Contamination au cadmium: des dépistages remboursés “à l’automne” en médecine de ville

Des dépistages du cadmium, auquel les Français sont fortement contaminés en mangeant des céréales ou du pain du fait de l’utilisation des engrais phosphatés en agriculture, seront remboursés “à l’automne en médecine de ville”, a annoncé mardi le ministre chargé de la Santé.Le 5 juin, les Unions régionales des professionnels de santé-Médecins Libéraux (URPS) avaient dénoncé “une explosion de la contamination des jeunes enfants” en France à ce métal toxique, “omniprésent dans notre environnement” en raison de l’épandage d’engrais phosphatés, qui s’accumule dans l’organisme et expose à un risque accru de pathologies cardiovasculaires et de cancer notamment.Ces professionnels ont “fait remonter l’intérêt d’un dépistage” de cette substance ciblant les patients à risque, a rappelé Yannick Neuder, interrogé à l’Assemblée nationale par la députée écologiste Sandrine Rousseau.”Ce dépistage est remboursé à l’hôpital et il le sera à l’automne en médecine de ville”, a-t-il déclaré.Selon le ministère, “les travaux sur le remboursement des tests de dépistage du cadmium pour les personnes à risque, et le cadre de ce remboursement, sont en cours avec l’objectif d’avoir défini” ce périmètre d’ici la fin 2025.Quant à la recommandation émise en 2021 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement (Anses) de ne pas dépasser les 20 mg de cadmium par kg d’engrais phosphatés, M. Neuder a affirmé qu’il sera “particulièrement vigilant sur l’arrêté que doit prendre le ministère de l’Agriculture sur ce sujet, comme l’ont fait d’autres pays, comme la Finlande, la Pologne ou la Roumanie”.D’une ampleur inédite, l’enquête de santé publique Albane, dont le lancement a été annoncé mardi, doit scruter la santé de la population française (alimentation, activité physique…) et notamment son exposition à des substances telles que pesticides, bisphénols, phtalates et cadmium.Par ailleurs, la proposition de loi visant à instaurer un registre national des cancers pour améliorer le suivi de cette maladie, adoptée en avril 2023 au Sénat, a été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le 23 juin, a noté M. Neuder. Les registres départementaux existants ne couvrent que 21 à 24% de la population française.Le 3 juin, Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé devenu député, avait demandé à M. Neuder de “mener à son terme le projet de registre” et révélé être lui-même atteint d’un cancer, appelant le gouvernement à ne pas couper dans les budgets de la recherche sur cette maladie et à soutenir la prévention.La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, qui avait révélé en janvier avoir été diagnostiquée il y a trois ans d’un cancer du sein, avait de son côté enjoint l’exécutif à se saisir du texte “sur l’ordre du jour du gouvernement” pour “aller vite”.

MaPrimeRénov’ complétée avec “des centaines de millions d’euros” d’argent privé en 2025, selon la ministre du Logement

La ministre chargée du Logement Valérie Létard a assuré, mardi devant les députés, que le budget de 3,6 milliards d’euros pour 2025 de MaPrimeRénov’ serait “complété avec plusieurs centaines de millions d’euros de certificats d’économie d’énergie”, dispositif financé par les entreprises.Le doute règne autour du programme d’aides à la rénovation énergétique depuis l’annonce la semaine dernière par le gouvernement de la suspension cet été du guichet de demande d’aides MaPrimeRénov’. Mme Létard a rappelé que le gouvernement n’entendait pas supprimer MaPrimeRénov’ – “le budget est sanctuarisé avec 3,6 milliards d’euros” – et veut aller “plus loin”. “Nous allons même compléter, avec plusieurs centaines de millions d’euros de certificats d’économies d’énergie”, a-t-elle annoncé. Les certificats d’économies d’énergie (CEE) sont un dispositif basé sur le principe du pollueur-payeur, qui oblige les fournisseurs d’énergie à financer des actions de réduction de la consommation d’énergie et d’amélioration de l’efficacité énergétique.Le gouvernement prévoit de réorienter fortement ce système, qui représente une enveloppe colossale de 4 à 6 milliards d’euros chaque année, vers la décarbonation de la mobilité et l’amélioration de la performance énergétique des logements.Les CEE financent déjà 30% des aides pour la rénovation énergétique globale d’un logement et le gouvernement prévoit de porter cette part à 60%, selon le cabinet de Mme Létard. Un arrêté en ce sens “sera publié cette semaine et entrera en vigueur le lendemain de sa publication”, a précisé le ministère.Ce texte prévoit de doubler les CEE acquis par une entreprise pour le financement d’une rénovation énergétique globale, de les quadrupler s’il s’agit du logement d’un ménage aux ressources modestes et de le multiplier par cinq si le ménage est en situation de précarité énergétique.”Cette bascule n’est pas une baisse du budget de l’Etat pour le remplacer par autre chose. Les CEE viennent en plus du budget décidé par l’Etat – pas en substitution”, a assuré le ministère chargé du Logement. La ministre a, en outre, annoncé une réunion le 17 juin de “tous les acteurs du secteur pour travailler aux modalités de cette suspension temporaire”, avec pour objectif de réduire les “délais d’instruction qui pèsent trop sur les usagers et sur les entreprises” et de “construire les nouvelles modalités” de MaPrimeRénov’. Le dépôt de nouvelles demandes d’aides MaPrimeRénov’ sera suspendu du 1er juillet au 15 septembre, afin de gérer un trop grand nombre de demandes et de tentatives de fraudes. 

