Fresh off Cannes win, Akinola Davies imagines the future of Nigerian filmFri, 19 Sep 2025 14:36:51 GMT

Akinola Davies, the director of “My Father’s Shadow”, Nigeria’s first film to win an award at the Cannes film festival, is savouring his return to Lagos, the country’s cultural capital, where the movie was released Friday.”I think it’s like a homecoming that’s well deserved,” the British-Nigerian director said in an interview with AFP.The film, which …

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Elderly British couple released by Taliban arrive in Qatar

An elderly British couple detained in Afghanistan for almost eight months arrived in Qatar after their release by Taliban authorities on Friday amid concerns for their health, an AFP journalist reported.Taliban officials have declined to say why they arrested Peter Reynolds, 80, and his wife Barbie, 76, in February as they were returning to their home.”We’ve been treated very well. We’re looking forward to seeing our children,” said Barbie, in a red headscarf, standing next to her bearded husband, near a plane on the tarmac at Kabul airport.”We are looking forward to returning to Afghanistan if we can. We are Afghan citizens,” she added, after Qatar-brokered negotiations for their release.Later on Friday, they arrived in the Qatari capital Doha, where they were embraced by their daughter Sarah Entwistle and other family members, television images showed. Entwistle told AFPTV she was “overwhelmed with gratitude and relief”.”This is a moment of immense joy for our family. We are deeply thankful to everyone who played a role in securing their release.”A Qatari diplomat said the British couple would receive medical checks in Doha before leaving for London on Saturday on a commercial flight. The couple were married in Kabul in 1970, and have spent almost two decades living in Afghanistan running educational programmes for women and children. They also became Afghan citizens.When the Taliban returned to power in 2021, the couple remained in Afghanistan against the advice of the British embassy.- ‘Recovery’ -Foreign ministry spokesman Abdul Qahar Balkhi said the couple were handed over to British special representative to Afghanistan Richard Lindsay.”Two British nationals named Peter and Barbara Reynolds, who had violated the laws of Afghanistan, were released from custody today following the judicial process,” Balkhi said.The copule’s family welcomed their release. “This experience has reminded us of the power of diplomacy, empathy and international cooperation,” their four children said in a joint statement.”While the road to recovery will be long as our parents regain their health and spend time with their family, today is a day of tremendous joy and relief.”The couple were first held in a maximum security facility, “then in underground cells, without daylight, before being transferred” to the intelligence services in Kabul, UN experts have said.In late July, independent UN human rights experts called on the Taliban government to free the couple, warning that they risked “irreparable harm or even death” as a result of the “rapid deterioration” of their physical and mental health.The couple’s family had made repeated pleas for their release citing their failing health.UK Prime Minister Keir Starmer welcomed their release, saying the “long-awaited news will come as a huge relief to them and their family”.”I want to pay tribute to the vital role played by Qatar,” including the emir Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani, “in securing their freedom”, Starmer said in a statement.- Travel advice -The British government advises citizens against travelling to Afghanistan, warning that its ability to offer consular assistance “is extremely limited”.Russia is the only country to have officially recognised the Taliban government, which has imposed a strict version of Islamic law and been accused of sweeping human rights violations. Only a handful of embassies have reopened in the capital after it was overrun by the Taliban as NATO forces withdrew.Foreign ministry spokesman Balkhi said the government “does not view the matters of citizens from a political or transactional angle”, adding that “Afghans, wherever they may be, should also receive consular services”.It comes after US special envoy on hostages, Adam Boehler, made a rare visit to Kabul on Saturday to discuss the possibility of a prisoner exchange.   At least one US citizen, Mahmood Habibi, is held in Afghanistan.Dozens of foreign nationals have been arrested since the Taliban returned to power in August 2021 following the NATO pullout.

