Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une “réponse ferme” en cas d’attaque

Le Premier ministre indien Narendra Modi a promis lundi “une réponse ferme” à toute nouvelle “attaque terroriste”, deux jours après le cessez-le-feu qui mis fin à la plus grave confrontation militaire de son pays avec le Pakistan depuis des décennies.S’exprimant pour la première fois depuis le début des hostilités mercredi, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a une nouvelle fois accusé son voisin et rival d’avoir attaqué l’Inde plutôt que de combattre le terrorisme.Cette nouvelle crise entre les deux puissances nucléaires avait commencé quand des hommes armés avaient abattu 26 hommes, majoritairement hindous, sur un site touristique au Cachemire indien. L’Inde avait promis de répondre, accusant un groupe jihadiste soutenu par Islamabad. Le Pakistan dément tout lien.Le Pakistan a choisi d'”attaquer” l’Inde plutôt que de combattre le terrorisme, a taclé lundi soir M. Modi, qui a assuré que son pays “ne tolèrera pas de chantage nucléaire” et avait “seulement suspendu les opérations” militaires avec ce cessez-le-feu.Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, pour la première fois depuis plusieurs nuits, l’armée indienne n’a fait lundi état d’aucun incident significatif le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent depuis leur douloureuse partition en 1947.La semaine dernière, ils s’étaient retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant attaques de drones, tirs d’artillerie et frappes de missiles, jusqu’à ce que le président américain Donald Trump annonce à la surprise générale le cessez-le-feu samedi.Lundi, il a assuré avoir arrêté “un conflit nucléaire”.Tout avait démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des “camps terroristes”. Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.- Appel entre généraux -Quelques heures après l’annonce du cessez-le-feu, l’Inde et le Pakistan se sont accusés de “violations répétées” de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient durant la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.Mais le calme est revenu à l’aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l’AFP.Des responsables militaires des deux pays ont échangé au téléphone lundi soir, a fait savoir l’état-major indien.Ils ont évoqué le maintien de la trêve et “se sont mis d’accord pour les deux camps réfléchissent à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières”, a-t-il ajouté.Ces haut-gradés “discutent éléments tactiques et violations du cessez-le-feu”, explique à l’AFP le chercheur Abdul Basit. “Ces discussions entre militaires peuvent seulement limiter les hostilités, pas résoudre des questions politiques”.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.”Les pertes font partie du combat”, a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’est-il contenté d’assurer.Deux heures plus tard, le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry, a salué avec le même enthousiasme “un succès sur le champ de bataille” de ses troupes.- Prudence -“Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple”, a-t-il ajouté, se vantant que “des dizaines de drones pakistanais ont survolé l’Inde, notamment New Delhi”.Lundi soir toutefois, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif annonçait les montants des pensions de familles de soldats “tués et blessés” et le chef de l’armée visitait des blessés dans un hôpital militaire.Signe du retour à la normale, l’Autorité indienne de l’aviation civile a annoncé lundi la réouverture “immédiate” au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.”Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n’est clairement pas le cas”, a confié à l’AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, cible samedi soir de tirs d’artillerie pakistanais malgré la trêve.”Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard”, a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.L’Inde et le Pakistan revendiquent l’entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une “solution au Cachemire”. Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.”Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).burs-pa/sbh/cls/cpy  

Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une “réponse ferme” en cas d’attaque

