Fleetwood in tie for lead at halfway stage in Abu Dhabi

Tommy Fleetwood produced another strong round on Friday to head into the weekend at the Abu Dhabi Championship tied for the lead with fellow Englishman Aaron Rai.Fleetwood started his second round with three birdies in a row and carded seven in total, shooting a six-under 66 to climb to 14-under for the tournament.The two-time former winner and reigning FedEx Cup champion began the day in a five-way share of the lead but soon hit the front after catching up with early starter Nacho Elvira.Fleetwood’s lone bogey came at the 15th but he gained that stroke back on the next hole with a putt from 12 feet.”Really good day. I got off to the perfect start. Birdie, birdie, birdie,” said Fleetwood.”That was good, especially when you’ve had a good round the day before. They always say it’s hard to follow up a good round with another good one, or a low one with another one.”Fleetwood is level with Rai, who delivered the highlight of the day with an albatross at the par-five second hole.”I actually caught it a little bit clean off the face, the line was great. I think it probably pitched around the front edge and chased its way down there,” said Rai, who holed out from around 220 yards.”We couldn’t see it from back on the fairway, so it was a nice surprise.”Rai carried that momentum through his round and added five birdies to sign for an eight-under 64. “It was really good. Struck it really well tee-to-green. Had a lot of chances. Just felt very stress-free overall,” he said.Richard Sterne, Andy Sullivan and Nicolai Hojgaard are two shots behind at the head of the chasing pack.Shane Lowry, who matched Ryder Cup team-mate Fleetwood on Thursday, dropped off the pace with back-to-back bogeys to close out round two as he recorded a three-under 69.Rory McIlroy is six shots off the top as the Northern Irishman carded another four-under 68. Matt Fitzpatrick and Robert McIntyre are a further shot behind.

Louis Schweitzer, humaniste et grande figure de l’industrie

Grand patron de l’automobile, mais aussi humaniste cultivé et défenseur des animaux, Louis Schweitzer, décédé à l’âge de 83 ans, a illustré l’éclectisme de la haute fonction publique à la française.Petit-neveu du docteur Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix en 1952, fils d’un directeur général du Fonds monétaire international et cousin de Jean-Paul Sartre, ce protestant de famille alsacienne, né à Genève en Suisse le 8 juillet 1942, s’est imposé tant dans le monde des affaires qu’en politique, ou plus tard dans le domaine culturel.A la tête de Renault de 1992 à 2005, le constructeur, longtemps vu comme le “laboratoire social” de la France d’après-guerre, s’est métamorphosé en multinationale, d’abord via la privatisation puis par une alliance structurante et mouvementée avec le japonais Nissan, signée en 1999, après l’échec d’un premier mariage avec le suédois Volvo.La même année, Louis Schweitzer, qui a passé au total 20 ans chez Renault, avait aussi signé le rachat de la marque roumaine Dacia, au départ pour concevoir une voiture à bas prix destinée aux pays de l’ancienne Europe de l’Est, devenue ensuite un immense succès commercial.L’ancien patron aux emblématiques lunettes rondes avait par la suite mis en cause publiquement la gestion de son successeur Carlos Ghosn dans les difficultés ultérieures rencontrées par Renault avec son allié japonais.Cet homme de dossiers, longiligne et d’humeur égale, avait aussi rencontré son lot de vicissitudes: lorsqu’il a annoncé la fermeture de l’usine Renault de Vilvorde en Belgique, ou lorsqu’il fut, comme directeur de cabinet de Laurent Fabius, cité dans les affaires du sang contaminé et des écoutes de l’Elysée.”C’est par hasard”, avait-il confié plus tard, que ce haut fonctionnaire avait été amené, en 1981 après l’arrivée d’un gouvernement socialiste au pouvoir en France, à travailler auprès de M. Fabius, comme directeur de cabinet au Budget, puis à l’Industrie, et enfin à l’Hôtel Matignon.- “respect de la vie” -Un  peu “par hasard” aussi qu’il était arrivé en mai 1986, au lendemain de législatives perdues par la gauche, chez Renault aux côtés du PDG Georges Besse – assassiné la même année par Action Directe.Un monde automobile où cet opiniâtre est devenu le dauphin de Raymond Lévy, successeur de Besse, avant de prendre la tête du groupe au losange.Après son départ de la firme de Billancourt, cet amateur d’art contemporain, père de deux filles, était resté très actif dans le domaine économique. Il avait intégré les conseils d’administration de grands groupes comme Volvo, BNP, L’Oréal ou Veolia Environnement.Grand collectionneur de bandes dessinées, il avait fondé la Société des amis du musée du Quai Branly, présidé le conseil d’administration du festival d’Avignon et du Musée du Louvre.En 2005, cet humaniste avait aussi dirigé la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), aujourd’hui absorbée par le Défenseur des Droits, où la Cour des Comptes lui avait reproché une “opacité dans les comptes”.  Louis Schweitzer a également présidé le conseil de surveillance du quotidien Le Monde.Ces dernières années, il s’était engagé pour des causes plus sociales. De 2011 à 2020, il avait présidé Initiative France, un réseau d’aide à la création d’entreprises dans les quartiers défavorisés. Il avait aussi pris la tête un temps de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) après la démission d’Olivier Duhamel, visé par une enquête pour viols sur mineur.En 2012, il avait mis sa notoriété au service de la cause animale en prenant la tête de la Fondation droit animal, éthique, et sciences (LFDA). Alors qu’il menait campagne contre l’élevage des poulets en batterie industrielle vendus dans les supermarchés, pour défendre “les poulets en liberté”, il s’était souvenu auprès de l’AFP en 2018 de son grand-oncle Albert Schweitzer qui “défendait le respect de la vie”.

