Pékin propose un “canal vert” pour les exportations de terres rares vers l’UE

La Chine a proposé d’instaurer un “canal vert” pour faciliter les exportations de terres rares vers l’Union européenne, a indiqué samedi le ministère chinois du Commerce, après que Pékin a restreint leur exportation en riposte aux droits de douane américains.La Chine impose depuis début avril une licence pour l’exportation de ces matériaux stratégiques, dont elle domine plus de 60% de l’extraction minière et 92% de leur production raffinée à l’échelle mondiale, selon l’Agence internationale de l’énergie.Mais les industriels, notamment du secteur automobile, ont depuis dénoncé des autorisations d’exportations délivrées au compte-gouttes.”Le contrôle à l’exportation des terres rares et d’autres matières est une pratique courante à l’international”, a affirmé samedi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué. Mais “la Chine attache une grande importance aux préoccupations de l’UE et se dit prête à établir un canal vert pour les demandes conformes, afin d’accélérer leur traitement”, selon la même source.Ces déclarations sont attribuées au ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, lors d’une rencontre mardi avec le commissaire européen chargé du commerce et de la sécurité économique, Maros Sefcovic.Lors de cet échange, M. Wang a en retour espéré que “l’UE prenne des mesures réciproques et efficaces pour faciliter, sécuriser et promouvoir les échanges commerciaux licites de produits technologiques vers la Chine”.Les deux responsables ont également abordé les dossiers épineux liés aux exportations de brandy français vers la Chine, et aux importations de véhicules électriques chinois en Europe.Les négociations sur un engagement de prix pour les voitures électriques chinoises, visées par une enquête anti-dumping de Bruxelles, sont “en phase finale”, a affirmé samedi le ministère chinois du Commerce.Quant au cognac français, soumis à des sanctions chinoises depuis l’an dernier, les “deux parties ont trouvé un accord sur les principales clauses”, a affirmé samedi le ministère.”Si celui-ci est validé, une décision finale pourrait être publiée avant le 5 juillet”, ajoute-t-il.Ces discussions ont lieu à l’approche du prochain sommet entre l’UE et la Chine, qui se tiendra en juillet en Chine, à l’occasion des 50 ans de la relation entre Bruxelles et Pékin.Ce sommet pourrait donner lieu à un rééquilibrage des relations entre le bloc européen et la Chine, alors que les différends politiques et commerciaux étaient tenaces.

Le lait de chamelle, potentiel “or blanc” d’une région aride et pauvre de Tunisie