Le Premier ministre indien Narendra Modi a promis lundi “une réponse ferme” à toute nouvelle “attaque terroriste”, deux jours après le cessez-le-feu qui mis fin à la plus grave confrontation militaire de son pays avec le Pakistan depuis des décennies.S’exprimant pour la première fois depuis le début des hostilités mercredi, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a une nouvelle fois accusé son voisin et rival d’avoir attaqué l’Inde plutôt que de combattre le terrorisme.Cette nouvelle crise entre les deux puissances nucléaires avait commencé quand des hommes armés avaient abattu 26 hommes, majoritairement hindous, sur un site touristique au Cachemire indien. L’Inde avait promis de répondre, accusant un groupe jihadiste soutenu par Islamabad. Le Pakistan dément tout lien.Le Pakistan a choisi d'”attaquer” l’Inde plutôt que de combattre le terrorisme, a taclé lundi soir M. Modi, qui a assuré que son pays “ne tolèrera pas de chantage nucléaire” et avait “seulement suspendu les opérations” militaires avec ce cessez-le-feu.Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, pour la première fois depuis plusieurs nuits, l’armée indienne n’a fait lundi état d’aucun incident significatif le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent depuis leur douloureuse partition en 1947.La semaine dernière, ils s’étaient retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant attaques de drones, tirs d’artillerie et frappes de missiles, jusqu’à ce que le président américain Donald Trump annonce à la surprise générale le cessez-le-feu samedi.Lundi, il a assuré avoir arrêté “un conflit nucléaire”.Tout avait démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des “camps terroristes”. Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.- Appel entre généraux -Quelques heures après l’annonce du cessez-le-feu, l’Inde et le Pakistan se sont accusés de “violations répétées” de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient durant la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.Mais le calme est revenu à l’aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l’AFP.Des responsables militaires des deux pays ont échangé au téléphone lundi soir, a fait savoir l’état-major indien.Ils ont évoqué le maintien de la trêve et “se sont mis d’accord pour les deux camps réfléchissent à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières”, a-t-il ajouté.Ces haut-gradés “discutent éléments tactiques et violations du cessez-le-feu”, explique à l’AFP le chercheur Abdul Basit. “Ces discussions entre militaires peuvent seulement limiter les hostilités, pas résoudre des questions politiques”.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.”Les pertes font partie du combat”, a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’est-il contenté d’assurer.Deux heures plus tard, le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry, a salué avec le même enthousiasme “un succès sur le champ de bataille” de ses troupes.- Prudence -“Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple”, a-t-il ajouté, se vantant que “des dizaines de drones pakistanais ont survolé l’Inde, notamment New Delhi”.Lundi soir toutefois, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif annonçait les montants des pensions de familles de soldats “tués et blessés” et le chef de l’armée visitait des blessés dans un hôpital militaire.Signe du retour à la normale, l’Autorité indienne de l’aviation civile a annoncé lundi la réouverture “immédiate” au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.”Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n’est clairement pas le cas”, a confié à l’AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, cible samedi soir de tirs d’artillerie pakistanais malgré la trêve.”Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard”, a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.L’Inde et le Pakistan revendiquent l’entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une “solution au Cachemire”. Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.”Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).burs-pa/sbh/cls/cpy  

