Feu “fixé” à Marseille, où des habitants sous le choc découvrent le “massacre”

Après avoir parcouru 750 hectares et touché le nord de Marseille, détruisant ou endommageant de nombreuses maisons, le violent incendie parti mardi d’un feu accidentel de véhicule est désormais “fixé”, permettant le retour progressif d’habitants sous le choc en découvrant l’étendue des dégâts.”Le feu est fixé”, a déclaré à 16H00 la préfecture des Bouches-du-Rhône, soulignant que cela signifiait qu’il “n’évolue plus” mais non que “les interventions sont terminées”.Il aura donc fallu près de 30 heures aux plus de 1.000 pompiers mobilisés au plus fort de l’opération pour stopper la progression des flammes, attisée par la longue canicule des derniers jours et un mistral violent.”C’est un massacre (…), c’est allé super vite”, déplore Thierry Heraud, premier riverain touché par l’incendie, qui a démarré en contrebas de sa villa des Pennes-Mirabeau, commune limitrophe de Marseille au nord.L’incendie s’y est déclenché mardi en fin de matinée, causé par “un véhicule qui s’est enflammé en roulant” sur l’autoroute A55, a indiqué à l’AFP le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.Dans les hauteurs de l’Estaque, quartier du nord de Marseille où le feu a causé les plus gros dommages, des voitures sont calcinées et des maisons entièrement brûlées. Dans un jardin, trois vélos, dont une minuscule bicyclette d’enfant, ont été tordus par la chaleur. Selon la préfecture, 94 habitations ont été “impactées” sur les deux communes touchées, dont 76 sont “non habitables”, 71 desquelles sur Marseille.Joëlle Marrot, 78 ans, habitante du quartier de La Pelouque à l’Estaque, vient tout juste de revenir chez elle et “découvre les dégâts”: “Il y a un côté qui a brûlé”, mais “je vois la maison qui est là (à côté), elle est toute brûlée, il n’y a plus de toit, c’est horrible”, se désole-t-elle.”Quand on a vu que le feu approchait, on a fait descendre ma belle-mère de 93 ans chez mon frère, dans le bas de l’Estaque”, raconte Dominique Russo, 59 ans, qui venait de finir de rénover la maison familiale.Jusqu’à 2H00, il a arrosé cette dernière et le terrain environnant en utilisant des seaux et en finissant avec l’eau du bassin des poissons rouges.Résultat: le feu a seulement brûlé un volet et une fenêtre. Mais à l’intérieur, le salon et les placards sont noirs de suie, le climatiseur fondu et le sol est jonché de verre.Habitant aux Pennes-Mirabeau, Philippe Landreat, sa compagne et sa belle-fille ont eux dû passer la nuit dans une salle polyvalente après avoir évacué leur maison, finalement épargnée par les flammes. Mais ils ont eu peur. “Après des trucs comme ça, on dort très peu”, souffle-t-il.Malgré la violence et la rapidité des flammes, aucune victime humaine n’a été signalée jusqu’à présent. Quelque 79 personnes ont été traitées par les secours (dont 16 transportées vers un centre hospitalier), ainsi que 77 pompiers et membres des forces de l’ordre (9 pris en charge en centre hospitalier), selon la préfecture. Au total, 400 personnes ont été évacuées en raison de l’incendie, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Parmi elles, 250 personnes ont rejoint les différents centres d’hébergement mis à disposition par la mairie. Laquelle, de même que le département et la métropole, ont déjà annoncé le versement d’aides aux sinistrés.- 40 départs de feux mardi -Ces feux virulents en tout début d’été inquiètent, alors que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, selon l’institut européen Copernicus. “Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti mardi soir le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à Marseille.Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques. Mardi, les pompiers des Bouches-du-Rhône sont intervenus à 40 reprises sur des départs de feux, un chiffre “exceptionnel”, six fois plus élevé qu’en moyenne.Interrompu mardi après-midi, avec plus de 110 vols annulés, le trafic à l’aéroport d’Aix-Marseille Provence, le quatrième français en nombre de passagers, a repris mercredi matin, tout comme la circulation des trains à grande vitesse à Marseille. Les autoroutes autour de la deuxième ville de France ont également rouvert.Le trafic TER vers le nord de la ville a lui repris “très progressivement” depuis la fin d’après-midi mercredi, selon la SNCF, mais la Côte bleue n’était en revanche toujours pas desservie. À l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, un incendie ayant parcouru 2.100 hectares de forêt depuis lundi a été enfin fixé en début de soirée mercredi, ne causant que des dégâts matériels limités.Dans l’Hérault et le Gard, les incendies de Castelnau-de-Guers et Montdardier ont eux aussi été déclarés “fixés” mercredi après avoir parcouru respectivement 400 hectares et 430 hectares, selon les pompiers.

