Roland-Garros: Sabalenka s’offre sa première finale, la France attend Boisson

La N.1 mondiale Aryna Sabalenka jouera samedi sa première finale à Roland-Garros grâce à sa victoire contre la quadruple lauréate et triple tenante du titre Iga Swiatek (5e), avant l’autre affiche des demi-finales entre l’Américaine Coco Gauff (2e) et la Française Loïs Boisson (361e).. Swiatek rate la passe de 4La Polonaise, triple tenante du titre, comme Monica Seles (1990-1992) et Justine Henin (2005-2007) en leur temps, visait cette année un quatrième titre consécutif record sur la terre battue parisienne.Malheureusement pour l’ex-N.1 mondiale, détrônée par Aryna Sabalenka en octobre, sa grande rivale bélarusse est passée sur son chemin et l’a éliminé en trois sets, 7-6 (7/1), 4-6, 6-0.Sabalenka, 27 ans, a déjà remporté trois tournois du Grand Chelem (Open d’Australie 2023 et 2024, US Open 2024) mais n’avait jamais fait mieux qu’une demi-finale en 2024 à Paris.Après un premier set accroché, dans lequel chaque joueuse a cédé son service à quatre reprises, la Bélarusse a survolé le jeu décisif (7/1).Beaucoup plus solide ensuite sur son engagement, la Polonaise a su conserver avec autorité son break d’avance jusqu’au gain de la deuxième manche, avant de complètement s’écrouler dans le dernier acte.Sabalenka, qui a déjà raflé trois titres cette saison (Brisbane, Miami, Madrid), aura l’occasion samedi de remporter son premier Grand Chelem de la saison après sa finale perdue en janvier à l’Open d’Australie face à l’Américaine Madison Keys.”C’était un match piégeux” contre “l’adversaire la plus forte pour l’instant, surtout sur terre battue, surtout ici à Roland-Garros”, a commenté la native de Minsk, qui compte “laisser (son) équipe” regarder l’autre demi-finale.. Boisson pour rejoindre PierceAprès avoir battu Jessica Pegula (3e) et Mirra Andreeva (6e), la révélation française du tournoi Loïs Boisson (361e) devra monter d’une marche supplémentaire et gravir un nouvel Everest face à l’Américaine Coco Gauff (2e).Joueuse la moins bien classée en demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem depuis plus de 40 ans, elle serait – en cas de victoire – la première Française à atteindre la finale de Roland-Garros depuis Mary Pierce en 2005, dernière Tricolore – hommes et femmes confondus – couronnée Porte d’Auteuil (2000).Elle devrait pouvoir compter de nouveau sur le soutien d’une large majorité des 15.000 spectateurs du court Philippe-Chatrier, chauffés à blanc et électrisés à chacun de ses lourds coups droits liftés, son arme favorite depuis le début de la quinzaine.Assurée de devenir lundi la première Française au classement WTA, autour de la 65e place mondiale, elle pourrait même se hisser à la 35e place en cas de qualification pour la finale. Un bon gigantesque pour la Dijonnaise de 22 ans qui a glissé jusqu’à la 513e place début mai, un an après sa grave blessure au genou gauche qui l’a tenue éloignée des courts pendant neuf mois. Mais face à elle se dresse encore un gros morceau, Coco Gauff, qualifiée pour sa troisième demi-finale à Paris, à seulement 21 ans. Battue lors des trois dernières éditions par la future lauréate Iga Swiatek, désormais éliminée, Coco Gauff est en quête à 21 ans d’un premier titre à Paris, après un premier échec en finale en 2022.Seule joueuse à avoir atteint cette saison les finales des WTA 1000 de Madrid et Rome, également disputés sur ocre, la lauréate de l’US Open 2023 n’a jamais aussi bien préparé Roland-Garros.  Face à la Française, dont elle a reconnu qu’elle faisait “un excellent tournoi”, elle devra néanmoins éviter les trous d’air et les nombreuses fautes directes commises en quarts contre sa compatriote Madison Keys.

