Un Choose France met à l’honneur les entreprises tricolores qui investissent en France

Le sommet Choose France, grand-messe annuelle habituellement destinée aux investisseurs étrangers, a mis à l’honneur lundi, pour sa première “édition France”, les entreprises tricolores qui choisissent d’investir dans le pays, à hauteur de 30,4 milliards d’euros cette année.Choose France valorise chaque année les investissements en France d’entreprises étrangères, et la France est cette année pour la sixième fois consécutive pays le plus attractif d’Europe, selon le cabinet EY.Mais cette fois il s’agit de saluer, à la maison de la Chimie à Paris et non sous les ors du château de Versailles, les 151 investissements annoncés cette année par des entreprises françaises, pour un total de 30,4 milliards d’euros dont 9,2 milliards d’euros annoncés lors de l’évènement lundi.Ces derniers concernent surtout des centres de données: champion de la journée, OpCore (groupe Iliad, maison mère de l’opérateur Free) va investir 4 milliards d’euros dans un nouveau “data center” (centre de données) en Seine-et-Marne.Eclairion investira 2,5 milliards d’euros en Moselle, Sesterce 1,5 milliard en Auvergne-Rhône Alpes et Thésée 60 millions d’euros dans les Yvelines, toujours pour des centres de données.”Dans le monde actuel, chaque entreprise regarde partout pour ses investissements, en UE ou ailleurs”, remarque-t-on à Bercy, et “c’est bien de pouvoir féliciter celles qui continuent à investir en France”.”On a souhaité cette journée pour vous dire +bravo et merci+”, a d’ailleurs lancé le ministre de l’Economie Roland Lescure aux 200 acteurs économiques (chefs d’entreprises, fédérations professionnelles, organisations syndicales et patronales…) à l’ouverture de la réunion.- “Mélasse” -Le Premier ministre Sébastien Lecornu assistait en personne dans l’après-midi à une des tables rondes à huis clos, celle sur le budget.Il y a en effet urgence à rassurer des patrons choqués, ces dernières semaines, par l’avalanche de taxes sur les entreprises votées par les députés dans le cadre du budget: 53 milliards d’euros selon les calculs du Medef, qui, avec 12 autres organisations d’entrepreneurs a écrit la semaine dernière à M. Lecornu pour s’en plaindre.”Il est hors de question que la stabilité politique se fasse sur le dos des entreprises”, leur a promis Roland Lescure. Car la bataille budgétaire n’est pas finie et le Sénat pourrait bien détricoter une grande partie de ces taxes.Alexandre Huard, directeur général de Verso Energy (carburants synthétiques) est optimiste: “les taxes ça va ça vient, et cela ne nous dissuadera pas d’investir pour créer les usines et les emplois de demain”, explique-t-il à l’AFP.D’autant que la France “est une terre bénie” pour sa future usine de Rouen, grâce à son électricité bas carbone, qui attire aussi les centres de données.L’investissement des entreprises est pourtant au plus bas depuis la crise sanitaire, selon le baromètre Bpifrance Le Lab publié mercredi: les chefs d’entreprise sont 39% à souhaiter investir cette année, contre 45% en septembre, tandis qu’au premier semestre, selon la Direction générale des Entreprises, le solde entre ouvertures ou extensions d’usines et fermetures est à peine positif (+9).Alors que ce Choose France s’achèvera par un dîner à l’Elysée, en présence notamment du prix Nobel d’économie Philippe Aghion, ou des équipes d’ouvrages des JO ou de restauration de Notre-Dame-de-Paris, symboles des succès français, l’économiste Sylvain Bersinger, du site Bersingéco, est plus amer: “Macron pourra en offrir, des petits fours aux chefs d’entreprise, pour faire oublier sa dissolution et la mélasse dans laquelle le pays patauge depuis”.- “Un avant et un après” -D’autant, souligne-t-il, qu’il n’est pas acquis que “les annonces soient suivies d’effets”, comme on a pu le voir dans le passé.Pourtant, a souligné Roland Lescure, les chiffres macroéconomiques sont encourageants, avec une croissance inattendue de 0,5% au troisième trimestre. La croissance annuelle devrait ainsi dépasser les 0,7% attendus cette année.Le ministre a souligné la rudesse actuelle de l’économie mondiale, avec les attitudes commerciales sans concession des Etats-Unis et de la Chine. Il a cependant prédit “un avant et un après” l’affaire de la vente de poupées sexuelles représentant des enfants sur la plateforme asiatique Shein, notant “un véritable changement” et une volonté accrue de réagir de ses collègues européens.Les projets annoncés lundi concernent toutes les tailles d’entreprises, du grand groupe à la start-up.Les principaux secteurs représentés sont l’énergie et l’environnement, le numérique, la santé et la chimie et les matériaux, et ils sont répartis sur l’ensemble du territoire.Outre les projets de data centers, les principaux nouveaux investissements annoncés lundi émanent de Sanofi (pharmacie, un milliard d’euros), Holosolis (photovoltaïque, 800 millions) NGE (construction, 400 millions, Elyse Energy (biocarburant, 213 millions), OVH (cloud, 160 millions) et Derichebourg (recyclage, 130 millions).

