Ligue des champions: Marcus Thuram et l’Inter voient double à Amsterdam

L’Inter, finaliste malheureux la saison passée, écrasé en finale par le PSG (5-0), a réussi son retour en Ligue des champions en s’imposant 2 buts à 0 à Amsterdam, mercredi, grâce à un doublé de Marcus Thuram.Face à l’Ajax, les Milanais, en maîtrise, se sont imposés grâce à deux buts de l’international français, qui a fait oublier l’absence de Lautaro Martinez, co-meilleur buteur de la C1 l’an passé et forfait mercredi en raison de douleurs au dos.Thuram a fait parler à deux reprises son jeu de tête.La première fois au premier poteau à la réception d’un corner millimétré de Hakan Çalhanoğlu (42e). Quelques secondes plus tôt, le gardien intériste Yann Sommer, critiqué à Milan en ce début de saison, avait sauvé les siens au prix de deux superbes interventions.La seconde au retour des vestiaires, lorsque Thuram a enfoncé le clou de nouveau de la tête, bien servi par Çalhanoğlu (47e, 2-0).La formation néerlandaise dirigée par John Heitinga n’a jamais semblé en mesure d’inquiéter son adversaire du soir, malgré le retour de son enfant prodige, le Danois Casper Dolberg, récemment transféré du Sporting d’Anderlecht vers le club qui l’avait révélé il y a quelques saisons.Ce résultat lance idéalement la machine intériste sur la scène européenne après un début de Calcio plus compliqué, marqué notamment par une défaite (4-3) le week-end dernier face à la Juventus.Finaliste à deux reprises de la Ligue des champions ces trois dernières saisons, la formation intériste évolue désormais sous l’autorité du coach roumain Cristian Chivu (par ailleurs ancien joueur de l’Ajax).La prochaine journée verra l’Inter affronter le Slavia Prague avant un duel face aux Belges de l’Union Saint-Gilloise, vainqueurs mardi du PSV Eindhoven. De quoi espérer terminer la phase de ligue dans le top-8, l’objectif affiché par le club italien.Le calendrier de l’Ajax semble bien plus compliqué. Les Néerlandais ont du souci à se faire avec un déplacement à Marseille, fin septembre, et un duel à Londres face à Chelsea mi-octobre, trois ans après leur dernière apparition en Ligue des champions.

Rassemblement à Paris contre la nouvelle offensive israélienne à Gaza

Quelques milliers de personnes se sont rassemblées à Paris mercredi soir en soutien aux Palestiniens de Gaza, au lendemain du lancement d’une nouvelle offensive terrestre de l’armée israélienne sur le territoire dévasté par deux ans de guerre et en proie à la famine.”De la mer au Jourdain, la Palestine vivra”, “Nous sommes tous des enfants de Gaza”, ont scandé les manifestants, en majorité des jeunes, en agitant des drapeaux palestiniens sur la place de la République, au coeur de la capitale française.”Je n’ai plus les mots, juste un sentiment de colère et d’impuissance face à ce qui se passe. La mobilisation devrait être beaucoup forte, mais (il) faut croire qu’on s’habitue à tout, même à l’horreur”, soupire Emilie, qui essaie de participer à toutes les manifestations propalestiniennes.Pour cette bibliothécaire de 41 ans qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, “il est de toute façon déjà trop tard: ils (l’armée israélienne, NDLR) ont déjà presque tout détruit, et là ils rasent la ville de Gaza”.Dans la petite foule, Yannis, 26 ans, refuse, lui, le “défaitisme”. “J’ai espoir que la colonisation (israélienne) prenne fin et qu’un nouvel Etat (palestinien) soit créé”, dit le jeune chercheur, qui préfère lui aussi ne donner que son prénom, en référence aux annonces de plusieurs pays, comme la France, le Royaume-Uni ou l’Australie, de reconnaître un Etat palestinien.Quelques figures de la gauche radicale, comme la députée européenne du parti LFI Manon Aubry, et la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier étaient également présentes.”J’ai honte de ce qui se passe à Gaza (…) mais j’ai honte aussi de ce qui se passe en France”, a déclaré Marine Tondelier.Revenant sur la polémique déclenchée par l’appel du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, à hisser le drapeau palestinien sur les mairies le 22 septembre quand le président de la République Emmanuel Macron reconnaîtra officiellement l’Etat palestinien devant l’ONU, elle a estimé qu'”un drapeau palestinien sur une mairie n’a jamais tué personne, alors que l’armée israélienne tue, et tue tous les jours”.Israël a annoncé mardi le début d’une campagne militaire terrestre et aérienne à Gaza-ville pour y anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.Cette offensive sur Gaza-ville a valu à Israël de nombreuses et sévères condamnations à l’international et poussé ses habitants, estimés à environ un million, à fuir en nombre.

