Le vaste projet de loi budgétaire de Trump en passe d’être adopté au Congrès

Les républicains au Congrès américain ont finalement réussi à surmonter, tôt jeudi matin, les objections d’élus réfractaires dans leur camp pour se rapprocher d’une adoption définitive du vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump, que les démocrates tentent de retarder au maximum.”Quelle nuit magnifique”, s’est félicité le président américain jeudi matin sur son réseau Truth Social, évoquant “l’un des projets de loi les plus importants de tous les temps”.Plusieurs élus conservateurs avaient fait part de leur opposition au texte, dénonçant notamment le creusement de la dette publique attendu avec cette législation.Avec une majorité de seulement huit sièges, le parti présidentiel ne pouvait pas se permettre plus de trois défections dans son propre camp.Mais ces réticences ont été levées après des négociations en coulisses menées dans la nuit par le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, avec l’aide du locataire de la Maison Blanche.Le vote final de la “grande et belle loi”, comme l’a baptisée le président lui-même, va désormais pouvoir se tenir à la Chambre des représentants, où le chef de file de la minorité démocrate, Hakeem Jeffries, tentent jeudi de le retarder au maximum avec un discours fleuve.M. Jeffries, qui a pris la parole aux alentours de 5H00 du matin (9H00 GMT) dans l’hémicycle de Washington, continuait de parler peu avant midi, près de sept heures plus tard, pour dénoncer le projet de loi, une “monstruosité répugnante”, selon lui, qui “fera souffrir les Américains ordinaires” au profit des plus riches.- Téléphone -Avant cela, Donald Trump avait commencé à élever le ton.”Qu’est-ce que les républicains attendent??? Qu’est-ce que vous essayez de prouver???”, avait-il lancé sur sa plateforme Truth Social peu après minuit.Selon le quotidien The Hill, Donald Trump a parlé au téléphone dans la nuit pour convaincre les républicains ayant voté “non” de changer leur vote.Ce projet de loi représente la clé de voûte de son programme économique. Depuis plusieurs semaines, il presse le Congrès de l’adopter avant vendredi, jour de la fête nationale qu’il a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation.En tête d’affiche du projet de loi: la prolongation de colossaux crédits d’impôt adoptés lors du premier mandat du républicain. L’élimination de l’imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne, est aussi prévue, de même que des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l’immigration.Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires de la “One Big Beautiful Bill” seront cependant les ménages les plus aisés, tandis que des millions d’Américains aux revenus modestes pourraient perdre leur accès à des programmes publics d’assurance santé ou d’aide alimentaire.- “Freiner notre dette” -Experts comme politiques pointent aussi du doigt l’explosion attendue du déficit public.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d’ici 2034.”Je suis venu à Washington pour aider à freiner notre dette nationale”, a affirmé Keith Self, un élu républicain à la Chambre, pour justifier avoir voté “non” lors du vote de procédure.L’élu texan a accusé ses collègues du Sénat d’avoir “piétiné” la version adoptée précédemment à la Chambre, avant d’ajouter qu’au bout du compte c’était pour lui “une question de morale”.Comme trois autres collègues, il a finalement changé son vote en “pour” quelques heures plus tard.Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains prévoient de sabrer dans Medicaid, programme public d’assurance santé dont dépendent des millions d’Américains aux faibles revenus.Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.Sans surprise, les démocrates s’opposent en bloc au texte.