Un Choose France met à l’honneur les entreprises tricolores qui investissent en France

Le sommet Choose France, grand-messe annuelle habituellement destinée aux investisseurs étrangers, a mis à l’honneur lundi, pour sa première “édition France”, les entreprises tricolores qui choisissent d’investir dans le pays, à hauteur de 30,4 milliards d’euros cette année.Choose France valorise chaque année les investissements en France d’entreprises étrangères, et la France est cette année pour la sixième fois consécutive pays le plus attractif d’Europe, selon le cabinet EY.Mais cette fois il s’agit de saluer, à la maison de la Chimie à Paris et non sous les ors du château de Versailles, les 151 investissements annoncés cette année par des entreprises françaises, pour un total de 30,4 milliards d’euros dont 9,2 milliards d’euros annoncés lors de l’évènement lundi.Ces derniers concernent surtout des centres de données: champion de la journée, OpCore (groupe Iliad, maison mère de l’opérateur Free) va investir 4 milliards d’euros dans un nouveau “data center” (centre de données) en Seine-et-Marne.Eclairion investira 2,5 milliards d’euros en Moselle, Sesterce 1,5 milliard en Auvergne-Rhône Alpes et Thésée 60 millions d’euros dans les Yvelines, toujours pour des centres de données.”Dans le monde actuel, chaque entreprise regarde partout pour ses investissements, en UE ou ailleurs”, remarque-t-on à Bercy, et “c’est bien de pouvoir féliciter celles qui continuent à investir en France”.”On a souhaité cette journée pour vous dire +bravo et merci+”, a d’ailleurs lancé le ministre de l’Economie Roland Lescure aux 200 acteurs économiques (chefs d’entreprises, fédérations professionnelles, organisations syndicales et patronales…) à l’ouverture de la réunion.- “Mélasse” -Le Premier ministre Sébastien Lecornu assistait en personne dans l’après-midi à une des tables rondes à huis clos, celle sur le budget.Il y a en effet urgence à rassurer des patrons choqués, ces dernières semaines, par l’avalanche de taxes sur les entreprises votées par les députés dans le cadre du budget: 53 milliards d’euros selon les calculs du Medef, qui, avec 12 autres organisations d’entrepreneurs a écrit la semaine dernière à M. Lecornu pour s’en plaindre.”Il est hors de question que la stabilité politique se fasse sur le dos des entreprises”, leur a promis Roland Lescure. Car la bataille budgétaire n’est pas finie et le Sénat pourrait bien détricoter une grande partie de ces taxes.Alexandre Huard, directeur général de Verso Energy (carburants synthétiques) est optimiste: “les taxes ça va ça vient, et cela ne nous dissuadera pas d’investir pour créer les usines et les emplois de demain”, explique-t-il à l’AFP.D’autant que la France “est une terre bénie” pour sa future usine de Rouen, grâce à son électricité bas carbone, qui attire aussi les centres de données.L’investissement des entreprises est pourtant au plus bas depuis la crise sanitaire, selon le baromètre Bpifrance Le Lab publié mercredi: les chefs d’entreprise sont 39% à souhaiter investir cette année, contre 45% en septembre, tandis qu’au premier semestre, selon la Direction générale des Entreprises, le solde entre ouvertures ou extensions d’usines et fermetures est à peine positif (+9).Alors que ce Choose France s’achèvera par un dîner à l’Elysée, en présence notamment du prix Nobel d’économie Philippe Aghion, ou des équipes d’ouvrages des JO ou de restauration de Notre-Dame-de-Paris, symboles des succès français, l’économiste Sylvain Bersinger, du site Bersingéco, est plus amer: “Macron pourra en offrir, des petits fours aux chefs d’entreprise, pour faire oublier sa dissolution et la mélasse dans laquelle le pays patauge depuis”.- “Un avant et un après” -D’autant, souligne-t-il, qu’il n’est pas acquis que “les annonces soient suivies d’effets”, comme on a pu le voir dans le passé.Pourtant, a souligné Roland Lescure, les chiffres macroéconomiques sont encourageants, avec une croissance inattendue de 0,5% au troisième trimestre. La croissance annuelle devrait ainsi dépasser les 0,7% attendus cette année.Le ministre a souligné la rudesse actuelle de l’économie mondiale, avec les attitudes commerciales sans concession des Etats-Unis et de la Chine. Il a cependant prédit “un avant et un après” l’affaire de la vente de poupées sexuelles représentant des enfants sur la plateforme asiatique Shein, notant “un véritable changement” et une volonté accrue de réagir de ses collègues européens.Les projets annoncés lundi concernent toutes les tailles d’entreprises, du grand groupe à la start-up.Les principaux secteurs représentés sont l’énergie et l’environnement, le numérique, la santé et la chimie et les matériaux, et ils sont répartis sur l’ensemble du territoire.Outre les projets de data centers, les principaux nouveaux investissements annoncés lundi émanent de Sanofi (pharmacie, un milliard d’euros), Holosolis (photovoltaïque, 800 millions) NGE (construction, 400 millions, Elyse Energy (biocarburant, 213 millions), OVH (cloud, 160 millions) et Derichebourg (recyclage, 130 millions).

