Equateur: vingt blessés et des dégâts matériels après un séisme de magnitude 6,3

Un séisme de magnitude 6,3 dans la province d’Esmeraldas, dans le nord-ouest de l’Équateur, a fait au moins vingt blessés et détruit une centaine de logements, selon le dernier bilan communiqué par les autorités vendredi.Andres Mafare, un pêcheur de 36 ans, raconte à l’AFP avoir “couru comme un fou” pour aller rejoindre sa famille après les premières secousses. “Quand je suis arrivé, j’ai vu ma petite maison écroulée”, dit-il. Sa femme et ses deux enfants en sont sortis indemnes.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province côtière du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain.- Murs à terre -“Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans une université d’Esmeraldas pour présenter un livre. En sortant du bâtiment, il a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres, notamment un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté un journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 130 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X dans la matinée en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a suspendu les opérations de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit plus de 100.000 barils de pétrole par jour. “Des dommages ont été constatés dans ses unités”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué sans donner plus de détails. L’acheminement de pétrole brut via l’oléoduc transéquatorien SOTE, qui transporte l’or noir de l’Amazonie vers la côte pacifique, a en revanche repris après une brève interruption. Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé plus tôt dans la journée Petroecuador.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Equateur: vingt blessés et des dégâts matériels après un séisme de magnitude 6,3

Un séisme de magnitude 6,3 dans la province d’Esmeraldas, dans le nord-ouest de l’Équateur, a fait au moins vingt blessés et détruit une centaine de logements, selon le dernier bilan communiqué par les autorités vendredi.Andres Mafare, un pêcheur de 36 ans, raconte à l’AFP avoir “couru comme un fou” pour aller rejoindre sa famille après les premières secousses. “Quand je suis arrivé, j’ai vu ma petite maison écroulée”, dit-il. Sa femme et ses deux enfants en sont sortis indemnes.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province côtière du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain.- Murs à terre -“Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans une université d’Esmeraldas pour présenter un livre. En sortant du bâtiment, il a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres, notamment un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté un journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 130 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X dans la matinée en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a suspendu les opérations de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit plus de 100.000 barils de pétrole par jour. “Des dommages ont été constatés dans ses unités”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué sans donner plus de détails. L’acheminement de pétrole brut via l’oléoduc transéquatorien SOTE, qui transporte l’or noir de l’Amazonie vers la côte pacifique, a en revanche repris après une brève interruption. Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé plus tôt dans la journée Petroecuador.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Présidence de LR: Michel Barnier redit son soutien à Bruno Retailleau en Savoie

L’ancien Premier ministre Michel Barnier a salué vendredi en Savoie la “loyauté”, la “fidélité” et la “détermination” de Bruno Retailleau, en lui assurant de son “vote” dans la course à la présidence des Républicains.L’ancien chef LR du gouvernement s’exprimait lors d’une réunion publique à la Motte-Servolex avec le candidat Bruno Retailleau, arrivé du département voisin de l’Ain où, coiffé cette fois de sa casquette de ministre de l’Intérieur, il a visité un commissariat et une gendarmerie.”Je pense que tous les choix et toutes les sensibilités sont respectables. Je ne suis pas là pour dire qu’il faut voter contre quelqu’un”, a d’abord expliqué M. Barnier devant quelque 300 personnes, à trois semaines du vote (17 et 18 mai) des adhérents LR pour choisir leur nouveau chef entre M. Retailleau et le député de la Haute-Loire Laurent Wauquiez.”Pourquoi je soutiens Bruno ? Moi, j’ai noté trois mots sur mon bout de papier: loyauté, fidélité, détermination”, a enchaîné le Savoyard, évoquant un “compagnon de route” qui a été “un des premiers à (lui) dire oui” pour entrer dans son gouvernement, renversé par l’Assemblée nationale début décembre.  “J’ai déjà dit les raisons personnelles qui font que, sans état d’âme, de tout cÅ“ur, je suis à tes côtés, que tu sois le nouveau président des Républicains et puis qu’ensuite, tu saches rassembler tout le monde”, a ensuite dit M. Barnier à l’adresse du ministre de l’Intérieur.L’ancien Premier ministre a aussi estimé que M. Retailleau était en outre l’homme du renouveau du parti des Républicains, pour que “sous (son) impulsion, on continue à regagner centimètre par centimètre, pied à pied, la force que nous avons perdue”, a-t-il ajouté.Répondant à son interlocuteur, Bruno Retailleau a dit vouloir faire de LR un parti “moderne, populaire, patriote – sans oublier l’Europe”, mais aussi celui “de la revalorisation du travail”, en soulignant la nécessité de “rassembler sur une politique de bon sens”.”Moi je me présente contre personne. Voter, ce n’est pas diviser”, a-t-il encore dit.Comme à plusieurs reprises ces dernières semaines, M. Retailleau profite géographiquement de déplacements comme ministre de l’Intérieur pour ensuite tenir des réunions publiques en tant que candidat à la présidence LR. Ce vendredi, il a successivement visité un commissariat de police à Bourg-en-Bresse, tenu une réunion publique à Châtillon-sur-Chalaronne où il a ensuite inauguré une caserne de gendarmerie, avant de terminer sa journée par la réunion publique à la Motte-Servolex.

