusieurs textes de loi en même temps, que les députés voteraient ensuite “lors de séance plénière concentrée sur une demi journée par exemple, comme cela se passe au Parlement européen”.Comme prévu le RN n’a pas soutenu la motion de censure, qui “n’aura aucun résultat au bénéfice des Français” selon son vice-président Sébastien Chenu. “Votre tour viendra, monsieur le Premier ministre, plus vite que celui que vous réservez aux Français”, a-t-il cependant lancé à l’adresse de François Bayrou, l’accusant entre autres de “préparer un budget (pour la France en 2026) sans toucher au tabou de l’immigration”.Pour le PS, Mélanie Thomin a déploré une Assemblée “bâillonnée” par la tactique sur la loi Duplomb. Mais “nous ne voulons pas voter une motion de censure contre le Parlement”, a-t-elle confirmé, alors qu’une seule élue a au final voté cette motion. Le PS renvoie une éventuelle censure aux suites données par le gouvernement au conclave sur les retraites.Jeudi matin les oppositions auront l’occasion de remettre le sujet sur la table, avec un vote attendu sur une proposition de résolution communiste qui appelle à revenir sur le passage de l’âge de départ à 64 ans. Ce serait le premier véritable vote sur le sujet dans l’hémicycle, mais le texte n’aurait pas de valeur contraignante.

L’Assemblée rejette la motion de censure LFI contre Bayrou

Sans surprise et dans un hémicycle clairsemé, l’Assemblée nationale a rejeté mercredi une motion de censure déposée par LFI contre le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement, les deux camps s’accusant de manoeuvres au Parlement.En l’absence de soutiens suffisants, et notamment des voix PS et du RN, la septième motion de censure contre François Bayrou n’a obtenu que 116 voix sur 289 nécessaires pour faire chuter le gouvernement.Elle aura surtout offert le terrain pour un match retour sur une proposition de loi agricole clivante.”Il y a bientôt un an que le résultat des urnes est bafoué par le président de la République”, a lancé depuis la tribune la députée insoumise Mathilde Hignet. Elle a accusé le gouvernement et ses soutiens de faire “alliance une fois de plus avec l’extrême droite sur l’un des textes les plus rétrogrades pour notre environnement”.Les députés écologistes, et une partie du groupe GDR (communiste et ultramarin) ont voté pour, la députée Sophie Taillé-Polian, dénonçant une “loi poison”. Dans le viseur: un coup tactique du bloc central, soutenu par l’alliance entre le RN et les ciottistes, concernant la loi agricole dite Duplomb-Menonville.Le texte, clivant, porte notamment une mesure de réintroduction à titre dérogatoire d’un pesticide néonicotinoïdes. Ecologistes et insoumis avaient répondu dans l’hémicycle en déposant une multitude d’amendements (quelque 1.500 écologistes et 800 LFI). Invoquant une “obstruction”, les députés favorables à l’essentiel de la loi ont choisi de  rejeter eux-mêmes le texte de manière préventive, pour sauter l’étape de l’Assemblée, et l’envoyer directement devant une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs.”Le gouvernement n’est pas à l’origine de ce texte. Il n’est pas à l’origine de son adoption. Il n’est pas à l’origine de la motion de rejet, mais il est coupable”, a ironisé depuis la tribune François Bayrou, estimant que “c’est la première fois que l’Assemblée nationale est invitée à voter contre l’Assemblée nationale”.- PS et RN renvoient à plus tard -Plus offensif ensuite le chef du gouvernement a accusé les Insoumis de se livrer à une “tactique méthodique et constante, permanente de l’obstruction, du blocage, c’est à dire, au bout du compte, de l’immobilisme” au Parlement.Le chef du gouvernement a également défendu la loi Duplomb-Menonville, dont “plusieurs mesures sont vitales pour notre agriculture”. Quant au Parlement, il a appelé à en revoir le fonctionnement, et privilégier l’examen de plusieurs textes de loi en même temps, que les députés voteraient ensuite “lors de séance plénière concentrée sur une demi journée par exemple, comme cela se passe au Parlement européen”.Comme prévu le RN n’a pas soutenu la motion de censure, qui “n’aura aucun résultat au bénéfice des Français” selon son vice-président Sébastien Chenu. “Votre tour viendra, monsieur le Premier ministre, plus vite que celui que vous réservez aux Français”, a-t-il cependant lancé à l’adresse de François Bayrou, l’accusant entre autres de “préparer un budget (pour la France en 2026) sans toucher au tabou de l’immigration”.Pour le PS, Mélanie Thomin a déploré une Assemblée “bâillonnée” par la tactique sur la loi Duplomb. Mais “nous ne voulons pas voter une motion de censure contre le Parlement”, a-t-elle confirmé, alors qu’une seule élue a au final voté cette motion. Le PS renvoie une éventuelle censure aux suites données par le gouvernement au conclave sur les retraites.Jeudi matin les oppositions auront l’occasion de remettre le sujet sur la table, avec un vote attendu sur une proposition de résolution communiste qui appelle à revenir sur le passage de l’âge de départ à 64 ans. Ce serait le premier véritable vote sur le sujet dans l’hémicycle, mais le texte n’aurait pas de valeur contraignante.

