Israël et le Hamas inflexibles, Washington presse pour un cessez-le-feu à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré avoir axé ses discussions avec Donald Trump sur la volonté d’Israël d’éliminer le Hamas, leitmotiv répété depuis 21 mois, tandis que des sources palestiniennes déplorent une impasse des négociations en vue d’une trêve à Gaza.Ces pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien se sont poursuivis mercredi pour le quatrième jour consécutif à Doha.L’envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait dit mardi espérer un accord “d’ici à la fin de la semaine” sur une trêve de 60 jours accompagnée d’une libération d’otages mais le Qatar, l’un des trois pays médiateurs, avait estimé que les discussions allaient “prendre du temps”.Selon un responsable palestinien proche des négociations, la délégation israélienne refuse “d’accepter la libre circulation de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza” et de retirer ses soldats de zones où ils sont installés depuis mars.”La délégation israélienne se contente principalement d’écouter plutôt que de négocier, ce qui reflète la politique actuelle de Netanyahu consistant à faire obstruction”, a ajouté une autre source palestinienne.”Il y a eu un échange de points de vue mais aucune avancée”, a-t-elle ajouté.De précédentes négociations avaient fini par s’enliser, Israël et le Hamas se rejetant mutuellement la responsabilité de cet échec.Dans un message publié après sa deuxième rencontre en 24 heures avec Donald Trump, mardi à Washington, Benjamin Netanyahu a réaffirmé les objectifs d’Israël: “La libération de tous nos otages, les vivants et les morts, et l’élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, garantissant ainsi que Gaza ne constituera plus jamais une menace pour Israël”.”Nous nous sommes concentrés sur les efforts visant à libérer nos otages”, a-t-il ajouté, alors qu’il est critiqué dans son pays pour son manque de résultats sur cette question.Un responsable du Hamas, Izzat al-Risheq, avait dit mardi que M. Netanyahu n’était pas en phase avec “la réalité”. “Gaza ne se rendra pas… et c’est la résistance qui imposera les conditions”, a affirmé ce responsable qui n’est pas membre de l’équipe de négociation.- Efforts diplomatiques -Le projet d’accord prévoit le retour de 10 otages vivants détenus par des groupes armés palestiniens depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 ainsi que de neuf otages décédés, selon M. Witkoff.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas, qui a déclenché la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Donald Trump a intensifié la pression sur Benjamin Netanyahu pour qu’il parvienne à un accord qui pourrait mettre fin à la guerre. “C’est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l’autre partie (le Hamas) le veut aussi”, a-t-il déclaré mardi.Mais les points de blocage subsistent.Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu’Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Le Hamas a insisté à de nombreuses reprises sur le fait qu’il exigeait le retrait israélien du territoire palestinien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.- “Tremblement de terre” -Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a déclaré mercredi que 20 personnes avaient été tuées dans deux frappes aériennes israéliennes.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré examiner ces informations.”L’explosion a été énorme, comme un tremblement de terre”, a dit au téléphone à l’AFP Zouhair Joudeh, 40 ans, un habitant du camp de réfugiés d’al-Chati, où dix personnes ont été tuées, dont six enfants, selon les secouristes.”Les corps et les restes des martyrs ont été éparpillés”, a-t-il ajouté.Plusieurs enfants blessés ont été conduits à l’hôpital Nasser de Khan Younès après une frappe dans le sud de Gaza, à al-Mawasi.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Dans la bande de Gaza, au moins 57.680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Climat: juin record en Europe de l’Ouest et encore parmi les plus chauds ailleurs

Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, alors que des températures “extrêmes” ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces, a annoncé mercredi le service européen Copernicus.Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud jamais enregistré, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2°C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06°C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.Selon les calculs de l’AFP effectués à partir des données de Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d’habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud. Cela a été le cas au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu’au Pakistan et au Tadjikistan.- “stress thermique extrême” -Les températures ont été également particulièrement “extrêmes” en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale.Juin y a été marqué par deux vagues de chaleur — entre le 17 et le 22 puis à partir du 30 juin — “exceptionnelles”, note dans un communiqué Samantha Burgess, climatologue pour Copernicus.Dans le contexte du réchauffement climatique, “ces vagues de chaleur sont susceptibles d’être plus fréquentes, plus intenses et affecteront de plus en plus de personnes en Europe”, a-t-elle souligné.Dans une autre étude parue mercredi, des scientifiques ont estimé que le changement climatique a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4°C plus chaude dans de nombreuses villes, augmentant le nombre de décès qui y sont liés. Localement les températures ont dépassé régulièrement les 40°C dans plusieurs pays, et atteint jusqu’à 46°C en Espagne ou au Portugal. Le 30 juin, nouveau record journalier mensuel, a été “l’une des journées d’été les plus chaudes jamais connues” sur le continent.Mais ces moyennes ne sont rien comparé aux températures ressenties, qui mesurent l’impact sur le corps humain en tenant compte de l’humidité et du vent: au nord de Lisbonne, l’Indice universel du climat thermique (UTCI) a atteint jusqu’à 48°C, ce qui correspond à un “stress thermique extrême”, souligne Copernicus.Les nuits tropicales, où la température ne descend pas sous les 20°C, ont mis les organismes à rude épreuve: l’Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu’un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus.- conséquences dramatiques -Incendies dévastateurs dans certaines régions du Canada et du sud de l’Europe, inondations meurtrières sur certaines zones d’Afrique du Sud, de Chine et du Pakistan: les conséquences du réchauffement climatique ont été particulièrement dramatiques dans le monde le mois dernier.Juin marque toutefois un léger répit après l’enchaînement des deux années les plus chaudes, 2023 et 2024: il a été en moyenne 1,30°C plus chaud qu’un mois de juin de l’ère pré-industrielle (1850-1900), soit “seulement le troisième mois sur les 24 derniers écoulés où la température planétaire a été inférieure à 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel”, souligne Copernicus. Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude.L’accord de Paris sur le climat a vu les pays s’engager à limiter le réchauffement climatique à long terme à 1,5°C, au-delà duquel des changements climatiques et environnementaux majeurs et durables deviennent plus probables. Mais de nombreux scientifiques affirment désormais qu’il sera presque impossible de rester en dessous de ce niveau.”Au niveau mondial, le climat est environ 1,35 à 1,4°C plus chaud que l’ère pré-industrielle”, a déclaré fin juin à l’AFP Samantha Burgess, dont l’observatoire prévoit que la barre de 1,5°C de réchauffement sera considérée atteinte, au rythme actuel, dès 2029.- canicule marine -Juin 2025 a en outre été marqué par une canicule marine en Méditerranée occidentale, le thermomètre à la surface de l’eau grimpant en flèche dès le début du mois pour atteindre une température moyenne record absolu de 27°C le 30 juin.”Ces températures exceptionnelles de l’eau de la Méditerranée ont réduit le refroidissement nocturne de l’air le long des côtes et ont augmenté l’humidité, aggravant ainsi les effets du stress thermique”, souligne Copernicus. Elles ont également des effets désastreux pour la biodiversité marine et des répercussions sur la pêche et l’aquaculture.

Climat: juin record en Europe de l’Ouest et encore parmi les plus chauds ailleurs

Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, alors que des températures “extrêmes” ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces, a annoncé mercredi le service européen Copernicus.Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud jamais enregistré, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2°C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06°C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.Selon les calculs de l’AFP effectués à partir des données de Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d’habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud. Cela a été le cas au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu’au Pakistan et au Tadjikistan.- “stress thermique extrême” -Les températures ont été également particulièrement “extrêmes” en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale.Juin y a été marqué par deux vagues de chaleur — entre le 17 et le 22 puis à partir du 30 juin — “exceptionnelles”, note dans un communiqué Samantha Burgess, climatologue pour Copernicus.Dans le contexte du réchauffement climatique, “ces vagues de chaleur sont susceptibles d’être plus fréquentes, plus intenses et affecteront de plus en plus de personnes en Europe”, a-t-elle souligné.Dans une autre étude parue mercredi, des scientifiques ont estimé que le changement climatique a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4°C plus chaude dans de nombreuses villes, augmentant le nombre de décès qui y sont liés. Localement les températures ont dépassé régulièrement les 40°C dans plusieurs pays, et atteint jusqu’à 46°C en Espagne ou au Portugal. Le 30 juin, nouveau record journalier mensuel, a été “l’une des journées d’été les plus chaudes jamais connues” sur le continent.Mais ces moyennes ne sont rien comparé aux températures ressenties, qui mesurent l’impact sur le corps humain en tenant compte de l’humidité et du vent: au nord de Lisbonne, l’Indice universel du climat thermique (UTCI) a atteint jusqu’à 48°C, ce qui correspond à un “stress thermique extrême”, souligne Copernicus.Les nuits tropicales, où la température ne descend pas sous les 20°C, ont mis les organismes à rude épreuve: l’Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu’un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus.- conséquences dramatiques -Incendies dévastateurs dans certaines régions du Canada et du sud de l’Europe, inondations meurtrières sur certaines zones d’Afrique du Sud, de Chine et du Pakistan: les conséquences du réchauffement climatique ont été particulièrement dramatiques dans le monde le mois dernier.Juin marque toutefois un léger répit après l’enchaînement des deux années les plus chaudes, 2023 et 2024: il a été en moyenne 1,30°C plus chaud qu’un mois de juin de l’ère pré-industrielle (1850-1900), soit “seulement le troisième mois sur les 24 derniers écoulés où la température planétaire a été inférieure à 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel”, souligne Copernicus. Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude.L’accord de Paris sur le climat a vu les pays s’engager à limiter le réchauffement climatique à long terme à 1,5°C, au-delà duquel des changements climatiques et environnementaux majeurs et durables deviennent plus probables. Mais de nombreux scientifiques affirment désormais qu’il sera presque impossible de rester en dessous de ce niveau.”Au niveau mondial, le climat est environ 1,35 à 1,4°C plus chaud que l’ère pré-industrielle”, a déclaré fin juin à l’AFP Samantha Burgess, dont l’observatoire prévoit que la barre de 1,5°C de réchauffement sera considérée atteinte, au rythme actuel, dès 2029.- canicule marine -Juin 2025 a en outre été marqué par une canicule marine en Méditerranée occidentale, le thermomètre à la surface de l’eau grimpant en flèche dès le début du mois pour atteindre une température moyenne record absolu de 27°C le 30 juin.”Ces températures exceptionnelles de l’eau de la Méditerranée ont réduit le refroidissement nocturne de l’air le long des côtes et ont augmenté l’humidité, aggravant ainsi les effets du stress thermique”, souligne Copernicus. Elles ont également des effets désastreux pour la biodiversité marine et des répercussions sur la pêche et l’aquaculture.

Climat: juin record en Europe de l’Ouest et encore parmi les plus chauds ailleurs

Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Europe de l’Ouest, alors que des températures “extrêmes” ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces, a annoncé mercredi le service européen Copernicus.Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud jamais enregistré, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2°C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06°C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.Selon les calculs de l’AFP effectués à partir des données de Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d’habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud. Cela a été le cas au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu’au Pakistan et au Tadjikistan.- “stress thermique extrême” -Les températures ont été également particulièrement “extrêmes” en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale.Juin y a été marqué par deux vagues de chaleur — entre le 17 et le 22 puis à partir du 30 juin — “exceptionnelles”, note dans un communiqué Samantha Burgess, climatologue pour Copernicus.Dans le contexte du réchauffement climatique, “ces vagues de chaleur sont susceptibles d’être plus fréquentes, plus intenses et affecteront de plus en plus de personnes en Europe”, a-t-elle souligné.Dans une autre étude parue mercredi, des scientifiques ont estimé que le changement climatique a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4°C plus chaude dans de nombreuses villes, augmentant le nombre de décès qui y sont liés. Localement les températures ont dépassé régulièrement les 40°C dans plusieurs pays, et atteint jusqu’à 46°C en Espagne ou au Portugal. Le 30 juin, nouveau record journalier mensuel, a été “l’une des journées d’été les plus chaudes jamais connues” sur le continent.Mais ces moyennes ne sont rien comparé aux températures ressenties, qui mesurent l’impact sur le corps humain en tenant compte de l’humidité et du vent: au nord de Lisbonne, l’Indice universel du climat thermique (UTCI) a atteint jusqu’à 48°C, ce qui correspond à un “stress thermique extrême”, souligne Copernicus.Les nuits tropicales, où la température ne descend pas sous les 20°C, ont mis les organismes à rude épreuve: l’Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu’un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus.- conséquences dramatiques -Incendies dévastateurs dans certaines régions du Canada et du sud de l’Europe, inondations meurtrières sur certaines zones d’Afrique du Sud, de Chine et du Pakistan: les conséquences du réchauffement climatique ont été particulièrement dramatiques dans le monde le mois dernier.Juin marque toutefois un léger répit après l’enchaînement des deux années les plus chaudes, 2023 et 2024: il a été en moyenne 1,30°C plus chaud qu’un mois de juin de l’ère pré-industrielle (1850-1900), soit “seulement le troisième mois sur les 24 derniers écoulés où la température planétaire a été inférieure à 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel”, souligne Copernicus. Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude.L’accord de Paris sur le climat a vu les pays s’engager à limiter le réchauffement climatique à long terme à 1,5°C, au-delà duquel des changements climatiques et environnementaux majeurs et durables deviennent plus probables. Mais de nombreux scientifiques affirment désormais qu’il sera presque impossible de rester en dessous de ce niveau.”Au niveau mondial, le climat est environ 1,35 à 1,4°C plus chaud que l’ère pré-industrielle”, a déclaré fin juin à l’AFP Samantha Burgess, dont l’observatoire prévoit que la barre de 1,5°C de réchauffement sera considérée atteinte, au rythme actuel, dès 2029.- canicule marine -Juin 2025 a en outre été marqué par une canicule marine en Méditerranée occidentale, le thermomètre à la surface de l’eau grimpant en flèche dès le début du mois pour atteindre une température moyenne record absolu de 27°C le 30 juin.”Ces températures exceptionnelles de l’eau de la Méditerranée ont réduit le refroidissement nocturne de l’air le long des côtes et ont augmenté l’humidité, aggravant ainsi les effets du stress thermique”, souligne Copernicus. Elles ont également des effets désastreux pour la biodiversité marine et des répercussions sur la pêche et l’aquaculture.

ArcelorMittal “excessivement inquiet” du temps pris par Bruxelles pour “protéger” le marché européen de l’acier