L’Etat va rapatrier des jihadistes français détenus en Irak, affirme Darmanin

L’Etat va rapatrier des jihadistes français détenus en Irak, qui demandent depuis longtemps à purger leur peine en France, affirme le ministre de la Justice Gérald Darmanin dans un entretien avec des lecteurs de la Voix du Nord publié vendredi soir.Au cours de cet entretien, un lecteur du quotidien régional a demandé à M. Darmanin si l’Etat allait rapatrier trois Nordistes détenus en Irak, condamnés à mort puis à la prison à vie. Le ministre a répondu: “Oui, comme c’est le cas pour beaucoup de détenus français dans le monde, en Iran ou ailleurs”. “Les nationaux doivent terminer leur peine de prison en France. J’estime qu’on ne peut pas demander à l’Algérie, au Maroc ou aux États-Unis de reprendre leurs nationaux touchés par une OQTF et refuser de faire revenir les Français détenus à l’étranger”, ajoute-t-il, sans donner plus de précisions sur les modalités de ces éventuels rapatriements.Le ministère des Affaires étrangères n’a pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de l’AFP pour réagir aux propos de M. Darmanin.”Les propos du garde des Sceaux vont dans le bon sens mais il reste à les transformer en actes, et vite”, a commenté auprès de l’AFP Marie Dosé, l’avocate de Djamila Boutoutaou, qui a écopé de 20 ans de réclusion criminelle en Irak en avril 2018. Sa cliente “est gravement malade et doit être rapatriée de toute urgence”, a insisté Me Dosé, soulignant avoir “sollicité son transfert à maintes reprises, en vain”.De “nombreux motifs” justifient le transfert de ces détenus, a abondé Me Richard Sédillot, qui défend trois jihadistes français condamnés en Irak, dont le Nordiste Vianney Ouraghi. Leur “réinsertion” est alors “beaucoup plus simple à organiser”, avec notamment la visite de leurs proches, a-t-il plaidé. “Leur présence en France permet aussi aux magistrats français de les entendre”, alors que ces personnes sont visées par d’autres enquêtes en cours à Paris, a-t-il encore relevé.Me Sédillot a également souligné les “conditions indignes” de détention de ses clients, alors qu’une juge d’instruction enquête actuellement depuis Paris sur des soupçons de tortures sur six Français condamnés et détenus à Bagdad.

Un sabre de Napoléon à vendre aux enchères à Paris

Un sabre ayant appartenu à Napoléon, “commandé pour son usage personnel” en 1802 et conservé pendant son règne, sera au centre d’une vente aux enchères le 22 mai à l’Hôtel Drouot, à Paris. La valeur de cette pièce, proposée par la maison de ventes Giquello, est estimée entre 700.000 et 1 million d’euros.”Bonaparte, alors Premier Consul, commande ce sabre entre 1802 et 1803 à Nicolas-Noël Boutet, directeur de la Manufacture de Versailles, reconnu comme étant le plus grand arquebusier de son temps”, a retracé l’Hôtel Drouot, où se déroulera la vente, dans un communiqué vendredi.Devenu empereur, Napoléon Ier “le garde jusqu’à la fin de son règne avant de l’offrir à Emmanuel de Grouchy”, un de ses fidèles qu’il élèvera dernier maréchal d’Empire, a précisé cette source.”Conservé depuis 1815 par les descendants du maréchal, il sera mis pour la première fois en vente publique”, a-t-elle ajouté. Un second exemplaire, identique à celui-ci et commandé aussi par Napoléon, est conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, en Russie.Les enchères napoléoniennes font florès, plus de deux siècles après la mort de “l’Empereur des Français”, décédé en exil en 1821, à 51 ans, après avoir dominé l’Europe.Deux pistolets lui ayant appartenu jusqu’à sa première abdication en 1814, classés “trésors nationaux”, ont été vendus aux enchères pour 1,69 million d’euros (avec frais) en juillet 2024.En mars, le volume du Code civil ayant appartenu à Napoléon, qui insista pour que la France se dote de cet ensemble de lois uniformisant les règles de vie au début du XIXe siècle, a lui trouvé preneur pour 395.000 euros.

