Zelensky wants Trump at peace talks, Russia silent on whether Putin will go

Ukrainian President Volodymyr Zelensky said Monday he wanted US counterpart Donald Trump to join peace talks with Russia in Turkey, but the Kremlin was silent about whether Russian President Vladimir Putin would attend.The negotiations, planned to take place in Istanbul on Thursday, would be the first direct meeting between Ukrainian and Russian officials since the early months of Moscow’s invasion in 2022.Putin proposed the talks as a counteroffer to a 30-day ceasefire put forward by Kyiv and its allies, but while Zelensky said he would attend “personally”, the Kremlin declined to say whom Russia would send.Trump told reporters earlier he would go if he “thought it would be helpful”.Turkish President Recep Tayyip Erdogan urged the warring sides on Monday to seize the “window of opportunity” to reach a peace settlement.Tens of thousands have been killed and millions forced to flee their homes since Russia invaded Ukraine in February 2022, while Moscow’s army now controls around one-fifth of the country — including the Crimean peninsula, annexed in 2014.Kyiv’s allies had proposed a 30-day ceasefire starting from Monday, insisting that it be in place for talks to happen, but Moscow effectively ignored this call by launching a barrage of drones at Ukraine overnight.”Russians are completely ignoring the offer of a full and durable ceasefire starting on May 12,” Ukrainian Foreign Minister Andriy Sybiga said.”They continue to attack Ukrainian positions all along the frontline.”- ‘How long can it last?’ -Raising the stakes after a weekend of intense diplomacy, Zelensky said he would be willing to meet Putin in Turkey “personally”.”I have openly expressed my readiness to meet,” the Ukrainian leader said on Monday.”I hope that the Russians will not evade the meeting.”When asked whom Russia would send to Istanbul, the Kremlin declined to comment.”We are focused on a serious search for ways to achieve a long-term peaceful settlement,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov told reporters, without elaborating.Peskov had earlier criticised European countries for pressuring Russia to accept a 30-day ceasefire ahead of the proposed talks.”The language of ultimatums is unacceptable to Russia. It is not appropriate. You cannot talk to Russia in such a language,” Peskov told journalists.Russia fired more than 100 drones at eastern Ukraine overnight, killing one person and wounding six, as well as damaging railway infrastructure and residential buildings, local officials said.Residents in Bilytske, a small industrial town in east Ukraine, remained sceptical about the prospect of a ceasefire. “We don’t really believe, of course, but we hope,” Alla, who woke up to the sound of explosions, told AFP. Alyona, 39, standing next to her, said Putin and Zelensky needed to start negotiating.”How long can it last? It’s been three years already.”- ‘Root causes’ -Putin has said any direct talks with Ukraine should focus on the “root causes” of the conflict, and did not “exclude” a possible ceasefire coming out of any talks in Istanbul.Russia’s references to the “root causes” of the conflict typically refer to alleged grievances with Kyiv and the West that Moscow has put forward as justification for its invasion.They include pledges to “de-Nazify” and de-militarise Ukraine, protect Russian speakers in the country’s east and push back against NATO expansion.Kyiv and the West have rejected all of them, saying Russia’s invasion is nothing more than an imperial-style land grab.Russian and Ukrainian officials held talks in Istanbul in March 2022 aimed at halting the conflict but did not strike a deal.Contact between the warring sides has been extremely limited since, mainly dedicated to humanitarian issues like prisoner-of-war exchanges and the return of killed soldiers’ bodies.EU leaders, including France’s Emmanuel Macron and Germany’s Friedrich Merz, have welcomed the prospect of direct talks, but pressed Russia to agree to a ceasefire first.Germany warned the “clock is ticking” for Russia to agree by the end of Monday to an unconditional 30-day ceasefire in Ukraine or face potential new sanctions.Russia’s key ally China on Monday called for a “binding peace agreement” that was “acceptable to all parties”.