Le vaste projet de loi budgétaire de Trump en passe d’être adopté au Congrès

Les républicains au Congrès américain ont finalement réussi à surmonter, tôt jeudi matin, les objections d’élus réfractaires dans leur camp pour se rapprocher d’une adoption définitive du vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump, que les démocrates tentent de retarder au maximum.”Quelle nuit magnifique”, s’est félicité le président américain jeudi matin sur son réseau Truth Social, évoquant “l’un des projets de loi les plus importants de tous les temps”.Plusieurs élus conservateurs avaient fait part de leur opposition au texte, dénonçant notamment le creusement de la dette publique attendu avec cette législation.Avec une majorité de seulement huit sièges, le parti présidentiel ne pouvait pas se permettre plus de trois défections dans son propre camp.Mais ces réticences ont été levées après des négociations en coulisses menées dans la nuit par le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, avec l’aide du locataire de la Maison Blanche.Le vote final de la “grande et belle loi”, comme l’a baptisée le président lui-même, va désormais pouvoir se tenir à la Chambre des représentants, où le chef de file de la minorité démocrate, Hakeem Jeffries, tentent jeudi de le retarder au maximum avec un discours fleuve.M. Jeffries, qui a pris la parole aux alentours de 5H00 du matin (9H00 GMT) dans l’hémicycle de Washington, continuait de parler peu avant midi, près de sept heures plus tard, pour dénoncer le projet de loi, une “monstruosité répugnante”, selon lui, qui “fera souffrir les Américains ordinaires” au profit des plus riches.- Téléphone -Avant cela, Donald Trump avait commencé à élever le ton.”Qu’est-ce que les républicains attendent??? Qu’est-ce que vous essayez de prouver???”, avait-il lancé sur sa plateforme Truth Social peu après minuit.Selon le quotidien The Hill, Donald Trump a parlé au téléphone dans la nuit pour convaincre les républicains ayant voté “non” de changer leur vote.Ce projet de loi représente la clé de voûte de son programme économique. Depuis plusieurs semaines, il presse le Congrès de l’adopter avant vendredi, jour de la fête nationale qu’il a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation.En tête d’affiche du projet de loi: la prolongation de colossaux crédits d’impôt adoptés lors du premier mandat du républicain. L’élimination de l’imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne, est aussi prévue, de même que des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l’immigration.Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires de la “One Big Beautiful Bill” seront cependant les ménages les plus aisés, tandis que des millions d’Américains aux revenus modestes pourraient perdre leur accès à des programmes publics d’assurance santé ou d’aide alimentaire.- “Freiner notre dette” -Experts comme politiques pointent aussi du doigt l’explosion attendue du déficit public.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d’ici 2034.”Je suis venu à Washington pour aider à freiner notre dette nationale”, a affirmé Keith Self, un élu républicain à la Chambre, pour justifier avoir voté “non” lors du vote de procédure.L’élu texan a accusé ses collègues du Sénat d’avoir “piétiné” la version adoptée précédemment à la Chambre, avant d’ajouter qu’au bout du compte c’était pour lui “une question de morale”.Comme trois autres collègues, il a finalement changé son vote en “pour” quelques heures plus tard.Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains prévoient de sabrer dans Medicaid, programme public d’assurance santé dont dépendent des millions d’Américains aux faibles revenus.Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.Sans surprise, les démocrates s’opposent en bloc au texte.