Sophie Binet (CGT) appelle à réserver MaPrimeRénov’ au Made in France

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi à maintenir MaPrimeRénov’ pour les équipements produits en France, afin de préserver l’emploi, lors d’un rassemblement en soutien aux salariés du chauffagiste BDR Thermea à Mertzwiller (Bas-Rhin).”Il faut que MaPrimeRénov’ soit maintenue. C’est indispensable d’un point de vue environnemental, mais c’est aussi indispensable d’un point de vue social”, a-t-elle déclaré à des journalistes, quelques heures après l’annonce du gouvernement de suspendre ces aides de l’Etat pour la rénovation énergétique des logements.”Et il faut que dans MaPrimeRénov’, il y ait des conditions de production locale et de Made in France. Il faut que MaPrimeRénov’ finance les équipements qui sont produits en France”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant après un rassemblement devant l’usine BDR Thermea où 320 emplois sont menacés.”Nous interpellons le gouvernement pour qu’il utilise tous les instruments à sa disposition pour empêcher ce plan de licenciements”, a-t-elle insisté.Le chauffagiste BDR Thermea a annoncé en mai la suppression de quelque 370 emplois en France.L’essentiel des suppressions de postes, soit environ 320, concerne le site de Mertzwiller qui emploie environ 800 personnes et où sont produits pompes à chaleur, ballons d’eau chaude et chaudières.En mai, BDR Thermea a justifié ces suppressions d’emplois par un “contexte difficile”, expliquant que “le marché des pompes à chaleur s’est effondré en France et en Europe au cours des dernières années”.BDR Thermea est issu depuis 2009 de la fusion entre De Dietrich Thermique (cédé en 2004 par le groupe De Dietrich) et ses confrères britannique Baxi et néerlandais Remeha.Le groupe emploie au total environ 7.000 personnes et travaille dans le monde entier.

Sophie Binet (CGT) appelle à réserver MaPrimeRénov’ au Made in France

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé jeudi à maintenir MaPrimeRénov’ pour les équipements produits en France, afin de préserver l’emploi, lors d’un rassemblement en soutien aux salariés du chauffagiste BDR Thermea à Mertzwiller (Bas-Rhin).”Il faut que MaPrimeRénov’ soit maintenue. C’est indispensable d’un point de vue environnemental, mais c’est aussi indispensable d’un point de vue social”, a-t-elle déclaré à des journalistes, quelques heures après l’annonce du gouvernement de suspendre ces aides de l’Etat pour la rénovation énergétique des logements.”Et il faut que dans MaPrimeRénov’, il y ait des conditions de production locale et de Made in France. Il faut que MaPrimeRénov’ finance les équipements qui sont produits en France”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant après un rassemblement devant l’usine BDR Thermea où 320 emplois sont menacés.”Nous interpellons le gouvernement pour qu’il utilise tous les instruments à sa disposition pour empêcher ce plan de licenciements”, a-t-elle insisté.Le chauffagiste BDR Thermea a annoncé en mai la suppression de quelque 370 emplois en France.L’essentiel des suppressions de postes, soit environ 320, concerne le site de Mertzwiller qui emploie environ 800 personnes et où sont produits pompes à chaleur, ballons d’eau chaude et chaudières.En mai, BDR Thermea a justifié ces suppressions d’emplois par un “contexte difficile”, expliquant que “le marché des pompes à chaleur s’est effondré en France et en Europe au cours des dernières années”.BDR Thermea est issu depuis 2009 de la fusion entre De Dietrich Thermique (cédé en 2004 par le groupe De Dietrich) et ses confrères britannique Baxi et néerlandais Remeha.Le groupe emploie au total environ 7.000 personnes et travaille dans le monde entier.