Un Trump combatif s’envole pour le Golfe

Donald Trump s’est envolé lundi pour l’Arabie saoudite dans le cadre de sa première tournée au Moyen-Orient depuis son retour au pouvoir, qu’il espère riche en contrats économiques mais qui sera également dominée par les conflits et tensions dans une région en pleine effervesence.Dans une concomittance quasi orchestrée, le président américain a décollé à destination de Ryad depuis la base militaire Andrews, dans la banlieue de Washington, à peu près au moment où était annoncée par le Hamas la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, retenu dans la bande de Gaza depuis les attaques sanglantes du 7 octobre 2023 en Israël.Lors de cette tournée majeure, Donald Trump doit aussi se rendre au Qatar et aux Emirats arabes unis.Mais il pourrait ajouter une étape car il a évoqué lundi la possibilité d’aller en Turquie jeudi pour des discussions entre l’Ukraine et la Russie à Istanbul, qui restent cependant à confirmer.”Je pense que la réunion de jeudi en Turquie entre la Russie et l’Ukraine pourrait déboucher sur un bon résultat, et je pense que les deux dirigeants devraient être présents”, a-t-il dit en référence aux présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky.Ce dernier a dit qu’il y sera mais le maître du Kremlin n’a pas pour l’instant répondu.- “Beau geste” du Qatar -Le voyage de M. Trump dans le Golfe s’annonce intense.L’ancien promoteur immobilier “espère décrocher des promesses d’investissement”, analyse Anna Jacobs, chercheuse à l’Arab Gulf States Institute à Washington, à un moment où sa politique protectionniste déstabilise l’économie américaine et inquiète l’opinion publique.Ryad, Doha et Abou Dhabi déploieront tout leur faste pour un dirigeant très sensible à la pompe monarchique, en plus d’annoncer d’énormes contrats et commandes, qui pourraient aller de la défense à l’aviation en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle.Le déplacement est cependant déjà entaché d’une polémique, alors que la famille royale qatarie escompte faire cadeau aux Etats-Unis d’un luxueux Boeing 747-8 Jumbo, estimé à 400 millions de dollars par des experts et que le président américain compte utiliser comme son prochain Air Force One.”Je pense que c’est un beau geste venant du Qatar. Je suis très reconnaissant”, a déclaré Donald Trump. L’opposition démocrate crie, elle, à la “corruption”.L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont par ailleurs décidé, avec les autres pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), d’augmenter fortement leur offre de pétrole. De quoi mettre Donald Trump, que toute baisse du cours du brut enchante, dans les meilleures dispositions.Le président américain rencontrera à Ryad les dirigeants des six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn, Qatar, Koweït et Oman), dont l’influence diplomatique ne cesse de croître, comme en témoigne le rôle de médiation joué par certains d’entre eux dans la guerre en Ukraine ou le conflit à Gaza.Il sera question des grands sujets régionaux allant des discussions entre les Etats-Unis et l’Iran sur le nucléaire, dont une nouvelle session s’est achevée dimanche à Oman, aux attaques des Houthis du Yémen, avec lesquels Washington vient de conclure un cessez-le-feu. La Syrie et bien sûr Gaza, où les Américains ont annoncé une initiative humanitaire, seront également à l’agenda.Les spécialistes de la région jugent par contre qu’une normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël, projet un temps cher à Donald Trump, n’est plus d’actualité à l’heure où la bande de Gaza, assiégée et pilonnée par les forces israéliennes, vit une catastrophe humanitaire.Certains experts imaginent plutôt des tractations américano-saoudiennes dans lesquelles Israël serait laissé de côté, par exemple sur le nucléaire civil.L’une des inconnues du voyage concerne une éventuelle décision du président américain sur la manière dont les Etats-Unis désignent le Golfe.Des articles de presse lui prêtent l’intention de le nommer “Golfe d’Arabie” ou “Golfe arabique”, et non plus “Golfe persique”, au risque de braquer les Iraniens.