US trade deficit widens in May as Trump tariffs fuel uncertainty

The US trade deficit widened more than expected in May, with both imports and exports declining as US President Donald Trump’s tariffs sent shock waves through the economy and snagged supply chains.Trade data published Thursday showed the world’s biggest economy logged an overall trade gap of $71.5 billion, in the month after Trump imposed a 10 percent duty on most trading partners before pausing steeper rates for dozens of these economies.This was an expansion from the $60.3 billion deficit in April, according to the Commerce Department.The figures, however, came as both imports and exports shrank in May.US imports were down 0.1 percent to $350.5 billion, as incoming shipments of goods ticked down.Imports of consumer goods dropped by $4.0 billion, with those of certain apparel and toys both sliding, although imports of autos and parts climbed.US exports, meanwhile, dropped by 4.0 percent to $279.0 billion, with declines largely seen in industrial supplies and materials, the report showed.US trade has been rocked by Trump’s sweeping tariff announcements since the start of this year, as companies stocked up to get ahead of expected levies and halted shipments to wait for high duties to come down.This was the case when Trump doubled down on tariffs impacting goods from China in April. Tit-for-tat tariffs on both sides surged to prohibitive levels before Washington and Beijing de-escalated tensions in mid-May.Trade is “at risk of introducing more volatility in the data,” said Bernard Yaros, lead US economist at Oxford Economics.This is especially as the world heads towards a July 9 deadline when Trump’s pause on higher duties for dozens of economies including the European Union, Japan and South Korea is due to expire.”A worst-case tariff outcome this month would apply further downward pressure on imports,” Yaros warned.The path forward is unclear and he expects levels to land somewhere between their current position and the steep levels initially unveiled in April.He cited a US deal with Vietnam announced Wednesday where the country averted the harsh tariff rate Trump first announced.But Yaros maintains that “the true health of the economy will be better distilled by the consumer and business spending figures, which are showing signs of weakness.”Carl Weinberg, chief economist at High Frequency Economics, expects Federal Reserve policymakers to look past the fluctuations in inventories as they decide on further interest rate adjustments.”There is not much in this report to alter the Fed’s view that the economy remains strong,” he said.

Crise du vin: les caves coopératives en première ligne

Les caves coopératives produisent toujours la moitié du vin français, mais confrontées à la crise générale du secteur, certaines peinent à tenir leur rôle d’amortisseur social, et déjà des rapprochements s’annoncent.”C’est une lente descente aux enfers”, décrit Joël Boueilh, président des Vignerons Coopérateurs de France, qui tiennent jeudi à Paris leur 52e congrès avec pour mot d’ordre “Cap sur la transformation”.Climat, recul de la consommation, droits de douane menaçants, les nuages s’amoncellent pour la viticulture.Les quelque 550 coopératives du pays, réunissant près de 60% des vignerons français, sont traditionnellement “un tampon, un amortisseur” pour leurs adhérents, dont elles achètent, vinifient, écoulent le raisin, souligne Joël Boueilh.Pendant quatre années d’aléas météorologiques, “on a peu