‘Gutsy’ All Blacks beat Springboks to extend Eden Park recordSat, 06 Sep 2025 10:36:26 GMT

New Zealand scored two early tries and kept an error-prone South Africa at bay to win a rugged arm-wrestle 24-17 Saturday and extend their unbeaten streak at Eden Park to 51 matches.All Blacks back-rower Ardie Savea won a decisive turnover in the dying minutes of his 100th Test to halt a late attack and ensure …

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L’armée israélienne appelle à l’évacuation de la ville de Gaza avant un assaut annoncé

L’armée israélienne a appelé samedi matin les habitants de la ville de Gaza à l’évacuer vers une zone déclarée “humanitaire” plus au sud, en prévision d’un assaut au sol sur cette agglomération, la plus grande du territoire palestinien dévasté par 23 mois de guerre.Le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, a lancé cet appel sur les réseaux sociaux alors que l’ONU, qui estime à environ un million les résidents de la région, a averti d’un “désastre” en cas d’expansion de l’offensive sur la ville de Gaza. En fin de matinée, il a aussi averti les habitants d’un secteur du sud ouest de la ville de fuir la tour Al-Rouya du quartier Al-Rimal avant une frappe à venir, au lendemain du bombardement d’un bâtiment similaire. L’armée, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville affirme vouloir s’en emparer pour venir à bout du Hamas et libérer les otages qu’il retient encore.L’appel à évacuer intervient après que le président américain, Donald Trump, a affirmé vendredi que les Etats-Unis étaient “en négociation approfondie avec le Hamas”, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre. “Nous leur disons: +Libérez-les (otages NDLR) tous immédiatement”, sinon “ça va être terrible”, a-t-il dit. M. Trump a également avancé que certains des otages pourraient être “morts récemment”. L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 captifs restants à Gaza – sur 251 enlevés le 7-Octobre –  sont morts.Le mouvement islamiste palestinien a donné son accord en août à une proposition de trêve et libération des otages présentée par les médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar). Mais le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige qu’il rende les armes et dit vouloir prendre le contrôle sécuritaire de la bande de Gaza. – “L’armée ment” -Dans son message, le colonel Adraee précise que pour “faciliter le départ des habitants” de la ville de Gaza, le secteur côtier d’Al-Mawasi, dans le sud du territoire, est déclaré “zone humanitaire”. Selon l’armée, cette zone comprend des “infrastructures humanitaires essentielles”, et est approvisionnée “en nourriture, tentes, médicaments et équipements médicaux”. Depuis le début de la guerre, qui a ravagé la bande de Gaza, désormais en proie à la famine sur 20% du territoire selon l’ONU, l’armée a souvent bombardé des zones déclarées “humanitaires” et “sûres”, affirmant y viser des combattants du Hamas. “L’armée ment aux gens, quand nous allons chercher de l’aide (…) ils ouvrent le feu”, s’indigne Abdelnasser Muchtaha, 48 ans, déplacé à l’ouest de la ville de Gaza après avoir quitté son quartier pilonné de Zeitoun. Il affirme vouloir “pour l’instant” rester sur place. Déja déplacé à Al-Mawasi, avec sa famille, Bassam al-Astal, 52 ans, assène que la zone n’est “ni humanitaire ni sûre”. “C’est là qu’il y a chaque jour le plus de martyrs, il n’y a pas de place pour les tentes, pas de services humanitaires, pas d’eau, pas d’assainissement, pas d’aide alimentaire”, dit-il. Vendredi, l’armée israélienne a bombardé après un appel à évacuer, une tour d’immeuble dans le centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Selon l’armée, tout comme la tour Al-Rouya, le Hamas l’utilisait pour opérer. Elle avait auparavant prévenu qu’elle ciblerait les “infrastructures terroristes”, en particulier dans des tours d’immeubles. Le Hamas a fustigé “des mensonges éhontés”.  – “Propagande diabolique” -La Défense civile du territoire palestinien, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, a fait état de 42 personnes tuées vendredi par des tirs ou bombardements israéliens, dont la moitié dans la ville de Gaza.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile. Le Hamas a dans le même temps diffusé une vidéo montrant deux otages – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – au moment où les proches et soutiens de ces captifs se mobilisaient à travers Israël pour marquer leurs 700 jours de détention et réclamer leur retour.  La séquence montre M. Gilboa-Dalal demandant à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive dans la ville de Gaza. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination”, a réagi le Premier ministre israélien, après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

