Euro-2025: L’Angleterre se reprend et coule les Pays-Bas

L’Angleterre s’est ressaisie en surclassant les Pays-Bas (4-0) grâce notamment à un doublé de Lauren James, mercredi à Zurich, et revient dans la course aux quarts de finale de l’Euro-2025 après sa défaite initiale contre la France (2-1).Une réponse cinglante. Les tenantes du titre ont remporté le duel qui opposait les deux derniers champions d’Europe. Avec désormais trois points au compteur, les Anglaises reviennent à la hauteur de leurs adversaires, méconnaissables, derrière les Bleues (6 pts) qui ont battu le pays de Galles (4-1) dans la soirée.Cette victoire sans trembler sur l’air de “Sweet Caroline”, allègrement entonné par les nombreux supporters des Lionesses qui ont égayé le Letzigrund, doit beaucoup au talent de Lauren James.Elle a ouvert le score d’un superbe tir de son pied gauche magique dans le coin (22e) avant de creuser l’écart à l’heure de jeu en reprenant une frappe d’Ella Toone renvoyée par le dos de Kerstin Casparij (60e).Arrivée en fin de convalescence à l’Euro, après une blessure aux ischio-jambiers en avril, Lauren James, dont le frère Reece est lui aussi international et comme elle sous contrat avec Chelsea, avait déjà mis le feu dans la défense française en début de match samedi dernier avant de baisser d’intensité.- Passivité -La joueuse du Bayern Munich Georgia Stanway aussi a une belle frappe sèche, qui a signé le 2-0 juste avant la mi-temps sur un mauvais renvoi de la défense (45e+2).Mais la passivité des Oranje était encore plus criante sur le quatrième but, inscrit lui par Toone qui a pu tranquillement ajuster sa frappe au milieu de trois défenseuses figées (67e).Daphne van Domselaar, la gardienne néerlandaise d’Arsenal, a passé une fin d’après-midi très pénible. Elle a évité une correction plus sévère encore, notamment devant Alessia Russo (82e).Avec le recul, la victoire facile des Néerlandaises d’entrée contre les Galloises (3-0), qui disputent leur toute première grande compétition, était donc trompeuse. Contre l’Angleterre, elles n’ont cadré qu’une seule frappe dans le match, et aucune avant l’heure de jeu !Vivianne Miedema, qui avait signé son 100e but en sélection samedi contre le Pays de Galles, a été transparente.Les Néerlandaises n’ont pas du tout été agressives au pressing, la recette qui avait permis aux Françaises de s’imposer.Dans le duel des bancs, la sélectionneuse néerlandaise de l’Angleterre, Sarina Wiegman, qui a la particularité d’avoir remporté les deux derniers Euros (en 2017 avec les Pays-Bas, en 2022 avec l’Angleterre), a gagné son duel avec le coach Andries Jonker.”Cette performance me rend très heureuse”, a commenté Wiegman après le coup de sifflet final. “Je pense que nous vraiment rebondi après le match contre la France. Notre conservation et la manière dont l’équipe a répondu aujourd’hui (mercredi), c’était vraiment bien.”Les championnes d’Europe sont toujours là et joueront leur qualification dimanche (21h00) face aux Galloises. Les Néerlandaises affronteront elles la France à la même heure. “C’est une lourde défaite et nous ne l’avons pas vu venir”, a commenté Jonker. “Mais nous devons croire en nos chances, sinon, ce ne sera pas la peine de nous présenter (sur le terrain).”

