Au moins 8 étrangers sont morts dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne

Le déraillement d’un funiculaire à Lisbonne a fait 16 morts, dont au moins 8 étrangers, selon les éléments de l’enquête révélés jeudi par les autorités portugaises, qui ont promis de faire la lumière sur le drame, sans avancer à ce stade d’hypothèse sur ses causes.- Qui sont les victimes? – Le dernier bilan a été établi à 16 morts et cinq blessés graves selon le Premier ministre Luis Montenegro, qui a évoqué “une des plus grandes tragédies humaines” de l’histoire récente du Portugal, après avoir décrété une journée de deuil national.Parmi les personnes mortes dans l’accident, survenu mercredi, se trouvent cinq Portugais, deux Sud-Coréens et un Suisse, a ensuite précisé le parquet. La police judiciaire a de son côté déclaré avoir mené des recherches permettant de conclure “avec un haut degré de probabilité” qu’il y avait aussi parmi ce groupe de victimes décédées deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien, portant donc à huit le nombre d’étrangers tués dans la catastrophe.Il reste donc encore à déterminer la nationalité de trois personnes décédées dans l’accident.Certains médias locaux évoquaient la présence d’une famille de touristes allemands parmi les victimes, une hypothèse partiellement confirmée par la police. Selon cette dernière, un homme originaire de ce pays est mort dans l’accident, une Allemande a été grièvement blessée, comme un jeune enfant, plus légèrement touché, de la même nationalité, mais les enquêteurs n’ont pas confirmé un lien de parenté entre eux.Parmi la vingtaine de blessés recensés, les secours avaient aussi dénombré au moins 11 étrangers: deux Allemands, deux Espagnols, une Française, un Italien, un Suisse, un Canadien, un Sud-coréen, un Marocain et un Cap-verdien.- Que s’est-il passé? – D’après le témoignage d’une femme relayé par les médias locaux, l’un des deux wagons jaunes du célèbre ascenseur de la Gloria, qui montent et descendent ce dénivelé de 48 mètres alternativement, en système de contrepoids, a heurté brutalement la station d’arrêt habituelle au pied de la chaussée longue de 265 mètres.Cette femme et d’autres personnes ont alors aperçu l’autre véhicule dévaler la rue pentue à toute allure, avant de dérailler au niveau d’un léger virage et de se fracasser contre un immeuble mercredi vers 18H00 locales (17H00 GMT).Jeudi, la rue du funiculaire était toujours fermée à ses deux extrémités, et pendant plusieurs heures, des enquêteurs équipés de gants bleus et de gilets fluorescents ont recueilli des indices en s’affairant autour de la carcasse du véhicule qui, en fin de journée, gisait encore là où elle s’est disloquée.Dans la soirée, le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, le Premier ministre Luis Montenegro et le maire de Lisbonne Carlos Moedas ont assisté à une messe célébrée dans une église du centre de la capitale avant de déposer des fleurs près des lieux de l’accident.Lors d’une allocution télévisée, le chef du gouvernement a promis que les autorités allaient “établir toutes les responsabilités” dans le drame.- Quelle est la cause de la catastrophe? -“Je peux garantir que la sécurité est une priorité absolue de la Carris depuis 152 ans et que nous serons intraitables dans la recherche des causes et des responsabilités de cet accident”, a assuré lors d’une conférence de presse Pedro de Brito Boga, le patron de Carris, gestionnaire des transports de Lisbonne.Plusieurs médias ont rapidement évoqué l’éventuelle rupture d’un câble de sécurité, une hypothèse que le patron de Carris n’a pas confirmée, laissant le soin à l’enquête en cours de le déterminer.Interrogé lui aussi à plusieurs reprises sur les possibles causes de l’accident, le directeur de la police judiciaire a affirmé qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.”Rien n’est exclu. Nous ne pourrons prendre position que quand nous serons sûrs. A ce stade, il faut garder l’esprit ouvert”, a déclaré Luis Neves: “Face à l’avalanche de victimes, de faits et d’éléments à recueillir, avec l’implication de plusieurs structures de l’Etat, nous ne pouvons pas parler sur ce thème car cela n’aurait pas de consistance”.Après cet “accident sans précédent”, “la ville a besoin de réponses”, a insisté le maire de Lisbonne, Carlos Moedas.Par souci de prévention, la mairie a suspendu le fonctionnement des trois autres funiculaires de la ville, “pour vérification de leurs conditions de fonctionnement et de leur sécurité”, a précisé Margarida Castro, responsable de la protection civile municipale de la capitale portugaise.Car la question de l’entretien du funiculaire, confié à un sous-traitant par Carris, est aussi sur toutes les lèvres.”La maintenance de cet équipement (…) est externalisée depuis au moins 2007. Actuellement, elle est effectuée dans le cadre d’un contrat conclu le 20 août, entré en vigueur le 31 août”, a précisé M. de Brito Bogas.”Les inspections périodiques se sont déroulées sans aucune faille (…) Le plan de maintenance de cet équipement a été scrupuleusement respecté”, a aussi insisté le patron du gestionnaire des transports lisboètes.