Pentagon chief vows to honor US-Australia sub deal

Defense Secretary Pete Hegseth sought Tuesday to reassure lawmakers over the US pledge to supply Australia with a fleet of nuclear-powered submarines, amid growing concern that production is not rolling out quickly enough to meet the commitment. Under the AUKUS deal signed to great fanfare in 2021, Washington, London and Canberra are cooperating on the joint development of cyber warfare tools, artificial intelligence and hypersonic missiles. The agreement commits the United States to building cutting-edge submarines for Australia, an investment with an estimated cost of up to $235 billion over 30 years.  Australia plans to acquire at least three Virginia Class submarines from the United States within the next 15 years, eventually manufacturing its own nuclear-powered subs.The US navy has 24 Virginia-class vessels, which can carry cruise missiles, but American shipyards are struggling to meet production targets set at two new boats each year. Critics question why the United States would sell nuclear-powered submarines to Australia without stocking its own military first.Questioned by members of the US House of Representatives, Hegseth said his team was talking “every day” to US shipbuilders Electric Boat and Huntington Ingalls to ensure that “their needs not only are being met, but their shortfalls are being addressed.”The former Fox News host, one of President Donald Trump’s most divisive cabinet appointments, acknowledged a “gap” between current supply and future demand, but added that submarine building is “crucial” to US security. He blamed Trump’s Democratic predecessor Joe Biden for having “neglected” the industrial base for submarine construction. While the stealthy Virginia class is an attack and intelligence gathering submarine designed for a wide range of missions, the Columbia class is a ballistic missile carrier built for nuclear deterrence that will be the largest submarine ever built by the United States.Democrat Rosa DeLauro — whose home state of Connecticut builds Navy submarines — berated Hegseth over the Pentagon’s decision to move $3.1 billion earmarked in 2026 for Columbia-class construction to 2027 and 2028.”Is that going to raise alarm bells across the defense industrial base by signaling a lack of commitment to the program?” she asked.Hegseth committed to the “on-time” delivery of the vessels. 