Guatemala: le bilan des séismes s’alourdit, quatre morts

Le bilan de la série de séismes qui ont secoué le Guatemala mardi s’est alourdi, passant à quatre morts mercredi après la découverte du corps d’un adolescent enseveli par un glissement de terrain.Les séismes les plus forts ont atteint, mardi après-midi, une magnitude de 4,8 et 5,7, avec des épicentres situés dans les localités d’Amatitlan et d’Alotenango, près de la capitale, selon le service géologique américain USGS. Selon l’agence de coordination des catastrophes Conred, le nombre de morts est passé à quatre avec la découverte du corps d’un adolescent à Santa Maria de Jesus (sud-ouest), la zone la plus touchée par les séismes. Quelques heures auparavant, le président Bernardo Arévalo avait annoncé sur X que le bilan était de trois morts: deux hommes dont le véhicule a été enseveli par des pierres et une femme victime d’un éboulement dans un village. Dans son dernier bilan, la Conred indique également que les séismes ont fait des centaines de sinistrés et endommagé des dizaines de maisons ainsi que plusieurs routes et un pont.M. Arévalo a suspendu mercredi les cours dans les écoles ainsi que la journée de travail dans les trois départements les plus touchés : Guatemala, Escuintla et Sacatepéquez. Après le premier tremblement de terre, survenu vers 15H00 (21H00 GMT), quelque 200 répliques ont été enregistrées, dont une vingtaine ressenties par la population, a précisé l’Institut local de sismologie. Des centaines de personnes ont passé la nuit de mardi à mercredi dans la rue ou les parcs par crainte de répliques.Carmen Carrillo, 49 ans, a ainsi dormi dehors avec sa famille à Palin, situé à 35 km au sud de la capitale. Les séismes de la veille “ont été très forts”, a-t-elle dit à l’AFP. À Santa Maria de Jesus, 50% des maisons présentent des dommages, y compris des bâtiments historiques, selon le maire Mario Pérez. La ville est privée d’électricité et est presque isolée en raison des éboulements qui encombrent les routes.Le président Arévalo est arrivé en hélicoptère dans cette ville à majorité indigène maya pour évaluer les dégâts. “Sachez que nous travaillons sans relâche pour la sécurité de toute la population”, a indiqué le dirigeant sur X, exprimant ses “plus profondes condoléances aux familles des défunts”.L’Amérique centrale subit fréquemment des séismes en raison de la convergence des plaques tectoniques des Caraïbes et de Cocos, ainsi que de failles géologiques locales.

Mondial des clubs: le PSG se balade contre le Real Madrid et va en finale

Le Paris SG champion d’Europe a donné la leçon au Real Madrid de Kylian Mbappé (4-0), mercredi en demi-finale de Mondial des clubs au stade Metlife près de New York, et défiera Chelsea dimanche pour le titre mondial.Ce match très attendu a accouché non pas d’une souris mais d’un nouveau récital du PSG, qui n’a laissé aucune miette au Real Madrid. Pour les Merengue, c’est la confirmation d’une saison noire sans titre majeur, d’une chute de la Maison blanche, loin des standards qui l’ont placé sur le toit de l’Europe six fois depuis 2014.Devant plus de 71.000 spectateurs, tout était réuni pourtant pour un match disputé, comme le regain de forme du Real sous la houlette de leur nouvel entraîneur Xabi Alonso et le retour de part et d’autre des leaders d’attaque français Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé. Mais il n’y a souvent eu qu’une seule véritable équipe sur le terrain: Paris qui distribue et accélère à l’envi.Les Parisiens ont été virevoltants comme souvent en cette deuxième moitié de saison, mais ils ont profité au départ d’erreurs coupables de leurs adversaires. Après deux grosses parades de Thibault Courtois devant Fabian Ruiz (4e) et Nuno Mendes (5e), Raul Asencio, qui palliait l’absence de Dean Huijsen suspendu, a manqué un contrôle.Tout ce qu’attend une équipe parisienne qui presse sans relâche. Le travail d’Ousmane Dembélé a permis à Ruiz de finir de près (6e).- Le Real déboussolé -Dans un après-midi chaud, le stade en plein air rempli de maillots blancs a été climatisé dans la foulée par un deuxième but, celui de Dembélé, décidément bel et bien de retour après sa réalisation contre le Bayern Munich en quarts de finale (2-0).Le si tranchant Antonio Rudiger a raté sa passe, et Dembélé qui avait de nouveau sprinté pour presser a récupéré le ballon avant de conclure sans trembler devant Courtois (9e).Le Real Madrid, visiblement stupéfait, n’a pas eu la réaction attendue par ses fans et s’est à nouveau borné à regarder les circuits de passe parisiens. Le pressing demandé par Xabi Alonso depuis son arrivée était aux abonnés absents.Et le PSG a frappé une troisième fois à la 24e minute, grâce à un raid de l’inusable Achraf Hakimi dans le couloir droit, qui s’est appuyé sur ses milieux de terrain pour ensuite servir au second poteau Ruiz, pour son doublé (3-0).L’humiliation fut complète lorsque les entrants Bradley Barcola et Gonçalo Ramos se sont amusés dans la surface parisienne. Le numéro 9 s’est retourné subitement pour frapper dans la lucarne (87e).Etouffé, apathique, déboussolé par les combinaisons incessantes des Parisiens, le Real Madrid n’a eu que très peu d’occasions, ni tout simplement de situations à faire fructifier. Vinicius lancé en profondeur a raté son tir, bien gêné par le retour de Nuno Mendes (21e). Le Madrilène sera aussi bien stoppé par Marquinhos un peu plus tard (58e).- Nouvelle finale -Quant à Kylian Mbappé, très attendu, il a tenté trois frappes, l’une détournée, les deux autres non cadrées, pour une copie médiocre.Fatalement, constatant ce manque d’opposition, le PSG a parfois fait preuve de suffisance ou d’imprécisions dans le deuxième acte, rappelant le relâchement bien normal contre l’Inter Miami de Messi (4-0 à la mi-temps).Rien cependant qu’une faible équipe madrilène ne puisse exploiter. Tout juste Luka Modric, rentré en cours de jeu, et les siens ont-ils avancé sur le terrain, reléguant à l’occasion les Parisiens près de leur surface.Globalement, le Real Madrid a semblé baisser pavillon très tôt dans la partie, s’inclinant devant le champion d’Europe, qui a visiblement très envie d’ajouter à sa moisson la couronne de champion du monde dimanche. Il faudra pour cela battre une solide équipe de Chelsea. Le PSG part favori.Pour le Real Madrid, cette défaite humiliante est un sacré coup d’arrêt après les débuts prometteurs de Xabi Alonso sur le banc.