Macron et Zelensky signent un accord d’armement “historique”, l’Ukraine veut acheter 100 Rafale

Volodymyr Zelensky a signé lundi avec Emmanuel Macron à Paris une “déclaration d’intention” qu’il a qualifiée d'”historique” en vue de l’achat futur de cent avions de combat français Rafale, dont l’Ukraine entend se doter pour la première fois, et de systèmes de défense aérienne.Cet accord “s’inscrit dans un autre espace de temps” par rapport aux cessions d’armement décidées jusqu’ici par les alliés occidentaux de Kiev pour aider les forces ukrainiennes à repousser l’invasion russe lancée en février 2022, a expliqué le président français devant la presse à l’Elysée.Il s’agit du temps “de la régénération de l’armée ukrainienne dans l’avenir”, afin qu’elle soit “en capacité de dissuader toute nouvelle incursion” une fois la paix ou un cessez-le-feu conclu, a-t-il ajouté.”C’est un accord historique et nous apprécions beaucoup le soutien de la France”, a dit à ses côtés Voldodymyr Zelensky.Auparavant, sur la base aérienne 107 de Villacoublay, au sud-ouest de Paris, des industriels avaient présenté les fleurons de l’armement tricolore au dirigeant du pays en guerre, et les deux présidents avaient signé cette “déclaration d’intention qui porte sur la coopération relative à l’acquisition par l’Ukraine d’équipements de défense français” neufs.Selon Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, l’accord se projette sur un horizon d’une dizaine d’années et porte sur de possibles contrats à venir pour l’acquisition de quelque “100 Rafale”, avec leurs armements associés, ainsi que huit systèmes de défense aérienne SAMP-T nouvelle génération, en cours de développement.- Scandale de corruption -Sont aussi concernés quatre systèmes de radar, “de nouvelles acquisitions de bombes propulsées (AASM Hammer)”, et des drones d’observation, d’attaque ou d’interception, a précisé la présidence française.Le président ukrainien avait déjà signé le mois dernier une lettre d’intention en vue d’acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen.Ce changement d’approche permet de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après une éventuelle issue du conflit.S’agissant des drones et des bombes guidées, Emmanuel Macron a évoqué “des engagements de production d’ici à la fin de l’année et sur les trois années qui viennent”. Sur les Rafale, les délais s’annoncent plus longs, en raison des temps de négociation des contrats, de production et de formation des pilotes.S’agissant du financement, il reste à clarifier mais la France compte avoir recours à la fois à sa propre contribution budgétaire et aux mécanismes européens. Le président français a d’ailleurs relancé la piste de “l’endettement commun” pour que l’Union européenne puisse “continuer d’apporter à l’Ukraine un soutien financier prévisible et stable à long terme” – malgré la résistance allemande.Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de la guerre intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l’orée de l’hiver. L’armée russe, plus fournie et mieux équipée, poursuit depuis des mois ses attaques sur le front et gagne lentement du terrain dans certains secteurs, en dépit de lourdes pertes. Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.- “Force multinationale” -“Tout est prêt pour la paix. La Russie seule s’y refuse”, a déclaré Emmanuel Macron, condamnant “l’intensification des frappes contre les infrastructures énergétiques”, “preuve supplémentaire de cette agressivité et de ce cynisme”. Le déplacement, après la Grèce dimanche et avant l’Espagne mardi, a lieu aussi au moment où l’Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l’un de ses proches.Le président français s’est borné à cet égard à dire sa “confiance” dans son homologue pour mener les “réformes profondes” requises pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, “notamment en matière d’État de droit, de transparence, de gouvernance, de lutte contre la corruption”.”Quant à savoir si c’est suffisant (ce qui a été fait pour lutter contre la corruption, ndlr) – non, ce n’est pas suffisant. Nous continuerons les actions correspondantes”, a promis de son côté M. ZelenskyEmmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se sont aussi rendus au mont Valérien, à l’ouest de Paris, visiter l’état-major de la “force multinationale Ukraine” que Paris et Londres préparent pour qu’elle puisse être déployée dans le cadre d’un éventuel accord de cessez-le-feu et des “garanties de sécurité” à fournir à Kiev.Mis en place par la “coalition de volontaires”, à laquelle participent, selon l’Elysée, 35 pays en incluant l’Ukraine, cet état-major “fonctionne” et est “dès à présent” capable “de déployer une force dès le lendemain d’un cessez-le-feu”, assure-t-on côté français.Dans l’après-midi à l’Elysée, les deux dirigeants participeront à un “forum drones franco-ukrainien”.