Ligue des champions: le PSG débute avec éclat contre l’Atalanta

Un Paris SG déjà bien rôdé a facilement dominé l’Atalanta Bergame (4-0) et idéalement lancé sa campagne de reconquête de la Ligue des champions, mercredi au Parc des Princes.La reprise tardive le 6 août, après une fin de saison le 13 juillet au Mondial des clubs, tout comme les blessures d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué inquiétaient les observateurs mais les Parisiens semblent décidés à les rassurer: oui, Paris postule bien à sa propre succession, le 30 mai prochain à la Puskas Arena de Budapest.Après quatre matches de championnat gagnés avec plus ou moins de maestria, le PSG a frappé un grand coup mercredi soir en déroulant les fondamentaux qui en avaient fait la redoutable armada de la saison dernière.D’emblée, l’Atalanta repris par Ivan Juric, adjoint de l’emblématique Gian Piero Gasperini parti à la Roma, a été étouffé par la technique et le pressing des locaux.Et c’est dès la 3e minute que Paris s’est facilité la tâche, avec un Marquinhos qui a confirmé qu’il avait encore “faim”, comme il l’avait exprimé la veille, en récupérant d’abord très haut le ballon dans les pieds de Daniel Maldini avant de conclure en position d’avant-centre sur un centre au cordeau de Fabian Ruiz.L’entraîneur Luis Enrique a apprécié, encore posté en tribunes pour mieux voir le jeu, comme en première mi-temps face à Lens, comme il a dû admirer ensuite l’envie et le talent de l’équipe entière, qui n’a cessé de partir à l’assaut du but italien.- Joao Neves sorti sur blessure -Nuno Mendes a manqué le break de peu en envoyant sa frappe au ras du poteau droit de Marci Carnesecchi (5e), Bradley Barcola a été trop tendre sur sa reprise d’un centre d’Achraf Hakimi (8e), qui a lui-même trouvé le poteau après une remise en talonnade de Ruiz… L’Atalanta était dans les cordes, dépassé par l’euphorie parisienne, née la saison dernière.Le PSG n’a pas tardé à concrétiser ces occasions, avant la fin de la mi-temps par Khvicha Kvarastkelia, un temps incertain pour ce match depuis sa sortie contre Lens. “Kvara” a percé l’axe bergamasque avant de décocher une frappe puissante et précise (39e).Seules fausses notes, la sortie sur blessure de Joao Neves, auteur d’un triplé sensationnel contre Toulouse il y a 11 jours, et le raté sur pénalty de Bradley Barcola. Ce dernier, qui a marqué un doublé superbe contre Lens dimanche, a raté une belle opportunité de confirmer sa prise de responsabilité en l’absence d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Il a voulu bluffer et tromper le gardien, mais sa frappe sans force fut facilement captée par Carnesecchi, bien content d’enfin s’imposer.Les vagues rouge et bleu ont déferlé aussi après la pause et c’est presque sans surprise que Nuno Mendes, décidément très remuant, et lancé par Barcola sur le côté gauche, a dribblé avant de trouver le trou de souris sur une frappe subite qui a surpris Carnesecchi (51e). Les joueurs parisiens sont venus l’enlacer, amusés par ce tour de passe-passe.L’Atalanta a tenté de reprendre pied, aidé par le relâchement du PSG, mais sans vraie occasion. Nikola Krstovic a sollicité Lucas Chevalier (63e) sur l’une des deux seules frappes cadrées de la “Dea”.L’Atalanta a plutôt aidé Paris, avec une bévue défensive de Raoul Bellanova qui a permis à Gonçalo Ramos de piquer son ballon pour le 4e but (90+1).Alors que les supporters parisiens aux anges fêtaient cette large victoire, certains d’entre eux ont également entonné longuement deux chants haineux dont l’un homophobe contre Marseille, où se rend le PSG dimanche. Un duel de niveau Ligue des champions cette saison.