Trump broadens push for tariff deals, unveils 50% Brazil levy

US President Donald Trump announced a 50 percent tariff Wednesday targeting Brazil as he blasted the trial of the country’s ex-leader, while widening a push to secure more bilateral trade deals with other partners.In a letter addressed to President Luiz Inacio Lula da Silva, Trump criticized the treatment of Jair Bolsonaro as an “international disgrace,” adding that the trial “should not be taking place.”He also said Washington would launch an investigation into Brazil’s trade practices.The latest tariff threat came after Brazil said it had summoned the US charge d’affaires in a diplomatic row over Trump’s earlier criticism of the coup trial of Bolsonaro.Bolsonaro denies he was involved in an attempt to wrest power back from Lula in an alleged coup plot prosecutors say failed only for a lack of military backing.The 50 percent US tariff on Brazilian goods will take effect August 1, Trump said in his letter, mirroring a deadline that dozens of other economies face.While Trump has started to issue letters to trading partners this week as he ramps up pressure towards more deals, he has focused on partners with which his country runs significant deficits.Brazil had not been among those threatened with these higher duties previously. The United States runs a goods trade surplus instead with Brazil.- Escalation threats -Trump’s message to Lula was the latest in more than 20 such letters the US president has released since Monday, setting out tariff rates as Washington tries to bring about more trade pacts.On Wednesday, Trump had addressed letters to leaders of the Philippines, Sri Lanka, Brunei, Algeria, Libya, Iraq and Moldova, spelling out duties ranging from 20 percent to 30 percent that would also take effect on August 1.Similar to a first batch of documents published Monday, the levels were not too far from those originally threatened in April, although some partners received notably lower rates this time.While Trump in April imposed a 10 percent levy on almost all trading partners, he unveiled — and then withheld — higher rates for dozens of economies.The deadline for those steeper levels to take effect was meant to be Wednesday, before Trump postponed it further to August 1.Countries that faced the threats of elevated duties began receiving letters spelling out US tariff rates on their products.In the messages, Trump justified his tariffs as a response to trade ties that he says are “far from Reciprocal.”The letters urged countries to manufacture products in the United States to avoid duties, while threatening further escalation if leaders retaliated.Other countries that have received Trump’s letters include key US allies Japan and South Korea, as well as Indonesia, Bangladesh and Thailand.- EU deal in ‘coming days’? -Analysts have noted that Asian countries have been a key target so far.But all eyes are on the state of negotiations with major partners who have yet to receive such letters, including the European Union.The Trump administration is under pressure to unveil more trade pacts. So far, Washington has only reached agreements with Britain and Vietnam, alongside a deal to temporarily lower tit-for-tat levies with China.Trump on Tuesday said that his government was “probably two days off” from sending the EU a letter with an updated tariff rate for the bloc.An EU spokesman said Wednesday that the bloc wants to strike a deal with the United States “in the coming days,” and has shown readiness to reach an agreement in principle.Apart from tariffs targeting goods from different countries, Trump has rolled out sector-specific duties on steel, aluminum and autos since returning to the White House in January.On Tuesday, Trump said levies were incoming on copper and pharmaceuticals. The planned rate for copper is 50 percent, he added, while pharmaceutical products face a levy as high as 200 percent — but manufacturers would be given time to relocate operations to the United States.

