Un homme recherché aux Etats-Unis pour avoir décapité un lion de mer
Un homme était recherché mardi aux États-Unis pour avoir décapité un lion de mer sans vie, un acte illégal que la Californie a subi deux fois en moins d’un an.Les autorités offrent 20.000 dollars de récompense pour des informations permettant d’interpeller le suspect, qui a utilisé un couteau de chasse pour commettre son méfait en juillet.”Après avoir scié la tête du phoque, il a placé la tête dans un sac plastique zippé et a quitté la zone dans une Cadillac Escalade blanche modèle récent”, selon un communiqué de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Le suspect est décrit comme un homme blanc, chauve, avec une barbe fournie, qui a l’air d’avoir entre 50 et 60 ans. Il a commis son forfait sur la plage de Point Pinos, à environ 130 kilomètres au sud de San Francisco.Un autre lion de mer décédé avait déjà été décapité le jour de Noël 2024, cette fois-ci à une centaine de kilomètres au nord de San Francisco. Le suspect dans cette affaire aurait environ 20 ans de moins et a également placé la tête du pinnipède dans un sac plastique, selon les autorités.Il aurait pris la fuite sur un vélo électrique à pneus larges.Aux Etats-Unis, il est illégal de harceler, chasser, capturer ou tuer les lions de mer et autres espèces de faune marine.Les lions de mer sont emblématiques de la côte ouest de l’Amérique du Nord. Leurs aboiements distinctifs peuvent souvent être entendus à San Francisco, que ce soit le long des quais ou près du Golden Gate Bridge, le fameux pont. Connus pour leur intelligence, ils sont parfois entraînés à effectuer des tours dans les cirques et aquariums, et ont été utilisés par la marine américaine pour mener des opérations militaires.
La banquise antarctique atteint son troisième plus bas niveau en un demi-siècle
La banquise d’hiver dans l’Antarctique a atteint son troisième plus bas niveau en près d’un demi-siècle d’observation par satellite, ont annoncé mardi des chercheurs, soulignant l’influence croissante du changement climatique sur le pôle Sud.A chaque hiver de l’hémisphère sud, l’océan autour de l’Antarctique gèle sur des centaines de kilomètres au-delà du continent, avec un pic généralement observé en septembre ou octobre, avant le début d’un cycle de dégel.Cette année, la surface de glace semble avoir atteint son maximum le 17 septembre avec 17,81 millions de kilomètres carrés, selon des chiffres préliminaires du Centre national américain des données sur la neige et la glace de l’université du Colorado à Boulder.Le maximum de 2025 se classe donc au troisième rang des plus bas niveaux enregistrés en 47 ans, derrière le record de 2023 et la deuxième place tenue par l’hiver 2024.Jusqu’en 2016, les mesures prises montraient “une augmentation irrégulière mais légère au fil du temps” de la surface de glace de mer (ou banquise) dans l’Antarctique, relève Ted Scambos, chercheur à l’université du Colorado à Boulder.Mais, ajoute-t-il à l’AFP, “ce qui semble se produire, c’est que la chaleur des océans se mêle désormais à l’eau la plus proche de l’Antarctique”, ce qui signifie que le changement climatique a finalement rattrapé les mers gelées du continent austral.La glace de mer n’augmente pas le niveau de la mer lorsqu’elle fond. Mais cette fonte a un impact sur le climat: le blanc de la glace réfléchit presque toute l’énergie solaire vers l’espace, leur remplacement par une surface d’eaux, plus sombre, participe au réchauffement climatique puisqu’elle absorbe cette même quantité d’énergie sans la renvoyer.La banquise agit également comme un tampon, en empêchant la calotte glaciaire antarctique (la glace installée sur le continent) de pénétrer dans l’océan et d’amplifier l’élévation du niveau de la mer.La fonte de la banquise pourrait aussi avoir un effet a priori paradoxal, souligne le scientifique Ted Scambos: “une augmentation des chutes de neige en Antarctique, car l’air humide au-dessus de l’océan serait plus proche de la côte” de l’Antarctique.Les données historiques montrent qu’à long terme, la calotte glaciaire se rétrécit inexorablement en cas de réchauffement climatique, précise néanmoins Ted Scambos.