Louis Schweitzer, humaniste et grande figure de l’industrie

Grand patron de l’automobile, mais aussi humaniste cultivé et défenseur des animaux, Louis Schweitzer, décédé à l’âge de 83 ans, a illustré l’éclectisme de la haute fonction publique à la française.Petit-neveu du docteur Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix en 1952, fils d’un directeur général du Fonds monétaire international et cousin de Jean-Paul Sartre, ce protestant de famille alsacienne, né à Genève en Suisse le 8 juillet 1942, s’est imposé tant dans le monde des affaires qu’en politique, ou plus tard dans le domaine culturel.A la tête de Renault de 1992 à 2005, le constructeur, longtemps vu comme le “laboratoire social” de la France d’après-guerre, s’est métamorphosé en multinationale, d’abord via la privatisation puis par une alliance structurante et mouvementée avec le japonais Nissan, signée en 1999, après l’échec d’un premier mariage avec le suédois Volvo.La même année, Louis Schweitzer, qui a passé au total 20 ans chez Renault, avait aussi signé le rachat de la marque roumaine Dacia, au départ pour concevoir une voiture à bas prix destinée aux pays de l’ancienne Europe de l’Est, devenue ensuite un immense succès commercial.L’ancien patron aux emblématiques lunettes rondes avait par la suite mis en cause publiquement la gestion de son successeur Carlos Ghosn dans les difficultés ultérieures rencontrées par Renault avec son allié japonais.Cet homme de dossiers, longiligne et d’humeur égale, avait aussi rencontré son lot de vicissitudes: lorsqu’il a annoncé la fermeture de l’usine Renault de Vilvorde en Belgique, ou lorsqu’il fut, comme directeur de cabinet de Laurent Fabius, cité dans les affaires du sang contaminé et des écoutes de l’Elysée.”C’est par hasard”, avait-il confié plus tard, que ce haut fonctionnaire avait été amené, en 1981 après l’arrivée d’un gouvernement socialiste au pouvoir en France, à travailler auprès de M. Fabius, comme directeur de cabinet au Budget, puis à l’Industrie, et enfin à l’Hôtel Matignon.- “respect de la vie” -Un  peu “par hasard” aussi qu’il était arrivé en mai 1986, au lendemain de législatives perdues par la gauche, chez Renault aux côtés du PDG Georges Besse – assassiné la même année par Action Directe.Un monde automobile où cet opiniâtre est devenu le dauphin de Raymond Lévy, successeur de Besse, avant de prendre la tête du groupe au losange.Après son départ de la firme de Billancourt, cet amateur d’art contemporain, père de deux filles, était resté très actif dans le domaine économique. Il avait intégré les conseils d’administration de grands groupes comme Volvo, BNP, L’Oréal ou Veolia Environnement.Grand collectionneur de bandes dessinées, il avait fondé la Société des amis du musée du Quai Branly, présidé le conseil d’administration du festival d’Avignon et du Musée du Louvre.En 2005, cet humaniste avait aussi dirigé la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), aujourd’hui absorbée par le Défenseur des Droits, où la Cour des Comptes lui avait reproché une “opacité dans les comptes”.  Louis Schweitzer a également présidé le conseil de surveillance du quotidien Le Monde.Ces dernières années, il s’était engagé pour des causes plus sociales. De 2011 à 2020, il avait présidé Initiative France, un réseau d’aide à la création d’entreprises dans les quartiers défavorisés. Il avait aussi pris la tête un temps de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) après la démission d’Olivier Duhamel, visé par une enquête pour viols sur mineur.En 2012, il avait mis sa notoriété au service de la cause animale en prenant la tête de la Fondation droit animal, éthique, et sciences (LFDA). Alors qu’il menait campagne contre l’élevage des poulets en batterie industrielle vendus dans les supermarchés, pour défendre “les poulets en liberté”, il s’était souvenu auprès de l’AFP en 2018 de son grand-oncle Albert Schweitzer qui “défendait le respect de la vie”.