Nouvelle messe à Notre-Dame de Paris pour le pape François

Une foule de nombreux fidèles s’est à nouveau déplacée vendredi pour participer à Notre-Dame de Paris à une messe solennelle pour le pape François, à laquelle le Premier ministre François Bayrou a assisté.”J’ai vu les foules de la place Saint-Pierre et du parvis (de Notre-Dame) depuis lundi. Je me réjouis beaucoup de l’attachement des catholiques, du peuple d’une façon générale, à cette personnalité qui nous a marqué et fait bouger les lignes dans l’Eglise et dans la société”, a salué Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, auprès des journalistes. “La transformation des coeurs humains a pu s’opérer sous son aura”, a poursuivi le prélat qui a présidé la messe solennelle “d’action de grâce et pour le repos de l’âme du Saint-Père” décédé lundi à Rome. Une heure avant l’office, une queue de plusieurs centaines de mètres composée de fidèles attendait de pouvoir entrer dans la cathédrale, chef d’Å“uvre de l’art gothique édifié entre les XIIe et XIVe siècles. Le Premier ministre François Bayrou a assisté à l’office, arguant que “les institutions françaises ont le devoir d’être présentes chaque fois qu’une partie importante du peuple français est bouleversée, touchée, est en deuil”. Le pape François “était une figure que beaucoup de Français ressentaient comme de bonté, de générosité et du côté des plus faibles et des plus fragiles”, a-t-il encore souligné à l’issue de la messe.”J’aurais aimé pouvoir aller à Rome mais ce n’est pas possible. Je me sens proche des écrits de François, sa proximité avec les pauvres et les migrants. Ça me touche beaucoup plus que Benoît XVI qui était plus un théologien. Je trouve que le décès de François rajoute de l’incertitude, une forme d’insécurité au monde. Il avait quand même cette force de rappeler des valeurs d’humanité dans un monde de plus en plus égoïste”, a témoigné Sandrine Gougeon, 46 ans, auprès de l’AFP.Les funérailles du pape François, décédé lundi à 88 ans, se déroulent samedi: après la messe en plusieurs langues qui se tiendra place Saint-Pierre, son cercueil sera transporté à la basilique Sainte-Marie Majeure, dans le centre de Rome, pour y être inhumé.

Des stations-relais pour camions électriques, une solution pour décarboner le transport routier

Le premier “corridor décarboné” pour le transport routier de marchandises longue distance en France a été inauguré vendredi, un système dans lequel des camions électriques se relayent par tronçon, sur le modèle des relais de poste d’autrefois.Après 16 mois d’expérimentation, ce projet porté par le gestionnaire autoroutier Sanef, l’énergéticien Engie et l’entreprise Ceva Logistics, entre en phase opérationnelle sur l’axe Avignon-Lille, soit 900 km.Découpée en quatre segments autoroutiers, cette voie est équipée de cinq stations-relais, éloignées de 200 à 300 km: Avignon, Lyon, Dijon, Sommesous (Marne) et Lille. Celle de l’aire de Sommesous, sur l’A26, est équipée de deux bornes dédiées à la recharge de camions électriques. Quand un poids lourds arrive à la station, il détache sa remorque et la confie à un autre camion électrique prêt à partir pour le tronçon suivant du trajet. Après avoir rechargé ses batteries, le premier camion repart lui avec un nouveau chargement, dans le sens inverse.”L’utilisation de camions électriques sur des segments autoroutiers d’environ 300 km permet de contourner les contraintes opérationnelles d’autonomie”, soulignent les trois opérateurs.Ce modèle promet aussi des “bénéfices environnementaux” ajoute Clémence Fischer, directrice générale chez Engie-Vianeo, filiale d’Engie qui déploie les bornes de recharges. “On réduit de 60% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à un transport diesel classique”, explique-t-elle.Et “comme on n’a pas besoin d’attendre que le camion charge, puisque la remorque va repartir directement, il y a 25% de temps en moins par rapport à un trajet d’un camion diesel qui doit s’arrêter, aussi pour des raisons réglementaires” sur les longs trajets, ajoute-t-elle.Avec ce concept, le chauffeur “repart de là où il est parti (…), il rentre à la maison le soir”, ce qui est “intéressant du point de vue social, d’autant que c’est une profession qui est assez tendue en termes de main d’oeuvre”, observe encore Mme Fischer.Les chauffeurs sont plutôt séduits, selon Amine Berra, responsable d’exploitation chez l’entreprise de transport routier FDE Transports.Avec l’électrique, “un conducteur pour se ravitailler, il ne met plus ses gants, il ne se salit plus les mains (…). Il n’a pas besoin de rester en face du lieu de recharge, il peut aller boire un café (…), s’allonger dans sa couchette. Il peut aussi rentrer à son domicile en fin de service”, énumère-t-il.”C’est du temps de gagné aussi sur la journée de travail” et “c’est un confort de conduire supérieur, on a vraiment une réduction sonore. On a vraiment des fins de journée, des fins de semaine bien plus appréciées par les conducteurs”, assure M. Berra.Le déploiement de ce système à plus grande échelle “passera par l’électrification des flottes ainsi que le déploiement d’infrastructures de charge” sur d’autres grands axes routiers, selon les trois opérateurs de l’axe Avignon-Lille, qui estiment que “l’accompagnement des pouvoirs publics sera alors nécessaire, notamment pour le financement des stations-relais”.