Foot: Carlo Ancelotti, le succès d’un homme tranquille

Annoncé lundi comme nouveau sélectionneur du Brésil, l’entraîneur italien Carlo Ancelotti, meneur d’hommes placide adoré de ses joueurs, va quitter le Real Madrid avec le statut de coach le plus titré de l’histoire de la Maison Blanche, avec 15 trophées dont trois Ligue des champions.Le “Mister” italien, qui a bâti sa légende sur les bancs de touche des plus grands clubs européens, dont le Real, entre 2013 et 2015, et depuis 2021, est unanimement reconnu comme l’un des plus meilleurs entraîneurs de l’histoire du football.Il va s’offrir, à 65 ans, et au terme d’un second mandat à Madrid au-delà des attentes avec deux C1 et deux Liga (2022, 2024), un probable dernier défi: relancer la sélection brésilienne, en grande difficulté sportive, avant la Coupe du monde 2026.Le coach emblématique du club madrilène, cheveux blancs soigneusement peignés et costume noir, est le seul technicien à avoir remporté les cinq grands championnats européens (Liga, Premier League, Serie A, Ligue 1, Bundesliga), lors de ses passages à Madrid, Chelsea, Paris, à la Juventus Turin et au Bayern Munich.C’est aussi le seul entraîneur à avoir remporté cinq Ligue des champions, trois avec le Real (2014, 2022, 2024) et deux avec l’AC Milan (2003, 2007).Perçu sur le déclin, un peu dépassé par le football moderne, après des passages mitigés à Naples (2018-2019) et à Everton (2019-2021), le “leader tranquille”, titre de son autobiographie, né à Reggiolo (nord de l’Italie) avec la gagne dans le sang, avait continué d’écrire sa légende à Madrid avec son football pragmatique mais terriblement efficace.- Ami des joueurs -Déjà pressenti comme prochain sélectionneur du Brésil, Ancelotti avait finalement prolongé avec le Real en décembre 2023, après un début de saison quasi parfait qui avait rassuré les dirigeants de la Maison Blanche.L’entraîneur merengue, vainqueur en juin 2024 de la 15e Ligue des champions de l’histoire du club, était alors parvenu à faire taire ses détracteurs, en faisant preuve d’une gestion humaine et sportive reconnue par ses joueurs, dont il est très proche.Sa célébration devenue iconique, lunettes de soleil sur le nez, cigare à la bouche, sur le toit ouvert du bus du Real, au milieu de ses hommes, avait symbolisé cette proximité.”Je crois que notre plus grande force c’est qu’il trouve le moyen de nous laisser jouer avec de la liberté. On est un peu imprévisibles. Humainement, il nous transmet énormément de calme et de confiance”, estime Jude Bellingham au sujet de son coach.”Les joueurs sont mes amis”, résume l’Italien, que son ancien joueur Paolo Maldini avait qualifié une fois de “gentil gros nounours” incapable de “s’énerver”.- Milan au coeur -Très apprécié par son vestiaire pour ses qualités humaines, Ancelotti est aussi une référence mondiale, unanimement respectée.Son chemin victorieux débute dans les années 80 à l’AS Rome d’abord, puis à l’AC Milan, son club de coeur où il a passé 13 ans, d’abord en tant que joueur entre 1987 et 1992, puis comme entraîneur entre 2001 et 2009.Sur le terrain, cet ex-milieu défensif a remporté deux coupes aux grandes oreilles (1989 et 1990) sous la direction du légendaire Arrigo Sacchi, sa plus grande inspiration au niveau tactique.C’est d’ailleurs à ses côtés qu’Ancelotti a débuté sa carrière sur le banc de la sélection italienne, vice-championne du monde en 1994.En tant qu’entraîneur, il a par la suite permis aux Rossoneri de retrouver les sommets avec une Coupe d’Italie en 2003, un titre de champion en 2004 et deux Ligues des champions, en 2003 et 2007, ainsi qu’une finale perdue face à Liverpool en 2005.Gastronome et grand amateur de vin, Ancelotti, qui entraîne au Real avec son fils Davide, semble encore loin de la retraite, même s’il y pense, forcément.”J’aimerais passer du temps avec mes petits enfants, partir en vacances avec ma femme… Il y a tant de choses que j’ai négligées et que j’aimerais faire”, explique celui qui a dédié sa vie à son sport.Victime de la mauvaise saison madrilène, Ancelotti a cependant encore repoussé l’échéance et va désormais tenter de ramener le Brésil sur le toit du monde en 2026. Un dernier trophée, l’un des seuls qui manque à son palmarès, pour étoffer un peu plus sa légende.

Crunch week in US Congress for Trump’s divisive tax cuts

Republicans in Congress raced Monday to put the final touches on US President Donald Trump’s sprawling domestic policy mega-bill, led by massive cuts to social safety net programs to pay for $5 trillion in tax cuts.Lawmakers in the House of Representatives are aiming to usher into law Trump’s pledges to widen and extend his 2017 tax relief program, while boosting border security and defense and shrinking the government.But independent analysts have warned that the proposals could see millions of low-income Americans losing health insurance, while Democrats say the tax reforms will largely benefit the ultra-wealthy.”This is not trimming fat from around the edges, it’s cutting to the bone,” said Frank Pallone, the top Democrat on the powerful House Energy and Commerce Committee.”The overwhelming majority of the savings in this bill will come from taking health care away from millions of Americans.”Republicans plan committee votes Tuesday on the much-touted “big, beautiful bill” encompassing most of Trump’s domestic agenda, with final House passage before May 26 and Senate approval by July 4.The process will test Trump’s sway over his party, with lawmakers determined to help the Republican leader cement his legacy but queasy over big cuts ahead of the 2026 midterm elections.The Republicans do not need Democratic support to pass the package, but their slim majorities in both chambers of Congress mean they will have to demonstrate almost perfect unity.Already facing fury over sweeping federal cuts led by tech billionaire Elon Musk and blowback over Trump’s tariffs regime, they are deeply divided over how much further to squeeze spending.Democrats released an analysis by the Congressional Budget Office (CBO) Sunday stating that $715 billion would be cut from health spending over a decade — resulting in 8.6 million more Americans being uninsured.- Marathon session -On the conservative flank, more than 30 House Republicans signed a letter to House Speaker Mike Johnson warning that the package cannot add to the deficit and must include $2 trillion in savings.”I’m not here to rack up an additional $20 trillion in debt over 10 years or to subsidize healthy, able-bodied adults, corrupt blue states, and monopoly hospital ceos,” fiscal hawk Chip Roy posted on X.The House Ways and Means Committee is expected to release full details of the tax proposals later Monday, on the eve of a marathon session Tuesday to finalize the text.The price tag is expected to swell to $5 trillion over a decade, according to the nonpartisan CBO, exceeding the $4.5 trillion permitted by a budget resolution Republicans adopted earlier this year.Trump has suggested raising taxes to 39.6 percent on individuals earning more than $2.5 million a year, but Republicans are seen as unlikely to be on board with creating new burdens for the ultra-rich.And it remains to be seen whether the legislation will seek to make good on some of the president’s headline election campaign pledges, including eliminating taxes on tips and overtime.The House Agriculture Committee — which is looking for $230 billion in savings — also considers its portion of the package on Tuesday.Moderate Republicans on the panel have been alarmed by proposals to offload more of the costs for the federal food aid program — the nation’s largest anti-hunger initiative — onto the states.Although the House faces an intense two weeks of negotiation, the real hard deadline for passing the legislation is August, when the United States is expected to run out of cash to pay its bills.The package includes a hike in the country’s self-imposed borrowing limit.

