Indian PM Modi set to address nation after Pakistan truce

Indian Prime Minister Narendra Modi was set to address the nation on Monday for the first time since a weekend ceasefire with Pakistan that brought the nuclear-armed rivals back from the brink of all-out war.Modi’s office said the television address would start at 8:00 pm (1430 GMT).  US President Donald Trump announced the truce late Saturday after four days of missile, drone and artillery attacks which killed at least 60 people and sent thousands fleeing on both sides.The heads of military operations of India and Pakistan were also set to review the truce later Monday.It comes after the Indian army reported the “first calm night in recent days” in Kashmir and along its western border with Pakistan.Initially the conversation had been due to take place at 12:00 pm (0630 GMT) but Indian officials said it had been delayed to the evening.Abdul Basit at the S. Rajaratnam School of International Studies in Singapore said it would be about modalities of the ceasefire and not policy decisions.The aim is to “avoid any miscalculations, because right now one spark could quickly move towards a nuclear catastrophe,” Basit told AFP.The flare-up in violence was the worst since the rivals’ last open conflict in 1999 and sparked global shudders that it could spiral into full-blown war.There were initial doubts as the rivals accused each other of breaching the ceasefire just hours after it was unexpectedly announced by Trump on social media.”The night remained largely peaceful across… Kashmir and other areas along the international border,” the Indian army said. “No incidents have been reported, marking the first calm night in recent days,” the statement added. India reopened 32 airports on Monday that had been closed due to the conflict, authorities said.- ‘Victory’ claims -Top India and Pakistan military officials held briefings late Sunday with each claiming the upper hand and warning they were ready to respond if there were fresh attacks.”We have delivered the promise we made to our people”, Pakistan’s military spokesman Lieutenant General Ahmed Sharif Chaudhry said, calling it a “success on the battleground”.”We re-established deterrence and neutralised key threats”, Pakistani Air Vice Marshal Ahmed Aurangzeb told reporters.”We have thus far exercised immense restraint so far and our actions have been focused, measured and non-escalatory,” said Indian Lieutenant General Rajiv Ghai.But he added: “Any threat to the sovereignty, territorial integrity and safety of our citizens will be met with decisive force,” he added.- ‘Our worst nightmare’ -It was also the second straight night without gunfire or shelling at Poonch, a frontier town in the part of divided Kashmir administered by India. Poonch was one of the worst-hit places in India, with at least 12 residents killed and most of the estimated 60,000 residents fleeing their homes. On Sunday, people started trickling back, although many were still jittery about the ceasefire.Thousands of schools remained closed across Pakistan-administered Kashmir as areas were cleared of debris from strikes and firing, said local official Naveed-Ul-Hassan Bukhari.The alarming spiral towards all-out conflict began before dawn on Wednesday, when India launched missile attacks destroying what it called “terrorist camps” in the Pakistani part of Kashmir.This followed an April 22 attack on tourists in Indian-administered Kashmir, which killed 26 civilians.India accused Pakistan of backing the attack but Islamabad denied involvement and immediately responded to the strikes with heavy artillery fire.It claimed to have downed five Indian fighter jets — something New Delhi has not commented on.Militants have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Indian Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government revoked the region’s limited autonomy and took it under direct rule from New Delhi.Divided Muslim-majority Kashmir is claimed in full by both countries, who have fought several wars over the territory since their independence from Britain in 1947.