Macron et Zelensky signent un accord d’armement “historique”, l’Ukraine veut acheter 100 Rafale

Volodymyr Zelensky a signé lundi avec Emmanuel Macron à Paris une “déclaration d’intention” qu’il a qualifiée d'”historique” en vue de l’achat futur de cent avions de combat français Rafale, dont l’Ukraine entend se doter pour la première fois, et de systèmes de défense aérienne.Cet accord “s’inscrit dans un autre espace de temps” par rapport aux cessions d’armement décidées jusqu’ici par les alliés occidentaux de Kiev pour aider les forces ukrainiennes à repousser l’invasion russe lancée en février 2022, a expliqué le président français devant la presse à l’Elysée.Il s’agit du temps “de la régénération de l’armée ukrainienne dans l’avenir”, afin qu’elle soit “en capacité de dissuader toute nouvelle incursion” une fois la paix ou un cessez-le-feu conclu, a-t-il ajouté.”C’est un accord historique et nous apprécions beaucoup le soutien de la France”, a dit à ses côtés Voldodymyr Zelensky.Auparavant, sur la base aérienne 107 de Villacoublay, au sud-ouest de Paris, des industriels avaient présenté les fleurons de l’armement tricolore au dirigeant du pays en guerre, et les deux présidents avaient signé cette “déclaration d’intention qui porte sur la coopération relative à l’acquisition par l’Ukraine d’équipements de défense français” neufs.Selon Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, l’accord se projette sur un horizon d’une dizaine d’années et porte sur de possibles contrats à venir pour l’acquisition de quelque “100 Rafale”, avec leurs armements associés, ainsi que huit systèmes de défense aérienne SAMP-T nouvelle génération, en cours de développement.- Scandale de corruption -Sont aussi concernés quatre systèmes de radar, “de nouvelles acquisitions de bombes propulsées (AASM Hammer)”, et des drones d’observation, d’attaque ou d’interception, a précisé la présidence française.Le président ukrainien avait déjà signé le mois dernier une lettre d’intention en vue d’acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen.Ce changement d’approche permet de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après une éventuelle issue du conflit.S’agissant des drones et des bombes guidées, Emmanuel Macron a évoqué “des engagements de production d’ici à la fin de l’année et sur les trois années qui viennent”. Sur les Rafale, les délais s’annoncent plus longs, en raison des temps de négociation des contrats, de production et de formation des pilotes.S’agissant du financement, il reste à clarifier mais la France compte avoir recours à la fois à sa propre contribution budgétaire et aux mécanismes européens. Le président français a d’ailleurs relancé la piste de “l’endettement commun” pour que l’Union européenne puisse “continuer d’apporter à l’Ukraine un soutien financier prévisible et stable à long terme” – malgré la résistance allemande.Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de la guerre intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l’orée de l’hiver. L’armée russe, plus fournie et mieux équipée, poursuit depuis des mois ses attaques sur le front et gagne lentement du terrain dans certains secteurs, en dépit de lourdes pertes. Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.- “Force multinationale” -“Tout est prêt pour la paix. La Russie seule s’y refuse”, a déclaré Emmanuel Macron, condamnant “l’intensification des frappes contre les infrastructures énergétiques”, “preuve supplémentaire de cette agressivité et de ce cynisme”. Le déplacement, après la Grèce dimanche et avant l’Espagne mardi, a lieu aussi au moment où l’Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l’un de ses proches.Le président français s’est borné à cet égard à dire sa “confiance” dans son homologue pour mener les “réformes profondes” requises pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, “notamment en matière d’État de droit, de transparence, de gouvernance, de lutte contre la corruption”.”Quant à savoir si c’est suffisant (ce qui a été fait pour lutter contre la corruption, ndlr) – non, ce n’est pas suffisant. Nous continuerons les actions correspondantes”, a promis de son côté M. ZelenskyEmmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se sont aussi rendus au mont Valérien, à l’ouest de Paris, visiter l’état-major de la “force multinationale Ukraine” que Paris et Londres préparent pour qu’elle puisse être déployée dans le cadre d’un éventuel accord de cessez-le-feu et des “garanties de sécurité” à fournir à Kiev.Mis en place par la “coalition de volontaires”, à laquelle participent, selon l’Elysée, 35 pays en incluant l’Ukraine, cet état-major “fonctionne” et est “dès à présent” capable “de déployer une force dès le lendemain d’un cessez-le-feu”, assure-t-on côté français.Dans l’après-midi à l’Elysée, les deux dirigeants participeront à un “forum drones franco-ukrainien”.

