Retard d’avions: les 27 veulent réduire l’indemnisation des passagers

Les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord pour réduire l’indemnisation des passagers en cas de retard d’avions, une souplesse donnée aux compagnies aériennes tempérée par de nouveaux droits accordés aux voyageurs.Objet d’âpres négociations, cet accord entre Etats membres doit maintenant être discuté au Parlement européen, et pourrait ainsi faire l’objet de nouvelles modifications avant son éventuelle adoption.Les passagers peuvent actuellement réclamer jusqu’à 600 euros pour un retard de plus de trois heures, une règle adoptée il y a plus de 20 ans, le règlement EU 261.Mais les compagnies aériennes se plaignent régulièrement d’une charge financière excessive — évaluée à 8,1 milliards d’euros par an par la Commission européenne.Afin de leur donner de l’air, une majorité d’Etats membres a voté pour changer les règles, malgré l’opposition de l’Allemagne.Pour les vols d’une distance maximale de 3.500 kilomètres ainsi que pour tous les vols intra-européens, les passagers auraient droit à un remboursement de 300 euros à partir de quatre heures de retard. Pour les trajets plus longs, les passagers recevraient 500 euros à partir de six heures de retard.Les associations de consommateurs ont fustigé cette mesure. “Les nouveaux seuils d’éligibilité priveront la majorité des passagers de leurs droits d’indemnisation, étant donné que la plupart des retards se situent entre 2h et 4h”, a dénoncé le Bureau européen des unions de consommateurs.Mais le compromis n’a pas pour autant satisfait les compagnies aériennes. L’association Airlines for Europe (A4E) regroupant les compagnies Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair ou encore easyJet reproche au texte d’introduire “encore plus de complexité” par rapport à la proposition initiale de la Commission européenne. Ce nouveau texte contient des “avancées pour les consommateurs”, a déclaré pour sa part à l’AFP le délégué général de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers, porte-voix du secteur aérien français, Laurent Timsit.Les modifications au règlement revêtent aussi des aspects “favorables” aux compagnies aériennes, “elles clarifient le texte et elles évitent des contentieux récurrents et nombreux devant les tribunaux, parce que c’est un peu le problème du règlement 261” actuel, a-t-il ajouté.Rien qu’aux compagnies françaises, le règlement a coûté 450 millions d’euros en 2024, selon M. Timsit. A titre de comparaison, le groupe Air France-KLM a dégagé la même année 317 millions d’euros de bénéfice net.Pour M. Timsit, le nouveau seuil de quatre heures, s’il est entériné par le Parlement européen, donnerait aux transporteurs “plus de temps afin de mettre en place des moyens opérationnels pour justement limiter les retards”, comme un remplacement d’avion ou d’équipage.Les dirigeants européens évoquent pour leur part “plus de 30 nouveaux droits” pour les passagers, applicables entre le moment où ils achètent leur billet et celui de l’arrivée à destination, s’est félicité le ministre polonais Dariusz Klimczak.Philippe Tabarot, ministre français des Transports, s’est dit “heureux du compromis” auquel l’UE est parvenue, dans un message sur le réseau X.Il a cité plusieurs avancées concrètes, notamment des droits renforcés pour les passagers en situation de handicap ou à mobilité réduite ou un mécanisme automatique d’indemnisation en cas d’annulation de vol.”Ce texte aurait pu être plus ambitieux, mais il est une étape importante pour continuer à améliorer la qualité du service offert aux usagers du transport aérien”, a ajouté M. Tabarot.

