Colombie: un prétendant à la présidence blessé par balles à la tête, dans un état “critique”

Le sénateur colombien conservateur Miguel Uribe, prétendant à la présidentielle de mai 2026, a subi avec succès une première intervention chirurgicale après avoir été touché de deux balles dans la tête lors d’un meeting à Bogota, a annoncé dimanche le maire de la capitale colombienne.Le sénateur de 39 ans a été opéré à la clinique Santa Fe de Bogota, mais les médecins ont averti que son état restait très grave. Il se trouve toujours dans “un état très critique et son pronostic vital est réservé”, ont-ils déclaré. L’attentat a profondément choqué une nation qui croyait que les décennies de violence politique et liée au trafic de drogue appartenaient au passé.Des centaines de personnes sont descendues dimanche dans les rues des grandes villes du pays pour allumer des bougies, prier et exprimer leur colère face à cette attaque.”Nos cÅ“urs sont brisés, la Colombie souffre”, a déclaré à l’AFP Carolina Gomez, une femme d’affaires de 41 ans, qui allumait des bougies et priait devant l’hôpital où le sénateur Uribe était soigné.La foule s’est jointe à elle pour crier “Courage Miguel !” et “Le peuple est avec toi !”.Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre l’homme politique en train de prononcer un discours lors d’un meeting de campagne quand des coups de feu retentissent.Selon la police, l’auteur présumé est un mineur, qui a ouvert le feu à environ 17H30 locales (22H30 GMT). Blessé à une jambe, il a été maîtrisé par les gardes du corps de M. Uribe, a expliqué à la presse le chef de la police, Carlos Fernando Triana.Deux autres personnes, un homme et une femme, ont également été blessées et une arme de poing a été retrouvée, selon la police.Les raisons de l’attaque n’ont pas été immédiatement déterminées. “Plus d’une centaine d’enquêteurs de notre police nationale ont été mobilisés, en collaboration avec le bureau du procureur général et l’ensemble des services de renseignement, afin de déterminer le plus rapidement possible qui est à l’origine de ces faits”, a déclaré le ministre de la Défense, Pedro Sánchez.- “Jour de douleur” -M. Uribe est membre du parti Centre démocratique, la principale formation de la droite colombienne. Celle-ci est dirigée par l’influent Alvaro Uribe, chef de l’Etat entre 2002 et 2010.L’ex-président a évoqué une attaque contre “un espoir pour la patrie”. Les deux Uribe n’ont aucun lien de parenté.Le gouvernement du président de gauche Gustavo Petro a, de son côté, dénoncé “catégoriquement et énergiquement l’attentat”.”Cet acte de violence est une attaque non seulement contre l’intégrité physique du sénateur, mais aussi contre la démocratie, la liberté de pensée et l’exercice légitime de la politique en Colombie”, a souligné la présidence.Dans une allocution prononcée samedi soir, le président Petro a parlé d’un “jour de douleur” pour la Colombie et a promis des enquêtes approfondies pour trouver les coupables. “Ce qui est le plus important aujourd’hui, c’est que tous les Colombiens se concentrent de tout leur cÅ“ur, de toute leur volonté de vivre (…) sur la survie du Dr Miguel Uribe”, a-t-il ajouté.Le sénateur Uribe avait annoncé en octobre aspirer à être élu président en 2026 pour succéder à Gustavo Petro, dont il est un vif détracteur.Bien que la campagne officielle pour le scrutin de mai 2026 ne soit pas encore ouverte, plusieurs prétendants ont déjà commencé à défendre leurs candidatures déclarées.- Récompense de 725.000 dollars -Le ministre de la Défense Pedro Sanchez a annoncé sur le réseau social X que les autorités offraient une récompense d’environ 725.000 dollars pour toute information permettant de capturer les responsables de l’attaque.”Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté possible la tentative d’assassinat”, a réagi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, voyant dans cette tentative d’assassinat “le résultat d’une rhétorique violente de gauche”, et appelant M. Petro à “modérer” ses propos et “protéger les représentants publics colombiens”.”Nous sommes convaincus que les autorités feront la lumière sur les faits et puniront” les auteurs, a réagi sur X le bureau de l’ONU en Colombie.Le président de l’Equateur voisin, Daniel Noboa, ainsi que la cheffe de l’opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, ont apporté leur soutien à la famille du sénateur. Le Venezuela et l’Espagne ont notamment condamné cette attaque.Miguel Uribe est le petit-fils de Julio Cesar Turbay, président entre 1978 et 1982, et le fils de Diana Turbay, une journaliste qui avait été enlevée par l’ex-baron de la drogue Pablo Escobar, avant d’être tuée lors d’une opération militaire de sauvetage en 1991.Sénateur depuis 2022, Miguel Uribe avait auparavant été secrétaire du gouvernement de la capitale Bogota. Il avait également tenté de conquérir la mairie en 2019, sans succès.

