Surveillante poignardée: Macron déplore “un déferlement de violence insensé”

Emmanuel Macron a déploré “un déferlement de violence insensé” après le meurtre d’une surveillante poignardée mardi matin à l’entrée d’un collège à Nogent, en Haute-Marne.”Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime”, a écrit le chef de l’Etat sur X.”La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique” et “il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public”, a réagi sur le même réseau social François Bayrou, qui sera l’invité mardi du 20 heures de TF1.Le Premier ministre doit rendre des arbitrages prochainement à propos d’un rapport sur la détention d’armes blanches par des mineurs, reçu mercredi dernier et rédigé par la vice-présidente Horizons de l’Assemblée nationale, Naïma Moutchou.Missionnée par le chef du gouvernement après la mort fin avril d’une lycéenne de 15 ans dans une attaque au couteau dans un lycée de Nantes, Mme Moutchou recommande le déploiement obligatoire de la vidéosurveillance à l’entrée et dans l’enceinte des établissements scolaires, et préconise d’interdire la vente de certains couteaux “extrêmement dangereux”.Le chef de l’Etat a été immédiatement critiqué pour avoir dénoncé durant le week-end un “brainwashing” (lavage de cerveau) en critiquant la tendance de certains politiques à surexploiter chaque faits divers à des fins politiciennes.”Hier, vous dénonciez +ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers+. Les Français subissent à la fois la violence d’en bas et le mépris d’en haut: on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l’État”, a affirmé sur X le président du Rassemblement national Jordan Bardella.Plusieurs autres personnalités politiques, notamment à droite et à l’extrême droite, ont également rapidement réagi à la mort de cette femme, âgée de 31 ans, lors d’un contrôle de sac devant un collège. L’auteur des coups de couteau, un élève de 14 ans, a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue. Dans un message posté sur X, la cheffe des députés du RN Marine Le Pen a dénoncé une “désacralisation de la vie”, une “banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics à y mettre fin”. “Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l’on attend de l’École: qu’elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur. Aucun mot n’est à la hauteur de l’horreur de la mort de la surveillante poignardée par un élève en Haute-Marne”, a estimé la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet également sur X. Le chef des communistes Fabien Roussel a de son côté évoqué son “horreur” et sa “profonde émotion” face à ce meurtre. “L’école et ceux qui la défendent doivent être protégés de la violence”, a-t-il enjoint.”La mort de l’assistante d’éducation poignardée par un élève de l’établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace”, a déclaré de son côté Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

Surveillante poignardée: Macron déplore “un déferlement de violence insensé”

Emmanuel Macron a déploré “un déferlement de violence insensé” après le meurtre d’une surveillante poignardée mardi matin à l’entrée d’un collège à Nogent, en Haute-Marne.”Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime”, a écrit le chef de l’Etat sur X.”La menace des armes blanches chez nos enfants est devenue critique” et “il nous revient de faire de ce fléau répandu partout, un ennemi public”, a réagi sur le même réseau social François Bayrou, qui sera l’invité mardi du 20 heures de TF1.Le Premier ministre doit rendre des arbitrages prochainement à propos d’un rapport sur la détention d’armes blanches par des mineurs, reçu mercredi dernier et rédigé par la vice-présidente Horizons de l’Assemblée nationale, Naïma Moutchou.Missionnée par le chef du gouvernement après la mort fin avril d’une lycéenne de 15 ans dans une attaque au couteau dans un lycée de Nantes, Mme Moutchou recommande le déploiement obligatoire de la vidéosurveillance à l’entrée et dans l’enceinte des établissements scolaires, et préconise d’interdire la vente de certains couteaux “extrêmement dangereux”.Le chef de l’Etat a été immédiatement critiqué pour avoir dénoncé durant le week-end un “brainwashing” (lavage de cerveau) en critiquant la tendance de certains politiques à surexploiter chaque faits divers à des fins politiciennes.”Hier, vous dénonciez +ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers+. Les Français subissent à la fois la violence d’en bas et le mépris d’en haut: on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l’État”, a affirmé sur X le président du Rassemblement national Jordan Bardella.Plusieurs autres personnalités politiques, notamment à droite et à l’extrême droite, ont également rapidement réagi à la mort de cette femme, âgée de 31 ans, lors d’un contrôle de sac devant un collège. L’auteur des coups de couteau, un élève de 14 ans, a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue. Dans un message posté sur X, la cheffe des députés du RN Marine Le Pen a dénoncé une “désacralisation de la vie”, une “banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics à y mettre fin”. “Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l’on attend de l’École: qu’elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur. Aucun mot n’est à la hauteur de l’horreur de la mort de la surveillante poignardée par un élève en Haute-Marne”, a estimé la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet également sur X. Le chef des communistes Fabien Roussel a de son côté évoqué son “horreur” et sa “profonde émotion” face à ce meurtre. “L’école et ceux qui la défendent doivent être protégés de la violence”, a-t-il enjoint.”La mort de l’assistante d’éducation poignardée par un élève de l’établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace”, a déclaré de son côté Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