Léon XIV plaide pour les journalistes emprisonnés, Zelensky l’invite en Ukraine

Léon XIV a appelé lundi à la libération des journalistes emprisonnés dans le monde, en “première ligne” pour rendre compte des conflits comme en Ukraine où le pape a été invité par le président Volodomyr Zelensky.”Permettez-moi de réitérer la solidarité de l’Eglise avec les journalistes emprisonnés pour avoir cherché et raconté la vérité, et de demander leur libération”, a lancé le chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques lors d’une audience avec des représentants des médias.Appelant à “protéger le bien précieux de la liberté d’expression et de la presse”, le 267e pape a salué “le courage de ceux qui défendent la dignité, la justice et le droit des peuples à être informés”.Car “seuls les peuples informés peuvent faire des choix libres”, a affirmé le successeur de François, décédé le 21 avril, devant des journalistes réunis dans la vaste salle Paul VI du Vatican.”Vous êtes en première ligne pour narrer les conflits et les espoirs de paix, les situations d’injustice et de pauvreté”, a martelé le pape de 69 ans élu jeudi, en appelant la presse internationale à “choisir avec conscience et courage le chemin d’une communication de paix”.Robert Francis Prevost avait déjà exhorté les “grands de ce monde” à la paix dimanche, lors de sa première prière dominicale depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, et dit sa solidarité avec “les souffrances du peuple ukrainien bien-aimé”.A Kiev le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi s’être entretenu avec Léon XIV et l’avoir invité en Ukraine, qui se bat depuis plus de trois ans contre l’invasion russe.Léon XIV a par ailleurs souligné le défi de “l’intelligence artificielle”, un thème qu’il a déjà abordé samedi devant des cardinaux, et qui selon lui nécessite “responsabilité et discernement”.”Une communication bruyante, musclée, n’est pas nécessaire, mais plutôt une communication capable d’écoute, de recueillir la voix des faibles qui n’ont pas de voix”, a-t-il lancé, avant de prendre le temps de saluer personnellement plusieurs journalistes présents.Après le faste et l’enthousiasme populaire qui ont suivi son élection le 8 mai, Robert Francis Prevost va enchaîner les rendez-vous: vendredi, ce sera au tour du corps diplomatique d’être reçu en audience.- “Anneau du pêcheur” -La messe solennelle de son intronisation se tiendra dimanche 18 mai place Saint-Pierre, une cérémonie où sont d’ordinaire présents des chefs d’Etat et de gouvernement étrangers.Durant cette célébration il recevra les symboles du pouvoir papal, notamment le pallium (sorte d’étole réservée aux grandes célébrations) et son anneau appelé “anneau du pêcheur”.La semaine suivante auront lieu la première audience hebdomadaire, le mercredi 21 mai, et une rencontre avec la Curie romaine (l’administration du Vatican) le samedi 24.Il faudra attendre le lendemain, donc le dimanche 25 mai, pour que le pape prenne possession de la basilique Saint-Jean-de-Latran, qui est la cathédrale de la Ville éternelle. Léon XIV prendra ainsi symboliquement possession du diocèse de Rome.Le pape a aussi prévu de se rendre dans les autres basiliques pontificales de Rome: Saint-Paul-hors-les-murs le mardi 20, et Sainte-Marie-Majeure (dédiée à la Vierge et où est inhumé François) le dimanche 25 mai également.Il lui faudra aussi assez rapidement trancher sur son lieu de résidence: décidera-t-il de revenir dans les appartements pontificaux, à l’inverse de François qui avait préféré un modeste appartement dans la résidence Sainte-Marthe?Léon XIV devra en outre arrêter la date et le lieu de son premier voyage.François avait prévu de se rendre en Turquie fin mai pour le 1.700e anniversaire du Concile de Nicée, un important événement Å“cuménique. “Nous sommes en train de le préparer”, a-t-il répondu à un journaliste qui l’interrogeait à la fin de l’audience lundi, sans plus de précisions.Et d’autres événements vont sans doute se rajouter au programme, comme cela a été le cas au cours du weekend passé.Samedi ainsi, le pape s’est rendu sur la tombe de François à la basilique Sainte-Marie-Majeure, ainsi que dans un important sanctuaire augustinien au sud-est de Rome.