L’armée russe annonce attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk

L’armée russe a annoncé dimanche attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première en plus de trois ans de conflit, à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse.Pour l’heure, côté ukrainien, seul le commandement des forces de défense du Sud a réagi, disant que “l’ennemi n’abandonnait pas ses intentions d’entrer dans la région de Dnipropetrovsk”, dans le centre-est, et que les soldats ukrainiens “tenaient leur secteur du front”.Ni l’état-major militaire, ni le président Volodymyr Zelensky n’ont pour l’instant fait de commentaires face à ce qui pourrait, si cela était confirmé, constituer un revers significatif pour les troupes ukrainiennes, en difficulté sur le front faute d’effectifs et d’armements suffisants.”Les unités de la 90e division blindée (…) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk (la région de Donetsk annexée par la Russie) et continuent de mener l’offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a affirmé le commandement russe.Cette région, contrairement aux oblasts de Donetsk, Zaporijjia, Lougansk, Kherson et à la Crimée, ne fait partie des territoires ukrainiens que la Russie a jusqu’ici officiellement revendiqués.     – Un enjeu stratégique -Plus tôt dans la journée, les autorités de la région de Dnipropetrovsk avaient fait part d’un mort dans un bombardement russe à Mejova, à 13 kilomètres de la région de Donetsk (est).Dans cette ville, où le calme semble régner, le lieutenant-colonel ukrainien Oleksandr a dit à l’AFP que “des combats” avaient “déjà lieu ici et là” et que les Russes étaient “très proches” de la frontière régionale.”Ils avancent lentement, très lentement mais ils avancent”, a estimé cet officier de 60 ans.Moscou a par ailleurs annoncé dimanche la prise de Zaria, un village de la région de Donetsk.Une telle avancée russe pourrait également avoir une valeur stratégique sur le terrain, en pleines discussions diplomatiques poussées par Washington en vue d’un règlement du conflit, sans résultats à l’heure actuelle.”Quiconque refuse de reconnaître les réalités de la guerre lors des négociations se verra confronté à de nouvelles réalités sur le terrain. Nos forces armées ont lancé une offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a déclaré sur Telegram l’ancien président russe Dmitri Medvedev, l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe.De plus, certains observateurs considèrent que les Russes pourraient vouloir continuer leur progression dans cette zone pour mettre à mal le dispositif défensif ukrainien dans le Donbass, dont la conquête totale est l’objectif “numéro un” proclamé par le chef de l’État russe Vladimir Poutine.Avant l’offensive russe de février 2022, quelque trois millions de personnes vivaient dans la région de Dnipropetrovsk, dont environ un million dans sa capitale, Dnipro, qui est régulièrement la cible de frappes meurtrières de drones et de missiles.C’est sur cette cité qu’en novembre 2024, la Russie avait pour la première fois tiré son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.De nombreux Ukrainiens, fuyant les combats dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk, ont par ailleurs trouvé refuge dans cette partie du territoire ukrainien.Les troupes russes pourraient y évoluer relativement rapidement, peu d’obstacles naturels étant susceptibles de les freiner, avaient il y a peu concédé auprès de l’AFP des responsables militaires ukrainiens.Toutefois, selon Oleksiï Kopytko, spécialiste ukrainien de ces questions , une avancée dans la région de Dnipropetrovsk présente “beaucoup plus de risques que d’avantages pour la Russie”, en raison de son “impossibilité à concentrer des troupes” en nombre suffisant “pour une percée”.- Un “jeu” russe “sale et politique” -L’annonce de cette opération intervient à un moment où Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers et de militaires tués.L’armée russe a répété dimanche être “prête à restituer plus de 6.000 corps” de soldats ukrainiens.Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a quant à lui affirmé dimanche que le processus aurait lieu “la semaine prochaine”, au lieu de ce weekend comme Kiev le prévoyait initialement.Signe des difficultés rencontrées, le président Zelensky a dans la soirée accusé la Russie de jouer “un jeu sale et politique” dans ce dossier, ajoutant que si elle ne respectait pas l’accord, cela “jetterait un grand doute” sur les actions diplomatiques visant à mettre un terme à la guerre.Cet échange, s’il a lieu, sera l’unique résultat concret des pourparlers directs du début de semaine.Ces négociations à Istanbul (Turquie) entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions des belligérants.