L’Ukraine à la recherche de fonds étrangers pour sa “Silicon Valley” militaire

Robots futuristes, petits drones… A Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, des responsables politiques et du secteur de l’armement ont arpenté le plus grand salon dédié aux technologies militaires du pays, présenté comme une vitrine du “savoir-faire” ukrainien.Cet événement, qui s’est tenu pendant deux jours cette semaine, visait à montrer que l’Ukraine est l’un des États à la pointe de l’innovation en matière de défense depuis l’invasion russe lancée en février 2022, et à attirer des investisseurs étrangers. “Il faut oublier la Silicon Valley (aux États-Unis), c’est le passé. L’Ukraine est le futur”, a affirmé le commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, présent au salon.L’idée que l’Ukraine puisse transmettre une expérience précieuse à ses alliés européens a gagné encore plus de force depuis l’intrusion en Pologne, dans la nuit du 9 au 10 septembre, d’une vingtaine de drones russes.Moscou a démenti avoir visé ce pays membre de l’Otan, tandis que Varsovie a dénoncé une “provocation” russe. L’incident a, pour certains experts, mis à jour des faiblesses de l’Alliance atlantique.Selon des observateurs ukrainiens, l’envoi d’avions de chasse et le tir de missiles pour abattre des drones ont constitué une réponse surannée et bien trop onéreuse.Andrius Kubilius, le commissaire européen, le reconnaît: “Nous n’avons pas les capacités de l’Ukraine pour combattre une invasion de drones”. – Outils peu coûteux – Depuis des mois, l’Ukraine est attaquée quasiment chaque nuit par des centaines de drones russes. Pour les repousser, Kiev a développé des outils peu coûteux, comme des brouilleurs électroniques et des drones d’interception.Selon une analyse de l’AFP à partir des données de l’armée de l’air ukrainienne, plus de 80% des drones russes sont abattus. Alors que l’Otan, la semaine dernière, en a neutralisé moins de cinq sur la vingtaine ayant pénétré dans l’espace aérien polonais. Pour produire beaucoup et à moindre frais, l’approche de l’industrie ukrainienne a été notamment de reconvertir des technologies pacifiques à des fins militaires, comme l’usage de petits drones civils pour lâcher des explosifs sur les soldats russes. Ces drones, au bourdonnement caractéristique, étaient bien présents au salon de l’armement de Lviv.Des robots futuristes, ressemblant à des voitures contrôlées à distance et prévus pour ravitailler ou évacuer les soldats sur le front, étaient également exposés, avec, à leurs côtés, de jeunes ingénieurs montrant sur leurs écrans la façon de relier ces engins à l’intelligence artificielle (IA). “C’est une vitrine pour insister sur le fait que l’Ukraine est technologique, l’Ukraine se développe. Si vous faites dans la tech-défense, si vous n’êtes pas en Ukraine, vous n’êtes pas dans la tech-défense”, tranche Thomas Moreau, représentant en Ukraine du GICAT, un groupement d’entreprises françaises de défense.- Investissements “dérisoires” -Au-delà des démonstrations spectaculaires, il reste encore beaucoup à faire.Les investissements étrangers dans les technologies militaires ukrainiennes restent “dérisoires”, souligne Iaroslav Ajniouk, PDG de The Fourth Law, qui fabrique des systèmes d’IA pour drones d’attaque. Selon lui, la seule façon de vaincre la Russie est de remporter la course aux armements et l’Occident n’a pas compris l’urgence d’investir.”C’est comme regarder la suite de +Don’t Look Up+”, dit-il, en référence à cette comédie dramatique américaine dans laquelle des scientifiques tentent d’alerter des responsables inconscients d’une catastrophe imminente. Certains semblent néanmoins réagir.Lors du salon de Lviv, son organisateur, Brave1, une plateforme gouvernementale, a affirmé que des entreprises étrangères avaient l’intention d’investir plus de 100 millions de dollars (plus de 85 millions d’euros) dans les technologies de défense ukrainiennes.Swarmer, une société développant des drones pilotés par l’IA, a conclu le plus important investissement public en obtenant 15 millions de dollars (12,8 millions d’euros) auprès d’investisseurs américains. À titre de comparaison, un député ukrainien a récemment déclaré que l’Ukraine dépensait environ 170 millions de dollars (environ 145 millions d’euros) par jour pour mener la guerre. Des participants au salon expliquent que les investissements se heurtent aussi à des obstacles bureaucratiques, notamment une réglementation stricte qui interdit de facto les exportations en raison de pénuries. Oleksandr Iarmak, commandant de l’unité militaire Nemesis, souligne que les soldats ukrainiens, malgré leur souhait de partager leur expérience avec leurs alliés, ont “peu de temps” pour le faire “du fait des combats quotidiens”.L’Ukraine propose d’autres solutions, comme des investissements conjoints à l’étranger. Elle a récemment annoncé un premier accord de coproduction au Danemark et affirmé que plus de 25 entreprises étrangères transféraient une partie de leur production dans le pays. “Nous sommes en phase d’apprentissage”, analyse Artem Moroz, responsable de Brave1 pour les relations avec les investisseurs. “Au fil du temps, les levées de fonds prennent de l’ampleur”.