Trump eyes African mineral wealth in trade-focused summitWed, 09 Jul 2025 20:07:48 GMT

US President Donald Trump hailed West Africa’s rich natural resources as he hosted five of its leaders Wednesday for a White House summit aimed at fostering trade to counter the growing influence of Russia and China.Trump’s administration is seeking to strengthen economic ties with the mineral-rich region as it simultaneously curbs foreign aid to Africa …

Trump eyes African mineral wealth in trade-focused summitWed, 09 Jul 2025 20:07:48 GMT Read More »

Trump eyes African mineral wealth in trade-focused summit

US President Donald Trump hailed West Africa’s rich natural resources as he hosted five of its leaders Wednesday for a White House summit aimed at fostering trade to counter the growing influence of Russia and China.Trump’s administration is seeking to strengthen economic ties with the mineral-rich region as it simultaneously curbs foreign aid to Africa and hits nations with 10 percent import tariffs.Talks with the presidents of Senegal, Liberia, Guinea-Bissau, Mauritania and Gabon were expected to focus on commercial opportunities and security.”We’re working tirelessly to forge new economic opportunities involving both the United States and many African nations,” Trump told the assembled leaders and reporters ahead of the meeting.”There’s great economic potential in Africa, like few other places, in many ways.”He gushed about the continent’s “vibrant places, very valuable lands, great minerals, great oil deposits” — and was rewarded with personal praise in return as each leader offered their approval when asked by an African media outlet if Trump should win a Nobel Peace Prize.The talks — held over a lunch in the State Dining Room — came with Washington seeking to ensure a stable supply of critical minerals.All five of the countries invited enjoy rich natural resources, including manganese — a key mineral in the production of stainless steel and batteries — iron ore, gold, diamonds, lithium and cobalt.But overshadowing the talks will be radical steps by Trump and his officials to recalibrate US relations with African nations.Earlier this month, the administration shuttered the US Agency for International Development (USAID), and said it was moving away from a “charity based-model” to focus instead on trade-based partnerships.West Africa is expected to be among the regions hardest hit by the aid cuts, which are likely to lead to more than 14 million additional deaths globally by 2030, according to a study published in the Lancet medical journal. – Drug trafficking and immigration -US financial help played a crucial role in rebuilding Liberia after its civil wars, and it was still receiving an annual $160 million — about three percent of its GDP — as recently as last year.”Liberia is a long time friend of the United States, and we believe in your policy of making America great again,” President Joseph Boakai told Trump.”And we also go a long way with you and your in your diplomacy that has to do with economic development and commercial friendship.”US arch-rival China has made substantial investments in several of the nations attending, with Gabon providing 22 percent of the manganese it uses in batteries.Russia has meanwhile supported the nascent Alliance of Sahel States, which shares borders with several of the countries at Wednesday’s lunch.Security is expected to loom large at the meeting, with international drug trafficking and immigration top concerns for Washington.West Africa’s Sahel countries have been dogged by attacks from terrorist groups, while a series of coups have deepened political instability. Entries from the region make up a significant portion of the Black immigrant population in the United States, which rose by almost a quarter between 2012 and 2022, reaching 4.3 million individuals.Guinea-Bissau — a transit zone for cocaine shipments from Latin America to Europe and beyond — has struggled to contain drug trafficking.A potential US travel ban impacting Gabon, Liberia, Mauritania, and Senegal was reported in June, as part of a larger list of 36 countries facing scrutiny by the Trump administration.But all four were effusive in their praise for Trump, with several noting his role in a peace deal negotiated in Washington between the Democratic Republic of Congo and Rwanda, and in the end of hostilities between Iran and Israel.”As you’ve seen, you can only do business when there is peace and security and you build peace everywhere in the world,” Senegalese President Bassirou Diomaye Faye said.