L’armée russe annonce attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk

L’armée russe a annoncé dimanche attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première en plus de trois ans de conflit, à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse.Pour l’heure, côté ukrainien, seul le commandement des forces de défense du Sud a réagi, disant que “l’ennemi n’abandonnait pas ses intentions d’entrer dans la région de Dnipropetrovsk”, dans le centre-est, et que les soldats ukrainiens “tenaient leur secteur du front”.Ni l’état-major militaire, ni le président Volodymyr Zelensky n’ont pour l’instant fait de commentaires face à ce qui pourrait, si cela était confirmé, constituer un revers significatif pour les troupes ukrainiennes, en difficulté sur le front faute d’effectifs et d’armements suffisants.”Les unités de la 90e division blindée (…) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk (la région de Donetsk annexée par la Russie) et continuent de mener l’offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a affirmé le commandement russe.Cette région, contrairement aux oblasts de Donetsk, Zaporijjia, Lougansk, Kherson et à la Crimée, ne fait partie des territoires ukrainiens que la Russie a jusqu’ici officiellement revendiqués.     – Un enjeu stratégique -Plus tôt dans la journée, les autorités de la région de Dnipropetrovsk avaient fait part d’un mort dans un bombardement russe à Mejova, à 13 kilomètres de la région de Donetsk (est).Dans cette ville, où le calme semble régner, le lieutenant-colonel ukrainien Oleksandr a dit à l’AFP que “des combats” avaient “déjà lieu ici et là” et que les Russes étaient “très proches” de la frontière régionale.”Ils avancent lentement, très lentement mais ils avancent”, a estimé cet officier de 60 ans.Moscou a par ailleurs annoncé dimanche la prise de Zaria, un village de la région de Donetsk.Une telle avancée russe pourrait également avoir une valeur stratégique sur le terrain, en pleines discussions diplomatiques poussées par Washington en vue d’un règlement du conflit, sans résultats à l’heure actuelle.”Quiconque refuse de reconnaître les réalités de la guerre lors des négociations se verra confronté à de nouvelles réalités sur le terrain. Nos forces armées ont lancé une offensive” dans la région de Dnipropetrovsk, a déclaré sur Telegram l’ancien président russe Dmitri Medvedev, l’actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe.De plus, certains observateurs considèrent que les Russes pourraient vouloir continuer leur progression dans cette zone pour mettre à mal le dispositif défensif ukrainien dans le Donbass, dont la conquête totale est l’objectif “numéro un” proclamé par le chef de l’État russe Vladimir Poutine.Avant l’offensive russe de février 2022, quelque trois millions de personnes vivaient dans la région de Dnipropetrovsk, dont environ un million dans sa capitale, Dnipro, qui est régulièrement la cible de frappes meurtrières de drones et de missiles.C’est sur cette cité qu’en novembre 2024, la Russie avait pour la première fois tiré son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.De nombreux Ukrainiens, fuyant les combats dans les régions orientales de Donetsk et de Lougansk, ont par ailleurs trouvé refuge dans cette partie du territoire ukrainien.Les troupes russes pourraient y évoluer relativement rapidement, peu d’obstacles naturels étant susceptibles de les freiner, avaient il y a peu concédé auprès de l’AFP des responsables militaires ukrainiens.Toutefois, selon Oleksiï Kopytko, spécialiste ukrainien de ces questions , une avancée dans la région de Dnipropetrovsk présente “beaucoup plus de risques que d’avantages pour la Russie”, en raison de son “impossibilité à concentrer des troupes” en nombre suffisant “pour une percée”.- Un “jeu” russe “sale et politique” -L’annonce de cette opération intervient à un moment où Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers et de militaires tués.L’armée russe a répété dimanche être “prête à restituer plus de 6.000 corps” de soldats ukrainiens.Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a quant à lui affirmé dimanche que le processus aurait lieu “la semaine prochaine”, au lieu de ce weekend comme Kiev le prévoyait initialement.Signe des difficultés rencontrées, le président Zelensky a dans la soirée accusé la Russie de jouer “un jeu sale et politique” dans ce dossier, ajoutant que si elle ne respectait pas l’accord, cela “jetterait un grand doute” sur les actions diplomatiques visant à mettre un terme à la guerre.Cet échange, s’il a lieu, sera l’unique résultat concret des pourparlers directs du début de semaine.Ces négociations à Istanbul (Turquie) entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions des belligérants.