UE: la France et la Grèce à l’offensive pour éloigner les enfants des réseaux sociaux

Cyberharcèlement, désinformation, discours de haine… Les contenus dangereux pour les enfants prolifèrent en ligne, au point de pousser plusieurs pays européens, dont la France, à vouloir limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique.Soutenue par la France et l’Espagne, la Grèce a proposé d’encadrer l’utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif.Ces pays présentent ces mesures vendredi lors d’une réunion ministérielle à Luxembourg.”On a une opportunité à ne pas manquer, et c’est ce que je suis aussi venue dire à la Commission européenne aujourd’hui”, a déclaré la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz.La proposition inclut la fixation d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, en-deçà duquel les enfants ne pourraient pas accéder aux réseaux sociaux sans consentement parental.”La vérification de l’âge, c’est possible. C’est d’ailleurs déjà en cours en France pour les sites pornographiques, on veut la même chose pour les réseaux sociaux”, a affirmé la ministre.La France s’est placée à l’avant-garde de la régulation des plateformes, avec une loi adoptée en 2023 qui oblige ces dernières à obtenir le consentement parental de leurs utilisateurs de moins de 15 ans. La mesure n’a pas encore reçu l’aval nécessaire de l’UE.La France a également introduit cette année l’obligation pour les sites pornographiques de vérifier l’âge des utilisateurs afin d’empêcher l’accès des enfants. Cette mesure a conduit trois d’entre eux – Youporn, Pornhub et Redtube – à se mettre hors ligne cette semaine en signe de protestation.Sous la pression du gouvernement français, TikTok a par ailleurs interdit dimanche le hashtag #SkinnyTok qui promeut la maigreur extrême.- Vérification de l’âge -La France, la Grèce et l’Espagne dénoncent des algorithmes qui exposent les enfants à des contenus addictifs qui peuvent aggraver les problèmes d’anxiété, de dépression et d’estime de soi.Ces pays s’inquiètent aussi de l’exposition aux écrans dès le plus jeune âge, soupçonnée d’entraver le développement des compétences relationnelles des mineurs ainsi que d’autres apprentissages essentiels.D’autres Etats membres de l’Union européenne ont exprimé leur soutien à cette initiative, dont le Danemark qui assurera pendant six mois la présidence tournante du conseil de l’UE à partir de juillet et a promis de faire de cette question une priorité.Les auteurs de la proposition réclament “une application à l’échelle de l’UE qui soutienne les mécanismes de contrôle parental, permette une vérification correcte de l’âge et limite l’utilisation de certaines applications par les mineurs”.Ils souhaiteraient que des appareils comme les smartphones intègrent un système de vérification de l’âge.La Commission européenne, gendarme du numérique dans l’UE, souhaite lancer une application de vérification de l’âge dès le mois prochain, en assurant que cela n’impliquerait pas la divulgation de données personnelles.L’UE a publié en mai des lignes directrices provisoires à destination des plateformes pour mieux protéger les mineurs. Elles doivent être finalisées ce mois-ci à l’issue d’une consultation publique.Ces lignes directrices non contraignantes incluent pour l’instant le paramétrage par défaut des comptes d’enfants en mode privé, ainsi qu’une simplification des options de blocage et de mise en sourdine.Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.La semaine dernière, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.

UE: la France et la Grèce à l’offensive pour éloigner les enfants des réseaux sociaux