MSF accuses powerful nations of weakening S.Africa’s G20 health textFri, 07 Nov 2025 13:10:55 GMT

Powerful G20 nations are pushing back on efforts to promote global access for health at this month’s summit in South Africa, medical charity Doctors Without Borders (MSF) warned Friday, calling the move disappointing.South Africa chose “Solidarity, Equality, Sustainability” as the theme for its presidency of the group of leading economies but has faced some resistance, …

MSF accuses powerful nations of weakening S.Africa’s G20 health textFri, 07 Nov 2025 13:10:55 GMT Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A la COP30, le front contre les énergies fossiles se réveille

Le sommet de dirigeants mondiaux sur le climat se poursuit vendredi à Belem, au Brésil, après une première journée marquée par des discours crus sur l’échec à freiner le réchauffement mais offensifs pour l’avenir, y compris contre l’industrie pétrolière.Des dizaines de ministres et quelques chefs d’Etat et de gouvernement, dont ceux d’Espagne, d’Allemagne et de Namibie, défileront encore à la tribune. Puis s’ouvriront lundi deux semaines de très lourdes négociations annuelles de la conférence de l’ONU à Belem – la première COP en Amazonie.Forcés de réconcilier leurs discours avec le fait que les 11 dernières années sont les 11 plus chaudes jamais mesurées, et face aux terribles bilans des ouragans et canicules, l’ONU et des chefs d’Etat et de gouvernement ont dû jeudi se rendre à l’évidence, à l’ouverture de la COP30.Ils ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5°C de réchauffement, la limite la plus ambitieuse inscrite dans l’accord de Paris il y a dix ans, mais sans se résigner à 2°C, l’autre limite négociée alors.L’atmosphère de crise, renforcée par l’absence des dirigeants des plus gros pollueurs, à commencer par le président américain Donald Trump, est néanmoins propice aux injonctions à la remobilisation.Deux ans après l’adoption inédite à Dubaï d’un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, certains pays refusent que le monde se détourne du problème climatique.Ils ont applaudi une phrase de l’hôte de cette COP, Luiz Inacio Lula da Silva, qui dans son discours d’ouverture a appelé à une “feuille de route” pour “surmonter la dépendance aux combustibles fossiles”.- “Gaz fossiles toxiques” -Parmi ces pays figurent des Européens et de nombreuses petites îles dont l’avenir est hypothéqué par l’intensification des cyclones et la montée des océans.Le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, dans les Caraïbes, Gaston Browne, a tempêté contre “les grands pollueurs (qui) continuent de détruire délibérément nos environnements marins et terrestres avec leurs gaz fossiles toxiques”.La sortie du pétrole revient chez de nombreux Européens. Malgré leurs récentes divisions, ils se targuent de réduire depuis plus de trois décennies leurs émissions de gaz à effet de serre et de viser -90% d’ici 2040.Chaque pays doit “élaborer sa stratégie pour éliminer progressivement les combustibles fossiles”, a appelé le président français Emmanuel Macron.- “Pas facile” -La “feuille de route” de Lula sur les énergies fossiles est interprétée comme “un signal clair des priorités du Brésil pour la COP30″, selon Katrine Petersen, du centre de réflexion E3G.”Pas forcément dans les négociations officielles, mais dans l’agenda d’actions” volontaires qui les accompagne, dit à l’AFP Marta Salomon, du centre de réflexion brésilien Instituto Talanoa.Mais le pays hôte du sommet se débat, comme d’autres, avec ses propres contradictions: le Brésil vient de se lancer dans l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie, au grand dam des écologistes.Mardi lors d’un entretien à des agences de presse, dont l’AFP, le président brésilien avait lancé: “Nous voulons également proposer une voie pour réduire l’utilisation des combustibles fossiles”. Mais il avait ajouté: “Ce n’est pas facile”.Les paroles de Lula indiquent un intérêt à “pousser politiquement” le sujet à la COP, mais cela ne signifie pas qu’il faille s’attendre à un consensus entre les 200 pays, a prévenu jeudi une source diplomatique brésilienne.- “Langage d’amour” -Les chances d’une décision formelle hostile aux énergies fossiles sont en effet perçues comme quasi-nulles à Belem, le consensus étant obligatoire.Mais la COP30 va donner une place centrale aux engagements volontaires des pays, ce qui pourrait aussi donner des annonces autour du méthane, ingrédient principal du gaz fossile qui s’échappe facilement des gazoducs et installations gazières.Un “frein d’urgence” sur les fuites de méthane doit être actionné, a plaidé Mia Mottley, Première ministre des Barbades. “Ce serait gagnant-gagnant car cela parle le langage d’amour du secteur pétrogazier tout en parlant le langage d’amour de ceux d’entre nous qui veulent sauver la planète”.burs-ico/tmo/lpa