produit mais on a essayé de garder les revenus des vignerons. En 2025, on va avoir une récolte normale mais désormais on se demande: qui va boire ce vin?”Au cours de ces années “on a consommé de la trésorerie, si bien qu’aujourd’hui des caves n’ont plus de ressources pour leur gestion quotidienne”, poursuit le vigneron gersois.Déjà 2024 a vu des défaillances, avec “quelques plans sociaux”, alors que les coopératives, qui réunissent 35.000 vignerons, emploient aussi en propre 17.000 salariés.A cela s’ajoute la campagne d’arrachage de 27.000 hectares de plants: “des cuves resteront vides, tandis que les charges seront identiques”, souligne Joël Boueilh.Selon le syndicat, une centaine de coopératives sont en difficulté et “vont devoir envisager sérieusement regroupements, fusions…”, en tout cas une “mutualisation de charges”, et pas seulement dans le Sud et les régions productrices de vin rouge.”Il y a toujours eu des mouvements de fusions, mais on est à la veille d’une accélération notable”, prévient Joël Boueilh: on s’éloigne toujours plus du “une cave par village” du début du XXe siècle.- “Vision moderne” -En Alsace, terroir de blancs et de bulles, les coopératives ont un autre avantage, note Pierre-Olivier Baffey, président de la cave Bestheim: depuis les années 1950 elles mettent en bouteille et vendent elles-mêmes aux clients.Pour autant, il note un “petit tassement de la performance”, et depuis deux ans il a fallu fournir un “complément de revenu” aux 310 adhérents. Alors Bestheim, déjà issue de la fusion de quatre entités dans les années 2000, discute aujourd’hui d’un rapprochement avec une cave voisine.Objectif: développer des équipements pour le crémant, et soutenir le développement commercial, y compris en France, explique-t-il.Dans le Luberon, Michel Isouard, de la cave Louerion, abonde: “On a peut-être un peu trop laissé le négoce aux négociants”, dit l’administrateur, dont la cave vend beaucoup en direct et a diversifié son offre, entre blanc, rosé et bio. Pour Vincent Creton, directeur de la cave de Sancerre (76 vignerons), la forme “coopérative a un grand avenir, c’est une vision extrêmement moderne du vin et de l’entreprise, contrairement à ce qui a été véhiculé dans les années 70-80”.La cave née en 1963 s’est lancée dans une “modernisation des outils et de son image”: conquête de marchés aux États-Unis, mais aussi au Japon, repositionnement dans “le luxe abordable” en France, recrutement d’un maître de chais, nouveautés comme le rosé non millésimé.”L’objectif est la juste rémunération des coopérateurs”, dit M. Creton. En deux ans, son chiffre d’affaires est passé de 11,4 millions d’euros à plus de 15 millions.Jeudi au congrès, les Vignerons coopérateurs ont reçu la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, qui leur avait promis 10 millions d’euros d’aide à la restructuration (dépollution des sites, transport des matériels etc) dont ils attendent toujours le déblocage.”Les choses ne patinent pas”, s’est défendue Mme Genevard, invoquant le besoin d'”une expertise plus fine” par ses services sur la situation du secteur.Elle a invité “toute la profession viticole à une réunion de travail” le 8 juillet autour des “réponses structurelles” à apporter à la crise, dans un contexte budgétaire général difficile.”Nous devons aussi être en capacité de tirer les leçons des mesures qui ont été mobilisées ces dernières années à des hauteurs très importantes — plus d’un milliard d’euros — en réponse à une crise qui est toujours là”, a-t-elle ajouté.