Stocks rise as Trump, Xi speak amid trade tensions

Wall Street stocks bounced higher Thursday after US President Donald Trump and Chinese leader Xi Jinping spoke amid their trade war, while the euro got a boost from the European Central Bank signalling an end to its rate-cut cycle.Wall Street’s major indices recovered from earlier losses after Trump posted that the call was positive.”The call lasted approximately one and a half hours, and resulted in a very positive conclusion for both Countries,” Trump said on Truth Social, adding that US and Chinese trade teams would hold a new meeting “shortly”.The call follows officials from the world’s two biggest economies accusing each other of jeopardising a trade war truce agreed last month in Geneva. City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada said “the markets were hoping that the direct line between Washington and Beijing could ease trade tensions, even if temporarily”.While he said that appears to have been the case, he added “it is super important that the Trump-Xi call now leads to some concrete movement”.After his return to the White House Trump launched a tariffs blitz, introducing a 10 percent minimum tariff and higher rates on many countries, with China subject to the highest rates.Some of the higher rates have been suspended as negotiations are under way.European stock markets closed mixed even though the ECB cut its key deposit rate a quarter point to two percent, as expected.It was its eighth reduction since June last year when it began lowering borrowing costs.But ECB President Christine Lagarde stated the central bank is “getting to the end” of the rate-cutting cycle, as inflation has largely dropped to its two percent target in the 20-nation currency bloc.That sent the euro surging against the dollar and European stocks gave up earlier gains.The ECB’s series of cuts stands in contrast to the US Federal Reserve, which has kept rates on hold recently amid fears that Trump’s levies could stoke inflation in the world’s top economy.Investors are now looking to the release on Friday of US non-farm payrolls data, which the Fed uses to help shape monetary policy.Other data released this week has been mixed. April jobs openings data beat expectations, but according to payroll firm ADP private-sector jobs rose by only 37,000 last month.This was a sharp slowdown from April’s 60,000 and less than a third of the amount forecast in a Bloomberg survey.Another survey showed activity in the US services sector contracted in May for the first time since June last year.The readings stoked concerns that the world’s number one economy was stuttering, with the Fed’s closely watched “Beige Book” study noting that “economic activity has declined slightly”.The readings ramped up bets on a Fed cut, with markets pricing in two by the end of the year, starting in September. Still, there is some concern that Trump’s tariff blitz will ramp up inflation, which could put pressure on the US central bank to keep borrowing costs elevated.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 42,559.64 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 5,996.55New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 19,602.62Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,790.27 (close) Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 24,323.58 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,811.04 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 37,554.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 23,906.97 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,384.10 (close)Euro/dollar: UP at $1.1448 from $1.1417 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3593 from $1.3548Dollar/yen: UP at 143.70 yen from 142.86 yenEuro/pound: DOWN at 84.23 pence from 84.26 penceBrent North Sea Crude: UP 1.1 percent at $65.57 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.2 percent at $63.57 per barrelburs-rl/phz

Germany says recognising Palestinian state now would send ‘wrong signal’

German Foreign Minister Johann Wadephul said Thursday that recognising a Palestinian state now would send “the wrong signal”, despite moves by other European countries in that direction.Speaking at a Berlin press conference with his Israeli counterpart Gideon Saar, Wadephul stressed German support for a two-state solution but said “negotiations between Israel and the Palestinians must be concluded” first.Spain, Ireland and Norway a year ago recognised a Palestinian state and President Emmanuel Macron has said France could do so by June, leading Israel to accuse him of a “crusade against the Jewish state”.Germany, as it has sought to atone for the Holocaust, has long been one of Israel’s most steadfast supporters, but has recently sharpened its criticism of its ally over the Gaza war.Wadephul said “too little” aid was reaching civilians in the war-battered territory, where the United Nations warned last month that the entire population was at risk of famine. Germany’s top diplomat added that he had renewed to Saar his “urgent request to allow humanitarian aid to Gaza” as required by international law.He stressed that Israel has a right to defend itself against Hamas and other enemies, and that “therefore Germany will of course continue to support Israel with arms deliveries, that was never in doubt”.Last week, Wadephul had said Germany was assessing “whether what is happening in Gaza is in line with international law” and that arms sales to Israel would be evaluated on this basis.This brought criticism from some within Wadephul’s own CDU/CSU conservative alliance, who accused him of insufficient support for Israel.- ‘Difficult hours’ -Wadephul also said he was “concerned about the extremely tense situation in the West Bank” and that Berlin rejects the creation of new Israeli settlements there.”This settlement policy in this form is contrary to international law, it literally blocks the possibility of a two-state solution,” said Wadephul.Last week Israeli Defence Minister Israel Katz vowed to build a “Jewish Israeli state” in the occupied West Bank after the government announced the creation of 22 new settlements there.Saar, speaking earlier Thursday at Berlin’s Holocaust memorial, said that Israel is “surrounded by enemies seeking its elimination” and that “the only difference between Hamas and the Nazis was their capabilities”.He said a Palestinian state would mean “the biggest prize is being offered to the murderers, establishing a new terrorist state in the heart of our homeland”.Israel has faced growing international pressure to end its war in Gaza, which was triggered by the unprecedented October 7, 2023 attack by Hamas on Israeli soil. The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 54,607 people have been killed by Israel’s offensive in the territory, mostly civilians.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, also mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Saar charged that “only Hamas is responsible for the suffering on both sides” and said that “we need Germany’s support today in these difficult hours”.