ArcelorMittal France s’est dit mercredi “excessivement inquiet” du temps pris par la Commission européenne pour “protéger” le marché européen de l’acier via notamment une limitation des importations sur le Vieux continent et un soutien à la production européenne, “pas compétitive” en raison du coût du CO2.”Nous sommes excessivement inquiets, car ça prend du temps, ca ne vient pas”, a déclaré le président d’ArcelorMittal France, Alain Le Grix de la Salle, lors d’une audition devant les députés français, durant laquelle il a rappelé que son groupe attendait la concrétisation rapide du plan acier annoncé en mars par Bruxelles avant de pouvoir confirmer un investissement de décarbonation à Dunkerque en France annoncé par le groupe en mai.”Il faut que l’Europe se protège, et rapidement (…) c’est le sujet général de l’industrie en Europe et en France” a-t-il dit.M. Le Grix de la Salle a rappelé l’objectif d’ArcelorMittal de se doter d’un premier four électrique à Dunkerque pour décarboner sa production d’acier, qui pourrait éventuellement être suivi d’un deuxième, à condition que l’Europe mette en oeuvre rapidement son plan acier.”Notre intention est toujours de confirmer le premier four électrique” à Dunkerque “avant la fin de l’année” ou “après l’été”, “dès que la Commission européenne aura confirmé les mesures liées au plan d’acier”, a répété M. Le Grix de la Salle.Le four lui-même devrait être mis en place “d’ici fin 2028 ou début 2029” a-t-il précisé.Le coût de ce premier four à arc électrique (EAF), 1,2 milliard d’euros, est “très élevé” parce qu’il comprend “tout autour l’adaptation du site pour pouvoir recevoir le premier EAF, donc des coûts de structure et de logistique” a expliqué le responsable. Le coût du deuxième, s’il est confirmé à Dunkerque également, devrait être de “700 à 800 millions d’euros”.Quant au projet initial d’ArcelorMittal d’investir aussi dans une usine de réduction directe du minerai de fer par le gaz ou l’hydrogène en remplacement du charbon, connu sous l’acronyme DRP pour “Direct reduction plant”, il a clairement réexpliqué que “ce modèle ne tient pas en Europe” dans les conditions actuelles et “tant que nous n’avons pas une solution pour soutenir l’industrie lourde au niveau des coûts de l’énergie, je pense notamment au gaz” a-t-il dit.

Visite d’Etat, acte II: Macron rencontre Starmer, l’immigration au menu des discussions

Le président français Emmanuel Macron poursuit mercredi sa visite d’Etat au Royaume-Uni par un entretien avec le Premier ministre Keir Starmer, au coeur duquel doit figurer le sujet difficile des migrants traversant la Manche. Après une première journée consacrée essentiellement au faste royal, place aux discussions délicates.Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un record alors que Keir Starmer a promis de “reprendre le contrôle des frontières”.Dans son discours lors du dîner d’Etat au château de Windsor mardi soir, le roi Charles III a évoqué “les défis importants” que sont “le terrorisme, la criminalité organisée, les cyberattaques et, bien sûr, la migration irrégulière à travers la Manche”.Emmanuel Macron et Keir Starmer doivent discuter mercredi de ce sujet sensible. Il sera également au menu des discussions lors d’un sommet jeudi, qui va réunir les deux dirigeants et une douzaine de ministres. La France est accusée de ne pas en faire assez contre les “small boats”, les embarcations des migrants, alors que depuis 2018, Londres a financé des actions visant à sécuriser la frontière pour plus de 750 millions d’euros, selon un rapport du parlement britannique. Les discussions portent notamment sur une expérimentation d’un échange de migrants, qui reposerait sur le “principe de un pour un”. – “L’entente amicale” -Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont quitté le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres de Londres, en milieu de matinée mercredi. Le chef de l’Etat français a fait la bise à la reine Camilla et son épouse au roi Charles III, bien loin du strict protocole royal.Emmanuel Macron a démarré la journée de mercredi en se recueillant sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022.Il a également échangé avec le roi sur les enjeux de biodiversité lors d’une promenade dans le parc du château. La visite d’Etat, qui a démarré mardi, est la première d’un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008 et de la première d’un chef d’Etat de l’Union européenne depuis le Brexit en 2020.La journée de mardi s’est achevée par un dîner d’Etat dans le décor somptueux du château de Windsor. Le souverain a alors souligné que l’amitié entre le Royaume-Uni et la France était “essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, face à une “multitude de menaces”.Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023 après les tensions liées au Brexit, à l’occasion d’une visite d’Etat du roi et d’un sommet avec le Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'”entente amicale”, à l’image de “l’Entente cordiale” scellée en 1904.- “Faire la différence”  -Mardi après-midi, le chef de l’Etat qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement britannique, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945 et renforcer les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé.Le président français a promis des résultats “tangibles” durant la visite en matière de coopération économique, de défense, et de lutte contre l’immigration.Mercredi matin, le président français va également échanger avec des entrepreneurs et scientifiques sur l’intelligence artificielle à l’Imperial College de Londres.Il rencontrera aussi la communauté d’affaires lors d’un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.- “Changement d’échelle” -“Une nouvelle ère” post-Brexit s’ouvre pour une collaboration plus poussée”, a affirmé mardi à l’AFP le lord-maire de Londres Alastair King, représentant de la City.La puissante place financière cherche à défendre son attractivité, surtout depuis le Brexit, face à la concurrence de ses rivales européennes, après avoir connu une série de revers ces dernières années.Le chef de l’Etat se rendra aussi mercredi au British Museum pour sceller l’annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi-millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l’Angleterre et le continent.Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Côté défense, “nous franchirons une nouvelle étape qui changera l’échelle de (notre) coopération”, a promis Emmanuel Macron devant le Parlement.La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d’une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.