Dans une station expérimentale du Sud tunisien, des chamelles avancent docilement vers les machines à traire. Connu pour ses bienfaits pour la santé, leur lait pourrait devenir une aubaine pour plusieurs régions désertiques et pauvres, grâce au projet d’une entrepreneuse et d’une chercheuse.Il y a deux ans, Latifa Frifita, 32 ans, a lancé près de Médenine (sud-est) l’unique usine de pasteurisation de lait de chamelle du pays. Elle s’est appuyée sur les travaux d’Amel Sboui, 45 ans, chercheuse de l’Institut des régions arides (IRA) – organisme public basé dans cette zone désavantagée – qui a breveté de nouvelles techniques de pasteurisation garantissant “le maintien des propriétés nutritives et thérapeutiques” de ce lait.Cinq fois plus riche en fer que le lait de vache, il est réputé non allergène, pouvant stimuler le système immunitaire, avec aussi des propriétés antioxydantes, anti-bactériennes et anti-inflammatoires.Mme Sboui, docteure en biochimie qui l’étudie depuis 20 ans, a aussi démontré avec son équipe de 10 personnes (dont 80% de chercheuses) son effet anti-diabétique qui permet une réduction – jusqu’à la moitié – des doses de médicaments.Au début, l’entrepreneuse Latifa Frifita a eu “pas mal de difficultés” à convaincre les éleveurs, focalisés sur la viande de dromadaire, de lui vendre leur lait.”Ils sont habitués à le consommer ou à le donner gratuitement” sans lui accorder d’importance, explique-t-elle à l’AFP, en testant un échantillon avant l’indispensable pasteurisation, qui permet de le conserver jusqu’à 15 jours à 4 degrés. Maintenant qu'”un rapport de confiance” est instauré, Latifa Frifita compte signer des conventions avec des éleveurs.Il a fallu sept ans de préparatifs à cette titulaire d’un mastère en techniques alimentaires pour lancer en 2023 sa start-up ChameLait, avec le soutien de l’IRA qui l’héberge dans sa pépinière d’entreprises, à quelques mètres du laboratoire de Mme Sboui.Latifa est fière de “valoriser un produit du terroir qui définit le Sud tunisien” où les dromadaires font partie du paysage. Cette mère d’une fillette de deux ans a préféré “rester et investir dans sa région” plutôt que suivre son mari coach sportif au Moyen-Orient.La Station expérimentale de traite de l’IRA à Chenchou, à 100 km au sud de Médenine, sert aussi de centre de formation pour montrer aux éleveurs de cette autre zone pauvre les avantages de la mécanisation: un simple pot-trayeur permet une production de 6 à 7 litres par jour par chamelle contre seulement 1 à 2 litres par traite manuelle. Même si les chamelles doivent être dressées au préalable.- Demande grandissante -Deux ans après ses premiers pas, Latifa Frifita produit “500 litres par semaine avec l’objectif d’arriver au double d’ici deux ans”. ChameLait, qui a recruté deux autres femmes dont sa soeur aînée, vend le lait sur commande et dans 12 magasins à partir de 12 dinars (4 euros) le litre, deux fois le coût d’achat aux éleveurs.Et la demande est grandissante. Pour Amel Sboui, c’est l’effet du “bouche-à-oreille: les gens réalisent les bienfaits de ce lait pour la santé”. Outre ChameLait issue des travaux de son laboratoire, la chercheuse imagine d’autres valorisations de ce lait qui, après lyophilisation (autre brevet), pourrait “être vendu comme médicament, alicament ou complément alimentaire”, moyennant plus de recherche.Pour l’IRA, l’usine de Latifa est une concrétisation réussie de sa philosophie – élaborée sous le premier président tunisien Habib Bourguiba – d’un transfert de ses expérimentations vers les territoires arides déshérités.La région de Médenine (525.000 habitants) est durement frappée par la pauvreté et le chômage (22% contre 15% au niveau national et 19% contre 16%, selon des chiffres officiels) qui poussent des milliers de jeunes à la quitter ou émigrer.”Notre objectif principal, même comme centre de recherche, est de créer de la valeur ajoutée et des emplois”, explique Moez Louhichi, responsable de la valorisation à l’IRA. En aidant “les porteurs de projets dont des jeunes diplômés à promouvoir les richesses de la région et à créer des opportunités pour rester en Tunisie”.Depuis 2010, l’Institut a fait éclore 80 entreprises, générant “de 600 à 1.000 emplois”, selon M. Louhichi.Pour la néo-filière “lait de chamelle”, la création d’un premier centre de collecte de lait d’ici fin 2025 et la traite mécanisée dans plusieurs élevages devraient, selon lui, entraîner aussi des embauches. Transformant potentiellement ce produit délaissé en “or blanc” pour la région.

US steps up immigration crackdown with LA raids, NY courthouse arrests

Masked and armed federal agents carried out sweeping immigration raids in Los Angeles Friday, while others pounced on migrants at a New York courthouse in forceful displays of US President Donald Trump’s crackdown on people without papers.From courthouses to hardware store parking lots in two of the most diverse cities in the world, federal agents wrestled migrants into handcuffs and unmarked vehicles.Agents used extreme tactics, conducting unprecedented raids on at least three areas of Los Angeles to detain dozens of people.At one sweep less than two miles from Los Angeles City Hall, agents threw flash-bang grenades to disperse angry crowds of people following alongside a convoy of Immigration and Customs Enforcement (ICE) vehicles as protesters hurled eggs and epithets at the agents, media reported.- ‘Terror’ -“As a Mayor of a proud city of immigrants, who contribute to our city in so many ways, I am deeply angered by what has taken place,” LA Mayor Karen Bass said in a statement.”These tactics sow terror in our communities and disrupt basic principles of safety in our city.” White House Deputy Chief of Staff Stephen Miller, who grew up in LA’s Santa Monica, insisted on social media platform X that Bass had “no say in this at all.””Federal law is supreme and federal law will be enforced.” Service Employees International Union leader David Huerta was briefly detained while documenting one of the raids in Los Angeles, according to media reports. “Hard-working people, and members of our family and our community, are being treated like criminals,” Huerta said in a statement after his release. Homeland Security Investigations spokesperson Yasmeen Pitts O’Keefe told the Los Angeles Times that federal agents were executing search warrants related to the harboring of people illegally in the country.Hundreds of protesters gathered in downtown Los Angeles on Friday afternoon to demand the release of detainees, broadcaster ABC7 reported. The largely peaceful rally was later ordered to disperse by police, with some violent clashes between protesters and riot police being reported.- NY courthouse arrests -Across the country, plainclothes agents in New York pounced on two immigrants in the hallway of a courthouse Friday.AFP saw the officers yell for the men not to move before forcing them to lay face-down on the ground as they were handcuffed and arrested.It was not immediately clear why the two men were arrested.Trump was elected to a second term with broad support for his promise to crack down hard on the entry and presence of undocumented migrants.ICE agents have intensified such operations in and around American immigration courts in recent weeks.The Department of Homeland Security revoked regulations that limited agents’ access to protected areas such as courts after Trump returned to office in January.One of the men arrested in New York was Joaquin Rosario, a 34-year-old Dominican who arrived in the United States a year ago, registered as he came in and who had his first immigration hearing Friday, his relative Julian Rosario said.”He was at ease. He did not think anything was going to happen,” the relative said, adding that Rosario was so unworried he had not brought his lawyer with him.The other detainee appeared to be Asian. He arrived accompanied only by one of many immigration advocacy group volunteers who walk immigrants to and from the courtroom.The volunteers screamed out as the agents arrested the two men but it did nothing to halt the raid.- ‘Sound the alarm’ – Human rights groups are outraged by such operations, arguing that they sap trust in the courts and make immigrants wary of showing up for appointments as they try to gain US residency.”They’re illegal abductions,” said Karen Ortiz, a court employee who was demonstrating Friday against the sudden arrests of migrants.”We need to sound the alarm and show the public how serious this is and one way we can do that is actually physically putting ourselves between a masked ICE agent and someone they’re trying to detain and send away,” she told AFP.Trump has dramatically tested the limits of executive power to crack down on foreigners without papers since he returned to office, arguing that the United States is being invaded by criminals and other undesirables.