Le combat d’une mère pour Margot, 10 ans, fauchée par une personne “inapte à la conduite”

Au fond du jardin, les poules et les escargots qu’adorait Margot animent ses parents et son petit frère. Il y a un an, la fillette de 10 ans était fauchée alors qu’elle roulait à vélo par une automobiliste qui “n’était plus en capacité de conduire”.”C’est une vie à venir qui n’existe plus”, relève sa mère Camille Paineau dans leur maison de La Rochelle, proche de l’avenue où s’est produit le drame.Elle en est convaincue: l’accident aurait “pu être évité” si des visites médicales d’aptitude à la conduite étaient obligatoires, comme le prévoit une proposition de loi devenue le combat de cette femme de 41 ans. Une promesse faite à sa fille.”La vie va être longue, très longue. C’est ce que je me dis tous les jours… pour commencer la journée”, dit à l’AFP Camille Paineau, la gorge nouée par la tristesse et la douleur.L’enseignante et doctorante avait emménagé en 2018 dans cette maison rochelaise avec son conjoint Julien et leur fille Margot. En 2019, Clovis était venu agrandir la famille. “Ils étaient très fusionnels. Clovis est un petit clown, Margot était curieuse de tout, elle observait beaucoup”.”Elle aimait beaucoup l’Asie, elle adorait faire des sushis. Elle aimait aussi beaucoup le vélo”, raconte-t-elle.Pas question pour Margot de manquer cette sortie à bicyclette, ce 5 juin 2024, avec les copains du centre de loisirs, pour qui elle avait mis “des bonbons dans son sac à dos”.Equipés de leur gilets réfléchissants et casqués, les douze enfants et leurs animateurs sont partis tranquillement, de bon matin. Il est 10H30. A l’issue du cours qu’elle a donné, Camille Paineau consulte son téléphone. “Il y avait huit appels de mon conjoint, il était en pleurs”.Le groupe d’enfants a été percuté “dans un choc frontal”, selon le parquet, par une voiture “arrivant à contresens” après s’être “subitement déportée sur la gauche, sans raison apparente”, sur une avenue qui n’était pas équipée de piste cyclable.Au volant, une femme de 83 ans, qui ne s’est pas arrêtée. Elle doit être jugée le 1er juillet par le tribunal correctionnel de La Rochelle pour homicide et blessures involontaires, avec la circonstance aggravante du délit de fuite.- “Phases de colère” -“Les enfants n’avaient aucune échappatoire”, estime la mère. “On a quand même des images qui arrivent… Pour moi, c’est une espèce de bowling. Sauf que ce sont nos enfants qui étaient les quilles”.Sept enfants ont été touchés, dont trois grièvement. Margot ne survivra pas à son traumatisme crânien. Elle décèdera le lendemain à l’hôpital de Tours, ses parents et son petit frère à ses côtés.”Je me souviens m’être dit: +hier matin à 8H00, je lui ai dit au revoir, elle mettait son tee-shirt tout bleu. Elle était heureuse. Et là, je suis en train d’apprendre qu’elle n’est plus là…+”, glisse-t-elle.”On est rentrés à la maison. De retour à trois. On savait qu’il fallait qu’on rentre vite sinon, on ne rentrerait jamais. Et on est allés tout de suite dans le jardin”.Ce n’est que dans les jours qui ont suivi que la famille de Margot apprend ce qu’il s’est passé lors de l’accident. Et la colère monte.”Ça augmente la colère de se dire que notre petite fille avait tout l’avenir qu’elle aurait voulu”, confie Camille Paineau. “Et que tout s’arrête par le fait qu’une personne qui n’est plus en capacité de conduire ait quand même pris sa voiture pour faire son petit trajet habituel”. “Je me suis dit: qu’est-ce qu’elle fait là ? À son âge, dans l’état où elle était, qu’est-ce qu’elle faisait là ? Parce qu’on est vraiment sur une rencontre totalement improbable. Qui aurait pu être évitée, clairement. C’est une grande injustice”.Camille Paineau a rejoint le collectif Sauver des vies c’est permis, incarné par la sportive paralympique Pauline Déroulède, qui a perdu sa jambe en 2018, percutée par un nonagénaire ayant confondu la pédale de frein avec celle de l’accélérateur.”Cette proposition de loi sur le contrôle de la capacité à conduire est vraiment vital. Il y a un contrôle technique de l’automobiliste. Ça peut nous arriver à tous de devenir incapables de conduire. C’est un permis, ce n’est pas un droit de conduire”, défend Camille Paineau, meurtrie par “l’inaction” des pouvoirs publics.Elle s’exprime aussi pour son fils.”Clovis a eu des phases de colère. Il sait que cette conductrice a fait quelque chose de très grave, que ce n’est pas normal, et que quelqu’un va donner une punition. Et quand il sera plus grand, ça lui fera peut-être du bien de savoir qu’on n’est pas resté inactif”.