Foot: Ancelotti au chevet du Brésil en vue du Mondial-2026

L’Italien Carlo Ancelotti, en fin de cycle au Real Madrid, a été nommé lundi sélectionneur du Brésil jusqu’au Mondial-2026, avec pour mission de relancer une Seleçao bien mal en point à un peu plus d’un an du tournoi.”La plus grande sélection de l’histoire du football sera dirigée par l’entraîneur le plus victorieux du monde”, a annoncé la Confédération brésilienne de football (CBF) dans un bref communiqué.À 65 ans, le détenteur du record de trophées en Ligue des champions en tant qu’entraîneur (5) va ainsi prendre les rênes de la seule équipe nationale quintuple championne du monde.Cette annonce met fin à un mois et demi de suspense, depuis le limogeage de Dorival Junior fin mars, après la raclée monumentale (4-1) face à l’Argentine.Ancelotti, qui était déjà sur les tablettes de la CBF depuis le départ de Tite fin 2022, fera ses grands débuts sur le banc de la Seleçao pour les matches contre l’Equateur, le 5 juin, puis le Paraguay, le 10, en qualifications du Mondial-2026. L’Italien restera donc à la tête du Real Madrid, où il est arrivé en 2021, “jusqu’à la fin de la Liga”, le championnat espagnol, a précisé Ednaldo Rodrigues, président de la CBF.Il annoncera la liste des joueurs convoqués pour ces deux rencontres le 26 mai, au lendemain du dernier match de Liga des Madrilènes, face à la Real Sociedad, a-t-il précisé.Dimanche, la défaite 4-3 lors du Clasico face au Barça en championnat a pratiquement mis fin à la dernière chance du Real Madrid de remporter un titre majeur cette saison, après la défaite en finale de Coupe du Roi face à ces mêmes Catalans et l’élimination en quarts de finale de C1 face à Arsenal. – “Leader tranquille” -C’est la première fois que l’équipe nationale brésilienne est entraînée par un étranger depuis 60 ans et le passage éphémère de l’Argentin Filpo Nuñez en 1965.”Faire venir Carlo Ancelotti pour entraîner le Brésil est plus qu’un mouvement stratégique. C’est une façon de dire au monde que nous sommes déterminés à revenir sur la plus haute marche du podium”, a déclaré M. Rodrigues.Le Brésil court après son sixième titre depuis 2002 et n’a pas remporté de trophée majeur depuis la Copa América de 2019, disputée à domicile. Il reste sur deux éliminations en quarts de finale de Coupe du Monde (2018 et 2022), après le fatidique 7-1 face à l’Allemagne en demies de l’édition disputée sur ses terres en 2014, une débâcle historique qui laisse des cicatrices encore aujourd’hui.En plus de record de titres en Ligue des Champions (deux avec le Milan AC, en 2003 et 2007 et trois avec le Real, en 2014, 2022 et 2024), Ancelotti est le seul entraîneur à avoir remporté les cinq grands championnats européens (Liga, Premier League, Serie A, Ligue 1, Bundesliga).Ce “leader tranquille”, le titre de sa biographie, est réputé pour son football pragmatique d’une efficacité redoutable, et sa capacité à gérer les égos dans des vestiaires plein de stars.- En attendant “Carletto” – Il aura fort à faire avec une Seleçao dont les principaux joueurs, à l’instar de Vinicius (Real Madrid) ou Raphinha (FC Barcelone) peinent à afficher en sélection le même niveau qu’avec leur club. L’Italien devra aussi gérer le cas Neymar: de retour à Santos, son club formateur, à 33 ans, le meilleur buteur de l’histoire de la Seleçao (77 buts) demeure plombé par les blessures à répétition.À quatre journées de la fin des qualifications pour le Mondial-2026, le Brésil est quatrième, à dix points des leaders argentins.Seule nation à avoir disputé toutes les éditions de la Coupe du Monde, sa qualification pour le tournoi aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique ne semble pas compromise mais les résultats et le niveau de jeu affiché sont indignes de son rang.Avant l’arrivée d’Ancelotti, le Brésil a vu défiler trois sélectionneurs depuis le départ de Tite à l’issue du Mondial-2022.Ramon Menezes avait pris les rênes comme intérimaire pour quatre matches amicaux au premier semestre 2023, alors que “Carletto” était déjà pressenti pour diriger la Seleçao, avant de prolonger finalement son contrat avec le Real jusqu’en 2026.Fernando Diniz avait ensuite tenu moins d’un an, faisant les frais d’une défaite face aux Argentins (1-0), en plein stade Maracana de Rio de Janeiro, avant que Dorival Junior ne prenne la porte à son tour à l’issue d’une humiliation face au rival historique.