Au moins 8 étrangers sont morts dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne

Le déraillement d’un funiculaire à Lisbonne a fait 16 morts, dont au moins 8 étrangers, selon les éléments de l’enquête révélés jeudi par les autorités portugaises, qui ont promis de faire la lumière sur le drame, sans avancer à ce stade d’hypothèse sur ses causes.- Qui sont les victimes? – Le dernier bilan a été établi à 16 morts et cinq blessés graves selon le Premier ministre Luis Montenegro, qui a évoqué “une des plus grandes tragédies humaines” de l’histoire récente du Portugal, après avoir décrété une journée de deuil national.Parmi les personnes mortes dans l’accident, survenu mercredi, se trouvent cinq Portugais, deux Sud-Coréens et un Suisse, a ensuite précisé le parquet. La police judiciaire a de son côté déclaré avoir mené des recherches permettant de conclure “avec un haut degré de probabilité” qu’il y avait aussi parmi ce groupe de victimes décédées deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien, portant donc à huit le nombre d’étrangers tués dans la catastrophe.Il reste donc encore à déterminer la nationalité de trois personnes décédées dans l’accident.Certains médias locaux évoquaient la présence d’une famille de touristes allemands parmi les victimes, une hypothèse partiellement confirmée par la police. Selon cette dernière, un homme originaire de ce pays est mort dans l’accident, une Allemande a été grièvement blessée, comme un jeune enfant, plus légèrement touché, de la même nationalité, mais les enquêteurs n’ont pas confirmé un lien de parenté entre eux.Parmi la vingtaine de blessés recensés, les secours avaient aussi dénombré au moins 11 étrangers: deux Allemands, deux Espagnols, une Française, un Italien, un Suisse, un Canadien, un Sud-coréen, un Marocain et un Cap-verdien.- Que s’est-il passé? – D’après le témoignage d’une femme relayé par les médias locaux, l’un des deux wagons jaunes du célèbre ascenseur de la Gloria, qui montent et descendent ce dénivelé de 48 mètres alternativement, en système de contrepoids, a heurté brutalement la station d’arrêt habituelle au pied de la chaussée longue de 265 mètres.Cette femme et d’autres personnes ont alors aperçu l’autre véhicule dévaler la rue pentue à toute allure, avant de dérailler au niveau d’un léger virage et de se fracasser contre un immeuble mercredi vers 18H00 locales (17H00 GMT).Jeudi, la rue du funiculaire était toujours fermée à ses deux extrémités, et pendant plusieurs heures, des enquêteurs équipés de gants bleus et de gilets fluorescents ont recueilli des indices en s’affairant autour de la carcasse du véhicule qui, en fin de journée, gisait encore là où elle s’est disloquée.Dans la soirée, le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, le Premier ministre Luis Montenegro et le maire de Lisbonne Carlos Moedas ont assisté à une messe célébrée dans une église du centre de la capitale avant de déposer des fleurs près des lieux de l’accident.Lors d’une allocution télévisée, le chef du gouvernement a promis que les autorités allaient “établir toutes les responsabilités” dans le drame.- Quelle est la cause de la catastrophe? -“Je peux garantir que la sécurité est une priorité absolue de la Carris depuis 152 ans et que nous serons intraitables dans la recherche des causes et des responsabilités de cet accident”, a assuré lors d’une conférence de presse Pedro de Brito Boga, le patron de Carris, gestionnaire des transports de Lisbonne.Plusieurs médias ont rapidement évoqué l’éventuelle rupture d’un câble de sécurité, une hypothèse que le patron de Carris n’a pas confirmée, laissant le soin à l’enquête en cours de le déterminer.Interrogé lui aussi à plusieurs reprises sur les possibles causes de l’accident, le directeur de la police judiciaire a affirmé qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.”Rien n’est exclu. Nous ne pourrons prendre position que quand nous serons sûrs. A ce stade, il faut garder l’esprit ouvert”, a déclaré Luis Neves: “Face à l’avalanche de victimes, de faits et d’éléments à recueillir, avec l’implication de plusieurs structures de l’Etat, nous ne pouvons pas parler sur ce thème car cela n’aurait pas de consistance”.Après cet “accident sans précédent”, “la ville a besoin de réponses”, a insisté le maire de Lisbonne, Carlos Moedas.Par souci de prévention, la mairie a suspendu le fonctionnement des trois autres funiculaires de la ville, “pour vérification de leurs conditions de fonctionnement et de leur sécurité”, a précisé Margarida Castro, responsable de la protection civile municipale de la capitale portugaise.Car la question de l’entretien du funiculaire, confié à un sous-traitant par Carris, est aussi sur toutes les lèvres.”La maintenance de cet équipement (…) est externalisée depuis au moins 2007. Actuellement, elle est effectuée dans le cadre d’un contrat conclu le 20 août, entré en vigueur le 31 août”, a précisé M. de Brito Bogas.”Les inspections périodiques se sont déroulées sans aucune faille (…) Le plan de maintenance de cet équipement a été scrupuleusement respecté”, a aussi insisté le patron du gestionnaire des transports lisboètes.