Haute couture: Demna fait ses adieux à Balenciaga

L’un part, l’autre arrive: Demna a présenté mercredi à Paris sa dernière collection haute couture pour Balenciaga, tandis que Glenn Martens a fait ses premiers chez Maison Margiela, tous deux revisitant l’héritage des fondateurs de leur maison.Pour son ultime défilé au sein de la maison française, avant de rejoindre Gucci, Demna s’est offert un casting 5 étoiles. Tandis qu’Aya Nakamura, Naomi Watts, Nicole Kidman ou encore son successeur Pierpaolo Piccioli ont pris place aux côtés de François-Henri Pinault, PDG de Kering — propriétaire de Balenciaga et Gucci — et de son épouse Salma Hayek, Isabelle Huppert, Kim Kardashian – des fidèles du créateur – ou encore les mannequins Naomi Campbell et Eva Herzigova ont foulé le podium.Le créateur géorgien de 44 ans a rendu hommage aux coupes classiques et à l’austérité élégante du fondateur Cristóbal Balenciaga… avec irrévérence.Le noir dominait avec des tailleurs très cintrés et aux épaules démesurées, d’immenses manteaux, des pulls à col montant jusqu’aux oreilles, des robes droites à manches longues ou encore des costumes oversize chez les hommes.Une austérité ponctuées de touches de couleur et de glamour, comme des robes bustiers jaune et rose pâle, un ample manteau blanc en plumes, un ensemble veste et jupe longue ornées de grosses roses scintillantes et un autre rouge vif. Après dix ans à la tête de Balenciaga, Demna Gvasalia va prendre dès jeudi la direction artistique de Gucci, dont les contre-performances plombent le groupe Kering.Avec son style iconoclaste, Demna a fait ses preuves chez Balenciaga. Depuis 2015, le créateur s’est fait connaître par sa capacité à habiller aussi bien la rappeuse Cardi B qu’Isabelle Huppert, à faire des T-shirts et de la haute couture et rendre désirable le “moche”, comme des Crocs à semelles compensées ou des sacs “poubelle”.- Artisanat hétéroclite -Une page se tourne chez Balenciaga mais également chez Maison Margiela, qui a dévoilé en soirée la première collection de Glenn Martens, très inspirée du fondateur Martin Margiela.Nommé en janvier pour remplacer le créateur star John Galliano, le Belge, passé chez Diesel et au sein de la marque expérimentale Y/Project, a dévoilé un premier vestiaire mixte baptisé “Artisanal” où se côtoient la douceur et un côté brutal, l’opulence et le minimalisme, le tout dans un mélange de matières très hétéroclite.Des robes fluides rebrodées de fleurs en tissu succèdent à des jupes en plastique rigide froissé et à des manteaux en cuir rapiécé à des robes comme faites de métal en fusion ou encore à des tenues intégralement recouvertes de perles et de bijoux.Comme Martin Margiela, Glenn Martens a décidé de cacher le visage de ses mannequins avec des masques en plastique, métal ou bijoux, assortis à leurs tenues. – Les deux font la paire  -Avant ça, le créateur hongkongais Robert Wun a dévoilé sur la scène du Théâtre du Châtelet une collection aux silhouettes sculpturales et surréalistes.Le Libanais Elie Saab a présenté une nouvelle collection de robes de princesses dignes des plus beaux contes de fées, avec de nombreuses robes bustier aux longues traînes, en mousseline de soie ou satin et rebrodées de perles. Son compatriote Zuhair Murad a dévoilé un vestiaire encore plus flamboyant, avec des robes-bijoux ornées de perles, de strass et pampilles.Enfin, le duo néerlandais Viktor&Rolf a une nouvelle fois fait preuve d’ironie avec un vestiaire de 15 paires de robes noires dans un style rappelant les robes austères du XIXe siècle. Chaque paire de vêtements était identique, mais l’un des deux était gonflé de (fausses) plumes. “Nous voulions montrer qu’une chose peut être la même et différente à la fois. Et nous aimons l’idée d’une plume, car elle est très liée à la haute couture. En même temps, c’est un symbole de liberté”, a expliqué Viktor Horsting à l’AFP.