Le combat d’une mère pour Margot, 10 ans, fauchée par une personne “inapte à la conduite”

Au fond du jardin, les poules et les escargots qu’adorait Margot animent ses parents et son petit frère. Il y a un an, la fillette de 10 ans était fauchée alors qu’elle roulait à vélo par une automobiliste qui “n’était plus en capacité de conduire”.”C’est une vie à venir qui n’existe plus”, relève sa mère Camille Paineau dans leur maison de La Rochelle, proche de l’avenue où s’est produit le drame.Elle en est convaincue: l’accident aurait “pu être évité” si des visites médicales d’aptitude à la conduite étaient obligatoires, comme le prévoit une proposition de loi devenue le combat de cette femme de 41 ans. Une promesse faite à sa fille.”La vie va être longue, très longue. C’est ce que je me dis tous les jours… pour commencer la journée”, dit à l’AFP Camille Paineau, la gorge nouée par la tristesse et la douleur.L’enseignante et doctorante avait emménagé en 2018 dans cette maison rochelaise avec son conjoint Julien et leur fille Margot. En 2019, Clovis était venu agrandir la famille. “Ils étaient très fusionnels. Clovis est un petit clown, Margot était curieuse de tout, elle observait beaucoup”.”Elle aimait beaucoup l’Asie, elle adorait faire des sushis. Elle aimait aussi beaucoup le vélo”, raconte-t-elle.Pas question pour Margot de manquer cette sortie à bicyclette, ce 5 juin 2024, avec les copains du centre de loisirs, pour qui elle avait mis “des bonbons dans son sac à dos”.Equipés de leur gilets réfléchissants et casqués, les douze enfants et leurs animateurs sont partis tranquillement, de bon matin. Il est 10H30. A l’issue du cours qu’elle a donné, Camille Paineau consulte son téléphone. “Il y avait huit appels de mon conjoint, il était en pleurs”.Le groupe d’enfants a été percuté “dans un choc frontal”, selon le parquet, par une voiture “arrivant à contresens” après s’être “subitement déportée sur la gauche, sans raison apparente”, sur une avenue qui n’était pas équipée de piste cyclable.Au volant, une femme de 83 ans, qui ne s’est pas arrêtée. Elle doit être jugée le 1er juillet par le tribunal correctionnel de La Rochelle pour homicide et blessures involontaires, avec la circonstance aggravante du délit de fuite.- “Phases de colère” -“Les enfants n’avaient aucune échappatoire”, estime la mère. “On a quand même des images qui arrivent… Pour moi, c’est une espèce de bowling. Sauf que ce sont nos enfants qui étaient les quilles”.Sept enfants ont été touchés, dont trois grièvement. Margot ne survivra pas à son traumatisme crânien. Elle décèdera le lendemain à l’hôpital de Tours, ses parents et son petit frère à ses côtés.”Je me souviens m’être dit: +hier matin à 8H00, je lui ai dit au revoir, elle mettait son tee-shirt tout bleu. Elle était heureuse. Et là, je suis en train d’apprendre qu’elle n’est plus là…+”, glisse-t-elle.”On est rentrés à la maison. De retour à trois. On savait qu’il fallait qu’on rentre vite sinon, on ne rentrerait jamais. Et on est allés tout de suite dans le jardin”.Ce n’est que dans les jours qui ont suivi que la famille de Margot apprend ce qu’il s’est passé lors de l’accident. Et la colère monte.”Ça augmente la colère de se dire que notre petite fille avait tout l’avenir qu’elle aurait voulu”, confie Camille Paineau. “Et que tout s’arrête par le fait qu’une personne qui n’est plus en capacité de conduire ait quand même pris sa voiture pour faire son petit trajet habituel”. “Je me suis dit: qu’est-ce qu’elle fait là ? À son âge, dans l’état où elle était, qu’est-ce qu’elle faisait là ? Parce qu’on est vraiment sur une rencontre totalement improbable. Qui aurait pu être évitée, clairement. C’est une grande injustice”.Camille Paineau a rejoint le collectif Sauver des vies c’est permis, incarné par la sportive paralympique Pauline Déroulède, qui a perdu sa jambe en 2018, percutée par un nonagénaire ayant confondu la pédale de frein avec celle de l’accélérateur.”Cette proposition de loi sur le contrôle de la capacité à conduire est vraiment vital. Il y a un contrôle technique de l’automobiliste. Ça peut nous arriver à tous de devenir incapables de conduire. C’est un permis, ce n’est pas un droit de conduire”, défend Camille Paineau, meurtrie par “l’inaction” des pouvoirs publics.Elle s’exprime aussi pour son fils.”Clovis a eu des phases de colère. Il sait que cette conductrice a fait quelque chose de très grave, que ce n’est pas normal, et que quelqu’un va donner une punition. Et quand il sera plus grand, ça lui fera peut-être du bien de savoir qu’on n’est pas resté inactif”.