A quatre jours de sa chute attendue, Bayrou défend un gouvernement qui ne se “défile” pas

Après avoir reçu le PS, plus que jamais au centre des discussions autour de sa succession, François Bayrou a de nouveau refusé toute concession jeudi soir, défendant un gouvernement qui “pour une fois” ne se “défile” pas face à la nécessité de redresser les finances publiques.”Ce n’est pas l’austérité qu’on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses”, sans quoi “la dette continue à augmenter”, a-t-il une nouvelle fois tenté de convaincre au 20H00 de France 2, déclarant ne pas regretter avoir sollicité un vote de confiance au Parlement lundi qui s’annonce pourtant perdu d’avance.”Je suis inquiet de la situation du pays. Je suis inquiet de l’absence de prise de conscience et c’est pourquoi je vais plus loin qu’aucun gouvernement ne va jamais, en disant voilà, nous mettons en jeu la vie même du gouvernement”, a-t-il martelé. Tout en disant vouloir se battre jusqu’à “la dernière minute”, il a semblé esquissé la possibilité de sa sortie, en doutant que “des nominations” puissent avoir lieu dès le lendemain du vote. “Ca arrive à des gouvernements de tomber, et à des gouvernements très bien, vous savez”, a-t-il encore dit. Interrogé sur l’opportunité d’une dissolution, il s’est une nouvelle fois prononcé contre, car elle déboucherait selon lui sur “une assemblée encore plus divisée”. Dans la matinée, le Premier ministre a reçu le PS qui poursuit son offensive pour décrocher Matignon, renouvelant son offre de “discuter” sur la “base de travail” des propositions budgétaires des partis de gauche hors LFI, avec “toutes les forces du front républicain”.Les socialistes ont proposé un effort budgétaire deux fois moindre que les 44 milliards d’euros de François Bayrou. “C’est un projet juste, qui permet de remettre de la couleur dans nos vies”, a plaidé le premier secrétaire Olivier Faure, l’opposant au plan “dépressif” du Premier ministre.Le PS a aussi rappelé son engagement à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, ce qui obligera à trouver des compromis avec a minima le bloc central pour faire passer des textes, et en premier lieu le budget.Mardi, le chef de l’État avait enjoint aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a lui assuré que son groupe ne censurerait a priori “ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN” pour éviter “une instabilité catastrophique” après l’échec des gouvernements Barnier et Bayrou en moins d’un an.- “tambouille” -L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a souhaité que le nouveau Premier ministre “annonce d’emblée une méthode (…), celle du compromis”. Mais, a-t-il prévenu, il s’agira surtout de “tenir” sur la base de quelques points d’accord jusqu’en 2027.La démarche des socialistes est toutefois accueillie avec méfiance par Stéphane Peu, président du groupe communiste: “Si c’est pour à tout prix créer une stabilité politique en renonçant à tous ses principes, (…) à ce moment-là on n’en sera pas”, a-t-il déclaré aux journées parlementaires du parti au Touquet.Et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui exprimé sur X son dédain: “Heure après heure, se fait un glissement politicien vers une grande coalition de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie. Les insoumis n’ont rien à voir avec cette tambouille”.LFI a donc décliné l’invitation des Ecologistes, qui ont réuni jeudi après-midi les autres représentants de gauche pour préparer l’après Bayrou. “Oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré la cheffe écologiste Marine Tondelier.Dans l’immédiat, François Bayrou est presque arrivé au terme de ses rencontres avec les partis politiques. Il doit encore recevoir le parti radical vendredi.Depuis lundi, la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. S’ouvrira ensuite une période d’incertitudes. Emmanuel Macron n’ayant a priori ni l’intention de dissoudre l’Assemblée -comme le réclame le RN- ni de démissionner -comme le voudrait LFI et près de deux tiers des Français, selon un sondage publié jeudi-, il devra nommer un nouveau Premier ministre. Mais de quel bord et dans quel délai?