Haute couture: Demna fait ses adieux à Balenciaga

L’un part, l’autre arrive: Demna a présenté mercredi à Paris sa dernière collection haute couture pour Balenciaga, tandis que Glenn Martens a fait ses premiers chez Maison Margiela, tous deux revisitant l’héritage des fondateurs de leur maison.Pour son ultime défilé au sein de la maison française, avant de rejoindre Gucci, Demna s’est offert un casting 5 étoiles. Tandis qu’Aya Nakamura, Naomi Watts, Nicole Kidman ou encore son successeur Pierpaolo Piccioli ont pris place aux côtés de François-Henri Pinault, PDG de Kering — propriétaire de Balenciaga et Gucci — et de son épouse Salma Hayek, Isabelle Huppert, Kim Kardashian – des fidèles du créateur – ou encore les mannequins Naomi Campbell et Eva Herzigova ont foulé le podium.Le créateur géorgien de 44 ans a rendu hommage aux coupes classiques et à l’austérité élégante du fondateur Cristóbal Balenciaga… avec irrévérence.Le noir dominait avec des tailleurs très cintrés et aux épaules démesurées, d’immenses manteaux, des pulls à col montant jusqu’aux oreilles, des robes droites à manches longues ou encore des costumes oversize chez les hommes.Une austérité ponctuées de touches de couleur et de glamour, comme des robes bustiers jaune et rose pâle, un ample manteau blanc en plumes, un ensemble veste et jupe longue ornées de grosses roses scintillantes et un autre rouge vif. Après dix ans à la tête de Balenciaga, Demna Gvasalia va prendre dès jeudi la direction artistique de Gucci, dont les contre-performances plombent le groupe Kering.Avec son style iconoclaste, Demna a fait ses preuves chez Balenciaga. Depuis 2015, le créateur s’est fait connaître par sa capacité à habiller aussi bien la rappeuse Cardi B qu’Isabelle Huppert, à faire des T-shirts et de la haute couture et rendre désirable le “moche”, comme des Crocs à semelles compensées ou des sacs “poubelle”.- Artisanat hétéroclite -Une page se tourne chez Balenciaga mais également chez Maison Margiela, qui a dévoilé en soirée la première collection de Glenn Martens, très inspirée du fondateur Martin Margiela.Nommé en janvier pour remplacer le créateur star John Galliano, le Belge, passé chez Diesel et au sein de la marque expérimentale Y/Project, a dévoilé un premier vestiaire mixte baptisé “Artisanal” où se côtoient la douceur et un côté brutal, l’opulence et le minimalisme, le tout dans un mélange de matières très hétéroclite.Des robes fluides rebrodées de fleurs en tissu succèdent à des jupes en plastique rigide froissé et à des manteaux en cuir rapiécé à des robes comme faites de métal en fusion ou encore à des tenues intégralement recouvertes de perles et de bijoux.Comme Martin Margiela, Glenn Martens a décidé de cacher le visage de ses mannequins avec des masques en plastique, métal ou bijoux, assortis à leurs tenues. – Les deux font la paire  -Avant ça, le créateur hongkongais Robert Wun a dévoilé sur la scène du Théâtre du Châtelet une collection aux silhouettes sculpturales et surréalistes.Le Libanais Elie Saab a présenté une nouvelle collection de robes de princesses dignes des plus beaux contes de fées, avec de nombreuses robes bustier aux longues traînes, en mousseline de soie ou satin et rebrodées de perles. Son compatriote Zuhair Murad a dévoilé un vestiaire encore plus flamboyant, avec des robes-bijoux ornées de perles, de strass et pampilles.Enfin, le duo néerlandais Viktor&Rolf a une nouvelle fois fait preuve d’ironie avec un vestiaire de 15 paires de robes noires dans un style rappelant les robes austères du XIXe siècle. Chaque paire de vêtements était identique, mais l’un des deux était gonflé de (fausses) plumes. “Nous voulions montrer qu’une chose peut être la même et différente à la fois. Et nous aimons l’idée d’une plume, car elle est très liée à la haute couture. En même temps, c’est un symbole de liberté”, a expliqué Viktor Horsting à l’AFP.