L’armée israélienne appelle à l’évacuation de la ville de Gaza avant un assaut annoncé

L’armée israélienne a appelé samedi matin les habitants de la ville de Gaza à l’évacuer vers une zone déclarée “humanitaire” plus au sud, en prévision d’un assaut au sol sur cette agglomération, la plus grande du territoire palestinien dévasté par 23 mois de guerre.Le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, a lancé cet appel sur les réseaux sociaux alors que l’ONU, qui estime à environ un million les résidents de la région, a averti d’un “désastre” en cas d’expansion de l’offensive sur la ville de Gaza. En fin de matinée, il a aussi averti les habitants d’un secteur du sud ouest de la ville de fuir la tour Al-Rouya du quartier Al-Rimal avant une frappe à venir, au lendemain du bombardement d’un bâtiment similaire. L’armée, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville affirme vouloir s’en emparer pour venir à bout du Hamas et libérer les otages qu’il retient encore.L’appel à évacuer intervient après que le président américain, Donald Trump, a affirmé vendredi que les Etats-Unis étaient “en négociation approfondie avec le Hamas”, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre. “Nous leur disons: +Libérez-les (otages NDLR) tous immédiatement”, sinon “ça va être terrible”, a-t-il dit. M. Trump a également avancé que certains des otages pourraient être “morts récemment”. L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 captifs restants à Gaza – sur 251 enlevés le 7-Octobre –  sont morts.Le mouvement islamiste palestinien a donné son accord en août à une proposition de trêve et libération des otages présentée par les médiateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar). Mais le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige qu’il rende les armes et dit vouloir prendre le contrôle sécuritaire de la bande de Gaza. – “L’armée ment” -Dans son message, le colonel Adraee précise que pour “faciliter le départ des habitants” de la ville de Gaza, le secteur côtier d’Al-Mawasi, dans le sud du territoire, est déclaré “zone humanitaire”. Selon l’armée, cette zone comprend des “infrastructures humanitaires essentielles”, et est approvisionnée “en nourriture, tentes, médicaments et équipements médicaux”. Depuis le début de la guerre, qui a ravagé la bande de Gaza, désormais en proie à la famine sur 20% du territoire selon l’ONU, l’armée a souvent bombardé des zones déclarées “humanitaires” et “sûres”, affirmant y viser des combattants du Hamas. “L’armée ment aux gens, quand nous allons chercher de l’aide (…) ils ouvrent le feu”, s’indigne Abdelnasser Muchtaha, 48 ans, déplacé à l’ouest de la ville de Gaza après avoir quitté son quartier pilonné de Zeitoun. Il affirme vouloir “pour l’instant” rester sur place. Déja déplacé à Al-Mawasi, avec sa famille, Bassam al-Astal, 52 ans, assène que la zone n’est “ni humanitaire ni sûre”. “C’est là qu’il y a chaque jour le plus de martyrs, il n’y a pas de place pour les tentes, pas de services humanitaires, pas d’eau, pas d’assainissement, pas d’aide alimentaire”, dit-il. Vendredi, l’armée israélienne a bombardé après un appel à évacuer, une tour d’immeuble dans le centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Selon l’armée, tout comme la tour Al-Rouya, le Hamas l’utilisait pour opérer. Elle avait auparavant prévenu qu’elle ciblerait les “infrastructures terroristes”, en particulier dans des tours d’immeubles. Le Hamas a fustigé “des mensonges éhontés”.  – “Propagande diabolique” -La Défense civile du territoire palestinien, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, a fait état de 42 personnes tuées vendredi par des tirs ou bombardements israéliens, dont la moitié dans la ville de Gaza.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile. Le Hamas a dans le même temps diffusé une vidéo montrant deux otages – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – au moment où les proches et soutiens de ces captifs se mobilisaient à travers Israël pour marquer leurs 700 jours de détention et réclamer leur retour.  La séquence montre M. Gilboa-Dalal demandant à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive dans la ville de Gaza. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination”, a réagi le Premier ministre israélien, après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