A quatre jours de sa chute attendue, Bayrou défend un gouvernement qui ne se “défile” pas

Après avoir reçu le PS, plus que jamais au centre des discussions autour de sa succession, François Bayrou a de nouveau refusé toute concession jeudi soir, défendant un gouvernement qui “pour une fois” ne se “défile” pas face à la nécessité de redresser les finances publiques.”Ce n’est pas l’austérité qu’on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses”, sans quoi “la dette continue à augmenter”, a-t-il une nouvelle fois tenté de convaincre au 20H00 de France 2, déclarant ne pas regretter avoir sollicité un vote de confiance au Parlement lundi qui s’annonce pourtant perdu d’avance.”Je suis inquiet de la situation du pays. Je suis inquiet de l’absence de prise de conscience et c’est pourquoi je vais plus loin qu’aucun gouvernement ne va jamais, en disant voilà, nous mettons en jeu la vie même du gouvernement”, a-t-il martelé. Tout en disant vouloir se battre jusqu’à “la dernière minute”, il a semblé esquissé la possibilité de sa sortie, en doutant que “des nominations” puissent avoir lieu dès le lendemain du vote. “Ca arrive à des gouvernements de tomber, et à des gouvernements très bien, vous savez”, a-t-il encore dit. Interrogé sur l’opportunité d’une dissolution, il s’est une nouvelle fois prononcé contre, car elle déboucherait selon lui sur “une assemblée encore plus divisée”. Dans la matinée, le Premier ministre a reçu le PS qui poursuit son offensive pour décrocher Matignon, renouvelant son offre de “discuter” sur la “base de travail” des propositions budgétaires des partis de gauche hors LFI, avec “toutes les forces du front républicain”.Les socialistes ont proposé un effort budgétaire deux fois moindre que les 44 milliards d’euros de François Bayrou. “C’est un projet juste, qui permet de remettre de la couleur dans nos vies”, a plaidé le premier secrétaire Olivier Faure, l’opposant au plan “dépressif” du Premier ministre.Le PS a aussi rappelé son engagement à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, ce qui obligera à trouver des compromis avec a minima le bloc central pour faire passer des textes, et en premier lieu le budget.Mardi, le chef de l’État avait enjoint aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a lui assuré que son groupe ne censurerait a priori “ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN” pour éviter “une instabilité catastrophique” après l’échec des gouvernements Barnier et Bayrou en moins d’un an.- “tambouille” -L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a souhaité que le nouveau Premier ministre “annonce d’emblée une méthode (…), celle du compromis”. Mais, a-t-il prévenu, il s’agira surtout de “tenir” sur la base de quelques points d’accord jusqu’en 2027.La démarche des socialistes est toutefois accueillie avec méfiance par Stéphane Peu, président du groupe communiste: “Si c’est pour à tout prix créer une stabilité politique en renonçant à tous ses principes, (…) à ce moment-là on n’en sera pas”, a-t-il déclaré aux journées parlementaires du parti au Touquet.Et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui exprimé sur X son dédain: “Heure après heure, se fait un glissement politicien vers une grande coalition de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie. Les insoumis n’ont rien à voir avec cette tambouille”.LFI a donc décliné l’invitation des Ecologistes, qui ont réuni jeudi après-midi les autres représentants de gauche pour préparer l’après Bayrou. “Oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré la cheffe écologiste Marine Tondelier.Dans l’immédiat, François Bayrou est presque arrivé au terme de ses rencontres avec les partis politiques. Il doit encore recevoir le parti radical vendredi.Depuis lundi, la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. S’ouvrira ensuite une période d’incertitudes. Emmanuel Macron n’ayant a priori ni l’intention de dissoudre l’Assemblée -comme le réclame le RN- ni de démissionner -comme le voudrait LFI et près de deux tiers des Français, selon un sondage publié jeudi-, il devra nommer un nouveau Premier ministre. Mais de quel bord et dans quel délai?