Envoyer des humains sur Mars, un projet prometteur mais risqué

Donald Trump a promis d’en faire une priorité nationale, mais envoyer des hommes sur Mars pourrait s’avérer l’une des entreprises les plus complexes et coûteuses de l’histoire de l’humanité même si cette ambition est riche en promesses.Ce projet fou est soutenu par Elon Musk. Le patron de SpaceX a fait de la planète rouge une obsession mais son divorce spectaculaire avec le président américain pourrait constituer un obstacle supplémentaire.. Pourquoi y aller ?Tout commence par notre curiosité innée. Comme l’écrit la Nasa sur son site, “l’exploration du cosmos reste une grande vocation pour l’humanité”.Aller sur Mars servirait de nombreux objectifs scientifiques en permettant de savoir si la planète rouge a un jour hébergé la vie, ou encore de mieux étudier la physique de l’espace, notamment l’histoire du Soleil.”Il ne s’agit pas de faire du tourisme, mais d’acquérir des connaissances fondamentales”, insiste l’astrophysicien John Mather, lauréat du prix Nobel de physique, auprès de l’AFP.La géopolitique joue aussi un rôle central. Donald Trump s’est engagé à “planter le drapeau américain” sur cette planète lointaine en vantant “la promesse illimitée” du rêve américain, en pleine rivalité entre les Etats-Unis et la Chine qui se traduit inévitablement dans le domaine spatial.. Un voyage complexeMalgré plusieurs échecs cuisants, Elon Musk mise sur Starship, la plus grande fusée jamais construite, qui permettrait aussi d’assurer l’avenir de SpaceX.Il vise un lancement sans équipage fin 2026, prochaine fenêtre favorable d’alignement entre la Terre et Mars. Un calendrier largement considéré comme optimiste.”Beaucoup d’informations techniques pertinentes sont encore inconnues”, a déclaré à l’AFP Kurt Polzin, ingénieur en chef du projet de propulsion nucléaire dans l’espace de la Nasa.Lui est partisan de la propulsion nucléaire thermique (NTP), qui utilise la fission pour chauffer l’hydrogène et générer une poussée. La NTP fournit “beaucoup d’énergie dans un très petit volume”, ce qui élimine le besoin de ravitaillement en orbite ou de production de carburant sur Mars.Par ailleurs, les astronautes passeraient entre sept et neuf mois dans un vaisseau spatial exigu, exposés à un rayonnement spatial intense au-delà de la magnétosphère terrestre. Les idées pour améliorer le blindage vont des méthodes passives utilisant des matériaux denses aux concepts actifs tels que les champs de plasma qui dévient les radiations. Et des médicaments sont en cours de développement pour réduire les dommages cellulaires.La lutte contre la perte de muscle et la perte osseuse, ou la santé mentale, sont d’autres sujets de préoccupation.Les délais de communication compliquent encore les choses: sur la station spatiale internationale (ISS), les données en temps réel permettent d’éviter en moyenne 1,7 incident potentiellement mortel par an, selon Erik Antonsen, président du comité des risques liés aux systèmes humains de la Nasa. Ce ne sera pas possible en route vers Mars.. La vie sur MarsUne fois sur la planète rouge, les incertitudes augmentent. Les sondes ont trouvé quelques indices mais aucun signe définitif de vie. Si elle a existé, elle s’est probablement éteinte il y a longtemps.Pourtant, les organismes “extrêmophiles” sur Terre offrent des indices intéressants: des champignons peuvent par exemple exploiter les radiations de Tchernobyl pour produire de l’énergie, et des microbes ont survécu 500.000 ans dans des terrains gelés.”S’ils peuvent survivre ici dans des environnements extrêmes, nous avons toutes les raisons de penser qu’ils le peuvent aussi sur Mars”, a noté Jennifer Eigenbrode, astrobiologiste à la Nasa, lors du récent sommet “Humans to the Moon and Mars” à Washington. De telles découvertes pourraient modifier notre compréhension de la vie dans l’univers et avoir des conséquences concrètes. Mars peut abriter des microbes qui sont soit bénéfiques pour l’homme, soit dangereux.Le confort des équipes, facteur essentiel pour prévenir les conflits, est également au coeur des préoccupations.”Mars a une journée de 24 heures et de 39 minutes, et même si la différence n’est pas énorme, cela crée des tensions, augmente le stress et réduit la qualité du sommeil”, explique Phnam Bagley, architecte spatial qui conçoit des projets pour le bien-être de l’équipage.Le premier voyage durerait environ 500 jours sur Mars. Mais la colonisation à long terme soulève bien d’autres questions: quid du développement d’un embryon dans un environnement à faible gravité, ou d’une naissance ?Ce sujet est “à prendre au sérieux”, insiste Erik Antonsen. “Même si vous ne prévoyez pas que cela se produise, les gens auront toujours des relations sexuelles et quelqu’un pourrait tomber enceinte. Cela devient alors un problème médical.”