Pour les réassureurs, des perspectives de stabilité malgré la baisse des prix

Les réassureurs, qui se retrouvent à partir de samedi pour plusieurs jours à Monaco pour leurs traditionnels “Rendez-vous de septembre”, s’apprêtent à faire face à une baisse des prix dans ce secteur, qui ne bousculera toutefois pas leur stabilité, selon les analystes.Les réassureurs, dont le métier consiste à assurer les assureurs, commencent à l’automne les négociations annuelles avec leurs clients assureurs sur le montant des primes que ces derniers leur versent. En échange, les réassureurs prennent en charge une partie des risques portés par les assureurs, en se positionnant sur les risques les plus extrêmes et moins fréquents (tempêtes, feux de forêt, émeutes, attentats terroristes…).En 2024, le marché de la réassurance mondiale s’élevait à 400 milliards de dollars, près de 20 fois moins que celui de l’assurance traditionnelle.Lors des précédentes années, les principaux réassureurs mondiaux, comme Munich Re ou Swiss Re, avaient imposé une hausse des prix et établi des conditions tarifaires et contractuelles qui leur étaient plus favorables.Mais, selon les analystes, le pic des prix de la réassurance est aujourd’hui passé.”On a atteint un point haut en 2024. Et depuis, on le voit au niveau du renouvellement (des contrats), les prix ont tendance à baisser”, a expliqué à l’AFP Manuel Arrivé, de l’agence de notation Fitch. “On pense que cette tendance va perdurer” car “il y a une dynamique d’offre et de la demande de plus en plus en faveur des assureurs et en défaveur des réassureurs”.L’agence de notation considère que le secteur sera “détérioré” en 2026. Elle met entre autres en avant l’augmentation des coûts des sinistres.Ceux des incendies dévastateurs de Los Angeles, évalués à 40 milliards de dollars, pèsent eux seuls pour la moitié des sinistres liés aux catastrophes naturelles.”On a déjà 80 milliards (de dollars) de sinistres à fin juin. Il fait peu de doute qu’on va dépasser 100 milliards avec le deuxième semestre”, a précisé Alexis Valleron, délégué général de l’Association des professionnels de la réassurance en France (Apref), devant la presse vendredi.2024 a été la cinquième année consécutive où le coût des sinistres des périls naturels a dépassé 100 milliards de dollars dans le monde.- Risque émeutes en hausse -Face à la multiplication des catastrophes naturelles, la plupart des réassureurs ont décidé ces dernières années de moins s’exposer à certains périls.Dans ce contexte, les réassureurs peuvent compter sur leurs capitaux.S&P Global considère “le secteur mondial de la réassurance comme stable, soutenu par le capital robuste des réassureurs, des marges de souscription solides, des rendements d’investissement élevés et des perspectives de bénéfices encore favorables au-dessus du coût du capital du secteur”, décrit l’agence de notation dans un rapport.Les dirigeants de l’Apref ont également évoqué le risque émeutes après des années marquées par les troubles sociaux en France, notamment en 2023 après la mort de Nahel, adolescent tué par un tir policier, ou l’insurrection en Nouvelle-Calédonie à l’été 2024.Les émeutes en Nouvelle-Calédonie ont, à elles seules, coûté un milliard d’euros aux assureurs (dont 500 millions aux réassureurs), sur un coût total des dégâts estimé à 2,2 milliards. Le bilan des émeutes de l’été 2023 en France avait été de 730 millions d’euros (200 millions pour les réassureurs).Selon un article des Echos publié jeudi, le gouvernement prévoit de créer un fonds de réassurance pour couvrir les dégâts liés aux émeutes, sur le modèle du régime des catastrophes naturelles. “Il faut qu’il y ait une définition précise et il faut savoir ce que prendra en charge un mécanisme d’Etat”, a insisté Dominique Lauré, vice-président de l’Apref. Selon lui, “il faut qu’il y ait une incitation au maintien de l’ordre pour l’Etat”. Et non pas “un mécanisme qui fait que l’Etat n’a finalement plus intérêt à maintenir l’ordre puisque les conséquences économiques sont prises en charge par un fonds”, estime celui qui est également directeur général adjoint de Liberty Mutual Reinsurance.