Pensions alimentaires : des associations féministes dénoncent une “injustice fiscale criante”

Des associations féministes ont exhorté mercredi, à la veille de la fin de la période de déclarations des revenus 2024, à défiscaliser les pensions alimentaires, jugeant que la situation actuelle constituait une “injustice fiscale criante” pour les femmes. Mise en place après un divorce ou une séparation, la pension alimentaire est une contribution financière versée par l’un des parents à l’autre pour participer aux frais liés à “l’entretien et à l’éducation de l’enfant” (nourriture, vêtements, transport, frais de logement, loisirs, cantine…).  Cette pension, considérée comme un transfert de revenus, est ajoutée aux ressources du parent ayant la garde de l’enfant à titre principal – et à l’inverse déduite des ressources de l’autre parent – pour le calcul de l’impôt sur le revenu. Elle est également prise en compte dans les barèmes des prestations sociales (RSA, prime d’activité, prestations familiales et aides au logement).Ce système se fait aux dépens des femmes qui représentent plus de 90% des quelque 900.000 parents percevant une pension alimentaire chaque année, dénoncent une dizaine d’associations féministes (Fondation des femmes, Osez le féminisme, la Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles…), qui ont lancé une pétition réclamant une révision de cette fiscalité. “Défiscaliser les pensions est une mesure de justice”, souligne la Fondation des femmes dans un communiqué. Il s’agit d'”une mesure simple, compréhensible et attendue, qui allégerait la charge financière des mères, éviterait les erreurs de déclaration, et reconnaîtrait enfin que cette somme appartient à l’enfant.”Un amendement socialiste, visant à défiscaliser la pension alimentaire reçue par le parent ayant la garde de l’enfant et à supprimer l’avantage fiscal dont bénéficie celui qui la verse, avait été approuvé en octobre 2024 par les députés sous le gouvernement Barnier mais n’avait pas été retenu dans le budget final pour 2025 voté sous le gouvernement Bayrou.  “Cette avancée avait suscité un réel espoir pour les familles monoparentales qui ne doit pas rester lettre morte, il est temps de rouvrir la discussion”, estime la Fondation des femmes.