Dans les coulisses de la nouvelle série Canal+ “Plaine orientale” tournée en Corse

Derrière le stade de Furiani (Haute-Corse) git un 4×4 carbonisé. Des policiers s’affairent. Un énième  fait divers corse? Plutôt une séquence de “Plaine orientale”, la nouvelle série sur la mafia insulaire de Canal+, diffusée à partir du 26 mai.”J’avais envie de raconter quelque chose de nouveau sur le banditisme en Corse qui est en train de changer”, explique à l’AFP Pierre Leccia, le réalisateur, scénariste avec Aurélie Teisseire et showrunner de cette série, entre deux prises sur le tournage en juillet 2023 en Corse.”Je voulais raconter l’histoire d’un mec à cheval sur deux communautés. Comment trouver sa place quand on a un père corse et une mère kabyle et qu’on est trop corse pour les arabes et trop arabe pour les Corses”, ajoute le réalisateur avant d’échanger avec sa scripte, Lara Gallouët.”Je suis là pour éviter à Pierre de se perdre parce que huit fois 52 minutes tournés dans le désordre sur six mois, il faut beaucoup de mémoire pour pouvoir se souvenir de chaque scène”, explique cette vigie du tournage qui s’assure de la cohérence de chaque scène tournée.Raphaël Acloque interprète un jeune braqueur qui sort de dix ans de prison sans avoir lâché ses complices. Le visage faussement tuméfié, il se prépare pour un échange tendu avec le parrain de la série joué par Eric Fraticelli.- “Réapprivoiser la vie” -“Moi aussi je suis à cheval entre deux cultures, j’ai un père corse et une mère algérienne comme Reda”, son personnage, glisse l’acteur, vu également dans la série “66-5”.Pour lui, “trouver sa place est quelque chose d’universel. C’est une série sur l’identité, un drame familial, comment tu arrives à négocier l’acceptation et le rejet des différentes communautés. Il sort de dix ans de prison, la série porte aussi sur ça, comment tu réapprivoises la vie”.Eric Fraticelli, qui multiplie les comédies (“Permis de construire”, “Le Clan”, “Inestimables”) en tant qu’acteur-scénariste-réalisateur, ne cache pas son plaisir d’interpréter le sombre parrain de cette série, un personnage “froid, calculateur, tout le contraire de ce que je suis dans la vie”. “L’ambition c’est de faire aussi bien que +Mafiosa+”, lance, en papillonnant, Nicole Collet, la productrice d’Image et Compagnie déjà à l’origine de cette autre série Canal+ qui plongeait pendant cinq saisons au cÅ“ur d’une bande criminelle corse et de sa cheffe.Elle pointe les “parentés entre les deux séries”: “le même auteur-réalisateur que les deux dernières saisons de Mafiosa, le même diffuseur, la même productrice, la Corse, des flics, des voyous”.Dans l’intrigue de cette nouvelle création, “on a inventé un pôle antimafia qui n’existe pas mais que les juges réclament”, explique-t-elle, insistant: “on n’a aucune leçon à donner mais un souci de faire juste”.”Je pense que ce pôle va arriver”, renchérit Pierre Leccia qui s’est inspiré de l’ancienne juge d’instruction Eva Joly pour créer le personnage de la juge à la tête du pôle antimafia, interprétée par la Belge Veerle Baetens (“Alabama Monroe”).A l’aise dans ce rôle de femme puissante, “un bourreau de travail et d’adrénaline qui se cache derrière son boulot pour éviter la vraie vie, les émotions”, l’actrice vient d’écrire et réaliser son premier film, “Débâcle”.Elle confie à l’AFP apprécier d’avoir incarné, avant l’ère MeToo, “des personnages profonds et complexes, pas juste des saintes qui devaient être sauvées ou des putes”: “je suis contente de faire partie de cette époque mais aussi d’avoir connu avant et de pouvoir voir la différence”.Des bandits, des juges puissantes, un trafic d’ordures plus rentable que la drogue, “c’est tout ça +Plaine orientale+ mais aussi un hommage à la Corse que l’on voit sous toutes ses coutures, la mer, le stade, la prison… même ses pamplemousses”, s’enthousiasme Nicole Collet qui glisse, malicieuse: “si on arrive à faire trois saisons, ça serait bien”.