Cyberharcèlement, désinformation, discours de haine… Les contenus dangereux pour les enfants prolifèrent en ligne, au point de pousser plusieurs pays européens, dont la France, à vouloir limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique.Soutenue par la France et l’Espagne, la Grèce a proposé d’encadrer l’utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif.Ces pays présentent ces mesures vendredi lors d’une réunion ministérielle à Luxembourg.”On a une opportunité à ne pas manquer, et c’est ce que je suis aussi venue dire à la Commission européenne aujourd’hui”, a déclaré la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz.La proposition inclut la fixation d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, en-deçà duquel les enfants ne pourraient pas accéder aux réseaux sociaux sans consentement parental.”La vérification de l’âge, c’est possible. C’est d’ailleurs déjà en cours en France pour les sites pornographiques, on veut la même chose pour les réseaux sociaux”, a affirmé la ministre.La France s’est placée à l’avant-garde de la régulation des plateformes, avec une loi adoptée en 2023 qui oblige ces dernières à obtenir le consentement parental de leurs utilisateurs de moins de 15 ans. La mesure n’a pas encore reçu l’aval nécessaire de l’UE.La France a également introduit cette année l’obligation pour les sites pornographiques de vérifier l’âge des utilisateurs afin d’empêcher l’accès des enfants. Cette mesure a conduit trois d’entre eux – Youporn, Pornhub et Redtube – à se mettre hors ligne cette semaine en signe de protestation.Sous la pression du gouvernement français, TikTok a par ailleurs interdit dimanche le hashtag #SkinnyTok qui promeut la maigreur extrême.- Vérification de l’âge -La France, la Grèce et l’Espagne dénoncent des algorithmes qui exposent les enfants à des contenus addictifs qui peuvent aggraver les problèmes d’anxiété, de dépression et d’estime de soi.Ces pays s’inquiètent aussi de l’exposition aux écrans dès le plus jeune âge, soupçonnée d’entraver le développement des compétences relationnelles des mineurs ainsi que d’autres apprentissages essentiels.D’autres Etats membres de l’Union européenne ont exprimé leur soutien à cette initiative, dont le Danemark qui assurera pendant six mois la présidence tournante du conseil de l’UE à partir de juillet et a promis de faire de cette question une priorité.Les auteurs de la proposition réclament “une application à l’échelle de l’UE qui soutienne les mécanismes de contrôle parental, permette une vérification correcte de l’âge et limite l’utilisation de certaines applications par les mineurs”.Ils souhaiteraient que des appareils comme les smartphones intègrent un système de vérification de l’âge.La Commission européenne, gendarme du numérique dans l’UE, souhaite lancer une application de vérification de l’âge dès le mois prochain, en assurant que cela n’impliquerait pas la divulgation de données personnelles.L’UE a publié en mai des lignes directrices provisoires à destination des plateformes pour mieux protéger les mineurs. Elles doivent être finalisées ce mois-ci à l’issue d’une consultation publique.Ces lignes directrices non contraignantes incluent pour l’instant le paramétrage par défaut des comptes d’enfants en mode privé, ainsi qu’une simplification des options de blocage et de mise en sourdine.Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.La semaine dernière, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.

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Cyberharcèlement, désinformation, discours de haine… Les contenus dangereux pour les enfants prolifèrent en ligne, au point de pousser plusieurs pays européens, dont la France, à vouloir limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique.Soutenue par la France et l’Espagne, la Grèce a proposé d’encadrer l’utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif.Ces pays présentent ces mesures vendredi lors d’une réunion ministérielle à Luxembourg.”On a une opportunité à ne pas manquer, et c’est ce que je suis aussi venue dire à la Commission européenne aujourd’hui”, a déclaré la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz.La proposition inclut la fixation d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, en-deçà duquel les enfants ne pourraient pas accéder aux réseaux sociaux sans consentement parental.”La vérification de l’âge, c’est possible. C’est d’ailleurs déjà en cours en France pour les sites pornographiques, on veut la même chose pour les réseaux sociaux”, a affirmé la ministre.La France s’est placée à l’avant-garde de la régulation des plateformes, avec une loi adoptée en 2023 qui oblige ces dernières à obtenir le consentement parental de leurs utilisateurs de moins de 15 ans. La mesure n’a pas encore reçu l’aval nécessaire de l’UE.La France a également introduit cette année l’obligation pour les sites pornographiques de vérifier l’âge des utilisateurs afin d’empêcher l’accès des enfants. Cette mesure a conduit trois d’entre eux – Youporn, Pornhub et Redtube – à se mettre hors ligne cette semaine en signe de protestation.Sous la pression du gouvernement français, TikTok a par ailleurs interdit dimanche le hashtag #SkinnyTok qui promeut la maigreur extrême.- Vérification de l’âge -La France, la Grèce et l’Espagne dénoncent des algorithmes qui exposent les enfants à des contenus addictifs qui peuvent aggraver les problèmes d’anxiété, de dépression et d’estime de soi.Ces pays s’inquiètent aussi de l’exposition aux écrans dès le plus jeune âge, soupçonnée d’entraver le développement des compétences relationnelles des mineurs ainsi que d’autres apprentissages essentiels.D’autres Etats membres de l’Union européenne ont exprimé leur soutien à cette initiative, dont le Danemark qui assurera pendant six mois la présidence tournante du conseil de l’UE à partir de juillet et a promis de faire de cette question une priorité.Les auteurs de la proposition réclament “une application à l’échelle de l’UE qui soutienne les mécanismes de contrôle parental, permette une vérification correcte de l’âge et limite l’utilisation de certaines applications par les mineurs”.Ils souhaiteraient que des appareils comme les smartphones intègrent un système de vérification de l’âge.La Commission européenne, gendarme du numérique dans l’UE, souhaite lancer une application de vérification de l’âge dès le mois prochain, en assurant que cela n’impliquerait pas la divulgation de données personnelles.L’UE a publié en mai des lignes directrices provisoires à destination des plateformes pour mieux protéger les mineurs. Elles doivent être finalisées ce mois-ci à l’issue d’une consultation publique.Ces lignes directrices non contraignantes incluent pour l’instant le paramétrage par défaut des comptes d’enfants en mode privé, ainsi qu’une simplification des options de blocage et de mise en sourdine.Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.La semaine dernière, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.