Wall Street veut croire à la signature d’accords commerciaux

La Bourse de New York a clôturé en hausse mercredi, optimiste quant à l’issue des négociations entre Washington et ses principaux partenaires commerciaux, malgré l’annonce de nouveaux droits de douane pour une nouvelle série de pays.Le Dow Jones a pris 0,49%, l’indice Nasdaq a gagné 0,94%, établissant ainsi un nouveau record en clôture, et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,61%.”Le marché n’agit certainement pas comme s’il craignait les droits de douane”, a jugé auprès de l’AFP Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com.”De toute évidence, les lettres relatives aux droits de douane qui ont été envoyées cette semaine ont suscité beaucoup d’attention, mais le marché part du principe qu’il ne s’agit que d’outils de négociation et qu’en fin de compte, on parviendra à des conditions plus favorables”, a-t-il commenté.Après une première série de lettres lundi, le président américain Donald Trump a enchaîné mercredi avec huit nouveaux courriers (en comptant la missive au Brésil, publiée après la clôture de Wall Street), afin d’annoncer aux pays concernés les surtaxes imposées sur leurs produits entrant aux États-Unis.Wall Street “continue également à s’appuyer sur le fait que les données économiques n’ont tout simplement pas validé les pires craintes concernant l’inflation et le ralentissement de la croissance en raison des droits de douane”, a souligné M. O’Hare.Ce dont conviennent également les banquiers centraux américains, selon le compte-rendu, publié mercredi, de leurs discussions lors de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), qui s’était tenue en juin.Une minorité d’entre eux se sont dits prêts à baisser les taux d’intérêt dès la prochaine réunion de la Fed, fin juillet.”La plupart” des responsables de la banque centrale américaine considèrent qu’une réduction des taux serait “probablement appropriée” en 2025, selon ce compte-rendu.”Le marché boursier dans son ensemble se portera bien à l’idée que la Fed réduit les taux parce que l’inflation reste maîtrisée”, anticipe M. O’Hare. “Cela ne devient un problème que lorsque la baisse des taux est motivée par un ralentissement du marché ou une détérioration de la croissance qui menace les perspectives de bénéfices”, a-t-il souligné.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se détendait nettement à 4,34%, contre 4,40% la veille en clôture.Côté entreprises, le géant des puces électroniques Nvidia a gagné 1,80%, à 162,88 dollars. En début de séance, le prix de son action a dépassé les 164 dollars, lui permettant de devenir la première entreprise au monde à franchir le seuil symbolique des 4.000 milliards de dollars de valorisation boursière.La firme technologique est portée par l’enthousiasme des investisseurs pour les valeurs liées à l’intelligence artificielle (IA).Le groupe américain Hershey (-4,70% à 161,95 dollars), connu entre autres pour ses tablettes de chocolat éponymes et les confiseries au beurre de cacahuète Reese’s, a reculé pour la deuxième séance consécutive, après l’annonce d’un changement de direction. Kirk Tanner, jusqu’alors patron de Wendy’s (-0,53% à 11,23 dollars), prendra les rênes de l’entreprise. Le fabricant de boissons énergisantes Monster Beverages (-3,28% à 59,57 dollars) a glissé après que Rothschild & Co. a revu en baisse sa recommandation d’achat, en raison notamment des incertitudes sur les droits de douane visant l’aluminium, matériau essentiel à la fabrication des canettes.Le géant américain du café Starbucks a terminé dans le vert (+0,33% à 95,25 dollars) après que plusieurs médias ont rapporté qu’il avait reçu une trentaine d’offres de la part de sociétés d’investissement désireuses de prendre une participation dans sa filiale en Chine, deuxième marché du groupe derrière les Etats-Unis.