Israël ordonne à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire

Israël a annoncé dimanche avoir ordonné à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire, avec à son bord des militants parmi lesquels l’activiste écologiste suédoise Greta Thunberg, voulant “briser le blocus israélien” du  territoire palestinien dévasté par la guerre.”J’ai donné pour instruction à Tsahal d’empêcher le navire Madleen d’atteindre Gaza” où l’armée est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 en Israël, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.”A Greta l’antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n’arriverez pas à Gaza”, a ajouté M. Katz, cité par un communiqué de son bureau.Les organisateurs avaient indiqué samedi se rapprocher de Gaza, pour y apporter de l’aide humanitaire et “briser le blocus israélien” imposé au territoire palestinien, menacé de famine selon l’ONU.Le voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté est parti le 1er juin de Sicile en direction de Gaza, avec à son bord douze militants, français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.”L’Etat d’Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre”, a ajouté M. Katz.En réponse, les militants ont indiqué sur le réseau social X s’attendre à une “interception et une attaque d’Israël à tout moment”, et appelé leurs gouvernements à les protéger.”Nous resterons mobilisés jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que Israël coupe Internet et les réseaux”, a déclaré l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe à bord par l’AFP. En 2010, une flottille internationale de huit cargos transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de la bande de Gaza avait été stoppée par une opération militaire israélienne, qui avait fait dix morts parmi les militants.- Tirs près d’un centre d’aide -Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé dimanche la mort d’au moins dix personnes dans des opérations militaires israéliennes depuis l’aube, cinq d’entre elles en allant chercher de l’aide humanitaire.Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de secours, a fait état de “cinq martyrs et des dizaines de blessés transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) après que l’occupation a ouvert le feu sur des civils”.”Vers 04H30 du matin, les gens ont commencé à se rassembler dans la zone d’Al-Alam à Rafah, et au bout d’une heure et demie environ, des centaines de personnes ont avancé (vers le site de distribution), mais l’armée a ouvert le feu”, a raconté à l’AFP Abdallah Nour al-Din, un habitant. Interrogée par l’AFP, l’armée a affirmé avoir tiré sur des personnes qui, malgré des sommations, “continuaient d’avancer d’une manière qui mettait en danger les soldats”.L’armée israélienne a par ailleurs accusé dimanche M. Bassal de répandre de fausses informations pour “servir les objectifs de guerre” du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. L’intéressé a démenti auprès de l’AFP.- Visite d’un tunnel à Gaza –  Une série d’événements chaotiques et meurtriers se sont produits ces derniers jours à proximité des sites de la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF), déployée depuis fin mai et soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a affirmé dans un communiqué qu’il n’y avait eu aucun incident ou blessure sur ses “trois sites” dimanche, ajoutant avoir distribué plus d’un million de repas.Dimanche soir, l’armée israélienne a confirmé avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans la bande de Gaza et tué le 13 mai dans une frappe, dont la mort avait été annoncée par Israël fin mai.Des “tests ADN et d’autres examens” ont confirmé cette identification, a déclaré le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée, qui a fait visiter à des journalistes le tunnel souterrain sous l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud du territoire, où l’homme a été tué, selon l’armée.L’attaque du Hamas en Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP fondé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.772 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël ordonne à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire

Israël a annoncé dimanche avoir ordonné à l’armée d’empêcher l’arrivée à Gaza d’un navire humanitaire, avec à son bord des militants parmi lesquels l’activiste écologiste suédoise Greta Thunberg, voulant “briser le blocus israélien” du  territoire palestinien dévasté par la guerre.”J’ai donné pour instruction à Tsahal d’empêcher le navire Madleen d’atteindre Gaza” où l’armée est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 en Israël, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.”A Greta l’antisémite et à ses compagnons, porte-voix de la propagande du Hamas, je dis clairement: faites demi-tour car vous n’arriverez pas à Gaza”, a ajouté M. Katz, cité par un communiqué de son bureau.Les organisateurs avaient indiqué samedi se rapprocher de Gaza, pour y apporter de l’aide humanitaire et “briser le blocus israélien” imposé au territoire palestinien, menacé de famine selon l’ONU.Le voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté est parti le 1er juin de Sicile en direction de Gaza, avec à son bord douze militants, français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.”L’Etat d’Israël ne permettra à personne de briser le blocus maritime de Gaza, dont l’objectif principal est d’empêcher le transfert d’armes au Hamas, une organisation terroriste meurtrière qui détient nos otages et commet des crimes de guerre”, a ajouté M. Katz.En réponse, les militants ont indiqué sur le réseau social X s’attendre à une “interception et une attaque d’Israël à tout moment”, et appelé leurs gouvernements à les protéger.”Nous resterons mobilisés jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que Israël coupe Internet et les réseaux”, a déclaré l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, jointe à bord par l’AFP. En 2010, une flottille internationale de huit cargos transportant près de 700 passagers, partie de Turquie pour tenter de forcer le blocus de la bande de Gaza avait été stoppée par une opération militaire israélienne, qui avait fait dix morts parmi les militants.- Tirs près d’un centre d’aide -Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé dimanche la mort d’au moins dix personnes dans des opérations militaires israéliennes depuis l’aube, cinq d’entre elles en allant chercher de l’aide humanitaire.Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de secours, a fait état de “cinq martyrs et des dizaines de blessés transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) après que l’occupation a ouvert le feu sur des civils”.”Vers 04H30 du matin, les gens ont commencé à se rassembler dans la zone d’Al-Alam à Rafah, et au bout d’une heure et demie environ, des centaines de personnes ont avancé (vers le site de distribution), mais l’armée a ouvert le feu”, a raconté à l’AFP Abdallah Nour al-Din, un habitant. Interrogée par l’AFP, l’armée a affirmé avoir tiré sur des personnes qui, malgré des sommations, “continuaient d’avancer d’une manière qui mettait en danger les soldats”.L’armée israélienne a par ailleurs accusé dimanche M. Bassal de répandre de fausses informations pour “servir les objectifs de guerre” du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. L’intéressé a démenti auprès de l’AFP.- Visite d’un tunnel à Gaza –  Une série d’événements chaotiques et meurtriers se sont produits ces derniers jours à proximité des sites de la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF), déployée depuis fin mai et soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a affirmé dans un communiqué qu’il n’y avait eu aucun incident ou blessure sur ses “trois sites” dimanche, ajoutant avoir distribué plus d’un million de repas.Dimanche soir, l’armée israélienne a confirmé avoir identifié le corps de Mohammed Sinouar, considéré comme le chef du Hamas dans la bande de Gaza et tué le 13 mai dans une frappe, dont la mort avait été annoncée par Israël fin mai.Des “tests ADN et d’autres examens” ont confirmé cette identification, a déclaré le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée, qui a fait visiter à des journalistes le tunnel souterrain sous l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud du territoire, où l’homme a été tué, selon l’armée.L’attaque du Hamas en Israël du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP fondé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.772 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israel says to block Gaza-bound aid boat carrying Greta Thunberg