UE: la France et la Grèce à l’offensive pour éloigner les enfants des réseaux sociaux

Cyberharcèlement, désinformation, discours de haine… Les contenus dangereux pour les enfants prolifèrent en ligne, au point de pousser plusieurs pays européens, dont la France, à vouloir limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique.Soutenue par la France et l’Espagne, la Grèce a proposé d’encadrer l’utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif.Ces pays présentent ces mesures vendredi lors d’une réunion ministérielle à Luxembourg.”On a une opportunité à ne pas manquer, et c’est ce que je suis aussi venue dire à la Commission européenne aujourd’hui”, a déclaré la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz.La proposition inclut la fixation d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, en-deçà duquel les enfants ne pourraient pas accéder aux réseaux sociaux sans consentement parental.”La vérification de l’âge, c’est possible. C’est d’ailleurs déjà en cours en France pour les sites pornographiques, on veut la même chose pour les réseaux sociaux”, a affirmé la ministre.La France s’est placée à l’avant-garde de la régulation des plateformes, avec une loi adoptée en 2023 qui oblige ces dernières à obtenir le consentement parental de leurs utilisateurs de moins de 15 ans. La mesure n’a pas encore reçu l’aval nécessaire de l’UE.La France a également introduit cette année l’obligation pour les sites pornographiques de vérifier l’âge des utilisateurs afin d’empêcher l’accès des enfants. Cette mesure a conduit trois d’entre eux – Youporn, Pornhub et Redtube – à se mettre hors ligne cette semaine en signe de protestation.Sous la pression du gouvernement français, TikTok a par ailleurs interdit dimanche le hashtag #SkinnyTok qui promeut la maigreur extrême.- Vérification de l’âge -La France, la Grèce et l’Espagne dénoncent des algorithmes qui exposent les enfants à des contenus addictifs qui peuvent aggraver les problèmes d’anxiété, de dépression et d’estime de soi.Ces pays s’inquiètent aussi de l’exposition aux écrans dès le plus jeune âge, soupçonnée d’entraver le développement des compétences relationnelles des mineurs ainsi que d’autres apprentissages essentiels.D’autres Etats membres de l’Union européenne ont exprimé leur soutien à cette initiative, dont le Danemark qui assurera pendant six mois la présidence tournante du conseil de l’UE à partir de juillet et a promis de faire de cette question une priorité.Les auteurs de la proposition réclament “une application à l’échelle de l’UE qui soutienne les mécanismes de contrôle parental, permette une vérification correcte de l’âge et limite l’utilisation de certaines applications par les mineurs”.Ils souhaiteraient que des appareils comme les smartphones intègrent un système de vérification de l’âge.La Commission européenne, gendarme du numérique dans l’UE, souhaite lancer une application de vérification de l’âge dès le mois prochain, en assurant que cela n’impliquerait pas la divulgation de données personnelles.L’UE a publié en mai des lignes directrices provisoires à destination des plateformes pour mieux protéger les mineurs. Elles doivent être finalisées ce mois-ci à l’issue d’une consultation publique.Ces lignes directrices non contraignantes incluent pour l’instant le paramétrage par défaut des comptes d’enfants en mode privé, ainsi qu’une simplification des options de blocage et de mise en sourdine.Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.La semaine dernière, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.