Nike shares rally on progress in turnaround
Nike reported a surprise increase in quarterly sales Tuesday, pointing to progress on a turnaround as it forecast a bigger cost hit from US tariffs.Shares of the sports giant jumped in after hours-trading as Nike executives said their strategic pivot — branded as “Win Now” — was beginning to see greater success.”I’m encouraged by the momentum we generated in the quarter, but progress will not be linear as dimensions of our business recover on different timelines,” said Chief Financial Officer Matthew Friend.Profits were $727 million in Nike’s first quarter of fiscal 2026, down 31 percent from the year-ago level. Revenues inched one percent higher to $11.7 billion.Sales rose in every region except Greater China.The results topped analyst estimates in both earnings and revenues. But Friend lifted the company’s estimate of the total cost from US tariffs under President Donald Trump’s administration to an annual hit of $1.5 billion from the prior $1 billion.Friend also lowered the forecast for profit margins in the coming quarter.The sports giant in recent years has struggled with an oversupply of merchandise that fell flat with consumers, necessitating heavy promotions and raising doubts about innovation.Nike’s heavy emphasis on direct selling to consumers under prior management meant scaling back relationships with wholesalers that company leaders are now working to rebuild.In September 2024, Nike announced the return of company veteran Elliot Hill as CEO. Hill said Tuesday the company was working to deepen promotional efforts by sport and through the company’s brands of Jordan and Converse, in addition to namesake Nike.Neil Saunders of GlobalData Retail described the results as a partial victory.”All in all, we think Nike is making progress. But there is a lot more work to be done in resetting the brand at a macro level and to gain ground among different pockets and tribes of consumers that now form the sportswear market,” Saunders said in a note.Shares of Nike rose 3.6 percent in after-hours trading.
Ligue des champions: l’Atlético Madrid se balade contre Francfort, Griezmann marque son 200e but
Sur la lancée de son succès (5-2) face au Real samedi, l’Atlético Madrid a enchaîné mardi en signant sa première victoire de la saison en Ligue des champions face à Francfort (5-1) au Metropolitano, grâce notamment au 200e but d’Antoine Griezmann.L’attaquant français, meilleur buteur de l’histoire du club rojiblanco, a creusé l’écart en fin de première mi-temps (45e+1, 3-0) sur un service de son compère argentin Julian Alvarez et célébré tout sourire avec un maillot floqué “Grizi 200″.”Je suis très fier d’avoir atteint les 200 buts. Cela m’a demandé beaucoup d’efforts, mais ensemble avec l’aide de ma femme, de mes enfants à la maison, nous y sommes parvenus. Nous allons garder ces souvenirs précieusement, et on aura tout le temps de les regarder”, a réagi le champion du monde 2018, qui vit probablement sa dernière saison à Madrid, sur Movistar.”L’équipe est dans une bonne forme, nous pressons assez bien, en étant agressifs et mettant beaucoup de rythme dans le match. C’est notre force, notre football, et nous allons poursuivre ainsi. Maintenant on veut mettre des buts et ne pas en encaisser”, a-t-il ajouté.L’attaquant de 34 ans avait cru s’offrir un doublé en deuxième période au terme d’une action collective spectaculaire, mais son potentiel 201e but a été annulé pour une main (68e), sous les yeux de son entraîneur Diego Simeone, en tribune après avoir été suspendu après ses provocations envers les supporters de Liverpool lors de la première journée.L’international italien Giacomo Raspadori, recruté cet été en provenance de Naples, avait profité de la passivité de la défense allemande pour ouvrir le score dès la 4e minute (1-0), et le défenseur franco-espagnol Robin Le Normand, opportuniste dans la surface, avait fait le break (33e, 2-0).Largement dominé dans le jeu, Francfort a sauvé l’honneur grâce à son N.9 Jonathan Burkardt (57e, 3-1), mais les Colchoneros, qui ont continué à pousser pour aggraver le score, ont marqué deux autres buts inscrits par Giuliano Simeone, le fils du “Cholo”, de la tête (70e, 5-1) et son compatriote Julian Alvarez, auteur d’une Panenka sur pénalty que le gardien a failli stopper mais sa main n’a pas été assez ferme (82e, 5-1).