Israel on Sunday ordered the military to stop a humanitarian ship carrying activists, including Swedish climate campaigner Greta Thunberg, breaking the blockade of the war-ravaged Gaza Strip.”I have instructed the military to prevent the Madleen flotilla from reaching Gaza,” Israeli Defence Minister Israel Katz said in a statement.”Turn back because you will not reach Gaza,” Katz added, calling the activists “Hamas propaganda mouthpieces”.The Madleen, operated by the Freedom Flotilla Coalition, left Italy on June 1 with the aim of delivering aid and challenging the Israeli blockade, which has been in place for years even before the Israel-Hamas war since October 2023.Organisers said Saturday the vessel had entered Egyptian waters and was nearing Gaza, where the war has entered its 21st month.”We are not armed. There is only humanitarian aid,” European Parliament member Rima Hassan told AFP from the boat, vowing to “stay mobilised until the last minute”.The coalition said in a statement on X it expected “interception and an attack from Israel at any moment”, calling for protection from the governments of those on board, who are nationals of Germany, France, Brazil, Turkey, Sweden, Spain and the Netherlands.Katz said that “Israel will not allow anyone to break the naval blockade of Gaza, which is aimed at preventing weapons from reaching Hamas — a murderous terrorist group holding our hostages and committing war crimes.”In Gaza, where the United Nations has repeatedly warned of famine, the civil defence agency said Israeli attacks killed at least 10 people on Sunday, including five civilians hit by gunfire near an aid distribution centre.- ‘Risked their lives’ for food -Civil defence spokesman Mahmud Bassal and witnesses said the civilians had been heading to a site west of Rafah, in southern Gaza, run by the US-backed Gaza Humanitarian Foundation.The GHF has come under criticism from humanitarian agencies and the United Nations refuses to work with it, citing concerns over its practices and neutrality.Witness Abdallah Nour al-Din told AFP that “people started gathering in the Al-Alam area of Rafah” in the early morning.”After about an hour and a half, hundreds moved toward the site and the army opened fire,” he said.The Israeli military said it fired on people who “continued advancing in a way that endangered the soldiers” despite warnings.The GHF said in a statement there had been no incidents “at any of our three sites” on Sunday.It said it had distributed more than a million meals, including more than 600,000 through a trial of “direct to community distribution” via “community leaders”.Outside Nasser Hospital, where the emergency workers brought the casualties, AFPTV footage showed mourners crying over blood-stained body bags.”I can’t see you like this,” said Lin al-Daghma by her father’s body.She spoke of the struggle to access food aid after more than two months of a total Israeli blockade of Gaza, despite a recent easing.Dozens of people have been killed near GHF distribution points since late May, according to the civil defence agency.At a charity kitchen in Gaza City, displaced Palestinian Umm Ghassan told AFP she had been unable to collect aid from a GHF site “because there were so many people, and there was a lot of shooting. I was afraid to go in, but there were people who risked their lives for their children and families”.- Sinwar -Also on Sunday, the Israeli military said it had located and identified the body of Mohammed Sinwar, presumed Hamas leader in Gaza, in an “underground tunnel route beneath the European Hospital in Khan Yunis”, in southern Gaza.The military, which until Sunday had not confirmed his death, said Israeli forces killed Sinwar on May 13.Sinwar was the younger brother of slain Hamas leader Yahya Sinwar, accused by Israel of masterminding the 2023 attack that triggered the war.The Hamas attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 54,880 people, the majority civilians, have been killed in the territory since the start of the war. The UN considers these figures reliable.After the deaths of several Hamas leaders, Mohammed Sinwar was thought to be at the heart of decisions on indirect negotiations with Israel.The military said that alongside Sinwar’s body, forces had found “additional intelligence” at the Khan Yunis site “underneath the hospital, right under the emergency room”.Experts said he likely took over as the head of Hamas’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, after its leader Mohammed Deif was killed by Israel.The Palestinian group has remained tight-lipped over the names of its top ranks.