La BCE sûre de son cap dans une mer d’incertitudes, pause en vue sur les taux

La Banque centrale européenne (BCE) se voit en “bonne position” pour affronter “les incertitudes” économiques liées aux droits de douane, après une nouvelle baisse jeudi de ses taux d’intérêt qui alimente les spéculations sur une pause prochaine dans ce long cycle de détente ayant accompagné le reflux de l’inflation.Les gardiens de l’euro réunis jeudi à Francfort n’ont pas officiellement crié victoire dans leur lutte pour stabiliser les prix, mais leur communication s’y apparente.L’institution a, comme attendu, baissé ses taux – pour la huitième fois en un an – grâce à l’inflation dans la zone euro qui “se situe actuellement autour” de l’objectif de 2,0% visé par la BCE.Depuis juin 2024, le reflux de l’inflation en zone euro a permis de lâcher du lest sur les taux, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour endiguer la flambée des prix, avec un taux de dépôt grimpant jusqu’à un plus haut historique de 4,0%.Ce taux, qui sert de référence, a été diminué jeudi d’un quart de point, le plaçant à 2,0%, niveau qui n’est plus pénalisant pour l’économie.Sans dire explicitement que la BCE pourrait faire une pause dans ses baisses de taux, la présidente de l’institution, Christine Lagarde a souligné qu'”au niveau actuel des taux d’intérêt”, la BCE arrive “à la fin d’un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique”, qui avaient fait s’envoler les prix.Toujours prudente, dans le climat “d’incertitudes exceptionnelles” que fait régner l’offensive douanière américaine, la BCE continue d’affirmer qu’elle décidera de son cap en fonction des “données”, “réunion par réunion”.Après avoir affronté un enchaînement de crises, les gardiens de l’euro semblent aujourd’hui convaincus d’avoir atteint un point d’équilibre, même sans connaître “le résultat des négociations” entre l’UE et les Etats-Unis sur les droits de douane, ni le “niveau de représailles”, avec de possibles impacts sur l’économie, a déclaré Mme Lagarde.En zone euro, “l’incertitude autour des politiques commerciales” freinera à court terme l’investissement et les exportations, mais la hausse des investissements publics et la solidité du marché du travail soutiendront la croissance et la consommation, “rendant l’économie plus résistante face aux chocs mondiaux”, a expliqué la BCE.- Nouvelles prévisions -Dans ses nouvelles macroéconomiques, la BCE a ramené sa prévision d’inflation à sa cible de 2,0% pour 2025, contre 2,3% précédemment, et l’a également abaissée, à 1,6%, pour 2026, en raison de la baisse des prix de l’énergie et d’un euro plus fort. Le PIB de la zone euro devrait quant à lui croître de 0,9% en 2025, comme estimé en mars, mais ne grimper que d’1,1% l’an prochain, contre 1,2% prévu auparavant, en raison de “l’incertitude” liée aux droits de douanes.Le président américain Donald Trump, qui ne cesse de s’emporter contre l’important excédent commercial envers les États-Unis, maintient une forte incertitude quant à l’ampleur du choc à venir. Son ultimatum sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet.Washington a porté mercredi à 50 % les droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens, une décision “fortement” déplorée par le commissaire Maros Sefcovic, qui y voit un obstacle aux négociations en cours.- Pause en juillet ? -Après la baisse du loyer de l’argent décidée jeudi, “la BCE ne semble pas pressée de réduire à nouveau ses taux en juillet, sauf en cas de nouvelle escalade des tensions commerciales”, a commenté Carsten Brzeski, analyste chez ING.Contrairement à ce qu’avait déclaré Mme Lagarde plus tôt cette année, la BCE “ne voit désormais plus de risque important de hausse de l’inflation liée aux droits de douane, en raison de représailles limitées de l’UE jusqu’à présent et de l’appréciation de l’euro”, ont relevé les analystes d’HSBC.Démentant toute intention de rejoindre le Forum économique mondial de Davos, Mme Lagarde a affirmé jeudi qu’elle était “pleinement déterminée à remplir [sa] mission et à achever [son] mandat” à la tête de la BCE, qui court jusqu’à fin octobre 2027.