A quatre jours de sa chute attendue, Bayrou défend un gouvernement qui ne se “défile” pas

Après avoir reçu le PS, plus que jamais au centre des discussions autour de sa succession, François Bayrou a de nouveau refusé toute concession jeudi soir, défendant un gouvernement qui “pour une fois” ne se “défile” pas face à la nécessité de redresser les finances publiques.”Ce n’est pas l’austérité qu’on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses”, sans quoi “la dette continue à augmenter”, a-t-il une nouvelle fois tenté de convaincre au 20H00 de France 2, déclarant ne pas regretter avoir sollicité un vote de confiance au Parlement lundi qui s’annonce pourtant perdu d’avance.”Je suis inquiet de la situation du pays. Je suis inquiet de l’absence de prise de conscience et c’est pourquoi je vais plus loin qu’aucun gouvernement ne va jamais, en disant voilà, nous mettons en jeu la vie même du gouvernement”, a-t-il martelé. Tout en disant vouloir se battre jusqu’à “la dernière minute”, il a semblé esquissé la possibilité de sa sortie, en doutant que “des nominations” puissent avoir lieu dès le lendemain du vote. “Ca arrive à des gouvernements de tomber, et à des gouvernements très bien, vous savez”, a-t-il encore dit. Interrogé sur l’opportunité d’une dissolution, il s’est une nouvelle fois prononcé contre, car elle déboucherait selon lui sur “une assemblée encore plus divisée”. Dans la matinée, le Premier ministre a reçu le PS qui poursuit son offensive pour décrocher Matignon, renouvelant son offre de “discuter” sur la “base de travail” des propositions budgétaires des partis de gauche hors LFI, avec “toutes les forces du front républicain”.Les socialistes ont proposé un effort budgétaire deux fois moindre que les 44 milliards d’euros de François Bayrou. “C’est un projet juste, qui permet de remettre de la couleur dans nos vies”, a plaidé le premier secrétaire Olivier Faure, l’opposant au plan “dépressif” du Premier ministre.Le PS a aussi rappelé son engagement à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, ce qui obligera à trouver des compromis avec a minima le bloc central pour faire passer des textes, et en premier lieu le budget.Mardi, le chef de l’État avait enjoint aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a lui assuré que son groupe ne censurerait a priori “ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN” pour éviter “une instabilité catastrophique” après l’échec des gouvernements Barnier et Bayrou en moins d’un an.- “tambouille” -L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a souhaité que le nouveau Premier ministre “annonce d’emblée une méthode (…), celle du compromis”. Mais, a-t-il prévenu, il s’agira surtout de “tenir” sur la base de quelques points d’accord jusqu’en 2027.La démarche des socialistes est toutefois accueillie avec méfiance par Stéphane Peu, président du groupe communiste: “Si c’est pour à tout prix créer une stabilité politique en renonçant à tous ses principes, (…) à ce moment-là on n’en sera pas”, a-t-il déclaré aux journées parlementaires du parti au Touquet.Et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui exprimé sur X son dédain: “Heure après heure, se fait un glissement politicien vers une grande coalition de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie. Les insoumis n’ont rien à voir avec cette tambouille”.LFI a donc décliné l’invitation des Ecologistes, qui ont réuni jeudi après-midi les autres représentants de gauche pour préparer l’après Bayrou. “Oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré la cheffe écologiste Marine Tondelier.Dans l’immédiat, François Bayrou est presque arrivé au terme de ses rencontres avec les partis politiques. Il doit encore recevoir le parti radical vendredi.Depuis lundi, la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. S’ouvrira ensuite une période d’incertitudes. Emmanuel Macron n’ayant a priori ni l’intention de dissoudre l’Assemblée -comme le réclame le RN- ni de démissionner -comme le voudrait LFI et près de deux tiers des Français, selon un sondage publié jeudi-, il devra nommer un nouveau Premier ministre. Mais de quel bord et dans quel délai?