Ukraine: deuxième phase d’un échange de prisonniers après des frappes nocturnes

La Russie et l’Ukraine ont procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seule avancée concrète des récents pourparlers de paix à Istanbul, désormais dans l’impasse. Ce nouvel échange est intervenu quelques heures après des frappes nocturnes russes qui ont fait au moins 3 morts en Ukraine. “Un deuxième groupe de militaires russes a été rapatrié depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, un groupe de prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes a été remis”, a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par les agences russes TASS et Ria Novosti.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a précisé de son côté que l’échange de mardi concernait des “soldats grièvement blessés” lors des combats.Lors des récents pourparlers de paix entre Kiev et Moscou, le 2 juin à Istanbul, Russes et Ukrainiens avaient convenus de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.Les deux capitales n’ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, dont la première phase avait eu lieu lundi. – “Contraindre la Russie” -Parallèlement à ces échanges, de nouvelles frappes nocturnes russes impliquant des centaines de drones ont fait mardi trois morts et plusieurs blessés à Kiev et Odessa.Dans la nuit, la Russie a lancé sur l’Ukraine 315 drones explosifs, dont 213 ont été abattus par la défense antiaérienne, et sept missiles, tous neutralisés, selon l’armée de l’air ukrainienne.Plusieurs régions du pays ont été touchées par ces frappes ou par la chute de débris de drones abattus, dont la ville portuaire d’Odessa, où deux personnes ont été tuées et neuf blessées, selon le gouverneur régional Oleg Kiper.A Kiev, des immeubles résidentiels et entrepôts ont été touchés et une femme a été tuée et quatre personnes blessées. Une journaliste de l’AFP a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense anti-aérienne, ainsi que le bourdonnement d’une dizaine de drones.L’armée russe a affirmé avoir ciblé l’industrie militaire ukrainienne et avoir notamment touché des usines fabriquant des missiles, des chars et des navires, ainsi que des aérodromes et dépôts de munitions et de carburant.En Russie, dans la région frontalière de Belgorod, une personne a été tuée et quatre autres blessées dans une attaque de drone ukrainienne ayant détruit une supérette, a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov.Après les frappes nocturnes russes, M. Zelensky a jugé “vital” que la réponse “ne soit pas le silence du monde, mais une action concrète”.Il a appelé à “une action de l’Amérique, qui a le pouvoir de contraindre la Russie à la paix” et à “une action de l’Europe, qui n’a pas d’autre choix que d’être forte”.Le président américain Donald Trump s’est pourtant mis en retrait du conflit ces dernières semaines, ayant notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine lancée en 2022 à “des jeunes enfants qui se battent”, sous-entendant qu’il pourrait laisser la guerre se poursuivre.Les Européens de leur côté, après avoir menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si celle-ci refusait un cessez-le-feu – ce que Moscou a fait – peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.- Echange de corps de soldats- L’incertitude demeure concernant l’échange entre Moscou et Kiev de milliers de corps de soldats tués, également décidé début juin à Istanbul. La Russie, qui a accepté de remettre 6.000 dépouilles à l’Ukraine, a indiqué attendre une confirmation de Kiev.Interrogé à ce sujet, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué mardi que des camions frigorifiques avec une partie des corps de soldats ukrainiens devant être remis attendaient “depuis plusieurs jours à la frontière” qu’un “accord définitif” soit trouvé.Sur le terrain, les combats se poursuivent. Dimanche, l’armée russe a affirmé être entrée dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est), qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous son contrôle, une première en plus de trois ans de conflit.Les forces de Moscou, qui occupent près de 20% du territoire ukrainien, sont aussi à l’offensive dans la région de Soumy (nord), où elles se trouvent à une vingtaine de kilomètres de la capitale régionale.Les négociations de paix sont, elles, bloquées, alors que les deux camps campent sur leurs positions. Moscou a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par Kiev et les Européens, tandis que l’Ukraine a qualifié d'”ultimatums” les demandes russes.