Macron attend les dirigeants du monde à Nice pour un sommet de “mobilisation” sur l’océan

Emmanuel Macron est arrivé dimanche à Nice pour accueillir les dirigeants de la planète à la veille d’un sommet de l’Onu sur les océans où il entend “mobiliser”, en particulier contre l'”énorme erreur” de ceux tentés de “se détourner du combat climatique”.”Nous avons le devoir de nous mobiliser parce que la science est claire et que les faits sont là”, a déclaré le président français à la mi-journée à Monaco, en clôture d’un forum de deux jours sur l’économie bleue.”On est au pire moment !”,  a-t-il insisté quelques heures plus tard à son arrivée à Nice, en évoquant une série de crises toutes liées en elles: biodiversité, eau, alimentation, santé, changement climatique. Face à cela, Donald Trump aux Etats-Unis et beaucoup d’autres à travers le monde, “y compris d’ailleurs en France”, remettent en cause la priorité du climat: “Passez, il n’y a rien à voir. On s’en occupera ou gérera crise après crise… Enorme erreur”, a lancé le président français.Il s’exprimait après avoir écouté les recommandations des plus de 2.000 chercheurs du monde entier, qui ont demandé écoute et soutien à l’issue d’un congrès ces derniers jours, ainsi que des élus de la coalition des villes côtières, lancée samedi sous l’égide des Nations Unies.”La planète ne peut plus supporter des promesses non tenues”, a prévenu le président brésilien Luiz Ignacio Lula da Silva avant d’arriver à Nice.En début d’après-midi, plusieurs dizaines de navires scientifiques ou de prestige ont célébré la Journée mondiale des océans dans la baie des Anges, sous un vent fort et un ciel rendu laiteux par les fumées des incendies au Canada.Avant d’ouvrir lundi matin la troisième conférence de l’Onu sur les océans (Unoc3), en présence d’une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, M. Macron a prévu un dîner d’Etat au Negresco, l’hôtel emblématique de la promenade des Anglais.Jusqu’à 5.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour la sécurité.- Chalutage de fond -Comme aux négociations climatiques, les Etats-Unis, premier domaine maritime au monde, n’ont envoyé qu’une délégation technique, avec un responsable de la Maison Blanche chargé de l’environnement. “C’est mieux que la chaise vide. Et on continuera à avancer”, a temporisé M. Macron. “On se bat ensemble, un océan, une terre”, a assuré LaToya Cantrell, la maire démocrate de la Nouvelle-Orléans, dévastée en 2005 par l’ouragan Katrina. “Nous exhortons nos dirigeants à investir avec nous sur les lignes de front”.Fin avril, Donald Trump a cependant provoqué de vives inquiétudes en décidant unilatéralement d’ouvrir l’extraction minière dans des eaux internationales du Pacifique.Pour mieux sauvegarder les écosystèmes, un effort est attendu sur les aires marines protégées (AMP). Des annonces de plusieurs pays lundi devraient leur faire dépasser les 10% de la surface des mers, contre actuellement 8,4% mais encore loin de l’objectif de 30% en 2030.Le niveau de protection fait aussi débat. Mis sous pression par les ONG, M. Macron a annoncé samedi une limitation du chalutage de fond dans certaines AMP. Et le Royaume-Uni doit annoncer lundi son intention d’étendre l’interdiction du chalutage de fond à plus de la moitié des aires marines protégées d’Angleterre.Dans de nombreux domaines, “l’action ne progresse pas à la vitesse ou à l’échelle requise”, reconnaissent les Etats dans le projet de déclaration finale de la conférence, négociée depuis des mois.- “Il y a de l’argent” -Exploitation minière des fonds marins, traité international sur la pollution plastique et régulation de la surpêche et de la pêche illégale seront au menu des discussions.La France a dû revoir ses ambitions à la baisse pour cette première conférence onusienne dans l’Hexagone depuis la COP21 en 2015. Ainsi, la barre des 60 ratifications nécessaires pour l’entrée en vigueur du traité de la haute mer de 2023 ne sera pas atteinte à Nice. Un nouveau train de ratifications est attendu lundi, et la barre devrait être atteinte à l’automne, a assuré M. Macron.Les échanges devraient également porter sur un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins — actuellement soutenu par 33 pays–, sur le futur traité contre la pollution plastique et sur la ratification d’accords concernant la lutte contre la pêche illégale et la surpêche.Si le sommet de Nice “n’est pas à proprement parler une conférence de mobilisation de fonds”, selon l’Elysée, le Costa Rica espère 100 milliards de dollars de nouveaux financements pour le développement durable de l’océan.La protection des océans, qui couvrent 70,8% du globe, est le moins bien financé des 17 objectifs de développement durable de l’Onu.np-aag-fcc-fff/abb/cbn