UE: la France et la Grèce à l’offensive pour éloigner les enfants des réseaux sociaux

Cyberharcèlement, désinformation, discours de haine… Les contenus dangereux pour les enfants prolifèrent en ligne, au point de pousser plusieurs pays européens, dont la France, à vouloir limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique.Soutenue par la France et l’Espagne, la Grèce a proposé d’encadrer l’utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif.Ces pays présentent ces mesures vendredi lors d’une réunion ministérielle à Luxembourg.”On a une opportunité à ne pas manquer, et c’est ce que je suis aussi venue dire à la Commission européenne aujourd’hui”, a déclaré la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz.La proposition inclut la fixation d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, en-deçà duquel les enfants ne pourraient pas accéder aux réseaux sociaux sans consentement parental.”La vérification de l’âge, c’est possible. C’est d’ailleurs déjà en cours en France pour les sites pornographiques, on veut la même chose pour les réseaux sociaux”, a affirmé la ministre.La France s’est placée à l’avant-garde de la régulation des plateformes, avec une loi adoptée en 2023 qui oblige ces dernières à obtenir le consentement parental de leurs utilisateurs de moins de 15 ans. La mesure n’a pas encore reçu l’aval nécessaire de l’UE.La France a également introduit cette année l’obligation pour les sites pornographiques de vérifier l’âge des utilisateurs afin d’empêcher l’accès des enfants. Cette mesure a conduit trois d’entre eux – Youporn, Pornhub et Redtube – à se mettre hors ligne cette semaine en signe de protestation.Sous la pression du gouvernement français, TikTok a par ailleurs interdit dimanche le hashtag #SkinnyTok qui promeut la maigreur extrême.- Vérification de l’âge -La France, la Grèce et l’Espagne dénoncent des algorithmes qui exposent les enfants à des contenus addictifs qui peuvent aggraver les problèmes d’anxiété, de dépression et d’estime de soi.Ces pays s’inquiètent aussi de l’exposition aux écrans dès le plus jeune âge, soupçonnée d’entraver le développement des compétences relationnelles des mineurs ainsi que d’autres apprentissages essentiels.D’autres Etats membres de l’Union européenne ont exprimé leur soutien à cette initiative, dont le Danemark qui assurera pendant six mois la présidence tournante du conseil de l’UE à partir de juillet et a promis de faire de cette question une priorité.Les auteurs de la proposition réclament “une application à l’échelle de l’UE qui soutienne les mécanismes de contrôle parental, permette une vérification correcte de l’âge et limite l’utilisation de certaines applications par les mineurs”.Ils souhaiteraient que des appareils comme les smartphones intègrent un système de vérification de l’âge.La Commission européenne, gendarme du numérique dans l’UE, souhaite lancer une application de vérification de l’âge dès le mois prochain, en assurant que cela n’impliquerait pas la divulgation de données personnelles.L’UE a publié en mai des lignes directrices provisoires à destination des plateformes pour mieux protéger les mineurs. Elles doivent être finalisées ce mois-ci à l’issue d’une consultation publique.Ces lignes directrices non contraignantes incluent pour l’instant le paramétrage par défaut des comptes d’enfants en mode privé, ainsi qu’une simplification des options de blocage et de mise en sourdine.Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.La semaine dernière, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.