Trump heads on major Middle East tour

US President Donald Trump on Monday left for Saudi Arabia on what he called a “historic” tour of the Middle East that will mix urgent diplomacy on Gaza and Iran with huge business deals.Air Force One took off on a journey that will include visits to Qatar and the United Arab Emirates — and possibly talks in Turkey on the Ukraine war.Israel’s war on Hamas in Gaza will hang heavy over the first major tour of Trump’s second term — but in one sign of progress, US-Israeli hostage Edan Alexander was handed over to the Red Cross just as the president boarded his plane.”It’s big news,” Trump said at the White House shortly before departing. “He’s coming home to his parents, which is really great news. They thought he was dead.”Trump has in recent weeks seemed to cool on his efforts to end the Gaza war — despite boasting before taking office that he would be able to bring the conflict to a swift end.He has also been increasingly at odds with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu on Gaza, as well as over strikes on Yemen’s Huthi rebels and on how to handle Iran’s nuclear program.Trump said there were “very good things happening” on talks between Washington and Tehran over Iran’s nuclear ambitions — though he added that Iran “can’t have a nuclear weapon.”- Air Force One ‘gift’ -The US president said that he hoped for more developments on Gaza during his trip to the Gulf, noting that his tour involved “three primary countries” in the region.”I hope that we’re going to have other hostages released too,” he said when asked if he expected further progress towards a ceasefire in the Palestinian enclave.Hamas asked Trump to “continue efforts” to end the war after freeing hostage Alexander, while Netanyahu said he would send mediators to Qatar on Tuesday for further negotiations.Qatar has played a key role as a middleman in talks on ending the war — but it also took a major role in a new ethics row erupting before Trump’s departure.The oil-rich state plans to donate a new Air Force One plane to Trump after he complained that replacements for the aging current aircraft — including the one he is traveling on Monday — were taking too long.When he asked if the proposed use of a foreign-donated plane would raise ethical and security questions, Trump said Monday it would be “stupid” not to accept such a gift.He also said he could change his plans and fly to Istanbul on Thursday if talks between Russia and Ukraine happen there and make progress.”I don’t know where I’m going to be at that particular point, I’ll be someplace in the Middle East. But I would, if I thought it would be helpful,” Trump told reporters Monday.Trump added that he thought both Ukrainian President Volodymyr Zelensky and Russian President Vladimir Putin could attend — raising the prospect of a landmark summit.- ‘Happy place’ -Trump’s Middle East tour will start in Saudi Arabia — the same place he began his debut overseas trip in his first term in 2017, and memorably posed over a glowing orb with the leaders of Egypt and Saudi Arabia.But on that occasion he also visited Israel, whereas this time it is not on the itinerary.His decision to once more bypass traditional Western allies to visit the oil-rich Gulf states underscores their pivotal geopolitical role — as well as his own business ties there.”It’s hard for me to escape the idea that President Trump is going to the Gulf because this is his happy place,” said Jon Alterman, director of the Middle East program at the Center for Strategic and International Studies.Riyadh, Doha and Abu Dhabi are expected to pull out all the stops for Trump, who is making his first major overseas trip after briefly attending the funeral of Pope Francis in Rome.The wealthy Arab states will mix pomp and ceremony for the 78-year-old billionaire with deals that could span defense, aviation, energy and artificial intelligence.