Ukraine: deuxième phase d’un échange de prisonniers après des frappes nocturnes

La Russie et l’Ukraine ont procédé mardi à la deuxième phase d’un échange d’ampleur de prisonniers de guerre, seule avancée concrète des récents pourparlers de paix à Istanbul, désormais dans l’impasse. Ce nouvel échange est intervenu quelques heures après des frappes nocturnes russes qui ont fait au moins 3 morts en Ukraine. “Un deuxième groupe de militaires russes a été rapatrié depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, un groupe de prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes a été remis”, a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par les agences russes TASS et Ria Novosti.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a précisé de son côté que l’échange de mardi concernait des “soldats grièvement blessés” lors des combats.Lors des récents pourparlers de paix entre Kiev et Moscou, le 2 juin à Istanbul, Russes et Ukrainiens avaient convenus de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.Les deux capitales n’ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, dont la première phase avait eu lieu lundi. – “Contraindre la Russie” -Parallèlement à ces échanges, de nouvelles frappes nocturnes russes impliquant des centaines de drones ont fait mardi trois morts et plusieurs blessés à Kiev et Odessa.Dans la nuit, la Russie a lancé sur l’Ukraine 315 drones explosifs, dont 213 ont été abattus par la défense antiaérienne, et sept missiles, tous neutralisés, selon l’armée de l’air ukrainienne.Plusieurs régions du pays ont été touchées par ces frappes ou par la chute de débris de drones abattus, dont la ville portuaire d’Odessa, où deux personnes ont été tuées et neuf blessées, selon le gouverneur régional Oleg Kiper.A Kiev, des immeubles résidentiels et entrepôts ont été touchés et une femme a été tuée et quatre personnes blessées. Une journaliste de l’AFP a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense anti-aérienne, ainsi que le bourdonnement d’une dizaine de drones.L’armée russe a affirmé avoir ciblé l’industrie militaire ukrainienne et avoir notamment touché des usines fabriquant des missiles, des chars et des navires, ainsi que des aérodromes et dépôts de munitions et de carburant.En Russie, dans la région frontalière de Belgorod, une personne a été tuée et quatre autres blessées dans une attaque de drone ukrainienne ayant détruit une supérette, a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov.Après les frappes nocturnes russes, M. Zelensky a jugé “vital” que la réponse “ne soit pas le silence du monde, mais une action concrète”.Il a appelé à “une action de l’Amérique, qui a le pouvoir de contraindre la Russie à la paix” et à “une action de l’Europe, qui n’a pas d’autre choix que d’être forte”.Le président américain Donald Trump s’est pourtant mis en retrait du conflit ces dernières semaines, ayant notamment comparé l’invasion russe de l’Ukraine lancée en 2022 à “des jeunes enfants qui se battent”, sous-entendant qu’il pourrait laisser la guerre se poursuivre.Les Européens de leur côté, après avoir menacé la Russie de nouvelles “sanctions massives” si celle-ci refusait un cessez-le-feu – ce que Moscou a fait – peinent à trouver une réponse sans le soutien de Washington.- Echange de corps de soldats- L’incertitude demeure concernant l’échange entre Moscou et Kiev de milliers de corps de soldats tués, également décidé début juin à Istanbul. La Russie, qui a accepté de remettre 6.000 dépouilles à l’Ukraine, a indiqué attendre une confirmation de Kiev.Interrogé à ce sujet, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué mardi que des camions frigorifiques avec une partie des corps de soldats ukrainiens devant être remis attendaient “depuis plusieurs jours à la frontière” qu’un “accord définitif” soit trouvé.Sur le terrain, les combats se poursuivent. Dimanche, l’armée russe a affirmé être entrée dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est), qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous son contrôle, une première en plus de trois ans de conflit.Les forces de Moscou, qui occupent près de 20% du territoire ukrainien, sont aussi à l’offensive dans la région de Soumy (nord), où elles se trouvent à une vingtaine de kilomètres de la capitale régionale.Les négociations de paix sont, elles, bloquées, alors que les deux camps campent sur leurs positions. Moscou a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par Kiev et les Européens, tandis que l’Ukraine a qualifié d'”ultimatums” les demandes russes.

Two Palestinians killed as Israeli forces storm West Bank city

At least two Palestinians were killed Tuesday as Israel launched a large-scale military operation in the occupied West Bank city of Nablus, the Palestinian health ministry and the Israeli army said.The military said troops opened fire and “eliminated” two Palestinians who had attempted to steal a soldier’s weapon as the “counterterrorism operation” was underway in the old city of Nablus.The Palestinian health ministry said authorities had been informed by Israel of the deaths of Nidal Amira, 40, and Khaled Amira, 35. It did not specify whether the two were related.The Israeli military said one soldier was “moderately injured” and three others lightly in the incident.AFPTV footage showed Israeli soldiers standing in one of the old city’s narrow streets, next to two dead bodies.An AFP journalist said dozens of military vehicles entered Nablus’s historic centre shortly after midnight (2100 GMT Monday). A curfew had been announced over loudspeakers the day before.At a major square outside the old city, young men and boys gathered on Tuesday to burn tyres and throw stones at the Israeli armoured vehicles.The Palestine Red Crescent Society said that during the Israeli raid, at least three people were injured from bullet shrapnel, four from “physical assault”, and dozens more from tear gas inhalation.It added that ambulances were blocked from entering the old city, obstructing the work of medical teams.Israel said in a statement that its forces had searched “250 structures” and arrested “six wanted individuals” during Tuesday’s operation.The northern West Bank, where Nablus is located, has been the target of a major Israeli offensive since late January.Israel has occupied the West Bank since 1967 and its forces regularly carry out raids that authorities say target Palestinian militants.An AFP correspondent in Nablus saw Israeli soldiers searching shops and detaining several people for questioning on Tuesday.The correspondent said Israeli flags were raised over the roofs of buildings taken over by the troops and used as temporary bases.The old city of Nablus has seen several major Israeli raids, including in 2022 and 2023 during large-scale operations targeting a local grouping of armed fighters, and in 2002 during the second Palestinian intifada, or uprising.Violence has surged in the West Bank since the start of the Gaza war, triggered by the unprecedented October 7, 2023 attack on Israel by the Palestinian Islamist movement Hamas.The Palestinian Authority says at least 938 Palestinians, including fighters but also many civilians, have been killed in the West Bank by Israeli soldiers or settlers since October 2023.Over the same period, at least 35 Israelis including civilians and soldiers have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military raids, according to official Israeli figures.