Starbucks receives bids for stake in China business: US media

Starbucks has received around 30 offers from investment firms seeking a stake in the company’s China business, US media reported Wednesday.The coffee chain’s China business, its second biggest after its US operation, drew non-binding offers from a mix of Chinese and foreign private equity firms valuing the enterprise at between $5 and $10 billion, CNBC reported, citing three people familiar with the matter.Under one possible outcome, Starbucks could retain a 30 percent stake with a group of buyers each holding less than this share, CNBC said. A note from TD Cowen said a valuation of between $2.6 billion and $4.7 billion is “more realistic” than one as potentially as high as $10 billion.Starbucks declined to comment directly on any offers received but said it would not exit China.”We are looking for a strategic partner with like-minded values, who shares our vision to provide a premium coffeehouse experience,” a Starbucks spokesperson said.”We remain committed to China and want to retain a meaningful stake in the business. Any deal must make sense for Starbucks business and partners.”The bidders include Centurium Capital, Hillhouse Capital and US private equity firms Carlyle Group and KKR, CNBC reported.As of the end of March, Starbucks had around 7,700 cafes in more than 250 cities in China, employing more than 60,000 people. Only the United Staets, with more than 17,000 cafes is bigger for the chain.Starbucks has been in turnaround mode, naming former Chipotle CEO Brian Niccol as CEO in August 2024 after the short tenure of Laxman Narasimhan failed to reignite growth.In its most recent quarter ending March 30, Starbucks had flat revenues in China compared with the year-ago period, with the number of transactions rising four percent but the average ticket falling four percent.In a conference call in late April, Niccol told analysts that Starbuck’s China sales had benefited during the period from adding new sugar-free beverages and introducing options at different price points.”We’ve got more work to do in the market, but our brand remains strong,” said Niccol.Shares of Starbucks fell 0.2 percent in afternoon trading.