Macron et Zelensky signent un accord d’armement “historique”, l’Ukraine veut acheter 100 Rafale

Volodymyr Zelensky a signé lundi avec Emmanuel Macron à Paris une “déclaration d’intention” qu’il a qualifiée d'”historique” en vue de l’achat futur de cent avions de combat français Rafale, dont l’Ukraine entend se doter pour la première fois, et de systèmes de défense aérienne.Cet accord “s’inscrit dans un autre espace de temps” par rapport aux cessions d’armement décidées jusqu’ici par les alliés occidentaux de Kiev pour aider les forces ukrainiennes à repousser l’invasion russe lancée en février 2022, a expliqué le président français devant la presse à l’Elysée.Il s’agit du temps “de la régénération de l’armée ukrainienne dans l’avenir”, afin qu’elle soit “en capacité de dissuader toute nouvelle incursion” une fois la paix ou un cessez-le-feu conclu, a-t-il ajouté.”C’est un accord historique et nous apprécions beaucoup le soutien de la France”, a dit à ses côtés Voldodymyr Zelensky.Auparavant, sur la base aérienne 107 de Villacoublay, au sud-ouest de Paris, des industriels avaient présenté les fleurons de l’armement tricolore au dirigeant du pays en guerre, et les deux présidents avaient signé cette “déclaration d’intention qui porte sur la coopération relative à l’acquisition par l’Ukraine d’équipements de défense français” neufs.Selon Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, l’accord se projette sur un horizon d’une dizaine d’années et porte sur de possibles contrats à venir pour l’acquisition de quelque “100 Rafale”, avec leurs armements associés, ainsi que huit systèmes de défense aérienne SAMP-T nouvelle génération, en cours de développement.- Scandale de corruption -Sont aussi concernés quatre systèmes de radar, “de nouvelles acquisitions de bombes propulsées (AASM Hammer)”, et des drones d’observation, d’attaque ou d’interception, a précisé la présidence française.Le président ukrainien avait déjà signé le mois dernier une lettre d’intention en vue d’acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen.Ce changement d’approche permet de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après une éventuelle issue du conflit.S’agissant des drones et des bombes guidées, Emmanuel Macron a évoqué “des engagements de production d’ici à la fin de l’année et sur les trois années qui viennent”. Sur les Rafale, les délais s’annoncent plus longs, en raison des temps de négociation des contrats, de production et de formation des pilotes.S’agissant du financement, il reste à clarifier mais la France compte avoir recours à la fois à sa propre contribution budgétaire et aux mécanismes européens. Le président français a d’ailleurs relancé la piste de “l’endettement commun” pour que l’Union européenne puisse “continuer d’apporter à l’Ukraine un soutien financier prévisible et stable à long terme” – malgré la résistance allemande.Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de la guerre intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l’orée de l’hiver. L’armée russe, plus fournie et mieux équipée, poursuit depuis des mois ses attaques sur le front et gagne lentement du terrain dans certains secteurs, en dépit de lourdes pertes. Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités locales.- “Force multinationale” -“Tout est prêt pour la paix. La Russie seule s’y refuse”, a déclaré Emmanuel Macron, condamnant “l’intensification des frappes contre les infrastructures énergétiques”, “preuve supplémentaire de cette agressivité et de ce cynisme”. Le déplacement, après la Grèce dimanche et avant l’Espagne mardi, a lieu aussi au moment où l’Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l’un de ses proches.Le président français s’est borné à cet égard à dire sa “confiance” dans son homologue pour mener les “réformes profondes” requises pour l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, “notamment en matière d’État de droit, de transparence, de gouvernance, de lutte contre la corruption”.”Quant à savoir si c’est suffisant (ce qui a été fait pour lutter contre la corruption, ndlr) – non, ce n’est pas suffisant. Nous continuerons les actions correspondantes”, a promis de son côté M. ZelenskyEmmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se sont aussi rendus au mont Valérien, à l’ouest de Paris, visiter l’état-major de la “force multinationale Ukraine” que Paris et Londres préparent pour qu’elle puisse être déployée dans le cadre d’un éventuel accord de cessez-le-feu et des “garanties de sécurité” à fournir à Kiev.Mis en place par la “coalition de volontaires”, à laquelle participent, selon l’Elysée, 35 pays en incluant l’Ukraine, cet état-major “fonctionne” et est “dès à présent” capable “de déployer une force dès le lendemain d’un cessez-le-feu”, assure-t-on côté français.Dans l’après-midi à l’Elysée, les deux dirigeants participeront à un “forum drones franco-ukrainien”.