Envoyer des humains sur Mars, un projet prometteur mais risqué

Donald Trump a promis d’en faire une priorité nationale, mais envoyer des hommes sur Mars pourrait s’avérer l’une des entreprises les plus complexes et coûteuses de l’histoire de l’humanité même si cette ambition est riche en promesses.Ce projet fou est soutenu par Elon Musk. Le patron de SpaceX a fait de la planète rouge une obsession mais son divorce spectaculaire avec le président américain pourrait constituer un obstacle supplémentaire.. Pourquoi y aller ?Tout commence par notre curiosité innée. Comme l’écrit la Nasa sur son site, “l’exploration du cosmos reste une grande vocation pour l’humanité”.Aller sur Mars servirait de nombreux objectifs scientifiques en permettant de savoir si la planète rouge a un jour hébergé la vie, ou encore de mieux étudier la physique de l’espace, notamment l’histoire du Soleil.”Il ne s’agit pas de faire du tourisme, mais d’acquérir des connaissances fondamentales”, insiste l’astrophysicien John Mather, lauréat du prix Nobel de physique, auprès de l’AFP.La géopolitique joue aussi un rôle central. Donald Trump s’est engagé à “planter le drapeau américain” sur cette planète lointaine en vantant “la promesse illimitée” du rêve américain, en pleine rivalité entre les Etats-Unis et la Chine qui se traduit inévitablement dans le domaine spatial.. Un voyage complexeMalgré plusieurs échecs cuisants, Elon Musk mise sur Starship, la plus grande fusée jamais construite, qui permettrait aussi d’assurer l’avenir de SpaceX.Il vise un lancement sans équipage fin 2026, prochaine fenêtre favorable d’alignement entre la Terre et Mars. Un calendrier largement considéré comme optimiste.”Beaucoup d’informations techniques pertinentes sont encore inconnues”, a déclaré à l’AFP Kurt Polzin, ingénieur en chef du projet de propulsion nucléaire dans l’espace de la Nasa.Lui est partisan de la propulsion nucléaire thermique (NTP), qui utilise la fission pour chauffer l’hydrogène et générer une poussée. La NTP fournit “beaucoup d’énergie dans un très petit volume”, ce qui élimine le besoin de ravitaillement en orbite ou de production de carburant sur Mars.Par ailleurs, les astronautes passeraient entre sept et neuf mois dans un vaisseau spatial exigu, exposés à un rayonnement spatial intense au-delà de la magnétosphère terrestre. Les idées pour améliorer le blindage vont des méthodes passives utilisant des matériaux denses aux concepts actifs tels que les champs de plasma qui dévient les radiations. Et des médicaments sont en cours de développement pour réduire les dommages cellulaires.La lutte contre la perte de muscle et la perte osseuse, ou la santé mentale, sont d’autres sujets de préoccupation.Les délais de communication compliquent encore les choses: sur la station spatiale internationale (ISS), les données en temps réel permettent d’éviter en moyenne 1,7 incident potentiellement mortel par an, selon Erik Antonsen, président du comité des risques liés aux systèmes humains de la Nasa. Ce ne sera pas possible en route vers Mars.. La vie sur MarsUne fois sur la planète rouge, les incertitudes augmentent. Les sondes ont trouvé quelques indices mais aucun signe définitif de vie. Si elle a existé, elle s’est probablement éteinte il y a longtemps.Pourtant, les organismes “extrêmophiles” sur Terre offrent des indices intéressants: des champignons peuvent par exemple exploiter les radiations de Tchernobyl pour produire de l’énergie, et des microbes ont survécu 500.000 ans dans des terrains gelés.”S’ils peuvent survivre ici dans des environnements extrêmes, nous avons toutes les raisons de penser qu’ils le peuvent aussi sur Mars”, a noté Jennifer Eigenbrode, astrobiologiste à la Nasa, lors du récent sommet “Humans to the Moon and Mars” à Washington. De telles découvertes pourraient modifier notre compréhension de la vie dans l’univers et avoir des conséquences concrètes. Mars peut abriter des microbes qui sont soit bénéfiques pour l’homme, soit dangereux.Le confort des équipes, facteur essentiel pour prévenir les conflits, est également au coeur des préoccupations.”Mars a une journée de 24 heures et de 39 minutes, et même si la différence n’est pas énorme, cela crée des tensions, augmente le stress et réduit la qualité du sommeil”, explique Phnam Bagley, architecte spatial qui conçoit des projets pour le bien-être de l’équipage.Le premier voyage durerait environ 500 jours sur Mars. Mais la colonisation à long terme soulève bien d’autres questions: quid du développement d’un embryon dans un environnement à faible gravité, ou d’une naissance ?Ce sujet est “à prendre au sérieux”, insiste Erik Antonsen. “Même si vous ne prévoyez pas que cela se produise, les gens auront toujours des relations sexuelles et quelqu’un pourrait tomber enceinte. Cela devient alors un problème médical.”