Indonésie: 6 morts, 30 disparus dans le naufrage d’un ferry au large de Bali

Au moins six personnes sont mortes et une trentaine sont portées disparues après le naufrage mercredi soir d’un ferry transportant 65 personnes vers l’île de Bali en Indonésie.Les sauveteurs tentent jeudi de trouver les 30 personnes toujours manquantes suite au naufrage survenu peu avant minuit. Le ferry était parti de Banyuwangi, sur la côte orientale de Java, pour rejoindre le nord de l’île de Bali, selon l’agence nationale de recherche et de sauvetage.Une sixième victime – un garçon de trois ans – a été retrouvée morte jeudi dans la soirée, ont indiqué des responsables des opérations de sauvetage, soit une de plus que le bilan précédent qui s’élevait à 5 morts.   Les autorités n’ont pas précisé si des étrangers se trouvaient à bord.”Tous les équipements de recherche et de sauvetage ont été utilisés (…) ce qui a conduit à la découverte de 29 survivants et six [victimes] qui sont mortes”, a déclaré aux journalistes Ribut Eko Suyatno, responsable des opérations de l’agence nationale de recherche et de sauvetage.Les recherches pour retrouver les victimes manquantes seront suspendues jeudi dans la soirée et reprendront vendredi, a indiqué un membre de l’équipe de recherche et de sauvetage de Surabaya. “Le ferry a gîté et a immédiatement coulé”, a déclaré Eka Toniansyah, une survivante, aux journalistes dans un hôpital de Bali. “La plupart des passagers venaient d’Indonésie. J’étais avec mon père. (Il) est décédé”.- Mauvais temps -Des vagues de 2,5 mètres de haut accompagnées de “vents forts et d’un fort courant”, ont initialement perturbé les opérations de secours, a expliqué Nanang Sigit, directeur de l’agence de sauvetage locale basée à Surabaya. “Le KMP Tunu Pratama Jaya (…) a sombré environ 25 minutes après avoir levé l’ancre,” a indiqué l’agence de Surabaya, précisant que le ferry “transportait également 22 véhicules, dont 14 camions”.Le président indonésien Prabowo Subianto, en visite en Arabie Saoudite, a ordonné le déploiement immédiat des secours d’urgence, a déclaré le secrétaire du cabinet Teddy Indra Wijaya dans un communiqué jeudi.Le ferry a sombré en raison “du mauvais temps”, a indiqué ce dernier.La traversée du port de Katapang, à l’est de Java vers le port de Gilimanuk, au nord de Bali, séparés d’environ 5 km, dure environ une heure, et est couramment effectuée par les habitants de la région.Selon la liste des personnes embarquées, “53 passagers et 12 membres d’équipage”, étaient à bord, a précisé jeudi l’agence de recherche et de sauvetage, ajoutant que le navire avait sombré vers 23H20 heures locales (15H20 GMT). Les équipes de secours tentent de vérifier si le nombre de personnes à bord est conforme à la liste déclarée.Quatre des survivants connus ont utilisé un canot de sauvetage du ferry et ont été retrouvées en mer tôt jeudi matin.- Opérations de secours -Plus d’une cinquantaine d’agents de la marine et de la police à bord de canots de sauvetage ont été dépêchés vers la zone et un navire a ensuite été envoyé de Surabaya.”Nous nous concentrons toujours sur les recherches à la surface de l’eau où les premières victimes ont été retrouvées”, a déclaré M. Nanang jeudi, ajoutant que les équipes élargiraient les recherches en fonction des courants.Les accidents maritimes surviennent régulièrement en Indonésie, un vaste archipel d’environ 17.000 îles, en partie en raison de normes de sécurité laxistes.En mars, un bateau transportant 16 personnes a chaviré dans des conditions de mer agitée au large de la même île touristique de Bali. Une Australienne a trouvé la mort et au moins une autre personne a été blessée.En 2018, plus de 150 personnes sont mortes lorsqu’un ferry a sombré dans le lac Toba, l’un des lacs les plus profonds du monde sur l’île de Sumatra.En 2022, un ferry transportant plus de 800 personnes s’était échoué dans des eaux peu profondes au large de la province de Nusa Tenggara orientale, dans l’est de l’archipel, et est resté bloqué pendant deux jours avant d’être dégagé. Aucun blessé n’avait été signalé.

Mali junta chief granted renewable presidential mandateThu, 03 Jul 2025 14:52:56 GMT

Mali’s military authorities on Thursday granted the junta chief a five-year presidential mandate, renewable “as many times as necessary” and without election. The move clears the way for General Assimi Goita to lead the west African country until at least 2030, despite the military government’s initial pledge to return to civilian rule in March 2024.The bill, …

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Des Gazaouis sous le choc après une frappe israélienne sur une école transformée en refuge