Trois ans après son assassinat en Amazonie, sortie du livre du journaliste Dom Phillips

“Je pense à lui tous les jours”. Alessandra Sampaio, veuve du journaliste britannique Dom Phillips, tué au Brésil il y a trois ans, exprime son émotion à l’occasion de la sortie du livre sur l’Amazonie que son mari avait commencé à écrire.Six écrivains et journalistes ont achevé cet ouvrage, “How to save the Amazon” (Comment sauver l’Amazonie), sur lequel Phillips, journaliste indépendant qui collaborait avec les quotidiens The Guardian et Washington Post, travaillait quand il a été assassiné dans le nord-ouest du pays le 5 juin 2022.Dom Phillips était parti en expédition pour ses recherches avec l’expert brésilien Bruno Pereira engagé en faveur de la préservation de l’environnement et des droits des peuples indigènes. Ils ont été victimes d’une embuscade et tués par balles, des assassinats pour lesquels plusieurs membres d’une organisation criminelle soupçonnée d’activités de pêche illégale ont été inculpés et placés en détention.”Il est mort en essayant de montrer au monde l’importance de l’Amazonie”, déclare à l’AFP sa veuve, qui a assisté jeudi soir à un événement à Londres à l’occasion de la publication de ce livre.- “Plus qu’un hommage” -Selon les enquêteurs brésiliens, le double assassinat a été perpétré en raison des activités de Bruno Pereira contre la criminalité sévissant dans la plus grande forêt tropicale de la planète.Phillips, 57 ans, et Pereira, 41 ans, sont morts dans la vallée du Javari, dans une réserve indigène du nord du Brésil, près des frontières avec la Colombie et le Pérou, où opèrent des trafiquants de drogue, des chercheurs d’or illégaux et des braconniers.”C’était son avant-dernier voyage. Il lui en restait un autre à faire pour terminer le livre”, dont il avait déjà écrit quatre chapitres, explique Alessandra Sampaio.Il avait aussi choisi le titre de l’ouvrage, qui a été complété par six amis. Les Britanniques Jonathan Watts et Tom Phillips, les Américains Andrew Fishman, Stuart Grudgings et Jon Lee Anderson, ainsi que la Brésilienne Eliane Brum ont chacun écrit un chapitre.”C’est plus qu’un hommage à Dom, c’est son livre. Nous étions tous déterminés à terminer son travail, parce que nous l’aimons, parce que ces questions sont vraiment importantes pour beaucoup de gens”, explique à l’AFP celui qui a coordonné l’ouvrage, Jonathan Watts, journaliste chargé de l’environnement au Guardian.Beto Marubo, dirigeant indigène de la vallée du Javari et auteur de l’épilogue du livre, a aussi assisté à la présentation de l’ouvrage à Londres.”Nous espérons que Dom serait content de ce livre. Je suis très heureux que ce livre existe mais triste qu’il ne soit pas là pour le voir”, commente Jonathan Watts.Pour Alessandra Sampaio et les amis de Dom Phillips, la nécessité de terminer son livre s’est imposée comme une évidence.”Après les funérailles, cela nous a semblé très clair à tous”, raconte-t-elle.- Amis “loyaux” -Alessandra Sampaio est reconnaissante envers ces amis “loyaux”. “Je suis heureuse que le livre soit achevé, mais ce sont les journalistes qui ont fait le travail le plus dur”, souligne-t-elle.La quinquagénaire, qui vit à Salvador de Bahía, s’est quant à elle chargée de rassembler tout le matériel laissé par son mari pour ce projet.”Lors de son dernier voyage, il n’avait pas emporté l’ordinateur, qui est resté à la maison. Il avait deux ou trois cahiers de chacun de ses voyages, avec des dates, des lieux, qui expliquaient tout”, dit-elle.Les coauteurs du livre “ont voyagé et sont allés faire de nouvelles interviews pour essayer de suivre les idées de Dom”, explique-t-elle.”Dans le livre, je reconnais des choses provenant de discussions avec lui. J’ai mis trois mois à le lire. Je devais m’arrêter régulièrement à cause de l’émotion”.Pour Alessandra Sampaio, l’ouvrage est aussi un hommage à Bruno Pereira.”On ne peut pas séparer Dom et Bruno. Ils sont liés. C’est un message pour que tout le monde comprenne l’importance de l’Amazonie et de ses peuples”, insiste-t-elle.La mort des deux hommes a ravivé les critiques à l’égard de la politique menée par l’ex-président brésilien de l’époque, Jair Bolsonaro, accusé d’avoir encouragé l’invasion des territoires indigènes avec son discours en faveur de l’exploitation de l’Amazonie.