Trump heads on major Middle East tour

US President Donald Trump on Monday left for Saudi Arabia on what he called a “historic” tour of the Middle East that will mix urgent diplomacy on Gaza and Iran with huge business deals.Air Force One took off on a journey that will include visits to Qatar and the United Arab Emirates — and possibly talks in Turkey on the Ukraine war.Israel’s war on Hamas in Gaza will hang heavy over the first major tour of Trump’s second term — but in one sign of progress, US-Israeli hostage Edan Alexander was handed over to the Red Cross just as the president boarded his plane.”It’s big news,” Trump said at the White House shortly before departing. “He’s coming home to his parents, which is really great news. They thought he was dead.”Trump has in recent weeks seemed to cool on his efforts to end the Gaza war — despite boasting before taking office that he would be able to bring the conflict to a swift end.He has also been increasingly at odds with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu on Gaza, as well as over strikes on Yemen’s Huthi rebels and on how to handle Iran’s nuclear program.Trump said there were “very good things happening” on talks between Washington and Tehran over Iran’s nuclear ambitions — though he added that Iran “can’t have a nuclear weapon.”- Air Force One ‘gift’ -The US president said that he hoped for more developments on Gaza during his trip to the Gulf, noting that his tour involved “three primary countries” in the region.”I hope that we’re going to have other hostages released too,” he said when asked if he expected further progress towards a ceasefire in the Palestinian enclave.Hamas asked Trump to “continue efforts” to end the war after freeing hostage Alexander, while Netanyahu said he would send mediators to Qatar on Tuesday for further negotiations.Qatar has played a key role as a middleman in talks on ending the war — but it also took a major role in a new ethics row erupting before Trump’s departure.The oil-rich state plans to donate a new Air Force One plane to Trump after he complained that replacements for the aging current aircraft — including the one he is traveling on Monday — were taking too long.When he asked if the proposed use of a foreign-donated plane would raise ethical and security questions, Trump said Monday it would be “stupid” not to accept such a gift.He also said he could change his plans and fly to Istanbul on Thursday if talks between Russia and Ukraine happen there and make progress.”I don’t know where I’m going to be at that particular point, I’ll be someplace in the Middle East. But I would, if I thought it would be helpful,” Trump told reporters Monday.Trump added that he thought both Ukrainian President Volodymyr Zelensky and Russian President Vladimir Putin could attend — raising the prospect of a landmark summit.- ‘Happy place’ -Trump’s Middle East tour will start in Saudi Arabia — the same place he began his debut overseas trip in his first term in 2017, and memorably posed over a glowing orb with the leaders of Egypt and Saudi Arabia.But on that occasion he also visited Israel, whereas this time it is not on the itinerary.His decision to once more bypass traditional Western allies to visit the oil-rich Gulf states underscores their pivotal geopolitical role — as well as his own business ties there.”It’s hard for me to escape the idea that President Trump is going to the Gulf because this is his happy place,” said Jon Alterman, director of the Middle East program at the Center for Strategic and International Studies.Riyadh, Doha and Abu Dhabi are expected to pull out all the stops for Trump, who is making his first major overseas trip after briefly attending the funeral of Pope Francis in Rome.The wealthy Arab states will mix pomp and ceremony for the 78-year-old billionaire with deals that could span defense, aviation, energy and artificial intelligence.