US Fed makes first rate cut of 2025 over employment risks

The US Federal Reserve on Wednesday lowered interest rates for the first time this year, flagging slower job gains and risks to employment as policymakers face heightened pressure under President Donald Trump.The Fed cut the benchmark lending rate by 25 basis points, to a range between 4.0 percent and 4.25 percent, while penciling in two more cuts this year.Fed Chair Jerome Powell stressed that the central bank remains “strongly committed” to maintaining its independence from politics, however, when asked about the addition of a key advisor to Trump among its ranks this week.He added that the Fed was “right to wait and see how tariffs and inflation and the labor market evolved” before lowering rates for the first time in nine months.Only new Fed Governor Stephen Miran — who has been serving in the Trump administration — voted against Wednesday’s decision. He favored a larger rate reduction of 50 basis points.The other 11 voting members of the rate-setting Federal Open Market Committee (FOMC) supported the quarter-point cut.Ryan Chahrour, an economics professor at Cornell University, said the vote appeared to signal “consolidation” among top Fed officials.”They want to be clear that they’re not influenced by political considerations, and I think they understand that lots of dissent in multiple directions sends a confusing message to markets,” he told AFP.- ‘Stark divide’ -Fed projections, however, reveal a “stark divide” on the need for additional cuts this year, said economist Michael Pearce of Oxford Economics.Among 19 Fed officials assessing the path of monetary policy, seven projected no further reductions — even as a narrow majority overall penciled in two more cuts.Pearce said such a divide is “unusual,” and expects the October rate decision could again depend on jobs data.Powell told a press briefing that the Fed’s economic projections should be viewed “through the lens of probability.”Policymakers walk a tightrope balancing inflation and labor market risks as they mull changes to interest rates.On Wednesday, the Fed said that “downside risks to employment have risen,” even as inflation has picked up and “remains somewhat elevated.”It noted that job gains have slowed while the unemployment rate — despite being low — also inched up.The bank has held rates steady this year, until now, as it monitored the effects of Trump’s tariffs on inflation.But Powell said the passthrough of tariffs to consumers has been slower and smaller than expected.”While there are inflation risks, the bigger risk right now is more Americans losing their jobs and a downward spiral starting toward a recession,” warned Navy Federal Credit Union chief economist Heather Long.The Fed lifted its 2025 growth forecast to 1.6 percent from June’s 1.4 percent projection, while making no change to unemployment and inflation forecasts.- ‘Political attention’ -Beyond economic concerns, the Fed faces intensified pressure from Trump this year — with the president repeatedly criticizing Powell and calling for major rate cuts.Besides appointing Miran when another official retired early, Trump moved in August to fire Fed Governor Lisa Cook, sparking a legal fight that could have prevented her from attending Wednesday’s gathering.Miran’s confirmation — without resigning from the White House Council of Economic Advisers — risks giving a sense of political influence over Fed decisions, EY chief economist Gregory Daco earlier told AFP.Already, Miran has come under fire from Democratic lawmakers for taking a leave of absence from his White House role rather than stepping down, a decision he attributed to his tenure at the Fed lasting only until January 31.Separately, the legal battle by Cook — the first Black woman on the Fed’s board of governors — could have broader implications for the bank.A federal appeals court ruled late Monday that Cook could remain in position while challenging her removal over alleged mortgage fraud. But the Trump administration plans to appeal — potentially bringing the case to the Supreme Court.The increased political attention is concerning, Daco said: “History has showed that in times when a central bank is under political influence, the economic outcomes are suboptimal.”This could mean higher inflation, lower growth and more financial market volatility.