Trois ans après son assassinat en Amazonie, sortie du livre du journaliste Dom Phillips

“Je pense à lui tous les jours”. Alessandra Sampaio, veuve du journaliste britannique Dom Phillips, tué au Brésil il y a trois ans, exprime son émotion à l’occasion de la sortie du livre sur l’Amazonie que son mari avait commencé à écrire.Six écrivains et journalistes ont achevé cet ouvrage, “How to save the Amazon” (Comment sauver l’Amazonie), sur lequel Phillips, journaliste indépendant qui collaborait avec les quotidiens The Guardian et Washington Post, travaillait quand il a été assassiné dans le nord-ouest du pays le 5 juin 2022.Dom Phillips était parti en expédition pour ses recherches avec l’expert brésilien Bruno Pereira engagé en faveur de la préservation de l’environnement et des droits des peuples indigènes. Ils ont été victimes d’une embuscade et tués par balles, des assassinats pour lesquels plusieurs membres d’une organisation criminelle soupçonnée d’activités de pêche illégale ont été inculpés et placés en détention.”Il est mort en essayant de montrer au monde l’importance de l’Amazonie”, déclare à l’AFP sa veuve, qui a assisté jeudi soir à un événement à Londres à l’occasion de la publication de ce livre.- “Plus qu’un hommage” -Selon les enquêteurs brésiliens, le double assassinat a été perpétré en raison des activités de Bruno Pereira contre la criminalité sévissant dans la plus grande forêt tropicale de la planète.Phillips, 57 ans, et Pereira, 41 ans, sont morts dans la vallée du Javari, dans une réserve indigène du nord du Brésil, près des frontières avec la Colombie et le Pérou, où opèrent des trafiquants de drogue, des chercheurs d’or illégaux et des braconniers.”C’était son avant-dernier voyage. Il lui en restait un autre à faire pour terminer le livre”, dont il avait déjà écrit quatre chapitres, explique Alessandra Sampaio.Il avait aussi choisi le titre de l’ouvrage, qui a été complété par six amis. Les Britanniques Jonathan Watts et Tom Phillips, les Américains Andrew Fishman, Stuart Grudgings et Jon Lee Anderson, ainsi que la Brésilienne Eliane Brum ont chacun écrit un chapitre.”C’est plus qu’un hommage à Dom, c’est son livre. Nous étions tous déterminés à terminer son travail, parce que nous l’aimons, parce que ces questions sont vraiment importantes pour beaucoup de gens”, explique à l’AFP celui qui a coordonné l’ouvrage, Jonathan Watts, journaliste chargé de l’environnement au Guardian.Beto Marubo, dirigeant indigène de la vallée du Javari et auteur de l’épilogue du livre, a aussi assisté à la présentation de l’ouvrage à Londres.”Nous espérons que Dom serait content de ce livre. Je suis très heureux que ce livre existe mais triste qu’il ne soit pas là pour le voir”, commente Jonathan Watts.Pour Alessandra Sampaio et les amis de Dom Phillips, la nécessité de terminer son livre s’est imposée comme une évidence.”Après les funérailles, cela nous a semblé très clair à tous”, raconte-t-elle.- Amis “loyaux” -Alessandra Sampaio est reconnaissante envers ces amis “loyaux”. “Je suis heureuse que le livre soit achevé, mais ce sont les journalistes qui ont fait le travail le plus dur”, souligne-t-elle.La quinquagénaire, qui vit à Salvador de Bahía, s’est quant à elle chargée de rassembler tout le matériel laissé par son mari pour ce projet.”Lors de son dernier voyage, il n’avait pas emporté l’ordinateur, qui est resté à la maison. Il avait deux ou trois cahiers de chacun de ses voyages, avec des dates, des lieux, qui expliquaient tout”, dit-elle.Les coauteurs du livre “ont voyagé et sont allés faire de nouvelles interviews pour essayer de suivre les idées de Dom”, explique-t-elle.”Dans le livre, je reconnais des choses provenant de discussions avec lui. J’ai mis trois mois à le lire. Je devais m’arrêter régulièrement à cause de l’émotion”.Pour Alessandra Sampaio, l’ouvrage est aussi un hommage à Bruno Pereira.”On ne peut pas séparer Dom et Bruno. Ils sont liés. C’est un message pour que tout le monde comprenne l’importance de l’Amazonie et de ses peuples”, insiste-t-elle.La mort des deux hommes a ravivé les critiques à l’égard de la politique menée par l’ex-président brésilien de l’époque, Jair Bolsonaro, accusé d’avoir encouragé l’invasion des territoires indigènes avec son discours en faveur de l’exploitation de l’Amazonie.