Visite d’Etat, acte II: Macron rencontre Starmer, l’immigration au menu des discussions

Le président français Emmanuel Macron poursuit mercredi sa visite d’Etat au Royaume-Uni par un entretien avec le Premier ministre Keir Starmer, au coeur duquel doit figurer le sujet difficile des migrants traversant la Manche. Après une première journée consacrée essentiellement au faste royal, place aux discussions délicates.Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un record alors que Keir Starmer a promis de “reprendre le contrôle des frontières”.Dans son discours lors du dîner d’Etat au château de Windsor mardi soir, le roi Charles III a évoqué “les défis importants” que sont “le terrorisme, la criminalité organisée, les cyberattaques et, bien sûr, la migration irrégulière à travers la Manche”.Emmanuel Macron et Keir Starmer doivent discuter mercredi de ce sujet sensible. Il sera également au menu des discussions lors d’un sommet jeudi, qui va réunir les deux dirigeants et une douzaine de ministres. La France est accusée de ne pas en faire assez contre les “small boats”, les embarcations des migrants, alors que depuis 2018, Londres a financé des actions visant à sécuriser la frontière pour plus de 750 millions d’euros, selon un rapport du parlement britannique. Les discussions portent notamment sur une expérimentation d’un échange de migrants, qui reposerait sur le “principe de un pour un”. – “L’entente amicale” -Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont quitté le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres de Londres, en milieu de matinée mercredi. Le chef de l’Etat français a fait la bise à la reine Camilla et son épouse au roi Charles III, bien loin du strict protocole royal.Emmanuel Macron a démarré la journée de mercredi en se recueillant sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022.Il a également échangé avec le roi sur les enjeux de biodiversité lors d’une promenade dans le parc du château. La visite d’Etat, qui a démarré mardi, est la première d’un président français au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008 et de la première d’un chef d’Etat de l’Union européenne depuis le Brexit en 2020.La journée de mardi s’est achevée par un dîner d’Etat dans le décor somptueux du château de Windsor. Le souverain a alors souligné que l’amitié entre le Royaume-Uni et la France était “essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, face à une “multitude de menaces”.Les deux pays, qui avaient déjà renoué en 2023 après les tensions liées au Brexit, à l’occasion d’une visite d’Etat du roi et d’un sommet avec le Premier ministre Rishi Sunak en France, ont proclamé une nouvelle ère d'”entente amicale”, à l’image de “l’Entente cordiale” scellée en 1904.- “Faire la différence”  -Mardi après-midi, le chef de l’Etat qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement britannique, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945 et renforcer les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé.Le président français a promis des résultats “tangibles” durant la visite en matière de coopération économique, de défense, et de lutte contre l’immigration.Mercredi matin, le président français va également échanger avec des entrepreneurs et scientifiques sur l’intelligence artificielle à l’Imperial College de Londres.Il rencontrera aussi la communauté d’affaires lors d’un dîner organisé en son honneur au Guildhall, bâtiment historique de la City, en présence de 650 convives.- “Changement d’échelle” -“Une nouvelle ère” post-Brexit s’ouvre pour une collaboration plus poussée”, a affirmé mardi à l’AFP le lord-maire de Londres Alastair King, représentant de la City.La puissante place financière cherche à défendre son attractivité, surtout depuis le Brexit, face à la concurrence de ses rivales européennes, après avoir connu une série de revers ces dernières années.Le chef de l’Etat se rendra aussi mercredi au British Museum pour sceller l’annonce du prêt au Royaume-Uni de la célèbre tapisserie de Bayeux, symbole quasi-millénaire des relations longtemps belliqueuses entre l’Angleterre et le continent.Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Côté défense, “nous franchirons une nouvelle étape qui changera l’échelle de (notre) coopération”, a promis Emmanuel Macron devant le Parlement.La coopération militaire entre les deux pays repose sur les accords de Lancaster House, signés en 2010, qui comprennent un volet nucléaire, la mise en place d’une force expéditionnaire conjointe et la fabrication en commun de missiles.