France vows immediate response as Algeria plans more expulsionsMon, 12 May 2025 11:29:25 GMT

France’s foreign minister on Monday vowed an immediate and strong response from Paris after Algeria revealed plans to expel more French officials from Algerian territory after a similar move last month.Relations between Algeria and France, the former colonial power in Africa’s largest nation by land area, have been beset by a series of problems in …

France vows immediate response as Algeria plans more expulsionsMon, 12 May 2025 11:29:25 GMT Read More »

Hamas says will release US-Israeli hostage Monday

Hamas’s armed wing said it would release on Monday a US-Israeli hostage held in Gaza since October 2023, even as Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed an “intensification” of fighting in the war-ravaged territory.The Palestinian militant group on Sunday said it would release US-Israeli soldier Edan Alexander, ahead of a visit by US President Donald Trump to the region, and as the group revealed it was engaged in direct talks with Washington towards a ceasefire.On Monday Hamas’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, said it had “decided to release the Zionist soldier holding American citizenship, Edan Alexander, today”, spokesman Abu Obeida said on Telegram.Netanyahu had earlier said that “Israel has not committed to a ceasefire of any kind or the release of terrorists but only to a safe corridor that will allow for the release of Edan”.Negotiations for a possible deal to secure the release of all hostages would continue “under fire, during preparations for an intensification of the fighting”, Netanyahu added.An Israeli official said the military was “preparing” for the return of Alexander, “who will be transferred by a special unit to the initial reception facility in Re’im” near the Gaza border in southern Israel.- ‘Opportunity to breathe’ -Hamas had said Alexander, the last living hostage in Gaza with American citizenship, would be released “as part of efforts towards a ceasefire” and the reopening of aid crossings.A source close to the militant group told AFP on Monday that Hamas had decided not to hold a public ceremony for the handover.A Hamas source meanwhile said that mediators informed the group that Israel would pause military operations for the handover of the 21-year-old soldier.”Hamas was informed that at exactly 9:30 am, Israel began halting its reconnaissance, drone, and warplane flights, as well as combat operations, to create a safe corridor for the transfer and handover of Edan,” the source said.The pause offered a much-needed respite for residents of the war-battered territory.Somaya Abu Al-Kas, 34, who had been displaced to the southern city of Khan Yunis, said that “a little while ago, calm settled over Gaza, there was no shelling, and no nearby aircraft, which is very rare”.”We are tired of the shelling, and any ceasefire, even if temporary, we consider it an opportunity to breathe and gather ourselves,” said the 34-year-old But Um Mohammed Zomlot, also displaced in Khan Yunis, said that “despite the calm, we are cautious”. “Everyone is afraid that the shelling might resume suddenly after the prisoner is released,” said Zomlot, 50.Gaza’s civil defence agency had earlier reported at least 10 killed in an overnight Israeli strike on a school housing displaced people.- ‘Good faith gesture’ -The Hostages and Missing Families Forum, the largest grouping of hostages’ relatives in Israel, called for a gathering at the plaza dubbed Hostages Square in Tel Aviv, ahead of Alexander’s anticipated release.”We must not leave anyone behind!” the group said in a statement.Trump, who is due in Saudi Arabia on Tuesday, hailed the “monumental news” of Alexander’s release in a post on social media, describing it as a “good faith gesture”.”Hopefully this is the first of those final steps necessary to end this brutal conflict,” he added.Egypt and Qatar, who along with the US have mediated talks between Hamas and Israel, also welcomed the development, describing it in a joint statement as a “a gesture of goodwill and an encouraging step toward a return to the negotiating table”.Earlier, two Hamas officials told AFP that talks were ongoing in Doha with the United States and reported “progress”.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel ended a two-month ceasefire on March 18, ramping up its bombardment of the territory.Earlier this month, the Israeli government approved plans to expand its Gaza offensive, with officials talking of retaining a long-term presence there.Hamas’s 2023 attack on southern Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said on Monday that at least 2,749 people have been killed since Israel resumed its campaign, bringing the overall death toll since the war broke out to 52,862.burs-fec-acc/jsa

Le Hamas va libérer un otage israélo-américain lundi après des contacts avec Washington