Lula reçoit une prestigieuse distinction d’une université française

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en visite en France, s’est vu décerner vendredi le titre de “docteur honoris causa”, une prestigieuse distinction pour les personnalités étrangères, par l’université Paris 8.Lula a été distingué pour “sa trajectoire hors du commun”, même si cette récompense a été critiquée par certains enseignants dénonçant le “soutien” à la Russie du président brésilien, qui a gardé de bonnes relations avec Moscou et adopté une position de neutralité vis-à-vis de la guerre en Ukraine.L’Université Paris 8, située dans la ville populaire de Saint-Denis au nord de Paris, a été fondée dans le sillage de la révolte estudiantine et syndicale de mai 1968.Lula, 79 ans, ancien ouvrier métallurgiste et syndicaliste parvenu au sommet de l’Etat, effectue depuis jeudi la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012.”Dans plusieurs parties du monde, l’extrême droite attaque les universités et la science. En ces temps de désinformation, de négationnisme, le savoir doit être protégé comme un instrument au service du bien commun”, a déclaré M. Lula dans un discours, applaudi par le public.Le chef de l’Etat brésilien avait déjà reçu en 2011 une distinction de la prestigieuse école Sciences Po.”Quelle université, mieux que la nôtre, qui a permis à ceux qui en étaient exclus, non-bacheliers, salariés, d’entrer à l’université, se devait de reconnaître votre parcours hors normes ?”, a déclaré la professeure Annick Allaigre, ancienne présidente de l’université.”L’expérience brésilienne nous instruit, car nous partageons un certain nombre d’enjeux et de grands défis : permettre l’accès à l’enseignement supérieur des plus modestes, leur assurer la reconnaissance à laquelle ils ont droit et surtout leur donner les conditions matérielles nécessaires pour leur succès”, a déclaré pour sa part l’actuel président de Paris 8, Arnaud Laimé.Toutefois, un petit groupe de professeurs de l’établissement a critiqué cet honneur fait à Lula, dans une tribune au quotidien de gauche Libération mardi.”Dans le contexte international actuel, ce choix apparaît comme éminemment contestable”, écrivent-ils, soulignant que “depuis le début de la guerre en Ukraine, en effet, Lula n’a cessé de renvoyer dos à dos agresseur et agressé”.Dans son discours, le président brésilien a de nouveau exhorté à ne pas rester “indifférents devant l’absurdité de la guerre en Ukraine” et le “génocide” à Gaza.