Envoyer des humains sur Mars, un projet prometteur mais risqué

Donald Trump a promis d’en faire une priorité nationale, mais envoyer des hommes sur Mars pourrait s’avérer l’une des entreprises les plus complexes et coûteuses de l’histoire de l’humanité même si cette ambition est riche en promesses.Ce projet fou est soutenu par Elon Musk. Le patron de SpaceX a fait de la planète rouge une obsession mais son divorce spectaculaire avec le président américain pourrait constituer un obstacle supplémentaire.. Pourquoi y aller ?Tout commence par notre curiosité innée. Comme l’écrit la Nasa sur son site, “l’exploration du cosmos reste une grande vocation pour l’humanité”.Aller sur Mars servirait de nombreux objectifs scientifiques en permettant de savoir si la planète rouge a un jour hébergé la vie, ou encore de mieux étudier la physique de l’espace, notamment l’histoire du Soleil.”Il ne s’agit pas de faire du tourisme, mais d’acquérir des connaissances fondamentales”, insiste l’astrophysicien John Mather, lauréat du prix Nobel de physique, auprès de l’AFP.La géopolitique joue aussi un rôle central. Donald Trump s’est engagé à “planter le drapeau américain” sur cette planète lointaine en vantant “la promesse illimitée” du rêve américain, en pleine rivalité entre les Etats-Unis et la Chine qui se traduit inévitablement dans le domaine spatial.. Un voyage complexeMalgré plusieurs échecs cuisants, Elon Musk mise sur Starship, la plus grande fusée jamais construite, qui permettrait aussi d’assurer l’avenir de SpaceX.Il vise un lancement sans équipage fin 2026, prochaine fenêtre favorable d’alignement entre la Terre et Mars. Un calendrier largement considéré comme optimiste.”Beaucoup d’informations techniques pertinentes sont encore inconnues”, a déclaré à l’AFP Kurt Polzin, ingénieur en chef du projet de propulsion nucléaire dans l’espace de la Nasa.Lui est partisan de la propulsion nucléaire thermique (NTP), qui utilise la fission pour chauffer l’hydrogène et générer une poussée. La NTP fournit “beaucoup d’énergie dans un très petit volume”, ce qui élimine le besoin de ravitaillement en orbite ou de production de carburant sur Mars.Par ailleurs, les astronautes passeraient entre sept et neuf mois dans un vaisseau spatial exigu, exposés à un rayonnement spatial intense au-delà de la magnétosphère terrestre. Les idées pour améliorer le blindage vont des méthodes passives utilisant des matériaux denses aux concepts actifs tels que les champs de plasma qui dévient les radiations. Et des médicaments sont en cours de développement pour réduire les dommages cellulaires.La lutte contre la perte de muscle et la perte osseuse, ou la santé mentale, sont d’autres sujets de préoccupation.Les délais de communication compliquent encore les choses: sur la station spatiale internationale (ISS), les données en temps réel permettent d’éviter en moyenne 1,7 incident potentiellement mortel par an, selon Erik Antonsen, président du comité des risques liés aux systèmes humains de la Nasa. Ce ne sera pas possible en route vers Mars.. La vie sur MarsUne fois sur la planète rouge, les incertitudes augmentent. Les sondes ont trouvé quelques indices mais aucun signe définitif de vie. Si elle a existé, elle s’est probablement éteinte il y a longtemps.Pourtant, les organismes “extrêmophiles” sur Terre offrent des indices intéressants: des champignons peuvent par exemple exploiter les radiations de Tchernobyl pour produire de l’énergie, et des microbes ont survécu 500.000 ans dans des terrains gelés.”S’ils peuvent survivre ici dans des environnements extrêmes, nous avons toutes les raisons de penser qu’ils le peuvent aussi sur Mars”, a noté Jennifer Eigenbrode, astrobiologiste à la Nasa, lors du récent sommet “Humans to the Moon and Mars” à Washington. De telles découvertes pourraient modifier notre compréhension de la vie dans l’univers et avoir des conséquences concrètes. Mars peut abriter des microbes qui sont soit bénéfiques pour l’homme, soit dangereux.Le confort des équipes, facteur essentiel pour prévenir les conflits, est également au coeur des préoccupations.”Mars a une journée de 24 heures et de 39 minutes, et même si la différence n’est pas énorme, cela crée des tensions, augmente le stress et réduit la qualité du sommeil”, explique Phnam Bagley, architecte spatial qui conçoit des projets pour le bien-être de l’équipage.Le premier voyage durerait environ 500 jours sur Mars. Mais la colonisation à long terme soulève bien d’autres questions: quid du développement d’un embryon dans un environnement à faible gravité, ou d’une naissance ?Ce sujet est “à prendre au sérieux”, insiste Erik Antonsen. “Même si vous ne prévoyez pas que cela se produise, les gens auront toujours des relations sexuelles et quelqu’un pourrait tomber enceinte. Cela devient alors un problème médical.”