Pensions alimentaires : des associations féministes dénoncent une “injustice fiscale criante”

Des associations féministes ont exhorté mercredi, à la veille de la fin de la période de déclarations des revenus 2024, à défiscaliser les pensions alimentaires, jugeant que la situation actuelle constituait une “injustice fiscale criante” pour les femmes. Mise en place après un divorce ou une séparation, la pension alimentaire est une contribution financière versée par l’un des parents à l’autre pour participer aux frais liés à “l’entretien et à l’éducation de l’enfant” (nourriture, vêtements, transport, frais de logement, loisirs, cantine…).  Cette pension, considérée comme un transfert de revenus, est ajoutée aux ressources du parent ayant la garde de l’enfant à titre principal – et à l’inverse déduite des ressources de l’autre parent – pour le calcul de l’impôt sur le revenu. Elle est également prise en compte dans les barèmes des prestations sociales (RSA, prime d’activité, prestations familiales et aides au logement).Ce système se fait aux dépens des femmes qui représentent plus de 90% des quelque 900.000 parents percevant une pension alimentaire chaque année, dénoncent une dizaine d’associations féministes (Fondation des femmes, Osez le féminisme, la Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles…), qui ont lancé une pétition réclamant une révision de cette fiscalité. “Défiscaliser les pensions est une mesure de justice”, souligne la Fondation des femmes dans un communiqué. Il s’agit d'”une mesure simple, compréhensible et attendue, qui allégerait la charge financière des mères, éviterait les erreurs de déclaration, et reconnaîtrait enfin que cette somme appartient à l’enfant.”Un amendement socialiste, visant à défiscaliser la pension alimentaire reçue par le parent ayant la garde de l’enfant et à supprimer l’avantage fiscal dont bénéficie celui qui la verse, avait été approuvé en octobre 2024 par les députés sous le gouvernement Barnier mais n’avait pas été retenu dans le budget final pour 2025 voté sous le gouvernement Bayrou.  “Cette avancée avait suscité un réel espoir pour les familles monoparentales qui ne doit pas rester lettre morte, il est temps de rouvrir la discussion”, estime la Fondation des femmes.

Pensions alimentaires : des associations féministes dénoncent une “injustice fiscale criante”

Des associations féministes ont exhorté mercredi, à la veille de la fin de la période de déclarations des revenus 2024, à défiscaliser les pensions alimentaires, jugeant que la situation actuelle constituait une “injustice fiscale criante” pour les femmes. Mise en place après un divorce ou une séparation, la pension alimentaire est une contribution financière versée par l’un des parents à l’autre pour participer aux frais liés à “l’entretien et à l’éducation de l’enfant” (nourriture, vêtements, transport, frais de logement, loisirs, cantine…).  Cette pension, considérée comme un transfert de revenus, est ajoutée aux ressources du parent ayant la garde de l’enfant à titre principal – et à l’inverse déduite des ressources de l’autre parent – pour le calcul de l’impôt sur le revenu. Elle est également prise en compte dans les barèmes des prestations sociales (RSA, prime d’activité, prestations familiales et aides au logement).Ce système se fait aux dépens des femmes qui représentent plus de 90% des quelque 900.000 parents percevant une pension alimentaire chaque année, dénoncent une dizaine d’associations féministes (Fondation des femmes, Osez le féminisme, la Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles…), qui ont lancé une pétition réclamant une révision de cette fiscalité. “Défiscaliser les pensions est une mesure de justice”, souligne la Fondation des femmes dans un communiqué. Il s’agit d'”une mesure simple, compréhensible et attendue, qui allégerait la charge financière des mères, éviterait les erreurs de déclaration, et reconnaîtrait enfin que cette somme appartient à l’enfant.”Un amendement socialiste, visant à défiscaliser la pension alimentaire reçue par le parent ayant la garde de l’enfant et à supprimer l’avantage fiscal dont bénéficie celui qui la verse, avait été approuvé en octobre 2024 par les députés sous le gouvernement Barnier mais n’avait pas été retenu dans le budget final pour 2025 voté sous le gouvernement Bayrou.  “Cette avancée avait suscité un réel espoir pour les familles monoparentales qui ne doit pas rester lettre morte, il est temps de rouvrir la discussion”, estime la Fondation des femmes.