Puissante attaque russe contre Kharkhiv, cinq morts en Ukraine

Des frappes russes ont tué cinq personnes et fait plus de vingt blessés dans la nuit de vendredi à samedi en Ukraine, où Kharkiv a été particulièrement ciblée, après la promesse de Moscou d’une “riposte” à la destruction d’une partie de sa flotte aérienne.L’attaque a touché notamment Kherson (sud) et Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, qui a subi “l’attaque la plus puissante depuis le début de la guerre”, selon son maire, Igor Terekhov.La Russie a multiplié les frappes contre l’Ukraine ces dernières semaines et les négociations directes organisées en Turquie n’ont pas abouti à l’instauration d’une trêve.”La Russie continue sa terreur contre les civils”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, appelant à “accroître la pression sur Moscou” pour “mettre fin aux massacres et destructions perpétrées par la Russie”.Rare avancée concrète dans les négociations, Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Ils sont en outre convenus de remettre les corps sans vie de milliers de militaires.Selon l’armée de l’Air ukrainienne, un total de 206 drones Shahed et neuf missiles ont été tirés dans la nuit par la Russie.- “Plus puissante -A Kharkiv, trois personnes ont été tuées et au moins 17 blessées, selon Igor Terekhov, le maire notant au total “au moins 40 explosions” dans cette ville de quelque 1,4 million d’habitants située à moins de 30 km de la frontière russe, dans le nord-est du pays.Deux personnes ont été tuées dans le district de Kyivsky et une autre dans celui d’Osnovyansky, et une vingtaine ont été blessées, a précisé l’édile.Un couple de quinqagénaires a par ailleurs péri dans l’attaque qui a touché deux immeubles à Kherson, dans le sud, selon le gouverneur de la région du même nom, Oleksandr Prokudin. Deux personnes ont été blessées, ainsi que deux autres dans la région de Dnipropetrovsk (est).La Russie avait mené dans la nuit de jeudi à vendredi à l’échelle du pays une de ses attaques les plus massives depuis le début de la guerre, avec 407 drones et 45 missiles, selon l’armée ukrainienne.Le bilan de cette attaque s’est alourdi samedi à au moins cinq morts avec la découverte du corps d’une jeune femme dans des décombres à Loutsk, près de la frontière polonaise.- “Riposte” -Moscou a évoqué vendredi “une riposte” après les attaques ukrainiennes qui ont visé dimanche plusieurs aérodromes russes loin du front, destruction de plusieurs bombardiers à la clé.Ces frappes interviennent à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse après un deuxième cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi, qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu.Signe de l’intransigeance de Moscou, tandis que les exigences des deux camps semblent inconciliables, le Kremlin a présenté l’invasion de l’Ukraine, qu’il a déclenchée en février 2022, comme “une question existentielle”.”Pour nous, c’est une question existentielle, celle de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Le ministère russe de la Défense a dit avoir détruit dans la nuit 36 drones ukrainiens dans les régions de Moscou, de Koursk et de Smolensk notamment.Cette attaque a conduit à la fermeture momentanée du principal aéroport de Moscou, Cheremetievo, selon les autorités aériennes.L’armée ukrainienne a dit vendredi avoir bombardé de nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et de Riazan (centre), assurant avoir frappé des dépôts de carburant.Les forces russes, qui occupent environ 20% du territoire ukrainien, bombardent quasi quotidiennement des villes ukrainiennes depuis 2022. En riposte, l’Ukraine mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.