L’armée israélienne affirme contrôler 40% de la ville de Gaza

L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir pris le contrôle de 40% de la ville de Gaza, la Défense civile locale faisant état de 64 morts dans les raids israéliens à travers le territoire palestinien ravagé par la guerre.Près de deux ans après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses bombardements et opérations au sol à Gaza-ville.Mais ni l’armée ni le gouvernement de Benjamin Netanyahu n’ont annoncé publiquement le début de l’offensive majeure pour s’emparer de cette ville, prévue dans un plan approuvé en août.Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, parmi les 64 Palestiniens tués jeudi, 30 l’ont été dans les frappes à Gaza-ville (nord), présentée par l’armée comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien. “Aujourd’hui, nous contrôlons 40% du territoire de Gaza-ville”, a indiqué le porte-parole de l’armée, Effie Defrin, dans une déclaration télévisée.”L’opération continuera à s’étendre et à s’intensifier dans les prochains jours (…) Nous allons accroître la pression sur le Hamas jusqu’à sa défaite”, a-t-il ajouté. Selon des estimations de l’ONU il y a quelques semaines, près d’un million de personnes vivent dans et autour de Gaza-ville. Des milliers de Palestiniens ont déjà fui le secteur.Mercredi, un responsable militaire a déclaré qu’Israël s’attendait à ce “qu’un million” de personnes fuient la ville en direction du sud.- “L’impensable a commencé” -L’armée israélienne contrôle aujourd’hui environ 75% de la bande de Gaza, un territoire de 365 km2 où elle assiège les quelque deux millions d’habitants plusieurs fois déplacés par la guerre. L’ONU y a déclaré la famine, ce que dément Israël.Le gouvernement Netanyahu a dit vouloir prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël et faire cesser la menace du Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007.Il poursuit son offensive à Gaza malgré les fortes pressions en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.”L’impensable a déjà commencé”, a déclaré depuis al-Mawassi (sud) une porte-parole du Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef), Tess Ingram, après un déplacement à Gaza-ville. “Sans un accès immédiat et accru à la nourriture (…) davantage d’enfants mourront de faim.”Quasiment tous les jours, la Défense civile à Gaza rapporte des dizaines de morts dans les opérations israéliennes. Mais compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile et les informations des différentes parties.A Gaza-ville, une frappe sur des tentes de déplacés a fait cinq morts, dont trois enfants, selon M. Bassal.L’armée a indiqué à l’AFP avoir ciblé “un terroriste du Hamas” et “déploré toute atteinte à des civils innocents”.A l’extérieur de l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, où les corps des victimes de la frappe ont été transportés, une femme caresse en pleurant la tête de son fils mort, allongé sur un brancard. “Pourquoi m’as tu quitté mon fils? Pourquoi? Pourquoi?”- “Ils tuent nos enfants” -Dans le secteur de Nousseirat (centre), M. Bassal a affirmé qu’une frappe israélienne avait touché des tentes de déplacés et tué sept personnes, dont trois enfants. L’armée a dit ne pas être au courant d’un raid dans ce secteur.”Ils nous affament, nous privent d’eau, nous déplacent et tuent nos enfants, tout cela sous les yeux du monde”, s’est exclamée Oum Nabil Al-Aish, une Gazaouie qui a perdu des proches dans le bombardement.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne.La campagne de représailles israélienne a fait au moins 64.231 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. Les Affaires étrangères en Israël ont rejeté les propos de la commissaire européenne Teresa Ribera qui a évoqué un “génocide” à Gaza. Des enquêteurs indépendants de l’ONU et des ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont accusé Israël de perpétrer un génocide à Gaza.Par ailleurs, le Hamas a annoncé une rencontre jeudi à Doha entre de hauts responsables du mouvement avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, dont le pays est un ennemi juré d’Israël.