Trump dépêche plus de soldats face aux manifestants de Los Angeles

Des centaines de militaires du corps des Marines, mobilisés par Donald Trump contre l’avis des autorités californiennes, arrivent en renfort mardi à Los Angeles, déjà quadrillé par des milliers de soldats et policiers chargés de réprimer les manifestations contre les expulsions de migrants.Depuis vendredi, la mégapole à la forte population d’origine hispanique est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et les forces de l’ordre en tenue anti-émeutes.La nuit a ramené un calme précaire dans le centre de Los Angeles, dont certaines rues chargées de gaz lacrymogènes témoignent des affrontements des derniers jours.Quelque 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure, doivent rejoindre 4.000 militaires réservistes de la Garde nationale dont le déploiement a été annoncé en deux fois par Donald Trump, qui se voit reprocher d’avoir pris des mesures disproportionnées. “Ils sont censés nous protéger mais, à la place, ils sont envoyés pour nous attaquer”, confie à l’AFP Kelly Diemer, une manifestante de 47 ans. Elle juge que les Etats-Unis “ne sont plus une démocratie”.Le président américain campe sur ses positions. “Si je n’avais pas envoyé l’armée à Los Angeles ces trois dernières nuits, cette ville qui était par le passé grande et belle serait en train de brûler en ce moment même”, a-t-il écrit mardi sur son réseau Truth Social.L’affrontement est double: celui, sur le terrain, opposant les forces de l’ordre à des manifestants protestant contre la politique répressive de Donald Trump visant les migrants entrés illégalement sur le sol américain; et celui, très politique, entre l’administration du président républicain et la Californie, à l’avant-garde des Etats démocrates.Son gouverneur démocrate Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028, a estimé que le déploiement de militaires d’active assouvissait “le fantasme fou d’un président dictatorial”.-“Plumes et goudron”-Mais la garde rapprochée du président en a rajouté dans la défiance envers les autorités locales. Gavin Newsom “mérite le goudron et les plumes”, a affirmé le patron républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson.L’Etat de Californie a annoncé qu’il allait poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser la Garde nationale sans l’aval du gouverneur “violait” la Constitution.Sans faire tache d’huile, le mouvement a gagné par contagion d’autres métropoles américaines. A Santa Ana, proche de Los Angeles, les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes en direction de manifestants criant des slogans contre ICE, rapportent des journalistes de l’AFP.Des accrochages ont été également été signalés à New York et au Texas. A New York, la police a procédé à des arrestations lors d’une manifestation à Manhattan, selon un journaliste de l’AFP, et à Austin, des gaz lacrymogènes ont été tirés, selon la chaine KXAN, filiale de NBC. “Ce genre de spectacle alimente l’idée qu’il y a un véritable soulèvement contre les autorités et une vraie urgence, ce qui permet (à Donald Trump) d’avoir recours à encore plus de force. On peut a minima supposer que c’est exactement ce qu’il cherche : militariser ce type de conflits, en particulier sur l’immigration, parce que ça lui permet de s’orienter de plus en plus vers un pouvoir  dictatorial, autoritaire”, estime auprès de l’AFP Frank Bowman, professeur de droit à l’université du Missouri.Le discours de Donald Trump, en difficulté sur sa loi budgétaire et fragilisé par sa récente dispute avec Elon Musk, fait mouche auprès de certains Californiens inquiets. Une propriétaire d’un petit commerce, qui préfère garder l’anonymat, se dit ainsi en faveur de la répression musclée des autorités fédérales.”C’est nécessaire pour arrêter le vandalisme”, déclare-t-elle à l’AFP alors que la devanture de son commerce a été taguée de graffitis. Depuis vendredi, plusieurs voitures ont été incendiées.