La BCE sûre de son cap dans une mer d’incertitudes, pause en vue sur les taux

La Banque centrale européenne (BCE) se voit en “bonne position” pour affronter “les incertitudes” économiques liées aux droits de douane, après une nouvelle baisse jeudi de ses taux d’intérêt qui alimente les spéculations sur une pause prochaine dans ce long cycle de détente ayant accompagné le reflux de l’inflation.Les gardiens de l’euro réunis jeudi à Francfort n’ont pas officiellement crié victoire dans leur lutte pour stabiliser les prix, mais leur communication s’y apparente.L’institution a, comme attendu, baissé ses taux – pour la huitième fois en un an – grâce à l’inflation dans la zone euro qui “se situe actuellement autour” de l’objectif de 2,0% visé par la BCE.Depuis juin 2024, le reflux de l’inflation en zone euro a permis de lâcher du lest sur les taux, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour endiguer la flambée des prix, avec un taux de dépôt grimpant jusqu’à un plus haut historique de 4,0%.Ce taux, qui sert de référence, a été diminué jeudi d’un quart de point, le plaçant à 2,0%, niveau qui n’est plus pénalisant pour l’économie.Sans dire explicitement que la BCE pourrait faire une pause dans ses baisses de taux, la présidente de l’institution, Christine Lagarde a souligné qu'”au niveau actuel des taux d’intérêt”, la BCE arrive “à la fin d’un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique”, qui avaient fait s’envoler les prix.Toujours prudente, dans le climat “d’incertitudes exceptionnelles” que fait régner l’offensive douanière américaine, la BCE continue d’affirmer qu’elle décidera de son cap en fonction des “données”, “réunion par réunion”.Après avoir affronté un enchaînement de crises, les gardiens de l’euro semblent aujourd’hui convaincus d’avoir atteint un point d’équilibre, même sans connaître “le résultat des négociations” entre l’UE et les Etats-Unis sur les droits de douane, ni le “niveau de représailles”, avec de possibles impacts sur l’économie, a déclaré Mme Lagarde.En zone euro, “l’incertitude autour des politiques commerciales” freinera à court terme l’investissement et les exportations, mais la hausse des investissements publics et la solidité du marché du travail soutiendront la croissance et la consommation, “rendant l’économie plus résistante face aux chocs mondiaux”, a expliqué la BCE.- Nouvelles prévisions -Dans ses nouvelles macroéconomiques, la BCE a ramené sa prévision d’inflation à sa cible de 2,0% pour 2025, contre 2,3% précédemment, et l’a également abaissée, à 1,6%, pour 2026, en raison de la baisse des prix de l’énergie et d’un euro plus fort. Le PIB de la zone euro devrait quant à lui croître de 0,9% en 2025, comme estimé en mars, mais ne grimper que d’1,1% l’an prochain, contre 1,2% prévu auparavant, en raison de “l’incertitude” liée aux droits de douanes.Le président américain Donald Trump, qui ne cesse de s’emporter contre l’important excédent commercial envers les États-Unis, maintient une forte incertitude quant à l’ampleur du choc à venir. Son ultimatum sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet.Washington a porté mercredi à 50 % les droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens, une décision “fortement” déplorée par le commissaire Maros Sefcovic, qui y voit un obstacle aux négociations en cours.- Pause en juillet ? -Après la baisse du loyer de l’argent décidée jeudi, “la BCE ne semble pas pressée de réduire à nouveau ses taux en juillet, sauf en cas de nouvelle escalade des tensions commerciales”, a commenté Carsten Brzeski, analyste chez ING.Contrairement à ce qu’avait déclaré Mme Lagarde plus tôt cette année, la BCE “ne voit désormais plus de risque important de hausse de l’inflation liée aux droits de douane, en raison de représailles limitées de l’UE jusqu’à présent et de l’appréciation de l’euro”, ont relevé les analystes d’HSBC.Démentant toute intention de rejoindre le Forum économique mondial de Davos, Mme Lagarde a affirmé jeudi qu’elle était “pleinement déterminée à remplir [sa] mission et à achever [son] mandat” à la tête de la BCE, qui court jusqu’à fin octobre 2027.