Hamas agrees partial hostage release in ‘difficult’ truce talks

Hamas on Wednesday said it would release 10 hostages as part of Gaza ceasefire talks after Israel struck an upbeat note about the prospects for a deal to stop the fighting in the embattled Palestinian territory.The Islamist group’s statement came after four days of indirect talks brokered by Qatar and as the United States signalled its belief that agreement for a 60-day truce would be struck before the end of the week.US special envoy Steve Witkoff said part of the deal would be the return of 10 living hostages held by militants since Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which sparked the war.Of 251 hostages seized during the assault on Israeli border communities near Gaza, 49 are still held in the territory, including 27 the Israeli military says are dead.In its statement, Hamas said key hurdles remained in the talks, notably the free flow of aid into Gaza, Israeli military withdrawal from the territory and “real guarantees” for a lasting peace.But it added: “The movement displayed the required flexibility and agreed to release 10 prisoners (hostages).”Despite the difficulty of negotiations over these issues until now due to the intransigence of the occupation, we continue to work seriously and with a positive spirit with the mediators to overcome the hurdles and end the suffering of our people and ensure their aspirations to freedom, safety and a dignified life.”Israel earlier appeared to fall in behind US President Donald Trump and his optimism for an end to the conflict, as the talks in Doha stretched into a fourth day with reported complaints on its stance on aid.Israeli army chief Eyal Zamir said in a televised address that military action had prepared the ground for a deal that would bring home the Israeli hostages.Netanyahu, who after talks with Trump in Washington on Tuesday night was still uncompromising in his determination to crush Hamas, said he believed an agreement was on the horizon.”I think we’re getting closer to a deal,” he told FOX Business Network’s Mornings with Maria programme. “There’s a good chance that we’ll have it.”Foreign Minister Gideon Saar also said he thought a temporary deal was “achievable” and could even herald talks for a more lasting peace, while President Isaac Herzog talked of “a historic opportunity” for change.”We are in an era of tectonic shifts, where the global balance of power and the regional strategic landscape are being reshaped,” Herzog said.”We must not miss this moment.”- ‘Mostly listening’ -Netanyahu is insistent he wants to permanently neutralise the threat to Israel from Hamas.But he is under increasing pressure at home and abroad to end the war, particularly as the death toll of soldiers killed by homemade bombs and ambushes in Gaza increases.The military announced on Wednesday another soldier had been killed in combat in Gaza.Hamas has vowed “Gaza will not surrender”.One Palestinian source familiar with the negotiations in Doha said the Israeli delegation was “mostly listening rather than negotiating, which reflects Netanyahu’s ongoing policy of obstruction and sabotaging any potential agreement”.The militant group had previously rebuffed pressure to release all the hostages, demanding an end to the war and a full Israeli withdrawal from Gaza, while Israel wants to ensure militants in Gaza never again threaten its security.Qatari mediators had warned on Tuesday it would take time to seal a deal.- ‘Like an earthquake’ -On the ground, Gaza’s civil defence agency said Wednesday 26 people were killed in Israeli strikes, at least six of them children.”The explosion was massive, like an earthquake,” said Zuhair Judeh, 40, who witnessed one of the strikes, which prompted frantic scenes as people scrabbled in the rubble for survivors.”The bodies and remains of the martyrs were scattered,” he added, calling it “a horrific massacre”.In response to an AFP request for comment on a strike on the Al-Shati camp near Gaza City, the Israeli military said it “struck a number of Hamas terrorists”.Due to restrictions imposed on media in the Gaza Strip and difficulties accessing the area, AFP is unable to independently verify the death tolls and details shared by the parties involved.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,680 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers the figures reliable.