Trump dépêche plus de soldats face aux manifestants de Los Angeles

Des centaines de militaires du corps des Marines, mobilisés par Donald Trump contre l’avis des autorités californiennes, arrivent en renfort mardi à Los Angeles, déjà quadrillé par des milliers de soldats et policiers chargés de réprimer les manifestations contre les expulsions de migrants.Depuis vendredi, la mégapole à la forte population d’origine hispanique est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et les forces de l’ordre en tenue anti-émeutes.La nuit a ramené un calme précaire dans le centre de Los Angeles, dont certaines rues chargées de gaz lacrymogènes témoignent des affrontements des derniers jours.Quelque 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure, doivent rejoindre 4.000 militaires réservistes de la Garde nationale dont le déploiement a été annoncé en deux fois par Donald Trump, qui se voit reprocher d’avoir pris des mesures disproportionnées. “Ils sont censés nous protéger mais, à la place, ils sont envoyés pour nous attaquer”, confie à l’AFP Kelly Diemer, une manifestante de 47 ans. Elle juge que les Etats-Unis “ne sont plus une démocratie”.Le président américain campe sur ses positions. “Si je n’avais pas envoyé l’armée à Los Angeles ces trois dernières nuits, cette ville qui était par le passé grande et belle serait en train de brûler en ce moment même”, a-t-il écrit mardi sur son réseau Truth Social.L’affrontement est double: celui, sur le terrain, opposant les forces de l’ordre à des manifestants protestant contre la politique répressive de Donald Trump visant les migrants entrés illégalement sur le sol américain; et celui, très politique, entre l’administration du président républicain et la Californie, à l’avant-garde des Etats démocrates.Son gouverneur démocrate Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028, a estimé que le déploiement de militaires d’active assouvissait “le fantasme fou d’un président dictatorial”.-“Plumes et goudron”-Mais la garde rapprochée du président en a rajouté dans la défiance envers les autorités locales. Gavin Newsom “mérite le goudron et les plumes”, a affirmé le patron républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson.L’Etat de Californie a annoncé qu’il allait poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser la Garde nationale sans l’aval du gouverneur “violait” la Constitution.Sans faire tache d’huile, le mouvement a gagné par contagion d’autres métropoles américaines. A Santa Ana, proche de Los Angeles, les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes en direction de manifestants criant des slogans contre ICE, rapportent des journalistes de l’AFP.Des accrochages ont été également été signalés à New York et au Texas. A New York, la police a procédé à des arrestations lors d’une manifestation à Manhattan, selon un journaliste de l’AFP, et à Austin, des gaz lacrymogènes ont été tirés, selon la chaine KXAN, filiale de NBC. “Ce genre de spectacle alimente l’idée qu’il y a un véritable soulèvement contre les autorités et une vraie urgence, ce qui permet (à Donald Trump) d’avoir recours à encore plus de force. On peut a minima supposer que c’est exactement ce qu’il cherche : militariser ce type de conflits, en particulier sur l’immigration, parce que ça lui permet de s’orienter de plus en plus vers un pouvoir  dictatorial, autoritaire”, estime auprès de l’AFP Frank Bowman, professeur de droit à l’université du Missouri.Le discours de Donald Trump, en difficulté sur sa loi budgétaire et fragilisé par sa récente dispute avec Elon Musk, fait mouche auprès de certains Californiens inquiets. Une propriétaire d’un petit commerce, qui préfère garder l’anonymat, se dit ainsi en faveur de la répression musclée des autorités fédérales.”C’est nécessaire pour arrêter le vandalisme”, déclare-t-elle à l’AFP alors que la devanture de son commerce a été taguée de graffitis. Depuis vendredi, plusieurs voitures ont été incendiées.