De jeunes enfants errent à travers la structure calcinée de l’école Mustafa Hafez, où s’abritaient des Palestiniens déplacés, après une frappe israélienne qui a tué 15 personnes jeudi avant l’aube, selon la Défense civile de Gaza.Des vêtements déchirés pendent à l’extérieur des murs noircis du bâtiment, dont les décombres sont encore fumants au lever du jour, dans l’ouest de la ville de Gaza.Des taches de sang parsèment le sol jonché de débris, vêtements, chaises en métal, boîtes de conserve, fragments d’un ventilateur électrique…”Ce n’est pas une vie”, déplore Oumm Yassin Abou Awda, parmi les Palestiniens endeuillés regroupés à l’hôpital Al-Shifa de la ville de Gaza après la frappe.”Soit ils nous lancent une bombe nucléaire et on en finit, soit la conscience des gens doit enfin se réveiller”, ajoute-t-elle.Presque toute la population de la bande de Gaza a été déplacée au moins une fois au cours de la guerre initiée par l’attaque du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Près de 21 mois de combats et de bombardements y ont provoqué des conditions humanitaires désastreuses pour les plus de deux millions de personnes qui y vivent.- Femmes et enfants -Nombreux sont ceux à avoir cherché refuge dans des écoles. Les bâtiments scolaires ont cependant été à plusieurs reprises la cible d’attaques, l’armée israélienne accusant le Hamas d’y cacher ses militants parmi les civils.Interrogée par l’AFP sur le bombardement sur l’école Mustafa Hafez, l’armée israélienne a indiqué avoir “frappé un terroriste de premier plan du Hamas”.”De nombreuses mesures ont été prises avant la frappe pour tenter de diminuer le risque de toucher des civils”, a-t-elle précisé, accusant le Hamas de les “exploiter comme boucliers humains”.Mohammad al-Mughayyir, un responsable de la Défense civile de Gaza, a déclaré à l’AFP que la plupart des 15 personnes tuées dans l’école étaient des femmes et des enfants.L’organisation de premiers secours a annoncé que 69 personnes au total avaient été tuées jeudi par les forces israéliennes, qui ont récemment renforcé leurs opérations militaires dans le territoire.Les restrictions sur l’accès des journalistes à Gaza et les difficultés d’accès à de nombreuses zones empêchent l’AFP de vérifier de manière indépendante les bilans et détails fournis par la Défense civile.- “Qu’ils nous anéantissent” -À l’école Mustafa Hafez, une fresque colorée peinte sur un mur à côté des décombres représente un garçon souriant marchant près d’un arbre et une femme à côté d’un drapeau palestinien.Un petit groupe est assis sur des chaises dans ce qui était la cour de récréation.À l’intérieur du bâtiment, des jeunes garçons prennent la mesure des dégâts et grimpent sur des meubles renversés tandis que d’autres fouillent les débris.A l’hôpital Al-Shifa, les proches endeuillés pleurent sur les corps des morts.”Il ne nous reste plus de vie. Qu’ils (les Israéliens) nous anéantissent simplement pour qu’on puisse enfin se reposer”, dit une femme qui a perdu des proches dans la frappe et préfère conserver l’anonymat. “Il ne nous reste rien. Mes deux filles sont parties et maintenant ma nièce, avec ses six enfants et son mari, sont morts brûlés”, poursuit-elle, la voix brisée par l’émotion.vid-str-acc-dms/sdu/sg

Salvadoran man wrongly deported from US was beaten in prison: lawyers

A Salvadoran man was beaten and suffered psychological torture after being wrongly deported from the United States to a notorious prison in El Salvador, his lawyers said in a court filing.Kilmar Armando Abrego Garcia, 30, was summarily deported to the maximum security CECOT prison in El Salvador in March as part of President Donald Trump’s crackdown on undocumented migrants.Justice Department lawyers later admitted that Abrego Garcia, who is married to a US citizen, was wrongly removed due to an “administrative error.”He was brought back to the United States last month to face human smuggling charges in the southern state of Tennessee.In a filing with a US District Court in Maryland, where Abrego Garcia resided until his deportation, his lawyers provided details about his treatment at the Salvadoran prison.”He was subjected to severe mistreatment upon arrival at CECOT, including but not limited to severe beatings, severe sleep deprivation, inadequate nutrition, and psychological torture,” they said.When he arrived, Abrego Garcia and other detainees were greeted by a prison official who reportedly said: “Welcome to CECOT. Whoever enters here doesn’t leave.”He was forced to strip and “kicked in the legs with boots and struck on his head and arms.”His head was shaved and he was struck with wooden batons while being frog-marched to a cell, leaving him with bruises all over his body.”Abrego Garcia and 20 other Salvadorans were forced to kneel from approximately 9:00 PM to 6:00 AM, with guards striking anyone who fell from exhaustion,” his lawyers said. “During this time, Plaintiff Abrego Garcia was denied bathroom access and soiled himself.”The prisoners were confined to metal bunks with no mattresses in an overcrowded cell with no windows and bright lights that remained on 24 hours a day.His lawyers said Abrego Garcia lost 31 pounds (14 kilograms) during his first two weeks in prison.Abrego Garcia was among a group of 238 Venezuelans and 23 Salvadorans deported to El Salvador by the United States on March 15.The Trump administration invoked an obscure wartime law, the 1798 Alien Enemies Act (AEA), to justify the removal of the Venezuelans, accusing them of being members of the Tren de Aragua gang involved in an “invasion” of the United States.The US Supreme Court blocked further deportations under the AEA in May, saying the deported migrants were not being given enough time to legally contest their removal.Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in his home country.His lawyers in Tennessee have taken the unusual step of asking a judge to delay his release from prison ahead of his trial on the human smuggling charges, fearing he could be taken into custody by federal immigration agents and deported again.