Bangladesh court sentences ex-PM to be hanged for crimes against humanity

A Bangladesh court sentenced ousted prime minister Sheikh Hasina to be hanged for crimes against humanity on Monday, with cheers breaking out in the packed court as the judge read out the verdict.Hasina, 78, defied court orders that she return from India to attend her trial about whether she ordered a deadly crackdown against a student-led uprising last year that eventually ousted her.The highly anticipated ruling, which was broadcast live on national television, came less than three months before the first polls in the South Asian country of 170 million people since her overthrow in August 2024.”All the… elements constituting crimes against humanity have been fulfilled,” judge Golam Mortuza Mozumder read to the court in Dhaka.The former leader was found guilty on three counts: incitement, order to kill, and inaction to prevent the atrocities, the judge said.”We have decided to inflict her with only one sentence — that is, sentence of death.”Crowds waved the national flag and celebrated on the streets of the capital.Former interior minister Asaduzzaman Khan Kamal was also sentenced to death in absentia after being found guilty on four counts of crimes against humanity.Ex-police chief Chowdhury Abdullah Al-Mamun, who was in court and had pleaded guilty, was sentenced to five years’ imprisonment.- ‘Pays the dues’ -Hasina, who was assigned a state-appointed lawyer for the trial, called the verdict “biased and politically motivated” in a statement issued from hiding in India.”Its guilty verdict against me was a foregone conclusion,” Hasina said.She can appeal against her sentence — if she is arrested or surrenders, her defence lawyer Md Amir Hossain said.Shamsi Ara Zaman, whose photojournalist son Tahir Zaman Priyo was killed during last year’s protests, said she was “satisfied” with the death sentences but “dismayed” that the ex-police chief was given only five years in jail.Bangladesh has been in political turmoil since the end of Hasina’s autocratic rule, and violence has marred campaigning for elections expected in February 2026.The United Nations says up to 1,400 people were killed in crackdowns as Hasina tried to cling to power, deaths that were central to her trial.Attorney General Md Asaduzzaman said the trial “pays the dues to the martyrs”, while interim leader Muhammad Yunus called it an “historic verdict”.The trial heard months of testimony detailing how Hasina had ordered mass killings.Hasina was backed by New Delhi, fraying relations between the two neighbours since her overthrow, and Bangladesh reiterated its call for India to extradite her.India’s foreign ministry said that it had “noted” the verdict, adding it was “committed to the best interests of the people of Bangladesh”.It did not comment immediately on Bangladesh’s extradition request.The UN rights office said Monday that Hasina’s sentencing marked “an important moment for victims”, but that she should not have been sentenced to death.- Deepening crisis -Security forces surrounded the court for the verdict, with armoured vehicles guarding checkpoints and thousands of police officers posted across the capital.Crude bombs have been set off across Dhaka this month, mainly petrol bombs hurled at everything from buildings linked to Yunus’s government to buses and Christian sites.Bangladesh’s foreign ministry summoned India’s envoy to Dhaka this month, demanding that New Delhi block the “notorious fugitive” Hasina from talking to journalists and “granting her a platform to spew hatred”.The International Crisis Group said the “political repercussions of this verdict are significant”, arguing that the prospect of Hasina “mounting a political comeback in Bangladesh now appears very slim”.”The process has not been without critics,” ICG analyst Thomas Kean said.”In absentia trials are often a source of contention, and in this case the speed with which the hearings were conducted and the apparent lack of resources for the defence also raise questions of fairness… But they should not be used to downplay or deflect from Sheikh Hasina’s actions.”