C1: Entrée maîtrisée et solide pour le Bayern de Kane contre Chelsea

Grâce à un doublé de son attaquant anglais Harry Kane, le Bayern s’est imposé mercredi soir à domicile contre Chelsea (3-1), un succès maîtrisé contre les Londoniens qui lance parfaitement la campagne européenne des Munichois en Ligue des champions.Face à Chelsea, vainqueur du Mondial des clubs en juillet, le Bayern affrontait d’entrée l’une des trois équipes les plus difficiles de sa première phase, avant des déplacements à Londres contre Arsenal et à Paris contre le PSG début et fin novembre. D’ici là, le Bayern se rendra à Pafos (Chypre), puis recevra Bruges (Belgique).Le président d’honneur du Bayern Uli Hoeness voyait début septembre son club seulement comme un outsider de la C1, la prestation de mercredi place en tous cas ses Munichois en candidat au top 8 pour éviter les barrages et recevoir le huitièmes de finale retour en mars.Dans son Allianz Arena, le Bayern n’a plus perdu un match de la phase de groupes de la Ligue des champions depuis décembre 2013 et un revers contre Manchester City (3-2). Mercredi, devant les traditionnels 75.000 spectateurs du stade, les Munichois ont enchaîné un 35e match sans défaite (33 victoires pour deux matches nuls) à ce stade de la compétition.Grâce à son animation offensive emmenée par Harry Kane en pointe, Michael Olise sur le côté droit, Luis Diaz sur le côté gauche et Serge Gnabry au centre, le Bayern a dominé les débats.Après un gros quart d’heure difficile face à l’attaque londonienne, notamment Pedro Neto et Cole Palmer, les Munichois ont ouvert le score grâce à un but contre son camp de Trevoh Chalobah (20e).- Doublé pour Kane -Sur une balle à terre après un coup franc contré par l’arbitre, Joshua Kimmich a trouvé Olise qui a débordé sur son aile droite et centré à ras de terre. Sous la pression de Dayot Upamecano, Chalobah a marqué dans son propre but.Moins de dix minutes plus tard, Konrad Laimer a récupéré la balle et trouvé Olise. L’international français a lancé Kane dans la profondeur qui a pris le meilleur sur Moises Caicedo. Fauché, Kane a obtenu un penalty – sifflé à retardement par l’arbitre – qu’il s’est empressé de transformer.Dans la foulée, Cole Palmer a initié un contre sur une perte de balle d’Olise, et après un relais avec Malo Gusto, il n’a laissé aucune chance à Neuer pour réduire la marque et relancer Chelsea.En seconde période, après une énorme occasion manquée par Olise, Kane y est allé de son doublé peu après l’heure de jeu, sur une relance de balle courte manquée par les Londoniens.L’Anglais de 33 ans a inscrit mercredi ses 41e et 42e buts en 58 matches de Ligue des champions. Sous les couleurs bavaroises, il en est à 95 réalisations en 102 rencontres.La saison passée, le champion d’Allemagne 2025 avait été sorti par l’Inter Milan en quarts de finale de la compétition reine du football européen, avec un effectif considérablement amoindri par les blessures de Manuel Neuer, Dayot Upamecano, Alphonso Davies et Jamal Musiala.Mercredi, Neuer était bien sur la pelouse tout comme Upamecano, mais Davies et Musiala sont encore en phase de reprise, après de graves blessures (fracture du péroné droit en juillet pour le joyau allemand, et rupture du ligament croisé antérieur du genou droit pour le Canadien).

Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l’année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l’association.La capitale libanaise devait l’an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.”Il y a d’abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse”, écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l’association. “Mais l’histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes”, poursuit le texte.”Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d’aller y voir. Le propre du reportage, en somme”. L’association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l’édition 2025, sur 134 candidatures. Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L’Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match). Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour “Fragments de guerre” (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour “Tigré : viols, l’arme silencieuse” (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour “Le Syndrome de La Havane” (Canal+), Julien Goudichaud pour “Calais-Douvres, l’exil sans fin” (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour “Rachida Dati, la conquête à tout prix” (France 2) et Solène Oeino pour “Le Prix du papier” (M6). Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour “La Meute” (Flammarion), Siam Spencer pour “La Laverie” (Robert Laffont), Quentin Müller pour “L’Arbre et la tempête” (Marchialy) et Elena Volochine pour “Propagande : l’arme de guerre de Vladimir Poutine” (Autrement). L’an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l’écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l’industrie du porno. Le prix de l’audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film “Philippines: les petits forçats de l’or” (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour “Espionner, mentir, détruire” (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans. 