Chlordécone: l’État condamné à indemniser deux ex-ouvrières agricoles en Martinique

Le tribunal administratif de la Martinique a condamné l’État à indemniser deux anciennes ouvrières agricoles de leur préjudice d’anxiété en lien avec leur exposition chronique au chlordécone, aux termes d’une décision rendue lundi dans ce scandale environnemental aux Antilles.Les deux requérantes qui ont travaillé pendant des années dans des bananeraies martiniquaises avaient saisi cette juridiction en faisant valoir le préjudice moral d’anxiété dont elle s’estimaient victimes en raison du risque de développer la maladie de Parkinson, le lymphome non hodgkinien et sa forme du myélome multiple, du fait de leur exposition prolongée à des produits antiparasitaires à base de chlordécone.Les juges ont estimé qu’elles apportaient “suffisamment d’éléments pour justifier d’un préjudice moral d’anxiété réparable, après avoir constaté que les intéressées avaient travaillé pendant plus de dix ans dans une bananeraie, en qualité d’ouvrières agricoles, et qu’elle avaient participé dans ce cadre aux travaux d’épandage manuel du chlordécone dans les zones de cultures, sans matériel de protection”, a résumé dans un communiqué accompagnant les décisions le tribunal administratif.Le tribunal a donc condamné l’État à indemniser les deux victimes, à hauteur de 10.000 euros chacune en réparation de ces préjudices.Ces condamnations interviennent deux mois après une décision de la cour administrative d’appel de Paris, en mars, dans laquelle elle estimait que l’État devra désormais indemniser les victimes du chlordécone démontrant ce préjudice moral d’anxiété.Saisie par 1.286 plaignants de Martinique et Guadeloupe, la cour avait estimé que “l’État a commis des fautes” notamment “en accordant des autorisations de vente d’insecticides à base de chlordécone” et “en permettant leur usage prolongé”.Seules une dizaine de victimes ont été reconnues comme pouvant prétendre à une indemnisation, en raison de la difficulté d’établir les preuves (analyses sanguines et études environnementales) permettant d’établir une “exposition effective à la pollution des sols, des eaux ou de la chaîne alimentaire” et un risque élevé de développer une pathologie grave.À son tour, le tribunal administratif de la Martinique a relevé une “série de fautes” commises par l’État et “de nature à engager sa responsabilité” notamment dans les autorisations de vente des produits pesticides à base de chlordécone, interdits en 1990 mais qui ont fait l’objet de dérogations afin de permettre l’utilisation des stocks restant dans les bananeraies jusqu’en 1993.