L’armée israélienne affirme contrôler 40% de la ville de Gaza

L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir pris le contrôle de 40% de la ville de Gaza, la Défense civile locale faisant état de 64 morts dans les raids israéliens à travers le territoire palestinien ravagé par la guerre.Près de deux ans après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses bombardements et opérations au sol à Gaza-ville.Mais ni l’armée ni le gouvernement de Benjamin Netanyahu n’ont annoncé publiquement le début de l’offensive majeure pour s’emparer de cette ville, prévue dans un plan approuvé en août.Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, parmi les 64 Palestiniens tués jeudi, 30 l’ont été dans les frappes à Gaza-ville (nord), présentée par l’armée comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien. “Aujourd’hui, nous contrôlons 40% du territoire de Gaza-ville”, a indiqué le porte-parole de l’armée, Effie Defrin, dans une déclaration télévisée.”L’opération continuera à s’étendre et à s’intensifier dans les prochains jours (…) Nous allons accroître la pression sur le Hamas jusqu’à sa défaite”, a-t-il ajouté. Selon des estimations de l’ONU il y a quelques semaines, près d’un million de personnes vivent dans et autour de Gaza-ville. Des milliers de Palestiniens ont déjà fui le secteur.Mercredi, un responsable militaire a déclaré qu’Israël s’attendait à ce “qu’un million” de personnes fuient la ville en direction du sud.- “L’impensable a commencé” -L’armée israélienne contrôle aujourd’hui environ 75% de la bande de Gaza, un territoire de 365 km2 où elle assiège les quelque deux millions d’habitants plusieurs fois déplacés par la guerre. L’ONU y a déclaré la famine, ce que dément Israël.Le gouvernement Netanyahu a dit vouloir prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël et faire cesser la menace du Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007.Il poursuit son offensive à Gaza malgré les fortes pressions en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.”L’impensable a déjà commencé”, a déclaré depuis al-Mawassi (sud) une porte-parole du Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef), Tess Ingram, après un déplacement à Gaza-ville. “Sans un accès immédiat et accru à la nourriture (…) davantage d’enfants mourront de faim.”Quasiment tous les jours, la Défense civile à Gaza rapporte des dizaines de morts dans les opérations israéliennes. Mais compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile et les informations des différentes parties.A Gaza-ville, une frappe sur des tentes de déplacés a fait cinq morts, dont trois enfants, selon M. Bassal.L’armée a indiqué à l’AFP avoir ciblé “un terroriste du Hamas” et “déploré toute atteinte à des civils innocents”.A l’extérieur de l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, où les corps des victimes de la frappe ont été transportés, une femme caresse en pleurant la tête de son fils mort, allongé sur un brancard. “Pourquoi m’as tu quitté mon fils? Pourquoi? Pourquoi?”- “Ils tuent nos enfants” -Dans le secteur de Nousseirat (centre), M. Bassal a affirmé qu’une frappe israélienne avait touché des tentes de déplacés et tué sept personnes, dont trois enfants. L’armée a dit ne pas être au courant d’un raid dans ce secteur.”Ils nous affament, nous privent d’eau, nous déplacent et tuent nos enfants, tout cela sous les yeux du monde”, s’est exclamée Oum Nabil Al-Aish, une Gazaouie qui a perdu des proches dans le bombardement.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne.La campagne de représailles israélienne a fait au moins 64.231 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. Les Affaires étrangères en Israël ont rejeté les propos de la commissaire européenne Teresa Ribera qui a évoqué un “génocide” à Gaza. Des enquêteurs indépendants de l’ONU et des ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont accusé Israël de perpétrer un génocide à Gaza.Par ailleurs, le Hamas a annoncé une rencontre jeudi à Doha entre de hauts responsables du mouvement avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, dont le pays est un ennemi juré d’Israël.