Nancy: relaxe des militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure

La cour d’appel de Nancy a infirmé jeudi le jugement qui avait condamné trois militants antinucléaire pour “attroupement” lors d’une manifestation en 2017 contre le mégaprojet de stockage souterrain de déchets radioactifs à Bure (Meuse).”Les pièces et les débats ne permettent pas” d’apporter à la cour la preuve que les sommations de dispersion des gendarmes ont été cumulativement annoncées, entendues ou vues par les prévenus et que ces derniers ont pris part à l'”attroupement” le 15 août 2017, a déclaré le président de la cour.Ces trois éléments doivent être démontrés pour que des prévenus soient déclarés coupables d'”attroupement”. Or, “aucune pièce ne précise les modalités de sommation” des gendarmes, leur contenu ou “leur portée”, a-t-il poursuivi.La cour a aussi estimé qu’il apparaît que des vidéos, mentionnées dans l’ordonnance de renvoi des prévenus devant le tribunal correctionnel, “n’ont pas été exploitées”.Il était reproché à trois militants de s’être maintenus, le 15 août 2017, malgré les sommations de dispersion de la gendarmerie, dans une manifestation organisée à proximité du site du projet Cigéo, où l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) souhaite enfouir 83.000 mètres cubes des déchets les plus dangereux du parc nucléaire français pour des millénaires.A l’audience, où la salle était remplie, avec une quarantaine de personnes debout pour suivre les débats, les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe des trois prévenus, après une longue procédure et des moyens d’enquête dont ils ont déploré la “disproportion”.Pour eux, il manquait dans ce dossier des éléments pouvant prouver que les sommations avaient été prononcées dans les règles par les gendarmes ou encore que les prévenus étaient bien présents dans le cortège au moment des sommations ou qu’ils voulaient s’y maintenir par la suite.”Des années qu’on se tue à leur dire qu’il n’y a rien dans ce dossier, rien que de l’obsession policière, de la surveillance acharnée, de la répression politique bornée, du gâchis d’argent public (…) Eh bien ça y est, nous y voilà: il ne reste rien !”, a réagi dans un communiqué le collectif des opposants.”Maintenant – et si tant est que le parquet ne se couvre pas de ridicule en se pourvoyant en cassation dans les 10 jours qui viennent – nous allons pouvoir continuer pleinement notre combat”, ajoutent-ils, annonçant une nouvelle manifestation le 20 septembre.- Moyens conséquents -Les prévenus avaient tour à tour dénoncé une procédure très lourde, ouverte depuis près de huit ans et qui a mobilisé des moyens d’enquête très conséquents, réservés d’ordinaire aux affaires de criminalité organisée, dont des IMSI-catchers – qui permettent d’intercepter en masse les données de connexion des téléphones portables.L’un des prévenus, Joël Domenjoud, avait évoqué des “mesures de surveillance extrêmement intrusives” imposées à l’encontre de “centaines de personnes”, quand une autre, Angélique Huguin, avait déclaré au nom du collectif : “Nous nous accrochons à la justice, quand bien même nous ne sommes pas dupes de son possible dévoiement par une machine policière et judiciaire qui s’emballe lorsque la puissance de l’Etat nucléocrate s’en empare pour écraser une lutte”.Ils ont ensuite fait usage de leur droit au silence, refusant de répondre aux questions de la cour.A l’origine de ce dossier se trouve une information judiciaire menée pendant trois ans et quatre mois par un juge de Bar-le-Duc (Meuse), qui avait abouti à la mise en examen de 10 personnes, dont l’avocat Etienne Ambroselli.Sept militants avaient finalement été renvoyés en procès à l’issue de l’enquête, poursuivis notamment pour “association de malfaiteurs”, les autres bénéficiant d’un non-lieu. Six avaient été condamnés en première instance (mais aucun pour association de malfaiteurs), puis seulement trois en appel et sur des faits mineurs, les quatre autres étant relaxés de toutes les charges initialement retenues.En septembre 2024, la Cour de cassation avait ordonné la tenue d’un nouveau procès, au motif que la cour d’appel n’avait “pas justifié sa décision”, ne s’étant pas prononcée sur la possible “atteinte disproportionnée à la liberté d’expression des prévenus”.