Thaïlande: le Premier ministre élu s’engage à organiser de nouvelles élections

Le Premier ministre élu thaïlandais Anutin Charnvirakul a assuré samedi vouloir organiser, comme il s’y est engagé, des législatives dans un délai de quatre mois.”Je pense que nous sommes clairs sur le plan politique : nous allons dissoudre le parlement dans quatre mois”, a-t-il lancé lors d’une réunion à son siège de son parti, le Bhumjaithai,  retransmise par les médias thaïlandais.”Je vais essayer de former mon cabinet le plus rapidement possible”, a-t-il souligné, au lendemain de son élection comme Premier ministre par le Parlement, à la suite de la destitution de Paetongtarn Shinawatra.Le magnat conservateur a obtenu le soutien du Parti du Peuple, jusque-là principal parti d’opposition, qui a exigé une dissolution du Parlement et l’organisation de nouvelles élections dans un délai de quatre mois.Le pouvoir de dissoudre le Parlement relève cependant du roi. Il revient également au souverain d’approuver formellement la nomination d’Anutin Charnvirakul comme Premier ministre.Anutin Charnvirakul, dont le parti avait lâché Paetongtarn Shinawatra en juin en raison de sa gestion du conflit frontalier avec le Cambodge, avait assuré vendredi, après son élection, qu’il respecterait “tous les accords”. Il avait par ailleurs assuré qu’il n’y aurait “ni favoritisme, ni persécution, ni vengeance” à l’encontre du père de celle-ci, l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra (2001-2006), qui a annoncé vendredi avoir quitté le pays.La Cour suprême doit se prononcer mardi sur la libération anticipée dont a bénéficié Thaksin peu après qu’il fut rentré d’exil en août 2023. L’ancien dirigeant, qui avait été condamné à huit ans de prison pour corruption, risque une réincarcération, selon certains analystes.Thaksin, qui a indiqué vendredi s’être rendu à Dubaï, a assuré qu’il entendait revenir au pays d’ici mardi.”Je prévois de retourner en Thaïlande au plus tard le 8 (septembre, ndlr) afin de me rendre personnellement au tribunal”, a-t-il affirmé sur X.Dans un autre dossier, il avait été acquitté le 22 août du crime de lèse-majesté.

Le Japon célèbre la majorité du seul jeune héritier masculin au trône

Le Japon a célébré samedi l’entrée dans l’âge adulte du prince Hisahito, seul jeune héritier masculin au trône, sur les épaules duquel repose l’avenir de la famille impériale.Le neveu de l’empereur Naruhito, deuxième dans l’ordre de succession après son père, a reçu une coiffe traditionnelle faite de soie noire et de laque, symbolisant sa maturité, lors de la cérémonie officielle au palais impérial de Tokyo.”Je m’acquitterai de mes devoirs, conscient de mes responsabilités en tant que membre adulte de la famille impériale”, a déclaré le prince, portant le costume jaune traditionnel des mineurs, devant l’empereur Naruhito et l’impératrice Masako.Il a ensuite revêtu un vêtement sombre réservé aux membres adultes de la famille royale, avant de monter à bord d’une calèche pour assister à la suite de la cérémonie.Le jeune étudiant fêtait ses 19 ans samedi. Il est devenu majeur à ses 18 ans, mais la cérémonie a été retardée d’un an pour lui permettre de terminer ses études secondaires.Il est le fils unique du prince Akishino, 59 ans, frère de l’empereur Naruhito, 65 ans, et de la princesse Kiko, 58 ans.La famille impériale ne détient aucun pouvoir politique mais conserve une forte valeur symbolique au Japon.- Succession en question -La princesse Aiko, 23 ans, fille unique de Naruhito, ne peut pas succéder à son père selon une règle en vigueur depuis 1947, car elle est une femme, une disposition critiquée par un comité de l’ONU.Pourtant, neuf japonais sur dix sont favorables à ce qu’une femme puisse accéder au trône, selon un sondage de l’agence de presse Kyodo. “Pour moi, cela ne fait aucune différence qu’une femme ou un homme devienne empereur”, a déclaré à l’AFP Yuta Hinago, barman à Tokyo. “Le genre n’a pas d’importance”, a renchéri Minori Ichinose, 28 ans, vendeuse, ajoutant soutenir l’idée d’une impératrice.La question de la succession royale agite le Japon depuis des décennies. En 2005, un comité gouvernemental avait recommandé que celle-ci revienne à l’enfant aîné, quel que soit son sexe.Cette décision semblait ouvrir la voie à la fille de l’empereur, mais la naissance de Hisahito l’année suivante avait mis fin au débat.Selon la religion shinto, les empereurs du Japon descendent de la déesse du soleil, Amaterasu, et la légende fait remonter leur lignée à plus de 2.600 ans.Après la défaite du Japon à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’occupant américain avait maintenu l’institution pour préserver la cohésion nationale.Les traditionalistes estiment que la “lignée impériale ininterrompue” masculine est le fondement du Japon, et qu’un changement diviserait le pays.-Femmes sous pression -Historiquement, les épouses des membres de la famille royale ont subi une pression intense pour donner naissance à des fils.L’impératrice Masako, ancienne diplomate de haut rang, a longtemps souffert d’une maladie liée au stress après avoir intégré la famille royale, attribuée par certains à la pression d’avoir un garçon. La sœur de Hisahito, Mako, a épousé son petit ami d’université et développé un syndrome de stress post-traumatique en raison de l’intérêt intense de la presse à scandale pour sa belle-famille. Le couple vit désormais aux États-Unis, où ils ont eu un bébé.Lorsqu’elles se marient, les femmes de la famille royale sont contraintes de quitter leur famille. Pour moderniser l’institution, une proposition prévoit qu’elles puissent continuer à exercer leurs fonctions publiques après leurs noces.Les conservateurs, eux, font plutôt pression pour que la famille royale réintègre des parents éloignés masculins.Mais il n’est pas certain que ces hommes soient prêts à renoncer à leur liberté pour perpétuer la lignée.