Foot: Lyon repêché en Ligue 1

Septuple champion de France, l’Olympique lyonnais s’est fait très peur mais a finalement sauvé sa place mercredi dans l’élite devant la commission d’appel de la DNCG, grâce à des apports de liquidités et la promesse de “respecter toutes les règles” du gendarme du foot français.Evitant une humiliante rétrogradation en Ligue 2, ce club historique est aussi parvenu à garder son billet pour la Ligue Europa. Mais il devra très nettement réduire son budget la saison prochaine.Les nouveaux dirigeants du club, la présidente Michele Kang et son directeur général Michael Gerlinger, en première ligne après la mise en retrait de John Textor, ont convaincu une commission d’appel d’infirmer la décision de rétrograder l’OL prise par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) le 24 juin.Le duo a passé quelques heures devant une commission d’appel au siège de la Fédération française de football (FFF) à Paris mercredi, conduisant une délégation de neuf personnes.Il fallait montrer “que nous avions suffisamment de liquidités pour faire fonctionner le club sur toute la saison”, a expliqué la femme d’affaires américaine lors d’une conférence de presse organisée au stade de Décines-Charpieu, dans la banlieue de Lyon. “Certains créanciers ont mis de l’argent (…), moi aussi, tout comme d’autres actionnaires”, a-t-elle poursuivi sans communiquer de montants. – “Enfant difficile” -Michele Kang a aussi promis un changement de style à la tête du club, en s’engageant à respecter “toutes les règles”, “en toute transparence”. “Nous tous, dans l’équipe de direction, ferons de notre mieux pour être non pas un enfant difficile, mais une valeur ajoutée”, a-t-elle déclaré.Jamais elle n’a cité son prédecesseur, John Textor, qui avait racheté l’OL à Jean-Michel Aulas fin 2022 et qui est également actionnaire majoritaire des clubs de Molenbeek en Belgique et Botafogo au Brésil.L’homme d’affaires américain n’a jamais convaincu la DNCG de la pertinence de son modèle économique basé sur la multi-propriété. Inquiet de l’endettement de l’OL, l’instance de contrôle financier du football français avait prononcé la rétrogradation à titre conservatoire le 15 novembre, avant de la confirmer le 24 juin.Sous la pression des administrateurs, des créanciers et des supporters, John Textor a quitté la présidence de l’Olympique lyonnais, tout en restant à la tête de la maison-mère Eagle Football Holding (EFH). Michele Kang, déjà présidente de l’équipe féminine (OL Lyonnes) et actionnaire de l’OL, l’a remplacé le 30 juin, tandis que l’Allemand Michael Gerlinger, un ancien du Bayern Munich, était nommé directeur général.Avec leur intervention, l’OL, troisième budget de L1, a échappé au pire, lui qui risquait la faillite pure et simple en cas de rétrogradation, son train de vie, son stade et son effectif étant nettement surdimensionnés pour la Ligue 2.- “Discipline” -La décision a été accueillie avec un “immense soulagement” par le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, au diapason de ses administrés. “Franchement, j’ai eu peur”, a confié à l’AFP Ayoub Attar, un supporter de 25 ans qui, à l’annonce du maintien, a acheté un maillot de l’OL pour fêter “la délivrance”.”Le plus difficile reste à faire”, a toutefois mis en garde Jean-Michel Aulas sur X. “Le club, a-t-il ajouté, doit désormais retrouver sur le terrain ce qu’il a sauvé sur le plan institutionnel.”Depuis le coup de semonce de novembre, l’OL avait enregistré plusieurs rentrées d’argent, notamment 83 millions d’euros apportés par les actionnaires.Sur le plan des économies, un accord a été conclu fin janvier avec les créanciers d’Eagle permettant un report de paiements et une centaine de salariés sont partis dans le cadre d’un plan de départs volontaires. Les fins de contrats ou transferts de joueurs onéreux (Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Anthony Lopes, Maxence Caqueret ou tout récemment Rayan Cherki) ont allégé la masse salariale d’une trentaine de millions d’euros. Mais le club doit encore ramener la masse salariale autour de 75 millions d’euros, contre 160 millions avant le plan de départs.Dans cette optique, Michael Gerlinger a évoqué un plan “de discipline financière” en restant évasif sur le mercato, à l’arrêt jusqu’à présent dans le sens des arrivées et qui va pouvoir enfin commencer pour Lyon. Qui reprendra en L1 le week-end du 16-17 août par un déplacement à Lens.eba-fjt-cto-chp/dfa

Haute couture: Demna fait ses adieux à Demna, Glenn Martens ses premiers pas chez Maison Margiela

