L1: à Lille, une infirmerie très remplie et une défense à repenser

Privé d’Alexsandro et Benjamin André, blessés, mais aussi de son gardien Berke Özer, Lille doit trouver des solutions pour rendre sa défense plus hermétique dès la réception de Lyon dimanche (17h15) lors de la sixième journée de Ligue 1.”On ne peut pas être satisfait d’avoir encaissé autant de buts (huit, NDLR) en cinq journées. On sait que c’est beaucoup trop”, a insisté Bruno Genesio, l’entraîneur du Losc, samedi, alors que son équipe va enchaîner trois chocs en sept jours avec un déplacement jeudi à l’AS Rome en Ligue Europa puis la venue du PSG, le dimanche 5 octobre.Deuxième meilleure défense de Ligue 1 la saison dernière derrière avec 36 buts encaissés (contre 35 pour le PSG), le club nordiste est en difficulté cette saison, à l’image de la déconvenue du week-end dernier à Lens (3-0).La première explication se situe dans le mercato estival qui a vu Lille vendre deux de ses joueurs les plus cotés: le gardien Lucas Chevalier au PSG et le défenseur central Bafodé Diakité à Bournemouth pour près de cent millions d’euros, bonus compris.La seconde est liée à l’infirmerie, très voire trop remplie actuellement avec les blessures d’Alexsandro, victime d’une lésion musculaire contre Toulouse (14 septembre) et absent “quelques semaines” selon le club, celle du capitaine et milieu Benjamin André (quadriceps) insuffisamment remis pour la venue de Lyon, du latéral droit Thomas Meunier (aine) et du latéral gauche Romain Perraud (cheville), notamment.À cette liste déjà longue s’est ajoutée en fin de semaine le gardien Berke Özer (25 ans), arrivé cet été pour remplacer Chevalier. “Il a ressenti une douleur hier soir (vendredi) sur le haut de la cuisse. Les examens qui ont été faits ce matin (samedi) ont montré une petite lésion au psoas”, a indiqué Bruno Genesio, l’entraîneur du Losc.- Lille sans ses “quatre postes stratégiques” -Pour affronter Lyon dimanche, c’est le Belge Arnaud Bodart (27 ans, ex-Metz) qui prendra place dans le but. Mais cette nouvelle défaillance vient fragiliser encore un peu plus ce que Bruno Genesio appelle “l’épine dorsale” de Lille et dont il a expliqué l’importance samedi.”C’est facilitant lorsque vous avez une stabilité, celle de la charnière, du gardien, du joueur qui est devant la défense, développe-t-il. Ce qui a fait notre grande force la saison dernière c’est qu’on a très peu changé ces quatre postes-là qui sont, selon moi, stratégiques pour avoir une bonne défense.”L’entraîneur nordiste a aussi rappelé les arrivées tardives de Calvin Verdonk (latéral gauche) et Chancel Mbemba (défenseur central), fin août. Nathan Ngoy, l’autre défenseur central recruté, est arrivé plus tôt dans le mercato mais lui, comme tous les autres, doit encore prendre ses marques.”Il faut qu’ils assimilent un nouveau club, pour certains, un nouveau pays, une nouvelle langue voire de nouveaux principes comme Chancel (Mbemba) par exemple qui avait beaucoup joué dans une défense à trois avec Marseille (2023-2024, NDLR)”, explique Bruno Genesio.Pour accélérer l’apprentissage, le coach des Dogues a affirmé qu’il travaillait “beaucoup à la vidéo” dans l’optique “de faire assimiler le plus vite possible” les principes.Une bonne nouvelle tout de même: le retour à la compétition du latéral droit Tiago Santos, après onze mois sans jouer à la suite d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Passeur décisif sur le but de la victoire d’Olivier Giroud, jeudi, contre Brann Bergen, l’international portugais (23 ans) peut servir de repère à un secteur défensif qui en manque énormément en ce moment.

Massive crowd, chaos preceded deadly India rally stampede

A stampede that killed dozens at a south India political rally happened after a crowd of thousands waited hours in baking heat without sufficient safeguards, officials and witnesses said Sunday.Some 27,000 people thronged a public road in Tamil Nadu state in hopes of seeing popular actor-turned-politician Vijay on Saturday, but panic broke out and 39 were killed, authorities said.Witnesses cited hours of delays, insufficient police presence and people falling from a tree branch onto the audience as contributing to the tragedy.Deadly crowd incidents happen repeatedly during mass gatherings in India, often blamed on lax safety measures. Vijay, known by one name, was addressing the rally when the crowds surged suddenly, forcing him to halt his speech in Karur district. Videos on social media showed him tossing water bottles to supporters shortly before the panic broke out.”My heart is shattered at this tragedy,” the 51-year-old star said in a statement. State Chief Minister M.K. Stalin told reporters on Sunday that 39 people had died, raising an earlier toll of 36.Nine children were among the dead, he added, announcing a judicial enquiry into the disaster.State police chief G. Venkataraman said crowds had been waiting for hours under hot sun without sufficient food and water after the public was informed that Vijay would arrive at the venue by noon.”The crowds started coming in from 11 am. He came at 7:40 pm. The people lacked sufficient food and water under the hot sun,” he told reporters.He added 10,000 people were expected but some 27,000 turned up.Vijay launched his own party in 2024 and has drawn huge crowds at campaign events ahead of state elections due next year.”I was pushed down by the crowd all of a sudden. There was absolutely no space to move,” B. Kanishka, a survivor, told the Hindu newspaper. “I subsequently fainted.” Others said poor organisation and an hours-long wait left people restless before the situation spiralled dangerously out of control.Karthick, a survivor, told the publication that the situation could have been prevented “if people were not forced to wait for hours together”.”Poor planning and execution of the programme and lack of police personnel at the spot were also the reason,” he said.The Indian Express newspaper said panic spread after supporters who had climbed onto a tree branch fell onto the crowd below.In January, 30 people were killed in a crush at a major religious fair, and last year 121 died during a Hindu prayer meeting in Uttar Pradesh.In July last year, 121 people were killed in northern Uttar Pradesh state during a Hindu religious gathering.