A Prague, des milliers de Tchèques manifestent contre Andrej Babis

Des milliers de Tchèques se sont rassemblés à Prague lundi à l’occasion des commémorations de la Révolution de Velours, accusant le gagnant des élections Andrej Babis de vouloir trahir l’héritage de la transition vers la démocratie.En Slovaquie, des manifestations contre le Premier ministre Robert Fico se tiennent aussi plus tard dans la journée.Le 17 novembre 1989, les communistes tchécoslovaques avaient réprimé une marche pacifique, déclenchant une riposte qui a renversé le régime affidé à Moscou, après quatre décennies de dictature.Cette révolution a restauré la démocratie en Tchécoslovaquie, qui s’est ensuite scindée en République tchèque et en Slovaquie quatre ans plus tard. Puis les deux pays ont intégré l’Union européenne (UE).Une partie de la population tchèque s’oppose au milliardaire Andrej Babis, arrivé en tête des élections en octobre et qui cherche à monter un gouvernement avec deux partis eurosceptiques.Le rassemblement dans le centre de Prague a pour mot d’ordre “La République tchèque n’est pas à vendre”, et des banderoles hostiles à M. Babis étaient nombreuses.”Je ne veux pas perdre la liberté acquise”, a déclaré à l’AFP Jachym Prokop, un étudiant de 19 ans, drapeau de l’UE sur ses épaules. Andrej Babis “nous entraîne vers l’Est plutôt que vers l’Ouest”, a-t-il ajouté.- “Pacte mafieux” -En 2019, ce même mouvement avait réuni 250.000 personnes contre M. Babis lors de son premier mandat, dans un pays qui compte 10,9 millions d’habitants.Mais il a remporté les élections une seconde fois en octobre et forme actuellement son gouvernement pour diriger le pays à nouveau. Cet admirateur du président américain Donald Trump, âgé de 71 ans, s’est allié au parti d’extrême droite SPD.Il a offert à son responsable, Tomio Okamura, poursuivi pour incitation à la haine, la présidence du parlement.Anciennement communiste, M. Babis est aussi accusé de fraude aux subventions européennes. Il nie tout acte répréhensible, dénonçant une campagne de diffamation. Selon l’un des organisateurs, Mikulas Minar, ce nouveau gouvernement émerge donc sur un possible “pacte mafieux”, deux inculpés étant à présent en position de s’offrir mutuellement l’immunité contre la justice.- “Caste” -En Slovaquie, c’est contre le Premier ministre Robert Fico que se mobilisent les opposants dans plusieurs localités, dont la capitale, Bratislava.Le dirigeant revenu au pouvoir en 2023 “prend des mesures contraires à la démocratie qui nous ramènent avant 1989″, estime un organisateur, Marian Kulich. M. Fico, 61 ans, anciennement communiste lui aussi, exerce son quatrième mandat également grâce au soutien d’un parti d’extrême droite, le SNS.”Nos responsables appartiennent à la même caste de gens qui s’échange les postes”, déplore le retraité Slavomir Chorvat.Sur le modèle de la Hongrie voisine, Robert Fico combat les ONG, remplace les élites culturelles et sape l’indépendance des médias.Il a aussi fait renouer la Slovaquie avec la Russie, malgré l’invasion russe de l’Ukraine, pays qu’il refuse de soutenir.