Le Japon célèbre la majorité du seul jeune héritier masculin au trône

Le Japon a célébré samedi l’entrée dans l’âge adulte du prince Hisahito, seul jeune héritier masculin au trône, sur les épaules duquel repose l’avenir de la famille impériale.Le neveu de l’empereur Naruhito, deuxième dans l’ordre de succession après son père, a reçu une coiffe traditionnelle faite de soie noire et de laque, symbolisant sa maturité, lors de la cérémonie officielle au palais impérial de Tokyo.”Je m’acquitterai de mes devoirs, conscient de mes responsabilités en tant que membre adulte de la famille impériale”, a déclaré le prince, portant le costume jaune traditionnel des mineurs, devant l’empereur Naruhito et l’impératrice Masako.Il a ensuite revêtu un vêtement sombre réservé aux membres adultes de la famille royale, avant de monter à bord d’une calèche pour assister à la suite de la cérémonie.Le jeune étudiant fêtait ses 19 ans samedi. Il est devenu majeur à ses 18 ans, mais la cérémonie a été retardée d’un an pour lui permettre de terminer ses études secondaires.Il est le fils unique du prince Akishino, 59 ans, frère de l’empereur Naruhito, 65 ans, et de la princesse Kiko, 58 ans.La famille impériale ne détient aucun pouvoir politique mais conserve une forte valeur symbolique au Japon.- Succession en question -La princesse Aiko, 23 ans, fille unique de Naruhito, ne peut pas succéder à son père selon une règle en vigueur depuis 1947, car elle est une femme, une disposition critiquée par un comité de l’ONU.Pourtant, neuf japonais sur dix sont favorables à ce qu’une femme puisse accéder au trône, selon un sondage de l’agence de presse Kyodo. “Pour moi, cela ne fait aucune différence qu’une femme ou un homme devienne empereur”, a déclaré à l’AFP Yuta Hinago, barman à Tokyo. “Le genre n’a pas d’importance”, a renchéri Minori Ichinose, 28 ans, vendeuse, ajoutant soutenir l’idée d’une impératrice.La question de la succession royale agite le Japon depuis des décennies. En 2005, un comité gouvernemental avait recommandé que celle-ci revienne à l’enfant aîné, quel que soit son sexe.Cette décision semblait ouvrir la voie à la fille de l’empereur, mais la naissance de Hisahito l’année suivante avait mis fin au débat.Selon la religion shinto, les empereurs du Japon descendent de la déesse du soleil, Amaterasu, et la légende fait remonter leur lignée à plus de 2.600 ans.Après la défaite du Japon à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’occupant américain avait maintenu l’institution pour préserver la cohésion nationale.Les traditionalistes estiment que la “lignée impériale ininterrompue” masculine est le fondement du Japon, et qu’un changement diviserait le pays.-Femmes sous pression -Historiquement, les épouses des membres de la famille royale ont subi une pression intense pour donner naissance à des fils.L’impératrice Masako, ancienne diplomate de haut rang, a longtemps souffert d’une maladie liée au stress après avoir intégré la famille royale, attribuée par certains à la pression d’avoir un garçon. La sœur de Hisahito, Mako, a épousé son petit ami d’université et développé un syndrome de stress post-traumatique en raison de l’intérêt intense de la presse à scandale pour sa belle-famille. Le couple vit désormais aux États-Unis, où ils ont eu un bébé.Lorsqu’elles se marient, les femmes de la famille royale sont contraintes de quitter leur famille. Pour moderniser l’institution, une proposition prévoit qu’elles puissent continuer à exercer leurs fonctions publiques après leurs noces.Les conservateurs, eux, font plutôt pression pour que la famille royale réintègre des parents éloignés masculins.Mais il n’est pas certain que ces hommes soient prêts à renoncer à leur liberté pour perpétuer la lignée.