Foot: Ancelotti au chevet du Brésil en vue du Mondial-2026

L’Italien Carlo Ancelotti, en fin de cycle au Real Madrid, a été nommé lundi sélectionneur du Brésil jusqu’au Mondial-2026, avec pour mission de relancer une Seleçao bien mal en point à un peu plus d’un an du tournoi.”La plus grande sélection de l’histoire du football sera dirigée par l’entraîneur le plus victorieux du monde”, a annoncé la Confédération brésilienne de football (CBF) dans un bref communiqué.À 65 ans, le détenteur du record de trophées en Ligue des champions en tant qu’entraîneur (5) va ainsi prendre les rênes de la seule équipe nationale quintuple championne du monde.Cette annonce met fin à un mois et demi de suspense, depuis le limogeage de Dorival Junior fin mars, après la raclée monumentale (4-1) face à l’Argentine.Ancelotti, qui était déjà sur les tablettes de la CBF depuis le départ de Tite fin 2022, fera ses grands débuts sur le banc de la Seleçao pour les matches contre l’Equateur, le 5 juin, puis le Paraguay, le 10, en qualifications du Mondial-2026. L’Italien restera donc à la tête du Real Madrid, où il est arrivé en 2021, “jusqu’à la fin de la Liga”, le championnat espagnol, a précisé Ednaldo Rodrigues, président de la CBF.Il annoncera la liste des joueurs convoqués pour ces deux rencontres le 26 mai, au lendemain du dernier match de Liga des Madrilènes, face à la Real Sociedad, a-t-il précisé.Dimanche, la défaite 4-3 lors du Clasico face au Barça en championnat a pratiquement mis fin à la dernière chance du Real Madrid de remporter un titre majeur cette saison, après la défaite en finale de Coupe du Roi face à ces mêmes Catalans et l’élimination en quarts de finale de C1 face à Arsenal. – “Leader tranquille” -C’est la première fois que l’équipe nationale brésilienne est entraînée par un étranger depuis 60 ans et le passage éphémère de l’Argentin Filpo Nuñez en 1965.”Faire venir Carlo Ancelotti pour entraîner le Brésil est plus qu’un mouvement stratégique. C’est une façon de dire au monde que nous sommes déterminés à revenir sur la plus haute marche du podium”, a déclaré M. Rodrigues.Le Brésil court après son sixième titre depuis 2002 et n’a pas remporté de trophée majeur depuis la Copa América de 2019, disputée à domicile. Il reste sur deux éliminations en quarts de finale de Coupe du Monde (2018 et 2022), après le fatidique 7-1 face à l’Allemagne en demies de l’édition disputée sur ses terres en 2014, une débâcle historique qui laisse des cicatrices encore aujourd’hui.En plus de record de titres en Ligue des Champions (deux avec le Milan AC, en 2003 et 2007 et trois avec le Real, en 2014, 2022 et 2024), Ancelotti est le seul entraîneur à avoir remporté les cinq grands championnats européens (Liga, Premier League, Serie A, Ligue 1, Bundesliga).Ce “leader tranquille”, le titre de sa biographie, est réputé pour son football pragmatique d’une efficacité redoutable, et sa capacité à gérer les égos dans des vestiaires plein de stars.- En attendant “Carletto” – Il aura fort à faire avec une Seleçao dont les principaux joueurs, à l’instar de Vinicius (Real Madrid) ou Raphinha (FC Barcelone) peinent à afficher en sélection le même niveau qu’avec leur club. L’Italien devra aussi gérer le cas Neymar: de retour à Santos, son club formateur, à 33 ans, le meilleur buteur de l’histoire de la Seleçao (77 buts) demeure plombé par les blessures à répétition.À quatre journées de la fin des qualifications pour le Mondial-2026, le Brésil est quatrième, à dix points des leaders argentins.Seule nation à avoir disputé toutes les éditions de la Coupe du Monde, sa qualification pour le tournoi aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique ne semble pas compromise mais les résultats et le niveau de jeu affiché sont indignes de son rang.Avant l’arrivée d’Ancelotti, le Brésil a vu défiler trois sélectionneurs depuis le départ de Tite à l’issue du Mondial-2022.Ramon Menezes avait pris les rênes comme intérimaire pour quatre matches amicaux au premier semestre 2023, alors que “Carletto” était déjà pressenti pour diriger la Seleçao, avant de prolonger finalement son contrat avec le Real jusqu’en 2026.Fernando Diniz avait ensuite tenu moins d’un an, faisant les frais d’une défaite face aux Argentins (1-0), en plein stade Maracana de Rio de Janeiro, avant que Dorival Junior ne prenne la porte à son tour à l’issue d’une humiliation face au rival historique.