Nancy: relaxe des militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure

La cour d’appel de Nancy a infirmé jeudi le jugement qui avait condamné trois militants antinucléaire pour “attroupement” lors d’une manifestation en 2017 contre le mégaprojet de stockage souterrain de déchets radioactifs à Bure (Meuse).”Les pièces et les débats ne permettent pas” d’apporter à la cour la preuve que les sommations de dispersion des gendarmes ont été cumulativement annoncées, entendues ou vues par les prévenus et que ces derniers ont pris part à l'”attroupement” le 15 août 2017, a déclaré le président de la cour.Ces trois éléments doivent être démontrés pour que des prévenus soient déclarés coupables d'”attroupement”. Or, “aucune pièce ne précise les modalités de sommation” des gendarmes, leur contenu ou “leur portée”, a-t-il poursuivi.La cour a aussi estimé qu’il apparaît que des vidéos, mentionnées dans l’ordonnance de renvoi des prévenus devant le tribunal correctionnel, “n’ont pas été exploitées”.Il était reproché à trois militants de s’être maintenus, le 15 août 2017, malgré les sommations de dispersion de la gendarmerie, dans une manifestation organisée à proximité du site du projet Cigéo, où l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) souhaite enfouir 83.000 mètres cubes des déchets les plus dangereux du parc nucléaire français pour des millénaires.A l’audience, où la salle était remplie, avec une quarantaine de personnes debout pour suivre les débats, les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe des trois prévenus, après une longue procédure et des moyens d’enquête dont ils ont déploré la “disproportion”.Pour eux, il manquait dans ce dossier des éléments pouvant prouver que les sommations avaient été prononcées dans les règles par les gendarmes ou encore que les prévenus étaient bien présents dans le cortège au moment des sommations ou qu’ils voulaient s’y maintenir par la suite.”Des années qu’on se tue à leur dire qu’il n’y a rien dans ce dossier, rien que de l’obsession policière, de la surveillance acharnée, de la répression politique bornée, du gâchis d’argent public (…) Eh bien ça y est, nous y voilà: il ne reste rien !”, a réagi dans un communiqué le collectif des opposants.”Maintenant – et si tant est que le parquet ne se couvre pas de ridicule en se pourvoyant en cassation dans les 10 jours qui viennent – nous allons pouvoir continuer pleinement notre combat”, ajoutent-ils, annonçant une nouvelle manifestation le 20 septembre.- Moyens conséquents -Les prévenus avaient tour à tour dénoncé une procédure très lourde, ouverte depuis près de huit ans et qui a mobilisé des moyens d’enquête très conséquents, réservés d’ordinaire aux affaires de criminalité organisée, dont des IMSI-catchers – qui permettent d’intercepter en masse les données de connexion des téléphones portables.L’un des prévenus, Joël Domenjoud, avait évoqué des “mesures de surveillance extrêmement intrusives” imposées à l’encontre de “centaines de personnes”, quand une autre, Angélique Huguin, avait déclaré au nom du collectif : “Nous nous accrochons à la justice, quand bien même nous ne sommes pas dupes de son possible dévoiement par une machine policière et judiciaire qui s’emballe lorsque la puissance de l’Etat nucléocrate s’en empare pour écraser une lutte”.Ils ont ensuite fait usage de leur droit au silence, refusant de répondre aux questions de la cour.A l’origine de ce dossier se trouve une information judiciaire menée pendant trois ans et quatre mois par un juge de Bar-le-Duc (Meuse), qui avait abouti à la mise en examen de 10 personnes, dont l’avocat Etienne Ambroselli.Sept militants avaient finalement été renvoyés en procès à l’issue de l’enquête, poursuivis notamment pour “association de malfaiteurs”, les autres bénéficiant d’un non-lieu. Six avaient été condamnés en première instance (mais aucun pour association de malfaiteurs), puis seulement trois en appel et sur des faits mineurs, les quatre autres étant relaxés de toutes les charges initialement retenues.En septembre 2024, la Cour de cassation avait ordonné la tenue d’un nouveau procès, au motif que la cour d’appel n’avait “pas justifié sa décision”, ne s’étant pas prononcée sur la possible “atteinte disproportionnée à la liberté d’expression des prévenus”.