A la COP30, le front contre les énergies fossiles se réveille

Le sommet de dirigeants mondiaux sur le climat se poursuit vendredi à Belem, au Brésil, après une première journée marquée par des discours crus sur l’échec à freiner le réchauffement mais offensifs pour l’avenir, y compris contre l’industrie pétrolière.Des dizaines de ministres et quelques chefs d’Etat et de gouvernement, dont ceux d’Espagne, d’Allemagne et de Namibie, défileront encore à la tribune. Puis s’ouvriront lundi deux semaines de très lourdes négociations annuelles de la conférence de l’ONU à Belem – la première COP en Amazonie.Forcés de réconcilier leurs discours avec le fait que les 11 dernières années sont les 11 plus chaudes jamais mesurées, et face aux terribles bilans des ouragans et canicules, l’ONU et des chefs d’Etat et de gouvernement ont dû jeudi se rendre à l’évidence, à l’ouverture de la COP30.Ils ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5°C de réchauffement, la limite la plus ambitieuse inscrite dans l’accord de Paris il y a dix ans, mais sans se résigner à 2°C, l’autre limite négociée alors.L’atmosphère de crise, renforcée par l’absence des dirigeants des plus gros pollueurs, à commencer par le président américain Donald Trump, est néanmoins propice aux injonctions à la remobilisation.Deux ans après l’adoption inédite à Dubaï d’un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, certains pays refusent que le monde se détourne du problème climatique.Ils ont applaudi une phrase de l’hôte de cette COP, Luiz Inacio Lula da Silva, qui dans son discours d’ouverture a appelé à une “feuille de route” pour “surmonter la dépendance aux combustibles fossiles”.- “Gaz fossiles toxiques” -Parmi ces pays figurent des Européens et de nombreuses petites îles dont l’avenir est hypothéqué par l’intensification des cyclones et la montée des océans.Le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, dans les Caraïbes, Gaston Browne, a tempêté contre “les grands pollueurs (qui) continuent de détruire délibérément nos environnements marins et terrestres avec leurs gaz fossiles toxiques”.La sortie du pétrole revient chez de nombreux Européens. Malgré leurs récentes divisions, ils se targuent de réduire depuis plus de trois décennies leurs émissions de gaz à effet de serre et de viser -90% d’ici 2040.Chaque pays doit “élaborer sa stratégie pour éliminer progressivement les combustibles fossiles”, a appelé le président français Emmanuel Macron.- “Pas facile” -La “feuille de route” de Lula sur les énergies fossiles est interprétée comme “un signal clair des priorités du Brésil pour la COP30″, selon Katrine Petersen, du centre de réflexion E3G.”Pas forcément dans les négociations officielles, mais dans l’agenda d’actions” volontaires qui les accompagne, dit à l’AFP Marta Salomon, du centre de réflexion brésilien Instituto Talanoa.Mais le pays hôte du sommet se débat, comme d’autres, avec ses propres contradictions: le Brésil vient de se lancer dans l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie, au grand dam des écologistes.Mardi lors d’un entretien à des agences de presse, dont l’AFP, le président brésilien avait lancé: “Nous voulons également proposer une voie pour réduire l’utilisation des combustibles fossiles”. Mais il avait ajouté: “Ce n’est pas facile”.Les paroles de Lula indiquent un intérêt à “pousser politiquement” le sujet à la COP, mais cela ne signifie pas qu’il faille s’attendre à un consensus entre les 200 pays, a prévenu jeudi une source diplomatique brésilienne.- “Langage d’amour” -Les chances d’une décision formelle hostile aux énergies fossiles sont en effet perçues comme quasi-nulles à Belem, le consensus étant obligatoire.Mais la COP30 va donner une place centrale aux engagements volontaires des pays, ce qui pourrait aussi donner des annonces autour du méthane, ingrédient principal du gaz fossile qui s’échappe facilement des gazoducs et installations gazières.Un “frein d’urgence” sur les fuites de méthane doit être actionné, a plaidé Mia Mottley, Première ministre des Barbades. “Ce serait gagnant-gagnant car cela parle le langage d’amour du secteur pétrogazier tout en parlant le langage d’amour de ceux d’entre nous qui veulent sauver la planète”.burs-ico/tmo/lpa

