Charles III retire ses titres à son frère Andrew, emporté par l’affaire Epstein

Embourbé dans le scandale sans fin de ses relations avec le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein, Andrew, frère du souverain britannique Charles III, va perdre son titre de prince et devra quitter son manoir royal, a annoncé jeudi le palais de Buckingham.Le roi a lancé jeudi “un processus formel” pour retirer ses “titres et honneurs” …

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Dans les élections en Afrique, il y a souvent un grand absent: l’opposition

Il y a souvent un absent de taille dans les élections africaines: l’opposition. De nombreux présidents rivalisent de moyens pour empêcher les opposants de défier leur pouvoir, s’assurant ainsi une victoire prévisible. Au risque d’embraser le pays et de saper la confiance dans la démocratie.En Tanzanie, les élection présidentielle et législatives ont dégénéré mercredi en …

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Grâce au changement climatique, le pari “pas si fou” de cultiver le riz en Angleterre

Grandes bottes en caoutchouc aux pieds, Nadine Mitschunas manipule avec une joie non dissimulée les plants de riz à maturité qui émergent de l’eau d’une petite parcelle qu’elle cultive dans les Fens, une région particulièrement fertile de l’est de l’Angleterre.”Faire pousser du riz n’avait jamais été fait au Royaume-Uni” et ces plants montrent que ce …

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Pour Faure (PS), l’accord franco-algérien de 1968 a “encore du sens”

Le Premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure a estimé vendredi que l’accord de 1968 régissant l’immigration des Algériens en France avait “encore du sens” et qu’il ne fallait “pas le changer”, au lendemain du vote d’une résolution du RN à l’Assemblée le dénonçant.”On ne le change pas et on cherche au contraire à entretenir une relation que j’espère apaisée avec l’Algérie”, a déclaré le responsable socialiste à RMC-BFMTV, fustigeant un Rassemblement national qui cherche “dans un moment où on parle beaucoup d’économie et de social” à revenir sur “les questions migratoires”, qui l’obsèdent”. Jeudi, lors d’une journée dédiée à l’examen de ses textes à l’Assemblée, le parti d’extrême droite a obtenu une première victoire qu’il a qualifiée d'”historique” avec l’adoption à une voix près, grâce à des suffrages de LR et d’Horizons, de sa résolution pour dénoncer cet accord. Dans la foulée, le Premier ministre Sébastien Lecornu a estimé qu’il fallait “renégocier” cet accord qui selon lui “appartient à une autre époque”.Avec l’Algérie, la France a “une histoire douloureuse”, a analysé Olivier Faure, “on ne répare pas forcément l’histoire en deux ans, en trois ans ou même en 50 ans”. Il a rappelé que le Premier ministre avait également assuré qu’une telle dénonciation ne devait pas dégrader les relations avec l’Algérie “parce qu’il y a des questions sécuritaires qui sont derrière, sur le renseignement, sur la lutte contre le terrorisme”. Cet accord, signé six ans après la fin de la guerre d’Algérie, crée un régime d’immigration favorable pour les Algériens, qui n’ont pas besoin de visa spécifique pour rester plus de trois mois en France et accèdent plus rapidement que les autres étrangers aux titres de séjour pour 10 ans, y compris dans le cadre du regroupement familial.L’accès est “facilité” car “au lieu d’avoir cinq ans à attendre, vous avez trois ans avant de pouvoir avoir un titre long séjour”, a insisté le patron socialiste.”Ce n’est pas parce que vous allez entraver la vie d’un certain nombre de gens qui sont ressortissants algériens que vous allez forcément, dans le même temps, faire en sorte que Christophe Gleizes et Boualem Sansal puissent revenir”, a-t-il développé, en référence au journaliste français et à l’écrivain franco-algérien actuellement détenus en Algérie.

Pour Faure (PS), l’accord franco-algérien de 1968 a “encore du sens”

Le Premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure a estimé vendredi que l’accord de 1968 régissant l’immigration des Algériens en France avait “encore du sens” et qu’il ne fallait “pas le changer”, au lendemain du vote d’une résolution du RN à l’Assemblée le dénonçant.”On ne le change pas et on cherche au contraire à entretenir une relation que j’espère apaisée avec l’Algérie”, a déclaré le responsable socialiste à RMC-BFMTV, fustigeant un Rassemblement national qui cherche “dans un moment où on parle beaucoup d’économie et de social” à revenir sur “les questions migratoires”, qui l’obsèdent”. Jeudi, lors d’une journée dédiée à l’examen de ses textes à l’Assemblée, le parti d’extrême droite a obtenu une première victoire qu’il a qualifiée d'”historique” avec l’adoption à une voix près, grâce à des suffrages de LR et d’Horizons, de sa résolution pour dénoncer cet accord. Dans la foulée, le Premier ministre Sébastien Lecornu a estimé qu’il fallait “renégocier” cet accord qui selon lui “appartient à une autre époque”.Avec l’Algérie, la France a “une histoire douloureuse”, a analysé Olivier Faure, “on ne répare pas forcément l’histoire en deux ans, en trois ans ou même en 50 ans”. Il a rappelé que le Premier ministre avait également assuré qu’une telle dénonciation ne devait pas dégrader les relations avec l’Algérie “parce qu’il y a des questions sécuritaires qui sont derrière, sur le renseignement, sur la lutte contre le terrorisme”. Cet accord, signé six ans après la fin de la guerre d’Algérie, crée un régime d’immigration favorable pour les Algériens, qui n’ont pas besoin de visa spécifique pour rester plus de trois mois en France et accèdent plus rapidement que les autres étrangers aux titres de séjour pour 10 ans, y compris dans le cadre du regroupement familial.L’accès est “facilité” car “au lieu d’avoir cinq ans à attendre, vous avez trois ans avant de pouvoir avoir un titre long séjour”, a insisté le patron socialiste.”Ce n’est pas parce que vous allez entraver la vie d’un certain nombre de gens qui sont ressortissants algériens que vous allez forcément, dans le même temps, faire en sorte que Christophe Gleizes et Boualem Sansal puissent revenir”, a-t-il développé, en référence au journaliste français et à l’écrivain franco-algérien actuellement détenus en Algérie.