King gives Trump royal welcome on UK state visit

Donald Trump was treated to a sumptuous royal state banquet in Windsor Castle Wednesday, rounding off the US president’s first full day of a historic second state visit to Britain.Before some 160 guests at the start of the lavish event, designed to play into the mercurial American leader’s love of pomp and pageantry, King Charles III praised what he called Trump’s “personal commitment” to seeking peace.For his part Trump described the visit as “one of the highest honours of my life”, paying tribute to the transatlantic relationship by calling the UK and the United States “two notes in one chord… each beautiful on its own, but really meant to be played together”.Trump and his wife Melania’s welcome earlier featured gun salutes, soldiers on horseback and a flypast by the Red Arrows as the visit unfolded far from the British public and marching protesters.The King and Trump laughed and joked as the US leader inspected troops at Windsor, west of London, in an elaborate spectacle featuring a carriage procession.Some 120 horses and 1,300 members of the British military — some in red tunics and gold plumed helmets — feted Trump during a ceremonial guard of honour that UK officials called the largest for a state visit to Britain in living memory.The president and first lady were greeted on arrival by heir-to-the-throne Prince William and his wife, Catherine at Windsor after stepping off the Marine One helicopter under grey skies at 12:15 pm (1115 GMT). Inside a ring of steel and out of sight from thousands of demonstrators shouting anti-Trump slogans in London, William and Catherine then walked Trump and his wife a short distance to meet the waiting Charles and Queen Camilla.A 41-gun salute was fired simultaneously from six First World War-era guns on the castle’s east lawn, as a similar display took place at the Tower of London, in the capital.The Trumps and the royals were then taken in a black and gold coach, surrounded by cavalry, through the Windsor estate towards the nearly 1,000-year-old castle, where Trump and Charles inspected the guard of honour.The two also exchanged gifts, with the royals giving Trump a book to celebrate the 250th anniversary of the US declaration of independence next year, and Trump gifting Charles a replica of a sword owned by President Dwight Eisenhower.- ‘Gifts’ -Britain is pulling out all the stops to dazzle the unpredictable Trump as the UK government tries to keep him onside during a host of international crises.The 79-year-old Republican is, however, being kept far away from the British public as polls indicate he remains unpopular, with the entire visit happening behind closed doors. An estimated 5,000 people marched through central London waving Palestinian flags and displaying banners with slogans including “Migrants welcome, Trump not welcome”.”I’m just scared of the way the world’s being taken over by really nasty men,” Jo Williamson, a 58-year-old funeral director from Kent, southeast England, told AFP.Trump is the first US president to receive two state visits, after his previous one with Queen Elizabeth II in 2019.At Windsor, he laid a wreath on the tomb of Elizabeth, Charles’s mother, who died in 2022, and viewed a collection of US-related items, including a letter sent from President Abraham Lincoln to Queen Victoria in 1862 after the death of Prince Albert.The Trumps also had a private meeting with William and Catherine, described by their Kensington Palace office as “warm and friendly”.Trump’s changeability on everything from tariffs to Ukraine and Gaza has caused global turmoil and British Prime Minister Keir Starmer will be hoping the president leaves on Thursday feeling the warm glow of royal soft power.- Epstein’s shadow -“A lot of things here warm my heart,” the president, who owns two golf resorts in Scotland, his mother’s homeland, said on arriving late Tuesday.The US leader may also relish a chance to escape a turbulent period at home, where the killing of right-wing activist Charlie Kirk has caused deep turmoil.But the spectre looms of late sex offender Jeffrey Epstein, who is providing domestic headaches for both Trump and Starmer.Starmer will host Trump on the second day of the visit on Thursday at his country residence, Chequers.The pair will be buoyed by the announcement of billions of pounds of investment in each other’s economies, including from British pharmaceutical group GSK and Google, but there could be awkward moments.Starmer faces political troubles at home, after sacking his UK ambassador to Washington, Peter Mandelson, over his links to the late Epstein.