S.Africa says ‘suspicious’ flights from Israel show ‘agenda to cleanse Palestinians’

South Africa said Monday the surprise arrival of 153 Palestinians on a plane last week indicated “a clear agenda to cleanse Palestinians” out of the Gaza Strip and the West Bank.The group landed in Johannesburg on a chartered flight on Thursday without departure stamps from Israel in their passports. Reports said a shadowy organisation named Al-Majd was involved in their travel from Gaza.”We are suspicious, as the South African government, about the circumstances surrounding the arrival of the plane,” Foreign Minister Ronald Lamola told reporters.South African border police kept the group on the plane for 12 hours before President Cyril Ramaphosa allowed them entry on a standard 90-day visa exemption.It emerged later that a first plane carrying 176 Palestinians had arrived on October 28, according to the local Gift of the Givers charity that is assisting the arrivals.”We do not want any further flights to come our way because this is a clear agenda to cleanse out Palestinians out of Gaza and the West Bank and those areas, which South Africa is against,” Lamola said.”It does look like it represents a broader agenda to remove Palestinians from Palestine into many different parts of the world, and is a clearly orchestrated operation,” he said, without providing further details.- Palestinians ‘misled’ -South Africa, which is set to host world leaders at the G20 summit this weekend, is seen as one of the strongest supporters of the Palestinian cause.Pretoria filed a case against Israel with the International Court of Justice in 2023, accusing it of genocide in Gaza.The Gift of the Givers NGO told AFP the Palestinians it is assisting said they had paid around $2,000 per person to Al-Majd for the trip.”What we’ve been told is that they were promised some type of travel out of Gaza to some form of safety in a country that would welcome them,” representative Sarah Oosthuizen told AFP.Some of the passengers appeared to have been misled about their final destination, with a few believing they were headed to Indonesia, Malaysia or India, she said.Travellers in the first group — which included men, women and children — “definitely did not know that they were coming to South Africa”, Oosthuizen said.They flew from Israel’s Ramon airport to Nairobi before boarding the chartered plane to Johannesburg, she said.The accommodation promised on arrival turned out to have been booked for only up to a week and, “when they were settled in these accommodations, their contact with Al-Majd went silent,” Oosthuizen said.Some of the group had told the NGO that they wished to apply for asylum, she said.- ‘Investigating’ -The Palestinian embassy in South Africa said Thursday the travel of both groups “was arranged by an unregistered and misleading organisation that exploited the tragic humanitarian conditions of our people in Gaza”.The group had “deceived families, collected money from them, and facilitated their travel in an irregular and irresponsible manner”, it said.According to an activist from the pro-Palestinian Social Intifada civil society group in Johannesburg, the Palestinians said Al-Majd had advertised “evacuation and relocation” to people in Gaza on social media.They were told to pay money into an account and to expect a day’s notice before departure,” Khalid Vawda told AFP.”Once they met at the departure point, they were taken through the Kerem Shalom crossing, where whatever belongings they had, they had to leave behind. They were only allowed to take their mobile phones, the clothing they were wearing, and whatever cash they had on them,” he said.When AFP in Jerusalem tried to contact Al-Majd, none of the numbers listed on their website were in service. Their linked address only led to the East Jerusalem neighbourhood of Sheikh Jarrah.Israeli authorities told AFP at the weekend that the 153 Palestinians had been allowed to leave Gaza after receiving “approval from a third country to receive them”, without naming the country in question.Lamola on Monday said Pretoria was investigating.

S.Africa says ‘suspicious’ flights from Israel show ‘agenda to cleanse Palestinians’Mon, 17 Nov 2025 16:45:55 GMT

South Africa said Monday the surprise arrival of 153 Palestinians on a plane last week indicated “a clear agenda to cleanse Palestinians” out of the Gaza Strip and the West Bank.The group landed in Johannesburg on a chartered flight on Thursday without departure stamps from Israel in their passports. Reports said a shadowy organisation named Al-Majd …

S.Africa says ‘suspicious’ flights from Israel show ‘agenda to cleanse Palestinians’Mon, 17 Nov 2025 16:45:55 GMT Read More »