In face of US ‘threat,’ how does Venezuela’s military stack up?

With an ill-disciplined military and an outdated arsenal, Venezuela would be at a serious disadvantage in the event of an American invasion, experts say.President Nicolas Maduro has declared his country prepared for “a period of armed struggle in defense of the national territory” in the eventuality — widely deemed unlikely — of a US attack.But defeating the world’s mightiest military would be an “impossible” endeavor, said a retired Venezuelan general who spoke to AFP on condition of anonymity amid rising tension caused by a US deployment of warships in the south Caribbean.The economicaly troubled South American country has a ragtag collection of Russian fighter jets, Iranian drones, old French tanks and a German submarine, as well as an estimated 340,000-odd men and women in arms.Venezuela possesses 15 F16 fighter jets purchased from the United States in the 1980s, 173 French AMX-13 tanks, 78 British tanks, and a Sabalo submarine acquired from Germany in 1973. It has one operational Italian frigate; nine coastal patrol vessels, 25 armed speedboats and three landing vessels for 12 tanks and 200 personnel.In the 2000s, the country used the windfall from an oil boom to spend billions on its military under Maduro’s predecessor, Hugo Chavez.From Russia, it acquired 23 fighter jets, eight helicopters, 12 anti-aircraft missiles and 44 surface-to-air missile systems between 2006 and 2011 for a $11 billion price tag, according to Evan Ellis of the US Army War College’s Strategic Studies Institute.More recently, under Western sanctions since 2017, Caracas also bought eight Iranian Mohajer drones.”The problem is that if they are not coordinated, those military systems are useless,” said the general, who held several high-ranking positions during his career.”The Armed Forces do not train collectively to use all these land, air, and sea elements. Coordinating that without prior exercises, complicates the command of a complex operation.”The general also highlighted high levels of desertion and low recruitment rates.”Morale is far below what is expected for a conflict” situation, he said.- ‘Without due process’ -Maduro claims Venezuela has more than eight million militia members and reservists — equivalent to about a third of the population.Analysts say the figure is unrealistic.The International Institute of Strategic Studies (IISS) estimates the force at 123,000 soldiers, 220,000 militia — a civilian arm of the military — and 8,000 reservists. The economic collapse that saw an 80 percent drop in Venezuela’s GDP under Maduro, who took over from Chavez in 2013, also hit the military even though it is one of Maduro’s main sources of support. Military spending dropped to $3.9 billion dollars in 2023, according to the International Peace Research Institute (SIPRI), from a record $6.2 billion in 2013. Venezuela has petitioned the United Nations to intervene in what it has called a US threat to the country.On Wednesday, Caracas said the United States had “murdered 11 people without due process” after President Donald Trump announced US forces had killed “narcoterrorists” in a strike on a boat transporting drugs.Analysts have told AFP the US Caribbean deployment, which it labeled an anti-drug operation, was likely a show of force to put pressure on Maduro, whom it accuses of leading a drug cartel and whose last two reelections it does not recognize.Maduro fears he is the target of a regime change maneuver, but the International Crisis Group said in a report this week that “the task force dispatched to the vicinity of Venezuela is a fraction of what would be required for a full-scale intervention.”