Autour de Roissy, les riverains victimes du bruit, mais pas de couvre-feu à l’horizon

“Ma vie, c’est un enfer”, souffle Clara au moment où un avion fend le ciel bleu de Gonesse, près de Roissy. Cette hôtesse de l’air ne peut plus supporter ces bruits incessants, nocifs pour la santé, et plaide pour un couvre-feu la nuit.Cette commune du Val-d’Oise d’environ 27.000 habitants, située à quelques kilomètres des aéroports Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, est très exposée aux nuisances sonores aériennes. En mars 2024, une consultation citoyenne est organisée dans près de 150 villes franciliennes. L’interdiction nocturne des vols sur plusieurs aéroports est approuvée à environ 97% des voix exprimées. Si un couvre-feu a été instauré en 1968 à l’aéroport d’Orly, au sud de Paris – aujourd’hui entre 23H30 et 06H00 -, il n’existe pas à Roissy, au nord.En ce samedi de septembre, le forum des associations de Gonesse grouille de monde et les avions, qui défilent à quelques minutes d’intervalle, font partie du décor. A basse altitude, le sigle de la compagnie aérienne est souvent visible. Le ressenti des habitants interrogés par l’AFP varie de la colère à l’adaptation voire la résignation.”La nuit, on dort bien”, reconnaît Jean Boulay, “mais on est obligé de fermer les fenêtres”, poursuit ce retraité de 88 ans. Sa femme, Monique Boulay, compte “une minute et demie” entre chaque avion, correspondant aux périodes de fort trafic.  Juliette (prénom modifié) se dit “tellement habituée” aux nuisances sonores que ça ne lui “fait plus rien”. Cette femme de 60 ans n’entend pas les avions la nuit, seulement à partir de 05H00 du matin. L’aéroport de Roissy a affiché 470.000 décollages et atterrissages en 2024, dont quelque 17.000 entre 00H30 et 05h00, rapporte le gestionnaire Aéroports de Paris (ADP).- “Droit à la tranquillité” -Arrivée à Gonesse en 2009, Karima, mère au foyer de 48 ans, se souvient du bruit la nuit à son arrivée, “devenu banal avec le temps”.Pour Jacques, 60 ans, “la nuit, c’est infernal”. “L’été on ne peut inviter personne parce qu’on est sous le bruit des avions et la nuit on ne dort pas”, dénonce-t-il.En 2024, selon Bruitparif, le bruit aérien enregistré à Gonesse (62 décibels) est supérieur à la valeur limite réglementaire (55) ou celle recommandée par l’OMS (45). Selon ce même observatoire, qui s’appuie sur des données de 2019, 30,4 mois de vie en bonne santé seraient perdus dans cette commune du fait du bruit cumulé des transports, dont 23,3 mois en raison de l’aérien.      Il est environ minuit, fin août, quand l’hôtesse de l’air Clara, 50 ans, filme dans sa cuisine à Gonesse le passage bruyant d’un avion. Des nuisances incessantes, d’après elle, qui veut déménager.Elle ne décolère pas contre ceux qu’elle appelle les “bobos de Paris” qui “vont voter à gauche” mais “polluent les autres” en prenant l’avion. Dormant grâce à des bouchons d’oreille, Clara exige un “droit à la tranquillité”. “Quand vous avez un tapage nocturne, vous appelez la police. On appelle qui?”, interroge-t-elle.- “Fatalistes” -Clara comme Jacques (prénoms modifiés) appartiennent à l’Association de défense contre les nuisances aériennes (Advocnar), qui tient un stand au forum des associations. Sous le chapiteau blanc, deux t-shirts rouges avec l’inscription: “Stop vols de nuit”. “On peut réduire le trafic la nuit, voire mettre un couvre-feu. C’est le cas à Orly, à Nantes plus récemment, à Francfort où il y a un couvre-feu partiel”, défend Françoise Brochot, la présidente de l’Advocnar.”On est tout à fait conscient des nuisances que génère le trafic aérien, à commencer par les nuisances sonores”, convient Yannael Billard, directeur du développement durable au sein d’ADP, notant cependant une “diminution” de ces dernières, notamment grâce aux nouvelles générations d’avion.Mais le gestionnaire n’est pas favorable à un couvre-feu à Roissy, qui “mettrait très singulièrement en péril l’aéroport et, a fortiori, l’activité cargo”.    Très engagé contre les nuisances aériennes, Jean-Pierre Blazy, maire socialiste de Gonesse, déplore l’absence, selon lui, de discussions pour réduire les vols de nuit.Dans cette commune, les réactions sont souvent “fatalistes”, constate la présidente de l’Advocnar. “Ce sont les plus impactés, et ce sont eux qui adhèrent le moins” à l’association, regrette Françoise Brochot.