L’un part, l’autre arrive: Demna a présenté mercredi à Paris sa dernière collection haute couture pour Balenciaga, tandis que Glenn Martens a fait ses premiers chez Maison Margiela, tous deux revisitant l’héritage des fondateurs de leur maison.Pour son ultime défilé au sein de la maison française, avant de rejoindre Gucci, Demna s’est offert un casting 5 étoiles. Tandis qu’Aya Nakamura, Naomi Watts, Nicole Kidman ou encore son successeur Pierpaolo Piccioli ont pris place aux côtés de François-Henri Pinault, PDG de Kering — propriétaire de Balenciaga et Gucci — et de son épouse Salma Hayek, Isabelle Huppert, Kim Kardashian – des fidèles du créateur – ou encore les mannequins Naomi Campbell et Eva Herzigova ont foulé le podium.Le créateur géorgien de 44 ans a rendu hommage aux coupes classiques et à l’austérité élégante du fondateur Cristóbal Balenciaga… avec irrévérence.Le noir dominait avec des tailleurs très cintrés et aux épaules démesurées, d’immenses manteaux, des pulls à col montant jusqu’aux oreilles, des robes droites à manches longues ou encore des costumes oversize chez les hommes.Une austérité ponctuées de touches de couleur et de glamour, comme des robes bustiers jaune et rose pâle, un ample manteau blanc en plumes, un ensemble veste et jupe longue ornées de grosses roses scintillantes et un autre rouge vif. Après dix ans à la tête de Balenciaga, Demna Gvasalia va prendre dès jeudi la direction artistique de Gucci, dont les contre-performances plombent le groupe Kering.Avec son style iconoclaste, Demna a fait ses preuves chez Balenciaga. Depuis 2015, le créateur s’est fait connaître par sa capacité à habiller aussi bien la rappeuse Cardi B qu’Isabelle Huppert, à faire des T-shirts et de la haute couture et rendre désirable le “moche”, comme des Crocs à semelles compensées ou des sacs “poubelle”.- Artisanat hétéroclite -Une page se tourne chez Balenciaga mais également chez Maison Margiela, qui a dévoilé en soirée la première collection de Glenn Martens, très inspirée du fondateur Martin Margiela.Nommé en janvier pour remplacer le créateur star John Galliano, le Belge, passé chez Diesel et au sein de la marque expérimentale Y/Project, a dévoilé un premier vestiaire mixte baptisé “Artisanal” où se côtoient la douceur et un côté brutal, l’opulence et le minimalisme, le tout dans un mélange de matières très hétéroclite.Des robes fluides rebrodées de fleurs en tissu succèdent à des jupes en plastique rigide froissé et à des manteaux en cuir rapiécé à des robes comme faites de métal en fusion ou encore à des tenues intégralement recouvertes de perles et de bijoux.Comme Martin Margiela, Glenn Martens a décidé de cacher le visage de ses mannequins avec des masques en plastique, métal ou bijoux, assortis à leurs tenues. – Les deux font la paire  -Avant ça, le créateur hongkongais Robert Wun a dévoilé sur la scène du Théâtre du Châtelet une collection aux silhouettes sculpturales et surréalistes.Le Libanais Elie Saab a présenté une nouvelle collection de robes de princesses dignes des plus beaux contes de fées, avec de nombreuses robes bustier aux longues traînes, en mousseline de soie ou satin et rebrodées de perles. Son compatriote Zuhair Murad a dévoilé un vestiaire encore plus flamboyant, avec des robes-bijoux ornées de perles, de strass et pampilles.Enfin, le duo néerlandais Viktor&Rolf a une nouvelle fois fait preuve d’ironie avec un vestiaire de 15 paires de robes noires dans un style rappelant les robes austères du XIXe siècle. Chaque paire de vêtements était identique, mais l’un des deux était gonflé de (fausses) plumes. “Nous voulions montrer qu’une chose peut être la même et différente à la fois. Et nous aimons l’idée d’une plume, car elle est très liée à la haute couture. En même temps, c’est un symbole de liberté”, a expliqué Viktor Horsting à l’AFP.