Humour en politique: Saint-Pierre-et-Miquelon en vedette de la 2e sélection du prix 2025

La polémique sur les propos de Laurent Wauquiez proposant l’envoi à Saint-Pierre-et-Miquelon de personnes sous obligation de quitter le territoire (OQTF) s’est invitée à la deuxième sélection de petites phrases pour le prix 2025 de l’humour en politique.Le jury “Press Club, Humour et Politique” s’est intéressé à la réaction de Bernard Briand, président du conseil territorial de l’archipel nord-américain. Il a aussi retenu des phrases de l’insoumis Sébastien Delogu, de l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo ou du ministre de la Justice Gérald Darmanin.Le jury effectuera une dernière sélection en novembre avant de décerner ses prix.Bernard Briand, président du Conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon, jouant sur l’acronyme OQTF: “On quitte tout facilement” pour vivre à Saint-Pierre-et-Miquelon, “On vient en quête de tranquillité familiale”, ou encore “Ouvriers qualifiés pour travailler dans le froid” (campagne Facebook, 15 avril 2025)Gérald Darmanin, ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice à propos de l’hypothèse d’une candidature en 2027: “Jusqu’à présent on entend des musiques d’ascenseur, ce qui m’intéresse c’est de faire le tube de l’année” (Le Parisien, 2 mai 2025)Sébastien Delogu, député LFI: “Mélenchon c’est Dieu; je suis le fils de Dieu” (Le Journal du Dimanche, 7 mai 2025)Sarah Knafo, députée européenne Reconquête: “Si Bruno Le Maire voulait rembourser la dette qu’il a causée, les 1.000 milliards d’euros, il devrait faire la plonge pendant 62 millions d’années” (LCI le 11 mai 2025)Ségolène Royal, à propos de Bruno Retailleau: “On a un ministre actuel qui nous explique qu’islamophobie est un mot qui a été inventé par un islamiste. Attendez, phobie cela vient de phobos, le grec ancien” (BFMTV, 27 avril 2025)

Opening statements start in Sean ‘Diddy’ Combs trial

Opening statements started Monday in the federal sex trafficking trial of Sean “Diddy” Combs, the music mogul accused of committing years of chilling abuse.Combs, 55, has pleaded not guilty on all counts, which include a racketeering charge alleging the hip-hop pioneer led a sex crime ring that included drug-fueled sex parties by use of force, threats and violence.”He used his companies to manipulate women, forcing them with male escorts to have sex while he watched. He and his inner circle made sure he got everything he wanted,” said prosecutor Emily Johnson.The panel of 12 jurors — eight men and four women — and six alternates responsible for determining Combs’s fate was finalized Monday.The process was pushed back after Judge Arun Subramanian voiced concern candidates might get “cold feet” over the weekend.Last week potential jurors were vetted including on their ability to fairly hear evidence from hip-hop artists, sex workers and people involved in the use and distribution of drugs.The selected jurors will remain anonymous, but not sequestered — meaning they must individually ensure they stay away from media coverage and social media commentary about the high-profile case.Prosecutors struck seven prospective jurors who were Black, prompting Combs’s defense team to allege bias.”We believe (it) amounts to a pattern,” said Marc Agnifilo, although the judge said it was not purposeful discrimination and allowed the prospectives to be dismissed.Combs, who was for decades one of music’s powerhouse figures, appears aged, his once jet-black hair now gray. Combs was joined at the courthouse by his mother Janice and 17-year-old twin daughters, and wore a white dress shirt under a beige sweatshirt with khaki pants and black-rimmed glasses.He appeared alert and interacted with his lawyers and some of those seated in the public gallery.There was a scrum of journalists and curious members of the public braving tight security, eager to catch a glimpse of the fallen music mogul.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in bringing hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison. Prosecutors allege he held sex parties — also known as “freak-offs” — that were coercive and criminal.But his defense lawyers say the events were in fact entirely consensual, and simply part of Combs’s “swinger” lifestyle.- ‘Damning’ video evidence -Core to the case against Combs is his relationship with his former girlfriend, singer Casandra “Cassie” Ventura, who is expected to be a key trial witness.A disturbing surveillance video from 2016 shows Combs physically assaulting Ventura at a hotel.It is unclear how much of the CNN video will be shown to jurors as evidence — the footage quality has been a sticking point between the opposing legal teams — but Subramanian has ruled that at least some of it will be admissible.But it has been widely broadcast both in media reports and across social media channels.Some potentials for the jury told the court they had seen that video. One prospective panelist — who was dismissed — described the video as “damning.”Another was sent home after saying that his wife, a former attorney, had told him about taking depositions related to a deadly crowd crush at an event organized by Combs in 1991.”She found his behavior disturbing, she does not like him,” said the man.But others said they believed they could still assess the evidence fairly despite already having seen the video.The proceedings are expected to last eight to 10 weeks.