Sécurité énergétique: Londres promet des milliards pour le nucléaire

Centrale de Sizewell C, petits réacteurs et recherche sur la fusion: le gouvernement britannique a promis mardi des milliards de livres pour relancer l’énergie nucléaire dans le pays, jugée indispensable pour sa sécurité énergétique et ses ambitions climatiques.Le gouvernement “lance une nouvelle ère pour l’énergie nucléaire” au Royaume-Uni, a affirmé mardi la ministre des Finances Rachel Reeves, à la veille d’un discours dans lequel elle détaillera ses priorités de dépenses et d’investissements d’ici la fin de la décennie.Elle a d’ores et déjà assuré que la filière pourrait compter sur plus de 30 milliards de livres (35 milliards d’euros).A l’image d’autres pays européens, dont la France, qui veulent relancer la filière, Londres estime avoir “besoin de nouvelles installations nucléaires”, pour baisser les prix de l’électricité, assurer la sécurité énergétique et “lutter contre la crise climatique”, a insisté le ministre de l’Energie Ed Miliband.Au premier rang des investissements annoncés mardi, Londres promet d’injecter 14,2 milliards de livres (presque 17 milliards d’euros) dans le projet Sizewell C de réacteurs nucléaires EPR dans l’est du Royaume-Uni, porté par l’énergéticien français EDF.Selon le Financial Times, cette somme comprend en réalité 2,7 milliards de livres déjà promis dans le budget présenté en automne. Elle porte le total investi par le gouvernement britannique dans le projet à 17,8 milliards de livres (21 milliards d’euros).- “Une catastrophe” -La centrale Sizewell C, constituée de deux réacteurs EPR, pourrait coûter au total 20 à 30 milliards de livres (24 à 35 milliards d’euros), voire davantage selon certaines estimations contestées par le gouvernement.Elle ne devrait cependant pas commencer sa production d’électricité avant 2035.”La construction de nouveaux projets nucléaires en Grande-Bretagne est encore bien trop longue et coûteuse”, a réagi mardi l’association pour la croissance économique Britain Remade, appelant le gouvernement à alléger les formalités.Londres a pris une part directe de 50% dans le projet fin 2022, en parallèle de la sortie du chinois CGN, initialement partenaire. Le gouvernement britannique est désormais actionnaire majoritaire de Sizewell C, a précisé EDF en janvier.Si l’exécutif s’active en coulisse pour sécuriser des milliards de financements d’investisseurs privés, il n’y a désormais “aucun projet d’avoir un investissement chinois à Sizewell”, a indiqué un porte-parole du gouvernement mardi.”Privilégier le nucléaire aux énergies renouvelables moins chères, plus propres et plus rapides à déployer” est “une catastrophe”, a réagi l’organisation d’opposants Together Against Sizewell C (TASC), soulignant que les réacteurs ont besoin d'”uranium provenant de l’étranger”.Le gouvernement britannique n’a pas encore pris sa “décision finale d’investissement” sur Sizewell C. Celle-ci est attendue début juillet lors d’un sommet entre Paris et Londres.Mais la promesse d’investissement est “une excellente nouvelle”, a salué Simone Rossi, directeur général d’EDF Energy qui porte aussi dans le pays le projet de centrale Hinkley Point C, déjà en construction.- Petits et moins chers -Doté d’une flotte de centrales nucléaires vieillissantes déjà gérée par l’énergéticien français, le Royaume-Uni a remis l’accent sur le développement de cette énergie depuis le début de la guerre en Ukraine au nom de sa sécurité énergétique.Le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet, dit vouloir mettre en oeuvre “le plus grand programme de construction nucléaire depuis une génération”.Londres a également annoncé mardi avoir choisi le groupe industriel britannique Rolls-Royce pour fabriquer les premiers petits réacteurs nucléaires (SMR) du pays, une technologie moins chère que les centrales classiques mais qui nécessitera encore des années de développement.EDF, initialement finaliste, s’était retiré du processus de sélection en juillet dernier, après la remise à plat des plans de son premier modèle de petit réacteur.Le gouvernement s’est engagé mardi à consacrer plus de 2,5 milliards de livres (3 milliards d’euros) au programme de petits réacteurs modulaires dans son ensemble, et prévoit d’injecter la même somme dans la recherche et le développement sur la fusion nucléaire.