Haute couture: Demna fait ses adieux à Demna, Glenn Martens ses premiers pas chez Maison Margiela

L’un part, l’autre arrive: Demna a présenté mercredi à Paris sa dernière collection haute couture pour Balenciaga, tandis que Glenn Martens a fait ses premiers chez Maison Margiela, tous deux revisitant l’héritage des fondateurs de leur maison.Pour son ultime défilé au sein de la maison française, avant de rejoindre Gucci, Demna s’est offert un casting 5 étoiles. Tandis qu’Aya Nakamura, Naomi Watts, Nicole Kidman ou encore son successeur Pierpaolo Piccioli ont pris place aux côtés de François-Henri Pinault, PDG de Kering — propriétaire de Balenciaga et Gucci — et de son épouse Salma Hayek, Isabelle Huppert, Kim Kardashian – des fidèles du créateur – ou encore les mannequins Naomi Campbell et Eva Herzigova ont foulé le podium.Le créateur géorgien de 44 ans a rendu hommage aux coupes classiques et à l’austérité élégante du fondateur Cristóbal Balenciaga… avec irrévérence.Le noir dominait avec des tailleurs très cintrés et aux épaules démesurées, d’immenses manteaux, des pulls à col montant jusqu’aux oreilles, des robes droites à manches longues ou encore des costumes oversize chez les hommes.Une austérité ponctuées de touches de couleur et de glamour, comme des robes bustiers jaune et rose pâle, un ample manteau blanc en plumes, un ensemble veste et jupe longue ornées de grosses roses scintillantes et un autre rouge vif. Après dix ans à la tête de Balenciaga, Demna Gvasalia va prendre dès jeudi la direction artistique de Gucci, dont les contre-performances plombent le groupe Kering.Avec son style iconoclaste, Demna a fait ses preuves chez Balenciaga. Depuis 2015, le créateur s’est fait connaître par sa capacité à habiller aussi bien la rappeuse Cardi B qu’Isabelle Huppert, à faire des T-shirts et de la haute couture et rendre désirable le “moche”, comme des Crocs à semelles compensées ou des sacs “poubelle”.- Artisanat hétéroclite -Une page se tourne chez Balenciaga mais également chez Maison Margiela, qui a dévoilé en soirée la première collection de Glenn Martens, très inspirée du fondateur Martin Margiela.Nommé en janvier pour remplacer le créateur star John Galliano, le Belge, passé chez Diesel et au sein de la marque expérimentale Y/Project, a dévoilé un premier vestiaire mixte baptisé “Artisanal” où se côtoient la douceur et un côté brutal, l’opulence et le minimalisme, le tout dans un mélange de matières très hétéroclite.Des robes fluides rebrodées de fleurs en tissu succèdent à des jupes en plastique rigide froissé et à des manteaux en cuir rapiécé à des robes comme faites de métal en fusion ou encore à des tenues intégralement recouvertes de perles et de bijoux.Comme Martin Margiela, Glenn Martens a décidé de cacher le visage de ses mannequins avec des masques en plastique, métal ou bijoux, assortis à leurs tenues. – Les deux font la paire  -Avant ça, le créateur hongkongais Robert Wun a dévoilé sur la scène du Théâtre du Châtelet une collection aux silhouettes sculpturales et surréalistes.Le Libanais Elie Saab a présenté une nouvelle collection de robes de princesses dignes des plus beaux contes de fées, avec de nombreuses robes bustier aux longues traînes, en mousseline de soie ou satin et rebrodées de perles. Son compatriote Zuhair Murad a dévoilé un vestiaire encore plus flamboyant, avec des robes-bijoux ornées de perles, de strass et pampilles.Enfin, le duo néerlandais Viktor&Rolf a une nouvelle fois fait preuve d’ironie avec un vestiaire de 15 paires de robes noires dans un style rappelant les robes austères du XIXe siècle. Chaque paire de vêtements était identique, mais l’un des deux était gonflé de (fausses) plumes. “Nous voulions montrer qu’une chose peut être la même et différente à la fois. Et nous aimons l’idée d’une plume, car elle est très liée à la haute couture. En même temps, c’est un symbole de liberté”, a expliqué Viktor Horsting à l’AFP.