US hiring beats expectations in June despite tariff worries

The US economy added more jobs than expected in June while the unemployment rate edged down, government data showed Thursday, offering signs of labor market strength despite worries over President Donald Trump’s tariffs.The data raises expectations that the US central bank will continue to hold interest rates steady at its July meeting, though economists warned of potential cracks beneath the surface.Job growth came in at 147,000 last month, rising from a 144,000 figure in May — which was also revised upwards — said the Department of Labor.The unemployment rate ticked down from 4.2 percent to 4.1 percent, and wage gains decelerated, the report added.Despite concern that the jobs market — a key source of support for the world’s biggest economy — may weaken as tariffs fuel uncertainty and add to business pressures, the latest headline numbers provide some reassurance.Analysts believe a solid showing diminishes the prospect of an interest rate cut by the Federal Reserve in July — a move sure to further enrage Trump.The US president has repeatedly criticized Fed Chair Jerome Powell for not slashing the benchmark lending rate more quickly, calling him a “stubborn mule and a stupid person.”With consumer inflation still above the Fed’s two-percent target and unemployment remaining low, officials are adopting a wait-and-see approach to monitor potential effects from Trump’s tariffs.If the labor market weakened quickly, the Fed could be inclined to lower rates sooner to boost the economy, even if inflation were not progressing downwards as swiftly as hoped.- ‘Less rosy’ -Economists, however, warned Thursday that the employment picture is “less rosy” upon closer inspection.”Almost all of the job gains came from just two sectors: government and healthcare. Hiring was anemic in other parts of the economy,” said Navy Federal Credit Union chief economist Heather Long.She added that another concerning sign was the labor force participation rate dropping to its lowest level since late-2022.In June, the state government and health care sectors added jobs while the federal government continued shedding roles under the Trump administration’s cost-cutting drive.The federal government lost 7,000 jobs and employment is down by 69,000 since reaching a recent peak in January, the Labor Department report added.Salary growth also cooled from a 0.4 percent month-on-month increase in May to 0.2 percent in June. From a year ago, wage gains were up 3.7 percent, easing from the prior month as well.A consensus forecast by Briefing.com had expected overall job growth of 120,000.Nationwide chief economist Kathy Bostjancic said in a note that “private sector employment significantly moderated last month.”She added that many companies are hesitant to hire new staff and remain worried about the impact of Trump’s tariffs, even as they are not engaging in major layoffs yet.The US economy has fared relatively well since the Covid-19 pandemic, with a resilient jobs market allowing consumers to keep spending.But Trump’s tariffs on US trading partners, alongside steep levies on imports of steel, aluminum and autos, have dragged on consumer sentiment and fueled business uncertainty.That uncertainty has been accentuated by Trump’s approach of unveiling, then adjusting or halting measures — causing firms to hold off certain investments.With a further wave of tariff hikes potentially incoming next week, analysts are monitoring for fragility in the job market and signs that companies might pull back in hiring and expansion.For now, the figures bring relief to worried observers after data from payroll firm ADP sparked alarm Wednesday, as it reported that the private sector unexpectedly shed jobs.It is not uncommon for the ADP report to diverge from official figures, but analysts believe it can help understand the longer-term trajectory of the labor market.