Gavin Newsom, l’ambitieux gouverneur de Californie à l’épreuve des manifestations

Avec les manifestations à Los Angeles, le gouverneur de Californie Gavin Newsom fait face à un test d’envergure. Mais pour l’ambitieux quinquagénaire démocrate, ces troubles et le bras de fer engagé avec Donald Trump pourraient bien représenter une opportunité en vue de la présidentielle de 2028.A la tête depuis 2019 de l’Etat le plus peuplé et le plus puissant économiquement des Etats-Unis, Gavin Newsom tente aujourd’hui de s’ériger en opposant principal à Donald Trump.Depuis que des manifestations contre des arrestations de migrants clandestins ont éclaté vendredi à Los Angeles, le gouverneur de 57 ans ne se montre pas avare de critiques envers le président républicain. Il l’accuse notamment d’attiser les tensions avec sa décision de déployer des milliers de soldats dans la mégapole californienne.Selon lui, le déploiement de centaines de militaires d’active des Marines assouvit ainsi “le fantasme fou d’un président dictatorial”. Donald Trump le lui rend bien. Le milliardaire républicain répète à l’envi que Gavin Newsom fait du “boulot horrible” et a encore affirmé lundi qu’une arrestation du gouverneur pour entrave aux opérations d’arrestations de migrants serait “super”.La querelle entre les deux hommes ne date pas d’hier, et s’explique en partie par les ambitions affichées du Californien.Le gouverneur, cheveux grisonnants gominés vers l’arrière et sourire impeccable, figure parmi les favoris des bookmakers à l’investiture démocrate pour la Maison Blanche en 2028, et semble embrasser aujourd’hui l’opportunité d’un conflit frontal et médiatique avec Donald Trump.- “Battant” -“Le président des Etats-Unis vient d’appeler à l’arrestation d’un gouverneur en exercice”, a dénoncé Gavin Newsom sur les réseaux sociaux lundi. “C’est un pas incontestable vers l’autoritarisme”, a ajouté cet ancien maire de San Francisco.Pour Jeff Le, un ancien responsable auprès du gouverneur démocrate Jerry Brown en Californie, “chaque crise politique est une opportunité politique”.La situation actuelle à Los Angeles est donc “un cadeau potentiel pour le gouverneur, pour souligner les différences flagrantes” entre lui et Donald Trump, estime-t-il auprès de l’AFP.Le ton de défiance adopté par Gavin Newsom devrait ravir la base démocrate, assure en outre Jeff Le, celle-ci cherchant “désespérément un battant”.Pour ce consultant en affaires publiques, un face-à-face qui s’éterniserait à Los Angeles, et particulièrement une escalade dans la violence ou le vandalisme, pourrait cependant annihiler le capital sympathie potentiellement engrangé par le gouverneur.En six ans à la tête de la Californie, Gavin Newsom a mis l’accent sur certaines priorités de la gauche américaine comme le droit à l’avortement, mais s’est clairement positionné en tant que modéré.Depuis quelque temps, il tente de se faire connaître du reste du pays, comme avec ce débat l’an dernier l’opposant au gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, sur Fox News, la chaîne favorite des conservateurs aux Etats-Unis.- Podcast -Mais Gavin Newsom s’est aussi attiré des critiques de son propre camp, qui lui reprochent notamment ses politiques de répression envers les campements de sans-abri, nombreux en Californie.Certains lui tiennent rigueur aussi de sa proximité affichée avec certains républicains, une critique mise en exergue par son lancement en mars d’un podcast où il invite certaines personnalités de droite, comme l’influenceur conservateur Charlie Kirk.Un sondage Economist/YouGov paru la semaine dernière montrait que Gavin Newsom avait également du chemin à faire avant d’espérer un succès dans la course à la Maison Blanche, puisque sa cote de popularité était de -13 points, contre les -7 points de Donald Trump.”Il est clair que Gavin Newsom tente d’utiliser ce moment pour élever sa position à l’échelle nationale, en se projetant lui-même comme le visage de la résistance démocrate à Donald Trump”, explique à l’AFP Charlie Kolean, consultant en stratégie politique qui a travaillé pour des candidats républicains.L’analyste avertit cependant que le gouverneur pourrait fragiliser ses ambitions présidentielles si les Américains en venaient à considérer qu’il était davantage du côté des fauteurs de troubles que des forces de police.”De manière écrasante, les électeurs souhaitent l’ordre – c’est l’un des thèmes clés sur lesquels Trump a fait campagne et sur lesquels il a largement gagné”, assure Charlie Kolean.