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé qu’elle allait libérer lundi l’otage israélo-américain Edan Alexander retenu dans la bande de Gaza, où une suspension temporaire des bombardements offre un rare répit à ses habitants.Cette annonce intervient à la veille du début de la tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, attendu de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.”Les Brigades al-Qassam ont décidé de libérer le soldat sioniste de nationalité américaine, Edan Alexander (…) aujourd’hui”, a déclaré leur porte-parole, Abou Obeida, dans un message sur Telegram. L’armée israélienne a indiqué qu’il serait transféré vers un centre d’accueil à Réim, dans le sud d’Israël, où sa famille le rejoindra, avant d’être emmené par avion à l’hôpital Ichilov, à Tel-Aviv.Une source au sein du Hamas a indiqué que le mouvement avait été informé, via les médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de sa libération.”Il n’y a plus d’avions dans le ciel, et les bombardements ont cessé, contrairement à la nuit dernière où les bombardements étaient très intenses à Khan Younès” (sud), s’est réjouie Oum Mohammed Zomlot, une femme originaire de Gaza-ville (nord).- “Risque de famine” -“Tout cessez-le-feu, même temporaire, est pour nous une occasion de respirer et de reprendre des forces”, a indiqué pour sa part Somaya Abou Al-Kas, âgée de 34 ans.Majed al-Jojo, 45 ans, espère lui que “les points de passage seront ouverts (à l’aide humanitaire) et que tous les prisonniers seront libérés, pour que notre souffrance  prenne fin”.Le président américain Donald Trump a qualifié lundi cette prochaine libération de “super nouvelle” sur son réseau  Truth Social. Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a appelé lundi à un rassemblement sur la place des otages à Tel-Aviv, là où des manifestants demandent le retour des captifs depuis près de 600 jours.Edan Alexander, le seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, a été enlevé alors qu’il servait dans une unité d’élite dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Cette attaque a déclenché la guerre à Gaza, où Israël, jurant de détruire le Hamas, a lancé une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Le territoire assiégé est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport publié lundi.Le Hamas a confirmé des contacts avec l’administration américaine, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec les Etats-Unis.Début mars, les Etats-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, avaient fait état de premiers contacts directs avec le mouvement palestinien, après consultation avec Israël.Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien. – Dix Palestiniens tués à Gaza -Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens – dont 8 morts – en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort et Israël a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza prévoyant un déplacement interne de sa population.Lundi, la Défense civile palestinienne a fait état d'”au moins” dix morts, dont plusieurs femmes et enfants, dans une frappe aérienne israélienne nocturne contre une école abritant des déplacés à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas va libérer un otage israélo-américain lundi après des contacts avec Washington

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé qu’elle allait libérer lundi l’otage israélo-américain Edan Alexander retenu dans la bande de Gaza, où une suspension temporaire des bombardements offre un rare répit à ses habitants.Cette annonce intervient à la veille du début de la tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, attendu de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.”Les Brigades al-Qassam ont décidé de libérer le soldat sioniste de nationalité américaine, Edan Alexander (…) aujourd’hui”, a déclaré leur porte-parole, Abou Obeida, dans un message sur Telegram. L’armée israélienne a indiqué qu’il serait transféré vers un centre d’accueil à Réim, dans le sud d’Israël, où sa famille le rejoindra, avant d’être emmené par avion à l’hôpital Ichilov, à Tel-Aviv.Une source au sein du Hamas a indiqué que le mouvement avait été informé, via les médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de sa libération.”Il n’y a plus d’avions dans le ciel, et les bombardements ont cessé, contrairement à la nuit dernière où les bombardements étaient très intenses à Khan Younès” (sud), s’est réjouie Oum Mohammed Zomlot, une femme originaire de Gaza-ville (nord).- “Risque de famine” -“Tout cessez-le-feu, même temporaire, est pour nous une occasion de respirer et de reprendre des forces”, a indiqué pour sa part Somaya Abou Al-Kas, âgée de 34 ans.Majed al-Jojo, 45 ans, espère lui que “les points de passage seront ouverts (à l’aide humanitaire) et que tous les prisonniers seront libérés, pour que notre souffrance  prenne fin”.Le président américain Donald Trump a qualifié lundi cette prochaine libération de “super nouvelle” sur son réseau  Truth Social. Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a appelé lundi à un rassemblement sur la place des otages à Tel-Aviv, là où des manifestants demandent le retour des captifs depuis près de 600 jours.Edan Alexander, le seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, a été enlevé alors qu’il servait dans une unité d’élite dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Cette attaque a déclenché la guerre à Gaza, où Israël, jurant de détruire le Hamas, a lancé une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Le territoire assiégé est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport publié lundi.Le Hamas a confirmé des contacts avec l’administration américaine, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec les Etats-Unis.Début mars, les Etats-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, avaient fait état de premiers contacts directs avec le mouvement palestinien, après consultation avec Israël.Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien. – Dix Palestiniens tués à Gaza -Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens – dont 8 morts – en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort et Israël a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza prévoyant un déplacement interne de sa population.Lundi, la Défense civile palestinienne a fait état d'”au moins” dix morts, dont plusieurs femmes et enfants, dans une frappe aérienne israélienne nocturne contre une école abritant des déplacés à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Kurdish militant group PKK says disbanding, ending armed struggle