Toll of Air India disaster rests at 260 as focus turns to crash report

Indian forensic investigators have identified all 260 people killed in last month’s crash of a London-bound passenger plane, health authorities said Wednesday, ahead of a hugely anticipated preliminary report into what went wrong.India’s Aircraft Accident Investigation Bureau is leading the probe into one of the deadliest air disasters in decades — with an initial report expected on Friday.All but one of the 242 people aboard the Air India Boeing 787-8 Dreamliner were killed when it crashed on June 12.It ploughed into housing just after takeoff in the western city of Ahmedabad, and authorities have also identified 19 people killed on the ground.No details have been released about the probe, in which British and US air accident investigation agencies have also taken part.But specialist website The Air Current, citing multiple sources familiar with the investigation, reported it had “narrowed its focus to the movement of the engine fuel switches”, while noting that full analysis will “take months — if not longer”.It added that “the focus of the investigators could change during that time”.But “at this point in the inquiry, the data available to investigators does not indicate a mechanical or design issue” with the 787 plane, or its engines.The site said its sources “indicated that post-accident analysis showed no sign of fuel contamination or improper retraction of the aircraft’s flaps”, over which there had been speculation.- Matched all DNA -Health officials in the Indian state of Gujarat initially said at least 279 people were killed, but forensic scientists reduced the figure after multiple scattered and badly burnt remains were identified.”The final death toll in the plane crash now stands at 260,” Rakesh Joshi, head of Ahmedabad’s main state hospital, told AFP on Wednesday. “All the human remains found so far from the crash site have been identified and handed over to their families,” Joshi added. “Our work is now over,” he added. “We have matched DNA of all the mortal remains that were collected from the crash site.”The UN’s International Civil Aviation Organization (ICAO) stipulates that states heading investigation must submit a preliminary report within 30 days of an accident.That report, however, does not have to be made public.According to the ICAO, preliminary reports “may be marked as confidential or remain public at the investigating state’s discretion”.Joshi said it was doubtful any further remains would be found in the wreckage. “The possibility is almost negligible, I believe,” he said.On Tuesday, health authorities handed over the remains of 26 victims to their relatives, or, for families who had already received parts of their dead kin’s bodies and held funerals, carried out ceremonies for them. “Seven families collected the remains of their kin… while 19 families gave consent to the hospital to carry out the rites,” Joshi said. There were 230 passengers — 169 Indians, 53 British, seven Portuguese and a Canadian — along with 12 crew members.Dozens of people were injured, with two remaining in hospital. Only one passenger miraculously survived, a British citizen who was seen walking out of the wreckage of the crash, and who has since been discharged from hospital.