Jihadist attack kills ‘several dozen’ in Burkina FasoMon, 12 May 2025 15:20:36 GMT

Fresh jihadist violence has killed “several dozen” soldiers and civilians in simultaneous attacks in a town in northern Burkina Faso which for three years has been besieged by armed groups.The junta-ruled west African country has endured a decade of attacks by jihadist armed groups linked to Al-Qaeda and Islamic State. On Sunday, hundreds of jihadists carried …

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Trump announces drug prices cut with swipe at Europe

US President Donald Trump said Monday he would slash drug prices so that they match costs abroad, accusing the “brutal” European Union in particular of forcing pharmaceutical firms to lower prices on its turf.Trump claimed as he signed the executive order at the White House that drug prices should fall by at least 59 percent — and in some cases as high as 80 or 90 percent.Under the plan, Trump aims to institute a “Most Favored Nation” policy that pins the cost of drugs sold in the United States to the lowest price paid by other countries for the same drug.”Whoever is paying the lowest price, that’s the price that we’re going to get,” Trump said.The US president’s plan will count mainly on the goodwill of pharmaceutical companies to negotiate their prices and could face legal challenges, as did a similar proposal Trump pushed during his first term.Trump said American consumers had been treated like “suckers” and cited in particular the costs of the obesity-reducing drug Ozempic, which he said were vastly higher in Europe.He blasted the European Union nation in particular over drug prices, alleging that the 27-nation bloc forced pharmaceutical firms to lower their costs on their territory.”It was really the countries that forced Big Pharma to do things that, frankly, I’m not sure they really felt comfortable doing, but they’ve gotten away with it,” Trump said.”The European Union has been brutal, brutal. And the drug companies actually told me stories it was just brutal, how they forced them.”- ‘Powerful lobby’ -Trump said he would also order an investigation into countries that “extort” drug companies by “blocking their products” unless they accepted low prices.But Trump added that he was also “doing this against the most powerful lobby in the world — the drug and pharmaceutical lobby.”Health Secretary Robert Kennedy Jr, who has caused controversy for his skepticism over vaccinations, praised the plan.”There has never been a president more willing to stand up to the oligarchs than Donald Trump,” Kennedy said as he stood next to the  billionaire property developer.Trump had trailed the announcement of the 59 percent cut earlier on Monday.”DRUG PRICES TO BE CUT BY 59%, PLUS! Gasoline, Energy, Groceries, and all other costs, DOWN. NO INFLATION!!!” Trump posted on his Truth Social platform.The reduction in prescription drug costs in the United States would, he added in his post, be counterbalanced by higher costs in other countries.”Most favored nation” status is a World Trade Organization rule that aims to prevent discrimination between a country and its trading partners, levelling the playing field for international trade. This is not the first time that Trump has attempted to lower US drug prices. During his first 2017-2021 term in office, he announced a similar proposal to cut US drug prices but his plans failed in the face of strong opposition from the pharmaceutical industry. Last month, the US president signed an executive order aiming to lower crippling drug prices by giving states more leeway to bargain-hunt abroad and improving the process for price negotiations.