Foot: Ancelotti au chevet du Brésil en vue du Mondial-2026

L’Italien Carlo Ancelotti, en fin de cycle au Real Madrid, a été nommé lundi sélectionneur du Brésil jusqu’au Mondial-2026, avec pour mission de relancer une Seleçao bien mal en point à un peu plus d’un an du tournoi.”La plus grande sélection de l’histoire du football sera dirigée par l’entraîneur le plus victorieux du monde”, a annoncé la Confédération brésilienne de football (CBF) dans un bref communiqué.À 65 ans, le détenteur du record de trophées en Ligue des champions en tant qu’entraîneur (5) va ainsi prendre les rênes de la seule équipe nationale quintuple championne du monde.Cette annonce met fin à un mois et demi de suspense, depuis le limogeage de Dorival Junior fin mars, après la raclée monumentale (4-1) face à l’Argentine.Ancelotti, qui était déjà sur les tablettes de la CBF depuis le départ de Tite fin 2022, fera ses grands débuts sur le banc de la Seleçao pour les matches contre l’Equateur, le 5 juin, puis le Paraguay, le 10, en qualifications du Mondial-2026. L’Italien restera donc à la tête du Real Madrid, où il est arrivé en 2021, “jusqu’à la fin de la Liga”, le championnat espagnol, a précisé Ednaldo Rodrigues, président de la CBF.Il annoncera la liste des joueurs convoqués pour ces deux rencontres le 26 mai, au lendemain du dernier match de Liga des Madrilènes, face à la Real Sociedad, a-t-il précisé.Dimanche, la défaite 4-3 lors du Clasico face au Barça en championnat a pratiquement mis fin à la dernière chance du Real Madrid de remporter un titre majeur cette saison, après la défaite en finale de Coupe du Roi face à ces mêmes Catalans et l’élimination en quarts de finale de C1 face à Arsenal. – “Leader tranquille” -C’est la première fois que l’équipe nationale brésilienne est entraînée par un étranger depuis 60 ans et le passage éphémère de l’Argentin Filpo Nuñez en 1965.”Faire venir Carlo Ancelotti pour entraîner le Brésil est plus qu’un mouvement stratégique. C’est une façon de dire au monde que nous sommes déterminés à revenir sur la plus haute marche du podium”, a déclaré M. Rodrigues.Le Brésil court après son sixième titre depuis 2002 et n’a pas remporté de trophée majeur depuis la Copa América de 2019, disputée à domicile. Il reste sur deux éliminations en quarts de finale de Coupe du Monde (2018 et 2022), après le fatidique 7-1 face à l’Allemagne en demies de l’édition disputée sur ses terres en 2014, une débâcle historique qui laisse des cicatrices encore aujourd’hui.En plus de record de titres en Ligue des Champions (deux avec le Milan AC, en 2003 et 2007 et trois avec le Real, en 2014, 2022 et 2024), Ancelotti est le seul entraîneur à avoir remporté les cinq grands championnats européens (Liga, Premier League, Serie A, Ligue 1, Bundesliga).Ce “leader tranquille”, le titre de sa biographie, est réputé pour son football pragmatique d’une efficacité redoutable, et sa capacité à gérer les égos dans des vestiaires plein de stars.- En attendant “Carletto” – Il aura fort à faire avec une Seleçao dont les principaux joueurs, à l’instar de Vinicius (Real Madrid) ou Raphinha (FC Barcelone) peinent à afficher en sélection le même niveau qu’avec leur club. L’Italien devra aussi gérer le cas Neymar: de retour à Santos, son club formateur, à 33 ans, le meilleur buteur de l’histoire de la Seleçao (77 buts) demeure plombé par les blessures à répétition.À quatre journées de la fin des qualifications pour le Mondial-2026, le Brésil est quatrième, à dix points des leaders argentins.Seule nation à avoir disputé toutes les éditions de la Coupe du Monde, sa qualification pour le tournoi aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique ne semble pas compromise mais les résultats et le niveau de jeu affiché sont indignes de son rang.Avant l’arrivée d’Ancelotti, le Brésil a vu défiler trois sélectionneurs depuis le départ de Tite à l’issue du Mondial-2022.Ramon Menezes avait pris les rênes comme intérimaire pour quatre matches amicaux au premier semestre 2023, alors que “Carletto” était déjà pressenti pour diriger la Seleçao, avant de prolonger finalement son contrat avec le Real jusqu’en 2026.Fernando Diniz avait ensuite tenu moins d’un an, faisant les frais d’une défaite face aux Argentins (1-0), en plein stade Maracana de Rio de Janeiro, avant que Dorival Junior ne prenne la porte à son tour à l’issue d’une humiliation face au rival historique.