Stocks mostly fall as China-US resume trade talks

Major stocks markets mostly dropped in Asia and Europe on Tuesday as investors waited for the outcome of US-China talks aimed at cementing a fragile trade war truce between the world’s two biggest economies.London’s benchmark FTSE 100 index bucked the trend as it was on course to close at a record high after weak UK unemployment data raised chances the Bank of England will cut interest rates into next year.”US-China trade talks are the main focus for investors,” noted Neil Wilson, UK investor strategist at Saxo Markets.”A good outcome could send Wall Street to a fresh record high” when trading resumes Tuesday, he added.The world’s two biggest economies are holding a second day of trade talks in London, seeking to shore up a shaky tariff truce in a bitter row deepened by export curbs.One of US President Donald Trump’s top advisers said he expected “a big, strong handshake” at the end of the discussions.Trump told reporters at the White House: “We are doing well with China. China’s not easy.”I’m only getting good reports.”The agenda is expected to be dominated by exports of rare earth minerals used in a wide range of things including smartphones, electric vehicle batteries and green technology.”Investors remain on tenterhooks as talks between the US and China spill over to today, with a nuanced situation yet to be resolved,” said Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.”For the time being, the pause in tariff hostilities is a positive starting point as the US seeks the restoration of rare earth mineral exports from China which would inevitably result in a mutual relaxation.”Investors are awaiting also key US inflation data this week, which could impact the Federal Reserve’s monetary policy.Analysts warn Trump’s tariffs will refuel inflation, strengthening the argument to keep interest rates on hold instead of lowering them.The Fed faces pressure from the president to cut rates, with bank officials due to make a decision at their policy meeting next week.While the Bank of England is expected to pause on rates at its next meeting this month, analysts now see it cutting on at least two occasions this year and again in early 2026 after Tuesday’s jobs data, which also showed slowing wages growth.News of dampened inflationary pressure weighed heavily on the pound, boosting the London stock market, which has benefitted this year from the UK government striking post-Brexit trade agreements with the US and India.Prime Minister Keir Starmer’s Labour administration has managed also to shield Britain against Trump’s most severe tariff rates.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,869.51 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,782.46 Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 24,060.83Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 38,211.51 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 24,162.87 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,384.82 (close)New York – Dow: FLAT at 42,761.76 (close)Euro/dollar: UP at $1.1424 from $1.1420 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3498 from $1.3552Dollar/yen: UP at 144.63 yen 144.60 yenEuro/pound: UP 84.62 pence from 84.27 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $67.37 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $65.62 per barrelburs-bcp/ajb/lth