Jury prepares to consider Harvey Weinstein verdict

Jurors prepared to consider a verdict in Hollywood mogul Harvey Weinstein’s rape and sexual assault retrial Thursday after hearing from three women who allege the cinema power broker preyed on them.A New York state appeals court had thrown out Weinstein’s 2020 convictions after irregularities in the presentation of witnesses at his original trial, forcing two victims of his alleged abuse to testify a second time.Judge Curtis Farber began giving instructions Thursday to jurors, one of whom had to be swapped out for an alternate after falling ill, before they retire to consider their verdict.After six weeks of deliberations, the jury must decide whether Weinstein, accused by dozens of women of being a sexual predator, is guilty of sexual assaults in 2006 on former production assistant Miriam Haley and former model Kaja Sokola, and of rape in 2013 of aspiring actress Jessica Mann.”He raped three women, they all said no,” said prosecutor Nicole Blumberg Wednesday as she recounted the evidence of the three alleged victims of Weinstein who testified at this trial.The Hollywood figure had “all the power” and “all the control” over the alleged victims which is why jurors should find him guilty, she said.”The defendant thought the rules did not apply to him, now it is the time to let him know that the rules apply to him.”There is no reasonable doubt; tell the defendant what he already knows — that he is guilty of the three crimes.”Weinstein’s defense attorney insisted the sexual encounters were consensual, pointing to a “casting couch” dynamic between the movie mogul and the women.”We don’t want to police the bedroom” — except in cases of rape, Blumberg fired back.Weinstein, the producer of box-office hits “Pulp Fiction” and “Shakespeare in Love,” has never acknowledged wrongdoing.The cinema magnate, whose downfall in 2017 sparked the global #MeToo movement, has been on trial again since April 15 in a scruffy Manhattan courtroom.He is serving a 16-year prison sentence after being convicted in California of raping and assaulting a European actress more than a decade ago.Two of the accusers in this case — Haley and Mann — testified at Weinstein’s original trial.Their accounts helped galvanize the #MeToo movement nearly a decade ago, but the case is being re-prosecuted at a new trial in New York.His 2020 convictions on charges relating to Haley and Mann, and his 23-year prison term, were overturned last year by the New York Court of Appeals.The tribunal ruled that the way witnesses were handled in the original trial was improper.