Tanzania locked down as opposition rejects Zanzibar resultsFri, 31 Oct 2025 08:29:25 GMT

Tanzania’s internet was blocked for a third day Friday as reports of further election protests surfaced and the opposition rejected the results on the semi-autonomous island of Zanzibar. President Samia Suluhu Hassan, whose government is accused of a campaign of repression, had sought to cement her position and silence critics in her party in the virtually …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grâce au changement climatique, le pari “pas si fou” de cultiver le riz en Angleterre

Grandes bottes en caoutchouc aux pieds, Nadine Mitschunas manipule avec une joie non dissimulée les plants de riz à maturité qui émergent de l’eau d’une petite parcelle qu’elle cultive dans les Fens, une région particulièrement fertile de l’est de l’Angleterre.”Faire pousser du riz n’avait jamais été fait au Royaume-Uni” et ces plants montrent que ce “n’est finalement pas aussi fou qu’il y paraît”, grâce au changement climatique, s’enthousiasme cette chercheuse au centre britannique d’écologie et d’hydrologie (UKCEH).Du riz dans le “grenier à blé du Royaume-Uni”, mais aussi des citrons ou des pois chiches dans le sud: c’est le pari de moins en moins fou que font des chercheurs britanniques, qui étudient à quoi ressemblera l’agriculture de demain dans le pays.Nadine Mitschunas dirige ainsi des recherches visant à tester dans le Cambridgeshire de nouvelles cultures en réhumidifiant ou remettant en eau une ancienne région de tourbières. Son riche sol a permis de développer une agriculture particulièrement productive, et la région concentre un tiers des légumes et 20% des pommes de terre et betteraves cultivés en Angleterre.Mais le drainage des sols appauvrit progressivement la terre, menaçant l’agriculture locale. Et libère en prime le CO2 capté par les tourbières.- Assurer l’avenir -C’est ce qu’ont constaté Craig et Sarah-Jane Taylor, agriculteurs partenaires du projet de l’UKCEH. “Nous avons bien conscience que nos sols s’épuisent et que nous devons changer pour assurer l’avenir”, explique Sarah-Jane, qui souligne que l’accès à l’eau “devient un problème, et ça va empirer”.Comme ailleurs dans le monde, les effets du changement climatique se font sentir au Royaume-Uni, avec des phénomènes extrêmes plus fréquents, un réchauffement des températures, ou un assèchement des sols par endroits.Selon une modelisation de l’UKCEH, des cultures aujourd’hui largement répandues comme le blé ou les fraises deviendront beaucoup plus difficiles d’ici 2080 avec un réchauffement de 2°C. Avec une hausse de 4°C, ce sont les cultures d’oignons et d’avoine qui seraient pénalisées.Mais à l’inverse, d’autres pourraient devenir viables, comme le tournesol, blé dur, soja, pois chiche, citron ou gombo, en particulier dans le sud-ouest du pays ou en Ecosse près du littoral.Dans les Fens, Nadine Mitschunas a testé neuf variétés de riz qui poussent habituellement aux Etats-Unis, Philippines, en Macédoine ou au Japon: quatre semblent prometteuses, en particulier une variété originaire de Colombie.La germination des graines s’est faite en laboratoire, puis les semis ont été plantés dans l’eau en juin et la récolte a commencé début octobre. “Je ne mange pas encore mon propre riz”, s’amuse la chercheuse, mais d’ici dix ans, cela pourrait devenir une réalité. “Le climat compatible avec la culture du riz s’étend de plus en plus vers le nord” de l’Europe, explique-t-elle, citant des projets plus avancés aux Pays-Bas et en Allemagne.La chercheuse teste aussi divers légumes (salades, céleris, citrouilles…), des fraises, ou encore des plantes aromatiques.Son projet vise également à régénérer les tourbières afin d’accroître les capacités de captage de CO2 du pays.- Ne pas attendre -“Nous pouvons prendre des risques que les agriculteurs ne pourraient pas se permettre”, explique Nadine Mitschunas. Ailleurs au Royaume-Uni, d’autres équipes de chercheurs testent également de nouvelles cultures.A l’université de Southampton (sud), Mark Chapman, professeur de biologie, dirige une étude visant par exemple à expérimenter la culture de pois chiches dans divers endroits du pays.”Si nous attendons 20 ou 30 ans et que nous nous rendons compte que nous ne pouvons plus cultiver du blé comme nous l’avons toujours fait, alors nous aurons un problème”, explique-t-il. Il faut donc s’interroger maintenant sur les futures cultures, les variétés à privilégier et (se demander) si les consommateurs accepteront de changer leurs habitudes, pour “faciliter la transition”, selon lui. “Nous sommes a un point où nous devons essayer plus de choses. Et on doit impliquer les agriculteurs”, qui connaissent leurs sols, et devront s’approprier ces changements, ajoute le chercheur.Dans les Fens, Sarah-Jane et Craig font figure de précurseurs. Mais après l’étonnement des débuts, ils ont noté l’intérêt croissant d’autres agriculteurs.”Il fut un temps où on ne cultivait pas la pomme de terre ou la betterave ici, et maintenant ce sont les principales cultures. Donc pourquoi le riz ne serait pas une option? Et pourquoi ne pas essayer?” demande Sarah-Jane.