The Kurdistan Workers’ Party (PKK) on Monday announced its dissolution, saying it was ending its armed struggle against the Turkish state and drawing a line under its deadly four-decade insurgency. Founded in the late 1970s by Abdullah Ocalan, the PKK took up arms in 1984, beginning a string of attacks against the Turkish state that would cost more than 40,000 lives. The PKK “has decided to dissolve.. and end its armed struggle,” it said in a statement issued a week after its leadership held a three-day congress in the mountains of northern Iraq.”The PKK has fulfilled its historical mission” and brought “the Kurdish issue to a point where it can be resolved through democratic politics,” it said. The move was welcomed as an “important step towards a terror-free Turkey” by President Recep Tayyip Erdogan’s AKP party which said made clear that the disarmament process would be “meticulously monitored”.The European Union called on “all parties to seize the moment” and begin “an inclusive process based on dialogue and reconciliation”. The announcement came after an appeal by Ocalan, who on February 27 urged his fighters disarm and disband in a letter from Istanbul’s Imrali prison island, where he has been held since 1999.He also asked the PKK to hold a congress to formalise the decision.”This is not the end, it is a new beginning,” PKK executive committee member Duran Kalkan told the congress in remarks quoted by the pro-Kurdish Mezopotamya news agency.- ‘A turning point’ -AKP spokesman Omer Celik said if the decision was “implemented in practise in all its dimensions” it would open the door to a new era. “The full and concrete implementation of the decision to dissolve and surrender arms… will be a turning point,” he said.Top Erdogan aide Fahrettin Altin warned it would take time, saying the goal of a terror-free Turkey was “not a short-term or shallow process.. nor is it a process that will end overnight”, he wrote on X. The president of Iraq’s Kurdistan region, Nechirvan Barzani — who is a crucial powerbroker in Kurdish affairs and has close ties with Turkey — hailed the move as a boost for regional security. The PKK decision “demonstrates political maturity and paves the way for a dialogue that promotes coexistence and stability in Turkey and the region,” he said in a statement. In its statement, the PKK said the decision “offers a strong basis for lasting peace and a democratic solution” while stressing it was “essential” for Turkey’s parliament to “play its role with historic responsibility”. The declaration was the culmination of seven months of work to renew long-stalled talks that began in October when Ankara offered Ocalan an unexpected olive branch. Although key players in the process had initially mooted a possible early release for Ocalan, who has spent more than 25 years serving life in solitary confinement, it was unlikely he would leave Imrali prison island. “The conditions of his detention will be eased.. meetings with the (pro-Kurdish party) DEM and his family will also be more frequent,” an AKP source told the pro-government Turkiye daily.”Ocalan himself has said he did not want to leave Imrali,” he said. Were he to be released, Ocalan’s life would likely come under immediate threat. – ‘Huge win for Erdogan’ -“If the PKK announces it is disbanding and finalises the process without any road accidents, that will be a huge win for Erdogan,” Gonul Tol of the Washington-based Middle East Institute told AFP. She said seeking a rapprochement with the Kurds was very much related to domestic politics, coming just months after Erdogan’s AKP suffered a blow at the ballot box. Analysts say a deal with the Kurds could allow Erdogan to amend the constitution and extend his term in office, while simultaneously driving a wedge between pro-Kurdish parties and the rest of Turkey’s opposition. “The main driver behind this Ocalan opening has always been about consolidating Erdogan’s rule. Because if this whole process succeeds, he will go into the 2028 elections as a stronger candidate who is facing a divided opposition,” Tol said. The PKK, designated a terrorist group by Ankara, Washington and Brussels, has waged an insurgency against the Turkish state since 1984.Its original aim was to carve out a homeland for Kurds, who make up about 20 percent of Turkey’s 85 million people. 