Puissante attaque russe contre Kharkhiv, cinq morts en Ukraine

Des frappes russes ont tué cinq personnes et fait plus de vingt blessés dans la nuit de vendredi à samedi en Ukraine, où Kharkiv a été particulièrement ciblée, après la promesse de Moscou d’une “riposte” à la destruction d’une partie de sa flotte aérienne.L’attaque a touché notamment Kherson (sud) et Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, qui a subi “l’attaque la plus puissante depuis le début de la guerre”, selon son maire, Igor Terekhov.La Russie a multiplié les frappes contre l’Ukraine ces dernières semaines et les négociations directes organisées en Turquie n’ont pas abouti à l’instauration d’une trêve.”La Russie continue sa terreur contre les civils”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, appelant à “accroître la pression sur Moscou” pour “mettre fin aux massacres et destructions perpétrées par la Russie”.Rare avancée concrète dans les négociations, Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Ils sont en outre convenus de remettre les corps sans vie de milliers de militaires.Selon l’armée de l’Air ukrainienne, un total de 206 drones Shahed et neuf missiles ont été tirés dans la nuit par la Russie.- “Plus puissante -A Kharkiv, trois personnes ont été tuées et au moins 17 blessées, selon Igor Terekhov, le maire notant au total “au moins 40 explosions” dans cette ville de quelque 1,4 million d’habitants située à moins de 30 km de la frontière russe, dans le nord-est du pays.Deux personnes ont été tuées dans le district de Kyivsky et une autre dans celui d’Osnovyansky, et une vingtaine ont été blessées, a précisé l’édile.Un couple de quinqagénaires a par ailleurs péri dans l’attaque qui a touché deux immeubles à Kherson, dans le sud, selon le gouverneur de la région du même nom, Oleksandr Prokudin. Deux personnes ont été blessées, ainsi que deux autres dans la région de Dnipropetrovsk (est).La Russie avait mené dans la nuit de jeudi à vendredi à l’échelle du pays une de ses attaques les plus massives depuis le début de la guerre, avec 407 drones et 45 missiles, selon l’armée ukrainienne.Le bilan de cette attaque s’est alourdi samedi à au moins cinq morts avec la découverte du corps d’une jeune femme dans des décombres à Loutsk, près de la frontière polonaise.- “Riposte” -Moscou a évoqué vendredi “une riposte” après les attaques ukrainiennes qui ont visé dimanche plusieurs aérodromes russes loin du front, destruction de plusieurs bombardiers à la clé.Ces frappes interviennent à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse après un deuxième cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi, qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu.Signe de l’intransigeance de Moscou, tandis que les exigences des deux camps semblent inconciliables, le Kremlin a présenté l’invasion de l’Ukraine, qu’il a déclenchée en février 2022, comme “une question existentielle”.”Pour nous, c’est une question existentielle, celle de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Le ministère russe de la Défense a dit avoir détruit dans la nuit 36 drones ukrainiens dans les régions de Moscou, de Koursk et de Smolensk notamment.Cette attaque a conduit à la fermeture momentanée du principal aéroport de Moscou, Cheremetievo, selon les autorités aériennes.L’armée ukrainienne a dit vendredi avoir bombardé de nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et de Riazan (centre), assurant avoir frappé des dépôts de carburant.Les forces russes, qui occupent environ 20% du territoire ukrainien, bombardent quasi quotidiennement des villes ukrainiennes depuis 2022. En riposte, l’Ukraine mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.

Kenya NGO saves turtles from nets, plastic and rising tidesSat, 07 Jun 2025 06:03:12 GMT

A small charity on the Kenyan coast has become vital to the region’s majestic turtle population, saving thousands from poachers, fishermen’s nets and ever-worsening plastic pollution. On the beach of the seaside town of Watamu, it takes four men to heave the huge Loggerhead sea turtle into the back of a car. She has just been saved …

Kenya NGO saves turtles from nets, plastic and rising tidesSat, 07 Jun 2025 06:03:12 GMT Read More »