Emmanuel Macron arrivé au Mexique pour “resserrer les liens”

Emmanuel Macron conclut vendredi sa tournée en Amérique latine par une visite à Mexico, où il entend “resserrer les liens” politiques et économiques entre la France et le Mexique, un an après l’entrée en fonctions de la présidente de gauche Claudia Sheinbaum.Le président français est arrivé dans la nuit de jeudi dans la capitale mexicaine en provenance du Brésil, ont constaté des journalistes de l’AFP.Il veut “resserrer les liens politiques et stratégiques” avec ce pays membre du G20 avec lequel “on partage beaucoup de valeurs” sur “le respect des règles fondant l’ordre international, le respect du multilatéralisme”, a dit l’Elysée aux journalistes.”La visite a aussi pour vocation d’approfondir nos liens économiques avec le Mexique”, a ajouté un conseiller du chef de l’Etat.”Ce sera l’occasion d’annoncer une accélération de notre coopération dans tous les domaines : économique, universitaire, scientifique, culturel, mais aussi en matière d’environnement, de santé, et de sécurité”, a déclaré pour sa part le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.Le dernier déplacement sur place d’un président français, François Hollande, remonte à onze ans.Emmanuel Macron doit s’entretenir vendredi dans la matinée avec son homologue mexicaine. Les deux présidents réuniront ensuite des dirigeants d’entreprises françaises et mexicaines.Le Mexique est le premier pays latino-américain investisseur en France, tandis que la France se classe comme le 11e investisseur étranger au Mexique.Au-delà de cet aspect économique, Claudia Sheinbaum a clairement fait savoir que pour Mexico, la priorité de cette visite était la demande de retour d’œuvres illustrant la vie et les croyances de la civilisation Mexica, anciennement appelée aztèque, conservées aujourd’hui en France.”Nous sommes très intéressés par certains +codex+”, “que nous souhaitons voir arriver au Mexique. C’est notre principal intérêt”, a dit la présidente la semaine dernière à la presse. Ils “sont très importants pour le Mexique”.Il s’agit notamment du “Codex Borbonicus”, conservé à l’Assemblée nationale française, composé de 36 feuilles en écorce de ficus, et long de 14 mètres.”C’est un dossier important sur lequel nous avons un dialogue qui est très ouvert avec les Mexicains”, a assuré l’Elysée avant le déplacement, soulignant la mise en place depuis septembre “d’un groupe de travail franco-mexicain qui rassemble nos meilleurs experts sur ces sujets”.”Toutes ces initiatives conjointes, on espère pouvoir en parler à Mexico”, a assuré la présidence française.