Macron attend les dirigeants du monde à Nice pour un sommet de “mobilisation” sur l’océan

Emmanuel Macron est arrivé dimanche à Nice pour accueillir les dirigeants de la planète à la veille d’un sommet de l’Onu sur les océans où il entend “mobiliser”, en particulier contre l'”énorme erreur” de ceux tentés de “se détourner du combat climatique”.”Nous avons le devoir de nous mobiliser parce que la science est claire et que les faits sont là”, a déclaré le président français à la mi-journée à Monaco, en clôture d’un forum de deux jours sur l’économie bleue.”On est au pire moment !”,  a-t-il insisté quelques heures plus tard à son arrivée à Nice, en évoquant une série de crises toutes liées en elles: biodiversité, eau, alimentation, santé, changement climatique. Face à cela, Donald Trump aux Etats-Unis et beaucoup d’autres à travers le monde, “y compris d’ailleurs en France”, remettent en cause la priorité du climat: “Passez, il n’y a rien à voir. On s’en occupera ou gérera crise après crise… Enorme erreur”, a lancé le président français.Il s’exprimait après avoir écouté les recommandations des plus de 2.000 chercheurs du monde entier, qui ont demandé écoute et soutien à l’issue d’un congrès ces derniers jours, ainsi que des élus de la coalition des villes côtières, lancée samedi sous l’égide des Nations Unies.”La planète ne peut plus supporter des promesses non tenues”, a prévenu le président brésilien Luiz Ignacio Lula da Silva avant d’arriver à Nice.En début d’après-midi, plusieurs dizaines de navires scientifiques ou de prestige ont célébré la Journée mondiale des océans dans la baie des Anges, sous un vent fort et un ciel rendu laiteux par les fumées des incendies au Canada.Avant d’ouvrir lundi matin la troisième conférence de l’Onu sur les océans (Unoc3), en présence d’une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, M. Macron a prévu un dîner d’Etat au Negresco, l’hôtel emblématique de la promenade des Anglais.Jusqu’à 5.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour la sécurité.- Chalutage de fond -Comme aux négociations climatiques, les Etats-Unis, premier domaine maritime au monde, n’ont envoyé qu’une délégation technique, avec un responsable de la Maison Blanche chargé de l’environnement. “C’est mieux que la chaise vide. Et on continuera à avancer”, a temporisé M. Macron. “On se bat ensemble, un océan, une terre”, a assuré LaToya Cantrell, la maire démocrate de la Nouvelle-Orléans, dévastée en 2005 par l’ouragan Katrina. “Nous exhortons nos dirigeants à investir avec nous sur les lignes de front”.Fin avril, Donald Trump a cependant provoqué de vives inquiétudes en décidant unilatéralement d’ouvrir l’extraction minière dans des eaux internationales du Pacifique.Pour mieux sauvegarder les écosystèmes, un effort est attendu sur les aires marines protégées (AMP). Des annonces de plusieurs pays lundi devraient leur faire dépasser les 10% de la surface des mers, contre actuellement 8,4% mais encore loin de l’objectif de 30% en 2030.Le niveau de protection fait aussi débat. Mis sous pression par les ONG, M. Macron a annoncé samedi une limitation du chalutage de fond dans certaines AMP. Et le Royaume-Uni doit annoncer lundi son intention d’étendre l’interdiction du chalutage de fond à plus de la moitié des aires marines protégées d’Angleterre.Dans de nombreux domaines, “l’action ne progresse pas à la vitesse ou à l’échelle requise”, reconnaissent les Etats dans le projet de déclaration finale de la conférence, négociée depuis des mois.- “Il y a de l’argent” -Exploitation minière des fonds marins, traité international sur la pollution plastique et régulation de la surpêche et de la pêche illégale seront au menu des discussions.La France a dû revoir ses ambitions à la baisse pour cette première conférence onusienne dans l’Hexagone depuis la COP21 en 2015. Ainsi, la barre des 60 ratifications nécessaires pour l’entrée en vigueur du traité de la haute mer de 2023 ne sera pas atteinte à Nice. Un nouveau train de ratifications est attendu lundi, et la barre devrait être atteinte à l’automne, a assuré M. Macron.Les échanges devraient également porter sur un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins — actuellement soutenu par 33 pays–, sur le futur traité contre la pollution plastique et sur la ratification d’accords concernant la lutte contre la pêche illégale et la surpêche.Si le sommet de Nice “n’est pas à proprement parler une conférence de mobilisation de fonds”, selon l’Elysée, le Costa Rica espère 100 milliards de dollars de nouveaux financements pour le développement durable de l’océan.La protection des océans, qui couvrent 70,8% du globe, est le moins bien financé des 17 objectifs de développement durable de l’Onu.np-aag-fcc-fff/abb/cbn