Trump annonce un décret pour faire baisser les prix des médicaments aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il signerait lundi un décret qui, selon lui, permettra de réduire fortement les prix des médicaments sur ordonnance aux Etats-Unis.”Les prix des médicaments vont diminuer de 59%, et ce n’est pas tout ! L’essence, l’énergie, les courses, et toutes les autres dépenses, ça baisse. Pas d’inflation!” a déclaré lundi M. Trump sur son réseau social Truth Social, sans expliquer comme il parvenait à ce chiffre.Dimanche soir, il avait annoncé qu’il signerait lundi à 09H00 (13H00 GMT) un décret mettant en Å“uvre cette nouvelle politique visant à diminuer les prix des médicaments sur ordonnance.Il avait alors assuré que les prix baisseraient “presque immédiatement” de 30% à 80% dans la foulée, sans donner plus de détails sur ce calcul.Ces prix “augmenteront dans le monde entier pour compenser et, pour la première fois depuis de nombreuses années, apporter l’équité en Amérique!”, a-t-il encore écrit Truth Social.L’objectif est que “les Etats-Unis payent le même prix que la nation qui paye le prix le plus bas dans le monde”, a précisé le milliardaire républicain.Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche n’a pas donné plus de précision sur la manière dont fonctionnera cette mesure.L’hôte de la Maison Blanche somme depuis longtemps l’industrie pharmaceutique de baisser les prix des médicaments, parmi les plus élevés du monde et bien plus chers que dans les pays frontaliers (Canada et Mexique) et en Europe.Selon une étude de la Rand Corporation, les Etats-Unis payent en moyenne 2,5 fois plus pour les médicaments sur ordonnance que la France par exemple. Donald Trump s’était engagé à réduire cet écart au cours de sa campagne présidentielle.Mi-avril, il avait déjà signé un premier décret ordonnant à son administration de travailler à une série de mesures pour faire baisser les prix des médicaments.Parmi les actions listées: l’amélioration du processus de négociation entre l’assurance-santé publique et les groupes pharmaceutiques ou encore la possibilité offerte aux Etats d’importer directement des médicaments depuis des pays étrangers aux coûts moindres.Les négociations menées par l’assurance-santé publique des plus de 65 ans “Medicare” sur les prix de certains médicaments sont des processus au long cours et les prix réduits négociés par l’ancien président Joe Biden – qui a également mené une offensive en la matière – ne prendront par exemple effet qu’en 2026.Dès son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait pris des mesures visant à réduire les prix, avec déjà l’objectif affiché de les aligner avec ceux les plus bas appliqués dans le monde. Mais ce plan n’avait produit que peu d’effet face à l’opposition de l’industrie pharmaceutique.Le mécontentement des ménages face à l’inflation des années 2022-23 a été analysé comme l’une des raisons de la réélection de Donald Trump. Mais sa politique de guerre commerciale qui a consisté ces derniers mois à augmenter les droits de douane imposés aux importations américaines fait craindre une nouvelle hausse des prix.